Midol du 17 03 2014
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Midol du 17 03 2014
2,20 € DU 17 AU 23 MARS 2014 Midi Olympique N° 5225 - Espagne 2,20€ - Polynésie - 700 XPF - Suisse 3,50 CHF - Canada 4,99 CAD - Belgique 2,30€ - - Italie : 2,50€ Revol FFR « J’ai bien fait de LNR Le « new deal » Le CNR ne pas me représenter ! » de Goze hypothéqué 38 43 42 Lundi 2 à 18 Deux grands chelems pour la France ! M 00709 - 5225 - F: 2,20 E 3’:HIKKRA=^UWWUW:?f@m@m@f@a"; François Cros et Gaëlle Mignot, capitaines de l’équipe de France des moins de 20 ans et des féminines, peuvent être fiers de leur trophée ! Photos M. O. - B. G. 2,20 € 2 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Dossier Les faits Éditorial Jacques VERDIER [email protected] Incertitude ! O n voudrait juste que le Tournoi continue encore un peu. Un match ou deux… Pour savoir. Pour comprendre. Pour se faire une idée plus précise de l’état de santé de notre cher XV de France, hier jugé exsangue, défaillant, en proie à l’une de ces maladies que l’on dit psychosomatiques - par où l’on guette la dépression, le burn-out - et soudainement revenu de cet état comateux. Ainsi ce grand mieux entrevu contre l’Irlande procède-t-il d’un simple sursaut d’orgueil - le même, la chance en moins, que celui qui nous permit de battre l’Angleterre - ou participe-t-il enfin d’une réhabilitation, d’une prise de conscience, d’un espoir retrouvé ? Quel médecin, quel psychiatre, appeler au chevet de notre équipe, à même d’établir un diagnostic un tant soit peu crédible ? L’optimisme voudrait que l’on s’attache à cette rencontre : ce goût en partie recouvré pour l’offensive (ah, le retour des blocs !) l’âpreté mise au combat, la solidarité défensive. Ce n’est pas le nirvana bien sûr, mais du moins cette équipe estelle sortie de la gangue dans laquelle elle semblait s’engluer, de l’immobilité qui tissait autour d’elle ses toiles d’araignée, absences, effilochures. Les critiques qui se sont abattues sur elle - fondées, légitimées par des rencontres indignes de son niveau, de la force supposée du rugby français, de son passé, de sa culture - n’y sont sûrement pas pour rien. Le déni de réalité émanant des propos tenus par les joueurs tout au long de la semaine dernière était de ce point de vue aveuglant ! Leurs prestations, jusque-là, n’étaient pas d’une médiocrité insigne : seuls les journalistes les voyaient comme telles ! Et en voiture Simone pour une nouvelle polémique franco-française, assourdissante de bêtise. Las, on ne fonde pas un projet, un dessein, sur fond de polémique. Au mieux, on en tire des arguments pour se rebeller, pour sortir un match de derrière les fagots, pour montrer à qui de droit « qui c’est Raoul ! » Mais après ? Les épis mûrs et les blés moissonnés, c’est plutôt du côté de l’Irlande qu’on irait les chercher. Non que cette équipe irlandaise nous soit intrinsèquement supérieure, mais son jeu, le contenu de son rugby, sa façon d’alterner les lancements seraient peut-être de nature à nous servir d’exemple. Au vrai, on ne voudrait rien d’autre pour le XV de France : un jeu clair, électrique, dûment pensé, peaufiné, tourné vers l’offensive. Une pente en somme, mais de celles qui entraînent et accélèrent le torrent. Un nouveau match saurait peut-être donner du sens à tout cela. Au lieu de quoi il va falloir attendre le mois de juin et la difficile tournée en Australie pour juger sur pièces. Mais qu’en sera-t-il de nos Bleus dans trois mois, au terme d’une saison qu’on nous assurera « forcément harassante » ? En attendant, réjouissons-nous plutôt à l’idée que la femme puisse être l’avenir de l’homme et que la jeunesse de ce pays - celle qui ne jouera peutêtre jamais en Top 14 - sache si joliment montrer l’exemple. Deux grands chelems à l’actif des « féminines » et des « moins de 20 ans », c’est un peu de baume sur une plaie toujours ouverte. ■ Sommaire ● P. 2 - 4 Dossier France - Irlande : la France à reculons. Pages 2,3 et 4. ● P. 6 à 18 XV de France France - Irlande, le commentaire général. Page 6. Entretien Mathieu Bastareaud. Page 7. La technique. Pages 8 et 9. Les joueurs. Pages 10 et 11. Les Irlandais. Page 12. Décalage. Page 14. Galles - Écosse et Italie - Angleterre. Page 15. Les moins de 20 ans. Pages 16 et 17. Les féminines. Page 18. ● P. 19 Top 14 Actualité. Page 19. ● P. 20 à 24 Pro D2 Actualité. Pages 20 à 24. ● P.25 à 34 Ovalie Fédérale 1. Pages 25 et 26. Fédérale 2. Pages 27 et 28. Fédérale 3, jeunes et féminines. Page 29. Séries régionales. Page 30. Nord Paris. Page 31. Sud-Est. Page 32. Centre Sud. Page 33. Grand Ouest. Page 34. ● P. 35 Treize Actualité. Page 35. ● P. 36 à 44 Horizons Opinions. Page 36. Technique. Page 37. Entretien. Page 38. Portrait. Page 39. ● P. 40 et 41 Oscar Josh Valentine, demi de mêlée de Narbonne. Pages 40 et 41. ● P. 42 et 43 Cris & chuchotements Actualité. Pages 42 et 43. e-journal Midi Olympique Abonnés ou lecteurs de Midi Olympique en version numérique (sur ordinateurs, tablettes et smartphones), repérez dans votre journal les icônes suivantes. Cliquer sur l’icône pour voir la vidéo Cliquer sur l’icône pour voir le diaporama ● TOURNOI DES 6 NATIONS 2014 L’OPÉRATION RACHAT ENTREPRISE CONTRE L’IRLANDE N’A QU’À MOITIÉ FONCTIONNÉ : LES BLEUS ONT PERDU, ET TERMINENT À UNE INDIGESTE QUATRIÈME PLACE. ÉTAT DES LIEUX D’UNE ÉQUIPE DANS LE DOUTE. LA FRANCE À RECULONS I Par Philippe KALLENBRUNN [email protected] l va falloir s’y faire même si le constat secouera fort les doux rêveurs : la France n’appartient plus au cénacle des nations majeures du rugby, au sein duquel perdurent en revanche la NouvelleZélande, l’Afrique du Sud, l’Australie et l’Angleterre. L’Irlande et le pays de Galles, à l’inverse, s’en approchent, qui dominent désormais nettement la sélection tricolore. Ce recul historique des Bleus dans la hiérarchie confirme la tendance de ces dernières saisons, finale (miraculeuse) du Mondial 2011 mise à part. Voilà le premier enseignement du Tournoi des 6 Nations 2014, que les Français terminent à la quatrième place, comme en 2012, l’année des débuts de Philippe Saint-André. Soit à peine deux rangs de mieux qu’en 2013, celle du chaos, marquée par une dernière place honteuse au classement de l’épreuve. En trois Tournois, le sélectionneur a non seulement perdu contre l’Italie mais il n’a aussi jamais battu le XV du Trèfle et celui du Poireau. Et comme on ne parierait pas notre chemise sur le fait que la France s’adjugera le Tournoi 2015 (trois déplacements, dont un en Angleterre, hôte du prochain Mondial), Saint-André deviendrait alors le premier sélectionneur tricolore (depuis que la fonction existe) à ne pas remporter la compétition reine de l’hémisphère Nord durant un mandat de quatre ans. Ce recul effrayant de la France, dont le rugby - quoique vu comme discipline régionale - occupe pourtant une place forte dans le patrimoine sportif hexagonal, et qui compte plus de 400 000 licenciés répartis sur l’ensemble du territoire, est inversement proportionnel à l’ampleur prise par le Top 14, le championnat le plus puissant de la planète, drivé par des clubs locomotives à l’économie riche, animé par des stars étrangères, et soutenu demain par des droits télés sans précédent. Comme si l’ascension folle du rugby des clubs enfonçait à chaque fois un peu plus la tête du XV de France sous l’eau. Face à l’urgence de la situation, une tentative de rééquilibrage (du bricolage ?) a été menée par les instances di- Le XV de départ Dégager enfin une « ossature-type » Q uelle différence entre le XV de France et à peu près n’importe quelle sélection nationale au monde ? Elle relève de l’évidence, à savoir que toutes les meilleures nations de la planète disposent d’un XVtype à peu près connu de tous, sans surprise aucune, et seulement modifiable en cas de blessure ou grosse méforme. Blacks et Springboks n’échappent pas à la règle, pas moins que les Irlandais, Anglais ou même Gallois. Toutes ces équipes qui, hasard ou coïncidence, sont actuellement supérieures aux Bleus, et peuvent même se targuer de disposer d’une identité de jeu… Or à cela, la France serait incapable de parvenir ? Il faut bien le constater, voire le déplorer. Non pas que Philippe Saint-André et ses adjoints aient particulièrement tendance à brûler ce qu’ils ont adoré. Simplement, ces derniers se heurtent à un principe de réalité : celle du Top 14. En effet, alors que tous leurs concurrents protègent leurs internationaux, les Bleus ont perdu leur bras de fer de la convention, se condamnant à payer à leur championnat un tribut plus lourd que ses rivaux, sous forme de blessures, suspensions, méformes. Soit autant de facteurs susceptibles de faire évoluer un XV de départ… Toutefois, effectuer ce constat ne dispense pas d’une certaine cohérence. Voilà pourquoi, à défaut d’un XV-type, il nous semble urgent que les Bleus se décident très vite à adopter au moins une « ossature-type », audelà du cinq de devant qui semble de son côté défini. On sous-entend par là trancher entre une troisième ligne nantie d’un numéro 8 perforant ou d’un flanker de type « blind side », définir clairement la position du joueur perforant en milieu de terrain (laquelle change sans cesse qu’il s’agisse de Fritz ou Bastareaud), voire la composition du fond du terrain (à « trois arrières » ou avec un pur finisseur). Afin que les impondérables et inéluctables changements influent le moins possible sur le profil de l’équipe, et donc sur la fluidité de son jeu. N. Z. ■ rigeantes, cette nouvelle convention FFR-LNR, qui a donné cette année aux Bleus une préparation optimisée pour le Tournoi. Trois mois plus tard, on note la minceur des effets de tout le confort offert aux internationaux par ce dispositif inédit : deux hold up (Angleterre, Écosse), une raclée (Galles), une victoire insignifiante (Italie) et une défaite honorable (Irlande). Comment donc, objectivement, ne pas parler d’échec ? BESOIN DE SANG FRAIS ET DE COMPÉTENCES NOUVELLES Qui souffre hélas, ne le cachons pas, avant tout, de causes endogènes. SaintAndré est difficile à suivre. Qu’a-t-il accompli, concrètement, trois ans après son arrivée à la tête de la sélection ? Le jeu tricolore reste dépourvu d’une identité propre. Aucune épine dorsale ne se dessine et les charnières valsent (Doussain-Plisson pour commencer le Tournoi, Machenaud-Tales pour le finir). Les joueurs vont et viennent comme des pions, tantôt punis, tantôt de retour en grâce, sans que l’on n’y comprenne rien (Picamoles). Certains sont écartés (Trinh-Duc, Parra) sans plus d’explication. Le capitaine (Papé), voulu et défendu par le sélectionneur, n’est plus à la hauteur de la fonction. Par ailleurs, Saint-André, quoiqu’il s’en défende, se trouve sous l’extrême influence technique de ses adjoints, Yannick Bru et Patrice Lagisquet, deux entraîneurs à l’éminent savoir, dit-on, mais qui sont aussi les véritables cerveaux de décisions déroutantes : Vahaamahina et Picamoles flanker, Bonneval ailier, Lauret et Mach titulaires, blanc-seing de quatre matchs pour Plisson etc... Quant aux joueurs, enfin, ils ont beaucoup pensé à leur petite personne, à leur carrière, à leur participation à la Coupe du monde 2015, ainsi que l’ont traduit bon nombre de leurs comportements égocentrés durant le Tournoi, plutôt qu’à la bonne marche collective. Dans cette équipe (estelle d’ailleurs une équipe ?), la trouille de perdre sa place prévaut à l’initiative de sortir des schémas préétablis (quand ils existent). Pas de leaders pour prendre le taureau par les cornes quand il faut décider d’un plan B en cours de match. C’est donc peu dire que le XV de France a besoin de sang frais et de compétences nouvelles, à tous les étages. Sinon, plus dure sera la chute. ■ Le capitanat Dusautoir, et vite... L a blessure de trop ? La question se posait pour Thierry Dusautoir, victime d’une rupture du tendon du biceps du bras gauche contre les Zebre en H Cup, deux jours avant le stage de préparation au Tournoi des 6 Nations organisé à Canet-en-Roussillon. Déjà forfait à l’automne 2012 puis pour les stages de préparation aux tests de novembre 2013, le flanker toulousain qui avait été destitué en janvier 2013 avant de récupérer le statut de capitaine à la suite de la blessure de Pascal Papé, semblait sur la sellette. Ce Tournoi des 6 Nations 2014 aurait pu précipiter sa retraite internationale alors qu’il s’apprêtait à égaler le record de capitanats du XV de France détenu par Fabien Pelous (42 contre 41). Mais son absence aura, en creux, renforcé sa position. En troisième ligne d’abord, même si un équilibre sera encore une fois à reconstruire. Mais à la barre du XV de France surtout. Si l’équipe de France doit avoir plusieurs leaders, il doit être le premier d’entre eux. Une question d’intelligence et d’expérience aussi bien au niveau international qu’en club. Une expérience qui a manqué à Pascal Papé à Cardiff se laissant griser face à l’arbitre irlandais Alain Rolland. Le tempérament posé et réfléchi de Dusautoir n’aurait pas non plus fragilisé une équipe qui brille par son manque de sérénité. Sur le terrain comme dans la communication extérieure, son duo avec Saint-André, dont il est pourtant moins proche que Pascal Papé, apparaissant plus pertinent. Et puisqu’il s’agit d’évoquer la communication, sa maîtrise de l’anglais est un atout de poids dans les relations avec les arbitres. Dusautoir a prouvé depuis 2009 et ses débuts dans la fonction que le capitanat ne lui pesait pas. Ce fut moins évident pour Pascal Papé (13 capitanats en Bleu comme Berbizier), qui doit être un relais privilégié mais qui semble mieux s’épanouir quand il n’est pas en première ligne. D’ailleurs, sur ce Tournoi, son rendement n’a pas été à la hauteur de ses qualités. Et s’il n’avait pas été capitaine, l’association MaestriFlanquart aurait eu du sens. Dusautoir est à l’évidence mieux taillé pour la fonction. C’est quand il n’est pas là que la France du rugby prend conscience de tout son poids. Ses 41 capitanats ne doivent rien au hasard. À quatorze matchs du Mondial, il n’est plus temps d’en débattre. Avec McCaw, les All Blacks ne se posent pas de question. G. L. ■ De nouveaux joueurs Camara en juin, Kockott en novembre ? I l n’a été question que de lui durant les derniers quinze jours de cette fin de 6 Nations : Rory Kockott. Maintenant que le feuilleton de son avenir en club est clos, s’ouvre celui de son avenir international. L’an passé, le Castrais a décliné sur blessure une sélection avec son pays d’origine, l’Afrique du Sud. Au 1 er juillet et sous réserve qu’il ne réponde pas à une convocation du sélectionneur des Springboks, Heyneke Meyer durant l’été, il sera éligible au XV de France. Ce dimanche, pressé de questions sur le sujet, le sélectionneur Philippe Saint-André, a botté en touche. « Pour le moment, nous sommes focalisés sur la tournée en Australie et on sort à peine du Tournoi. On s’intéresse à tous les joueurs susceptibles d’être sélectionnables. » Reste que si le staff n’a rien promis au joueur, le profil du Sud-Africain ne le laisse pas indifférent. De plus, il évolue en club avec Rémi Tales et a joué aux côtés de Frédéric Michalak aux Sharks. Deux joueurs qui postuleront à l’ouverture des Bleus dans les prochains mois. Voilà pourquoi la candidature de Kockott reviendra avec attention à l’automne. Avant cela, Machenaud et Parra devraient se partager le strapontin en Australie et chercher à marquer des points. Autre joueur suivi avec grande attention actuellement, le troisième ligne des moins de 20 ans, Yacouba Camara. Son potentiel physique a stupéfié le staff des Bleus qui, la semaine dernière, dans la plus grande discrétion, après avoir demandé l’autorisation au manager de la sélection, Fabien Pelous, a subi une série de tests physiques habituellement destinée aux postulants au XV de France. Son explosivité a marqué les esprits comme ses dernières prestations avec Toulouse. Son profil, comparable à ceux de Ouedraogo ou de Lapandry, intéresse Yannick Bru. Reste qu’en troisième ligne les prétendants ne manquent pas. Mais si le Toulousain continue de crever l’écran… P.-L.G. ■ Dossier 3 LA FRANCE, SIXIÈME NATION MONDIALE Le ranking de l’IRB sera actualisé ce lundi. En attendant la prise en compte de la défaite des Bleus contre l’Irlande, la France occupe le sixième rang mondial. Devancée par les trois cadors de l’hémisphère Sud, l’Angleterre et le pays de Galles, l’équipe de France est talonnée par les Samoa et l’Argentine. Les Bleus étaient quatrièmes au ranking IRB en décembre 2012. Malgré quelques actions brillantes, les Tricolores de Brice Dulin, de Pascal Papé et de Damien Chouly n’ont pas convaincu. Un manque de rigueur technique notamment qui leur vaut de concéder des points trop facilement. Photos M. O. - B. G. Le jeu QUE MANQUE-T-IL AUX BLEUS ? Par Nicolas ZANARDI [email protected] « E nfin, on a pris du plaisir. » Plaisir… De Brice Dulin à Rémi Tales, de Mathieu Bastareaud à Pascal Papé, de Yoann Huget à Damien Chouly, tous n’avaient que ce mot à la bouche. Plaisir… Un plaisir qui s’est paradoxalement partagé avec le public, malgré cette défaite contre l’Irlande. Une double preuve de la pauvreté rencontrée sur l’ensemble du Tournoi, ainsi que des aspirations du bon peuple. Parce qu’il fut dû à quoi, ce plaisir ? À quelques fulgurances, quelques courses, quelques initiatives, comme cette lumineuse passe au pied de Tales pour Huget, parfaitement improvisée, de cette claquette pour Dulin, de cet engagement sans faille des avants en attaque autant qu’en défense. La France, bonne poire, n’attend rien d’autre de ses représentants… Rien d’autre ? À vrai dire, si. Parce que l’on ne juge un match que d’après son contexte, et tout porte à croire que si le même match avait été joué pour l’obtention d’un grand chelem, davantage de critiques acerbes seraient tombées sur le coin de la figure du staff tricolore… PASSER DE L’ORDRE AU DÉSORDRE Alors, que manque-t-il réellement au XV de France pour retrouver son lustre pas si lointain ? En premier lieu, c’est indéniable, une conquête digne de ce nom, sur la durée. Preuve a en effet été apportée contre l’Irlande, que, nourris de bons ballons, les attaquants français ne sont pas plus mauvais que les autres, et se trouvent même capables de tenir une stratégie. Contre l’Irlande, il était ainsi manifeste que les Bleus avaient choisi de viser la zone 12-13 des Verts via Bastareaud, avant de se ménager deux solutions : soit dans le même sens avec les avants (notamment Picamoles), soit en renversement avec les trois-quarts, où les cellules de joueurs se trouvaient clairement définies. Un plan de jeu globalement bien tenu auquel on appliquera toutefois une réserve, qui concerne les phases dites « de transition ». En effet, capable de se montrer très propre du lancement au troisième temps de jeu (c’est-à-dire tant que les replacements sont préétablis) et très inspiré dans le désordre le plus complet (« remember » l’essai de Fickou contre l’Angleterre), le XV de France peine encore à passer de l’ordre au désordre, faute d’une animation offensive suffisamment maîtrisée. Les joueurs en connaissent-ils les principes ? Tous assurent que oui. En revanche, ce qui manque, c’est la pratique de ce système, toujours pas rodé après trois Tournois. Espérons à ce titre que la réception de l’Irlande ait pu servir de déclic (certes tardif) avant la tournée en Australie, et que les Bleus sauront se montrer à la hauteur de ces intentions de jeu enfin affichées… RIGUEUR TECHNIQUE Enfin, en termes de jeu, le dernier aspect dans lequel le XV de France doit vite progresser concerne son efficacité, ou plutôt la capacité de ses joueurs à réaliser avec régularité et précision ces gestes « simples » qui sont en réalité la clé du très haut niveau. Pourquoi la France at-elle perdu contre l’Irlande ? Entre autres, pour un en-avant de Picamoles sans opposition (prélude à l’essai de Trimble), pour cette passe après contact trop risquée de Bastareaud pour Huget (conclue par le doublé de Sexton), pour cette dernière passe en-avant de Papé pour Chouly… Soit un différentiel potentiel de 21 points uniquement dû à un manque de rigueur technique qui, lorsqu’elle n’empêche pas les Bleus de marquer, leur vaut de concéder des points trop faciles ! Or, une grande équipe se mesure d’abord à sa capacité à ne faire aucun cadeau à l’adversaire. Et à ce titre, les Irlandais, Anglais ou Gallois sont incontestablement devant. ■ PHILIPPE SAINT-ANDRÉ A UTILISÉ 69 JOUEURS Jules Plisson, Hugo Bonneval, Antoine Burban et Brice Mach : le staff des Bleus a utilisé quatre nouveaux joueurs durant ce Tournoi. Cela fait désormais 69 Bleus passés sous les ordres du sélectionneur Philippe Saint-André. Qui sera le 70e ? La tournée en Australie ne devrait pas être le théâtre de nouveaux essais. Parmi les surprises possibles, le troisième ligne de Toulouse, Yacouba Camara. LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE 4 Dossier LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE L’interview PHILIPPE SAINT-ANDRÉ - SÉLECTIONNEUR DU XV DE FRANCE « Nous sommes cohérents dans nos choix » Propos recueillis par Pierre-Laurent GOU [email protected] Le match au pays de Galles ne restera-t-il pas le gros raté de ce Tournoi des 6 Nations ? Oui, et deux fois oui. Pour les joueurs comme pour nous, le staff. Je rappelle que nous avons dû préparer le match en quatre jours… Mais avec le recul, nous avons voulu préserver de la pression le groupe en limitant la présence de joueurs lors de l’entraînement du capitaine et, a posteriori, je pense que nous aurions dû tous y aller. Mais on ne savait pas à ce moment-là qu’ils allaient éteindre les lumières, nous accueillir avec sons et lumières, feux d’artifice, et que, par tout cela, nos plus jeunes joueurs seraient impressionnés… Oui, nous, le staff, avons notre part de responsabilité dans cette première demi-heure complètement ratée. Vous remettez-vous en cause lors des défaites ? Mais oui. Je fais mon autocritique. Je veux bien d’ailleurs être le bouc émissaire de chaque défaite des Bleus. Mais croyez-moi, nous nous remettons en cause et pas seulement lors des revers. Tenez, si vous nous avez bien observés, nous avons modifié notre circulation offensive lors du match face aux Irlandais. Parce que la victoire face aux Écossais n’était pas suffisante en termes de qualité de jeu produit. Oui, nous avons gagné à Édimbourg après un très mauvais match en termes de jeu de notre part. Machenaud-Tales, contre l’Irlande, était la douzième charnière que vous testiez. À quand une doublette installée ? Je suis comme vous, j’aimerais voir une charnière évoluer sur quatre ou cinq rencontres d’affilée. D’ailleurs, remarquez que malgré les critiques à son encontre, nous avions maintenu Plisson lors des quatre premières rencontres. Je vais vous répondre ce que je vous disais début janvier. On doit faire face aux blessures, à la non-utilisation en club, ou même, nouveauté de ce Tournoi, à la suspension de joueurs postulant à ces deux postes. En novembre, on avait fini avec Parra et Tales, ce dernier avait d’ailleurs débuté les trois matchs. Ils devaient démarrer face aux Anglais mais nous avons dû changer notre fusil d’épaule car, au moment de la liste des trente, Parra était blessé. Et Tales se blesse deux semaines avant le match contre l’Angleterre. En 2012, c’était MachenaudMichalak mais le premier se blesse et le second ne joue plus demi d’ouverture en club. Bien sûr que l’on a nous aussi envie d’installer une charnière et une hiérarchie à ces postes… « Thierry Dusautoir est le capitaine numéro un. » Philippe SAINT-ANDRÉ Sélectionneur du XV de France Des questions perdurent sur l’épine dorsale du groupe… Je reprends les propos de Yannick Bru lors de la conférence de presse, dimanche matin. Regardez bien et analysez nos annonces de groupe. L’heure n’est plus aux essais de joueurs. Si on le fait encore, en rappelant des nouveaux, c’est à chaque fois en raison de blessure d’un titulaire potentiel. Sur l’épine dorsale ? Prenons poste par poste. Au talonnage, nous avons deux joueurs au-dessus, Kayser et Szarzewski. Tous deux ont été forfait, on a donc appelé un troisième et quatrième talonneur, mais notez que l’on a rappelé, dès que l’on a pu, l’un des deux (Szarzewski, N.D.L.R.) ! En numéro 8, Chouly et Picamoles sont les prétendants. En 9, il n’y a eu durant ce Tournoi que deux appelés, Machenaud et Doussain, et Parra était en « réserve ». À l’ouverture, Tales est là depuis juin, et Plisson a été appelé parce que Michalak n’y joue plus et Lopez s’est blessé. Avec les aléas du haut niveau, il faut à chaque fois deux, voire trois joueurs, pour chaque poste. Bien sûr que j’aimerais aligner la même épine dorsale sur une série de match ! Et finissons à l’arrière : Dulin, que nous avons pu installer, fait je crois aujourd’hui l’unanimité. Alors je crois que nous sommes cohérents dans nos choix. Pourquoi ne clarifiez-vous pas une fois pour toutes la hiérarchie au capitanat ? Il y a une hiérarchie mais on doit faire face aux aléas des blessures des uns et des autres. Thierry Dusautoir devait être notre capitaine pour ce 6 Nations mais il s’est blessé. Heureusement que j’avais Pascal Papé, qui était vice-capitaine et qui a pris le relais et s’en est bien sorti. Moi, j’aimerais avoir non pas deux mais trois capitaines potentiels pour pouvoir faire face aux forfaits le cas échéant. Dans notre esprit, Thierry Dusautoir est le capitaine numéro un. Mais je ne veux pas lui mettre de pression. Je lui laisse le temps qu’il faut pour se remettre et se relancer avec son club. Une fois qu’il sera de nouveau postulant chez les Bleus, alors oui, s’il est repris, parce qu’il est à 100 % physiquement, il sera notre capitaine. « Pour Julien Bonnaire, on va voir ce que l’on peut faire en vue du Mondial... » Philippe SAINT-ANDRÉ Sélectionneur du XV de France Cette clarification est-elle due à l’erreur de Pascal Papé face au pays de Galles ? Absolument pas. Papé s’en est très bien sorti. Nous avons bien débriefé ce qui s’est passé au Millennium et, sur la dernière quinzaine, il a été un grand capitaine. Mais ne cherchez pas de problème où il n’y en a pas. Tenez, samedi, Thierry Dusautoir est venu nous voir dans le vestiaire. Il n’avait pas pu se rendre au CNR jeudi en raison d’un problème d’avion. Mais celui qui a fait le discours, c’est Pascal Papé. Ne manque-t-il pas à ce groupe des garçons comme Bonnaire devant et Clerc chez les trois-quarts pour apporter de l’expérience, de l’assurance à des joueurs rapidement fébriles ? Pour Julien Bonnaire, on va voir ce que l’on peut faire en vue du Mondial. Son entourage n’est, semble-t-il, pas favorable à un retour, mais il est venu nous voir à Édimbourg même si je vous promets que nous n’avons pas évoqué la question. C’est vrai que son profil pourrait nous amener de la sérénité supplémentaire même si, en troisième ligne, on ne manque pas de postulants de qualité. C’est une hypothèse de travail en vue du Mondial. Quant à Vincent Clerc, on suit avec intérêts ses performances. On a perçu les efforts qu’il a faits durant six, sept mois pour revenir à son niveau. Il marque à nouveau des essais. On va le suivre tout particulièrement et il postule clairement à une place avec nous pour l’Australie. En quoi avez-vous été rassuré ? Les joueurs ont démontré face aux meilleures nations européennes que l’on était capable de les battre. Nous gagnons face aux Anglais, nous sommes l’équipe à avoir posé le plus de problème aux Irlandais, à s’être créé pas mal d’occasions franches d’essais. Mais ce qui est positif se retourne aussi contre nous. Nous avons été trop français, j’ai envie de dire. Car, contre des équipes supposées inférieures, nous ne sommes pas parvenus à mettre une marge suffisante pour nous faciliter la tâche. ■ L’encadrement technique FAUT-IL RENFORCER LE STAFF ? Par Grégory LETORT, envoyé spécial [email protected] 5 0 % de défaites. Voilà le bilan de Philippe SaintAndré à la tête du XV de France après ce dernier revers contre l’Irlande pour le cinquième et dernier round du Tournoi des 6 Nations. Après 26 matchs, la statistique a du sens. Sous ses ordres, les Bleus, qui comptent deux résultats nuls contre l’Irlande (en 2012 et 2013), n’ont donc gagné que onze matchs. Le bilan indique aussi qu’il n’y a eu aucun succès en trois confrontations contre l’Irlande, futur adversaire dans la poule du Mondial 2015, et trois défaites contre le pays de Galles, sans marquer le moindre essai… Et il faudrait ne rien changer ? Sans aller jusqu’à une révolution, il n’est plus possible, à 549 jours du coup d’envoi du Mondial, de faire l’économie d’une remise en question, même si Philippe Saint-André a toujours la conviction que l’équipe de France peut devenir championne du monde. Et si c’était l’heure de se renforcer ? Le sujet revient sur la table après chaque fin de tournée ou de Tournoi mais il ne serait pas absurde d’accélérer les dé- marches. Deux renforts apparaissent nécessaires si le XV de France veut présenter un staff de même stature que les meilleures nations mondiales : un entraîneur chargé du jeu au pied (les recherches durent depuis 2012), et un technicien missionné pour travailler les skills. UN SPÉCIALISTE DE LA DÉFENSE ? Jusqu’ici, un seul expert apporte son concours : Akvsenti Giorgadze s’occupe des lancers des talonneurs. C’est visiblement trop peu. Sur l’antenne de RMC, Sébastien Chabal avait relevé : « L’équipe de France, je l’ai toujours connue avec un entraîneur de la défense. Aujourd’hui, tu n’en as pas. Qui le fait ? Il y a Saint-André, Lagisquet et Bru. Des trois, je ne vois pas un spécialiste de la défense. » Les chiffres prolongent la question : durant ce Tournoi, les Bleus ont encaissé 10 essais et ils restent sur une série de 18 matchs consécutifs durant lesquels ils ont encaissé au moins un essai. Le renfort viendra-t-il ? Philippe Saint-André s’est montré dubitatif, mettant en avant les qualités des entraîneurs de club dirigeant ses Bleus (Elissalde, Dubois, Quesada, O’Gara…) et la difficulté à envoyer un entraîneur dans les clubs pour faire travailler les skills. Il faudra donc réfléchir aux méthodes, aux axes prioritaires des entraînements (trop de défense ?), aux discours adressés aux joueurs alors que le staff exige d’eux de la sérénité. Malgré les promesses entrevues contre l’Irlande, le statu quo n’appelle pas l’espoir. ■ " !'$" * " '$!" " ' ! '$' $ ! 