Réponse sismique non linéaire des portiques en béton armé
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Réponse sismique non linéaire des portiques en béton armé
Réponse sismique non linéaire des portiques en béton armé irréguliers en élévation Branci Taïeb Université Hassiba Benbouali, Faculté de Génie Civil et d’Architecture, Département de Génie Civil, Hay Salem, Route Nationale N° 19, 02000 Chlef, Algérie, Email :[email protected] RÉSUMÉ. L’objet de cet article porte sur l’évaluation du comportement non linéaire des portiques en béton armé multi-étagés comportant des irrégularités en élévation, conçus selon les dispositions de l’Eurocode 2 (EC2) et l’Eurocode 8 (EC8) pour une classe de ductilité moyenne (DCM) avec un même pic d’accélération du sol et mêmes caractéristiques des matériaux utilisés (béton et acier). Cinq portiques de douze étages chacun ont été sélectionnés et leurs réponses respectives, obtenues à l’issu d’un calcul dynamique non linéaire temporel basé sur plusieurs accélérogrammes, ont été comparées avec celles d’un portique régulier équivalent. La comparaison des réponses, en termes de demandes de ductilité, de déplacements et d’efforts tranchants, révèle certains écarts significatifs. ABSTRACT. The purpose of this paper is the inelastic behavior assessment of multistory reinforced concrete frame structures with irregularities in elevation, designed to the provisions of Eurocode 2 (EC2) and Eurocode 8 (EC8) for the medium ductility class (DCM) and common peak ground acceleration and material characteristics (concrete and steel). Five twelve-story frame structures were selected and their responses, obtained by an inelastic dynamic time-history analysis due to several accelerograms, were compared with the ones of an equivalent regular frame structure. The comparison of the responses, in terms of ductility demands, displacements and shears, revealed some significant differences. MOTS-CLÉS : portique, irrégulier, non linéaire, sismique, réponse. KEY WORDS: frame structure, irregular, inelastic, seismic, response. XXXe Rencontres AUGC-IBPSA Chambéry, Savoie, 6 au 8 juin 2012 1. 2 Introduction A travers le monde une grande partie des bâtiments actuels possèdent des irrégularités en élévation, incorporées pour des raisons fonctionnelles, esthétiques ou économiques. L’existence de telles irrégularités dans ces bâtiments compliquent leur comportement dynamique lorsqu’ils sont soumis à des tremblements de terre de forte intensité. Jusqu’à présent et malgré plusieurs années de recherches dans ce domaine, il n’existe aucune méthode adaptée ou simplifiée permettant de prendre en considération l’effet de ces discontinuités sur les constructions sachant qu’elles ont la réputation de provoquer des déformations et des concentrations de dommages parfois très sévères sous l’effet des charges sismiques contrairement aux structures ayant des formes régulières dont le comportement est bien connu et très bien maîtrisé. En général, les codes parasismiques, entre-autres l’Eurocode 8 [EC8 05], découragent de prévoir des irrégularités dans les constructions, mais en même temps ils ne les interdisent pas ; ils fournissent, par contre, des critères de classement pour les structures irrégulières en élévation (et en plan également) et préconisent d’appliquer les méthodes basées sur l’analyse élastique temporelle ou l’analyse élastique spectrale pour obtenir la distribution des forces sismiques de dimensionnement. Par ailleurs, depuis plusieurs années un nombre non négligeable de travaux scientifiques ont été menées dans ce domaine afin d’évaluer le comportement dynamique des structures ayant des irrégularités verticales [ALA 98], [ARA 84], [ATH 05], [ATH 08], [DAS 03], [FRA 06], [HUM 77], [KAN 73], [KHO 05], [MOH 86], [WON 94], [WOO 92], [SAD 10], [SAR 10], où la grande majorité de ces travaux ont démontré la mauvaise performance de ce type de structures et la plupart se sont intéressés à