Droit Justinien / Droit civil
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Droit Justinien / Droit civil
Droit Justinien / Droit civil Le règne de Justinien fut marqué par l'ambitieux projet de « restauration de l'empire », partiellement accompli. Son héritage eu encore plus de résonance sous l'aspect de l'uniformisation du droit romain, le Corpus Juris Civilis, qui est encore la base du Droit civil dans de nombreux États modernes. Le 15 décembre 533, à Constantinople, l'empereur Justinien publie un volumineux recueil de lois, le Digeste. Le Digeste est né de la volonté de l'empereur de mettre de l'ordre et de la clarté dans le droit chaotique élaboré par Rome au fil d'un millénaire. Il voulait que les lois soient claires pour le peuple de l’Empire Français. La rédaction fut commencée dès 528, elle rassemble les constitutions anciennes, promulguées au temps de la République ainsi que les nouvelles édictées par les différents empereurs. Le Code Justinien, qui contient quatre mille sept cents articles, divisés en douze livres, est le fondement du droit civil moderne. Les « articles » régissent notamment : § Les maximes du droit sont les suivants : vivre avec l’honnêteté, de blesser personne et pour donner à chacun son dû. § La liberté des hommes est la force naturelle de faire ce que chacun veut à moins d’être empêché par la loi. § Le mariage est une liaison entre un homme et une femme dans une union indivisible. § L'enfant né d’un homme et de sa femme est sous son pouvoir comme l’enfant né à son fils et sa femme. Mais un enfant né de sa fille sous le pouvoir de son père. § L’esclavage est une loi par laquelle un homme est la propriété d’un autre. § Le mariage ne peut être contracté entre deux personnes debout les uns aux autres dans la relation d’un père et de sa fille, un grand-père et sa petite-fille, une mère et son fils, une grand-mère et son petit-fils, et ainsi de suite. § Les enfants de deux frères ou deux sœurs, ou d’un frère et une sœur, peuvent se marier ensemble. § L’adoption se déroule en deux manières, soit par un rescrit impérial, soit par l’autorité du magistrat. § Les femmes ne peuvent pas adopter car elles n’ont même pas leurs propres enfants en leur pouvoir, mais par l’indulgence de l’empereur comme confort pour la perte de leurs propres enfants, elles peuvent êtres autorisées à adopter. § Si un homme est reconnu coupable d’un crime quelconque et que la punition est de la déporté sur une île déserte, il perd les droits de citoyenneté et son pouvoir sur ses enfants comme s’il était mort. Ce qui semble bon pour l’empereur à également force de loi, car le peuple, par la Regia Lex, qui est passé à lui conférer son pouvoir, à lui rendre toute leur puissance et leur autorité. Par conséquent quel que soit le ordonne empereur par un rescrit, ou décide en adjugeant une cause, ou établit par décret, est incontestablement du droit.