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Séduisants et efficaces, Irlandais et Anglais ne sont départagés que par un goal-average à l’avantage des Celtes, récompensant leur parcours dans un calendrier plus défavorable. Poussifs au début pour finir sur une note superbe, les Gallois font un beau troisième. Dans la deuxième partie, la France semble à sa place. Si cette dernière rencontre laisse un sentiment plus positif, le Tournoi fut globalement médiocre et ne laisse espérer guère mieux que de dépasser l’Écosse et l’Italie, qui se battent comme trop souvent pour éviter la cuillère de bois. Cette année, ce sera pour les Transalpins. Angleterre Irlande Angleterre Galles Galles Irlande Angleterre Galles Galles France Irlande Galles Angleterre Irlande Irlande Résultats - Classement France - Irlande Italie - Angleterre Pays de Galles - Ecosse Classement 1. Irlande 2. Angleterre 3. Pays de Galles 4. France 5. Ecosse 6. Italie 20-22 11-52 51-3 Pts 8 8 6 6 2 0 J. 5 5 5 5 5 5 G. 4 4 3 3 1 0 N. 0 0 0 0 0 0 P. G.A. 1 83 1 73 2 43 2 1 4 -91 5 -109 Tales de retour, Dulin bien installé, Lapandry et Bastareaud brillants… À défaut de trouver la victoire, les Bleus ont retrouvé un peu de couleurs, samedi au Stade de France. Une réaction d’orgueil attendue pour des hommes qui pourraient voir l’Australie cet été, l’encadrement tricolore souhaitant visiblement stabiliser le groupe France. Reportage BIEN QUE VAINCUS, LES BLEUS ONT LIVRÉ FACE À L’IRLANDE LEUR MATCH LE PLUS ACCOMPLI DU TOURNOI 2014. TOUT NE SERAIT-IL PAS SI MOCHE ? UNE LUEUR DANS LA NUIT I Par Marc DUZAN, envoyé spécial [email protected] l était tard. Le crépuscule avait fait disparaître le halo de souillure jaunâtre qui, depuis deux jours, plongeait Paris en alerte pollution. Il était tard et le Stade de France, à présent vidé de sa carne braillarde, s’abandonnait enfin à une quiétude bienveillante. À l’extérieur du salon Elyséum, Pierre Camou revivait, entre deux bouffées de Marlboro Light, le sourire amusé que lui avait adressé le chef de l’état avant le match, parabole improbable de la complicité naissante entre deux hommes partageant le même sens de l’humour, mais pas la même chapelle politique : « Président, sachez que nos situations se ressemblent. Si l’Irlande nous met trente points, je m’expose à une bronca sans précédent… » De l’autre côté de l’immense baie vitrée, Joe Schmidt, que les sondages annonçaient alors au pinacle, slalomait entre les tables. L’ancien prof de Waikato avait tombé la veste, remonté les manches et refaisait le match, fronçant le regard pour imiter Bastareaud à l’attaque, s’aidant des mains, des bras, du coude, pour tenter de percer les arcanes énigmatiques de la mêlée fermée. On l’interrompait d’une toquade : entre nous, Steve Walsh a semble-t-il amplement mérité les cadeaux que vient de lui remettre, aux prémices du banquet, votre président Pat Fitzgerald ! « Walsh a été juste, ripostait aussitôt le sélectionneur irlandais. Après le crunch, les arbitres de champ et leurs assesseurs ont reçu la consigne de surveiller de près la position de Thomas (Domingo, N.D.L.R.). Et ses fautes n’avaient rien d’imaginaire. » En plein débat avec le beau gosse des arbitres, dont la plantureuse compagne faisait d’ailleurs oublier aux VIP du banquet les largesses répétées à l’égard de Mike Ross (voir en page 14), Yannick Bru tentait quant à lui de démêler l’inextricable. En vain… LE TACLE DE BRU « Pour gagner en Australie, Saint-André doit rappeler les grognards ! », s’indignait un invité, auquel on rétorquait, Bacchus aidant, que s’il y avait de la sagesse dans toutes les barbes, les chèvres seraient des prophètes. Ici, on parlait donc de Rougerie comme du meilleur trois-quarts centre français du Top 14. Là, on racontait que Bonnaire, 35 ans, pourrait accompagner cette équipe en souffrance jusqu’au terme du Mondial anglais. Plus loin, on jurait aussi que Rory Kockott serait le match winner du XV de France dès l’automne. Autant d’idées, bonnes ou mauvaises, qui ne se réaliseraient de toute façon jamais. Pourquoi ? Concernant les grognards, Saint-André a trop d’orgueil pour renouer avec la génération Lièvremont. Et rapport à Kockott, plusieurs dirigeants fédéraux ne voient pas d’un très bon œil l’assimilation d’un homme ayant dernièrement marqué l’actualité par d’absurdes caprices de stars. Le bras entourant les épaules de son épouse Patricia, PSA préférait quant à lui tourner la page, évoquant le classement du Tournoi comme le font les gamins de cour d’école : « On est troisième ex-aequo ! » Si l’on évacue le goal-average archi favorable aux Gallois, c’est une certitude, coach… À cet instant, quelqu’un frappait la fourrure du micro et, très vite, la voix de Pascal Papé emplissait la pièce. Un hommage appuyé au dieu « Drico », des félicitations non moins sincères aux féminines et aux moins de 20 ans tricolores, des remerciements retors au trio arbitral et, fatalement, la bonhomie naturelle du capitaine intérimaire des Bleus reprenait le dessus : « Puisque nos présidents ont été comme à leur habitude assez bavards, j’essaierai quant à moi d’être bref. » Mis dans les cordes par l’opinion, son équipe avait eu au moins le mérite de réagir, offrant au Stade de France une débauche d’énergie anarchique, attrayante, mais bel et bien dépourvue de la précision chirurgicale de son adversaire du jour, l’an passé empêtré dans les austères reliquats de l’ère Kidney, aujourd’hui façonné à l’image de son bienfaiteur : généreuse, pétillante et rêveuse comme un prof de lettres. « Nous n’avons pas utilisé les leviers de la revanche, lâchait pourtant Yannick Bru. Les critiques à notre égard sont ce qu’elles sont. Elles font partie du job. Certaines d’entre elles, émises par de vrais techniciens, nous font avancer. En revanche, celles que rabâchent les gens qui rêvent du job de Philippe (Saint-André) ne m’intéressent pas. » Et les critiques des « vrais techniciens » de Colomiers rêvant du job du Goret ? Bru, jusqu’à preuve du contraire, n’y faisait la moindre allusion… DÉCLARATION D’AMOUR Il faudrait être fou, pour se contenter d’une telle défaite, quand bien même celle-ci offre au staff des Bleus, ô bonheur, « une base de travail intéressante » (Saint-André). Il faudrait être repu, blasé, bourgeois pour concéder à Maxime Médard une apathie incompréhensible pour un joueur de ce talent, ou bien omettre que si Picamoles a la puissance de Benazzi, il en a aussi la maladresse… L’Irlande n’avait plus gagné à Paris depuis quatorze ans. En poste depuis trois saisons, PSA n’est toujours pas parvenu à battre le pays de Galles (trois défaites) et les Diables verts (deux matchs nuls et une défaite), se résignant aujourd’hui à squatter le ventre mou du rugby continental. La prochaine échéance ? On l’annonce, à Melbourne, Brisbane et Sydney, comme une autre de ces boucheries estivales auxquelles on a malheureusement fini par s’habituer. Mais au fil de cette nuit d’hiver, on voulait malgré tout croire Pierre Camou, lorsque le patron du rugby français réaffirmait sa foi en un staff et un groupe qu’il s’évertue à soutenir, jour après jour et en dépit des tempêtes : « Les grandes équipes se construisent dans la durée, la confiance réciproque et le calme. L’Irlande est la preuve vivante que le rugby reste l’affaire d’une poignée d’hommes, et non le combat fallacieux d’un PIB contre un autre, d’une démographie contre une autre. » Le regard tourné vers ses Bleus, la voix fléchie d’un octave, le Basque se laissait à présent aller à une troublante déclaration d’amour : « Le chemin continue, je vous aime et vous suivrai jusqu’au bout. » Mais, parce qu’on ne termine pas une bacchanale dans un torrent de larmes, Camou s’empressait de conclure le Tournoi 2014 dans une cabriole : « Notre défaite, aussi douloureuse soit-elle, a au moins permis d’éviter un triomphe de l’Angleterre. » On porte un toast, alors ? ■ LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE France - Irlande Tournoi des 6 Nations 2014 7 L’interview MATHIEU BASTAREAUD - TROIS-QUARTS CENTRE DU XV DE FRANCE « Je dois forcer ma nature » Revenu par la petite porte en équipe de France après le forfait de Florian Fritz, vous terminez le Tournoi en homme de base, avec cinq titularisations… C’est bien. C’est une marque de confiance de la part du staff et c’est toujours agréable de commencer, puis d’enchaîner les matchs. J’ai travaillé pour cela, tant mieux pour moi si cela me sourit à nouveau. Mais rien n’est acquis. Vous terminez sur une prestation majeure, alors qu’il y a deux semaines de cela, nous vous avions croisé à Toulon le moral en berne, après la large défaite au pays de Galles. Le retour au club a-t-il été salutaire dans votre fin de Tournoi ? Évacuer le match de Cardiff a été très compliqué. C’était dur parce qu’après cette rencontre, j’avais vraiment le sentiment d’être passé à côté de mon match, l’impression d’avoir été inutile à l’équipe. Des matchs comme ça, cela arrive, bien sûr. Mais il faut savoir rebondir. À ce titre, il est vrai que le club a vraiment bien joué le jeu avec moi. Dans cette période difficile, ils ont su m’écouter. Ils m’ont demandé comment je me sentais et m’ont utilisé à ma demande, sachant que j’allais repartir en Écosse, pour que je sois le plus performant possible avec l’équipe de France. Alors oui, si j’ai pu terminer le Tournoi sur une meilleure note, je peux remercier le club de Toulon et son staff. Avez-vous été touché par les critiques personnelles après cette partie ? Maintenant, j’y suis habitué… (sourire) Il a fallu attendre le cinquième match pour vous voir utilisé dans votre véritable registre. On suppose que ce genre de contexte vous convient davantage qu’à Édimbourg où vous n’aviez pu vous signaler que par des grattages au sol… En Écosse, nos difficultés en conquête n’ont pas aidé à mettre notre jeu en place car derrière, nous n’avons pas eu de ballons propres pour lancer le jeu. On ne peut pas tout le temps bien jouer, et il faut bien convenir que, dans le jeu courant, sur nos quelques ballons de récupération, nous nous étions montrés très brouillons, désorganisés. Du coup, nous nous retrouvions dos au mur pour affronter l’Irlande… Mais cette fois, nous avons eu de bons ballons, et pu nous lâcher offensivement. Pour une fois, nous avons réussi à mettre en place ce que nous avions travaillé dans la semaine. Le résultat n’en est que plus frustrant, qui s’est joué à quelques petits détails. Mais je crois que l’on peut tout de même être fier de ce que nous avons produit face à une belle équipe. Et pourtant, la défaite est au bout… Quelle leçon en tirer ? (il soupire) La semaine dernière, en jouant mal, nous avons gagné. Cette fois, en termes de contenu, ça n’avait rien à voir, mais nous avons perdu. Il faut construire sur cette défaite. Un gros morceau nous attend au mois de juin en Australie alors il faut persévérer. Si l’on conserve cet état d’esprit, cela va marcher. Juste après le match et pendant le banquet, on vous a vu échanger avec Jonathan Sexton, que vous En plus de faire des dégâts ballons en main, vous avez surtout su, avec Rémi Tales et Gaël Fickou, museler le milieu de terrain irlandais en attaque. Si Trimble a franchi sur la première attaque, les passes redoublées de Sexton pour ses centres n’ont pas eu leur efficacité habituelle… Nous savions qu’il fallait se montrer très méfiants. Leur triangle 10-12-13 est très bien huilé et, en outre, constitué de joueurs de classe mondiale, mais nous avons plutôt bien rivalisé. O’Driscoll et D’Arcy comptent peut-être quatre-vingts sélections en commun quand nous étions associés pour la première fois avec Gaël Fickou mais ce soir, nous n’avons rien à leur envier. « Évacuer le match de Cardiff a été très compliqué. C’était dur, car j’avais vraiment l’impression d’avoir été inutile à l’équipe… » je regardais jouer à la télévision, d’une aura et d’une stature vraiment particulière, comme Tana Umaga que j’ai aussi eu le plaisir d’affronter. Quelles perspectives dressez-vous désormais avec le XV de France en vue de la tournée à venir en Australie ? À titre personnel, c’était plutôt un bon Tournoi. À moi désormais d’enchaîner de bonnes performances avec Toulon pour rester à un bon niveau le plus longtemps possible. Je ne revendique rien car je suis conscient de la très forte concurrence qui existe à mon poste. Pourtant, comme à Wesley Fofana ou Brice Dulin, le staff semble vous avoir demandé de vous comporter en leader, de prendre plus spontanément la parole… Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup. C’est donc à moi de travailler sur ce que l’on me demande, de forcer ma nature. Parler pour ne rien dire ne m’intéresse pas. Si je prends la parole, cela doit être utile à l’équipe, sinon, ça ne sert à rien. ■ Auteur d’une prestation majuscule, Mathieu Bastareaud a su limiter le rayonnement de son vis-à-vis Brian O’Driscoll, qui livrait son dernier match international. Un joueur de légende qu’il admirait étant plus jeune. C’est au banquet officiel, peu avant les agapes saluant le départ de Brian O’Driscoll de la scène internationale, que son visà-vis Mathieu Bastareaud, élu Talent d’OrSociété Générale, nous avait donné rendez-vous pour évoquer son monumental match, son Tournoi et son avenir en bleu. avez mis K.-O. sur une percussion. Craignez-vous une éventuelle citation pour une attitude dangereuse ? Sur ma percussion, il ne s’agit en aucun cas d’un geste délibéré. Je n’y vais pas le coude en avant, mais son plaquage fait que… Lorsque je me suis relevé, j’ai vu qu’il ne bougeait plus, qu’il n’était pas bien en forme. Je n’allais pas le laisser agoniser alors qu’il risquait peut-être quelque chose de grave. Sur un terrain, on est adversaire, bien sûr, mais on reste des êtres humains. Mathieu BASTAREAUD Centre du XV de France Pour preuve, les Irlandais ont cessé de vous défier au milieu du terrain en deuxième mi-temps, après avoir pourtant lourdement insisté en première période… En défense, il s’agissait simplement de bien parler, de bien communiquer. Nous étions parfaitement préparés à ce qu’ils proposent. Pour nous, il s’agissait avant tout de défendre bien serrés, et de les pousser vers la touche, sans se jeter. #-# & +& Propos recueillis par Nicolas ZANARDI [email protected] Vous lui aviez fait quelques misères en 2010. Cette fois, votre vis-àvis Brian O’Driscoll prend sa retraite sur une victoire… Enfin ! (il sourit) C’est un des héros de mon enfance, un seigneur, quelqu’un dont on peut parler pendant des heures tellement il a accompli d’exploits sur tous les terrains du monde. Il faut bien s’arrêter un jour et c’est sûr qu’à partir d’aujourd’hui, certains de ses adversaires vont dormir plus tranquilles… Mais pas moi, puisque je vais le retrouver dans quelques semaines avec le Leinster, en quarts de finale de la H Cup ! L’approche psychologique d’une confrontation avec une légende disputant sa dernière sélection est-elle différente ? Comment réussir à vouloir détruire un joueur aussi profondément respectable ? C’est toujours particulier d’affronter ce genre de joueur, mais c’est surtout une chance. Il y a toujours du respect, mais il faut passer au-dessus de ça. Brian O’Driscoll est quelqu’un que, plus jeune, . *.1 %#.* "* - "- " +.- %+ .- .++ -* " 1*- - %#.* (. !"* "-.* -#** +- !%#""& *#"- - * " !"*.0 +- %#.* +)1*-* .*"- +%#*-& #" -#" - %*#./ %* ." -. +"-'. +.* + +%#*-+ .- "/. -. $%- #" *+ #"+. - +.* . # )'.% *" .1 8 France - Irlande La technique France Irlande FRANCE > 15. Dulin ; 14. Huget, 13. Bastareaud, 12. Fickou (23. Mermoz 76e), 11. Médard ; 10. Tales, 9. Machenaud (22. Doussain 67e) ; 7. Lapandry (21. Lauret 76e), 8. Chouly, 6. Picamoles (20. Vahaamahina 67e) ; 5. Maestri (19. Flanquart 53e), 4. Papé (cap.) ; 3. Mas (18. Slimani 37e), 2. Szarzewski (16. Guirado 69e), 1. Domingo (17. Debaty 41e). IRLANDE > 15. R. Kearney, 14. Trimble, 13. O’Driscoll, 12. D’Arcy (23. McFadden 67e), 11. D. Kearney, 10. Sexton (22. Madigan 69e), 9. Murray (21. Reddan 64e) ; 7. Henry, 8. Heaslip, 6. O’Mahony (19. Henderson 64e) ; 5. O’Connel (cap.), 4. Toner ; 3. Ross (18. Moore 64e), 2. Best (16. Cronin 70e), 1. Healy (17. McGrath 70e). À SAINT-DENIS - Samedi 18 heures 78 876 spectateurs. Arbitre : M. Walsh (Australie) Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-5, 6-12, 13-12 (MT) ; 13-19, 13-22, 20-22 (score final) IRLANDE : 3E Sexton (21e, 47e), Trimble (26e) ; 2T (26e, 47e), 1P (52e) Sexton. Non entrés en jeu : 20. Murphy. Le film 20 22 DISCIPLINE PÉNALITÉS CONCÉDÉES France 8 (4+4) mêlée : 3; plaqueur-plaqué : 2; ballon gardé au sol : 2; maul : 1; hors-jeu : 1. Irlande 8 (4+4) ballon gardé au sol 2, mêlée 2, plaqueur-plaqué 1, touche 1, plaquage sans ballon 1, entrée sur le côté du ruck 1 COUPS FRANCS CONCÉDÉS France 0 Irlande 0 La balance des sanctions est équilibrée, les Bleus ayant payé un lourd tribut à leur mêlée en première période. BALLONS GAGNÉS France 129 Conquête : 15 ; renvois : 5 ; regroupements : 88 ; turnovers : 2 ; récupérations 19. Irlande 132 Conquête : 20 ; renvois : 7 ; regroupements : 87 ; turnovers : 3 ; récupérations : 15. BALLONS PERDUS France 37 Conquête : 2 ; renvois : 1 ; regroupements : 4 ; turnovers : 4 ; en-avant : 7 ; au pied : 19. Irlande 35 Conquête : 3 ; renvois : 0 ; regroupements : 3 ; turnovers : 1 ; en-avant : 2 ; au pied : 26. Une des raisons à la défaite se situe dans ces fautes de main lourdes de conséquences, tandis que les Irlandais ont commis peu d’erreurs. COMME PRÉVU PAR LE CERVEAU IRLANDAIS JOE SCHMIDT, LE XV DU TRÈFLE A ATTAQUÉ SON HOMOLOGUE FRANÇAIS SUR SON POINT FAIBLE : LA CIRCULATION DES AVANTS AUTOUR DES ZONES DE RUCK. ET CELA A PAYÉ… ● 14e pénalité FRANCE Sous pression, les Irlandais commettent une nouvelle faute au sol. Machenaud passe une nouvelle pénalité et creuse l’écart. FRA - IRL : 6-0 ● 21e essai IRLANDE Après une touche parfaitement négociée dans le camp français, les Irlandais enchaînent les temps de jeu au près et gagnent peu à peu du terrain. Le flanker Henry trouve l’ouvreur Sexton après contact qui se faufile sur le côté fermé. L’ouvreur ne transforme pas. FRA - IRL : 6-5 Les stats CONQUÈTE TOUCHE France 10 (4+6) dont 1 sur lancer adverse (1+0) ; 1 ballon perdu (1+0). Irlande 14 (7+7) dont 1 sur lancer adverse (1+0) ; 1 ballon perdu (1+0). MÊLÉE France 5 dont 2 (0+2) sur introduction adverse ; 1 ballon perdus (1+0). Irlande 6 dont 1 sur introduction adverse (1+0) ; 2 ballons perdus (0+2) Là encore, c’est un match nul global entre les deux équipes, chacune ayant eu sa période de domination en mêlée. On pourra d’ailleurs regretter que la dernière du match, gagnée par les Bleus sur introduction irlandaise, n’ait pas conduit Steve Walsh à lever le bras... Le fait technique ● 2e pénalité FRANCE Grâce à une entame tonitruante, les Bleus ne tardent pas à pousser les Irlandais à la faute. Le flanker Henry ne lâche pas Lapandry. À trente mètres à droite, la balle tapée par Machenaud heurte un poteau mais passe. FRA - IRL : 3-0 FRANCE : 2E Dulin (31 e), Szarzewski (62 e) ; 2T, 2P ● 26e essai IRLANDE (2e, 15e) Machenaud. Après une mêlée introduction Irlande consécutive à un enLES BUTEURS Machenaud : 2T/2, 2P/2 ; Doussain : 0P/1 ; Tales : avant de Picamoles, Heaslip part et crée un point de fixa0DG/1. Sexton : 2T/3, 1P/2. tion. Le demi de mêlée Murray profite d’une faille laissée par les Bleus au bord du regroupement pour s’engouffrer dans la défense. Bien que repris quelOCCUPATION ques mètres avant la ligne, il France 50 % trouve Trimble à hauteur qui Irlande 50 % aplatit entre les poteaux. Sexton transforme. POSSESSION FRA - IRL : 6-12 France 47 % Irlande 53 % Difficile d’accorder un avantage significatif. Si l’Irlande semble avoir tenu davantage le ballon, les Bleus ont démontré davantage d’initiatives, ainsi qu’en témoignent leurs 147 passes réussies contre 122, ou leurs 119 courses contre 104. LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE ● 31e essai FRANCE Après un bon ballon porté, Tales tape une grande diagonale à destination de l’ailier Huget. En l’air, le Toulousain volleye le ballon pour Dulin qui aplatit en coin. Machenaud réussit la transformation, et redonne l’avantage aux siens. FRA - IRL : 13-12 ● 46e essai IRLANDE Suite à une mauvaise transmission entre Bastareaud et Huget, les Irlandais lancent une contre-attaque. O’Driscoll déborde Papé mais est repris par Médard à quelques mètres de la ligne. Murray relève la balle pour Sexton qui prend de vitesse la défense française. Sexton transforme. FRA - IRL : 13-19 ● 52e pénalité IRLANDE Sur un maul pénétrant initié par les Irlandais dans le camps français, Maestri se met à la faute en soulevant son vis-àvis Toner. Sexton passe la pénalité, et fait le break. FRA - IRL : 13-22 ● 61e essai FRANCE De retour dans le camp irlandais, les Français enchaînent les temps de jeu et se rapprochent de la ligne. Après une charge de Picamoles, Machenaud renverse côté droit et trouve Szarzewski qui rompt le plaquage de Sexton pour aplatir au pied du poteau droit. Machenaud transforme. S.V. FRA - IRL : 20-22 ATTAQUE ZONES DE JEU France 67 ballons joués Au ras : 25 (8+17) ; autour du 10 : 8 (2+6) ; entrejeu : 5 (3+2) ; au large : 8 (3+5) ; dans le fermé : 11 (3+8) ; jeu au pied de récupération : 4 (3+1), contreattaques : 6 (2+4). Irlande 64 ballons joués Au ras : 30 (14+16) ; autour du 10 : 9 (3+6) ; entrejeu : 5 (5+0) ; au large : 2 (1+1) ; dans le fermé : 2 (0+2) ; jeu au pied de récupération : 14 (7+7) ; contre-attaques : 2 (2+0). Fait incontestable : les Bleus ont pris davantage d’initiatives que leurs adversaires. Mais l’efficacité était irlandaise… DÉFENSE France Plaquages réussis : 101 - Plaquages manqués : 15 - 87 % de réussite. Irlande Plaquages réussis : 148 - Plaquages manqués : 17 - 90 % de réussite. Les Bleus ont commis des erreurs que les avants irlandais ont su éviter, dans le sillage d’un Paul O’Connell précieux. C’est en s’engouffrant au ras d’un ruck dans un énorme intervalle laissé par les avants français que Conor Murray a offert à Andrew Trimble un essai de tableau noir, après avoir été décisif sur celui de Sexton. Le demi de mêlée du Munster a empoisonné la défense bleue. Photo Icon sport ENCORE PRIS DANS LES BORDURES Par Nicolas ZANARDI, envoyé spécial. [email protected] C ’était écrit… Ou presque. En effet, si la triplette TalesBastareaud-Fickou a répondu présent face aux redoutables redoublées irlandaises (hormis sur la première combinaison, qui vit le Castrais piégé par un leurre) au point d’obliger les Verts à revoir leur plan de jeu en deuxième période, ce sont les bordures de regroupement qui se sont avérées fatales aux Bleus. Et cela, en dépit d’une admirable débauche d’énergie sur les séquences longues irlandaises, serties de onze plaquages positifs… Prévisible ? Malheureusement oui. Le deuxième essai irlandais (26e) en est d’ailleurs la preuve absolue, fruit de la « spéciale » Joe Schmidt (arrivée d’un ailier sur la bordure, à contresens du jeu). Un essai particulièrement frustrant pour les Bleus, dont le mauvais replacement après prise du milieu de terrain sur mêlée avait été ciblé à la vidéo… « À chaud, je crois pouvoir dire qu’alors que certains joueurs avaient alimenté très vite le même sens, d’autres se sont consommés dans le ruck alors que nous étions sur le reculoir », regrettait Yannick Bru. UN INTERVALLE IDENTIFIÉ À LA VIDÉO En cause ? La course de Chouly, dépassant en effet le ruck, mais aussi le contest inutile de Machenaud offrant un espace à son visà-vis. Mais surtout le retard pris par Picamoles sur cette mêlée tournée par l’Irlande, l’empêchant de combler à temps l’intervalle saisi par Murray pour servir Trimble. Or, si la mi-temps permit de régler le problème en demandant à Lapandry de « doubler » Picamoles sur ce type de lancement, le mal était fait… Le décevant, dans l’histoire ? C’est que ce problème de bordures subi par le XV de France n’en est pas à sa première occurrence. L’essai de Warburton au pays de Galles constituait un coup de semonce, l’Irlande a enfoncé le clou. Car au-delà de l’essai de Trimble, les deux autres réalisations de Sexton sont le fruit d’infiltrations au ras d’un ruck. Et si l’on peut se montrer tolérant quant au « trou » laissé entre Huget et Maestri à la 47e, (fruit d’un contre de soixante mètres), la première réalisation de l’ouvreur du RacingMetro (21e) est plus gênante. MAESTRI-MAS, TÉLESCOPAGE SYMBOLIQUE En effet si les Irlandais pilonnaient l’en-but, aucun surnombre n’était à noter. Seul un « off-load » trop facile de Henry permettant de fixer Machenaud, et d’ouvrir l’intervalle à l’intérieur de Bastareaud… Le hic ? C’est que cette passe après contact fut permise par un télescopage entre Maestri et Mas sur la bordure. Lequel entraîna le décrochage fatal, et se veut symptomatique des difficultés des avants français dans le jeu courant, quand d’autres nations (notamment les Blacks) voient leurs première ligne défendre comme des flankers. Un atout dont le XV de France ne dispose pas. « Chaque système a ses failles, se fermait Bru. Vous comprenez que je n’ai pas nécessairement à commenter les fragilités du nôtre. » Bien sûr. Sauf qu’il faudra bien y trouver des solutions. Et qu’elles ne semblent pas légion, faute de postulants. Faudra-t-il, dès lors, se résoudre à modifier certains principes de circulation autour des rucks ? La question est posée. ■ Zoom Fonds de touche, l’autre point sensible Fragilisé en l’absence de Thierry Dusautoir, le fond d’alignement français fut l’autre point névralgique de la soirée. En effet, le point de départ de l’essai de Sexton (20e) ainsi que de la facile pénalité manquée par l’ouvreur du RacingMetro (40e) doivent toutes deux à des prises d’intervalles de Conor Murray puis d’Heaslip en fond de touche, entre le verrouilleur (Picamoles) et le relayeur (Szarzewski). « Sur ces coups, il n’y a pas de danger particulier, mais on se jette trop facilement », regrettait Patrice Lagisquet. Il faut toutefois préciser, à la décharge des Tricolores, que les Irlandais ont parfaitement su distraire l’attention du dernier bloc français, d’abord en sautant devant lui, puis en exécutant un « maul furtif » permettant de libérer leur demi de mêlée… N. Z. ■ L’interview LOUIS PICAMOLES - TROISIÈME LIGNE CENTRE « Contrer leurs ballons portés » Propos recueillis par Pierre-Laurent GOU, envoyé spécial [email protected] Avec le numéro 6 dans le dos, on vous attendait en défense... Avec Damien, nous avons pas mal alterné pour que chacun apporte ses qualités au collectif. Il fallait clairement que je fasse un effort dans ce secteur même si, dans l’organisation mise en place sur quasiment toutes les phases défensives, j’étais positionné en troisième ligne centre. Après, mon rôle n’était pas considérablement différent à celui que je tiens habituellement avec Toulouse ou lors de mes précédentes sélections avec le XV de France. En touche, on vous a vu verrouiller. Or, sur le premier essai irlandais, la percussion se fait dans votre zone... Si je me souviens bien, cela part d’un peel-off. On avait vu à la vidéo que les Irlandais faisaient beaucoup de ballons portés dans la zone du troisième sauteur. Nous souhaitions les contrer là-dessus car c’était l’une de leurs grosses qualités. Ils ont su varier et jouer au-delà des quinze mètres, en faisant intervenir des joueurs lancés. Ils nous ont causé pas mal de soucis dans ces zones. Que s’est-il passé sur les ballons hauts où vous commettez trois en-avant ? Sur celui où je fais une faute quand je cherche à transmettre à Maxime Médard, heureusement qu’il n’y a pas de système de gage en équipe de France entre joueurs, car là… Je n’ai aucune pression. Il m’appelle judicieusement, et au moment de la passe, le ballon m’échappe. Cette erreur me gêne beaucoup car, sur le coup après, les Irlandais marquent. Avez-vous été marqué mentalement par cette faute ? Non, je ne crois pas. Il y a quelques saisons, il m’arrivait de sortir du match à la suite d’une erreur de ce genre. Mais j’ai grandi, mûri. Je sais que des erreurs, tout le monde en fait. Il faut savoir passer outre et rester concentrer sur sa rencontre. Il faut se remettre au plus vite la tête à l’endroit en retrouvant de l’avancée. Point positif, vous avez su faire avancer votre équipe. J’ai essayé d’apporter à l’équipe. Cela fait partie des choses que l’on me demande de faire. C’est en général dans mes cordes même s’il faut trouver un équilibre qui est difficile, entre le fait de porter les ballons et les transmettre pour déplacer le jeu et les impacts un peu plus loin. Ce qui est bien et ce, malgré le fait qu’il n’y ait pas la victoire au bout, c’est que nous avons pris beaucoup de plaisir. Et jusqu’au bout, nous nous sommes donnés les moyens d’aller la chercher. Il faut retenir les choses positives de cette rencontre car il y a eu de très belles choses. Il faut conserver cette envie et cet enthousiasme. Étiez-vous revanchard par rapport à ce qui s’était passé à Cardiff ? Je ne dirais pas cela. J’ai passé le stade d’avoir envie de prouver que je suis le meilleur à chacune de mes sorties. Non, j’avais juste envie de montrer un autre visage que ce que j’avais proposé à Cardiff. De retrouver du plaisir d’être en équipe de France. Je ne voulais pas rester sur ma dernière sortie. J’ai fait une erreur, je l’ai payée, j’ai tourné la page et je suis passé à autre chose. Maintenant, j’ai envie de continuer sur la lancée de cette semaine avec bien sûr des victoires au bout. ■ France - Irlande La technique 9 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE MÊLÉE LA MAUVAISE PASSE DE LA MÊLÉE BLEUE INTERPELLE... MAIS IL APPARAÎT AUSSI QU’ELLE EST PARTICULIÈREMENT « FLIQUÉE » DEPUIS UN RAPPORT ÉTABLI PAR LE PATRON MONDIAL DES ARBITRES, LE FRANÇAIS JOËL JUTGE. QUEL EST LE PROBLÈME ? Par Arnaud BEURDELEY [email protected] E t si le grand écart réalisé par la mêlée du XV de France, samedi, contre l’Irlande, n’était finalement que le symbole des difficultés rencontrées dans ce secteur tout au long du Tournoi ? Force est de s’interroger. Face aux « Irish », la première mi-temps s’est révélée chaotique. À trois reprises, Thomas Domingo a été sanctionné par Steve Walsh. À tel point que « l’arbitre a averti Pascal Papé que je risquais un carton jaune, raconte le pilier clermontois. Du coup, il m’a été demandé, dans le vestiaire, de laisser ma place à Vincent Debaty. Ça a été une frustration mais c’est une réaction logique du staff. Il ne fallait pas pénaliser l’équipe avec un possible carton jaune. » Il était notamment reproché au gaucher français de placer ses épaules plus bas que son bassin et d’emmener son adversaire vers le sol. « J’ai surtout eu l’impression que l’arbitre de touche et l’arbitre de champ étaient sur moi tout le temps. Il y a certaines décisions que je ne comprends pas. » REPRENDRE DES COULEURS Et Yannick Bru non plus. L’entraîneur des avants français masque une colère froide. « En Écosse, alors que nous avions commandé une double poussée sur une mêlée où nous dominions, nous n’avons pas été récompensés et on nous a expliqué que les arbitres avaient pour consigne d’inciter les équipes à jouer dès que le ballon est disponible plutôt que de sanctionner. Et contre l’Irlande, alors que nous décidons de jouer une mêlée, l’arbitre de touche signale une faute de Domingo et l’arbitre siffle alors que le ballon est déjà dans les mains du demi d’ouverture. » De quoi perturber Bru et ses joueurs. Et ce dernier d’ajouter : « Les piliers ont besoin d’avoir une approche rationnelle pour bien travailler. Or, nous n’avons pas été arbitrés de la même f a ç o n d ’ u n m a t ch à l ’ a u t r e . » Heureusement, samedi, les Bleus ont su s’adapter et rectifier le tir. « Yannick m’a bien répété avant d’entrer en jeu de bien placer mes épaules au-dessus du bas- sin, raconte le jeune pilier droit Rabah Slimani. Et je crois que cela s’est bien passé. » Son entrée en jeu en fin de première mi-temps, conjuguée au remplacement de Domingo par Debaty à la pause, a permis à la mêlée française de reprendre des couleurs. Aucun coup de sifflet dans ce secteur contre les Bleus. Et surtout, une magnifique poussée collective sur la dernière mêlée de la rencontre. « J’ai ainsi pu talonner le ballon resté coincé dans les pieds du droitier irlandais, raconte Guilhem Guirado. Je crois que les 50 centimètres de recul que nous avons réussi à prendre pour impacter nous ont bien aidés. » Seulement voilà, si les Bleus ont su réagir en cours de match face à l’Irlande, ils ont été trop souvent pénalisés durant le Tournoi. Un constat aperçu durant toutes les rencontres suivant la victoire face à l’Angleterre. Et pour cause. Dans les jours qui ont suivi la victoire française sur l’Angleterre, le patron mondial des arbitres, le Français Joël Jutge a fait passer à tous ses arbitres et au staff des Bleus un rapport, vidéo à l’appui, pour stigmatiser les mauvais positionnements de ses piliers. Le rapport mettait en lumière notamment les liaisons des deux piliers droits français (Mas et Slimani), mais aussi le positionnement du bassin des deux gauchers (Domingo et Forestier). Slimani avait été repris à plusieurs reprises face à l’Italie avant d’être expulsé. Samedi dern i e r, c ’ e s t T h o m a s Domingo qui s’est retrouvé dans l’œil du cyclone. Affaire à suivre… ■ Le pilier gauche Thomas Domingo a été dans l’œil du cyclone samedi face aux Irlandais. Pénalisé à trois reprises par Steve Walsh car il plaçait ses épaules plus bas que son bassin pour amener son adversaire vers le sol, il a laissé sa place à Vincent Debaty à la pause. Photo Icon Sport Les clés du match Problème technique ou simple maladresse, force est de reconnaître que les Bleus ont commis des erreurs parfois grossières. Des erreurs qui coûtent cher. Au moins deux essais laissés en route. Que serait-il en effet advenu si Mathieu Bastareaud, après avoir déchiré la défense irlandaise entre D’Arcy et O’Driscoll, n’avait pas adressé cette passe en-avant en direction de Brice Dulin (3e) ? Enfin, comment ne pas regretter le manque de fluidité dans la gestuelle de Pascal Papé à l’instant d’adresser ce qui aurait dû être une passe décisive à Damien Chouly (78e) ? Les Bleus ont terminé la rencontre comme ils l’avaient débuté : par un en-avant fâcheux. Non seulement, la maladresse des Bleus leur a coûté des points, mais elle en a aussi offert aux Irlandais. Seul et sans aucune pression, comment Louis Picamoles a-t-il pu lais- ser échapper cette réception de ballon haut de Murray ? Sur la mêlée suivante, les Irlandais enchaînaient deux temps de jeu et Trimble inscrivait le deuxième essai des Celtes. Le coaching du buteur On s’est longtemps plaint de ne pas compter dans l’effectif français un buteur de niveau international. Samedi, le demi de mêlée Maxime Machenaud a réussi toutes ses tentatives face aux perches (deux pénalités, deux transformations). Un 100 % de réussite prometteur. Las, le sélectionneur Philippe Saint-André a préféré le remplacer par JeanMarc Doussain à la 67e minute de la rencontre. Or, trois minutes plus tard, le demi de mêlée du Stade toulousain, en bonne position, a raté l’opportunité de redonner l’avantage au score au XV de France (70e, 20-22). Un échec au goût amer. « Mais Maxime avait demandé à sortir car il souffrait de crampes, il ne pouvait plus coller au ballon, a expliqué le sélectionneur à l’issue de la rencontre. C’est pourquoi nous avons procédé au changement. » Une explication qui tient la route mais qui laisse, là encore, de nombreux regrets. La conservation irlandaise Les hommes de Joe Schmidt ont encore une fois démontré toute leur science du jeu au sol leur permettant de s’assurer une conservation du ballon toujours très propre. Par la grâce de cette faculté, les « Irish » ont pu se montrer patients dans la construction de leur jeu. En fin de rencontre, ils ont également su mettre la main sur le ballon sans se mettre trop en danger, même si une ultime munition a été concédée au XV de France. Toutefois, les Irlandais n’ont pas eu non plus à multiplier à l’infini les temps de jeu pour trouver la faille dans la défense française puisque deux de leurs trois essais sont intervenus sur des deuxièmes temps de jeu. Quant à leur science du jeu au pied, là non plus, elle n’est plus à prouver. Sexton et ses partenaires ont su contenir les Bleus dans leur camp. Quand l’équipe de France a joué quatre coups de pied de pression, les Irlandais en ont tapé quatorze. Et souvent avec une franche efficacité. A. B. ■ La maladresse française 10 France - Irlande Les hommes LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Troisième ligne DAMIEN CHOULY - LOUIS PICAMOLES POUR LA PREMIÈRE FOIS DE LEUR CARRIÈRE, LE CLERMONTOIS ET LE TOULOUSAIN N’ONT ÉTÉ NI CONCURRENTS, NI ADVERSAIRES MAIS PARTENAIRES. UNE COMBINAISON QUI S’EST AVÉRÉE PROMETTEUSE. CES DEUX-LÀ FONT LES TROIS HUIT Par Pierre-Laurent GOU, envoyé spécial [email protected] C ette fois-ci, Yannick Bru avait osé. Oser aligner ensemble les deux meilleurs numéro 8 de France, aux profils différents, mais finalement très complémentaires. Jusqu’à samedi soir, Chouly et Picamoles n’avaient jamais joué ensemble. Depuis les catégories de jeunes, ils se tirent la bourre dans les différentes sélections, sont adversaires en club les week-ends de championnat mais personne n’avait pensé jusqu’à présent les associer. Et pourtant, leur duo face à l’Irlande a plutôt bien fonctionné. Picamoles a fait avancer l’équipe par ses charges, et Chouly s’est mué (enfin !) en véritable leader de touche et d’exemple en défense. Son abnégation dans ce secteur a fait plaisir et a compensé les absences des spécialistes du genre, estampillés sécateur, comme Dusautoir ou Lauret (resté sur le banc). La surprise a été bonne de voir la parfaite entente technique des deux hommes, pourtant habituellement concurrents. « Les rôles avaient été parfaitement établis par Yannick Bru dans la semaine. On savait exactement ce que nous devions faire », expliquait Damien Chouly, auteur peutêtre de sa meilleure prestation avec les Bleus, en 18 sélections. Un avis que partageait dimanche matin Yannick Bru. « Damien s’impose réellement comme un leader dans ce groupe. Ces quinze derniers jours, il a pris une nouvelle dimension », glissait, visiblement satisfait, le technicien des avants. DE LA COMPLÉMENTARITÉ Mais alors, pourquoi l’associer à Louis Picamoles alors qu’il n’était pas encore favorable à un tel dispositif il y a encore quelques mois ? « L’idée a germé après l’entraînement de mardi. Louis a fait preuve de beaucoup d’entrain, d’enthousiasme. Il restait sur une grosse sortie avec son club et dans son discours, on percevait qu’il avait compris les reproches qui lui avaient été faits. Du coup, la perspective d’additionner leurs qualités nous est apparue », poursuit Bru. Chouly débutait le match avec Troisième ligne aile COMPLÉMENTAIRES ? Alexandre Lapandry a montré une activité débordante. À l’image de sa rencontre à Édimbourg, il a encore été le meilleur plaqueur français (11 plaquages comme Chouly). Il est franchement l’une des plus grandes satisfactions de la rencontre. En revanche, on attendait mieux de Louis Picamoles, replacé au poste de troisième ligne aile. Certes, il a avancé sur certaines actions, à l’image de cette percussion dans le côté fermé (12e). Mais il a aussi commis des erreurs grossières. À l’image de cet en-avant à la réception d’un ballon haut en milieu de première mi-temps. En suivant, les Irlandais inscrivaient leur premier essai. Il a été remplacé par Sébastien Vahaamahina à la 67e minute de la rencontre qui a tenté d’apporter un peu de fraîcheur, mais dont on retiendra qu’il s’est laissé étouffer par les Irlandais sur la dernière possession de balle. le numéro 8 dans le dos, mais, dans les faits, évoluait troisième ligne aile, se positionnant en numéro 8 uniquement sur les mêlées offensives françaises. Les deux hommes ont réalisé un match plein. Plein mais pas exempt d’erreurs. Leur responsabilité commune est engagée sur le deuxième essai irlandais. Sur la mêlée fermée, Damien Chouly positionné constamment à droite du terrain - selon une volonté d’Alexandre Lapandry défend bien sur le premier temps de jeu des Verts. Seulement, sur le regroupement, il file trop rapidement sur l’extérieur, bien pourvu en défenseurs, alors que, sur le retour fermé, aucun Bleu n’est positionné pour défendre. Louis Picamoles a mis trois appuis pour accélérer sa course et un intervalle béant d’au moins dix mètres se crée où va s’engouffrer Murray. Le mal est fait, et Trimble marquera entre les poteaux. Samedi soir, les deux hommes plaidaient coupables. Tous deux clamaient : « C’est pour moi. » Complémentaire jusque dans leur défense. UNE EXPÉRIENCE À RENOUVELER L’expérience doit-elle être reconduite ? Sur ce qu’elle a montré samedi soir, clairement, oui. Le rugby français possède deux numéro 8 de très grands talents et c’est l’un des enseignements de ce Tournoi. Les associer permet de combler leurs prétendues lacunes respectives. Chouly récupère le plus souvent les oublis défensifs de Picamoles quand ce dernier, par sa puissance, provoque des brèches dans les défenses dont le Clermontois est incapable. D’ailleurs, il est le seul des troisième ligne postulants au XV de France a en être capable. Alors, convaincu Yannick Bru ? « Oui, leur entente a bien fonctionné sur ce match. Les associer à nouveau dans un avenir proche est tout à fait possible. Moi, je dis plutôt que c’est une nouvelle corde à notre arc. Tout comme je tiens à souligner les points marqués par Alexandre Lapandry. Le Roux, Lauret sont là aussi, Ouedraogo et Dusautoir vont revenir », détaille-t-il. OK, mais développer l’axe Chouly-Picamoles doit devenir une véritable option. ■ Murray s’engouffre dans la brèche et l’Irlande inscrit son deuxième essai. Les stats Talonneurs UNE TOUCHE RETROUVÉE PÉNALITÉS CONCÉDÉES ● Deuxième ligne BALLONS GRATTÉS ● PLAQUAGES RATÉS ● PLAQUAGES OFFENSIFS ● PASSES APRÈS CONTACT ● PASSES ● DÉFENSEURS BATTUS ● FRANCHISSEMENTS ● BALLONS JOUÉS À LA MAIN ● Troisième ligne centre DEUX HOMMES AU POSTE Il aurait pu être l’homme du match avec un essai à une minute de la fin de la rencontre. Las, après arbitrage vidéo, la passe de Pascal Papé ayant été jugée (à juste titre) enavant, Damien Chouly a vu son essai refusé. Pour autant, le Clermontois a été précieux en défense avec 11 plaquages, notamment dans le premier rideau. Il a su également apporter une plus grande sérénité dans l’alignement tricolore après la déroute d’Édimbourg. Ses annonces ont souvent été pertinentes. Les Bleus n’ont perdu qu’un seul ballon sur onze lancers. Son entente avec Louis Picamoles, à qui il a laissé la couverture du troisième rideau, n’est pas encore au point. À l’image du replacement défensif des deux joueurs sur l’essai de Trimble où Chouly abandonne le fermé alors que Picamoles est en retard. Une erreur fâcheuse sur un deuxième temps de jeu où, en théorie, les Bleus sont censés avoir leurs repères. Si bien que le demi de mêlée Complémentaires dans la prestation qu’ils ont livrée samedi face aux Irlandais, Damien Chouly (photo du haut avec Pascal Papé) et Louis Picamoles (photo du bas) pourraient être de nouveau associés. PEUT MIEUX FAIRE Il aurait pu être crédité d’une passe décisive, offrant la victoire au XV de France. Las, Pascal Papé, n’a pas réussi à ajuster le geste parfait. Il a commis un léger en-avant. Et les Bleus se sont finalement inclinés. Un échec pour le capitaine des Bleus qui est apparu peut-être un peu émoussé lors de cette dernière rencontre du Tournoi. Certes, il a défendu (6 plaquages) et a beaucoup participé au jeu (5 passes à son actif), mais à ses côtés Yoann Maestri est apparu plus fringuant, plus tranchant. À l’image de ce point de fixation après ruck, avec une libération de balle dans le bon timing, juste en début de match. Le Toulousain a également été très actif en défense avec neuf plaquages à son actif. Globalement, on attendait plus d’un tel attelage. Alexandre Flanquart a remplacé Maestri à la 53e minute et s’est montré très mobile, propre sur ses libérations de balle. Mais pas décisif. 