l’évolution de leur comportement statique et dynamique dans le domaine élastique. Ainsi, sur la base des dispositions règlementaires et des méthodes préconisées par l’EC8, la présente étude a pour but d’apporter une contribution modeste dans ce domaine en vue d’évaluer et d’analyser par des calculs numériques le comportement dynamique non-linéaire d’un certain type de structures multi-étagées en portiques comportant des irrégularités en élévation et de le comparer avec celui d’une structure régulière équivalente prise comme référence. Cette évaluation passe tout d’abord par un calcul non linéaire temporel des réponses en utilisant plusieurs accélérogrammes. La réponse finale correspondant à chaque structure analysée représente la moyenne des réponses obtenues sous chaque accélérogramme. Ensuite, ces réponses font l’objet de comparaisons en termes de déplacements, de demandes de ductilité et d’efforts tranchants. Ici deux types d’irrégularité verticale sont considérés : a) le retrait (ou décrochement) et b) l’étage souple (localisé spécialement au 1er étage). 2. Choix des structures considérées 2.1. Type de structures Réponse sismique non linéaire des portiques en béton armé irréguliers en élévation Six bâtiments dont le système de résistance aux charges sismiques est en portiques autostables de douze étages d’une hauteur constante de 3.0 m chacun sont considérés pour évaluer leur réponse sous l’effet des forces sismiques dues aux tremblements de terre. La configuration géométrique de la structure en portiques correspondant à chaque bâtiment est illustrée par la figure 1. Il est à signaler, dans ce cas, que malgré que le système de résistance aux charges sismiques des bâtiments actuels atteignant cette hauteur est conçu en voiles, le système de contreventement en portiques autostables est considéré néanmoins comme une référence en matière de recherches scientifiques pour les autres systèmes structuraux pour plusieurs raisons techniques. IRR3 IRR9 12 @ 3.0 m IRR6 3 @ 6.0 m 3 @ 6.0 m 3 @ 6.0 m SOU REG 12 @ 3.0 m 6.0 m 12 @ 3.0 m 11 @ 3.0 m ESC 3 @ 6.0 m 3 @ 6.0 m 3 @ 6.0 m Figure 1. Dimensions et profils des structures considérées. 2.2. Dimensions des structures En rapport avec la figure 1, les cinq premières structures sont classées comme irrégulières selon les dispositions de l’EC8 lesquelles ont des répercussions sur le facteur de comportement q et le type d’analyse utilisée pour le dimensionnement. Afin de tenir compte du principe du dimensionnement en capacité, les structures ont été conçues de manière à ce que les poteaux aient des sections plus fortes que celles des poutres, avec une classe de ductilité moyenne (Tableau 1). Les charges sismiques de dimensionnement sont calculées par la méthode du spectre de réponse de l’EC8 pour les structures irrégulières et par la méthode statique équivalente pour la structure régulière équivalente. L’outil informatique utilisé dans ce cas est le logiciel de calcul Sap 2000 [HAB 07]. XXXe Rencontres AUGC-IBPSA Chambéry, Savoie, 6 au 8 juin 2012 4 Tableau 1. Dimensions des éléments structuraux. STRUCTURE IRR3 IRR6 IRR9 ESC SOU REG ETAGE 1-3 4-6 7-10 11-12 1-6 7 - 10 11-12 1-6 7-9 10 11-12 1-4 5-8 9 - 12 1- 6 7 - 10 11 1-6 7-10 11-12 POTEAUX EXT. POTEAUX INT. POUTRES (CM X CM) (CM X CM) (CM X CM) 55 x 55 55 x 55 50 x 50 45 x 45 55 x 55 50 x 50 45 x 45 55 x 55 50 x 50 50 x 50 45 x 45 55 x 55 50 x 50 45 x 45 60 - 60 50 - 50 45 - 45 55 x 55 50 x 50 45 x 45 60 x 60 60 x 60 60 x 60 60 x 60 65 x 65 60 x 60 55 - 55 60 x 60 55 x 55 50 x 50 30 x 70 30 x 70 30 x 65 30 x 60 30 x 70 30 x 65 30 x 65 30 x 70 30 x 65 30 x 65 30 x 60 30 x 70 30 x 65 30 x 60 30 x 70 30 x 65 30 x 60 30 x 70 30 x 65 30 x 60 3. Méthode d’analyse L’analyse dynamique non linéaire temporelle est considérée dans l’EC8 comme une méthode générale pour le calcul des réponses sous les charges sismiques. En tenant compte des caractéristiques inélastiques des éléments structuraux et des caractéristiques