Courez-y - Cinéma le PALACE / Saumur

Transcription

Courez-y - Cinéma le PALACE / Saumur
VERSION ORIGINALE / CONDOR présente
« Tous ceux qui respirent
« Elle va vous mettre
dans tous vos états »
JDD
Première
« Ça marche
formidablement »
Télérama
vrille nos cœurs »
Studio Ciné Live
« Courez-y»
« Marie
Grace
est déchirante »
Claire
Judd Apatow
Cosmopolitan
« Un film qui
V.O
devraient voir cet incroyable film »
« Epoustouflante
Brie Larson »
Elle
« Un matériau humain d’une
force saisissante »
Le Monde
Libération
Les Inrocks
« De loin le meilleur
« On rit beaucoup, film de l’année »
« Brie Larson
Elijah Wood
on pleure encore plus »
est la grâce incarnée »
Glamour
Causette
« Un film qui a la grâce »
Le Point
« Une délicatesse infinie »
L’Express
Une histoire émouvante inspirée du passé de son réalisateur …
U
ne éducatrice révèle ses fêlures au contact d’une ado fragile. Le premier film simple et touchant
d’un réalisateur qui s’inspire de sa propre expérience.
Contraint de gagner sa vie après ses études, le jeune réalisateur de ce film indépendant américain
a dû travailler comme éducateur dans un centre pour adolescents en difficulté. Passé derrière la
caméra, il a donc imaginé un foyer où une jeune éducatrice, Grace, veille sur des ados difficiles...
C’est tout simple, mais ça marche formidablement. Sa connaissance du terrain permet, en effet, à
Destin Cretton d’être un guide parfait. Il utilise magnifiquement le lieu qu’il recrée pour nous parler de ceux qui y vivent. Avec des règles précises : interdiction de fermer la porte de la chambre
et de dire des gros mots, obligation de participer aux réunions. Vivre ensemble : question primordiale, puisque c’est dans le partage que ça coince, c’est dans Ie rapport à l’autre que ça crise...
Dans ce portrait de groupe, les pensionnaires trouvent leur vérité sans qu’il soit besoin de dramatiser leur passé et leur avenir. Loin du cinéma réaliste social, le film nous fait entrer dans un
univers émotionnel où tout le monde est, quotidiennement, à fleur de peau. Y compris Grace,
l’éducatrice. En imaginant qu’elle va révéler ses propres failles au contact d’une nouvelle venue,
Jayden, dont elle a la charge, le réalisateur dit, là aussi, l’essentiel sans long discours. Tous les
jeunes qu’il décrit cachent des blessures, des cicatrices (des coups, de l’automutilation). Le lien
qui s’établit entre Grace et Jayden devient le révélateur d’une souffrance secrète que chacun,
autour d’elles, a déjà éprouvée. Et aussi une expérience qui nous touche directement. Comme
si c’était aussi à nous, spectateurs, que le réalisateur faisait une place dans ce centre d’accueil.
TELERAMA - Frédéric Strauss
« Lorsque j’ai quitté cette fonction, je me suis rendu compte que
j’avais plus appris à leur contact. Ces adolescents n’étaient
pas des monstres, ils étaient intelligents, à vif. J’étais admiratif
de leur courage. Ils restaient, en dépit d’événements
tragiques, des êtres éveillés, amusés, blagueurs »
Le réalisateur, Destin Cretton
… qui dépeint avec justesse le quotidien d’un foyer…
C
omment brosser le tableau vivant et réaliste de la vie quotidienne dans un foyer pour adolescents
en difficulté en évitant la caricature et les clichés ? Grâce à son assise documentaire, « States
of Grace » interroge avec intelligence les fondements du difficile métier d’éducateur.
La première séquence ne laisse guère de doute
sur la difficulté majeure à laquelle sont confrontés les éducateurs, héros de « States of Grace » :
comment former un groupe, souder une communauté principalement constituée d’adolescents
en proie à la violence, victimes de maltraitances,
tentés par la délinquance ? Tout en soulignant la
détermination et le volontarisme de l’équipe, le
récit dynamique frappe par la réalité des situations concrètes abordées. Il dessine la vie quotidienne du centre, ses embardées de violence, ses
accalmies joyeuses, ses fluctuations d’humeur au
fil des petites victoires quotidiennes remportées
sur la haine de l’autre et la mésestime de soi chez
des adolescents « perdus ».
Le Café Pédagogique
C
es jeunes éducateurs qui semblent tout maîtriser, qui savent gérer les situations les plus
compliquées au sein du foyer sont-ils infaillibles ?
Nate, Mason, Jessica travaillent au Short Term 12, un établissement d’accueil mixte pour adolescents
« défavorisés » dans lequel règne une atmosphère familiale. En France, il s’apparenterait à une maison
d’enfants à caractère social (MECS). Les pratiques professionnelles diffèrent quelque peu de ce que
l’on connaît, mais la vie quotidienne et ses affres sont les mêmes. Les éducateurs font leurs transmissions, distribuent des médicaments, fouillent les chambres ou organisent un conseil de la vie sociale.
Dans le film States of Grace, le réalisateur Destin Cretton met en scène tous ces petits moments, entre
périodes de relâchement et événements violents. C’est donc un foyer comme un autre... Toutes les histoires sont tirées de témoignages que le réalisateur a recueillis auprès d’éducateurs. Un film rare, qui
témoigne avec justesse des relations complexes entre ceux qui aident et ceux qui vont mal.
Actualités Sociales Hebdomadaires
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/ statesofgrace
Pour chaque témoignage déposé, un don de 0.50 € sera reversé à l’Association L’Enfant Bleu
… et révèle une actrice phénomènale.
Brie Larson, nouvelle coqueluche du cinéma américain.
À 24 ans, Brie Larson n’est pas tout à fait une inconnue. Elle a fait la misère à Scott Pilgrim dans le
film du même nom (elle incarnait l’ex du héros), a joué la fille rebelle de Tom Collette dans United
States of Tara, a perturbé Jonah Hill dans 21 Jump Street. On l’a aussi aperçue dans Greenberg,
Rampart, Don Jon ou The Spectacular Now toujours en fille de, en sœur de, ou en copine de. Autrement dit, on n’avait jamais vraiment remarqué Brie Larson avant States of Grace de Destin Cretton,
l’histoire d’une éducatrice en charge d’un foyer pour jeunes en difficulté dans laquelle son visage
poupin et buté exprime les ambiguïtés d’une héroïne elle-même en proie à un profond mal-être.
« Le script de Destin était le meilleur que j’avais jamais lu », affirme-t-elle, « Grace a du cœur, et
c’était important à mes yeux. Malgré sa noirceur, elle irradie de générosité. Elle aime ces ados
comme j’ai aimé les acteurs qui les ont incarnés pendant le tournage. ».
Le film est à ce point réaliste qu’il a bluffé certains spectateurs sortis des salles en étant persuadés
qu’ils avaient vu un documentaire « C’est la meilleure des récompenses, commente l’actrice. Nous
n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous préparer mais Destin nous a placés dans les meilleures
dispositions possibles. II a organisé des dîners entre John Gallagher Jr (l’acteur qui joue son petit
ami) et moi durant lesquels nous ouvrions des enveloppes surprises contenant des questions personnelles relatives à nos personnages. Des choses comme « Quelles craintes et quels espoirs vous inspire l’idée d’être parents », « Quel est votre meilleur souvenir d’enfance ? » Cela a permis de créer
une grande proximité entre nous et d’imaginer ce que pouvait être la vie de Grace et de Mason »
PREMIERE