8 7 6 5 4 3 2 1 16 17 18 19 20 21 8 7 6 5 4 3 2 1 16 17 18 19 20 FRANCE Chouly Lapandry Picamoles Maestri Papé Mas Szarzewski Domingo Guirado Debaty Slimani Flanquart Vahaamahina Lauret IRLANDE Heaslip Henry O’Mahony O’Connell Toner Ross Best Healey Cronin McGrath Moore Henderson Murphy Étoiles ★★ ★★ ★ ★ ★ ★ ★★ ★ ★★ ★★ ★ ★ ★★ ★★ ★★★ ★ ★★★ ★★★ ★★ ★ 8 5 11 2 9 2 8 1 1 4 3 6 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 3 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 6 0 4 3 2 0 5 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 2 0 1 0 0 0 2 0 0 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 13 2 7 10 4 0 4 8 0 3 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 4 7 1 4 2 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 2 3 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 2 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 0 0 2 0 0 0 1 0 À l’exception d’un lancer raté en début de rencontre, Dimitri Szarzewski a réalisé un sans-faute dans le secteur de la touche. Une vraie satisfaction après la catastrophe d’Édimbourg où Mach avait failli. Il a encore beaucoup œuvré en défense. À son actif, un plaquage destructeur sur O’Connell (20e), juste avant le premier essai de Sexton. En revanche, même s’il a pesé sur la défense adverse, il n’a jamais vraiment franchi le premier rideau. Il a tout de même suffisamment été malin pour inscrire un essai en utilisant le règlement. Il a été remplacé par Guilhem Guirado (68e) qui a tenté d’apporter son dynamisme. Il a surtout été celui qui a réussi à « chiper » le ballon sur la dernière mêlée aux Irlandais en profitant de l’avancée collective. Un ballon qui aurait pu permettre aux Français de remporter le match. Las, le ballon, à sa sortie, a été mal contrôlé et mal exploité. Piliers À MI-TEMPS Globalement, Thomas Domingo et Nicolas Mas se sont montrés en grande difficulté. Le premier a même vécu un enfer en première mi-temps. Le Clermontois a été sanctionné à quatre reprises, trois fois en mêlée fermée et une fois juste avant la mitemps pour un hors-jeu sur zone de ruck. Il a d’ailleurs été remplacé à la mi-temps par Vincent Debaty qui a assuré une meilleure stabilité en mêlée et une activité intéressante dans le jeu. Quant à Nicolas Mas, contrairement à Domingo, il n’a pas été sanctionné en mêlée fermée, mais a semblé parfois démuni face à la puissance de Cian Healy. Blessé à un coude et peut-être usé - il a débuté toutes les rencontres - en cette fin de Tournoi, il a cédé sa place à Rabah Slimani qui a su trouver des solutions pour contrer le gaucher irlandais et placer la mêlée française dans l’avancée. Cette dernière prestation est sans doute la meilleure du Tournoi pour jeune droitier français. A. B. ■ France - Irlande Les hommes 11 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE RÉMI TALES - OUVREUR TITULARISÉ EN NUMÉRO 10 DE LA DOUZIÈME CHARNIÈRE DU MANDAT SAINT-ANDRÉ, LE CASTRAIS, BLESSÉ AU DÉBUT DU TOURNOI PUIS REMPLAÇANT, S’EST IMPOSÉ TOUT EN SOBRIÉTÉ. L’interview LA FORCE MAXIME MÉDARD - AILIER DU XV DE FRANCE « C’est la vie » TRANQUILLE l’autre, tout va très vite. » N’empêche que sur un match, il a montré qu’on pouvait compter sur lui. Défenseur précieux, animateur fiable. « Les entraîneurs m’ont parlé, me demandant d’être libéré, de jouer comme je le fais avec Castres. J’avais joué le Leinster avec Castres en H Cup. J’ai fait abstraction du contexte. » « Sur les entraînements, on s’est libéré, on a tenté des passes impossibles. Contre l’Irlande on a continué et cela nous a permis d’avancer. » Il a osé en atteste sa diagonale pour Huget sur l’essai de Dulin. « Il y avait une pénalité en cours, j’ai choisi de jouer le coup à fond. Psychologiquement c’était plus facile. Mais avec Yoann, on s’était vu depuis le début : il me faisait des grands gestes et je tente la diagonale. Je suis là pour jouer et je ne me pose pas de question. » Même quand il rate un drop. I l y a un an après une défaite à Twickenham contre l’Angleterre, Philippe Saint-André s’était désolé de manquer d’ouvreur de stature internationale. « On cherche des joueurs : si vous avez des noms, donnez les moi. » Un an plus tard, il a trouvé Rémi Tales, bientôt 30 ans, ouvreur venu du Pro D2 devenu entre-temps champion de France avec Castres. Tales a débuté au niveau international contre les All Blacks en juin dernier. C’est avec lui que les Bleus ont achevé le Tournoi contre l’Irlande par une défaite certes, mais en signant probablement le match le plus convaincant de la compétition. Pourtant, il était forfait en ouverture, victime d’une hernie cervicale. Sans lui, les Bleus avaient dominé l’Angleterre et l’Italie. Il est tout de même revenu au moment où il ne s’y attendait pas. « Je suis content d’avoir été rappelé aussi vite. J’ai quand même réintégré le groupe après deux victoires alors qu’une équipe était en place… Dans ce contexte, je pensais que ce serait difficile de revenir. » Il résume : « C’est une belle marque de confiance. » Deux entrées en jeu convaincantes à Cardiff et Édimbourg et il fut donc positionné à l’ouverture pour défier l’Irlande. Quand Saint-André félicite ses Bleus quant à leur envie « de créer du jeu », il peut se sentir concerné. Il en va de même quand Lagisquet loue face à l’Irlande, la recherche « de variations dans les zones à attaquer ». Rémi Tales n’était pas considéré comme postulant crédible en mars 2013, le voilà valeur sûre. IL A PROFITÉ DES CIRCONSTANCES « Frédéric Michalak a perdu du temps de jeu, il a cessé de jouer à son poste. Il a fallu retrouver des solutions », rappelle Saint-André. Mais il a su saisir sa chance. Lagisquet explique : « C’est quelqu’un qui amène de la sérénité. Il va avoir 30 ans : il est posé et il a du recul. » Peut-être son atout maître. « En un an, il y a un paquet de joueurs qui sont passés à l’ouverture », s’amuse Tales, qui refuse les jugements définitifs. À l’heure des Arrière LES GARANTIES DULIN C’était son premier Tournoi mais Brice Dulin a joué tout du long comme un arrière d’expérience. Une constance remarquable. Il apporte systématiquement les mêmes garanties : sens de la relance (1re, 23e, 64e), rayonnement dans les airs (17e, 29e, 34e et 55e) avec un courage qui frôle l’inconscience, vigilance dans la couverture du terrain (65e). Son jeu au pied a été moins juste : pour une touche précieuse trouvée, il compte un échec sur une tentative de pénaltouche. Et si un jeu au pied rasant sur lequel il a par ailleurs été victime d’un croc-en-jambe aurait mérité une meilleure issue, il a aussi tenté une diagonale malvenue alors que se dessinait un surnombre divin sur l’aile gauche. En reprenant une claquette de Huget sur une diagonale de Tales, il a ponctué son match d’un essai : le troisième de sa carrière internationale. Ailiers HUGET VERSION PASSEUR Il doit se demander encore pourquoi il n’a pas tenté de jouer son duel devant Trimble à la réception d’une passe de Tales (43e) ? Maxime Médard n’a pas osé, préférant taper à suivre pour luimême. Agrippé par Trimble, il ne pourra aller au bout ratant le plaquage sur l’Irlandais en couverture. Cela aurait lancé son match après une mi-temps à beaucoup courir en vain. Sur le deuxième essai irlandais, il a aussi couru en vain mais revenait trop loin pour annihiler le contre irlandais. Malgré tout, il n’a pas abdiqué et fait avancer les Bleus : 63 mètres gagnés, un relais judicieux avec Huget, une passe après percée et contact pour Bastareaud et pour finir une belle croisée avec Mermoz. Mais Médard doit encore faire davantage, question de statut. À l’autre aile, Yoann Huget a complété son bilan du Tournoi avec une passe décisive volleyée pour l’essai de Dulin. Sinon, il a été moins en vue que Dans quel état le XV de France termine-t-il le Tournoi ? On termine par un revers mais on peut être content de notre bilan global : trois victoires, deux défaites. Après le début de Tournoi, il y avait la possibilité de réussir le grand chelem mais cela n’a pas tourné en notre faveur. Je pense que même si on termine par une défaite, j’ai le sentiment qu’elle est encourageante. Et d’un point de vue personnel ? Je suis heureux d’être toujours dans le groupe France. J’aurais aimé m’exprimer davantage, ça n’a pas été le cas et j’ai essayé de faire le travail obscur du poste d’ailier : monter en sprint, être bon en défense. J’ai essayé de faire ce que je pouvais avec mes moyens. C’est comme ça, c’est la vie. Je suis content d’avoir eu davantage de ballons contre l’Irlande. « L’EXPÉRIENCE, ÇA CHANGE TOUT » comptes cela fait aussi douze charnières depuis le début du mandat Saint-André. Mais il semble y avoir cette fois la possibilité de ne plus se torturer quant à la question de l’ouvreur : Tales est sobre mais efficace, il défend, il est titulaire en club. « C’est toujours le même débat : quand cela ne joue pas bien, cela retombe sur l’ouvreur. En France, il n’y a pas le joueur dont tout le monde rêve », évacue-t-il. Et s’il était le compromis idéal ? « Je ne vais pas m’enflammer. D’un match à lors des matchs précédents mais c’est surtout une question de circonstances parce qu’il s’est employé dans les airs, a tenté ses duels (29e ou 59e devant O’Driscoll) et s’est proposé aux quatre coins du terrain. L’impression laissée ? « Celle d’un joueur qui s’affirme de plus en plus, qui se montre de plus en plus équilibré dans le jeu et qui a assimilé ce qu’on cherchait à mettre en place. Si on se souvient du mois de juin et de ses difficultés en défense, on se rend compte qu’il a progressé au niveau de sa présence physique au milieu du terrain. C’est très positif », soufflait Patrice Lagisquet. Tales, force tranquille. Pas de hasard selon Machenaud. « L’expérience, ça change vraiment tout. Il a connu les All Blacks, une tournée en Nouvelle-Zélande. Il est cool, ne panique pas. Ça se sent dans l’approche du match et à côté de lui, on se sent à l’aise sur le terrain. Le fait qu’il soit plus âgé que Jules compte. Il a presque 30 ans, il est plus mature dans son jeu, il a vécu davantage de choses. Sur le terrain cela se ressent. » Jean-Marc Doussain complète : « Contre l’Irlande on s’est lâché et lui en particulier. Cela n’a pas suffi… Mais qu’il continue : il a prouvé qu’il pouvait s’installer comme Jules Plisson. Il est cool quand il joue. Mais il est travailleur aussi. C’est un bosseur dans l’âme. Il a joué relâché ce soir et ça aurait pu sourire. Il faut s’en inspirer et garder collectivement cet état d’esprit. » Tales, lui, y croit : « Il y a en France les joueurs pour proposer ce rugby total. » Avec un ouvreur simplement bon. ■ Demi d’ouverture TALES TOUT SIMPLEMENT Rémi Tales avait annoncé la couleur Contre l’Irlande avez-vous eu le sentiment de vraiment vous lâcher ? Je me suis libéré. Je pense avoir montré ce que je pouvais faire quand j’avais de l’espace et des ballons. Il y a un ballon que je négocie mal mais je reste Les stats PÉNALITÉS CONCÉDÉES ● BALLONS GRATTÉS ● Centres BASTAREAUD TOUT PUISSANT Quand il est comme ça, Mathieu Bastareaud met fin à tous les débats : il est incontournable. Il a terminé le match contre l’Irlande comme il l’a commencé : des avancées avec en prime la faculté d’assurer la continuité du jeu. C’est simple, il est le Français qui a gagné le plus de terrain : 85 mètres avec six défenseurs battus au total. Et il est aussi celui qui a signé le plus de passes après contact : quatre off-load. En défense, il a pu être piégé mais s’est repris immédiatement comme sur cette action de début de match sur laquelle il offre un turnover aux Bleus. Il a aussi été coincé par Sexton sur le premier essai irlandais. Mais il s’est vengé ensuite : des plaquages offensifs et une percussion qui sonnera définitivement Sexton (68e). Il a aussi bonifié un ballon délicat (74e) et récupéré une chandelle (79e). De quoi faire oublier ses deux en-avant. Pour Gaël Fickou, la soirée a été aussi intense mais dans un registre différent : le centre de Toulouse a surtout plaqué (8 dont deux ratés). Pour sa première titularisation dans le Tournoi, il a joué en vieux briscard : concerné en défense et appliqué sur la couverture du terrain, notamment sur un coup de pied pardessus de Sexton. Il a contré O’Driscoll du bout du pied (28e), ce fut la seule fois où il toucha le ballon de cette façon. Il a aussi fait avancer les Bleus (28 mètres gagnés) mais concédé un en-avant. Remplacé par Maxime Mermoz (76e) qui se démarqua avec une percée intelligente et une croisée ingénieuse pour Médard. C’est un Tournoi contrasté pour vous : titulaire, écarté, 25e homme puis titulaire… Je ne considère pas avoir été écarté. Les coachs ont voulu tourner, essayer Hugo aussi. J’aurais été le meilleur et davantage dans la lumière, j’aurais peut-être joué tous les matchs. Mais en 2010, je n’étais pas du tout présent pour le grand chelem et j’ai joué la Coupe du monde en suivant. Je suis content d’être là. PLAQUAGES RATÉS ● PLAQUAGES RÉUSSIS ● PASSES APRÈS CONTACT ● PASSES ● DÉFENSEURS BATTUS ● FRANCHISSEMENTS ● Demis de mêlée COURSES ● 15 14 13 12 11 10 9 22 23 FRANCE Dulin Huget Bastareaud Fickou Médard Tales Machenaud Doussain Mermoz 15 14 13 12 11 10 9 21 22 23 IRLANDE R. Kearney Trimble O’Driscoll D’Arcy D. Kearney Sexton Murray Reddan Madigan McFadden Étoiles ★★ ★ ★★★ ★ ★ ★★ ★★ ★★★ ★★★ ★★ ★ ★★ ★★★ ★ ★ ★★ cette semaine : « J’aime défendre », disait-il. Ses actes ont été en adéquation avec ses paroles : sept plaquages au compteur pour un seul échec. Il a donc été vigilant en défense devant Gordon D’Arcy et même Connor Murray même s’il a pu être bousculé (20e). Son jeu au pied à l’exception d’une chandelle trop longue (71e) a toujours été à bon escient, en atteste l’essai de Dulin et le ballon en or offert à Médard. Le numéro 10 de Castres a aussi trouvé une touche divine (30e). Définitivement à la hauteur. 8 5 16 7 8 5 3 4 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 2 1 6 2 1 0 0 0 0 7 5 7 4 5 28 51 15 1 0 2 3 1 1 4 1 0 0 1 2 5 8 5 7 7 0 0 1 0 1 2 2 1 2 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 11 6 6 3 7 7 2 1 2 0 2 1 0 1 2 1 0 0 0 2 3 2 0 2 2 1 0 0 0 2 3 4 5 0 18 54 12 4 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 4 5 6 11 4 8 4 1 1 0 1 0 4 3 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 MACHENAUD MARQUE DES POINTS Il y a eu Maxime Machenaud le buteur à 100 % de réussite. Il y a eu Machenaud le défenseur avec sept content de ce que j’ai fait contre l’Irlande. Pourquoi ne jouez-vous pas ce duel préférant taper à suivre ? Ça va très vite. Je pensais qu’il n’y avait personne en couverture. J’aurais dû garder ce ballon et jouer ce duel. C’est ainsi. C’est un choix que j’assume. Que se passe-t-il sur le dernier essai irlandais quand vous semblez venir de loin pour défendre dans la ligne ? Je suis en position d’arrière et je vois que Pascal (Papé, N.D.L.R.) est le dernier défenseur : je décide de monter et de faire l’effort. Je glisse dans la ligne de défense, c’est toujours un peu délicat : soit je prends l’ailier soit je prends O’Driscoll. J’étais entre les deux. J’aurais peut-être dû attendre davantage Pascal : l’ailier aurait fait la passe à O’Driscoll et j’aurais pu le reprendre… À l’origine, c’est un turnover qui amène ce contre. Je suis à l’arrière parce que Brice était dans l’alignement et il n’y avait plus personne pour couvrir. Ce qui fait que j’arrive peut être trop tard. C’est un Tournoi qui va faire grandir ? On apprend toujours. Ça va surtout faire grandir l’équipe : au début du Tournoi, il y avait peu d’expérience derrière comme devant. Ce Tournoi et surtout ce dernier match nous montrent que nous sommes capables de belles choses et d’entreprendre. Il faut avoir confiance en nous. Quant à moi, il y a d’abord les échéances en club. Ensuite à moi de faire les efforts pour être le meilleur et revenir en équipe de France. Propos recueillis par G. L. ■ plaquages à son actif dont un virulent devant Sexton et autre marquant sur Trimble. Un de ses plaquages après un ballon rendu au pied a aussi offert une pénalité aux Bleus. Mais il y a surtout eu Machenaud le demi de mêlée efficace. De la vivacité, du punch et de la justesse. Notamment dans son jeu au pied, aussi bien pour trouver des touches (54e) que sur ses petits par-dessus côté fermé. À son actif aussi un off-load pour Szarzewski (9e), un ballon récupéré sur une touche irlandaise cafouillée. À l’aise dans son rôle comme en 2012. Il a terminé le match en souffrant de crampes. Remplacé alors par Jean-Marc Doussain à la 67e. Héros à Murrayfield, il n’a pas récidivé au Stade de France, échouant sur une pénalité qui aurait pu offrir la victoire (68e). Il a signé un rush intéressant en fin de match (75e), malheureusement sans suite. G. L. ■ Par Grégory LETORT, envoyé spécial [email protected] 12 France - Irlande Les Irlandais LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE L’interview MIKE ROSS - PILIER DROIT DE L’IRLANDE EXCELLENT EN MÊLÉE, LE LEINSTERMEN FUT POUR BEAUCOUP DANS LA VICTOIRE DES SIENS AU STADE DE FRANCE. « J’ai craint le pire » Photo icon Sport Depuis quatre ans, Joe Schmidt, le sélectionneur de la verte Erin, a remporté au moins un titre chaque saison. Et pour le premier Tournoi de sa carrière, il aura réussi à mener son équipe à la victoire finale. Photo Midi Olympique - Bernard Garcia TRANSFIGURÉS PAR LA MÉTHODE DU TECHNICIEN KIWI, LES IRLANDAIS ONT REMPORTÉ LEUR PREMIER TOURNOI DES 6 NATIONS DEPUIS 2009… LA CUISINE SCHMIDT J Par Marc DUZAN, envoyé spécial [email protected] oe Schmidt, c’est le roi Midas. En 2010, il offrait à Clermont le premier titre de son histoire. Un an plus tard, aux commandes du Leinster, il était sacré champion d’Europe, une performance qu’il rééditait la saison suivante, toujours à la tête de la province irlandaise. En 2013, l’ancien adjoint de Vern Cotter, totalement affranchi de l’ombre de son maître à penser Vern Cotter, gagnait alors la Ligue celte et le Challenge européen, avant de dire oui à Pat Fitzgerald, le big boss de l’Irfu. La suite ? Elle s’est écrite samedi soir, à Saint-Denis. L’entraîneur qui transforme tout ce qu’il touche en or a donc permis aux Diables verts de s’imposer là où ils n’avaient plus gagné depuis quatorze ans. Grâce au technicien néo-zélandais (il vivait là le premier Tournoi de sa carrière), l’Irlande a surtout pris un avantage psychologique indéniable vis-à-vis de son plus sévère concurrent de la poule D de la prochaine la Coupe du monde. Depuis 2010, il ne s’est pas écoulé une saison sans que Joe Schmidt ne gagne un titre. Et si l’augure se vérifie l’an prochain, inutile de se présenter au Mondial anglais, il est bel et bien joué ! Qui aurait pu croire à une telle réussite ? Sûrement pas lui, qui s’est toujours considéré comme un numéro bis, plus à l’aise les pieds dans la glaise qu’en costard cravate, sourire crispé face aux médias : « Je suis un homme de terrain et le resterai toujours », nous confessait-il samedi soir, au banquet d’après-match. « Avant de dire oui au Leinster, je n’avais jamais planifié la préparation d’une équipe sur une longue durée. J’ai beaucoup stressé. Pour réussir, il m’a fallu apprendre, comprendre, travailler sur des aspects qui m’étaient jusque-là étrangers. » D’une extrême douceur, caractérisé par une gentillesse non feinte, Joe Schmidt a donc forcé son caractère, afin de devenir un patron. « Je n’ai pas le regard de Vern mais je sais aussi pousser des coups de gueule, ne vous inquiétez pas ! » Mais dans un cadre de travail à l’anglo-saxonne, où la discipline emprunte parfois à la rigueur martiale, il n’en a pas vraiment l’utilité. LE ROI DU TABLEAU NOIR La plus grande force de Schmidt ? Elle réside dans le temps et l’énergie qu’il consacre à élaborer ses lancements de jeu. La semaine précédant la rencontre, l’ailier clermontois Julien Malzieu racontait : « C’est son dada. S’il est persuadé qu’une combinaison s’avérera efficace le jour du match, il est prêt à passer toute une matinée pour la faire entrer dans le crâne de ses joueurs ! » Le roi du tableau noir, spécialiste du jeu de ligne, se défend pourtant de toute supériorité sur ses confrères entraîneurs : « Vous savez, quand je m’occupais des Blues d’Auckland (de 2004 à 2007, N.D.L.R.), je comptais dans mon équipe Carlos Spencer, Mils Muliaina, Doug Howlett ou Joe Rokocoko. Au Leinster, j’avais quasiment entre les mains la meilleure ligne de trois-quarts d’Europe. Alors, même si j’étais incompétent, cela ne se verrait pas trop ! » Ardent défenseur de François Trinh-Duc, qu’il considère comme le meilleur demi d’ouverture français, le sélectionneur des Irlandais a néanmoins jugé les Bleus « en nets progrès » par rapport à leurs deux précédentes sorties. De là à gâcher ses vacances, il n’y a qu’un pas, que nous ne franchirons évidemment pas. ■ L’ORGANISATION PYRAMIDALE DU RUGBY IRLANDAIS N’EST PAS ÉTRANGÈRE À LA BONNE SANTÉ DES DIABLES VERTS. LA VICTOIRE D’UN SYSTÈME C omment un pays de 4 millions d’habitants et 20 000 licenciés a-t-il pu marcher sur l’Europe ? Pour Brendan Fanning, grand reporter au Sunday Independent, l’explication tient d’abord à l’organisation pyramidale de la fédération irlandaise : « L’Irfu est plénipotentiaire, explique-t-il. Elle centralise les contrats de tous les internationaux irlandais et finance aussi une partie des salaires des joueurs étrangers (Zane Kirchner, Ruan Pienaar, BJ Botha, etc.) des provinces. » De fait, la fédération découpe donc le calendrier de ses quatre émanations en trois périodes bien distinctes : la première phase de la Ligue celte, préparatoire à la H Cup, se dispute majoritairement sans les internationaux irlandais, ceux-ci ne revenant dans les groupes que deux journées avant que la Coupe d’Europe ne dé- marre ; toutes les rencontres de H Cup mobilisent ensuite l’intégralité des internationaux sous contrat (ils sont trente-quatre), lesquels enchaînent alors sur les tests de novembre ; après une période de repos de quelques semaines, les meilleurs joueurs de l’île émeraude reviennent ainsi dans les groupes pour disputer les phases finales de la H Cup et de la Ligue celte. LES « PRODUITS FINIS » Brendan Fanning poursuit : « Le patron sportif des quatre provinces irlandaises, c’est Joe Schmidt, le sélectionneur national. Il décide du temps de jeu de tous ses internationaux. » En Irlande, Schmidt travaille donc main dans la main avec les patrons techniques du Munster (Rob Penney), du Leinster (Matt O’Connor), du Connacht (Pat Lam) et de l’Ulster (Mark Anscombe), avec lesquels il dessine le projet de jeu de chaque équipe et, in fine, celui de la sélection nationale. Le modèle idéal ? En France ou en Angleterre, les clubs sont des sociétés privées, dont les intérêts sont bien souvent contradictoires avec ceux de leur Fédération. Shane Horgan, ancien ailier du Leinster reconverti comme consultant sur la chaîne RTE, synthétise : « Pour Joe (Schmidt, N.D.L.R.), l’intérêt est de pouvoir disposer de produits finis, de joueurs dont la technique individuelle et la condition physique a été travaillé et polie dans les provinces. En équipe d’Irlande, il n’a alors qu’à se préoccuper de la stratégie et de l’analyse de l’adversaire. » Quand Philippe Saint-André doit mener de front les dossiers de la formation, la politique à court terme du XV de France et le bras de fer avec les entraîneurs du Top 14, la seule préoccupation de Joe Schmidt réside en son tableau noir. On ne vit pas dans le même monde… M. D. ■ Comment avez-vous vécu ce match ? Cette victoire à Paris restera l’un de mes plus beaux souvenirs de rugbyman. Mais croyez-moi, la fin de match fut un calvaire. Quand Chouly a aplati son essai, j’ai pris ma tête entre les mains. Je me disais : « Ce n’est pas possible ! Pas comme ça ! Pas maintenant ! » Je pensais aux quatre millions d’Irlandais qui souffraient, comme moi, devant leur écran de télévision. Et puis ? Très vite, je me suis rendu compte en observant les écrans géants du stade que la passe de Pascal Papé était enavant. Mais on a déjà vu des essais accordés après des fautes de main bien pire que celle-là, j’ai donc retenu ma respiration jusqu’à ce que Steve Walsh refuse l’essai du numéro 8 français… Quid de la dernière mêlée ? Je savais que les Bleus tenteraient le tout pour le tout pour obtenir une ultime pénalité. Au moment où j’ai vu la mêlée se désaxer, j’ai craint le pire. Mais je n’ai pas compris pourquoi les Français n’avaient pas cherché à poursuivre leur effort, plutôt que d’éjecter la balle. Au large, notre défense a très rapidement réagi. Nos trois-quarts ont mis la pression qu’il fallait pour briser la dernière attaque française. La mêlée tricolore a été beaucoup sanctionnée. Pourquoi ? Thomas Domingo aime se positionner très près du sol dans ce secteur de jeu. Pour l’avoir souvent affronté avec le Leinster, je savais qu’il essaierait de me faire chuter le premier. Mais grâce à Paulie (sic), j’ai tenu bon. Pourquoi ? Le fait de pouvoir compter sur Paul O’Connell est un atout incroyable en mêlée. Même lorsqu’il est à bout de forces, il se donne 150 % pour aider son pilier droit. C’est une montagne. Comment avez-vous vécu la dernière sortie de Brian O’Driscoll sous le maillot vert ? Il a fallu s’affranchir de l’émotion qu’engendrait sa sortie de scène. Avant le match, Brian a tenu à dédramatiser. Il nous a répété que le rugby irlandais ne s’arrêtait pas avec lui. Qu’il termine sa carrière sur une victoire dans le Tournoi des 6 Nations est donc un juste retour des choses. Il a tellement donné pour ce maillot. Quelle était l’ambiance dans le vestiaire après la rencontre ? Cela n’avait plus rien de professionnel ! Mais nous attendions ça depuis si longtemps… Propos recueillis par M. D. ■ En bref... SEXTON : RENDEZ-VOUS CHEZ LE NEUROLOGUE Sonné par une charge de Mathieu Bastareaud, le demi d’ouverture irlandais Jonathan Sexton est resté de longues minutes inanimé sur la pelouse avant d’être évacué sur civière. Toutefois, si les images demeurent impressionnantes, le meneur de jeu du Racing-Metro se semblait souffrir d’aucunes séquelles. En vertu du protocole, Sexton devrait en début de semaine rencontrer un neurologue afin de déterminer la nature exacte de sa commotion cérébrale. C’est uniquement en fonction de cet examen que Jonny Sexton pourra éventuellement être aligné à Grenoble ce week-end, où le Racing-Metro effectuera un déplacement décisif en vue de la qualification. O’CONNELL, QUELLE STAR ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, le deuxième ligne irlandais Paul O’Connell (35 ans) a terminé la rencontre à quinze plaquages, soit quatre de plus que Damien Chouly et Alexandre Lapandry, les meilleurs plaqueurs français ! Le géant du Munster est décidément increvable… Déclas... Paul O’CONNELL Capitaine de l’Irlande Je n’avais jamais gagné à Paris de toute ma vie, c’est un sentiment incroyable ! Nous avons plutôt bien maîtrisé la rencontre, même si nous aurions peut-être pu tuer le match en milieu de deuxième période, au moment où les Français commençaient à douter. On savait que les Bleus montreraient un tout autre visage qu’en Écosse. Nous nous étions donc préparés à la guerre. En clair, cette victoire dans le Tournoi des 6 Nations, accouchée dans la douleur, est un pur bonheur. Rory BEST Talonneur de l’Irlande Je n’avais jamais connu le vestiaire dans un tel état de joie ! Malgré les blessures de plusieurs de nos habituels titulaires, nous avons su mener notre barque à la perfection. En troisième ligne, Chris Henry fut le remplaçant idéal de Sean O’Brien et Devin Toner a parfaitement pallié l’absence de Donnacha Ryan. (]LJ K\ JVSH WHY L_LTWSL "! " #$ # ! ! !! ! !"