du séisme, elle permet d’obtenir la réponse dynamique à chaque incrément de temps et fournit les demandes de ductilité et les déformations maximales développées par la structure. Les calculs se font ainsi pas à pas jusqu’à ce qu’un déplacement maximal est atteint ou jusqu’à ce l’instabilité totale de la structure est atteinte. Le pas de temps est utilisé pour pouvoir contrôler l’incrément de l’accélération du sol γ, qui contrôle à son tour l’incrément des forces appliquées. Dans cette présente étude, le logiciel de calcul Drain-2d [KAN 73] a été utilisé dans lequel l’élément “poutre-poteau” a été pris comme élément de base dans ces analyses. Les structures analysées sont modélisées sous forme d’assemblages d’éléments discrets. L’analyse est basée sur la méthode de rigidité directe où les déplacements des nœuds sont les inconnus. Les masses sont concentrées aux nœuds, d’où une forme diagonale de la matrice des masses. 4. Charges sismiques Pour l’analyse des structures considérées, un ensemble de sept composantes horizontales de séismes réels [PEE 06] a été utilisé comme charges sismiques à la Réponse sismique non linéaire des portiques en béton armé irréguliers en élévation base de chaque structure (Tableau 2). La démarche consiste à appliquer un à un les sept accélérogrammes à chaque structure tout en tenant compte d’autres charges telles que les charges gravitaires (poids propres, charges d’exploitation, etc ...). Tableau 2. Caractéristiques des séismes sélectionnés. SEISME Mexico, Méxique San Fernando, Californie Imperial valley, Californie Boumerdès, Algérie Erzincan, Turquie Northridge, Californie Loma Prieta, Californie DATE 19 sep.1985 MAGN. 8.1 STATION Mexico COMP N00E ACC. Max. (g) 0.17 09 Fév.1971 6.5 Hollywood N90E 0.21 18 Mai1940 6.6 El centro N-S 0.34 21 Mai 2003 6.8 Zemmouri E-W 0.34 13 Mars 1992 6.8 Erzincan N-S 0.40 17 Janv. 1994 6.7 0.22 0.42 17 Oct. 1989 7.0 Jensen Filt. Plant Capitola 000 0.53 5. Résultats et comparaisons D’après les analyses effectuées, deux sortes de résultats sont obtenues : 1) les périodes, les poids modaux, et 2) les valeurs moyennes des déplacements absolus et relatifs, des demandes de ductilité, et des efforts tranchants d’étages sous l’action combinée des sept séismes considérés. Les remarques tirées de ces résultats, mettant en relief l’effet des irrégularités sur le comportement sismique des différentes structures analysées, sont résumées dans les paragraphes suivants. 5.1 Périodes propres et poids modaux D’une manière générale, les périodes fondamentales des structures irrégulières, à part celles de la structure au 1er étage souple, sont moins importantes que celles de la structure régulière équivalente ; il n’existe aucune différence significative parmi les périodes des quatre premières structures. Cette observation peut être attribuée au fait qu’à la diminution de la masse de la partie située au-dessus du niveau du retrait résultant de la réduction de l’aire du plancher est compensée par la diminution de la rigidité due à la réduction du nombre de portiques. L’EC8, à travers la formule empirique indiquée dans le tableau 3 où H représente la hauteur totale de la structure, sous-estime d’une manière très prononcée les valeurs des périodes de toutes les structures analysées en sur-estimant ainsi l’effort tranchant à la base. Comparé au portique régulier, la structure à l’étage souple présente un grand écart entre la période du 1er mode et celles des modes supérieurs (Tableau 3). Dans tous les cas de figures, la contribution des 4 premiers modes de vibration a été suffisante pour avoir atteint la barre limite des 90% du taux de participation modale exigée par l’EC8, indiquant ainsi que l’effet des autres modes supérieurs sur la réponse des structures irrégulières peut être ignoré. Aussi, les poids des modes supérieurs dans XXXe Rencontres AUGC-IBPSA Chambéry, Savoie, 6 au 8 juin 2012 6 certaines structures sont relativement importants par