LYNCHAGE DE ZEMMOUR Abominable lynchage d`Eric
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LYNCHAGE DE ZEMMOUR Abominable lynchage d`Eric
LYNCHAGE DE ZEMMOUR Abominable lynchage d'Eric Zemmour, samedi soir chez Ruquier qui s'est joint à la meute Caron/Salamé pour pousser à bout l'auteur du "Suicide français". Zemmour n'a pas perdu sons sang froid, rompu qu'il est à ce genre de joutes et, connaissant bien l'émission à laquelle il a participé pendant cinq ans, savait fort bien où il mettait les pieds en acceptant l'invitation. Son livre ne s'en vendra que mieux. Le borné Caron a été comme d'habitude, odieux coupeur de cheveux en quatre et caricatural. Je m'interroge sur l'attitude de Léa Salamé. On comprend mieux quand on sait que, vu son âge, elle a été nourrie à la soupe des historiens de type Plaxton, tous nés après la guerre et eux mêmes nourris par les fables de la Résistance démesurément grossies et un antiaméricanisme atavico-gaullien. Je n'ai pas encore lu le livre de Zemmour mais je peux affirmer sans crainte la petite Salamé a tort de l'attaquer sur le sort des juifs sous l'Occupation : des milliers de familles juives ont été sauvées des nazis par le seul fait de la présence de la ligne de démarcation qui séparait la France en deux de juin 1940 à novembre 1942, ligne qui était relativement plus facile à franchir que les frontières habituelles. Or, cette ligne était le produit des négociations franco-allemandes de l'armistice (du 16 au 22 juin 1940), armistice (et non capitulation comme osent l'écrire les hommes de gauche) qui a été une véritable "victoire" française compte tenu de l'état lamentable de nos armées, de l'avance stupéfiante des blindés allemands et des deux millions de prisonniers français que l'Allemagne détenait en fait comme otages. Il n'y a pire sourds que ceux qui ne veulent pas entendre. L'armistice a été un bienfait parmi tous les malheurs de la France. Cela n'excuse évidemment pas les erreurs de la suite ou les contraintes inhérentes à l'état d'Occupation quand un pays vaincu est soumis à la botte de ses occupants. Les instances officielles juives ont reconnu que les juifs français ont moins souffert que ceux des pays occupés (sans armistice) comme la Hollande ou le Dannemark. J.M.Le Pen a été odieusement condamné pour avoir dit que l'Occupation en France a été moins pénible que dans d'autres pays (Pologne, Tchécoslovaquie, Hollande etc...) ce qui est absolument vrai. Alors, bien sûr, on vous ressort les rafles de 1942/43, les trains de la mort, les fusillés du Mont-Valérien, Oradour-sur-Glane... Et on met tout cela sur le dos du pauvre Maréchal Pétain, le traître, le gâteux, le salopard, appelé (supplié) par élus du Front Populaire de bien vouloir accepter les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 par une écrasante majorité. Ce traître qui ne s'est pas dérobé et qui est revenu, têtu comme une mule, en 1945, pour se faire juger par le peuple français, alors que la Suisse lui offrait un refuge très sûr, et qu'il savait très bien qu'il ne serait jugé que par ses ennemis... Les jeunes, enfin les moins de soixante-dix ans, ont du mal à comprendre cette période tant elle fut dramatique, passionnée, mais aussi trafiquée, déviée, historiquement faussée par une gauche revancharde et par une droite peureuse. Une droite non seulement peureuse mais bête qui baisse la tête chaque fois que la gauche crie au fascisme, alors que la même gauche communiste oublie simplement les cent millions de morts staliniens et au moins autant du côté de Mao. Les Ruquier/Salamé/Caron et consorts sont tellement empreints du bréviaire gaullo-gaucho de l'après-guerre - ils n'ont pas connu d'autre littérature - que leur cerveau est incapable d'imaginer d'autres coulisses à leur théâtre officiel. Le plus bel exemple de ce que je dis a été donné par Nicolas Sarkozy quand il a obligé tous les élèves de France à lire la lettre de Guy Môcquet à ses parents, écrite la veille de son exécution par les Allemands. Ce voyou communiste avait été mis en prison en 1940 par les autorités françaises (gouvernement du Front Populaire) pour avoir soutenu le pacte germano-soviétique, alors que le parti communiste était interdit par les socialistes et radicaux ! Or cette lettre banale ne comporte pas une seule fois les mots FRANCE, PATRIE, REPUBLIQUE, RESISTANCE, SACRIFICE, LIBERTE. Mais Sarkozy, voulant plaire à la gauche en signe d'ouverture n'avait trouvé que ce triste épisode à se mettre sus la dent. Il eut été préférable qu'il fût sans dents !