! " ! " ! "!! ! " /·DEXV G·DOFRRO HVW GDQJHUHX[ SRXU OD VDQWp FRQVRPPHU DYHF PRGpUDWLRQ 14 France - Irlande Décalage Brian O’Driscoll - capitaine de l’Irlande CETTE FOIS, C’EST TERMINÉ. QUINZE ANS APRÈS AVOIR ENFILÉ SON PREMIER MAILLOT VERT, LE TROIS-QUARTS CENTRE A TIRÉ SA RÉVÉRENCE. COMME UN PRINCE. LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE L’œil du photographe LA « DER » DU VERT AU BANQUET D’APRÈS -MATCH, L’ARBITRE AUSTRALIEN STEVE WALSH, MAGNIFIQUEMENT ACCOMPAGNÉ, FAISAIT D’AILLEURS OUBLIER AUX VIP PRÉSENTS, LES LARGESSES RÉPÉTÉES À L’ÉGARD DE MIKE ROSS. Reportage photographique Midi Olympique - Bernard Garcia En bref... LES IRLANDAIS VOULAIENT L’AUTRE MOITIÉ ! C’est une scène cocasse qui s’est déroulée, juste avant le coup d’envoi, retardé de quelques secondes par une palabre entre Paul O’Connell et Steve Walsh. Renseignement pris, lors du toss, les Irlandais avaient manifesté leur désir d’entamer la rencontre sur la partie gauche du terrain en sortant des vestiaires. Mais une incompréhension avec le classieux « Walshie » en décida autrement. Heureusement qu’il n’y avait pas de vent… RETROUVAILLES AVEC CHARLY MOTTET Ancien abonné du Trophée des champions à La Plagne où il s’était lié avec de nombreux rugbymen, l’ex-coureur cycliste Charly Mottet (entre autres ancien maillot jaune du Tour de France) était présent dans les travées de SaintDenis, s’entretenant longuement avec Patrice Lagisquet, lui aussi fervent cycliste. De là à ce que les deux hommes se retrouvent au passage du Tour dans les Pyrénées, il n’y a qu’un pas… PASCAL PAPÉ N’A PAS OUBLIÉ LES CHELEMARDS Au terme d’un discours comme toujours marqué du sceau de l’humour, le capitaine du XV de France Pascal Papé n’a toutefois pas manqué de retrouver son sérieux au moment de féliciter les équipes de France féminines et moins de 20 ans, toutes deux vainqueurs du Tournoi et du grand chelem. Avec une pointe de jalousie dans la voix, ça va de soi… Brian O’Driscoll, joueur emblématique du XV du Trèfle avec ses 133 sélections, aura mené son équipe à la victoire dans ce Tournoi des 6 Nations en venant s’imposer au Stade de France, là même où sa carrière avait décollé en 2000. La plus belle des manières pour raccrocher les crampons… entouré de sa mère et de sa compagne Amy Huberman. Par Marc DUZAN, envoyé spécial [email protected] A u moment où l’idole a franchi la porte du banquet d’après-match, la foule s’est spontanément fendue d’une standing-ovation. Passé l’hommage, le capitaine irlandais Paul O’Connell s’est alors saisi du micro, avant de glisser : « Brian, tu fus sans conteste le plus grand joueur qu’il m’ait été donné de côtoyer. Parce que tu as toujours su lutter pour des causes plus grandes que toi. » O’Driscoll, 133 sélections avec l’équipe d’Irlande et huit caps avec les Lions britanniques, a donc tiré sa révérence, quinze ans après avoir revêtu son premier maillot vert. O’Connell, des trémolos dans la voix, poursuivait en ces termes : « Il y a ceux, en Irlande, qui pensent que Drico ne sera jamais remplacé. J’en fais probablement partie. » Au sujet de BOD, les pisse-vinaigre vous diront probablement que sa fin de règne ne fut pas aussi géniale que le laisserait croire l’emballement médiatique ayant accompagné son crépuscule, que les appuis de Yohan Huget le laissèrent fort dépourvu, samedi soir au Stade de France. Les ronchons vous assureront aussi qu’à une autre époque, le prince des centres aurait certainement converti en essai la passe au cordeau que lui adressa Andrew Trimble, peu avant l’heure de jeu. « J’ai d’abord pensé que je pouvais marquer, confessait-il après la rencontre. Mais j’ai rapidement compris que je n’avais pas le punch pour finir dans l’en-but. Puis Médard est revenu à ma hauteur, m’empêchant même de pas- ser la balle au contact… » Mais qui se souviendra, franchement, d’un match où Mathieu Bastareaud le fit reculer sur chacune de ses charges ? « La première fois où j’ai rencontré Brian, sourit Pierre Camou, il était le capitaine des moins de 18 ans irlandais. On pouvait déjà sentir en lui une force incroyable. O’Driscoll est un grand monsieur du rugby. Et lorsqu’il annonce sa retraite, il ne revient pas sur sa décision quelque temps plus tard, comme l’avait fait en son temps Maurice Chevalier. » SAINT-ANDRÉ DÉFEND MÉDARD S’il a terminé ce Tournoi sans avoir marqué d’essai, l’ailier polyvalent du XV de France, Maxime Médard (27 ans, 39 sélections) a été défendu par Philippe Saint-André à l’issue de ce dernier match contre l’Irlande. « Il s’est dépensé, il a donné des solutions avec ou sans ballon. » LE PRINCE ALBERT VOYAGE INCOGNITO Présent dans le vestiaire du XV de France, le prince Albert de Monaco a demandé via ses gardes du corps, à ce que l’événement ne soit pas immortalisé. L’explication n’a pas été avancée mais le pansement présent sur le front de Prince n’y était probablement pas étranger. MERMOZ ET BASTAREAUD EN VACANCES Ils ont été prévenus avant d’affronter l’Irlande : les deux centres de Toulon Maxime Mermoz (27 ans, 27 sélections) et Mathieu Bastareaud (25 ans, 23 sélections) ont été mis en congés cette semaine par leur employeur. Ils ne joueront pas à Clermont pour la 22e journée du Top 14 ce vendredi 21 mars. UN CRUNCH APRÈS LE TOURNOI ! Le Tournoi est terminé mais des représentants de la France et de l’Angleterre vont tout de même une nouvelle fois croiser le fer. Le rendez-vous est fixé ce mercredi 19 mars (18 heures) au stade Mayol de Toulon. Il mettra aux prises pour la troisième fois de l’histoire le Rugby Cub Marine Nationale et le Royal Navy Rugby Union. De nombreux joueurs et joueuses des équipes de la Marine Nationale appartiennent aux clubs de l’agglomération toulonnaise : Toulon (5), La Seyne-sur-Mer (2), Hyères-Carqueiranne (3), La Valette (2). On compte également dans les rangs des équipes de la Marine des joueurs de l’Aviron bayonnais, du RacingMetro, de Narbonne, Brive, Lyon et Grenoble. L’entrée pour cette rencontre sera gratuite mais la législation impose de disposer d’un billet pour accéder au stade Mayol : ils sont à la disposition du public dans les offices de tourismes de TPM, les RCT stores et les agences loisirs pour le personnel de la défense. L’équipe féminine du Rugby Club de la Marine Nationale et celle de la Royal Navy Rugby Union débuteront la journée à 13 heures par le challenge « Entente Cordiale » en match d’ouverture au stade Léo-Lagrange. La sélection française comportera quatre internationales moins de 20 ans : Sandra Rabier, Amandine Vaupré, Caroline Ladagnous et Sophie Pin. Kad Merad, supporter numéro 1 SES DERNIERS MOTS Que faire, alors, de cette rumeur évoquant, en Irlande, la possibilité d’un dernier baroud de Drico en 2015 ? « Des chimères », nous rétorquait samedi soir le président de l’Irfu Pat Fitzgerald. De fait, le trois-quarts centre du Leinster n’ira pas jusqu’au Mondial, abandonnant à ce jour à l’Ulsterman Jared Payne des droits de succession exorbitants. « J’avais décidé de prolonger d’un an afin de battre les All Blacks pour la première fois de ma carrière et remporter un dernier Tournoi des 6 Nations, confessait-il à Saint-Denis. J’aurais au moins accompli l’une de ces deux missions… » Aux côtés de sa compagne Amy Huberman, actrice à succès de la république irlandaise et mère de son premier enfant Sadie, Brian O’Driscoll profitait des délices de son dernier banquet d’après-match, nous glissant entre une bouchée de tarte au citron et une rasade d’eau gazeuse : « C’est ici que ma carrière a décollé, en 2000. Tirer ma révérence au Stade de France est donc la plus belle façon de boucler la boucle. Personne ne me prendra ce dernier maillot, il est comme une seconde peau… » ■ Déjà présent lors des tests de novembre, Kad Merad, ici avec Vincent Debaty, a pu se défaire des obligations liées à la promotion de Supercondriaque, son dernier film, pour venir au soutien des Bleus. Présent dans le vestiaire et au banquet, l’acteur préféré des Français ignore encore s’il pourra se libérer pour la Coupe du monde. Mais commence à réfléchir à prendre un congé en juin pour suivre les Bleus en Australie. Supporter numéro un, jusqu’au bout du monde ! Tournoi des 6 Nations 2014 Les autres matchs 15 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Galles - Écosse : 51 - 3 Italie - Angleterre : 11 - 52 LES GALLOIS ONT PROFITÉ DE L’EXPULSION PRÉMATURÉE DE STUART HOGG POUR ASSOMMER LES ÉCOSSAIS. SEPT, UN RECORD Par Jérôme FREDON [email protected] Q Mike Brown a réussi le Tournoi de sa vie et s’affirme comme l’un des nouveaux cadres de cette séduisante équipe d’Angleterre. Malgré sa deuxième place, elle est en pôle position pour la Coupe du monde 2015. Photo Icon Sport ANGLETERRE LES HOMMES DE CHRIS ROBSHAW ONT TERMINÉ PAR UN MAGNIFIQUE FESTIVAL À ROME. ON SENT UNE VRAIE MONTÉE EN PUISSANCE DES ANGLAIS AVANT LE MONDIAL À DOMICILE. UN AVENIR EN ROSE Par Jérôme PRÉVÔT [email protected] I l faut toujours positiver dans la vie… Même s’ils n’ont pas gagné ce Tournoi, les Anglais doivent se dire que le scénario rappelle celui du début des années 2000. L’équipe de Woodward aussi avait manqué de peu le grand chelem en 2000, 2001, 2002 avant de se libérer totalement en 2003 et de réussir un doublé inoubliable. Neuf ans plus tard, nous sentons le même genre de montée en puissance, avec en plus un Mondial à disputer à domicile. La phalange de Stuart Lancaster est capable de construire des séquences de jeu impressionnantes où elle conjugue, rapidité, force et inspiration. Finalement, il ne lui a manqué qu’une minute pour réussir un carton plein et éviter l’essai assassin de Gaël Fickou à Saint-Denis. Samedi, elle a égalé le record de sa plus large victoire à Rome (+41) qui datait de 2004. Elle a tenu le ballon 72 % du temps en première période avec 78 % du jeu dans le camp adverse. Les Anglais ont piqué quatre ballons en touche et en mêlée et se sont fait 213 passes contre 97. L’Italie ne pouvait pas rivaliser. Mais quelles sont les leçons que Stuart Lancaster pourra retenir de cette campagne quasi victorieuse ? UNE ÉQUIPE QUI NE PANIQUE PAS Elle a su remonter un écart de quatorze points face aux Bleus à Saint-Denis. Elle a pris un 10 à 0 par l’Irlande mais elle a su se remettre dans le match. Cette équipe sait visiblement garder son sang-froid, même dans les moments difficiles, signe qu’elle est soudée. On n’oublie pas qu’en novembre, cette équipe était revenue de 17 à 3 à 20 à 22 contre les All Blacks avant de s’incliner logiquement. UN MILIEU DE TERRAIN TROIS ÉTOILES Dire que ce secteur était pointé comme un point faible il n’y a pas si longtemps… Nous le disions vendredi dernier, la paire de centres Burrell-Twelvetrees s’est totalement révélée. Le premier nommé, néophyte, a totalement éclaté. Derrière le revenant Tuilagi a montré à Rome qu’il reste un dynamiteur. Et Lancaster dispose en réserve de Barritt (maître de la défense) et de la vague treiziste : Eastmond (même s’il fait des frasques) et Burgess (un soi-disant cador qui vient de signer à Bath). DES PERSONNALITÉS À LEUR ZÉNITH Ils ne sont pas spécialement jeunes, mais on s’interrogeait sur leurs capacités à tirer l’équipe vers le haut. Mais l’arrière Mike Brown, le demi de mêlée Danny Care (troisième choix voici un an) et le talonneur Dylan Hartley ont mis la concurrence à dix mètres. Ils sont désormais des cadres fiables. UN RÉSERVOIR PRODUCTIF Le rugby anglais a fait un effort énorme en termes de formation et ses clubs donnent leur chance aux jeunes. Ce cocktail fonctionne à plein, la preuve, des débutants, inconnus ou presque à l’époque de la Coupe du monde 2011 se sont déjà imposés : Owen Farrell, Joe Launchbury, les frères Vunipola et Luther Burrell. ■ uelle mouche a bien pu le piquer ? D’ordinaire si élégant, l’arrière écossais Stuart Hogg a complètement disjoncté à la 24 e minute quand il est venu charger Dan Biggar à retardement. Au lieu de couper son effort, Hogg est venu emplâtrer l’ouvreur gallois de plein fouet avec son épaule. Biggar s’est retrouvé tel un boxeur propulsé au tapis par l’ampleur du coup. Après avoir dans un premier temps sorti un carton jaune, Jérôme Garcès s’est finalement ravisé après la rediffusion des images de cette agression sur l’écran géant du Millennium de Cardiff. L’arbitre français n’a pas eu d’autre choix que d’expulser Hogg. Cette expulsion a sonné les glas d’une première victoire écossaise à Cardiff depuis douze ans. S’en est suivie une longue dé- monstration de force galloise ponctuée de sept essais dont un doublé de George North. L’Hercule du Poireau n’en finit plus d’affoler les compteurs. En quarante apparitions sous le maillot rouge, il en est déjà à sa vingtième réalisation et son cinquième doublé ! Profitant de la blessure de Leigh H a l f p e n n y, l ’ a r r i è r e L i a m Williams a prouvé qu’il était mieux qu’une doublure de luxe. C’est d‘ailleurs celui-ci qui a ouvert les hostilités au quart d’heure de jeu. UN COMBAT DÉSÉQUILIBRÉ Les Écossais n’ont pourtant jamais baissé les bras. Mais en déficit de puissance, ils ont, tels des boules de flipper, passé leur temps à rebondir sur le mur dressé par les Diables rouges. Et par-dessus tout, ils ont laissé énormément des plumes à quatorze dans ce combat déséquilibré. Pour sa dernière à la tête du Chardon, Scott Johnson est reparti du Millennium avec une défaite record. Pauvres Écossais ! ■ Galles - Écosse 51 - 3 À CARDIFF - Samedi 15 h30 73 547 spectateurs. Arbitre : M. Garcès (France). Évolution du score : 0-3, 3-3, 10-3, 13-3, 20-3, 27-3 (MT) ; 32-3, 39-3, 44-3, 51-3. GALLES : 7E Li. Williams (17e), North (34e, 41 e ), Roberts (40 e ), Faletau (48 e , 53 e ), Rh. Williams (74e) ; 4T Biggar (17e, 34e, 40e), Hook (75e) ; 2P Biggar (9e, 25e). ECOSSE : 1P Laidlaw (4e). Carton rouge : Hogg (24e, plaquage à retardement). Non entré en jeu : 22. D. Taylor. GALLES 15. Li. Williams (23. Hook 64e) ; 14. A. Cuthbert, 13. Jo. Davies, 12. Roberts, 11. North ; 10. Biggar (22. Priestland 64e), 9. Phillips (21. Rh. Williams 56e) ; 7. Warburton (cap.), 8. Faletau, 6. Lydiate (20. Tipuric 56e) ; 5. A. W. Jones, 4. Charteris (19. Ball 61e) ; 3. Rh. Jones (18. Ad. Jones 58e), 2. K. Owens (16. Hibbard 58e), 1. G. Jenkins (17. P. James 58e). ÉCOSSE 15. Hogg, 14. Fyfe (23. J. Cuthbert 67e), 13. Dunbar, 12. Scott, 11. M. Evans ; 10. Weir, 9. Laidlaw (21. Cusiter 60e) ; 7. K. Brown (cap.) (20. Strockosh 9e) 8. Denton, 6. R. Wilson ; 5. Hamilton (19. Swinson 72e), 4. Gray ; 3. Cross (18. Cross mt), 2. Lawson (16. Ford 46e), 1. Grant (17. Dickinson, 46e). LES MEILLEURS Pour le pays de Galles, Li. Williams, Davies, Roberts, North, Faletau, A. W. Jones ; pour l’Ecosse, R. Wilson, Hamilton. LES BUTEURS Biggar : 4T/6, 2P/2 ; Hook : 1T/1. Laidlaw : 1P/3. ITALIE LES TRANSALPINS DEVRONT ASSUMER CETTE DERNIÈRE PLACE SANS VICTOIRE, PLUTÔT INATTENDUE. I nutile de dire que l’ambiance était très lourde dans le camp italien. Il fallait avaler une nouvelle cuillère de bois, la cinquième de l’histoire, une mésaventure qui n’était plus arrivée depuis 2006. Jacques Brunel se serait bien passé de cet anti-trophée : « Lorsque tout va mal, il y a toujours des raisons. C’est un recul évident par rapport à l’année dernière, aux objectifs que nous nous étions donnés et à notre ambition. Ce sera difficile de trouver quelque chose d’intéressant dans ce Tournoi ; aujourd’hui, notre équipe était en manifeste difficulté physique après vingt-cinq minutes de jeu alors qu’on avait en face un adversaire confiant. Il faudra faire une réflexion générale pour comprendre les raisons de cette situation, les moyens dont on dispose par rapport à notre ambition. Tout le monde sait que la majorité des joueurs ne connaît pas son futur dans l’immédiat, ce n’est pas facile pour un sportif de ne savoir dans quel contexte il jouera son rôle. » Le sélectionneur faisait allusion au flou qui règne au sujet des franchises professionnelles et à la possible métamorphose de Trévise en « Dogi ». Et l’on ne parle pas de l’exode de certaines pointures en Angleterre (Ghiraldini, Barbieri, Rizzo à Leicester). Les jours qui arrivent s’annoncent tendus au sommet du rugby italien. À chaud, tout le monde avait le sentiment d’un mauvais voyage dans le temps. J. P. avec D.A. ■ ' &.'( . !.' ( .0 # + '( + '.1 " #.( Italie - Angleterre 11 - 52 À ROME - Samedi 13 h 30 57 750 spectateurs. Arbitre : M. Gaüzère (France). Évolution du score : 3-0, 3-7, 6-7, 6-17, 6-24 (MT) ; 6-31, 6-38, 6-45, 11-45 (score final). ANGLETERRE : 7E M. Brown (14 , 38 ) Farrell (32e), Nowell (53e), M. Vunipola (61e), M. Tuilagi (67e), Robshaw (80e+2) ; 7T (14e, 32e, 39e, 53e, 61e, 67e, 80e+2), 1P (10e) Farrell e e ITALIE : 1E Sarto (69e) ; 2P Orquera (7e, 23e). Carton jaune : Bortolami (51e, fautes répétées). Non entré en jeu : 16. Giazzon. ITALIE 15. McLean ; 14. Esposito, 13. Campagnaro, 12. Garcia (23. Masi 73e), 11. Sarto ; 10. Orquera (22. Allan 43e), 9. Tebaldi (21. Gori 68e) ; 7. Barbieri, 8. Parisse (cap.), 6. Furno (20. Derbyshire 56e ; 19. Biagi 62e) ; 5. Bortolami, 4. Geldenhuys ; 3. Cittadini (17. Rizzo 47 ), 2. Ghiraldini, 1. Aguero (18. De Marchi 47e). e ANGLETERRE 15. M. Brown ; 14. Nowell, 13. Burrell (23. M. Tuilagi 55e), 12. Twelvetrees (22. Ford 71e), 11. J. May ; 10. Farrell, 9. Care (21. L. Dickson 67e) ; 7. Robshaw (cap.), 8. Morgan, 6. Wood (20. T. Johnson 67e) ; 5. Lawes, 4. Launchbury (19. Attwood 71e) ; 3. D. Wilson (18. H. Thomas 71e), 2. Hartley (16. T. Youngs 55e), 1. M. Vunipola (17. Mullan 76e) LES MEILLEURS Pour l’Angleterre, M. Brown, Burrell, Twelvetrees, Farrell, Care, M. Vunipola, M. Tuilagi ; pour l’Italie, Sarto. LES BUTEURS Orquera : 2P/2; Allan : 0T/1. Farrell : 7T/7, 1P/1. Le match Brown, un chef-d’œuvre Sept essais, 52 points inscrits. Dans un match à sens unique, les Anglais ont eu la main lourde face aux Italiens. Sous le soleil radieux de Rome, le XV de la Rose a été animé par une volonté non démentie de se faire des passes et de mettre du rythme. Emmenés par un Mike Brown rayonnant et un Luther Burrell de feu, les Anglais ont fait exploser en mille morceaux la défense azzurri. Le plus bel essai fut celui marqué par l’incontournable Brown à la 14e. Il est venu à la conclusion d’un superbe mouvement d’une minute et trente secondes où Burrell a fait admirer sa puissance diabolique avant de servir son arrière en pleine vitesse. D’une main de fer, Brown se débarrassait de Campagnaro pour s’offrir un plongeon en coin. Le calvaire italien ne faisait que commencer… J. F. ■ $ # (+ . #'( .' ( '+% ""22 '( (+ .' + ")2 /( ( . "' # ( , (% !! $ &/( .'('( .( )2 (( + ( (+. +( + ( / ( ./ ( !" !$ ! !# " !" %%% ! ! ! !!" ! ! !! ! ! !$ # $ #$ #% # #$ # ! # # # # "& CUILLÈRE AMÈRE... 16 France - Irlande Moins de 20 ans LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE L’interview OLIVIER MAGNE - ENTRAÎNEUR DES AVANTS DES MOINS DE 20 ANS « Des joueurs intelligents » Au-delà du grand chelem, que retenez-vous de ce match ? Notre force mentale. Très amont dans notre préparation, dès le mois de novembre, la notion d’entêtement, de ne rien lâcher, est énormément revenue. Ce sont des mots sur lesquels on avait choisi d’appuyer. Cela a été le fil conducteur de notre saison hivernale et les joueurs ont encore montré qu’ils étaient capables, même dans les moments difficiles où l’équipe adverse a pris le dessus, de ne pas lâcher. Ce n’est pas la première fois dans ce Tournoi que cela arrive et c’est un point excessivement positif pour la suite. FRANCE - IRLANDE : 23-13 APRÈS AVOIR TREMBLÉ EN SECONDE PÉRIODE, LES BLEUETS ONT ÉCARTÉ L’IRLANDE ET DÉCROCHENT LE GRAND CHELEM. UN PREMIER ABOUTISSEMENT AVANT LA COUPE DU MONDE EN JUIN. CHELEM À LA FOLIE ! L Par Léo FAURE, envoyé spécial [email protected] a jeunesse a ceci de rafraîchissant que, préservée pour quelques mois encore des mâchoires du professionnalisme, elle vit son rugby et ses émotions avec la plus intense des spontanéités. L’explosion de joie au coup de sifflet final fut immense, digne de ce grand chelem historique et forte d’un esprit de camaraderie dont les Bleuets s’enorgueillissent. « Par rapport à la saison passée, nous avons une équipe qui a certainement moins d’invidualités fortes. Mais, collectivement, il y a dans ce groupe une solidarité exceptionnelle », appréciait pendant la semaine de préparation le deuxième ligne clermontois JeanBaptiste Singer. De tout le cérémoniel, qui succédait au match et plaçait le trophée des 6 Nations des moins de 20 ans dans les mains du capitaine toulousain François Cros, les Français ne voulaient plus se quitter. Bras dessus, bras dessous, indissociables face à leur triomphe. L’image est superbe. Sur la manière, l’état d’esprit et les vélléités offensives affichées pendant tout le Tournoi, ce grand chelem est aussi une bulle d’air frais pour un rugby français qui se cherche. La formation, cible de critiques et tenue pour responsable de bien des maux, ne se porte pas si mal. « Pourquoi, vous en aviez douté ? Moi, pas du tout », rigole le manager Fabien Pelous. « Ces derniers temps, la formation française a été beaucoup critiquée et c’est une belle réponse qu’on a apportée, grâce au travail commun de la filière fédérale et des centres de formation. » SERIN PREND LES REINES Pour conclure, vendredi soir à Tarbes, ce grand chelem de leurs rêves les plus fous, les Bleuets ont dû s’employer pour écarter un XV du trèfle séduisant. « J’avais annoncé toute la semaine que ces Irlandais étaient très difficiles à jouer. On en a eu la confirmation. Nos dix premières minutes sont très difficiles parce qu’on se met en difficulté tout seuls. Mais le reste du match, ce sont bien eux qui nous ont posé des problèmes », soufflait Pelous après la rencontre. D’abord en tête à la pause (13-3), sous l’impulsion du talonneur Ruffenach, intenable, l’encadrement des Bleuets constatait non sans crainte que les Irlandais décidaient de changer leur charnière juste après la pause, pour faire rentrer les habituels titulaires Ross Byrne et Nick McCarthy. L’effet fut immédiat. Bien plus entreprenants, les Irlandais mettaient la main sur la balle, sur le match et recollaient au score (13-13). Ils avaient même l’occasion de prendre les devants à la 70e. L’heure pour Baptiste Serin d’entrer en scène : « Leur buteur manque la pénalité et, à ce moment-là, j’ai pris la parole sous les poteaux. Simplement pour dire aux mecs qu’il fallait arrêter de se prendre le chou et se contenter de bien ressortir de notre camp au pied. Comme face à l’Écosse, on a surjoué certains coups et on s’exposait trop chez nous. Des choses sont dites aux entraînements et il faut qu’elles soient respectées. On a remis tout ça dans l’ordre et cela a fonctionné. » À la force de leur conviction et grâce à une pénalité décisive de ce même Serin, les Bleuets reprenaient les devants. Avant de propulser Lespinasse dans l’en-but dans les arrêts de jeu, pour sceller un événement tout sauf anodin. La génération 1994 est la deuxième seulement à s’offrir l’honneur d’un grand chelem, depuis l’instauration du Tournoi des 6 Nations chez les jeunes. Les Baptiste Serin, Romain Ruffenach, Yacouba Camara et leurs copains juniors s’installent dans l’histoire du rugby français aux côtés des Vincent Clerc, Imanol Harinordoquy et Thierry Dusautoir, pionniers du genre en 2001. Avec les carrières que l’on sait en suivant. ■ On a aussi vu pendant ce Tournoi que vous laissiez beaucoup de liberté d’initiative à vos joueurs. Est-ce le fil conducteur de votre plan de jeu offensif ? On met en place un cadre de jeu. Mais Si on voulait être mauvaise langue, on dirait que c’est ce qu’il manque aux « grands »… Cette volonté initiale est similaire chez les grands. Mais il faut l’entretenir tout au long du Tournoi. Nous n’avons jamais voulu tomber dans un jeu restrictif et nous avons répété aux joueurs qu’il fallait jouer et oser. On veut jouer parce qu’en laissant le ballon à l’adversaire, on s’expose trop et on prend des points. Notre philosophie, c’est de marquer plus de points que l’adversaire. C’était l’idée directrice de notre Tournoi. Ce grand chelem donne-t-il des rêves dans la perspective du Mondial néo-zélandais, en juin prochain ? Cela donne plein d’ambitions. Collectivement, nous avons une marge de progression importante. Ce groupe n’a pas tellement de joueurs hyper talentueux. Il y en a bien quelques-uns mais cette équipe avance surtout grâce à son collectif. C’est sur cette base qu’on s’avancera vers la Coupe du monde. Propos recueillis par Lé. F. ■ France Irlande 23 13 À TARBES - Vendredi 20 h 55 - France bat Irlande 23-13 (13-3). Arbitre : M. Linton (Écosse). France : 2E Ruffenach (28e), Lespinasse (80e) ; 2T (28e, 80 e), 3P (11e, 48e, 74e) Serin. Irlande : 1E Taggart (66e) ; 1T R. Byrne (67e) ; 2P McKeon (5e), R. Byrne (59e). FRANCE Justes (Dax) ; Hamdaoui (Clermont), Mignot (Bourgoin ; Roux, Toulon 78e), Bouvier (Toulouse), Blanc (Bordeaux-Bègles ; Roux, Toulon 21e-26e) ; (o) Fajardo (Auch), (m) Serin (BordeauxBègles) ; Camara (Toulouse), Cros (cap.) (Toulouse), Thomas (Colomiers ; Lespinasse, Bordeaux-Bègles 49e) ; Singer (Clermont ; Lambey, Lyon 57e), Iturria (Clermont) ; Raynaud (Narbonne ; Courcoul, Clermont Classement France - Irlande Italie - Angleterre Pays de Galles - Ecosse Classement 1. France 2. Angleterre 3. Pays de Galles 4. Irlande 5. Italie 6. Écosse 23-13 5-52 43-15 Pts 10 8 6 4 2 0 J. 5 5 5 5 5 5 G. 5 4 3 2 1 0 N. 0 0 0 0 0 0 P. 0 1 2 3 4 5 G.A. 61 158 -5 -5 -97 -112 51e), Ruffenach (Biarritz ; Ardiaca, Béziers 59e), Ishchenko (Montpellier ; Amrouni, Clermont 72e). IRLANDE Kelleher ; Wootton (Busby 79e), Goggin, Robb, Byrne ; (o) McKeon (Byrne 44e), (m) Cullen (McCarthy 44e) ; Moloney (Taggart 35 e -mt, 56 e ), O’Donoghue, Timmins ; Molony, O’Brien (cap.) (Gardiner 40 e ) ; Burke (Heffernan 78 e ), Abbott (McNulty 78e), Dooley (Coulson 78e). LES MEILLEURS Pour la France, Ruffenach, Raynaud, Singer, Thomas, Cros, Camara, Serin, Hamdaoui ; pour l’Irlande, R. Byrne, A. Byrne, McCarthy, Molony, Timmins, Molony. LES BUTEURS Serin : 2T/2, 3P/5. McKeon : 1P/1, 0DG/1 ; R. Byrne : 1T/1, 1P/2. En bref... LES BLEUS RETROUVERONT L’IRLANDE En juin prochain lors du Mondial néo-zélandais, les Bleuets retrouveront l’Irlande dès les phases de poule, ainsi que le pays de Galles et les Fidji. Jolies joutes en perspectives pour espérer rallier les demifinales. Les Bleuets de Serin et Raynaud, en remportant le Tournoi des 6 Nations, vendredi face aux Irlandais, préparent de la meilleure des façons le prochain Mondial qui se déroulera en Nouvelle-Zélande en juin. Reportage photographique Patrick Derewiany Pour le négatif, il reste ces difficultés à tuer les matchs, à scorer sur vos temps forts et qu’il faudra régler pour le Mondial… Oui, oui… C’est notre axe de progression essentiel. Les soutiens au porteur ne sont pas encore assez efficaces, ne collent pas encore assez au porteur de balle. Les porteurs, eux, doivent aussi trouver de la justesse dans leurs choix pour faire la passe de plus, pas la passe de trop. Chez nos jeunes, c’est clairement un axe de travail fort. dans ce cadre, l’initiative individuelle fait partie prenante de notre projet de jeu. On veut des joueurs intelligents et qui prennent des responsabilités. Quitte à se tromper. Il faut l’assumer et ce n’est pas grave, s’ils le font avec conviction. Cette philosophie est essentielle pour nous. France - Irlande Moins de 20 ans 17 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE 1 2 3 4 5 6 REPORTAGE MISE EN PLACE, SOINS, ENTRETIENS INDIVIDUELS... PLONGÉE EN EXCLUSIVITÉ DANS LA JOURNÉE QUI A CONDUIT LES BLEUETS À UN GRAND CHELEM HISTORIQUE. AU CŒUR DE L’AVANT-MATCH Par Léo FAURE, envoyé spécial [email protected] L a journée s’éternise. Les Bleuets ont pris leurs quartiers à l’hôtel Rex, en plein centre-ville de Tarbes, depuis mercredi après-midi. Quarante-huit heures plus tard, jour de match. Et pas grand-chose à faire en attendant le départ au stade Maurice-Trélut, prévu vers 19 heures. Avant cela, les protégés du trio Pelous-MagneBastide tuent le temps. Un premier repas pris en fin de matinée. Une collation légère vers 18 heures, pour accumuler de l’énergie avant le grand rendez-vous. Du jambon, quelques céréales, un peu de pain. Plusieurs joueurs reçoivent la visite ra- pide de leur famille dans le hall de l’hôtel, en milieu d’après-midi. D’autres ont le ballon qui les démange. Dans une salle de repos, adossée à celle où les kinés enchaînent les massages et les poses de straps, le troisième ligne Jean Thomas, de Colomiers, dégaine quelques passes avec le pilier clermontois Simon Courcoul. « Ça va toi ? Pas trop la pression ? » « Un petit peu. Mais je pense qu’au moment où ils vont m’appeler pour entrer en jeu, j’ai le cœur qui va exploser. » Courcoul a un parcours à part. Membre du Pôle France appelé de dernière minute dans le groupe pour cet ultime match, il fait partie des « surclassés », ceux nés en 1995 et qui ont brûlé une année pour se mêler aux « 94 ». « À Clermont, je ne joue même pas avec les espoirs ! Je reste avec les Crabos. Ça fait un peu bizarre d’être là… » À un poste où on loue les vertus du vécu et de l’expérience, le pilier se prépare à une aventure exceptionnelle. Philosophe, Jean Thomas le rassure. « Ce n’est pas bien grave. Au moins, avec les Crabos, t’as du temps de jeu et tu t’amuses. Regarde, moi, de tous ceux qui sont dans un club de Pro D2, je suis le seul à ne pas jouer en pro… » « ALORS, TU AS RÉUSSI À FAIRE UNE PETITE SIESTE ? » Les jeunes Français échangent, se rassurent mutuellement. « Il y a un peu de pression sur eux, on le sent bien. Notre rôle, c’est d’essayer de la faire retomber », confie l’entraîneur des trois-quarts Gérald Bastide, au détour d’un couloir. Revenu d’un toucher à quatre contre quatre qu’ils se sont accordés en milieu d’après-midi, dans un parc tarbais, les membres du staff s’affairent à rassu- rer leurs jeunes hommes. Plusieurs entretiens individuels s’improvisent dans les recoins de l’hôtel. Gérald Bastide s’isole quelques minutes avec l’ailier Kylan Hamdaoui. « Alors, tu as réussi à faire une petite sieste cet après-midi ? Ce n’est pas une obligation… Chacun réagit différemment. Certains ont besoin de dormir avant un match. D’autres, avec l’excitation, n’y arrivent pas… » Doucement mais sûrement, la machine bleue se met en marche. Dernier ralliement avant le départ. Les joueurs, arrivés au compte-gouttes dans la salle de vie pour regarder à la télé la première mi-temps de l’équipe de France féminine, sont rassemblés une dernière fois dans une salle attenante pour l’ultime briefing d’avant-match. Direction Maurice-Trélut. Le destin est en marche. ■ 1. Collation d’avant-match pour Raynaud, Iturria et leurs coéquipiers. 2. Arrivé au stade, tout commence par une photo de groupe pour les joueurs. 3. Dernier briefing collectif avant le départ pour Maurice-Trélut. 4,5 et 6. Toute l’après-midi, les jeunes joueurs se succèdent entre les mains des kinés pour les massages et la pose des straps, dans les salons de l’hôtel réservés à cet effet. 7. Le Toulousain Camara, au repos la semaine précédente, retrouve le côté ouvert de la troisième ligne tricolore. 8. Fabien Pelous fait monter la pression. Le coup d’envoi est imminent. 9. À l’image d’Iturria, beaucoup de jeunes ont déjà le réflexe de se réfugier dans la musique avant les matchs, casques vissés aux oreilles. 10. Le calme du couloir avant la tempête. 11. La Marseillaise a enflammé le stade. 12. Ruffenach marque et donne aux Français dix points d’avance à la pause. Reportage photographique M. O. - D. P. 7 10 8 9 11 12 18 France - Irlande Féminines LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Résultats Monde Super 15 Classement 5e journée (14-15 mars) Chiefs (o) - Stormers Rebels (d) - Crusaders Brumbies - Waratahs (d) Highlanders (d) - Force (o) Hurricanes (o) - Cheetahs Lions - Blues (o, d) Sharks - Reds Exempt : Bulls 36-20 19-25 28-23 29-31 60-27 39-36 35-20 Classement Premiers de conférence 1. Sharks (Afs) 2. Chiefs (NZ) 3. Waratahs (Aus) Autres qualifiés 4. Bulls (Afs) 5. Brumbies (Aus) 6. Lions (Afs) Pts J. G. N. P. Bo Bd 7. Highlanders (NZ) 8. Force (Aus) 9. Rebels (Aus) 10. Reds (Aus) 11. Crusaders (NZ) 12. Blues (NZ) 13. Hurricanes (NZ) 14. Stormers (Afs) 15. Cheetahs (Afs) 11 10 10 9 8 7 6 5 5 22 4 4 0 0 2 0 17 3 3 0 0 1 0 15 3 2 0 1 2 1 14 4 2 0 2 1 1 13 4 3 0 1 1 0 12 5 3 0 2 0 0 3 4 3 4 4 4 4 4 5 1 2 1 2 2 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 2 2 2 2 3 3 3 4 1 2 1 1 0 2 1 0 0 2 0 1 0 0 1 1 1 1 G. 12 13 12 10 9 7 6 6 5 4 3 3 N. 1 0 0 2 1 1 2 1 0 1 2 1 P. Bon. 3 9 3 6 4 7 4 3 6 8 8 6 8 4 9 4 11 7 11 6 11 6 12 4 Ligue celte Match en retard (14 mars) Ulster (o) - Scarlets Après un Tournoi des 6 Nations rondement mené, excepté les vingt dernières minutes contre l’Irlande où les Bleues se sont fait peur, les filles de l’équipe de France peuvent exulter à la suite de leur victoire finale. Photo Isabelle Picarel OH, LES BELLES BLEUES ! L a traversée du désert est enfin achevée. Après neuf années sans titre majeur, l’équipe de France féminines a enfin renoué avec le succès avec un grand S. Dans l’enceinte du Hameau, elle a enlevé le grand chelem 2014, le quatrième de son histoire. La dernière levée fut stressante car les Irlandaises ont failli tout remettre en question dans les vingt dernières minutes. Menées 19 à 3, elles sont revenues au score à la faveur de deux ballons portés (19-15). Personne n’avait encore marqué d’essai contre les Françaises dans ce Tournoi. « Les Irlandaises nous ont fait peur dans les dix dernières minutes, confie encore sous le coup de l’émotion Annick Hayraud. Mais sur la fin, les filles ont mis un tel investissement en défense que le rideau était infranchissable. Ce succès est le fruit du travail et c’est aussi une récompense pour ce groupe qui s’est créé une identité sur et en dehors du terrain. Pour préparer la Coupe du monde, c’est intéressant d’avoir des filles avec un tel état d’esprit. » L’arrière Christelle Le Duff confirmait : « Sincèrement, je savais qu’il ne pouvait rien nous arriver car depuis cinq semaines, on travaillait la défense aux entraînements. » VINGT-SIX FILLES À SELECTIONNER On n’oubliera pas quand même que les Françaises sont aussi capables de marquer des essais : attaque déployée pour Marion Lièvre en bout de ligne et passe après contact impeccable d’Agricole pour Izar, qui Le Duff - Salles - Agricole Un trio de collectionneuses Elles ont retrouvé le parfum de leur jeunesse… Neuf ans après, les trois amazones du XV de France ont redécouvert les joies du grand chelem : Christelle Le Duff, Laëtitia Salles et Sandrine Agricole avaient déjà été titrées en 2004 et 2005 et, renseignement pris, la première nommée avait même déjà connu celui de 2002 : quatre grands chelems pour l’arrière de Perpignan, un pedigree à la Fabien Pelous. « Mais c’était comme si c’était le premier, avec ce nouveau groupe. Et puis, je suis arrivé chez les Bleues en 2001 mais j’ai connu un trou de trois ans sans sélection à XV. J‘étais avec l’équipe à VII. » Entourées par toutes ces jeunettes, les trois filles ne risquaient pas de jouer les blasées vendredi soir : « Malgré 2004 et 2005, j’ai oublié ce que ça faisait », expliquait Sandrine Agricole, ouvreuse si pleine de maîtrise. « Celuici a un goût particulier car il récompense une nouvelle aventure. Je suis en sélection depuis onze ans. Il y a eu des hauts et des bas mais quand on est sportif de haut niveau, il ne faut jamais lâcher. Comme le dit Wilkinson, on progresse même après 30 ans. » Entrée à la 53e minute, la talonneuse Laëtitia Salles illuminait la salle de son large sourire : « Cela fait quand même neuf ans. Alors, je ne pense pas que l’on puisse dire que nous sommes habituées. En plus, ça donne de l’espoir à toute une génération et cela va nous stimuler pour la Coupe du monde. Il faut de tout pour faire une équipe : de l’expérience mais aussi du dynamisme et du peps… » J. P. et D. N. ■ 26-13 Pts J. 59 16 58 16 55 16 47 16 46 16 36 16 32 16 30 16 27 16 24 16 22 16 18 16 Vodacom Cup VENDREDI SOIR À PAU, LES FÉMININES ONT REMPORTÉ LE QUATRIÈME GRAND CHELEM DE LEUR HISTOIRE. PLACE DÉSORMAIS À LA COUPE DU MONDE À DOMICILE CET ÉTÉ. Par Didier NAVARRE et Jérôme PRÉVÔT Classement 1. Leinster 2. Munster 3. Ulster 4. Glasgow 5. Ospreys 6. Scarlets 7. Edimbourg 8. Newport Dragons 9. Connacht 10. Cardiff 11. Trévise 12. Zebre 2e journée (15 mars) Golden Lions - Valke (d) Griquas - Griffons Natal Sharks - Western Province Pumas - Blue Bulls (d) EP Kings (o) - Border Bulls Limpopo - Leopards (o) Simba - Eagles (o) Cavaliers - Free State (o) 23-22 20-12 25-7 22-20 60-6 10-71 7-51 20-28 Classements POULE NORD_1. Pumas, Griquas, Golden Lions, 8 pts ; 4. Leopards, 6 pts ; 5. EP Kings, 5 pts ; 6. Blue Bulls, 2 pts ; 7. Falcons, 1 pts ; 8. Limpopo, 0 pt. POULE SUD_1. Free State, 10 pts ; 2. Sharks, 9 pts ; 3. Eagles, 7 pts ; 4. Kings, 6 pts ; 5. Western Province, Simba, 4 pts ; 7. Boland Cavaliers, Bulldogs, 0 pt. Coupe anglo-galloise s’en alla seule : « Elle l’a senti tout de suite, sans combinaison, qu’il fallait faire une course rentrante. » Il a du mal à cacher son émotion, Christian Galonnier, l’entraîneur qui s’occupe de cette équipe depuis 2008. Il décroche enfin son premier sacre majeur. « Les filles m’ont fait un beau cadeau. En tant qu’entraîneur, je n’avais connu comme consécration qu’une montée en Groupe A avec Lourdes. Nous avons gagné notre pari. Celui de remporter le grand chelem. Avec ce succès, nous pouvons voir plus grand maintenant. » Il fait référence à la Coupe du monde qui se jouera à domicile au mois d’août. Le groupe des chelemardes sera évidemment de la partie. « Mais nous devons encore voir des filles, reprend Christian Galonnier. Il y a des joueuses de VII et nous aurons un œil aussi sur le championnat. Nous avons vingtsix filles à sélectionner, nous ne remettons rien en question. Mais il y a des joueuses qui peuvent encore se révéler sur ces derniers mois. » France Irlande À PAU - Vendredi 18 h 45 - France bat Irlande 19-15 (5-0) - Arbitre : Mme Berard (États-Unis). France : 3E Lièvre (5e), Portariès (43e), Izar (53e) ; 2T Agricole (43e, 53e). Irlande : 2E Bourke (59e, 72e) ; 1T (72e), 1P (49e) Briggs. FRANCE Le Duff (Perpignan) (Trémoulière Romagnat 54e) ; Lièvre (Bobigny), Izar (Lille-Villeneuve-d’Ascq) (Poublan Montpellier 58e), Mayans (Saint-OrensBlagnac), Grassineau (Bordeaux) ; (o) Agricole (Rennes), (m) Troncy (Montpellier) ; Diallo (Bobigny), N’Diaye (Montpellier), Djossouvi (Montpellier) (Grand Lons 53v) ; Koita (Bobigny) (Rabier Caen 70 e), De Nadaï (Montpellier) ; Portariès (Montpellier) (Duval Caen 58e), Désormais, le rêve français n’est plus continental. Les filles se retrouveront dans la poule B avec le pays de Galles, l’Afrique du Sud et l’Australie. Elles auront l’ambition de terminer première et d’éviter les Néo-Zélandaises en demie et de jouer la première finale de leur histoire. La préparation n’a pas été officiellement établie mais un stage à Falgos (Pyrénées-orientales) est en vue ainsi qu’un match amical. Le staff pensait affronter les États-Uniennes mais le rendez-vous a été finalement annulé. Mais rien ne semble pouvoir désormais les arrêter. ■ Classement 19-15 25-0 0-24 Pts 10 8 6 4 2 0 Espagne 17e journée (15-16 mars) Gernika (d) - Getxo Santander (d,o) - Cisn. Madrid Ordizia (o) - Vigo Santboiana (o) - Valladolid Atl. Madrid (o) - Séville (d) El Salvador (o) - Hernani 13-14 29-36 41-21 33-20 30-23 53-15 J. 5 5 5 5 5 5 G. 5 4 3 2 1 0 N. 0 0 0 0 0 0 P. 0 1 2 3 4 5 G.A. 141 114 95 -51 -43 -256 19 15 Mignot (cap.) (Montpellier) (Salles La Valette 53e), Ezanno (Rennes) (Arricastre Lons 47e). Non entrée en jeu : Rivoalen (Lille-Villeneuve-d’Ascq). IRLANDE Briggs ; Baxter, Cantwell, Murphy (Murphy 65e), Miller ; (o) Stapleton, (m) Muldoon ; Molloy, O’Brien, Fleming (Fitzpatrick 60e) ; Reilly, Spence ; Egan (Kennedy 60e), Bourke, Coghlan (cap). Non entrées en jeu : Hayes, Craddock, Davis, Casey, Shiels. LES MEILLEURS Pour la France, Mayans, Agricole, N’Diaye, Djossouvi, Koïta, Portariès ; pour l’Irlande, Briggs, Miller, Molloy, Reilly, Bourke. LES BUTEURS Agricole : 2T/3, 0P/1 ; Briggas : 1T/2, 1P/2. Italie 15e journée (16 mars) Prato (o) - Capitolina Rome Lazio Rome - FO Rome Reggio Emilia -San Donà (d) Viadana - Padoue Rovigo - Calvisano Exempt : Mogliano 71-15 17-33 15-10 10-20 6-18 Classement 1. Rovigo, Calvisano, 54 pts ; 3. Mogliano, Prato, 41 pts ; 5. Viadana, 39 pts ; 6. Padoue, 37 pts ; 7. FO Rome, 30 pts ; 8. San Donà, 22 pts ; 9. Lazio Rome, 17 pts ; 10. Reggio Emilia, 10 pts ; 11. Capitolina Rome, 5 pts. Tournoi B Géorgie - Roumanie 22 - 9 À TBILISSI (Samedi 14 heures) - Géorgie bat Roumanie 22-9 (16-9) Arbitre : M. Pearce (Angleterre) Géorgie : 1E Zirakashvili (25e); 1T Kvirikashvili; 5P Kvirikashvili (7e, 23e, 40e, 51e), Malaguradze (64e). Roumanie : 3P Vlaicu (2e, 13e, 18e). Cartons jaunes : Gal (14e), Burcea (47e), Calafeteanu (62e). Belgique - Russie 20 - 34 Portugal - Espagne 24 - 28 À BRUXELLES (Samedi 18 heures) - Russie bat Belgique 34-20 (10-10) Arbitre : M. Vivarini (Italie) Russie : 6E V. Tsnobiladze (16e), Ostroushko (38e, 74e), Makovetskiy (43e), Sugrobov (54e), Artemyev (66e) ; 2T Sugrobov (54e), Khudiakov (66e). Belgique : 2E Neill (13e), Nana Njilem (79e) ; 2T, 1P (52e), 1DG (28e) A. Williams. Carton jaune : Hendrickx (30e). À LISBONNE (Samedi 20 heures) - Espagne bat Portugal 28-24 (6-18) Arbitre : M. Cardona (France) Espagne: 3E de pénalité (59e), Carter (67e), Genua (72e) ; 2T (59e, 67e), 3P (3e, 20e, 79e) Malié. Cartons jaunes : Sempéré (32e), Pinto Ferrer (62e). Portugal : 2E Uva (29e), Aguilar (40e+2) ; 1T (29e), 4P (16e, 33e, 46e, 64e) Ávila. Carton rouge : Da Costa (27e). Classement 1. Géorgie 2. Roumanie 3. Russie 4. Espagne 5. Portugal 6. Belgique Pts J. 41 10 38 10 28 10 15 10 12 10 6 10 G. 9 8 6 2 2 0 N. 1 1 0 2 1 1 P. Bon. 0 3 1 4 4 4 6 3 7 2 9 4 ● La Géorgie remporte le Tournoi B 2014 et conserve son trophée. La Belgique est reléguée. Au Mondial 2015, la Géorgie sera dans la poule C, la Roumanie dans la poule D et la Russie en barrages (lire aussi en page 43). Coupe du Pacifique 3e journée (10-15 mars) Force A (o) - Fidji A (o) Pampas (o) - Samoa A Waratahs A - Tonga A (o) Brumbies A - Samoa A (d) 24-36 38-24 21-29 18-17 Classement Poule A _ 1. Reds A, 11 pts ; 2. Force A, 10 pts; 3. Fidji A, 6 pts; 4. Japon juniors, 0 pt. Poule B _ 1. Pampas, 14 pts; 2. Tonga A, 9 pts; 3. Waratahs A, 8 pts; 4. Samoa A, 7 pts; 5. Brumbies A, 5 pt. Moins de 18 ans France Galles À CHARTRES - Samedi 14 h 30 - France bat Galles 18-17 (6-14) - Arbitre : M. Brace (Irlande). France : 2E Jelonch (42e), Retière (57e) ; FRANCE - Irlande Galles - Ecosse Italie - Angleterre Classement 1. FRANCE 2. Angleterre 3. Irlande 4. Italie 5. Galles 6. Ecosse Finale (16 mars) Exeter - Northampton 15-8 ● Exeter remporte l’édition 2014 et succède aux Harlequins. C’est le deuxième titre de l’histoire des Chiefs. 