rapport à ceux de la structure régulière (tableau 4). Le poids modal est un pourcentage du poid total de la structure. Tableau 3. Périodes propres des structures analysées (sec.). STRUCT. MODE 1 2.11 2.23 2.35 2.28 2.74 2.61 IRR3 IRR6 IRR9 ESC SOU REG MODE 2 0.81 0.88 0.76 0.86 0.98 0.91 MODE 3 0.50 0.61 0.63 0.58 0.42 0.58 MODE 4 0.17 0.21 0.22 0.19 0.33 0.24 MODE 5 0.04 0.03 0.06 0.02 0.06 0.04 EC8 (T = 0.075H3/4 ) 1.10 1.10 1.10 1.10 1.10 1.10 Tableau 4. Poids modaux des structures analysées (%). MODE 1 STR3 0.811 STR6 0.616 STR9 0.677 ESC 0.645 SOU 0.753 REG 0.741 2 0.090 0.188 0.212 0.198 0.113 0.118 3 0.030 0.065 0.056 0.068 0.051 0.051 4 0.020 0.032 0.023 0.035 0.029 0.030 5 0.010 0.020 0.012 0.012 0.018 0.020 SOMME 0.961 0.921 0.980 0.967 0.964 0.960 5.2. Déplacements latéraux maximaux des étages 5.2.1. Déplacements absolus D’importants déplacements sont observés dans la structure comportant un étage souple au premier étage (Figure 3a). Par contre, les déplacements dans les structures décrochées sont moins importants que ceux du portique régulier sauf dans les étages supérieurs du portique ayant plusieurs retraits à la fois, et en général diminuent quand le niveau du décrochement diminue. Seul le portique ayant un retrait situé au 3ème étage exhibe les plus faibles déplacements. 5.2.2. Déplacements relatifs inter-étages Défini comme étant le rapport du déplacement inter-étage à la hauteur d’étage, le déplacement relatif inter-étage exprimé sous forme de rapport est reconnu comme étant un important indicateur de la performance d’un bâtiment à l’état limite ultime car il est directement lié aux sollicitations maximales développées dans les rotules plastiques, aux dommages causés aux éléments non-structuraux et aux effets P-∆. Réponse sismique non linéaire des portiques en béton armé irréguliers en élévation D’après les résultats des analyses effectuées (Figure 3b), il est constaté que ce facteur est plus prononcé au niveau du discontinuités des trois premières structures irrégulières et il est du même ordre de grandeur dans les autres étages malgré que leurs rigidités sont différentes. La structure à l’étage souple présente des facteurs plus importants et leur amplification est clairement visible dans la partie irrégulière. En général, l’amplification du facteur du déplacement inter-étage est présente dans tous les portiques irréguliers ce qui n’est pas le cas pour le portique régulier. Dans les étages inférieurs (sauf le 1er) de toutes les structures irrégulières à l’exception de celle à l’étage souple, ces facteurs sont de moindres importances que ceux du portique régulier. Dans les étages supérieurs de la structure comportant plusieurs retraits, ce facteur est plus important que ceux des autres structures à cause sans doute des effets des modes supérieurs résultants des changements des propriétés structurales au niveau des retraits. (b) (a) Figure 3. Comparaison des déplacements dus aux actions sismiques: a) déplacement latéral max., b) déplacement relatif inter-étages. 5.3. Demandes de ductilité D’après les résultats obtenus (Figure 4) on observe que: - La ductilité des structures irrégulières est distribuée d’une manière non uniforme à travers le long de leur hauteur. Les poutres situées au-dessous du niveau des discontinuités présentent des ductilités assez importantes et vont en augmentation au fur et à mesure qu’on descend vers les étages inférieurs. De même, les poteaux ont une ductilité plus grande dans cette zone et de moindre importance que celle des poutres mais contrairement à celle de ces dernières elle tend à augmenter avec la hauteur des étages. - La ductilité des poutres des structures irrégulières est sensiblement plus importante que celle de la structure régulière équivalente. Pour la structure à l’étage souple, les déformations inélastiques tendent à se concentrer à la base de la structure provocant ainsi une forte demande de ductilité dans les étages inferieurs