1. Valladolid, 66 pts ; 2. Santander, 58 pts; 3. Cisneros Madrid, 57 pts ; 4. El Salvador, 54 pts; 5. Atlético Madrid, 53 pts ; 6. Ordizia, 49 pts ; 7. Getxo, 41 pts ; 8. Gernika, Santboiana, 34 pts; 10. Hernani, 33 pts; 11. Vigo, 26 pts; 12. Séville, 17 pts. 2T Belleau ; 2P Pourteau (26e, 35e). Galles : 2E Fox (13e), Bale (31e) ; 2T, 1P (47e) D. Jones. FRANCE Decrop (Toulouse) ; Lagarde (Brive), Dupouy (Auch ; Septar, Brive mt), Roudil (La Rochelle), Qadiri (Massy) ; (o) Pourteau (Toulouse ; Belleau, Agen mt), (m) Dupont (cap.) (Auch ; Retière, NuitsSaint-Georges mt) ; Jelonch (Auch), Palu 18 17 (Racing CF ; Beheregaray, Pau 15e), Cancoriet (Massy ; Voisin, Racing CF 47e) ; Tanguy (La Rochelle ; Hannoyer, Tournus mt), Verhaeghe (Montauban), Setiano (Tours ; Simutoga, Stade clermontois mt), De Fauverge (Perpignan), Walcker (Perpignan ; Castets, Montpellier mt). GALLES M. Williams ; Gealy (Whittigam 2e), T. Williams, Watkin, Lewis ; (o) D. Jones, (m) Hale ; Fox, Middleton, Phillips (cap.) ; S. Davies (Harrison 60e), Dodd, Brown (Cole 60e), Belcher, Bale. LES MEILLEURS Pour la France, Jelonch Dupont, Retière ; pour Galles, Gealy, Bal. Renversant, ces Tricolores ! Samedi, à Chartres (Eure-et-Loir), les protégés du sélectionneur Philippe Boher ont souffert face au XV du Poireau mais ont fini par retourner la situation en leur faveur en seconde période et remporter un succès très important dans l’optique du championnat d’Europe en Pologne (7-20 avril). Ces Bleus-là pourraient y retrouver le pays de Galles en demi-finale en cas de succès face aux Italiens qu’ils affronteront lors de leur premier match. Devant une belle galerie acquise aux Français, ce sont pourtant les Britanniques qui enflammaient la rencontre avec un essai inscrit par Jon Fox bien aidé par son pack. Daniel Jones transformait (0-7, 13e). Si les Bleuets reprenaient espoir grâce à une pénalité de Franck Pourteau, c’est le XV du Poireau qui faisait le jeu et parvenait à inscrire un nouvel essai par son talonneur Keagan Bale après une belle phase offensive (3-14, 31e). Juste avant la pause, Pourteau, des 45 mètres, réduisait le score. À la mi-temps (6-14), Philippe Boher effectuait plusieurs changements au sein du pack et sur les ailes. Et après deux minutes en seconde période, Anthony Jelonch redonnait du baume au cœur en inscrivant un essai de renard sur une sortie de mêlée (11-14, 42e). Même si les Gallois reprenaient six points d’avance sur une pénalité, les Français continuaient leur pressing. Sur une touche à 22 mètres de l’en-but gallois, le ballon était récupéré par les Tricolores qui mettaient en marche la cocotte et enfonçaient les lignes des Diables rouges pour un deuxième essai, cette fois collectif. Anthony Belleau transformait (18-17, 57e) et donnait un point d’avance aux Coquelets, avantage qu’ils garderont jusqu’au coup de sifflet final. J.-A. P. ■ 19 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Recevant - Visiteur : 00 - 00 Top 14 Match en retard Classement Biarritz - Oyonnax : 22 - 24 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 OYONNAX EN PROIE AU DOUTE APRÈS UNE LONGUE CONVALESCENCE, L’ARGENTIN, EXCELLENT À AGUILERA, EST DE RETOUR. LE CLUB DE L’AIN A RETROUVÉ SON MAÎTRE À JOUER. ET AVEC LUI, TOUS SES ESPOIRS DE MAINTIEN. LE GUIDE URDAPILLETA O n ignore si Benjamin Urdapilleta, dans ses plus jeunes années, était fan de la série « L’homme qui tombe à pic », mettant en scène Lee Majors dans le rôle du cascadeur-chasseur de primes Colt Seavers traquant les malfrats au volant de son immense pick-up. Mais tout indique qu’il serait impeccable pour ce rôle. Victime d’une grave déchirure musculaire aux ischios-jambiers le 29 décembre sur la pelouse de Clermont après seulement dix minutes de jeu, le Puma avait passé de bien tristes fêtes de fin d’année. « Sa blessure était sérieuse, la déchirure mesurait plus de quinze centimètres », se souvient le capitaine Florian Denos. Si grave que le manager Christophe Urios dut se résoudre à enrôler Régis Lespinas en guise de joker médical. Après deux mois de rééducation, il fit son retour le 22 février, à Jean-Bouin contre le Stade français. « Il avait fait un bon match, mais il manquait de confiance », se souvient Urios. Rétabli mais fébrile, le Puma avait manqué, à la surprise générale, deux pénalités très faciles. Une faillite qui coûta la victoire, puisque l’USO s’inclina de trois points (29-26). « Même aux entraînements, on le sentait timide. Régis (Lespinas, N.D.L.R.) avait enchaîné de bonnes performances, et Benjamin doutait de lui. Lundi matin, dès la reprise, nous avons eu une discussion avec lui, et ça l’a libéré. » Mais quels mots peuvent bien transfigurer à ce point un joueur ? « Nous lui avons dit que sa blessure était de l’histoire ancienne, et qu’il fallait passer à autre chose. Que l’équipe avait besoin de lui, tout de suite. Nous lui avons également rappelé qu’il avait toute notre confiance. Résultat, il fait une excellente semaine d’entraînement. » Coupable à Paris, Urdapilleta s’est mué en bourreau à Biarritz, inscrivant dix-neuf des vingtquatre points de son équipe : un essai, une transformation et quatre pénalités. Mais surtout, on le vit complètement libéré, jouant sans la moindre retenue : à nouveau mordant, le Puma s’est fait une joie de donner des coups de griffes dans la défense biarrote, défiant, plaquant, nettoyant comme si cette grave blessure n’était jamais arrivée. « On connaît bien son talent… Je dirais que Benjamin reprend son rythme de croisière », plaisantait son capitaine Florian Denos qui sait que le meilleur est encore à venir. RETOUR EN TERRAIN CONNU Cette performance individuelle ne doit pas masquer l’essentiel. Collectivement, l’USO progresse, encore et encore. La preuve, elle a remporté sa première victoire à l’extérieur de la saison. « Je veux y voir la suite de nos progrès en déplacement depuis le début de l’année, à l’exception bien sûr du match de Toulon », observait le manager Christophe Urios. « Cette victoire, c’est un aboutissement, renchérissait le capitaine Florian Denos. Après tous ces matchs où nous ne sommes pas passés loin, ce succès nous fait un bien fou à la tête », et relance la course au maintien. Désormais, l’USO ne compte plus que trois points de retard sur l’Usap, premier non relégable, et quatre sur Bayonne avec un match en retard (Oyonnax-Bordeaux-Bègles). « Avant cette rencontre, nous étions seuls à subir la pression. Il me semble que nous la partageons un peu plus avec d’autres ! » glissait dans un sourire le technicien du HautBugey. Mais pas d’effusion de joie. « Nous remettons juste les compteurs à zéro par rapport à notre défaite à domicile contre le Stade français, rien de plus. Et si nous perdons la semaine prochaine contre Montpellier, elle n’aura servi à rien. Il est 23 h 30, nous allons fêter cette victoire pendant encore une demi-heure, et ensuite rideau. On passe à Montpellier », appuyait le capitaine. Montpellier. Rien moins que le troisième du championnat qui se présente à Charles-Mathon. Une équipe redoutable, capable de produire un volume de jeu identique à celui produit par les Biarrots et qui a déstabilisé les Oyonnaxiens vendredi soir : « Nous n’avons pas été bons en défense. Les Basques ont produit un jeu large-large auquel nous n’avons pas su nous adapter », grimaçait Denos. « On sort de l’hiver, les terrains sont plus rapides, le jeu va plus vite. Nous avons trop tendance à nous consommer dans les rucks », prolonge Urios. S’il ne veut pas vivre une nouvelle déconvenue à domicile, le commando de l’Ain va devoir passer en mode printemps, et sortir la tête des regroupements. Ne serait-ce que pour écouter le soutien de son seizième homme, le public de Mathon, qui retrouvera enfin ses héros : « Nous n’avons pas joué à domicile depuis le 4 janvier ! rappelait Christophe Urios. Ça nous manque ! » Et pour cause. Comme se plaît à le rappeler le boss des « Oyomen » un sourire en coin : « À Mathon, le terrain est plus petit »… Et pas forcément à cause de la nouvelle tribune de 2 434 places qui sera érigée d’ici là… ■ BIARRITZ > 15. Pietersen ; 14. Ngwenya 13. Gimenez, 12. Burotu, 11. Thomas ; 10. Waenga (21. Peyrelongue 71e), 9. Yachvili (20. Lesgourgues mt) ; 7. Fono (19. Saint-Antoine 73e), 8. Harinordoquy (cap.), 6. Guyot (18. Lockley mt) ; 5. Dubarry, 4. E. Lund (23. Brew 59e), 3. Gomez Kodela (16. Broster, 71e), 2. Héguy, 1. Synaeghel (17. Barcella 49e). OYONNAX > 15. Denos (cap.) ; 14. Tian, 13. Aguillon, 12. Hansell-Pune, 11. Wara (22. Boussès 24e) ; 10. Urdapilleta, 9. Figuerola ; 7. Ursache (19. Soqeta 59e), 8. Ma’afu, 6. Ch. André ; 5. Browne, 4. Nemecek (18. Lagrange 60e), 3. Clerc (17. Baïocco 67e), 2. Tebani (16. Clark 47e), 1. Rapant (23. Tichit 47e). À BIARRITZ - Vendredi 20 h 45 - 8 236 spectateurs. Arbitre : M. Cloute (Béarn). Note : ★★. Évolution du score : 0-5, 7-5, 7-8, 10-8 (MT) ; 10-11, 10-18, 15-18, 15-21, 22-21, 22-24. OYONNAX : 2E Urdapilleta (5e), Aguillon (53e) ; 1T (53e), 4P (18e, 49e, 70e, 79e) Urdapilleta. Non entrés en jeu : 20. Cibray, 21. Lespinas. BIARRITZ : 3E Gimenez (14 ), Pietersen (60 ), Héguy (76 ) ; 2T Yachvili (15e), Peyrelongue (77e) ; 1P Yachvili (26e). Non entré en jeu : 22. Van Staden. Blessés : Guyot (côtes), Lakafia (adducteurs), Yachvili (dos). e e e LES ÉTOILES ★★★ Urdapilleta. ★★ Clark, Hansell-Pune, Ursache; Gimenez, Thomas. ★ Figuerola, Aguillon, Ch. André, Ma’afu, Tichit; Harinordoquy, Dubarry, Fono, Pietersen. LES BUTEURS Yachvili : 1T/1, 1P/1; Peyrelongue : 1T/1; Pietersen : 0T/1. Urdapilleta : 1T/2, 4P/4. Pts 60 60 57 56 55 55 52 51 50 50 43 42 39 23 J. 21 21 21 21 21 21 21 21 20 21 21 21 20 21 G. 12 12 11 13 11 11 11 9 10 11 9 8 9 4 N. 1 1 1 0 0 1 2 2 0 1 0 1 0 0 P. 8 8 9 8 10 9 8 10 10 9 12 12 11 17 Bon. 10 10 11 4 11 9 4 11 10 4 7 8 3 7 Prochaine journée (22e) - 21 et 22 mars Clermont - Toulon vendredi 20 h 45 - Canal + Sport - M. Gaüzère Stade français - Toulouse samedi 15 heures - Canal + - M. Péchambert Bayonne - Bordeaux-Bègles Oyonnax - Montpellier samedi 18 h 30 - Rugby + - M. Poite samedi 18 h 30 - Rugby + - M. Garcès Perpignan - Biarritz samedi 18 h 30 - Rugby + - M. Lafon Castres - Brive Grenoble - Racing-Metro samedi 18 h 30 -- Rugby + - M. Cardona sam. 20 h 35 - Canal + - M. Berdos BIARRITZ LUCIDES QUANT À L’ISSUE DE LEUR SAISON, LES BASQUES ONT PRATIQUÉ UN RUGBY DÉBRIDÉ. POUR LE PLUS GRAND PLAISIR DU PUBLIC D’AGUILERA. CONDAMNÉS MAIS LIBÉRÉS Q ue reste-t-il quand l’issue d’une saison sportive est inéluctable ? Que reste-t-il quand la descente paraît inévitable ? Rien ? Non. Il reste l’essence de ce jeu, la notion qui est à la base de la pratique, le carburant qui continue de faire tourner les jambes quand celles-ci se font raides : le plaisir. Une notion certes rarement compatible avec la dure loi du sport professionnel… Mais qui peut suffire à faire tenir debout tout un effectif sonné par l’enchaînement de défaites. Cette notion de plaisir est celle qui guidera les Biarrots jusqu’à la fin de la saison. « C’est ce dont les coachs nous ont parlé avec ce match, dévoilait le deuxième ligne Thibault Dubarry. Ils nous ont parlé de plaisir, et pas seulement pour nous, mais aussi pour le public, les partenaires, toutes ces personnes qui nous suivent et nous soutiennent depuis si longtemps. » Et quand on lui assure que le spectacle fut de qualité, apprécié par le public, le Biarrot veut y voir une éclaircie dans un bien sombre ciel basque. « C’est une petite victoire en soi… », souffle-t-il en esquissant un sourire. DUBARRY, LE BOUT DU TUNNEL L’autre petite victoire de l’ex-Corrézien, c’est d’avoir connu sa deuxième titularisation de la saison. Huit mois que cela n’était pas arrivé. Huit longs mois après onze petites minutes jouées contre Montpellier, à Aguilera, avant que son omoplate ne se fracture : « Ce fut long, très long. J’ai toujours essayé de rester au plus près du groupe, même si je reconnais m’être parfois échappé certains weekends, quand la frustration était trop grande. Déjà que c’est dur en tant que remplaçant… alors quand on ne joue pas pendant des mois » 02/0 $<!-.4 Vendredi soir, le deuxième ligne $ÏA£Ón ¯ ¨æÏ£on en eoÝn[ݨ£ a fut tout simplement brillant d’ac0! ää !/0 äü¯ en ¤üü H ¯×üü tivité : « J’ai joué au rugby, tout ·¨æÏ nÓ ¨ænæÏÓ £oÓ n£ simplement. De faire ce que l’on ¯¤¤s ¯¤¤× nÝ ¯¤¤Ø H ¯¤¤ß m’a appris à Brive, et ici à Biarritz. 2oo[AÏnú n e¨ÓÓnÏ en [A£eeAÝæÏn Je n’ai plus la moindre douleur. Je ÓæÏ n ÓÝn ôôô½[AÓÝÏnÓ¨ö·Äæn revis. » Une renaissance dont le nÓ [A£eeAÝæÏnÓ e¨ón£Ý pÝÏn AeÏnÓÓonÓ H a BO profitera, même si Dubarry -AÏ [¨æÏÏnÏ a !½ ![n $!" 02/0 $<!-.4 fera ses valises à l’issue de la sai/æn Aæen An£ s¯ä¤ü /44/ son : « Il reste cinq matchs. On 2o a ü~ Øß ~¯ ~ üs üØ sä ßs ¯~ üs n’en lâchera aucun. » Parole de -AÏ nA a QÏÝÝn½e¨æÏnO[AÓÝÏnÓ¨ö·Äæn½|Ï Biarrot. S. V. ■ 2 2$" Le match 22 - 24 Les stats Biarritz - Oyonnax TOULON CLERMONT MONTPELLIER PARIS TOULOUSE CASTRES RACING-METRO BRIVE BORDEAUX-BÈGLES GRENOBLE BAYONNE PERPIGNAN OYONNAX BIARRITZ Par Simon VALZER, envoyé spécial [email protected] ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● TEMPS DE JEU : 32 MN ET 44S Pénalités concédées Biarritz 12 (5+7) Oyonnax 9 (4+5) Plaquages Biarritz 97 (53+44) Oyonnax 82 (61+21) Franchissements Biarritz 7 (6+1) Oyonnax 3 (0+3) Turnovers concédés Biarritz 14 (8+6) Oyonnax 12 (4+8) Passes Biarritz Oyonnax 105 (85+20) 96 (46+50) Chassé-croisé haletant L’entame a clairement été à l’avantage des Oyonnaxiens : habiles pour sortir de leur camp et plus mordants dans toutes leurs interventions, la première banderille fut plantée par l’ouvreur argentin Urdapilleta. La réaction biarrote fut immédiate : pratiquant un jeu complètement débridé, les Biarrots ont rapidement amené leur adversaire au point de rupture, jusqu’à ce que Gimenez, par un slalom rageur dans la défense, ne marque le premier essai biarrot. Les joueurs de l’Ain répliquèrent par une pénalité, mais leur jeu s’étiola peu à peu en raison de nombreuses fautes. Les Basques n’en demandaient pas tant pour s’installer dans leur camp, où les fulgurances de l’intenable Thomas firent des ravages. Yachvili redonna l’avantage aux siens (10-8). Au retour des vestiaires, l’en- tame fut à nouveau oyonnaxienne, concrétisée par l’essai d’Aguillon sous les perches après un enchaînement de passes après contact (10-18). On aurait pu croire au coup fatal, mais il n’en fut rien. Les Biarrots répliquèrent par un essai de Pietersen en bout de ligne à la suite d’un renversement. Oyonnax remit alors la main sur le ballon, et profita de la fraîcheur de ses avants remplaçants pour avancer dans l’axe. Urdapilleta creusa l’écart au score (15-21). Mais les Biarrots marquèrent encore par Héguy sur ballon porté à quelques minutes de la fin (22-21). Bien décidés à arracher leur première victoire de la saison à l’extérieur, les joueurs du Haut-Bugey trouvèrent les ressources pour aller chercher une ultime pénalité qui leur assura la victoire. S. V. ■ 20 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Pro D2 23e journée Résultats NARBONNE (O) - CARCASSONNE 56 - 10 BEZIERS (O) - ALBI NARBONNE 28 - 8 BOURG-EN-BRESSE - LA ROCHELLE (O) AGEN - AURILLAC (D) 9 - 23 27 - 21 BOURGOIN - MONT-DE-MARSAN (D) 37 - 31 COLOMIERS - TARBES AUCH - LYON (O) 9 - 19 13 - 31 DAX - PAU (D) 11 - 10 Albi- Dax Par Simon VALZER [email protected] sam. 18 h 30 - M. Noirot Auch-Colomiers La Rochelle - Béziers sam. 18 h 30 - M. Dutreuilh sam. 18 h 30 - M. Delpy Lyon - Aurillac Cela n’était encore jamais arrivé cette saison. Mais en remportant haut la main le derby audois, Narbonne prend place sur le podium du championnat, cinq points derrière le dauphin, Le Rochelle qui, grâce à son succès chez le promu bressan, tente de suivre le rythme infernal imposé par Lyon, large vainqueur de la lanterne rouge auscitaine au Moulias. Les Rhodaniens poursuivent leur ascension vers un Top 14 qui leur semble plus que jamais promis, puisqu’ils comptent toujours douze points d’avance sur La Rochelle. sam. 18 h 30 - M Juan (Uar)) Mont-de-Marsan-Bourg-en-Bresse Pau-Bourgoin Carcassonne-Agen sam. 18 h 30 - M. Gasnier sam. 18 h 30 - M. Blondel dim. 13 heures. Eurosport - M. Marchat Tarbes-Narbonne dim. 15 h05 Sport + - M. Soulan Les points > Victoire: +4; nul: +2; défaite: 0. Bonus offensif > Trois essais de différence : +1. Bonus défensif > Défaite de moins de 8 points : +1. Cas d’égalité > 1. Points terrain sur l’ensemble des matchs des équipes concernées; 2. Goalaverage sur l’ensemble des matchs des équipes concernées; etc. Les promotions > Le premier à l’issue de la phase qualificative est déclaré champion et accède directement au Top 14. Les clubs classés de la 2e à la 5e place disputeront une phase éliminatoire. Le 2e reçoit le 5e et le 3e reçoit le 4e. La finale a lie sur terrain neutre. Le vainqueur accède au Top 14. Les relégations > Les 15e et 16e places seront reléguées directement en Fédérale 1. ★ Joueur de la semaine SIRELI BOBO AILIER DE LA ROCHELLE Sireli Bobo a crevé l’écran, samedi soir, sous les nouveaux sunlights du stade Marcel-Verchère à Bourg-en-Bresse. Pour son retour en France, l’ailier fidjien a démontré que l’âge n’a pas de prise sur lui. À 38 ans, il a signé d’éblouissants débuts avec le Stade rochelais par ses longues courses et ses appuis déroutants. Seulement freiné par les crampes à l’heure de jeu. L’ancien Biarrot et Racingman sera l’attraction du Pro D2 en cette fin de saison. Et, avec ce nouvel atout offensif, le club charentais postule plus que jamais à la montée. Ph. S. ■ Tarbes monte en puissance Autre victoire à l’extérieur, celle de Tarbes à Colomiers. Un succès aux faux-airs d’exploit, puisque les Pyrénéens n’avaient gagné à Colomiers depuis 2007. Par ce tour de force, les Tarbais confirment leur montée en puissance, et se posent en candidats légitimes à la qualification. Mais surtout, ils ont éjecté leur adversaire du jour de la Classement 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 ● ● ▲ ● ▼ ● ▲ ▼ ▼ ▲ ▲ ▼ ● ● ● ● LYON LA ROCHELLE NARBONNE AGEN PAU TARBES BOURGOIN-JALLIEU COLOMIERS AURILLAC DAX BÉZIERS MONT-DE-MARSAN ALBI BOURG-EN-BRESSE CARCASSONNE AUCH Pts 88 76 71 70 69 62 55 53 53 48 48 47 40 32 29 27 J. 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 G. 19 17 15 15 14 13 10 11 11 10 9 8 8 5 5 5 N. 0 1 1 0 1 1 2 1 0 2 1 3 2 1 0 2 P. 4 5 7 8 8 9 11 11 12 11 13 12 13 17 18 16 Le de la semaine SUR LE PODIUM Prochaine journée (24e) - 22 et 23 mars 2014 Le ★ XV ★ ★ Le point p. 624 540 636 588 477 489 444 439 497 377 393 408 434 419 408 326 c. 361 375 450 418 370 419 418 395 521 488 505 453 560 544 623 599 b.o. 10 4 6 4 5 4 4 1 4 0 2 1 0 0 0 1 b.d. 2 2 3 6 6 4 7 6 5 4 8 8 4 10 9 2 À DOMICILE Pts J. G. 51 11 11 43 11 10 51 12 11 48 11 11 47 12 10 45 11 10 44 12 9 36 11 8 43 12 9 43 12 10 41 12 9 31 11 6 27 12 6 22 12 4 21 11 4 26 11 5 course aux demies, puisque le club à la Colombe compte maintenant seize points de retard sur Pau. Défaits à Dax, les Béarnais se sont vus rétrogradés à la cinquième place, mais comptent toujours sept point d’avance sur les Tarbais. Agen, quatrième après sa victoire contre Aurillac, complète ce top 5. Dax et Béziers peuvent souffler Béziers a fait un grand pas vers le maintien en s’offrant les cinq points d’une victoire bonifiée sur Albi, tout comme Dax, qui s’est imposé sur le fil face à la Section paloise. En ballotage favorable avant cette journée, les dirigeants biterrois et landais vont pouvoir préparer la saison prochaine. Bourgoin, dont le maintien était déjà acquis, tient son objectif, qui est celui de figurer le mieux possible dans le classement. Grâce à leur victoire sur les Montois, acquise au terme d’un match riche de dix essais, les Berjalliens remontent à la septième place. Pas de mouvement enfin en bas de classement, puisque les trois équipes en course pour le maintien ont toutes été défaites sans le moindre bonus défensif. 15 14 13 12 11 10 9 7 8 6 5 4 3 2 1 Peyras-Loustalet Bobo Ludik Lima Fekitoa Fournil Iribaren Erbani Adamou Collet Grobler Tuineau Atonio Levi Hugues Béziers La Rochelle Agen Narbonne Narbonne Béziers Tarbes Agen Bourgoin Tarbes La Rochelle Lyon La Rochelle Béziers Dax ★ ★ ★ N. 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 2 0 1 0 2 P. 0 1 0 0 2 1 2 2 3 1 3 3 6 7 7 4 p. 362 301 431 364 308 285 291 253 307 253 244 204 259 247 252 188 c. 120 154 186 181 142 148 157 125 178 184 199 176 271 259 271 199 b.o. 7 3 5 4 5 4 4 1 4 0 2 1 0 0 0 1 b.d. 0 0 0 0 2 1 2 1 3 1 3 2 3 4 5 1 À L'EXTÉRIEUR Pts J. G. 37 12 8 33 12 7 20 11 4 22 12 4 22 11 4 17 12 3 11 11 1 17 12 3 10 11 2 5 11 0 7 11 0 16 12 2 13 11 2 10 11 1 8 12 1 1 12 0 N. 0 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 2 0 0 0 P. 4 4 7 8 6 8 9 9 9 10 10 9 7 10 11 12 p. 262 239 205 224 169 204 153 186 190 124 149 204 175 172 156 138 c. 241 221 264 237 228 271 261 270 343 304 306 277 289 285 352 400 b.o. 3 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 b.d. 2 2 3 6 4 3 5 5 2 3 5 6 1 6 4 1 +-/" 5 0) !$)' 2$0 Aón[ ó¨Ó £óÝoÓ çđ N 2 ·AÏ ·nÏÓ¨££n I 0$" -/02 -/022$"0 9 Aû [³qûÜ ¬[q gû 0îAgq gq ÜA N säs 22 ·AÏ ·nÏÓ¨££n ¬A¡q 2$- º ߯ A äü¯ H ä¯ Aæ 0ÝAen en ÏA£[n ¨£ÝA[Ý a $9 $!!4" 2$" ü¯ ؤ s¯ üü [¨£ÝA[ÝO¨óAn[¨½|Ï ĉĉĉʳĈA¡q[³§§û¬[AÊ[³§ ÏoeÝ ·¨Ý¨ a /æQö0¨· Les étoiles ★★★ Adamou (Bourgoin) ; A. Ormaechea (Mont-de-Marsan) ; Levi, Marais (Béziers) ; Bobo, Grobler (La Rochelle) ; Fekitoa (Narbonne) ; Erbani (Agen) ; Collet, Irribarren (Tarbes) ; Chabal (Lyon) ; ★★ Khribache, Guillot (Bourgoin) ; Dut, Lemalu (Mont-de-Marsan) ; Peyras-Loustalet, Fournil (Béziers) ; Audy, Atonio (La Rochelle) ; Kalou, Drancourt (Bourg-en-Bresse) ; Rattez, Navakadrieta, Lima, Etienne, Beaux, Aurignac (Narbonne) ; Ludik, Tau (Agen) ; Petitjean, Ratu (Aurillac) ; Domolailai, Bezian (Tarbes) ; Nicot, Weber (Colomiers) ; Viljoen, Tuineau (Lyon) ; Elgoyhen (Auch) ; Maignien, Adrillon, Devade, Laousse-Azpiazu (Dax) ; Dry (Pau). ★ Gicollet, Kamea (Bourgoin) ; Chedal-Bornu, Leota (Mont-de-Marsan) ; Chaput, Aho, Manoa, Maamry (Béziers) ; Bonnet, Rokoduru (Albi) ; Gourdon, Cestaro (La Rochelle) ; Eadie, Saffy (Bourg-en-Bresse) ; Jasmin (Narbonne) ; Etien, Kouider, Acquier (Carcassonne) ; Cabarry, Skeate, Balès, Francis (Agen) ; Lescure, Roussel, Tokula (Aurillac) ; Basauri (Tarbes) ; Baluc-Rittener, Maurino (Colomiers) ; Sukanaveita, Leguizamon, Munro, Januarie (Lyon) ; Bissuel, Eberland, Prat, Lagardère (Auch) ; Hugues, Salle-Canne, Lacoste, Bert (Dax) ; Fèvre, Drouard (Pau). Pro D2 23e journée 21 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Bourgoin - Mont-de-Marsan : 37 - 31 Béziers - Albi : 28 - 8 BÉZIERS LES HÉRAULTAIS SONT DÉSORMAIS QUASIMENT ASSURÉS DU MAINTIEN. LEUR DÉMONSTRATION DE FORCE A ÉTÉ SYMBOLISÉE PAR LEUR TALONNEUR, TRANSCENDÉ. LE PONT LEVI Par Julien LOUIS Mohammed Khribache à la relance. Les Berjalliens, en signant cette belle victoire, ont donné une impression d’unité malgré la semaine agitée en coulisses qu’ils viennent de traverser. De bon augure avant le déplacement chez le cador palois. Photo Hervé Costes BOURGOIN LE CSBJ A RÉGALÉ LE PUBLIC DE RAJON, ASSURANT AINSI LE SUCCÈS POPULAIRE DU PROCHAIN MATCH À DOMICILE, FIN MARS, CONTRE LYON, LE LEADER DE PRO D2. LA VICTOIRE EN JOUANT TROP Par Francis LARRIBE [email protected] D ’aucuns avaient fait de ce match contre Mont-deMarsan, un test de l’harmonie régnant entre les membres du staff technique du CSBJ, suite aux réaménagements qui se profilent en son sein la saison prochaine, Mignot à un poste de directeur du rugby de l’association, Levast à celui de directeur sportif et administratif de l’équipe professionnelle, Peyron et Péclier coentraîneurs de l’équipe fanion. À la vue du comportement des Berjalliens sur la pelouse de Rajon contre Mont-deMarsan, à la vue de l’ampleur du score, des six essais inscrits et du bel enthousiasme affiché pendant quatre-vingts minutes, les observateurs de la vie interne du CSBJ doivent en conclure que les annonces de ces derniers temps n’ont pas affecté l’unité entre les techniciens. Si cela est confirmé dans les semaines à venir par les résultats, c’est une bonne nouvelle pour le CSBJ. En effet, à notre avis, le duo Manier-Mignot a encore beaucoup à apporter au CSBJ, pour peu que les deux hommes retrouvent le chemin de la discussion. Quoiqu’il en soit, sur le terrain le CSBJ a démontré enthousiasme et solidarité ; les joueurs prouvant ainsi qu’ils savaient faire la part des choses. Avec ce succès sur Mont de Marsan, Bourgoin confirme son renouveau noté depuis la victoire sur Agen (12-9). On a la preuve que cette équipe est faite pour les terrains secs, pour l’attaque, le jeu, la joie. PLUS DE RIGUEUR Peut-être est-ce en raison des six essais marqués qui n’ont cependant pas permis au CSBJ de prendre le point du bonus, qu’aucun Berjallien ne pavanait après le succès sur les Montois ? « On a certes marqué souvent et assez facilement, mais derrière nous avons trop rapidement pris des essais, regrettait Fabio Da Silva, le demi de mêlée le bras dans une attelle en attente du diagnostic du mal dont il souffrait, vraisemblablement une blessure au sternum. Je mettrais nos faiblesses défensives sur le fait qu’il s’agissait d’un match de reprise. Il nous manquait des repères. Mais il ne faut pas que cela se reproduise car il reste encore sept matchs à jouer et si ne l’on met pas plus de rigueur en défense, nous allons en perdre beaucoup. » La semaine de préparation du déplacement à Pau va servir à rectifier le tir. Pascal Peyron, le responsable des avants, homme de rigueur et de méthode, n’a pas apprécié certaines largesses défensives. « Nous avons fait un peu n’importe quoi. Nous avons oublié de concentrer les avants adverses, nous avons écarté des ballons sans préparation. La bonne chose c’est qu’avec des matchs de cet acabit nous avons de quoi travailler… » ■ R ugby plaisir ! Après trois mois de « morosité » à la Méditerranée, l’ASBH s’est enfin lâchée face à Albi. Ambitieux et séduisants, les Rouge et Bleu ont livré leur première mi-temps référence, qui aurait été parfaite sans de multiples enavant (deuxième bonus offensif de la saison) : « Pourtant, je suis plus satisfait de l’effort réalisé en défense qu’en attaque », relève Manny Edmonds. Non, le coach n’a pas perdu la raison. Derrière son aveu, se cache l’essence même du succès de ses troupes. Cette rage défensive élevée à son paroxysme, qui a d’entrée libéré tout un collectif fut exprimée par un Elvis Levi transcendé : « Avant la rencontre, Christophe m’avait demandé de m’imposer en leader, de devenir le boss des avants (privés de deux capitaines, Martin et Baget, N.D.L.R.) », précise l’intéressé. Des mots, qui piquaient la fierté du talonneur (polyvalent flanker). Sur le coup d’envoi botté par son ouvreur Fournil, il assénait un terrible « tampon » au réceptionneur albigeois, qui marquait les esprits et donnait le tempo de cette partie : « Nous avions fait un gros focus sur les plaquages offensifs dans la semaine et c’est pour cela que j’ai essayé de plaquer de plus en plus fort », précise-t-il. Dans le sillage d ’ u n A h o o u d ’ u n Z o u h a i r, l’Australien avançait sur chacune de ses interventions. Ce spécia- liste « ès plaquage » au tempérament de feu a également su se canaliser. Aucune pénalité concédée, aucun carton jaune reçu (trois cette saison). Mieux encore, Elvis Levi fut souvent le déclencheur des attaques biterroises : « Nous avions vu vendredi à la vidéo, qu’Albi défendait beaucoup sur les largeurs. Du coup, il y aurait surement des intervalles au centre du terrain à exploiter et Christophe m’avait demandé de multiplier les courses. » Bénéficiant d’une capacité de déplacement horsnorme, cette « boule musculeuse » (1,81 m et 110 kg) s’imposait comme le point d’ancrage essentiel aux locaux dans l’axe, pour apporter ensuite le surnombre sur les extérieurs. Là où ils marquaient trois de leurs quatre essais. IMPACT-PLAYER RÉFÉRENCE Un rugby de mouvement qui n’aurait pas pu voir le jour sans des bases de lancements de jeu maîtrisées et donc, de bons ballons à exploiter derrière touche et mêlée. Et Levi n’y est encore une fois pas étranger, malgré un ou deux lancers imprécis dus au vent : « Je dois encore m’améliorer, surtout sur les lancers et en mêlée. […] C’est ma troisième saison à Béziers et la première où je joue autant. J’arrive en fin de contrat et j’espère que mes dirigeants m’offriront la chance de poursuivre l’aventure ici. » C’est bien parti ! Car Elvis Levi a incarné samedi, ce lien entre les avants et les troisquarts, qui manquait à Béziers pour transformer son jeu. ■ Le match MONT-DE-MARSAN LE BONUS DÉFENSIF EST UNE FAIBLE RÉCOMPENSE POUR DES LANDAIS TROP FRIABLES EN DÉFENSE MAIS REDOUTABLES ATTAQUANTS, QUI ONT FAIT TREMBLER RAJON JUSQU’À LA DERNIÈRE SECONDE. Un acte manqué LE COUP PASSA SI PRÈS... « Je trouve qu’on s’est un peu menti. Nous venions ici avec l’envie de gagner pour regarder plus vers le haut que vers le bas. Et on passe totalement à côté de notre match. » L’ancien Biterrois Vincent Calas résume fidèlement la déroute de son équipe. Albi ne s’est jamais donné les moyens d’exister samedi, à cause d’une première mitemps indigne de son rang : « Tu rentres aux vestiaires à 21 à 0, abattu et tu prends logiquement une soufflante. Tu te dis alors qu’il faut remettre le bleu de chauffe, mais ça n’a pas suffi », poursuit le troisième ligne. Malgré leur réaction d’orgueil et une conquête retrouvée, les Albigeois encaissaient un quatrième essai en infériorité numérique. Le coup de grâce : « On va se dire que nous avons gagné le second acte (8-7) et c’est tout ce qu’on peut retenir de positif. Maintenant, comme nous a dit le coach (Henry Broncan), on oublie ce match pour bien recevoir Dax. Nos adversaires doivent « payer » à la maison », conclut-il. J. L ■ S i les trois-quarts landais se sont mis en valeur à Bourgoin dans le secteur de l’offensive -ils marquèrent la totalité des trente et un points de leur équipe avec quatre essais inscrits par eux ils se firent aussi remarquer par plusieurs absences en défense. Dont deux inadmissibles à ce niveau. Absence qui valut à l’ailier droit Julien Cabannes de rester au vestiaire à la pause. À la 33e minute, il avait tout simplement déserté son aile laissant ainsi le champ libre à Bouet. Deux minutes plus tard la défense montoise était aux abonnés absents quand d’une seule passe après mêlée à une vingtaine de mètres de l’en-but adverse, le Berjallien Da Silva mit sur orbite son centre Fabien Perrin pour un essai au pied des poteaux montois. De quoi énerver l’ancien demi de mêlée du CSBJ, aujourd’hui entraîneur du Stade montois. Mais Christophe Laussucq avait pris le parti de voir la bouteille à moitié pleine. Pour la moitié vide on en reparle- Bourgoin - Mont-de-Marsan À BOURGOIN - Samedi 15 heures - 6 348 spect. Arbitre : M. Hourquet (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 7-0, 7-7, 10-7, 10-10, 17-10, 22-10, 22-17 (MT) ; 27-17, 27-24, 32-24, 32-31, 37-31. BOURGOIN : 6E Kamea (3 ), Bouet (33 ), Perrin (36 ), Moinot (42e), Adamou (50e), Guillot (78e) ; 2T (3e, 37e), 1P (23e) Gondrand. Cartons jaunes : Louchard (13e), Gondrand (24e). e e e MONT-DE-MARSAN : 4E Leota (16e), A. Ormachea (40e, 75e), Lucu (45e) ; 4T, 1P (24e) Dut. Cartons jaunes : Bost (13e), Taulanga (71e). Non entré en jeu : 20. Pic. BOURGOIN 15. Moinot ; 14. Bouet, 13. Kamea, 12. Perrin (22. Denêtre 67e), 11. Viallet ; 10. Gondrand, 9. Da Silva (21. Faure 67e) ; 7. Barrière (20. Recordier mt), 8. Adamou, 6. Guillot ; 5. Louchard (cap.) (18. T. Cotte 41e), 4. L. Cotte (19. Gabriel 62e) ; 3. Garcia (23. Spachuk 49e), 2. Khribache (16. Montagnat 67e), 1. Gicollet (17. Pivot 49e). 37 - 31 MONT-DE-MARSAN 15. Lucu ; 14. Cabannes (21. Dubié mt), 13. Leota (22. Claverie 66e), 12. Chedal-Bornu (cap.) (22. Claverie 42e-51e), 11. Vunisa ; 10. Dut, 9. A. Ormaechea ; 7. Bost, 8. Lemalu, 6. Leonte (19. Taulanga 50e) ; 5. Botha (18. Liebenberg 62e), 4. Flanagan ; 3 S. Ormaechea (23. Oléon 54e), 2. Caudullo (16. Blanchard 60e), 1. Mailau (17. Rameau 60e). LES ÉTOILES ★★★ Adamou ; A. Ormaechea. ★★ Khribache, Guillot ; Dut, Lemalu. ★ Gicollet, Kamea ; Chedal-Bornu, Leota. L’INFIRMERIE Bourgoin Suspicion de fracture du sternum pour le demi de mêlée Da Silva. Louchard souffrait d’une épaule.. > Pau - Bourgoin, samedi 18 h 30 Mont-de-Marsan Pas de blessé à signaler. > Mont-de-Marsan - Bourg-en-Bresse, samedi 18 h 30 rait yeux dans les yeux au retour dans les Landes pour la préparation de la réception de Bourg-en-Bresse. « Bien sûr, il y a plein de détails à rectifier, admettait Laussucq. Mais notre prestation offensive ici à Bourgoin a été excellente. J’aimerais bien que nous montrions ce même visage offensif à notre public à domicile dès le week-end qui vient. Je veux retenir aussi que nous avons eu une balle de match à la dernière minute. Et du bon état d’esprit du groupe pendant tout le match. » F. L. ■ Le match Orgie offensive L’hiver est bien fini dans le Nord-Isère. Il suffit de regarder le score du match pour s’en assurer. Soixante-huit points au tableau d’affichage : le cuir a chanté à Rajon. Mais si ce match a enchanté les spectateurs, il a fait s’arracher les cheveux des entraîneurs. Qu’ils soient Berjalliens ou Montois, tous pestaient contre la laxité de la défense. Une élasticité qui donna un score en accordéon ; l’écart le plus important entre les deux équipes étant de douze points (22-10 pour le CSBJ, 35e) et le plus faible étant d’un point (32-31) après le second essai d’Agustin Ormaechea à la 75e minute. Sans parler des deux parités 7-7 à la 16e et 10-10 à la 24e ! Mais de ce match on retiendra le suspense qui atteignit son apogée à l’ultime minute avec une balle de la gagne pour le numéro 8 montois Lemalu, gachée par un en-avant au grand soulagement de Berjalliens généreux jusqu’à l’excès. F. L. ■ Béziers - Albi À BÉZIERS - Samedi 15 heures 4 984 spectateurs. Arbitre : M. Gasnier (Pays catalan). Évolution du score : 7-0, 14-0, 21-0 (MT) ; 21-3, 28-3, 28-8. BÉZIERS : 4E Peyras-Loustalet (22e), Chaput (27e), Marais (38e, 45e) ; 4T Fournil. Cartons jaunes : Zouhair (41e). ALBI : 1E Rokoduru (49e) ; 1P Marques (42e). BÉZIERS 15. Peyras-Loustalet (cap.) ; 14. Gmir, 13. Vakacegu (21. Puyo 55e), 12. Gerber, 11. Marais ; 10. Fournil, 9. Chaput (20. Cambérabéro 62e) ; 7. Ramoneda (22. Massot 52e), 8. Manoa (19. Carmignani 60e), 6. Zouhair ; 5. Maamry (4. Caillet 74e), 4. Caillet (18. Toevalu 52e) ; 3. Aho (23. Boughanmi 60e), 2. Levi (16. Carmona 73e), 1. Fernandes (17. Sheklashvili 60e) ALBI 15. Bouillon (22. Metge 26e) ; 14. Lacroix, 13. Hecker, 12. Bonnet, 28 - 8 11. Rokoduru ; 10. Barthelemy, 9. Marques (21. Chateauraynaud 62e) ; 7. Misse (cap.) (20. Durand 62e), 8. Lane, 6. Calas ; 5. M. André (18. Corréa 57e), 4. J. Mondoulet (19. Damiani 47e) ; 3. Gau (23. Hamadache 47e), 2. Ponnau (16. Djebablah 47e), 1. Dedieu (17. Tetrashvili 47e). LES ÉTOILES ★★★ Levi, Marais. ★★ Peyras-Loustalet, Fournil. ★ Chaput, Aho, Manoa, Maamry ; Bonnet, Rokoduru. L’INFIRMERIE Béziers Yassine Maamry souffrait de crampes et d’un coup à un poignet. > La Rochelle - Béziers, samedi 18 h 30 Albi Sylvain Bouillon craignait de s’être donné une luxation d’une épaule. Des examens complémentaires seront passés dans la semaine. > Albi - Dax, samedi 18 h 30 22 Pro D2 23e journée LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Narbonne - Carcassonne : 56 - 10 Agen - Aurillac : 27 - 21 AGEN CE N’EST PAS UN GRAND SUALG QUI A VAINCU AURILLAC. MAIS S’ILS N’ONT PAS RASSURÉ, LES AGENAIS ONT ASSURÉ. POUR LE RESTE, ILS DEMANDENT DU TEMPS. PETIT À PETIT... Par Émilie DUDON, envoyée spéciale [email protected] « n a gagné. C’est quatre points de pris et c’est l’essentiel. Maintenant, on se tourne vers Carcassonne. » Laconique, Alexi Bales résume le drôle de sentiment qui baignait Armandie samedi soir. Entre soulagement et frustration. Entre espoir et malaise. Il est vrai qu’il n’y a pas grand chose à dire à l’issue de cette victoire aussi poussive que précieuse… Mené 10-0 après à peine neuf minutes de jeu, le club aux huit Brennus a douté face à des Aurillacois décomplexés, qui ont très bien utilisé le vent en première période. Mais il a su rester mobilisé et gagner pour conserver toutes les chances de remplir leurs objectifs de qualification en demie. « C’est le principal, assure le pilier Laurent Cabarry. On ne peut pas dire que c’était un match accompli, ce serait faux. Mais on se contente largement de la victoire. » O Les Narbonnais du centre Tyrone Smith ont mené la rencontre de main de maître face à une équipe carcassonnaise dépassée. Photo Alain Pernia NARBONNE VAINQUEURS DE CARCASSONNAIS IMPUISSANTS FACE À LA FURIA ORANGE ET NOIR, LES JOUEURS DU RACING ONT MONTRÉ QU’ILS ÉTAIENT LES PLUS FORTS ET AFFIRMÉ LEUR SUPRÉMATIE EN TERRE D’AUDE. ÇA SENT BON LES DEMI-FINALES Par Robert FAGES B ien que Justin Harisson se refuse toujours d’en parler, force est de constater que les Narbonnais se dirigent à grands pas vers une demi-finale d’accession. Samedi, en écrasant leurs voisins carcassonnais, les Septimaniens ont pris une sérieuse option pour terminer la compétition dans le top 5. Le capitaine Sébastien Petit et ses hommes ont le vent en poupe et rien ne semble pouvoir les arrêter. Ils en sont à leur quatrième succès consécutif. Sur l’ensemble des trois derniers matchs, le Racing a inscrit 158 points et marqué vingt-trois essais, dix-huit lors de deux dernières rencontres. Narbonne est aujourd’hui à créditer de la meilleure attaque du championnat. Une position qui en dit long à la fois sur l’envie et des ambitions articulées autour d’un jeu plaisant et surtout efficace, basé sur la vitesse et le mouvement. Le groupe est solidaire, lucide, réaliste, toujours très bien concentré sur son match, animé par le souci constant de donner le meilleur de lui-même. Et cela paye. Les bons résultats sont là pour inviter les coaches à poursuivre le travail entrepris qui porte ses fruits. DES DIFFICULTÉS EN MÊLÉE Seul petit point faible, la mêlée qui ne donne pas la satisfaction espérée. Il est vrai que face à l’un des plus gros packs du Pro D2, les Narbonnais ont éprouvé quelques difficultés. Le deuxième ligne Bertrand Aurignac reconnaissait que les progrès qui avaient été réalisés dans ce domaine se sont quelque peu émoussés : « En première période, on a été dominé. On n’a pas réussi à trouver le timing adéquat pour impacter au bon moment. On a subi la poussée. Il faut qu’on fasse attention. Cela faisait pourtant plusieurs semaines qu’on s’était amélioré en mêlée. Dès cette semaine, on va se remettre à travailler ce secteur du jeu pour gommer nos imperfections. » Et Bertrand Aurignac d’ajouter qu’à aucun moment l’équipe n’a douté : « On se devait de resserrer les boulons en conquête et de continuer à avoir confiance dans notre jeu. On savait qu’en seconde période on allait prendre l’avantage en mettant du volume dans notre jeu ». Un avis partage par le demi de mêlée Sébastien Rouet qui précisait : « Au début, ce n’était pas gagné. Carcassonne était venu pour nous empêcher de pratiquer notre jeu. Ils y sont parvenus durant la première période et à la mi-temps ont s’est dit qu’il fallait être patient et attendre. On savait qu’on allait pouvoir prendre le dessus.. Résultat : sept essais Orange et Noir en seconde période dont quatre en seulement l’espace de dix minutes. Un véritable feu d’artifice et une victoire des Narbonnais qui confortent leur place dans les cinq premiers du classement avec un petit matelas d’avance sur Tarbes, leur prochain adversaire. ■ CARCASSONNE FRÉDÉRIC CALAMEL N’ADMET PAS QUE SES JOUEURS AIENT LÂCHÉ PRISE EN SECONDE PÉRIODE. COUP DE GUEULE PRÉSIDENTIEL L es Carcassonnais ont confirmé qu’ils avaient bien l’une des plus grosses mêlées du championnat, mais cela ne leur a pas suffi pour éviter de subir leur plus importante défaite de la saison. Les Jaune et Noir, vêtus de gris pour l’occasion, ont bien tenté de faire jeu égal avec leur adversaire durant la première période, mais ils ont ensuite lâché prise après la mitemps. Ce qui a mis en colère le président Frédéric Calamel : « Mon plus gros regret, outre le score, c’est qu’on ait refusé le combat. Narbonne - Carcassonne À NARBONNE - Samedi 15 heures 7 000 spectateurs. Arbitre : M. Blasco-Baqué (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 11-3 (MT) ; 18-3, 23-3, 30-3, 35-3, 42-3, 49-3, 56-3, 56-10 (score final). Narbonne : 8E Navakadrieta (15e), Fekitoa (42e, 55e, 65e), Petit (49e), Etienne (69e, 77e), Jasmin (72e) ; 5T (42e, 55e, 69e, 72e, 77e), 2P (2e, 12e) Etienne. Carton jaune : Jenkins (24e). Carcassonne : 1E Saby (79e) ; 1 T, 1P (10e) G. Bosch. Cartons jaunes : Teyssier (24e), Salobert (31e). NARBONNE 15. Rattez ; 14. Navakadrieta (21. Jasmin 69e), 13. Grammatico, 12. Lima (22. Smith 62e), 11. Fekitoa ; 10. Etienne, 9. Valentine (20. Rouet 58e) ; 7. J. Jenkins (19. Erasito 62e), 8. Herjean, 6. Beaux ; 5. Aurignac (18. Uva 57e), 4. Strauss ; 3. Wright (23. Zanon 66e), 2. Vuli (16. Algisi 66e), 1. Petit (cap.) (17. Fichten 52e). C’est quelque chose que je n’ai jamais connu au club. On peut être moins fort, moins rapide, mais à Carcassonne, on ne lâche pas. C’est une culture qu’on a depuis des années dans ce club. » « NOTRE FIERTÉ EN A PRIS UN COUP » « Ce qui me fait mal, c’est le score, la physionomie du match, notre fierté qui en a pris un coup et nos valeurs que nous avons perdues en seconde période. Ça, c’est scandaleux, c’est honteux ! C’est un manque de respect vis-àvis de tout le monde, des supporters, des par- 56 - 10 CARCASSONNE 15. Gros ; 14. Levêque, 13. Butonidualevu (21. Pretorius 59e), 12. Bancroft, 11. Tatupu ; 10. G. Bosch, 9. Salobert (20. Seron 56e) ; 7. Koffi (19. Tuilagi 45e), 8. Teyssier (7. Koffi 50e-56e), 6. Etien (cap.) ; 5. Tisseau (18. Guironnet 56e), 4. Roidot (22. Kruger 45e) ; 3. Kouider (23. Ben Bouhout 56e), 2. Acquier (16. Saby 56e), 1. Chobet (17. Etcheverry 45e). LES ÉTOILES ★★★ Fekitoa. ★★ Rattez, Navakadrieta, Lima, Etienne, Beaux, Aurignac. ★ Jasmin ; Etien, Kouider, Acquier. L’INFIRMERIE Narbonne Pas de blessés à déplorer. > Tarbes - Narbonne, dimanche 15 heures Carcassonne Pas de blessure importante. > Carcassonne - Agen, dimanche 13 heures tenaires et surtout un manque de respect visà-vis des joueurs eux-mêmes ». Alors, comment expliquer cette « démission » ? « Il faut le demander aux joueurs. Nous en tant que dirigeants, on ne lâche rien. Narbonne était plus fort même si la différence entre les deux équipes n’est pas aussi importante que l’indique le score. Je veux qu’on oublie très vite cette défaite et qu’on prépare la réception d’Agen. Rien n’est perdu. Il nous reste sept matches dont quatre à domicile. » Des propos qui laissent supposer un recadrage de l’ensemble du groupe dès ce lundi matin. R.F. ■ Le match Un festival d’essais Le match s’est déroulé en deux temps avec une première partie très brouillonne. Malgré cet essai chanceux de l’ailier narbonnais Sakiusa Navakadrieta, un quart d’heure seulement après le coup d’envoi, la rencontre était loin d’être jouée à la mi-temps. Ensuite, tout s’est accéléré avec un changement de rythme côté narbonnais et une baisse de régime chez des Carcassonnais, dépassés par les événements, résignés, qui ont semblé baisser les bras. L’occasion pour les locaux de mettre progressivement leur jeu en place et de marquer sept essais en trente minutes dont trois inscrits par le Tongien Saia Fekitoa. Dès lors, la messe était dite. Dans un dernier sursaut d’orgueil, les Carcassonnais vont sauver l’honneur, juste avant la sirène, en envoyant leur jeune ouvreur Gilles Bosch à l’essai. R. F. ■ MÊLÉE SALVATRICE D’autant que, s’il ne s’est pas rassuré en termes de jeu, faisant preuve d’une « très grosse fragilité stratégique » - dans son camp notamment - comme l’avouait après coup le manager Mathieu Blin, Agen a répondu présent dans le combat. Une fois n’est pas coutume, c’est même en grande partie sur sa mêlée qu’il a assis son succès peu avant l’heure de jeu. Le carton jaune reçu par le droitier aurillacois Christopher Seutini (59e) en témoigne. « Le staff avait beaucoup mis l’accent sur ce secteur pour préparer cette rencontre, livre Laurent Cabarry, qui a disputé 80 minutes pour son retour comme titulaire. Nous avons su les pousser à la faute et creuser l’écart au score. » Même constat pour Mathieu Blin : « Cette semaine, nous avions fait un focus sur la mêlée qui a porté ses fruits. Nous avions également axé nos séances sur le travail des rucks et, là aussi, ça a payé. » Bref, les Agenais se sont retrouvés dans l’engagement et dans l’état d’esprit. C’est ce qui leur était demandé en premier lieu au moment d’aborder le bloc « le plus important de la saison ». Pour le reste, les Lot-et-Garonnais demandent encore un peu de temps… Même s’ils n’en ont plus beaucoup alors que les concurr e nt s d i r e c t s, à l ’i m a g e d e Narbonne ou La Rochelle, ont su remporter des succès bonifiés ce week-end. Mathieu Blin positive malgré tout : « Nous étions démoralisés après le match contre Tarbes… La confiance collective, c’est ce qui se dérègle le plus vite. Il y a eu beaucoup de travail cette semaine mais il n’y a pas miracle : dans un sport de combat collectif comme le rugby, on ne peut passer d’un groupe qui a la tête complètement à l’envers à un groupe qui survole les choses. Disons que nous venons de franchir une première étape très positive pour notre travail. » Quant à savoir si l’équipe a suffisamment repris confiance… « On vous dira ça après le match à Carcassonne », conclut Alexi Bales. Agen se prépare à une fin de saison sous pression. ■ Le match Tout bonus pour Aurillac À l’image de leur capitaine Mathieu Lescure, les Aurillacois savaient qu’ils n’avaient « plus grand-chose à jouer dans ce Pro D2 ». Alors ils sont venus « sans pression » pour « passer un bel après-midi de rugby ». Un état d’esprit décomplexé qui leur a permis de réaliser une entame parfaite avec un drop de Petitjean (2e) et un essai de Valentin (9e ; 10-0). Déboussolés, gênés en touche, les Agenais peinaient à réagir et commettaient des erreurs stratégiques. Mais ils rentraient aux vestiaires sur un score de parité (13-13) grâce notamment à une belle inspiration de Ludik (24e). Au retour des vestiaires, ils utilisaient très bien le vent et creusaient l’écart au score en poussant Aurillac à la faute, en mêlée notamment (jaune contre Seutini, 59e). À 27-16 (70e), Agen tenait sa précieuse victoire mais se relâchait. Pénalisé cinq fois en douze minutes, il offrait le bonus défensif aux Aurillacois après la sirène suite à un renvoi direct en touche de Lagarde et un essai en coin de Ratu. E.D. ■ Agen - Aurillac À AGEN - Samedi 15 heures 6 573 spectateurs. Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre). Évolution du score : 0-3, 0-10, 3-10, 10-10, 10-13, 13-13 (MT) ; 16-13, 19-13, 22-13, 22-16, 27-16, 27-21. AGEN : 2E Ludik (24e), Ratianidze (71e) ; 1T (24e), 3P (20e, 46e, 66e), 2DG (33e, 62e) Francis. Non entré en jeu : 20. Darbo. AURILLAC : 2E Valentin (9e), Ratu (80e) ; 1T (9e), 2P (28e, 68e), 1DG (2e) Petitjean. Carton jaune : Seutini (59e). AGEN 15. Lamoulie ; 14. Waqaseduadua (22. Petre 62e), 13. Ludik, 12. Roux, 11. Paris ; 10. Francis (21. Lagarde 72e), 9. Balès ; 7. Erbani, 8. Jooste (19. Vaquin, 63e), 6. Tau ; 5. Valdès, 4. Skeate (cap.) (18. Ratuniyarawa 35e) ; 3. Telefoni (23. Ratianidze 55e ; 17. Afatia 79e), 2. Fogarty (16. Narjissi 46e), 1. Cabarry. AURILLAC 15. Simpson (22. McPhee 62e) ; 27 - 21 14. Valentin (21. Kemp 29 ), 13. Tokula, 12. Yobo, 11. Ratu ; 10. Petitjean, 9. Adriaanse (20. Boisset 72e) ; 7. Roussel, 8. Lescure (cap.) (18. Maréchal 68e), 6. Maituku (19. Lajarrige 63e) ; 5. Maninoa, 4. Hayes ; 3. Seutini (23. Tokotuu 49e-58e, 70e), 2. Pélissié (16. Catanzano 57e), 1. Escur (17. Fournier 25e). e LES ÉTOILES ★★★ Erbani. ★★ Ludik, Tau ; Petitjean, Ratu. ★ Cabarry, Skeate, Balès, Francis ; Lescure, Roussel, Tokula. L’INFIRMERIE Agen Sorti en cours de jeu, le capitaine Skeate était blessé aux côtes. Ratianidze était pour sa part touché à une épaule. > Carcassonne - Agen, dimanche 13 heures Aurillac L’ailier Valentin souffre d’un doigt cassé. Mis à part cela, pas de gros souci physique pour Aurillac à l’issue de cette rencontre. > Lyon - Aurillac, samedi 18 h 30 Pro D2 23e journée 23 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Bourg-en-Bresse - La Rochelle : 9 - 23 Dax - Pau : 11 - 10 DAX L’USD A OBTENU UNE VICTOIRE PRÉCIEUSE FACE À DES BÉARNAIS QUI JOUAIENT UNE DEMIE À DOMICILE. LES LANDAIS ONT ASSURÉ QUASIMENT LEUR MAINTIEN. SUCCÈS PROBANT Par Edmond LATAILLADE D Les Bressans n’ont pu rien faire face aux attaques offensives des Maritimes. À l’instar d’Uini Atonio entouré de cinq Violets incapables d’arrêter le Rochelais conquérant. Photo Jean-François Basset LA ROCHELLE LES MARITIMES ONT OBTENU LEUR PREMIER BONUS OFFENSIF EN DÉPLACEMENT. AVEC CE CINQUIÈME SUCCÈS CONSÉCUTIF, LES VOILÀ BIEN LANCÉS AU MOMENT D’ABORDER LE FINAL. CARTON PLEIN Par Philippe SEVY L es Rochelais ont rendu ce samedi à Bourg une copie impeccable. Ils ont montré surtout une large palette de leurs talents. Les Maritimes ont d’abord dû s’employer à maîtriser la furia des Bressans. Pendant toute la première période, Atonio et ses partenaires durent aller au combat. L’entraîneur Fabrice Ribeyrolles n’a pas été autrement surpris par cette entame au fond de la mine : « Bourg nous a marqué à l’impact en début de rencontre. Il fallait faire front. C’est ce que nous avons fait. » Ce que confirme l’autre entraîneur Patrice Collazo, qui regrette les fautes commises dans la chaleur de la bataille : « On ne s’attendait pas à ce que Bourg pète après dix minutes. En plus, ils sont scoré à chacun de leurs temps forts, grâce à notre indiscipline. » Dans cet affrontement initial, les attaquants ne furent pas à la fête. Fabrice Ribeyrolles déplore : « Nous avons été dans l’incapacité de conclure plusieurs actions. Cestaro ne parvient pas à marquer à deux reprises. Nous tombons le ballon sur un six contre deux. » Après la pause, face à une formation locale usée, les Rochelais ont pu démontrer un autre registre. Dans le sillage de leurs avants conquérants, ils ont envoyé la cavalerie autour d’un Sireli Bobo, tout juste insaisissable. Patrice Collazo apprécie : « En deuxième mi-temps, les gars ont mis les bons ingré- dients. Ils ont su élever le niveau pour réaliser une belle performance. » Julien Audy, le demi de mêlée stadiste, était aux anges pour son retour dans l’Ain, un an après avoir quitté Oyonnax : « Notre puissance a fini par payer. Et nous avons su scorer alors que, d’habitude, nous avions du mal à conclure. » L’AVENIR AVEC CONFIANCE Bien malheureux jusque-là, Cestaro inscrivit en bout de ligne le précieux troisième essai : « Nous produisions beaucoup, mais par manque de finition, nous n’arrivions pas à glaner le bonus offensif (le précédent remontait au 9 novembre, face à Colomiers, N.D.L.R.). C’est la récompense du travail effectué. » Les Rochelais ont un autre motif de satisfaction ce samedi. Leur défense s’est révélée hermétique. En seconde période, ils n’ont d’ailleurs concédé aucun point à leurs hôtes. Fabrice Ribeyrolles se félicite : « Le point positif est que nous ne prenons pas d’essai alors que nous en avions encaissé neuf lors des trois derniers matchs. Cela nous avait valu des fins de match compliqué contre Bourgoin ou Carcassonne. » Grâce à cette cinquième victoire consécutive, voilà les Rochelais solidement installés à la seconde place, avant de recevoir Béziers. Fabrice Ribeyrolles voit l’avenir avec confiance : « Les gars ont répondu présent. Ça lance bien un bloc d’une grande importance. » ■ BOURG-EN-BRESSE LES VIOLETS ONT RÉUSSI À TENIR TÊTE AUX ROCHELAIS. AVANT DE CRAQUER PHYSIQUEMENT. « IL Y A EU MATCH » P as d’abattement dans le camp bressan. Juste le sentiment d’être tombé sur plus fort. Le pilier Quentin Drancourt, confronté au capitaine rochelais Atonio, exprimait le sentiment général : « On a fait ce qu’on a pu. Mais La Rochelle possède une équipe de Top 14, physiquement très dense et qui met beaucoup de rythme, déplace beaucoup le ballon. Nous ne sommes pas habitués à ça. » Les Burgiens se sont multipliés durant le premier acte, au point de virer en tête à la pause. Leur entraîneur Yoann Boulanger constatait avec plaisir : « Au prix d’une grosse débauche d’énergie, de beaucoup d’enthousiasme, et aussi de prises d’initiatives, nous avons contrecarré les mouvements rochelais durant quarante minutes. » Mais son collègue Franck Maréchal ne se faisait pas beaucoup d’illusions : « Nous étions partout, comme des chiens. Mais nous ne pouvions pas Bourg-en-Bresse - La Rochelle À BOURG-EN-BRESSE - Samedi 20 h 45 8 000 spectateurs. Arbitre : M. Zitouni (Pays catalan). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3 (MT) ; 9-3, 9-6, 9-11, 9-18, 9-23. LA ROCHELLE : 3E Bobo (46e), Grobler (55e), Cestaro (74e) ; 1T (55e), 2P (30e, 43e) Fortassin. Carton jaune : Corbel (22e). BOURG-EN-BRESSE : 3P Eadie (17e, 23e, 41e). Cartons jaunes : Nava de Olano (45e), Buatier (76e). BOURG-EN-BRESSE 15. Seymour ; 14. Porret, 13. Frénet (cap.), 12. Nava de Olano (22. Perret 66e), 11. Cassin ; 10. Eadie (21. Lancelle 8e-10e, 64e), 9. Maiquez (20. Ducrozet 74e) ; 7. Grange (19. Tawake 66e), 8. Saffy, 6. Buatier ; 5. Giraud (18. Brochier 58e), 4. Kalou ; 3. Tokotuu (23. Curie 47e), 2. Ulugia (16. Girard 72e), 1. Drancourt (17. Kavtidze 50e). 9 - 23 LA ROCHELLE 15. Cestaro ; 14. Bobo (21. Berger 54e), 13. Lagarde, 12. Vulivuli, 11. Cler (22. Marienval 74e) ; 10. Fortassin, 9. Audy ; 7. Gourdon (17. Lafoy 26e-33e), 8. Soucaze (18. Cedaro 47e), 6. Djebaïli (20. Wessels 64e) ; 5. Grobler (19. Jacob 72e), 4. Sazy ; 3. Atonio (cap.) (23. Clément 58e), 2. Van Vuuren (16. Geladan 58e), 1. Corbel (17. Lafoy 53e). LES ÉTOILES ★★★ Bobo, Grobler. ★★ Audy, Atonio; Kalou, Drancourt. ★ Gourdon, Cestaro; Eadie, Saffy. L’INFIRMERIE Bourg-en-Bresse Rien à signaler > Mont-de-Marsan - Bourg-en-Bresse, samedi 18h30 La Rochelle Aucun blessé > La Rochelle - Béziers, samedi 18h30 tenir tout le match comme ça. À la mi-temps, nous étions bien usés. » Yoann Boulanger a un petit sourire amer pour évoquer la seconde période : « Avec aussi peu de ballons, c’était difficile de tenir le score. Les joueurs y ont mis du cœur. Mais on n’avait plus le ballon et on était obligé de faire des fautes. » Mais il ne tombe pas dans la sinistrose : « Les joueurs n’ont rien lâché. Il y a eu match. Simplement, les équipes du top 5, il est difficile de les arrêter. » Ph. S. ■ Le match La loi des Maritimes Les deux périodes ont été distinctes. Dans les quarante premières minutes, les Bressans bousculent leurs hôtes. Leur enthousiasme défensif empêche les attaquants rochelais de marquer. Ils profitent des fautes adverses pour prendre l’avantage. Après la pause, les locaux subissent la loi des Maritimes, notamment en mêlée. Malgré leur efficacité en touche, les Burgiens voient inlassablement revenir les offensives rochelaises autour d’Atonio et de Bobo. Les visiteurs utilisent d’abord la force pour marquer sur une cocotte après pénaltouche, puis derrière une mêlée par Grobler. Symboliquement, Cestaro se rattrape en inscrivant l’essai du bonus. Avec crânerie, les Bressans essaient de revenir dans les clous du bonus défensif. Mais l’exclusion sévère de Buatier ruine leurs derniers espoirs. Ph. S. ■ e la difficulté de la tâche. D’où le petit exploit signé par les Dacquois. Ils ont réussi à vaincre une formation venue conforter sa place dans les cinq premiers et une demi-finale à domicile, mais qui savait, de plus, après les victoires, la veille, de La Rochelle, Narbonne et Agen, que le faux pas ne lui était surtout pas permis. Double performance donc pour les Landais qui ont fait un grand pas, et pourquoi pas définitif, vers le maintien. « On peut s’avancer, avoue Richard Dourthe, malgré sa prudence coutumière. Il faudrait de grosses contre-performances de notre part, et des exploits des autres. » Les Dacquois qui sortaient de deux sévères défaites, les plus lourdes de la saison, à Bourgoin et Narbonne, certes avec des circonstances atténuantes, ont levé les doutes qui auraient pu s’abattre sur leurs têtes. « On savait que ce n’était pas notre vrai visage, continue le manager. Et aujourd’hui, pour nous, il s’agit de trouver la motivation. Nous sommes dans le ventre mou, sans espoir de qualification et sans danger pour la descente. Ce n’est que contre les grandes équipes comme Pau qu’on se retrouve. » RÊVER À UN SUCCÈS À L’EXTÉRIEUR Les Landais se sont appuyés sur le combat, la mêlée, la touche, les points forts qui leur ont permis cette saison de battre les meilleurs chez eux, comme La Rochelle, Agen et pourquoi pas Tarbes, Colomiers ou Mont-de-Marsan. « Nous avons fait preuve de qualités que nous avons étalées tout au long de la saison. Les garçons ont été méritants, aujourd’hui, la victoire est logique. » Comme à chaque succès engrangé, Richard Dourthe soulignait « l’état d’esprit » des joueurs, expression, non dénuée de sens, qui revient sans cesse dans les commentaires d’après-match. Les prétentions de fin de saison seront maintenant de bien conclure, sans cette pression du maintien, que les entraîneurs avaient, d’ailleurs, su gérer et transformer en moteur. Disons que, désormais, les Dacquois pourront mettre davantage l’accent sur le jeu, qu’ils n’avaient d’ailleurs jamais perdu de vue. « Notre but est que les gens soient heureux, conclut le manager. Qu’ils prennent du plaisir à venir au stade. » En raccourci, la fin de saison s’annonce plus riante. Resteront trois réceptions, Carcassonne, Lyon et Auch. Trois rendez-vous ardus, avec deux formations qui jouent leur maintien, et la dernière, future pensionnaire du Top 14. On peut, d’ores et déjà, tabler sur un match de gala face aux Lyonnais. Et, dès lors, Dax pourra rêver à un succès à l’extérieur, le petit plus qui lui manque encore pour que cette saison soit finalement des plus réussies. ■ Le match Pau a perdu gros L’essai sur la sirène, à la mi-temps, a réduit à néant les efforts dacquois. Une touche rapidement jouée par les Palois, et ils se trouvaient surpris. Drouard, au centre du terrain, prenait la défense de vitesse pour l’essai qui éclairait cette première mi-temps tendue et seulement ponctuée de trois pénalités. Les Landais faisaient jeu égal avec des Béarnais pourtant plus puissants. Mais leur défense accomplissait des prouesses. Comme juste avant la pause où les avants palois, sur la ligne d’essai, étaient inlassablement repoussés. La Section avait laissé là passer sa chance. Car en seconde période, elle sera complètement absente, battue en conquête, laissant beaucoup de ballons en touche, la mêlée perdant de sa superbe. L’essai de la victoire des Dacquois venait sur un ballon mal contrôlé par les Béarnais, sur un ballon botté par Lacoste. Ils se montraient attentistes comme tout au long de ce match. « On n’a rien montré. On ne mérite pas de gagner. Le chemin, même pour les cinq premières places, est encore long ! », concluait Joël Rey. En tout cas, la demi-finale à domicile s’éloigne. E. L. ■ Dax - Pau À DAX - Dimanche 15 heures 5 282 spectateurs. Arbitre : M. Boyer (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 6-10 (MT) ; 11-10 (score final). DAX : 1 E S. Ternisien (68e) ; 2P Bourret (12e, 28e). Carton jaune : Boyoud (37e, brutalité). Non entré en jeu : 20. Lesparre. PAU : 1E Drouard (40e) ; 1T (40e), 1P (17e) Lescalmel. Carton jaune : Jacquot (37e, brutalité), Acébès (53e, plaquage dangereux). Non entré en jeu : 20. Lesparre. DAX 15. Laousse-Azpiazu ; 14. Bourret (21. Ragamate 77e), 13. Mathy (22. S. Ternisien 62e), 12. Devade, 11. Ben Letaïef ; 10. Lacoste, 9. Salle-Canne (cap.) ; 7. August (23. Arias 38e-46e ; 19. Chollon 62e), 8. Ch. Ternisien, 6. Adrillon ; 5. Vervoort (18. Van Jaarsveld 52e), 4. Bert ; 3. Boyoud (23. Arias 65e), 2. Maignien (16. Béthery 11 - 10 70e), 1. Hugues (17. Lafon 65e). PAU 15. Acébès ; 14. Mazzonetto (22. Manca 54e), 13. Valançon (21. Taumoepau 64e), 12. Drouard, 11. Niko ; 10. Lescalmel, 9. Moa (20. Boulogne 21e) ; 7. Bouilhou (cap.), 8. Monzeglio, 6. J. Domolaïlaï (17. Hurou 38e-46e, 19. Barrère 64e) ; 5. Dry, 4. Fèvre (18. Ramsey 69e) ; 3. Charlet (23. Bougherara 45e-80e), 2. Boundjema (16. Du Toit 59e), 1. Jacquot (17. Hurou 64e). LES ÉTOILES ★★ Maignien, Adrillon, Devade, LaousseAzpiazu ; Dry. ★ Hugues, Salle-Canne, Lacoste, Bert ; Fèvre, Drouard. L’INFIRMERIE Dax Olivier August est sorti avec une coupure au visage. > Albi - Dax, samedi 18 h 30 Pau Moa, souffrant des ischios, a quitté ses camarades de jeu en première mi> Pau - Bourgoin, samedi 18 h 30 24 Pro D2 23e journée LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Colomiers - Tarbes : 9 - 19 Auch - Lyon : 13 - 31 LYON LE LEADER N’A PAS EU À FORCER SON TALENT POUR RÉCUPÉRER CINQ POINTS SUR LE TERRAIN DU FCAG. À SON RYTHME Par Nicolas AUGOT, envoyé spécial [email protected] S Si les Tarbais se sont montrés indisciplinés, les Columérins l’ont été également. Et l’ouvreur du TPR, Ash Moeke, a pu engranger les points pour mettre son équipe sur le chemin de la victoire. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany TARBES LE TPR S’EST APPUYÉ SUR UNE DÉFENSE EN BÉTON ARMÉE POUR REMPORTER SON TROISIÈME SUCCÈS À L’EXTÉRIEUR. LES HAUT-PYRÉNÉENS PEUVENT PLUS QUE JAMAIS RÊVER DE PHASES FINALES. LA CHASSE AU TRÉSOR Par Jérôme FREDON [email protected] A près un succès même tiré par les cheveux, il est parfois difficile de rester clairvoyant. De ce côté-là, les Tarbais ne risquent pas de s’égarer. Si l’on s’en tient aux simples chiffres, jamais les Bigourdans n’auraient dû s’imposer à Michel-Bendichou. Leur indiscipline chronique aurait dû s’avérer rédhibitoire. Renvoyés dans leur camp, les partenaires d’Isoa Domolailai ont passé le plus clair de leur temps à défendre en deuxième mitemps. Sous la succession des vagues columérines, ils ont été punis à vingt-et-une reprises. Ils sont même retrouvé réduits à treize après les deux cartons infligés en l’espace de neuf minutes au centre Maxime Veau et au cornaqueur Teddy Irribaren. Leur impressionnante digue dressée sur le premier rideau n’a pourtant jamais cédé. Ce mur défensif s’appuie avant tout sur un état d’esprit fort et une propension à ralentir toutes les sorties de balles adverses. « Notre victoire tient presque de l’anomalie, avouait sans détour le manager Pierre-Henry Broncan. Normalement quand ton équipe se retrouve à treize et concède plus de vingt pénalités, tu es mort. Mais à l’image d’Inaki Basauri qui a dépanné en deuxième-ligne pour faire face à notre pénurie à ce poste, ce groupe a fait preuve d’un état d’esprit exemplaire. Mes joueurs se sont battus comme des chiens. » Les Tarbais ont vu leur volonté amplifiée par l’adversité, profitant aussi pleinement de l’impuissance offensive des Columérins. Veillant à ne pas trop se concentrer dans les regroupements, ils ont été rigoureux dans leurs replacements et ont ainsi pu colmater les brèches. « Même au plus fort de la domination columérine, je n’ai senti personne douter, affirmait Romain Bézian. Je savais qu’ils ne passeraient pas. » LE PACTE DES PHASES FINALES Au lieu de les affaiblir, le départ annoncé de Pierre-Henry Broncan en fin de saison pour Bordeaux-Bègles n’a fait que renforcer la détermination des Bigourdans. Depuis fin janvier, ils n’ont jamais dérogé à leur volonté commune d’aller de l’avant. Pas étonnant qu’avec Lyon et Narbonne (sept succès pour seulement un revers), le TPR soit la meilleure équipe de ce Pro D2 en 2014. Unie par un pacte, la bande des Domolaïlaï, Lilo et Irribarren s’est promis de finir l’aventure en beauté en qualifiant le club pour ses premières phases finales depuis 2000. Pour trouver trace de la dernière participation, il faut remonter à la finale d’accession en élite perdue après prolongation face à Montpellier (25-21). Les Bigourdans n’ont plus de temps à perdre. ■ COLOMIERS LES HAUT-GARONNAIS ONT DÉFINITIVEMENT DIT ADIEU AUX PHASES FINALES. AU MILIEU DE NULLE PART H uitième à seize points de Pau Colomiers ne peut plus attendre grand-chose. Le revers face à Tarbes a signifié la fin de ses espoirs de qualification pour les phases finales. Le club à la Colombe n’a pas su renouer avec la victoire qui le fuit depuis fin janvier. Mais il a aussi payé un lourd tribut à ce second revers à domicile de la saison. Les Columérins pourraient avoir perdu leur capitaine Romain Memain jusqu’à la fin de saison mais aus- si David Skrela (commotion) et David Bortolaso (cotes) pour un long moment. Malchance, quand tu nous tiens! RATTRAPÉS PAR LE DOUTE Le club à la Colombe se retrouve donc planté au milieu du gué sans d’autre objectif que d’essayer de faire mieux que la dixième place obtenue l’an dernier. Les joueurs de Bernard Goutta n’ont depuis longtemps plus rien à craindre pour le maintien. Ils ne peuvent cependant s’en vouloir qu’à Colomiers - Tarbes À COLOMIERS - Dimanche 15 heures 4 200 spectateurs. Arbitre : M. Mallet (Bourgogne). Évolution du score : 0-3, 0-6, 0-9, 0-12, 3-12 (MT) ; 612, 9-12, 9-19 (score final). TARBES : 1E Bézian (55e) ; 1T, 4P (8e, 13e, 23e, 32e) Moeke. Cartons jaunes : Veau (50e, plaquage dangereux), Irribaren (50e, fautes répétées). COLOMIERS : 3P Lafforgue (40e+1, 46e, 51e). Cartons jaunes : Mémain (38e, brutalité ), Foucras (78e, plaquage dangereux). COLOMIERS 15. Saout ; 14. Bolakoro, 13. Maurino, 12. Nicot, 11. Belzunce ; 10. Skrela (21. Lafforgue 31e), 9. Culinat (22. S. Inigo 74e) ; 7. Puech, 8. Balluc-Ritener (19. Foucras 62e), 6. Vivalda (18. Kolo’ofai 65e) ; 5. Mémain (cap.) (6. Vivalda 72e), 4. Bortolaso (20. Berneau 32e) ; 3. Delmas (23. Falatea 6e-8e, 19e-23e, 49e-59e, 66e), 2. Rioux (16. M. Van der Westhuizen 51e), 1. Weber (17. Dubois 59e). TARBES 15. Domec (22. Laharrague 72e) ; 9 - 19 14. Thuriès (20. B. Chevtchenko 76e), 13. Delai, 12. Veau, 11. Lilo ; 10. Moeke, 9. Iribaren ; 7. Haddon (21. Manu 65e), 8. Bézian, 6. Collet ; 5. I. Domolailai (cap.) (19. I. Fono 72e), 4. Basauri (18. Cazac 78e) ; 3. Mirtskhulava (23. Garcia 63e), 2. Casals (17. J. Grobler 51e), 1. Pointud (16. Maumus 15e-18e, 63e). LES ÉTOILES ★★★ Collet, Irribarren. ★★ I. Domolaïlaï, Bezian ; Nicot, Weber. ★ Basauri ; Baluc-Rittener, Maurino. L’INFIRMERIE Colomiers David Skrela a quitté le terrain commotionné. Victor Delmas pourrait s’être cassé le nez. Quant au capitaine Romain Memain, sorti sur civière, il devrait passer des examens en début de semaine prochaine pour connaître l’état des ligaments de son genou. > Auch - Colomiers, samedi 18 h 30 Tarbes Les Tarbais n’ont eu aucun blessé à déplorer. > Tarbes - Narbonne, dimanche 15 h 05 eux-mêmes. Rattrapés par le doute, ils ont bêtement gâché trois énormes balles de break dont deux sur des mêlées à cinq mètres aux 52e et 60e minutes. Surtout, ils n’ont pas su profiter de leur double supériorité numérique pour briser le rideau bigourdan. «Nous nous sommes entêtés à faire des pick and go près de leur ligne alors qu’il nous aurait suffi de les déplacer davantage et faire deux temps de jeu supplémentaires pour trouver la faille», pestait Grégoire Maurino. En pleins doutes! J. F. ■ Le match Bézian, ce matador ! Ce rendez-vous dominical était un tournant. Pour ne pas décramponner de la course aux phases finales, Columérins et Tarbais devaient s’imposer. En première période, les Tarbais profitèrent d’une meilleure organisation dans les regroupements pour hériter d’une pluie de pénalités et se détacher au score grâce à la botte de Moeke. Contrariés par le vent, les buteurs haut-garonnais n’étaient pas à la fête. Pas plus d’ailleurs que leurs attaquants dont les nerfs prirent souvent pour cible les mains. Réduits à quatorze, ils furent animés par ce souffle de révolte qui aide parfois à forcer le destin. Mais, alors qu’ils faisaient le siège du camp tarbais, Yannick Lafforgue loupait totalement sa transversale pour Berneau. Une aubaine pour Bézian ! Tel un matador, le numéro 8 bigourdan plantait le coup de grâce après un sprint de quatre-vingts mètres. J. F. ■ urpris la saison dernière sur la pelouse a u s c i t a i n e, les Lyonnais n’ont, cette fois, connu aucune difficulté pour prendre la mesure des Gersois. Et les intentions du Lou étaient claires dès les premières minutes de la rencontre. Face au vent, les joueurs de Tim Lane décidaient de ne tenter aucuns tirs au but malgré plusieurs occasions pour inscrire un maximum d’essais au plus mauvais élève du championnat. Ambition louable d’un leader qui n’a concédé qu’une seule défaite en 2014 (à Narbonne), confirmant ainsi sa suprématie dans un championnat dont il a pris totalement la mesure et étouffant toute tentative de rébellion de la part de ses poursuivants. En effet, les coéquipiers de Sébastien Chabal ont répondu du tac au tac aux Rochelais qui étaient parvenus, la veille, à s’imposer avec le bonus offensif sur la pelouse de Bourg-enBresse. Le Lou a réussi à conserver ses douze points d’avance sur son dauphin, qui plus est à Auch, où d’autres candidats à la montée en Top 14 sont déjà venus perdre quelques illusions (Agen, Pau). Néanmoins, l’entraîneur des avants Olivier Azam regrettait l’impatience de ses hommes en début de rencontre : « Nous avons voulu trop en faire, avec l’envie d’enchaîner trop vite. Cela a entraîné des per- tes de balles alors que nous étions dans l’avancée. Nos joueurs se sont précipités avec notamment des passes dans la défense qui ont entraîné des turnovers. » Vingt minutes, c’est le temps qu’il aura finalement fallu aux Lyonnais pour corriger quelques imperfections et gagner en efficacité. Vingt minutes de rodage avant de poursuivre sa marche impériale vers le titre de champion de France. GARDER LA CADENCE Reste maintenant à demeurer vigilants lors des sept dernières journées. À ne pas ralentir la cadence alors que l’affaire paraît déjà entendue. « Les joueurs arrivent à un moment de la saison où ils ont tous envie de bien finir ce qu’ils mettent en œuvre depuis dix mois, coupe Olivier Azam. Ils travaillent très dur et je ne les vois pas lâcher maintenant. À nous de les garder concentrés jusqu’au dénouement final. C’est pour cela que nous sommes très attachés à la performance et la progression collective. Et c’est toujours plus facile sans le stress lié au résultat. » Un stress dont l’équipe lyonnaise paraît aujourd’hui totalement détachée, à l’image de son manager Tim Lane prenant des photos avec son téléphone portable au milieu de la pelouse du stade Jacques-Fouroux avant de rejoindre la réception d’après-match. Seule la blessure de Jérémy Castex, sérieusement touché aux côtes, venait assombrir ce paisible dimanche dans le Gers. ■ Le match Le courage auscitain n’a pas suffi Relégués à la dernière place du championnat, les Auscitains espéraient s’imposer pour enclencher une nouvelle dynamique. Avec l’appui du vent, ils étaient d’ailleurs les premiers en action, concrétisant leur bonne entame de rencontre par deux pénalités. Prometteur mais pas suffisant pour faire douter un leader bien plus puissant au niveau des impacts et plus serein au moment de transformer le jeu. Le courage des Gersois aura permis de retarder l’échéance mais le Lou avait, en toute logique, déjà inscrit deux essais à la pause. Un nouveau sursaut d’orgueil gascon dès la reprise aurait pu laisser planer un doute mais l’ailier Sébastien Ascarat était finalement poussé en touche juste avant d’aplatir. Lyon poursuivait sa politique de destruction et Sébastien Chabal réussissait le doublé pour assurer le bonus offensif aux siens. Un affront pour des valeureux Auscitains qui répliquaient avec Lagardère. L’honneur était quasi sauf. C’était sans compter sur un contre du Lou à cinq minutes du terme. N. A. ■ Auch - Lyon À AUCH - Dimanche 17 heures 2 500 spectateurs. Arbitre : M. Millotte (IDF). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-7, 6-14, 6-17 (MT) ; 6-24, 13-24, 13-31 (score final). LYON : 4E Chabal (28e, 50e), Nallet (35e), Ratuvou (75e) ; 3T (28e, 35e, 50e), 1P (40e) Munro. AUCH : 1E Lagardère (67e) ; 1T Caminati ; 2P Caminati (8e), Prat (14e). AUCH 15. Prat (20. Brethous 59e) ; 14. Eberland (22. Riva 66e), 13. Thierry, 12. Lagardère, 11. Ascarat ; 10. Caminati, 9. Clarac (21. Briscadieu 55e) ; 7. Elgoyhen, 8. Larrieu, 6. Medvès (19. R. Jenkins 59e) ; 5. Dargier, 4. Boukerou (18. Lacroix 59e) ; 3. Sicaud (23. Brison 51e), 2. Bissuel (cap.) (16. Le Guen 59e), 1. Magnan (17. Abadie 51e). LYON 15. Arnold ; 14. Romanet, 13. Lynn, 12. Sukanaveita (21. Regard 13 - 31 66 ), 11. Ratuvou ; 10. Munro, 9. Januarie (20. Vergallo 71e) ; 7. Leguizamon (19. N’Zi 52e), 8. Chabal (22. Bosviel 77e), 6. Viljoen ; 5. Nallet (cap.), 4. Tu’ineau (18. Sousa 66e) ; 3. Castex (23. Roux 10e), 2. Bonrepaux (16. Colliat 56e), 1. Du Preez (17. Fiard 56e). e LES ÉTOILES ★★★ Chabal. ★★ Viljoen, Tu’ineau ; Elgoyhen. ★ Sukanaveita, Leguizamon, Munro, Januarie ; Bissuel, Eberland, Prat, Lagardère. L’INFIRMERIE Auch Rien à signaler même si Martin Prat a dû quitter ses partenaires avant la fin. > Auch - Colomiers, samedi 18 h 30 Lyon Jérémy Castex a été sérieusement touchés aux côtes. Juan Manuel Leguizamon souffre d’une luxation à un doigt > Lyon - Aurillac, samedi 18 h 30 25 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Ovalie Fédérale 1 16e journée Poule 1 Lille (o) - Cognac Dijon (d) - Nevers (o) Massy (o) - Vannes Saint-Nazaire (o) - Bobigny St Jean-d'Angély - Montluçon Classement 1. Massy 2. Lille 3. Nevers 4. Vannes 5. Saint-Nazaire 6. Bobigny 7. Cognac 8. Montluçon 9. St-Jean-d'Angély 10. Dijon Pts 65 57 57 38 35 30 29 23 22 17 J. 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 55-7 19-26 39-17 39-9 19-9 G. 13 12 12 8 7 6 6 6 5 2 N. 0 2 0 1 0 0 1 2 0 0 P. 3 2 4 7 9 10 9 8 11 14 Bo 11 4 7 2 2 1 0 1 0 0 Bd 2 1 2 2 5 5 3 4 2 9 ● Alors qu’ils étaient en mesure de briguer un sésame qualificatif, les Montluçonnais se retrouvent, comme en tout début de saison, sous la menace de leur vainqueur angérien. Reste que Saint-Jean d’Angély n’aura pas la partie facile en Bourgogne, où Nevers a repris des couleurs en s’adjugeant le deuxi-ème acte du derby. Rien n’est perdu pour Dijon cependant. Vannes connaît en effet une telle baisse de régime que le succès dans le Golfe du Morbihan est du domaine de l’envisageable pour les protégés d’Eddy Joliveau et Bernard Rolland. Les Vannetais vont devoir prendre leur hôte en considération car derrière, Saint-Nazaire revient à grandes enjambées. Pour autant, on voit mal les Ligériens réussir l’exploit dans la plaine des Flandres car les Lillois sont passés en mode phase finale depuis quelques semaines déjà. De même, Massy peaufine les derniers réglages avec brio. Ph. A. ■ Poule 2 CE WEEK-END Cognac - Massy Lille - Saint-Nazaire Montluçon - Bobigny Nevers - St-Jean-d’Angély Vannes - Dijon Aix-en-Provence - La Seyne Annecy - Chalon/Saône (o) Chambéry - Aubenas-Vals (d) Romans/Isère - Mâcon (d) Vienne - La Voulte-Valence FÉDÉRALE 1B Lille (o) - Cognac 43-0 Dijon (d) - Nevers 12-19 Massy - Vannes (d) 33-26 Saint-Nazaire - Bobigny (d) 9-8 StJean-d'Angély - Montluçon 8-17 Classement - 1. Lille, 69 pts, 16 m; 2. Massy, 67 pts, 16 m; 3. Nevers, 59 pts, 16 m; 4. Cognac, 49 pts, 16 m; 5. Vannes, 44 pts, 16 m; 6. Dijon, 28 pts, 16 m; 7. Bobigny, 24 pts, 16 m; 8. SaintNazaire, 21 pts, 16 m; 9. Montluçon, 20 pts, 16 m; 10. StJean-d'Angély, 6 pts, 16 m. Lille - Cognac 55 - 7 À VILLENEUVE-D’ASCQ - Samedi 16 heures - Lille bat Cognac 55-7 (22-0). Arbitre : M. Vanamandel (Alsace). 5. Cosson (18. Letellier mt), 4. Alexa ; 3. Martin (2. Michaud 69e), 2. Michaud (16. Richard mt), 1. Engelbrecht (23. Negretto mt). Lille : 8E Dilhan (12e), Pretkowski (31e), Klur (35e, 60e), Caloni (49e, 52e), Kandé (76e, 79e) ; 6T Bourgeois (12e, 31e, 52e), Dilhan (60e, 76e, 79e) ; 1P Bourgeois (24e). Carton blanc : Lefebvre (70e). Cognac : 1E Tardy (74e) ; 1T Gremoux (74e). LES MEILLEURS À Lille, Klur, Rogers, Dilhan, Hackett, August ; à Cognac, Touché, Chamoulaud, Gatuingt, Tardy. LILLE 15. Dilhan ; 14. S. Romain (19. Pierre 69e), 13. Caloni, 12. Turinui (20. F. Romain 60e), 11. Klur ; 10. Bourgeois (22. Kandé 52e) ; 9. Hackett (21. Rémond 52e) ; 7. Sordia, 8. Leblon (cap.), 6. Justumus ; 5. Lefebvre, 4. August ; 3. Pretkowski (23. Sadon 66e), 2. Noé (16. Ringot 66e), 1. Rogers (17. Potelle 56e). COGNAC 15. Gremoux ; 14. Graulout (20. Berthonaud 58e), 13. Chamoulaud, 12. Lafite, 11. Mousseau ; 10. Vergnaud (22. Tardy mt) ; 9. Gatuingt (cap.) ; 7. Pompermejer (19. Baudin mt), 8. Touché, 6. Beguier (21. Sère 58e) ; ● Les Lillois affichent une belle forme et un gros moral en cette fin de saison, prologue à des phases finales attendues. Depuis quelques matchs, le collectif semble avoir trouvé un rythme de croisière et de jeu qui lui permet (enfin) de décrocher de nettes victoires et quelques bonus offensifs. Samedi, Cognac en a fait les frais, malgré une volonté de résister à l’entame. Mais il n’y avait pas grand-chose à faire dès lors que Lille se mit redoubler les enchaînements. Cognac fut rapidement débordé défensivement et le LMR d’enfiler les essais, huit au total, le plus gros score cette saison. De bon augure d’autant que le groupe était passablement remanié, signe d’une profondeur de banc qui devra compter pour la suite. Guillaume DEPRECQ ■ Dijon - Nevers A LONGVIC - Dimanche 15 heures - Nevers bat Dijon 26-19 (5-19). Arbitre : M. Lobregat (Normandie). Nevers : 4E Bonvalot (4e, 58e), Smales (68e, 77e), 3T James (58e, 68e, 77e). Dijon : 1E J. Jeuvrey (19e) ; 1T, 4P (23e, 36e, 48e, 56e) Aït-Issad. Carton jaune : Tonga (69e). DIJON 15. J. Jeuvrey ; 14. Gauvain (22. Mettey 78e), 13. Trapet, 12. Paterson (21. Cortès 69e), 11. Erinle ; 10. Aït-Issad, 9. Rebelo (20. Cabus, 74e) ; 7. Tonga, 8. Robanakadavu, 6. Faivre (18. Fotofili 57e) ; 5. Chapelle (19. A. Jeuvrey 74e), 4. Flanquart ; 3. Ninidze (23. Jacouton 49e), 2. Kohler (cap.) (Edwards 78e), 1. Dorotte (16. Suster 49e). NEVERS 15. Capdeville ; 14. Maya, 13. Galopin (22. Smales 66e), 12. Bosch (cap.), 11. Bonvalot ; 10. Duvallet (21. James 46e), 9. Nxumalo (20. Viazzo 42e) ; 7. Bastide (19. Pécrix 60e), 8. Diotallevi (7. Bastide 65e), 6. Vitale ; 5. Praud, 4. Esclauze (18. Sigoire 65e) ; 3. Colati (23. Lakepa 46e), Massy - Vannes À MASSY - Dimanche 15 heures - Massy bat Vannes 39-17 (2010). Arbitre : M. Silvestre (Argentine). Massy : 6E Denoyelle (16e), Dadunashvili (24e, 48e), 0’Brien (32e), de pénalité (63e), Tadjer (72e) ; 3T Hickey (24e, 48e), Girard (64e) ; 1P Hickey (4e). Carton blanc : Wende (55e). Vannes : 2E Burgaud (6e), Duplenne (54e) ; 2T Ford (6e), Mistura (54e) ; 1P Ford (40e). MASSY 15. Mendes ; 14. Rodrigues (20. Girard 17e) 13. O’Brien, 12. Ratinaud, 11. Vakaloa ; 10. Hickey (22. Bonetti, 56e) ; 9.Prier (21. Coudol, 52e) ; 7.Gomez (1. Dadunashvili 56e-65e), 8. Desassis, 6. Dibel (19. Macalou 54e) ; 5.Purdy, 4.Blot (18. Molitika 47e) ; 3. Ashvetia (cap.) (23. Kuparadze mt), 2.Denoyelle (16. Tadjer 52e), 1.Dadunashvili (17. Wende 53e). VANNES 15.Mallieu ; 14.Duplenne, 13. Burgaud (20. Lebariller 73e), 12. Mistura, 11. Cocetta ; 10. Ford (21. Charmont 52e) ; 9. Payen (cap) ; Saint-Nazaire - Bobigny 19 - 26 2. Stolz (16. Bonet 51e) ; 1. Vaudaine (17. Maury 59e). LES MEILLEURS À Nevers, James, Smales, Bonvalot ; à Dijon, Robanakadavu, Chapelle, Flanquart. ● Les Dijonnais ont dominé les débats de la tête et des épaules au point de mener 19-5 à la 56e minute. Le rêve était encore permis. Puis, l’entrée en jeu de James à l’ouverture neversoise a tout changé. L’USON s’est réveillée et a privé de munitions son opposante. Smales finissant le travail et offrant le bonus offensif inespéré à ses couleurs. Le Stade dijonnais s’incline encore dans les dernières minutes et peut nourrir beaucoup de regrets. Comme d’habitude… Jérôme ROBLOT ■ 39 - 17 7. Farre, 8.Delangle, 6.Bourdrel ; 5. Parker, 4.Le Roy (16. Cloostermans 65e) ; 3.Pacheco (23. Zouai 60e), 2.Grobler (19. Loubéry 60e), 1.Garcia (17. Pkelipponneau 47e). LES MEILLEURS À Massy, Vakaloa, Dadunashvili, Denoyelle, Desassis, Ratinaud, O’Brien ; à Vannes, Burgaud, Delangle. ● Trois essais inscrits sur pénaltouche et un autre de pénalité, provoqué par sa mêlée : le leader massicois a enfilé son onzième bonus offensif en profitant de la domination totale de son paquet d’avants. Sur quoi se sont greffés un festival de Vakaloa (des courses à foison qui ont semé une pagaille incroyable), une première rentrée remarquée du jeune troisième ligne Macalou (membre officieux depuis cette année de l’équipe de France à 7), et un jeu collectif global très entreprenant. Juste après son succès retentissant rapporté de Nevers, Massy a enfoncé le clou par cette démonstration de force enthousiasmante. Vannes n’y a pas résisté. Guillaume CYPRIEN ■ 39 - 9 Classement 1. Mâcon 2. Aubenas-Vals 3. Aix-en-Provence 4. La Seyne 5. Chambéry 6. Romans/Isère 7. La Voulte-Valence 8. Chalon/Saône 9. Vienne 10. Annecy Pts 53 49 48 46 44 43 34 28 21 9 J. 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 30-19 9-30 31-25 27-23 24-15 G. 11 11 10 9 9 9 7 6 4 1 N. 0 1 1 1 1 2 0 0 0 0 P. 5 4 5 6 6 5 9 10 12 15 Bo 4 2 3 4 2 2 2 2 0 0 Bd 5 1 3 4 4 1 4 2 5 5 ● En déplacement du côté d’Annecy, les Châlonnais ont été bien inspirés de donner un bon coup de collier au moment opportun. Perdu pour perdu en effet, Vienne a joué crânement son va-tout et, la -relativedémobilisation des coalisés de La VoulteValence aidant, remporté une victoire qui pouvait chambouler la donne. Il n’en est rien, et Châlon conserve la maîtrise de son destin. Dans le haut du tableau, le mouchoir de poche est encore et toujours de sortie. Aixen-Provence a repoussé la menace seynoise sans pour autant engranger la prime à l’offensive tandis que Chambéry n’a pas laissé passer l’occasion de mettre une grosse pression. Les Savoyards, nonobstant la concession du bonus défensif à Aubenas-Vals, postulent plus que jamais pour un sésame qualificatif. Même topo pour Romans-surIsère, dont les chances de qualification restent intactes. Ph. A. ■ CE WEEK-END Mâcon - Aix-en-Provence Romans-sur-Isère - Vienne Aubenas-Vals - Annecy Chalon-sur-Saône - La Voulte-Valence La Seyne - Chambéry FÉDÉRALE 1B Aix-en-Provence (d) - La Seyne 15-21 Annecy - Chalon/Saône 21-6 Chambéry - Aubenas-Vals Forf. 2 Romans/Isère (o) - Mâcon 74-12 Vienne (d) - La Voulte-Valence 16-21 Classement - 1. Mâcon, 56 pts, 16 m; 2. Romans/Isère, 54 pts, 16 m; 3. La Seyne, 53 pts, 16 m; 4. Aix-en-Provence, 51 pts, 16 m; 5. Chambéry, 44 pts, 16 m; 6. La Voulte-Valence, 31 pts, 16 m; 7. Aubenas-Vals, 22 pts, 16 m; 8. Annecy, 20 pts, 16 m; 9. Chalon/Saône, 15 pts, 15 m; 10. Vienne, 12 pts, 15 m. Aix-en-Provence - La Seyne-sur-Mer À AIX-EN-PROVENCE - Samedi 15 heures - Aix-en-Provence bat La Seyne-sur-Mer 30-19 (10-10). Arbitre : M. Carrillo (Ile-deFrance) - 2 500 spectateurs. Aix-en-Provence : 3E Vakacegu (39e, 72e), Cecot (44e) ; 3T Kotze (39e, 44e), Latapie (72e) ; 3P Kotze (21e, 42e), Latapie (65e). Carton blanc : Cossia (75e). Cartons jaunes : Longépée (40e+2, 76e). Carton rouge : Longépée (76e). La Seyne-sur-Mer : 1E Horb (23e) ; 1T, 4P (40e+3, 47e, 54e, 61e). Arniaud. Carton blanc : Ramel (26e). Cartons jaunes : Mendy (39e), Lacroix (64e). AIX-EN-PROVENCE 15. Noutary ; 14. Zebango, 13. Loncle (20. Labarthe 55e), 12. Jacquet (Albertse 72e), 11. Vakacegu ; 10. Kotze (21. Latapie 52e), 9. Cecot (22. Bruzulier 61e) ; 8. Longépée, 7. Kerroum (19. Barriol 61e), 6. Driollet (cap.) ; 5. Carrier (18. Mynhardt mt), 4. Recuerda ; 3. Albertse (23. Cossia mt), 2. Colliat (16. Jean 48e), 1. Turini (17. Louis 80e). 30 - 19 LA SEYNE-SUR-MER 15. Falconetti ; 14. Lacroix, 13. Santolini, 12. Viard (21. Drilhon 61e), 11. Horb (22. Mouchel 70e) ; 10. Arniaud, 9. Delmonte (20. Chambon 66e) ; 7. Mendy (cap.) (18. Sourice 47e), 8. Capdeillayre, 6. Willem ; 5. Archimbeau, 4. Doukbi (19. Orméa 55e) ; 3. Ramel (23. Paoli 52e), 2. Carrat (16. Traversa 61e), 1. Bodere (17. Cannavale 61e). LES MEILLEURS À Aix-en-Provence : Driollet, Cecot, Vakacegu, Loncle, Noutary ; à La Seyne-sur-Mer, Capdeillayre, Arniaud, Horb. ● Le Parc a connu une après-midi difficile face à de vaillants Varois venus pour empocher les quatre points et qui repartent nus et crus, frustrés d’avoir manqué d’efficacité et de réalisme ! En difficulté en conquête, les Provençaux ont dû leur salut grâce à quelques coups d’éclat de leurs individualités, notamment le jeune Cecot et Vakacegu. Mais au-delà de cette victoire importante sur le plan comptable, le XV aixois devra montrer un autre visage très vite s’il veut jouer les premiers rôles en phase finale. Denis GHIGO ■ Annecy - Chalon-sur-Saône 9 - 30 À ANNECY - Dimanche 15 heures - Chalon-sur-Saône bat Annecy 30-9 (14-9). Arbitre : M. Courbin (Côte d’Azur). LES MEILLEURS À Chalon-sur-Saône, Paquelet, Lebault, Grimaud, Cabadaïs ; à Annecy Kuturashvili, De Bruin. Chalon-sur-Saône : 4E Lebault (22e), Grimaud (26e, 43e), Marot (52e) ; 2T (22e, 26e), 2P (45e, 51e) Cabadeïs. Annecy : 3P Ninet (7e, 14e, 35e). ● Les Annéciens ont joué leur va-tout durant vingt minutes. Avant que Lebailt ne prenne l’intervalle entre les trois-quarts adverses pour metrtre Châlon-sur-Saône sur orbite. Un cadeau permettait aux visiteurs de marquer un deuxième essai alors que les Annéciens étaient à l’attaque. Le match était terminé et la deuxième période, entre les fautes des locaux et un arbitrage peu inspiré, permettait aux Châlonnais d’assurer la victoire et le bonus offensif. Les dernières minutes paraissaient bien longue aux supporters annéciens malgré la générosité du soleil ambiant. Michel DUSSOLLIET ■ CHALON-SUR-SAÔNE 15. Paquelet ; 14. Lebault (22. Marot 45e), 13. Takaï, 12. Renaud, 11. Grimaud ; 10. Catinot (21. Vialay 69e), 9. Cabadaïs (20. Lopez 69e) ; 7. Bayle, 8. Maka (18. G. Martin 69e), 6. J. Martin ; 5. Bray (19. Colas 69e), 4. Genevois (cap.), 3. Wey (23. Alves 56e), 2. Juillet (16. Susigan mt), 1. Battilana (17. Sovatabua 53e). ANNECY 15. Gidel (21. Marin 59e) ; 14. Klouchi, 13. Charvat, 12. Seryes (22. Geantet 64e), 11. Timoteo ; 10. M. Vigne ; 9. Ninet (20. Perrod mt) ; 7. Kordzielewski, 8. Lebas (19. L’Hospital 60e), 6. Perruisset ; 5. Naufahu (18. Ruys 68e), 4. De Bruin (cap.) ; 3 Botha (16. Batigne 52e), 2. Kutarashvili (23. Avetand 52e), 1. Lebert (17. Vigne Donati 60e). Chambéry - Aubenas-Vals À CHAMBÉRY - Dimanche 15 heures - Chambéry bat Aubenas 31-25 (15-6). Arbitre : M. Robin (Flandres). Chambéry : 3E Arthus (6e), Mangione (21e), D’Andréa (60e) ; 2T (21e, 60e), 4P (28e, 59e, 71e, 77e) Decarre. Cartons blancs : PerezGaleone (35e), Crozat (51e). Carton rouge : Mangione (81e). Aubenas : 3E de pénalité (52e), Wemama (74e), Pleindoux (82e) ; 2T (52e, 82e), 1P (12e) Bourlon ; 1DG Irazoqui (8e). Carton blanc : Dorey (28e). Carton jaune : Letaïef (58e). CHAMBÉRY 15. Decarre ; 14. Pongi, 13. Silago, 12. Mangione, 11. SimonCote (22. Gandy 70e) ; 10. D’Andréa ; 9. Arthus ; 7. Blanc-Mappaz, 8. Perez-Galeone (18. Koroilogavatu 72e), 6. Vicente (cap.) ; 5. Gonzalez, 4. Souvent ; 3. Crozat, 2. Kutil (16.Lafuye 51e), 1. Caldaroni (17. Garcia 51e). AUBENAS 15. Boulon ; 14. Andreu, 13. Wemama, 12. Atamna, 11. Rolland ; 10. Irazoqui ; 9. Durif ; 7. Pleindoux, 8. Marut (cap.) (19. Vuagnat 41e), 6. Letaïef ; 5. Ceyte (18. Plataret 51e), 4. Taverna ; 3. Merabet Romans-sur-Isère - Mâcon 31 - 25 (23. Holtzinger 51e), 2. Dorey (17. Suarez 70e), 1. Guarese. LES MEILLEURS À Chambéry, D’Andréa, Blanc-Mappaz, Mangione ; à Aubenas, Taverna, Marut, Wemama. ● Les Chambériens ont encore une fois assuré la victoire à domicile. Mais comme lors de la dernière rencontre, ils n’ont pas su conclure leurs temps forts. Trois essais ont été vendangés en première mi-temps par des trois-quarts bien en jambe mais avec de petites mains. Le match aurait dû être plié à la pause, atteinte seulement avec neuf points d’avance pour les locaux. Le métier des avants ardéchois permettait à ceux-ci de recoller à deux points des Savoyards avec un essai de pénalité rapidement accordé par l’arbitre. Heureusement, après deux pénalités réussies par Decarre, un coup de pied à suivre de D’Andréa depuis ses 22 pour lui-même le voyait conclure après une course de près de 80 mètres. Aubenas devait se consoler avec le bonus défensif obtenu par des avants très combatifs. Paul RAGINEL ■ 27 - 23 A SAINT-NAZAIRE - Dimanche 15 heures. Saint-Nazaire bat Bobigny 39-9 (18-9). Arbitre : M. Coussan (Armagnac-Bigorre). LES MEILLEURS À Saint-Nazaire, Aïcardi, Rabaj, Bidau ; à Bobigny, Bouhraoua, Delage, Wognitsch. À ROMANS - Romans bat Mâcon 27 -23 (10-10). Arbitre : Mme Bigaran (Midi-Pyrénées). LES MEILLEURS À Romans-sur-Isère : Loutongo, Testa, Scapaticci, Ruyssen, Quinnez, Vernissat, Dupont ; à Mâcon, Fourie, Campeggia, Aguilar. Saint-Nazaire : 5E Aïcardi (2e, 12e, 68e), Alvarez (47e), Dorbeaux (61e) ; 4T (12e, 47e, 61e, 68e), 1P (32e), 1DG (25e) Dorbeaux. Bobigny : 3P Daguin (10e, 24e, 37e). Carton jaune : Wavrin (46e). ● Que de regrets ! Quand on voit le Sporting nazairien évoluer ainsi sur un terrain enfin séché, on se dit que cette équipe aurait sans doute joué un rôle différent dans sa poule si elle avait montré autant de solidarité et de valeurs. Bobigny a un peu existé dans cette rencontre enthousiaste de part et d’autre mais que les Nazairiens, emmenés par un Aïcardi d’exception dans ses prises d’intervalles, ont dominé de la tête et des épaules, muselant les banlieusards parisiens dans leur arme maîtresse, l’alignement en touche. Le SNR a mis le feu partout, s’offrant un très mérité bonus offensif après avoir dominé les phases physiques, les techniques aussi et, surtout, en se faisant un énorme plaisir. Mais que c’est frustrant d’avoir tant patienté pour voir se révéler enfin ce XV sur son propre pré ! Maxence PONROY ■ Romans-sur-Isère : 3E Vernissat (40+3), Quinnez (53e), Pages (68e) ; 3T, 2P (20e, 51e) Vernissat. Mâcon : 2E Fourie (32e), Mathuriau (45e) ; 2T, 3P (15e, 57e, 64e) Fourie. Carton jaune : Verri (40e+3). ● Les Romanais ont remporté une brillante victoire face à un leader qui a démontré toute l’étendue de son talent. Les Damiers ont réuni solidarité, iniatative dans le jeu et maîtrise des fondamentaux. Ils ont su remonter par deux fois au score. Menés (10-3) en première période, ils revenaient juste avant la mi-temps par un essai de Vernissat. La transformation leur permettait de virer à égalité. En seconde période, le scénario se reproduisait. Mathuriau profitait d’un contre pour donner un avantage de sept points à son équipe (45e). Les locaux revenaient rapidement par une pénalité de Vernissat et un essai de Quinnez. Pagès, en force, donnait de l’air à son équipe. Les visiteurs lançaient leurs dernières forces dans la bataille, en vain. Ils s’inclinaient au terme d’une rencontre de haute tenue. Denis RAVANELLO ■ SAINT-NAZAIRE 15. Omondi (22. Naves 60e) ; 14. Bidau, 13. Coisy, 12. Alvarez, 11. Aïcardi (20. Decottignies 69e) ; 10. Dorbeaux. 9. Debrach (21. Fornier 60e) ; 7. Brazier, 8. Rabaj, 6. Veuillet ; 5. Gauché, 4. Gujaradze (18. Fichot 54e) ; 3. Ney (23. Havlicek 72e). 2. Sanches-Pereira (16. Olive 50e) ; 1. Imhoff (17. Drogon 40e). BOBIGNY 15. Daguin ; 14. Maurice, 13. Doret, 12. Barbarit (21. Dicka 63e), 11 Tixier ; 10. Maquaire (20. Pichot 15e), 9 Bouhraoua ; 7. Auvergnas, 8. Wavrin, 6. Delage (18. Vuemba 52e) ; 5. Wognitsch (19. Sacko 41e), 4 Smidt ; 26. Ferre (23. Boussetta 48e), 2. Belloc (16. Fontbostier 63e), 1. Bouhris (17. Dufrenois 50e). Saint-Jean-d’Angély - Montluçon 19 - 9 A SAINT-JEAN-D’ANGÉLY - Dimanche 15 h 30 - Saint-Jeand’Angély bat Montluçon 19-9 (6-3). Arbitre : M. Castaignède (Côte d’Argent). (cap.). Entrés en jeu : Gelantia, Perrin, Pujo, Senio. LES MEILLEURS À Saint-Jean-d’Angély, N’Diaye, Gateau, Vaïnikolo, Bolavucu, Fournials ; à Montluçon, Tutaia, Catelin, Pszonak. Saint-Jean-d’Angély : 1E Bolavucu (66e) ; 1T Fourcade ; 4P Fourcade (17e, 27e, 50e), Lazat (74e). Carton blanc : Bergamo (76e). Cartons jaunes : Alligier (36e), Lopez (71e). Montluçon : 3P Roussillon (9e, 45e), Pujo (74e). ● Au pied du mur, les Angériens ont remporté le match qui leur octroie un tout petit espoir de maintien en Fédérale 1. Présents dans tous les secteurs du jeu et malgré une indiscipline récurrente (encore trois cartons), les Maritimes n’ont pas laissé la moindre miette à des adversaires bien pâlots. Solidaires et appliqués, les Angériens ont mené de bout en bout la partie bénéficiant notamment de la grande partie des anciens comme Vainikolo et Bolavucu. Montluçon, dans de petits souliers, a complètement raté son match à l’image de ses buteurs bien malheureux. A l’ultime minute, Pujo manquait la pénalité du point de bonus défensif. Jusqu’à la dernière minute du dernier match, ces deux équipes vont devoir cravacher pour éviter la relégation. Philippe BREGOWY ■ SAINT-JEAN-D’ANGÉLY : 15.Botica ; 14.Bolavucu, 13.Fournials, 12. Vainikolo, 11. Bado ; 10. Fourcade, 9.Lopez ; 8. Vacheret (cap.), 7. N’Diaye, 6. Sakvarelidze ; 5. Giucal, 4. Gateau ; 3.Vasiliu, 2. Alligier, 1. N’Diaye. Entrés en jeu : M. Mitu, Bergamo, Lazar, Thuillier, Verbois. MONTLUÇON 15.Pszonak ; 14.Catelin, 13.Williams, 12.Gigauri, 11. Cazot ; 10. Worthington, 9. Roussillo ; 7. Fontaine, 8. Tutaia, 6. Vachelard ; 5. Lombard, 4. Michaud ; 3. Moreno, 2. Faure, 1. Sipielski ROMANS-SUR-ISÈRE 15. Dupont ; 14. Daunivuccu, 13. Lotito, 12. Barnay (22. Terchi 48e), 11. Vernissat ; 10.Quinnez (21. Guilhot 64e), 9. Servien (20. Besson 55e) ; 8. Loutongo, 7. Goumat (19.Colle 70e), 6. Bezert (cap.) ; 5. Talasinga, 4.Koita (18.Mutel 59e) ; 3. Ruyssen (23.Pointud 61e), 2.Testa (16.Pages 52e) 1.Scapaticci (17. Baffou 43e). MACON 15. Fourie ; 14. Galland, 13. Mathuriau, 12. Baleinadogo (21. Aiono 61e), 11.Brunel (22. Solana 52e) ; 10.Achahbar, 9.Campegia (cap.), 8. Vaioleti, 7. Aguilar, 6. Pommerel ; 5.Naude (18. Charlon 59e), 4. Borembaut ; 3. Kopaliani (17.Toke 64e), 2.Blanchard, 1. Verri (16. Tchougong 45e). Vienne - La Voulte-Valence 24 - 15 A VIENNE Dimanche 15 heures - Vienne bat La Voulte-Valence 24-15 (18-9). Arbitre : M. Mégret (Bretagne). LES MEILLEURS À Vienne, Kaino, Aubeneau, Chaix, Suniula ; à La VoulteValence, B. Alcalde, Vilaret, Valdant. Vienne : 2E Aubeneau (34e), Suniula (38e) ; 1T (34e), 3P (10e, 21e, 51e), 1DG (80e+3) Halse. Carton blanc : Kaino (12e). La Voulte-Valence : 5P Vilaret (6e, 26e, 40e+2, 49e, 54e). ● Le public s’était déplacé nombreux pour ce derby du Rhône. Profitant de l’avantage du vent, ce sont les visiteurs qui prenaient le match à leur compte mais Vienne faisait front, bien en place en défense. Après un échange de politesses au niveau des buteurs, Aubeneau, au ras, suite à un groupé pénétrant, puis Suniula après une mêlée prise sur introduction adverse, donnaient un avantage mérité à Vienne à la pause. Copier-coller en seconde période, les visiteurs tenaient le ballon mais les locaux se montraient vigilants, préservant leur ligne d’essai et l’espoir de bonus offensif. Un drop de Halse dans le temps additionnel sécurisait la victoire viennoise. À deux journées de la fin, Vienne conserve encore un mince espoir de se maintenir. Bernard DELAMPLE ■ VIENNE 15. Chaix ; 14. Sabot (21. Boissière 65e), 13. Bard, 12. Suniula, 11. Dorey (22. N’Gog 55e) ; 10. Halse, 9. Aubeneau (20. Campeggia 62e) ; 7. Ca. Massot, 8. Kaino (19. Henri 62e), 6. Burat ; 5. Allard, 4. D’Alfonso (18. C. Massot 62e) ; 3. Greff (17. Meyrieux 55e), 2. Bobryk (23. Gibierge 70e), 1. Vaipulu (16. Argoud 62e). LA VOULTE-VALENCE 15. Grenier (22. Sylvestre 65e) ; 14. Rolland, 13. J.-M. Alcalde, 12. Labbi (21. Tamghart 65e), 11. Zagar ; 10. Vilaret, 9. B. Alcalde (20. Alègre 60e) ; 7. Pierson, 8. Manta, 6. Valdant (19. Ameur 57e) ; 5. Charlier (18. Mather 45e) 4. Brielle ; 3. Gouagout (17. Balan 44e), 2. Piraux (16. Terrasse 63e), 1. Didier (23. Oliver 44e). 26 Ovalie Fédérale 1 - 16e journée Poule 3 Limoges (o) - Hendaye Lormont - Lavaur Montauban (o) - Tulle Rodez (o) - Langon St-Jean-de-Luz (d) - Périgueux Classement 1. Montauban 2. Langon 3. Périgueux 4. St-Jean-de-Luz 5. Rodez 6. Limoges 7. Lormont 8. Tulle 9. Lavaur 10. Hendaye Pts 75 45 41 38 37 36 32 31 23 17 J. 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 43-9 14-6 54-3 34-10 24-30 G. 16 10 8 8 8 7 6 6 4 3 N. 0 0 2 1 0 1 1 2 0 1 P. 0 6 6 7 8 8 9 8 12 12 Bo 11 2 1 1 1 1 0 0 2 0 Bd 0 3 4 3 4 5 6 3 5 3 ● S’il est encore trop tôt pour condamner mathématiquement les Vauréens, force est de constater que la défaite face au concurrent direct girondin assombrit encore un peu plus leur avenir. De même, Lormont n’est pas encore définitivement tiré d’affaire mais le carton infligé aux Tullistes par l’intouchable patron montalbanais arrange bien les affaires du promu de la proche banlieue de Bordeaux. Pour Rodez et Limoges, les actions sont à la hausse car nul n’attendait le prétendant luzien à ce point en difficulté lors de la venue de Périgueux. Désireux d’offrir une sortie triomphale - et surtout méritée - à Jean-Jacques Taofifenua et Tim Clark, les Limougeauds se sont relancés dans la course à la quatrième place, en partie à la faveur de la formidable performance accomplie par les Dordognots. Encore faudra-t-il que les riverains de la Vienne s’imposent du côté du Pavillon bleu où il est sans doute plus question de drapeau rouge que de feu vert. Ph. A. ■ Poule 4 CE WEEK-END Langon - Montauban Périgueux - Rodez Tulle - Lormont Lavaur - Hendaye St-Jean-de-Luz - Limoges Blagnac - Bagnères-de-Bigo. Hagetmau - Oloron Lannemezan - Castanet Lourdes (d) - Valence-d'Agen Mauléon - Tyrosse (d) FÉDÉRALE 1B Limoges (o) - Hendaye 47-0 Lormont (o) - Lavaur 39-5 Montauban (o) - Tulle 56-7 Rodez - Langon (o) 20-44 St-Jean-de-Luz - Périgueux (d) 23-19 Classement - 1. St-Jean-de-Luz, 64 pts, 16 m; 2. Périgueux, 59 pts, 16 m; 3. Montauban, 55 pts, 16 m; 4. Lormont, 46 pts, 16 m; 5. Langon, 39 pts, 16 m; 6. Tulle, 38 pts, 16 m; 7. Limoges, 24 pts, 16 m; 8. Lavaur, 22 pts, 16 m; 9. Hendaye, 19 pts, 16 m; 10. Rodez, 12 pts, 16 m. Limgoges - Hendaye À LIMOGES - Samedi 16 h 30 - Limoges bat Hendaye 43-9 (5-9). Arbitre : M. Chartier (Alpes). Limoges : 7E Gervais (7e), Leite (47e), Tavalea (51e, 78e), Durcan (54e), Viozelange (62e), Douvesy (65e) ; 4T Caussimont (51e, 54e, 65e, 78e). Carton jaune : Rifleu (23e). Hendaye : 3P Bainçonau (10e, 16e, 39e). Cartons jaunes : Giorgadze (59e). LIMOGES 15. Atayi ; 14. Razet (22. Caussimont 49e), 13. Rifleu (21. Dubois, 62e), 12. Taofifenua, 11. Gervais ; 10. Durcan (20. Douvesy 62e), 9. Leite ; 7. Cros, 8. Tavalea, 6. Brachet (19. Chaouch 52e) ; 5. Peytavit (18. Nau 69e), 4. Samba (cap.) ; 3. Martins (17. Joffre 28e ; 23. Smit mt ; 1. Rai 79e), 2. Vermaas (16. Viozelange 45e), 1. Rai (3. Martins 65e). HENDAYE 15. Chaudière ; 14. Danjou, 13. Gaillardet, 12. Nieucel 43 - 9 (22. Gavillon 60e), 11. Discazeaux (21. Mondela 18e) ; 10. Bainçonau, 9. Laurent (cap.) (20. Zubizarreta 63e) ; 7. Labarthe, 8. Lagenebre, 6. F. Ibarburu (19. Labeguerie 53e) ; 5. Delmas (18. Dejean 53e), 4. Puleoto ; 3. Giorgadze, 2. Cazet (16. Courade 53e), 1. Legras (17. S. Ibarburu 32e ; 1. Legras 53e). Lormont : 1E Poggi (80e) ; 3P Arthaud (14e, 56e, 60e). Carton jaune : Tonga (15e). Lavaur : 2P Jalabert (15e, 36e). Carton jaune : Omez (62e). LORMONT 15. Lamarque, 14. Poggy, 13. Denolet (22. Herredia 50e), 12. Vulakoro, 11. Cassan, 10. Arthaud, 9. Delom (21. Deguin 72e), 8. Beyries, 7. Forgues (cap), 6. Ley, (19. Dinga 65e), 5. Tonga (18. Porterie 70e), 4. Peters (20. Persico 68e), 3. Plagnot (23. Davies 50e), 2. Guerrero (16. Hugues 57e), 1. Labbé. LAVAUR 15. Dalla Riva, 14. Bouquet, 13. Atche, 12. Omez (21. Diez 69e), 11. Harambillet, 10. Jalabert (22. Conduche 75e), 9. Albouy (cap), (20. Bensalla 42e), 8. Rey, 7. Peguillan, 6. Marsoni (19. Galinier 56e), 5. Gauthier, 4. Dachary (18. Potente 56e), 3. Faurois (23. Bertrand 56e), Montauban - Tulle À MONTAUBAN - Dimanche 15 heures - Montauban bat Tulle 54-3 (35-3). Arbitre : M. Carbonnel (Lyonnais). Montauban : 8E Cazeaux (9e, 77e), Platek (11e, 32e, 33e, 79e), Laplace (37e), A.Domenech (71e) ; 7T Laplace (9e, 11e, 32e, 33e, 37e), Cazeaux (77e, 79e). Carton blanc : Barthère (63e) Tulle : 1P Noailhac (17e). MONTAUBAN 15. Cazeaux ; 14. Platek, 13. Tupuola (20. GillotJouannet 40e), 12. F.Domenech, 11. Ruel-Gallay ; 10. Laplace (21. Urruty 48e), 9. Byrnes (22. Laplace 48e) ; 7. Vaotoa, 8. Biscay (19. Barthère 52e), 6. A.Domenech ; 5. Delarue, 4. Penalva (18. Derrstroff 52e) ; 3. Philippart (23. Make 40e), 2. Lauga (cap.) (16. Ladhuie 40e), 1. Agnesi (17. Tekassala 40e). TULLE 15. Noailhac (22. Géraudie 56e) ; 14. Lagnoux, 13. Rebotton, 12. Vialle (20. Farfart 62e), 11. X. Pouget ; 10. Florea (21. Papon 56e), 9. Lescure ; 7. Balthazar (cap), 8. Domingo (19. Bonvoisin 56e), Rodez - Langon À RODEZ - Dimanche 15 h 30 - Rodez bat Langon 34-10 (20-10). Arbitre : M. Cartault (Périgord-Agenais). Rodez : 4E Poujol (32e), Pratmarty ( 35e), Bajja (61e), Molinié (71e) ; 4T Baron (32e), Boscus (35e, 61e, 71e) ; 2P Boscus (10e, 20e). Carton jaune : Teriitahoia (38e). Carton blanc : Donadze (44e). Langon : 1E Lacaze (38e) ; 1P Pampouille (12e) ; 1T Lacaze (38e). Cartons blancs : Guiraud (30e), Audignon (44e), Dessis (70e). Carton jaune : Pampouille (33e). RODEZ 15. Boscus ; 14. Favre-Trosson, 13. Criottier (22. Miquel 74e), 12. Pallares (21. De Barros 57e), 11. Pratmarty ; 10. Baron, 9. Poujol (20. Molinié 67e-73e) ; 7. Auréjac, 8. Fabre (19. Alazard 75e), 6. Martin, 5. Bajja, 4. Teriitahoia ; 3. Donadze (23. Burtila 55e), 2. Theron (17. Falières 60e), 1. Piorkowska (16. Badiu 54e). LANGON 15. Pampouille ; 14. Guiraud, 13. Chiarandini, 12. Raillard, Saint-Jean-de-Luz - Périgueux À SAINT-JEAN-DE-LUZ - Dimanche 15 h 30 - Périgueux bat Saint-Jean-de-Luz 24-30 (14-18). Arbitre : M. Courbier (Pays catalan). Périgueux : 2E Guion (9e), Manteaux (39e) ; 1T (10e), 6P (2e, 40e, 48e, 69e, 74e, 80e) Tallet. Saint-Jean-de-Luz : 2E Juanicotena (15e), de pénalité (59e) ; 1T Iturriria (60e) ; 4P Iturriria (17e, 23e, 39e, 43e). Carton blanc : Vivensang (66e). SAINT-JEAN-DE-LUZ 15. Berot ; 14. David, 13. Niquet, 12. Marticorena (cap.) (19. Elissalde 63e), 11. Castet ; 10. Iturriria ; 9. Alliot ; 7. Juanicotena, 8. Sohet, 6. Irissou ; 5. Elgoyhen, 4. Fabre (18. Vial 48e) ; 3. Dupont (23. Martins 74e), 2. Lagain (16. Vivensang 51e), 1. Nerocan (17. Haranburu 68e). PÉRIGUEUX : 15. Rongieras ; 14. Lafitte, 13. Richard, 12. Manteaux, 11. Escoffier ; 10. Tallet ; 9. Brouqui (20. Hueber 60e) ; 7. Rongieras Classement 1. Tyrosse 2. Oloron 3. Castanet 4. Valence-d'Agen 5. Lannemezan 6. Bagnères-de-Bigo. 7. Blagnac 8. Mauléon 9. Hagetmau 10. Lourdes Pts 56 54 43 43 43 37 36 23 21 19 J. 