et elles sont plus importantes que celles des étages correspondants des autres structures. Pour la structure régulière, la distribution de la ductilité XXXe Rencontres AUGC-IBPSA Chambéry, Savoie, 6 au 8 juin 2012 8 des poutres des étages du milieu est presque uniforme à l’exception de celles du milieu. En général, les demandes de ductilité dans les poutres des structures irrégulières sont comprises entre les valeurs 2 et 8, tandis-que les poteaux d’une partie des structures demeurent essentiellement dans le domaine élastique à l’exception de ceux de la structure à l’étage souple. (a) (b) Figure 4. Comparaison des rapports de ductilité dus aux actions sismiques: a) poutres, b) poteaux. 5.4. Efforts tranchants d’étages Comme on peut le remarquer sur la figure 5, le profil de la répartition des efforts tranchants des structures irrégulières ressemble à celui de la structure régulière jusqu’au niveau du décrochement où d’importants écarts sont enregistrés à cause d’une réduction significative de la masse de l’étage dans cette région. Figure 5. Comparaison des efforts tranchants maximaux. Réponse sismique non linéaire des portiques en béton armé irréguliers en élévation 6. Conclusions et perspectives Dans un but d’évaluer la réponse inélastique des structures irrégulières en élévation en béton armé sous l’effet des séismes, une étude a été menée dans ce sens sur six structures dont une régulière à l’issue de laquelle les principales conclusions retenues sont résumées comme suit : - Les périodes fondamentales des structures irrégulières sont en générale moins importantes que celles de la structure régulière correspondante et sont d’autre part sous-estimées empiriquement par l’EC8. - Une nette augmentation des déplacements relatifs inter-étages est nettement visible au niveau des zones de discontinuité, et elle est sensiblement plus importante que celle de la structure régulière. De même, des déplacements inter-étages importants sont concentrés entre l’étage souple et l’étage situé juste au-dessus. Ceci montre clairement que de telles structures développeront moins de résistance lors d’un séisme plus sévère. - Les déformations plastiques des poteaux et des poutres, caractérisées par les rapports des demandes de ductilité, sont plus élevées au niveau des structures irrégulières qu’à la structure régulière, et sont plus prononcées dans les étages situés au-dessus du niveau des discontinuités. Malgré que la présente étude ne fait que justifier les conclusions des études passées lesquelles ont démontré la mauvaise performance de ce type de structures lors des séismes, néanmoins le dimensionnement en capacité selon le principe ‘poteau fort-poutre faible’ des structures autostables comportant des irrégularités en élévation n’est pas aussi simple car plusieurs paramètres géométriques et mécaniques combinés sont mis en jeu et peuvent de surcroit influencer la réponse d’une manière générale. Par ailleurs, il n’a été ici question que seulement de structures formées de simples portiques dans lesquels les éléments non-structuraux n’ont pas été pris en compte dans la résistance mais seulement comme charges mortes. Afin de mieux aboutir à une évaluation plus complète et plus précise, il convient de ne pas négliger également le rôle de ces éléments à la résistance globale de la structure. 7. Bibliographie [ALA 98] AL-ALI A., KRAWINKLER H., Effects of Vertical Irregularities on Seismic Behavior of Building Structures, Report n° 130, 1998, The John A. Blume EEC. [ARA 84] ARANDA G., « Ductility Demands for R/C Frames Irregular in Elevation », Proceedings of the 8th world conference on earthquake engineering, vol. 4, n° 6, 1984, p. 559-566. [ATH 05] ATHANASSIADOU C., « Seismic behavior of R/C buildings with setbacks designed to eurocode 8 », Proceedings of the 4th europeen worshop on the seismic behavior of irregular and complex structures, 2005, p. 26-27. 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