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 29-14 6-14 34-26 25-26 21-20 G. 11 12 9 9 9 7 7 5 5 4 N. 2 1 0 0 1 0 0 0 0 0 P. 3 3 7 7 6 9 9 11 11 12 Bo 5 2 2 2 0 2 3 0 0 0 Bd 3 2 5 5 5 7 5 3 1 3 ● Il est clair que le suspense va régner en maître absolu jusqu’au 6 avril. Y compris au niveau du rang de classement entre partants certains pour la phase finale ! On en voudra pour preuve l’exemple des Tyrossais, qui, du fait de l’échec en terres mauléonaises, ne sont pas sûrs de finir la phase préliminaire en tête de leur subdivision. En effet, Oloron, tombeur d’Hagetmau, se rapproche dangereusement. Les Landais à la peine donc, tout comme les Bigourdans. Non pas ceux de Lannemezan désormais certains de devancer Castanet aux points-terrains en cas d’égalité, mais ceux des bords du Gave et de l’Adour. La défaite en banlieue toulousaine sonne le glas des espérances bagnéraises. Plus grave encore, la probable relégation de Lourdes en Fédérale 2. Les protégés de Jean-Claude Dabancens, Sébastien Bria et Olvier Toulouze sont les moins bien placés au sein de cette triangulaire en vue du maintien. Ph. A. ■ À BLAGNAC - Dimanche 15 heures - Blagnac bat Bagnèresde-Bigorre 29-14 (29-0). Arbitre : M. Frayssinet (Côte-d’Argent). LES MEILLEURS À Limoges, Rai, Samba, Peytavit, Tavalea, Taofifenua ; à Hendaye, Labarthe, Laurent, Gaillardet. ● Limoges a renoué avec la victoire en disposant de la lanterne rouge hendayaise qui aura tenu une mi-temps avant de prendre l’eau de toutes parts. Menés 9-5 à la pause, les Limougeauds ont ensuite remis de l’ordre dans leur jeu dont ils ont haussé le volume pour ne faire qu’une bouchée de leurs adversaires. Six autres essais vinrent ainsi récompenser l’esprit offensif d’une équipe limougeaude inspirée qui, avec ce premier succès bonifié de la saison, se relance dans la course à la qualification. Jean-François DARTHOUX ■ BLAGNAC 15. Lyet ; 14. Céolin, 13. Lassalle, 12. Sourrouille (cap.), 11. Laguerre ; 10. Fuertès (21. Lauvernet 61e), 9. Morisson (22. Vernezoul 29e) ; 7. Guiral (20. Jouve mt), 8. Meurin, 6. Cabot (19. Cazabat 70e) ; 5. Guillaume (18. MacKenna 21e), 4. Pradel ; 3. Nuetsa-Fotso (16. Etchegaray 53e), 2. Sentous (17. Marchand 43e), 1. Bouras (23. Sales, 53e). BAGNÈRES-DE-BIGORRE 15. Manse ; 14. Jourdan, 13. Puigmal, 12. Assibat, 11. Mur ; 10. Dubarry (22. De La Fuente 37e), 9. Arnauné 14 - 6 LES MEILLEURS A Lormont, Tonga, Labbé, Forgues, Beyries, Poggy, Lamarque, Arthaud, à Lavaur, Gauthier, Rey, Segur, Albouy, Jalabert, Atche, Dalla Riva. ● Venus faire un résultat sur les Hauts de Garonne, les Vauréens mettent la pression sur des Lormontais paralysés par l’enjeu. Albouy, l’ancien Castrais, mène bien la barque tarnaise qui met à mal des Girondins qui répondent par des attaques sporadiques qui n’aboutissent pas. 3-6 à la pause, score logique pour les visiteurs et leur jeu percutant. Le deuxième acte sera à l’avantage des locaux, revenus des vestiaires avec de meilleures intentions. Le jeu est plus fluide, la domination positive ce qui donne au canonnier Athaud de remettre les pendules à l’heure et de prendre le score. L’essai de Poggy dans les arrêts de jeu enlèvera le bonus défensif aux Tarnais qui méritaient mieux. Georges BONHOURE ■ 54 - 3 6. Le Calvez ; 5. Payrat, 4. Lafont (18. Demoulin 56e) ; 3. Moala (23. Tafili 47e), 2. C.Pouget (16. Lo Zupone 66e), 1. Rosolini (17. Harbut 47e). MEILLEURS JOUEURS À Montauban, Cazeaux, Platek, Byrnes, Vaotoa, Biscay, Delarue ; à Tulle, Noailhac, Florea, Balthazar, Payrat. ● Une nouvelle fois, le leader invaincu de la Fédérale 1 n’a pas tremblé sur sa pelouse. Les Montalbanais ont rapidement pris le score en dotant du volume à leur jeu en multipliant les passes. Toute la ligne d’attaque va se mettre en évidence et en particulier Charly Platek (quatre essais) et Florent Cazeaux (deux essais) pour son match de reprise. 35 à 3, à la pause. En début de deuxième mi-temps, la rencontre va perdre de son rythme et d’intensité avant que les Montalbanais ne se reconcentrent dans les dernières minutes pour rajouter trois essais. Tulle n’a pas eu les moyens de faire douter Montauban. La logique a été respectée. Rémi BELREPAYRE ■ 34 - 10 11. Beauvalon ; 10. Lacaze (22. Lavie 64e), 9. Cabannes (21. Inda 57e) ; 7. Gach (19. Moges 57e), 8. Lauseille (20. Dessis 64e), 6. Berthelemy (18. Martin 48e), 5. Malterre (23. Badel 44e), 4. Fouquet (17. Monpouillan 48e) , 3. Baquet, 2. Garcia (16. Dospital 64e), 1. Audignon. (21. Guyon 62e) ; 7. Bonnecarrère (18. Pene 62e), 8. Cazorla (20. Cossou 34e), 6. Gélédan ; 5. Brua (cap.), 4. Gumez (18. Bégué 60e) ; 3. Saayman (23. Szabo 62e), 2. Junca (16. Maisuradzé mt), 1. Simon (17. Martinet 62e). LES MEILLEURS À Blagnac, Meurin, Pradel, Morisson ; à Bagnèresde-Bigorre, Saayman, Simon, Brua. ● Les Bagnérais ont essuyé un revers susceptible de marquer les esprits. Et ce lors d’un premier acte à sens unique car survolé par un hôte aussi puissant qu’inspiré. Certes, par la suite, les débats se sont quelque peu rééquilibrés mais l’écart à combler était trop important pour que les bonnes dispositions des Bigourdans dans l’axe profond puissent déboucher sur une inversion de la tendance. Si Blagnac perd le bonus offensif, les protégés de « Bouba » Dulong et Patrick Soubies, voient s’envoler, eux, leurs tout derniers espoirs de prolonger l’aventure à l’ombre du couperet. Philippe ALARY ■ 6 - 14 74e), 6. Cazassus ; 5. Monto (20. Lacave 63e), 4. Maziere ; 3. Laperne (17. Monnier 56e), 2. Vitalla (16. Porte Laborde 40e), 1. Berhabe (23. Penigaud 56e). LES MEILLEURS À Oloron, Berhabre, Mazière, Tauzin, Cruzalebes, Sere Peyrigain, Claverie ; à Hagetmau, Veeckman, Destrade, SaintMartin, Duboscq. HAGETMAU 15. Langlade (cap.) (21. Leroy 63e) ; 14. Dané, 13. Pardiès 12. Dupouy (22. Ducournau 39e), 11. Duboscq ; 10. Marchini, 9. Beuste (20. Aubert 50e) ; 7. Saint-Martin, 8. Lartigau (19. Suta 6e), 6. Sarthou (18. Gachechiladze 55e) ; 5. Destrade, 4. Veeckman ; 3. Smith (23. SaintCricq 68e), 2. Corrihos (16. Lesburguères 50e), 1. Kafoa (17. Saldubéhère 68e-73e ; 1 Kafoa 73e). OLORON 15. Claverie (22. Fourtine 63e) ; 14. Slaytti, 13. Chantereau, 12. Dies, 11. Etchegoyen (21. Labaigts 63e) ; 10. Sere Peyrigain, 9. Cruzalebes ; 7. Lannes (19. Sallenave 63e), 8. Tauzin (18. Durand ● Les Landais ont chuté sur leur pelouse devant des Béarnais plus physiques et plus disciplinés. Oloron a montré une bonne organisation et développé un jeu collectif constant. Cette application a payé même si le seul essai marqué le fut sur un pénaltouche et un groupé pénétrant gagnant. Hagetmau a multiplié les efforts mais s’est heurté à une défense opiniâtre. Ses rares occasions furent annihilées par des fautes de main. Hagetmau a sans doute grillé un des derniers jokers concernant son maintien en Fédérale 1. Oloron a montré que sa position dans le haut du tableau de la poule n’était pas usurpé. Claude LAMORÈRE ■ Lannemezan - Castanet 34 - 26 À LANNEMEZAN - Dimanche 15 h 15 - Lannemezan bat Castanet 34-26 (24-13). Arbitre : M. Jouvenoz (Alpes). 5. Vergnaud (18. Pautou 48e), 4. Bageac ; 3. Belhaouari (23. Méric 48e), 2. Givone (17. Fort 69e), 1.Tarroque (16. De la Gausie 48e). Lannemezan : 3E de pénalité (12e), Cieutat (18e), Lacrampe (47e) ; 2T (12e, 47e), 4P (1re, 5e, 25e, 72e), 1DG (29e) Dasque. Carton blanc : 5. Dasté (80e). Carton jaune : 11. Laran (21e). Castanet : 2E Trévisan (2e), Vaysse (52e) ; 2T, 4P Boyer (14e, 34e, 58e, 73e). Cartons blancs : Tarroque (25e), Loubières (36e). LES MEILLEURS À A Lannemezan, Doumenjou, Dasté, Seite, Malaret, Cieutat, Lacrampe, Quintana, Laran, Cazenave ; à Castanet, Vergnaud, Loubières, Daram de Valada, Pagès, Boyer. LANNEMEZAN 15. Dasque ; 14. Cazenave, 13. Lacrampe, 12. Quintana (22. Héraut 62e), 11. Laran ; 10. Hernandez, 9. Cieutat (20. Laffitte 61e) ; 7. Malaret (19. Péré 53e), 8. Lin (cap.), 7. Seite ; 5. Daste, 4. Doumenjou (18. Lépine 77e) ; 3. Oosthuisen (23. Jambaqué (48e), 2. Ducasse (17. Pujo 53e), 1. Gabarre (16. Portalier 48e). CASTANET 15. Villetorte ; 14. Vaysse, 13. Guiresse (20. Martin 69e), 12. San Vicente (21. Regy 48e), 11. Trévisan ; 10. Boyer, 9. Pagès ; 7. D’Aram De Valada (cap.), 8. Loubières, 6. Quezel (19. Brody 48e) ; ● Quel suspense ! Un tir des 50 mètres de Boyer, que le poteau renvoya, priva les visiteurs d’un point de bonus défensif qui les aurait rassurés en cas d’égalité finale au classement avec leur rival du jour. La partie finissait comme elle avait commencé, pleine de rebondissements. Un contre ici, une relance là, les deux équipes se sont rendu coup pour coup, dans une débauche de mouvements. Castanet fidèle à son rugby direct vers le large dans un premier temps de jeu ; Lannemezan, agressif en défense et prompt à relancer les ballons. Les deux dotés d’un buteur performant. Son fer de lance, Lin, marqué de près, le CAL finit par faire la différence par ses arrières. Georges DUTHU ■ Lourdes - Valence-d’Agen À LOURDES - Dimanche 15 heures - Valence-d’Agen bat Lourdes 26-25 (6-13). Arbitre : M. Chastrusse (Côte d’Argent). LES MEILLEURS À Rodez, Poujol, Boscus, Bajja, Pratmarty ; à Langon, Berthelemy, Malterre, Chiarandini, Raillard. ● Langon n’est pas entré dans ce match dominé par Rodez. On connaissait la puissance du paquet d’avants aveyronnais, on remarque que le ballon peut maintenant voler de mains en mains entre les joueurs des lignes arrières. C’est la raison pour laquelle les visiteurs ont été trop souvent sur la défensive durant cette confrontation. De plus, Langon a beaucoup été sanctionné avec quatre joueurs exclus temporairement. Autant de raisons pour voir Rodez s’envoler vers la victoire. Stéphane HUREL ■ LOURDES 15. Pouey ; 14. Vergne, 13. D.Giordano, 12. C.Giordano, 11. Mussard (22. Dumestre mt) ; 10. Ralulu ; 9 Lopez ; 7. Lasserre (cap.), 8. Chabat, 6. Cassou ; 5. Moreau, 4. Dastugues (19. Pays 61e) ; 3. Greyling (17. Da Costa 61e), 2. Irigoyen, 1. Miro (23. Beaudouin 69e). VALENCE-D’AGEN 15. Vernetti (20. Lardy 45e) ; 14. Edmond, 13. Folliot, 12. Ancelin, 11. Sarthou ; 10. Lacombe, 9. Dulay ; 7. Thuéry (19. Fono 50e), 8. Gorcioia, 6. Gorry ; 5. Nyatto (18. Solans 69e), 4. Deltour (cap.) ; 3. Lebrequier (23. Bousquet 35e), 2. Gaston (16. Grignouard 69e), 25 - 26 1. Benamor (17. Mensan 50e). LES MEILLEURS À Valence-d’Agen, Nyatto, Vernetti, Fono et Lacombe ; à Lourdes, C. Giordano, Dumestre, Greyling. ● La rencontre, fort indécise jusqu’à la fin, a été remportée par les visiteurs. Les Lourdais jouaient leur survie en Fédérale 1 alors que les Valenciens voulaient rester dans la course à la qualification. Mission réussie pour ces derniers qui forcent leur destin à l’ultime minute du temps additionnel remportant un succès à la Pyrrhus. Les nombreux mauls pénétrants, à la base de la victoire, ont usé les Lourdais, généreux dans l’effort mais trop indisciplinés dans ce secteur. Les locaux, menant 13-3 assez rapidement, pourront toujours regretter leur seconde occasion d’essai échouant de peu (22e) de même que l’interception de l’ailier Dumestre, repris in extremis devant la ligne d’essai (80e). Si le FCL faisait figure de vainqueur à la 80e, trois minutes plus tard, ce sont les Valenciennois qui laissaient éclater leur joie ! Michel CORSINI ■ Mauléon - Tyrosse (cap.) (19. Costanzo 50e), 8. Cros, 6. Donnars ; 5. Kenil, 4. Spies (18. Derible 68e) ; 3. Mathieu (23. Gabiel 64e), 2. Brindel, 1. Guion (17. Sahli 64e). À MAULÉON - Dimanche 15 heures - Mauléon bat Tyrosse 21-20 (13-10). Arbitre : M. Brousset (Midi-Pyrénées). LES MEILLEURS À Périgueux, Tallet, Cros, Lafitte, Spies ; à SaintJean-de-Luz, Lagain, Dupont, Alliot, Marticorena. Mauléon : 2E Loustaunau (20e, 43e) ; 1T (20 e), 3P (31e, 40e, 56e) Paris. Tyrosse : 2E collectif (13e), Dechavanne (53e) ; 2T, 2P (37e, 59e) Dubert. ● Les Luziens se sont compliqués la tâche. Dès le début, ils attaquèrent à tout-va et mirent beaucoup de rythme et d’engagement dans cette rencontre, mais sans parvenir à distancer les Capistes qui se sont révélés très dangereux en contre. Sans s’affoler et s’appuyant sur une mêlée fermée totalement dominatrice, les Basques ont récupéré une belle moisson de pénalités ainsi qu’un essai (de pénalité) mais sans profiter d’une supériorité numérique pour pouvoir enfoncer le clou. A contrario, il n’aura fallu aux Périgourdins qu’un petit quart d’heure, les Basques se retrouvant à treize un laps de temps, où ils profitèrent de trois pénalités accordées par M. Courbier pour s’ouvrir une voie royale vers la victoire. Christophe LEBRUN ■ 29 - 14 Oloron : 1E Berhabe (50e) ; 3P Sere Peyrigain (36e, 38e, 70e). Carton blanc : Mazière (57e). Hagetmau : 2P Langlade (30e), Marchini (57e). Carton jaune : Dané (62e). Valence-d’Agen : 2E Sarthou (44e), Folliot (60e) ; 2T, 4P (13e, 40e+3, 41e, 80 e+2) Lacombe. Cartons jaunes : Nyatto (13e), Dulay (35e), Lardy (69e). Lourdes : 1E Mussard (5e) ; 1T, 6P (17e, 20e, 49e, 62e, 69e, 80e) Pouey. Carton jaune : Lopez (35e). Carton blanc : Cassou (41e). 24 - 30 FÉDÉRALE 1B Blagnac - Bagnères-de-Bigo. (d) 19-17 Hagetmau - Oloron 20-10 Lannemezan - Castanet (o) 6-31 Lourdes - Valence-d'Agen (d) 15-10 Mauléon - Tyrosse 10-23 Classement - 1. Bagnères-de-Bigo., 59 pts, 16 m; 2. Lannemezan, 55 pts, 16 m; 3. Tyrosse, 54 pts, 16 m; 4. Blagnac, 48 pts, 16 m; 5. Castanet, 44 pts, 16 m; 6. Hagetmau, 32 pts, 16 m; 7. Oloron, 32 pts, 16 m; 8. Mauléon, 16 pts, 16 m; 9. Lourdes, 16 pts, 16 m; 10. Valenced'Agen, 14 pts, 16 m. Hagetmau - Oloron À HAGETMAU - Dimanche 15 h 45 - Oloron bat Hagetmau 14-6 (6-3). Arbitre : M. Gleyze (Armagnac-Bigorre). 2. Bortolozzo (16. Galy 72e), 1. Segur (17. Giraudeau 72e). CE WEEK-END Bagnères-de-Bigorre - Tyrosse Castanet - Lourdes Lannemezan - Mauléon Oloron - Blagnac Valence-d’Agen - Hagetmau Blagnac - Bagnères-de-Bigorre Blagnac : 4E Meurin (8e), Pradel (30e), Céolin (35e), Sourrouille (39e) ; 3T (8e, 30e, 35e), 1P (11e) Fuertès. Carton jaune : Pradel (59e). Bagnères-de-Bigorre : 2E De La Fuente (50e), de pénalité (62e) ; 2T Mur. Cartons blancs : Bonnecarrère (6e), Puigmal (26e). Lormont - Lavaur À LORMONT - Dimanche 15 h 30 - Lormont bat Lavaur 14-6 (3-6). Arbitre : M. Bruyere (Pays-de-Loire) LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE TYROSSE 15. Albaladejo, 14. Dabrin (22. Rapana 43e), 13. Marbot, 12. Descazeaux, 11. Dechavanne (21. Hirigoyen 56e), 10. Courtade (20. Argel 67e), 9. Dubert, 8. Ste Croix (19. Lafitte 59e), 7. Gayon, 6. Visensang, 4. Friand (18. Samson 73e), 5. Attia Emmanuel, 3. Attia Adrien (23. Lagain 64e), 2. Krieff, 1. Martinez (16. Yvon 71e). MAULÉON 15. Landarabilco ; 11.Paris, 13.Orabé, 12. Achigar, 14.LaplaceClaverie ; 10.Urruty (22. Bonamy 71e), 9.Loustaunau (21. Coupau 66e) ; 7.Héguiaphal, 8. Cazobon, 6.Montois ; 5.Lacave (18. Béguerie 49e), 4. Hourdebaigt (16. Pocorena 74e) 3. Goyheneche, 2.Bellocq (17. Cortal 21 - 20 63e), 1. Chabannes (23. Dunate 60e). LES MEILLEURS À Mauléon, Goyheneche, Chabannes, Hordebaigt, Montois, Paris, Loustaunau ; à Tyrosse, Friand, Gayon, Discazeaux, Dechavanne. ● Il fallait un exploit au SAM face au leader de la poule pour entretenir encore l’espoir du maintien en Fédérale 1. Et bien le suspense va durer vraisemblablement jusqu’au bout car les jeunes mauléonais ont réussi une très belle performance face à une formation tyrossaise qui a aussi eu les occasions pour s’imposer. Deux essais de part et d’autre, beaucoup d’engagement, une dose d’enthousiasme supplémentaire pour des basques qui ont fait vibrer leur stade fétiche de Marius-Rodrigo comme aux plus belles heures. Avec les défaites des concurrents directs Hagetmau et Lourdes, Mauléon n’est plus aujourd’hui relégable, et tentera de le rester jusqu’au soir du 6 avril. Henri ETCHEBERRY ■ Ovalie Fédérale 2 - 15e journée 27 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Poule 1 Arras - Rouen Auxerre - Gennevilliers (d) Compiègne - Paris UC (d) Drancy - Beaune Strasbourg (o) - Domont Classement 1. Rouen 2. Strasbourg 3. Beaune 4. Gennevilliers 5. Compiègne 6. Arras 7. Drancy 8. Paris UC 9. Auxerre 10. Domont Pts 58 55 48 38 37 32 26 25 21 21 20-28 22-19 20-14 19-28 36-17 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 12 12 11 8 8 6 5 5 4 4 N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 P. 3 3 4 7 7 9 10 10 11 11 Bo 7 5 2 2 1 2 0 1 0 0 Bd 3 2 2 4 4 6 6 4 5 5 FÉDÉRALE 2B Arras - Rouen (o) 5-70 Auxerre - Gennevilliers 17-27 Compiègne - Paris UC (o) 7-55 Drancy - Beaune (d) 8-6 Strasbourg (o) - Domont 63-6 Classement - 1. Paris UC, 61 pts, 15 m; 2. Rouen, 57 pts, 15 m; 3. Gennevilliers, 50 pts, 15 m; 4. Strasbourg, 44 pts, 15 m; 5. Beaune, 40 pts, 15 m; 6. Drancy, 39 pts, 15 m; 7. Compiègne, 20 pts, 15 m; 8. Arras, 18 pts, 15 m; 9. Auxerre, 16 pts, 15 m; 10. Domont, 15 pts, 15 m. CE WEEK-END Beaune - Compiègne Domont - Drancy Gennevilliers - Arras Paris UC - Auxerre Rouen - Strasbourg Compiègne Paris U.C 20 14 À COMPIEGNE (Bruno Piazza) Dimanche 15 heures - Compiègne bat Paris UC 20-14 (10-6). Arbitre M. Cochez (N). Compiègne : 2E Drahonnet (32e), Porredon (74e) ; 2T (32e, 74e), 2P (6e, 51e) Drahonnet. Carton blanc : Frion (77e). Paris UC : 1E Verrier (80e) ; 3 P (26e, 32e, 70e) Simonet. Carton blanc : Sabarthes (57e). LES MEILLEURS À Compiègne, Jeffrey, Strady, Porredon ; à Paris UC, Audiffren, Kapser, Bouthier. ● Soixante-dix minutes d’observation sans qu’aucune des deux équipes ne s’impose. Il aura fallu attendre les dix dernières minutes pour voir les compteurs s’affoler avec des Compiégnois et des Pucistes ayant décidé d’emballer la rencontre, qui basculera dans le camp de Compiègne. Poule 3 Villeurbanne (o) - Le Creusot Montmélian (o) - Pontarlier Rumilly (o) - Vichy Seyssins - Saint-Savin (d) Villefranche/Saô. (d) - Beaurepaire Classement 1. Rumilly 2. Beaurepaire 3. Villeurbanne 4. Saint-Savin 5. Villefranche/Saô. 6. Seyssins 7. Le Creusot 8. Pontarlier 9. Montmélian 10. Vichy Pts 53 46 45 44 37 36 35 25 23 6 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 11 10 10 9 7 8 8 6 4 0 40-8 37-10 64-3 17-16 25-31 N. 1 0 0 0 0 0 0 0 1 2 P. 3 5 5 6 8 7 7 9 10 13 Bo 5 2 3 5 3 1 2 1 2 0 Bd 2 4 2 3 6 3 1 0 3 2 FÉDÉRALE 2B Villeurbanne (o) - Le Creusot 67-5 Montmélian (o) - Pontarlier 67-5 Rumilly (o) - Vichy 65-0 Seyssins - Saint-Savin (d) 27-20 Villefranche/Saô. (d) - Beaurepaire 26-27 Classement - 1. Rumilly, 55 pts, 15 m; 2. Villeurbanne, 53 pts, 15 m; 3. Saint-Savin, 52 pts, 15 m; 4. Montmélian, 47 pts, 15 m; 5. Villefranche/Saô., 45 pts, 15 m; 6. Seyssins, 31 pts, 15 m; 7. Le Creusot, 22 pts, 15 m; 8. Beaurepaire, 21 pts, 15 m; 9. Pontarlier, 13 pts, 15 m; 10. Vichy, 12 pts, 15 m. CE WEEK-END Beaurepaire - Villeurbanne Le Creusot - Montmélian Pontarlier - Seyssins Saint-Savin - Rumilly Vichy - Villefranche-sur-Saône Rumilly Vichy 64 3 À RUMILLY (Jean-Pierre Dunand) Dimanche 15 h 30 - Rumilly bat Vichy 64-3 (31-3). Arbitre : M. Elyas (IDF). ● La lutte pour le leadership de la poule est toujours aussi indécise entre Rouen et Strasbourg. Reste que les Normands se sont assurés un certain confort après leurs succès sur les terres arrageoises. À domicile, Strasbourg a rempli son contrat avec le gain du bonus offensif aux dépens de Domont. Dimanche prochain, ça sera la véritable finale de cette poule avec un alléchant Rouen-Strasbourg qualificatif pour l’attribution de ce fauteuil de leader. Pour la troisième place, le fauteuil est attribué à Beaune. Pour le dernier fauteuil qualificatif, Gennevilliers a manqué le coche à Auxerre alors que son plus sérieux concurrent direct, Gennevilliers a pris des points précieux face au Paris UC lequel n’est pas encore assuré de son maintien. D.N. ■ Arras Rouen 20 28 À ARRAS (Vincent Le Gallois) Dimanche 15 heures - Rouen bat Arras 28-20 (15-10). Arbitre : M. Janicot (IDF). Rouen : 3E Ellyatt (18e, 75e), Hordile (26e) ; 2T (18e, 75e), 3P (39e, 58e, 63e) Cozens. Carton blanc : Carne (52e). Arras : 3E Bonicel (24e, 49e), C. Jacobs (70e) ; 1T (24e), 1P (34e) Courtois. Carton blanc : Pradeau (14e). LES MEILLEURS À Rouen, Becquet, Ellyatt, Carne ; à Arras, Bonicel, Debaty, Kot. ● Rouen ne l’a pas eu belle dans le Pas-deCalais. Arras a collé au train du leader pendant toute la partie, au point de le bousculer sérieusement devant. Mais des Rouennais plus complets et plus opportunistes ont emporté le morceau à cinq minutes du terme grâce au coup d’œil et aux jambes de l’Anglais Joe Ellyatt. Arras sort frustré de ne pas avoir accroché le bonus défensif. Drancy Beaune 19 28 À DRANCY (Laurent Plot) - Dimanche 15 heures - Beaune bat Drancy 28-19 (713). Arbitre : M. Gayoux (BR). Beaune : 3E Haselbauer (10e), Lachaux (75e), Carraud (81e) ; 3P (16e, 32e, 42e) ; 2T Artero (10e), Wilson (75e). Drancy : 1E Doucouré (5e) ; 1T (5e) 4P (44e, 60e, 63e, 70e) Hermann. LES MEILLEURS À Beaune, Lau Leong, Iordanashvili, Wilson ; à Drancy, Dwoinikoff, Nafa, Doucouré. ● L’entame se fait sur un rythme élevé des bourguignons, mais ce sont les locaux qui scorent les premiers. Beaune reviendra à la marque quelques minutes après et passera devant sur des fautes drancéennes. La seconde période plutôt équilibrée permet aux franciliens de revenir aux avants postes mais Beaune l’emporte dans les cinq dernières minutes de la rencontre. Auxerre Gennevilliers 22 19 À AUXERRE (Patrick Martin) - Dimanche 15 heures - Auxerre bat Gennevilliers 22-19 (19-6). Arbitre M. Abel-Coindoz (LY). Auxerre : 1E Tchafitchadze (37e) ; 1T, 5P (5e, 7e, 20e, 40e+1 et 75e) Champeau. Carton blanc : Zamengo (63e). Gennevilliers : 1E Sabliet (80e) ; 1T, 1 DG (73e), 3P (2e, 58e, 79e) Hourson. Carton jaune : Sougoufara (42e). LES MEILLEURS À Auxerre, Champeau, Dhuin, Massot ; à Gennevilliers, Sougoufara et Akarmoudi. ● Auxerre a gagné son match capital contre Gennevillers, grâce à la botte d’un Champeau impeccable et à la vaillance et à l’abnégation de toute l’équipe, toujours présente défensivement. Impressionnant de puissance et de vélocité Genevilliers n’a pas su y ajouter une combativité et une agressivité suffisantes pour l’emporter. Strasbourg Domont 36 17 À STRASBOURG (François Namur) Dimanche 15 heures - Strasbourg bat Domont 36-17 (26-3). Arbitre : M. Valencon (IDF). Strasbourg : 5E Zambelli (5e), Lombard (14e), Lu. Moussa (28e), Tskitishvili (36e), Duvernois (59e) ; 4T (5e, 14e, 36e), Zambelli (59e), 1DG (54e) Lombard. Carton blanc : Kapseu (72e). Domont : 2E Bokauri (44e), Hargvelashvili (75e) ; 2T (44e, 75e), 1DG (19e) Roland. Carton jaune : Cl. Gayard (26e). LES MEILLEURS À Strasbourg, Plantier, Baude, Zambelli, Degasquet ; à Domont, Legent. ● Les Strasbourgeois n’ont pas tardé à appuyer sur l’accélérateur pour se forger un succès aisé. Avant de se relâcher après la pause, ils ont pu s’appuyer sur les percées de Zambelli notamment, acteur majeur des deux premiers essais. ● Le match des extrêmes a tourné largement à l’avantage de Rumilly. Le leader incontesté de la poule a infligé un sévère 64 à 3 à une courageuse formation vichyssoise. Le premier dauphin de la poule, Beaurepaire a fait un excellent résultat à Villefranche-sur-Saône. Le premier nommé prend une option sur la qualification pendant que les Caladois ont malheureusement grillé un joker. Les autres places qualificatives devraient revenir en toute logique à Villeurbanne (pas tendre envers le Creusot) et Saint-Savin vaincu à Seyssins. Pour le maintien, si le sort est scellé pour Vichy, la lutte est indécise entre Pontarlier et Montmélian. Ce dernier a bien relancé sa saison après son succès aux dépens des Doubistes. D. N. ■ Villeurbanne Le Creusot 40 8 Montmélian Pontarlier 37 10 À VILLEURBANNE (Thierry Talercio) Samedi 15 h 30 -Villeurbanne bat Le Creusot 40-8 (21-8). Arbitre : M. Kettami (LO). À MONTMÉLIAN (Philippe Burstert) Dimanche 15 heures - Montmélian bat Pontarlier 37-10 (18-10). Arbitre : M. Comer (LY). Villeurbanne : 5E Bernard (14e, 53e), Lochet (36e), Estinnes (42e), Pommet (76e) ; 3T (14e, 42e, 53e), 3P (4e, 6e, 22e) Bournel. Le Creusot : 1E Herbin (18e) ; 1P (28e) Bordet. Montmélian : 6E Lison (6e), Provençal (15e), Azar (19e), Finas (47e, 76e), KoïtaGros (55e) ; 2T Finas (47e, 55e) ; 1P Wojak (39e). Cartons blancs : Chabaud (30e), Lakhera (70e). Pontarlier : 1E Clément B. (10e) ; 1T, 1P (28e) Vehabovic. Cartons blancs : Thevenet (38e), Gwouba (61). LES MEILLEURS À Villeurbanne, Arthur Millot, Brissaud, Dercourt, Bernard, Lochet ; au Creusot, Dapont, Lefevre, Herbin. ● Villeurbanne revanchard avait à cœur d’effacer la contre performance du match aller. Avec ce supplément d’envie, une bonne maîtrise en conquète et une solidarité exemplaire en défense, ce n’était pas le bon jour pour affronter les coéquipiers de Lochet. Seyssins Saint-Savin 17 16 LES MEILLEURS À Montmélian, Baptendier, Azar, Rey, Forest, Amirante ; à Pontarlier, Salomon, Vehabovic. ● Montmélian se replace dans la course au maintien à l’issue d’un match abouti face à de vifs pontissaliens. Les six essais inscrits récompensent le travail des avants et l’engagement des trois-quarts. Villefranche-sur-Saône Beaurepaire 25 31 Poule 2 Niort (o) - Poitiers MLSGP (d) - Tours Nantes - Vierzon (d) Rennes - Orsay Soyaux-Angoulême - Suresnes (d) Classement Pts 1. Soyaux-Angoulême 69 2. Niort 56 3. Nantes 41 4. Tours 39 5. Suresnes 38 6. MLSGP 37 7. Orsay 28 8. Vierzon 24 9. Rennes 21 10. Poitiers 6 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 15 12 9 9 7 8 6 5 4 0 46-7 20-25 15-12 6-16 19-13 N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 P. 0 3 6 6 8 7 9 10 11 15 Bo 9 6 2 1 2 1 1 0 0 0 Bd 0 2 3 2 8 4 3 4 5 6 FÉDÉRALE 2B Niort (o) - Poitiers 31-8 MLSGP (o) - Tours 25-11 Nantes (o) - Vierzon 48-5 Rennes (d) - Orsay 10-13 Soyaux-Angoulême - Suresnes (d) 22-17 Classement - 1. Soyaux-Angoulême, 58 pts, 15 m; 2. Suresnes, 47 pts, 14 m; 3. Niort, 44 pts, 15 m; 4. Orsay, 41 pts, 15 m; 5. Rennes, 39 pts, 15 m; 6. MLSGP, 36 pts, 15 m; 7. Tours, 32 pts, 14 m; 8. Nantes, 32 pts, 15 m; 9. Vierzon, 10 pts, 15 m; 10. Poitiers, 5 pts, 15 m. CE WEEK-END Orsay - Nantes Poitiers - Rennes Suresnes - Niort Tours - Soyaux-Angoulême Vierzon - MLSGP Nantes Vierzon 15 12 ● Soyaux-Angoulême n’est toujours pas rassasié. Les Charentais ont toujours faim de victoires. Dimanche à Chanzy, ils ont aligné leur quinzième victoire consécutive aux dépens de Suresnes. Ce dernier peut toutefois se flatter d’avoir pris le bonus, ce qui n’est pas un mince exploit. Si Soyaux -Angoulême collectionne les victoires, à l’inverse, Poitiers accumule les défaites. À Niort, les Poitevins ont subi la loi des Deux -Sévriens. Ces derniers sont assurés d’une qualification pour les seizièmes pendant que Nantes et Tours sont en ballotage favorables pour accéder à ce stade éliminatoire. Pour le maintien, Rennes est dans une position délicate après son revers à domicile face à Orsay. D.N. ■ Niort Poitiers 46 7 À NIORT (Jérôme Jarnoux) - Niort bat Poitiers 46-7 (22-0). Arbitre M. Soulier (AU). Niort : 6E Carrère (3e), Partaud (11e), Massé (31e), Briatte (67e), Sapparrart (72e), Toraud (78e) ; 5T (3e, 11e, 67e, 72e, 78e), 2P (17e, 56e) Sapparrart. Cartons jaunes : Fraudeau (46e), Toraud (58e). Poitiers : 1E Marchais (48e) ; 1T Dumas. Carton blanc : Mourrut (25e). Cartons jaunes : Dumas (61e), D. Boutet (75e). ● Le MLSGP et Tours ont offert un beau spectacle mais ce sont les visiteurs qui repartent avec la victoire au terme d’un match fou. Pris au piège par son indiscipline et mené de dix-neuf points, le MLSGP se mit à envoyer du jeu, remontant le score, jusqu’à mourir à quelques centimètres de l’en-but. Rennes Orsay Soyaux-Angoulème Suresnes 6 16 LES MEILLEURS À Orsay, Moule, Legac, Michelet, Laneyrie ; à Rennes, Gueroult, Herbert, Caillet, Guillaudeux. ● Dans la course pour la qualification aux play-offs, les Nantais s’étaient fixé 5 points face à Vierzon. Si le début du match était parfait en menant rapidement 10-0 (14e), la suite fut plus laborieuse avec un adversaire accrocheur. À la pause le score était acquit. Nantes ne parvenant pas à se libérer par un troisième essai et le botteur de Vierzon ratait deux pénalités. ● Cette nouvelle défaite des Rennais a la maison, sonne le glas des espérances Bretonnes. Orsay, a su être pragmatique et a toujours scorer lors de ses temps fort. À l’inverse, les rennais tour a tour enthousiastes ou empruntés n’ont, durant toute la rencontre, jamais réussi a destabiliser la défense hermétique d’Orsay, et ce n’est pas les dix dernières minutes passées sur la ligne d’embute des orcéens qui change quoi que se soit au résultat final. Pts 59 54 52 51 37 32 31 24 17 1 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 13 12 11 11 8 6 6 5 3 0 N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 P. 2 3 4 4 7 9 9 10 12 15 Bo 5 5 5 5 2 3 2 0 0 0 Bd 2 1 3 2 3 5 5 4 5 1 FÉDÉRALE 2B Châteaurenard (o) - St-Jean-en-Royans 31-11 Grasse (o) - Bédarrides 40-19 Hyères-Carqueiranne (o) - Givors 40-3 Monteux (o) - St-Marcel-L'Is.-A. 51-14 Pierrelatte-Tricas. (d) - St-Raphaël-Fréjus 15-17 Classement - 1. St-Raphaël-Fréjus, 54 pts, 15 m; 2. Pierrelatte-Tricas., 53 pts, 15 m; 3. St-Jean-enRoyans, 48 pts, 15 m; 4. Hyères-Carqueiranne, 48 pts, 15 m; 5. Grasse, 45 pts, 15 m; 6. Châteaurenard, 42 pts, 15 m; 7. Bédarrides, 24 pts, 15 m; 8. Givors, 23 pts, 15 m; 9. Monteux, 17 pts, 15 m; 10. St-Marcel-L'Is.-A., 2 pts, 15 m. Orsay : 1E Moule (38e) ; 1T, 3P Legac (9e, 65e, 70e). Rennes : 2P Hugonnier (27e), Bertrand (62e). 19 13 À ANGOULÊME (Jean-François Chrétien)-Dimanche 15 h 30-SoyauxAngoulême bat Suresnes 19-13 (11-3). Arbitre : M. Dubois (CBL). Soyaux-Angoulême : 2E Laforgue (14e), Laulhé (44e), 3P Duca (4e, 17e, 80e+1). Suresnes : 1E Chauveau (70e), 1T (70e), 2P (39e, 80e+2) Bajart. LES MEILLEURS À Soyaux-Angoulême, Howel, Laulhé, Chabat, Laforgue, Duca, àSuresnes, Bajart, Richard, Rougé. ● Le leader a eu toutes les peines du monde à s’imposer face à une très belle équipe de Suresnes. Certainement, avec Niort, la meilleure qu’il ait été donné de voir en Charente cette saison. Et jusqu’au bout les banlieusards parisiens ont fait douter les Charentais. Et ce n’est que justice qu’ils aient pris le bonus défensif. Quand aux Charentais cette victoire leur offre définitivement la première place. ● C’est désormais officiel. Hyères-Carqueiranne et Pierrelatte-Tricastin ont assuré leur qualification pour les seizièmes de finale. Une qualification décrochée à la faveur de leur succès bonifié aux dépens de Saint-Jean-en-Royans et Saint-Raphaël-Fréjus. Grasse est en large ballotage favorable. En cas d’égalité avec Saint-Jean-en-Royans, les Azzuréens sont supérieurs aux Drômois (5-4) au regard du goal-average particulier. Du côté de Châteurenard, il manque deux points aux Provençaux pour assurer leur qualification en seizièmes. Pour le maintien, Saint-Marcel- l’Isle d’Abeau est fixé sur son sort. Il est attendu l’année prochaine en fédérale 3. Pour l’autre place, Monteux s’est assuré une part de sérénité après sa victoire face à SaintMarcel. D.N. ■ Chateaurenard Saint-Jean-en-Royans 33 8 A CHÂTEAURENARD (Jean-Louis Robin) Dimanche 15 heures - Châteaurenard bat Saint-Jean-en Royans 33-8 (5-3). Arbitre M. Guatelli (LY). Châteaurenard : 5E collectif (13e), Bonnafoux (43e), Dubosq (54e), Gales (59e), Duffès (80+2) ; 4T Bonnafoux (43e, 54e, 59e), Rachkov (80+2e). Cartons blancs : Bouaouali (26e), Rachkov (36e). Carton jaune : Morais (47e). Saint-Jean-en-Royans : 1E G. Martin (62e) ; 1P Combet (15e). Cartons blancs : Bittoun (10e), Belle (40e), Raphaël (69e). Carton jaune : Derbier (47e). Grasse Bédarrides 38 3 À GRASSE (Gérard Stagliano) - Dimanche 15 heures - Grasse bat Bédarrides 38-3 (17-3). Arbitre : M. Paupe (AP). Grasse : 5E Lapierre (9e), Fraser (32e), Tuilapeka (55e, 71e), Cazaux (78e) ; 5T, 1P (27e) Fraser. Carton blanc : Was (63e). Bédarrides : 1P Chauvet (17e). Carton blanc : Tort (36e). LES MEILLEURS À Grasse, Fraser, Tuilapeka, Le Guevel, Lapierre ; à Bédarrides, Momo, Boghossian, Leenhardt ● C’est Bonnafoux qui a enclenché la machinerie châteaurenardaise avec son essai inscrit à la 53e, d’un match plutôt terne jusque-là. ● Hier après-midi à Grasse, les deux packs très puissants se sont mesurés loyalement même si finalement celui de Grasse a prévalu. Surtout pour avoir marqué très rapidement des essais dans la première demi heure. Ensuite les visiteurs tentèrent vainement d’empêcher Grasse d’obtenir le bonus offensif en négligeant de tenter les pénalités. Seule Chauvet en ajusta une et rata la seconde. 68 13 Monteux 27 St Marcel L’Iste d’Abeau 13 Pierrelatte-Tricastin St Raphael-Fréjus CE WEEK-END Bédarrides - Hyères-Carqueiranne Givors - Châteaurenard St-Jean-en-Royans - Pierrelatte-Tricastin St-Marcel-L’Isle-d’Abeau - Grasse St-Raphaël-Fréjus - Monteux Hyères-Carqueiranne Givors Tours : 1E Soulie (52e) ; 1T, 6P (8e, 30e, 35e, 44e, 50e, 69e) Amirault. Cartons blancs : Rougebec (34e), Biet (63e). Carton jaune : Marmier (40e). MLSGP : 3E Bossu (60e), collectif (66e), Le Grancher (73e) ; 1T Camps (60e) ; 1P Fajole (5e). Carton blanc : Hireche (34e). Carton jaune : Simonnot (40e). ● Le derby a logiquement tourné en faveur des Niortiais qui n’ont fait qu’une bouchée de leurs voisins poitevins. Ils ont mis beaucoup de volume dès les premières minutes et ont inscrit six essais au cours d’une rencontre à sens unique. Poitiers n’a jamais fermé le jeu mais n’a pu opposer que sa vaillance. LES MEILLEURS À Nantes, T. Kerdrain, Gougeon, Reveillière ; À Vierzon : Van Wikk, Franke, Ben Aberrahmen. Classement 1. Hyères-Carqueiranne 2. Pierrelatte-Tricas. 3. Grasse 4. Châteaurenard 5. St-Jean-en-Royans 6. Bédarrides 7. St-Raphaël-Fréjus 8. Monteux 9. Givors 10. St-Marcel-L'Is.-A. À MAISONS-LAFFITTE (Clément Suman) Dimanche 15 heures - Tours bat le MLSGP 25 à 20 (9-3). Arbitre : M. Hernandez (AU). LES MEILLEURS À Tours, Amirault, Biet ; à Maisons-Laffitte, Jourson, Baillet. À RENNES (Didier Bertin) - Dimanche 15 heures - Orsay bat Rennes 6-16 (310). Arbitre : M. Decaudin (FL). Châteaurenard (o) - St-Jean-en-Royans 33-8 Grasse (o) - Bédarrides 38-3 Hyères-Carqueiranne (o) - Givors 68-13 Monteux - St-Marcel-L'Is.-A. 27-13 Pierrelatte-Tricas. (o) - St-Raphaël-Fréjus 49-15 20 25 LES MEILLEURS À Niort, Toraud, Massé, Digout, Sapparrart ; à Poitiers, Marchais, Lauren. À NANTES (Xavier Lolliot) - Dimanche 15 heures - Nantes bat Vierzon 15-12 (15-12). Arbitre : M. Mercadet (PC). Nantes : 2E Gougeon (6e, 37e) ; 1T (6e), 1P (14e) Le Bai. Carton Blanc : Krancz (50e). Vierzon : 4P Van Wikk (17e, 21e, 31e, 40e). Carton blanc : M’Tougui (27e). Poule 4 MLSGP Tours LES MEILLEURS À Châteaurenard, Gales, Dubosq, Bonnafoux ; à Saint-Jean-enRoyans, Hudson, Belle, Combet. 49 15 À SEYSSINS (Carmelo Di Benedetto) Dimanche 15 heures - Seyssins bat SaintSavin 17-16 (10-10). Arbitre : M. Charbi (CA). À VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE (Denis Bringer) - Dimanche 15 heures Beaurepaire bat Villefranche 31-25 (1715). Arbitre : M. Lespes (IDF). À HYÈRES (Pierre Savidan) - Dimanche 15 heures - Hyères-Carqueiranne - La Crau bat Givors 68-13 (33-6). Arbitre : M. Mounier (DA). À MONTEUX (Jean-Louis Delauzun) Dimanche 15 heures 30 - Monteux bat Saint Marcel-l’Isle-d’Abeau 27-13 (6-5). Arbitre : M. Simon (CA) À TRICASTIN (Corentin Vaissière) Dimanche 15 heures - PierrelatteTricastin bat Saint Raphaël-Fréjus 4915 (25-10). Arbitre : M. Mestre (L). Rumilly : 10E Lafouge (9e, 22e), Barbat (16e), Carlioz (30e), Akwala (35e), Oulouma (60e), Carquillat (67e), Besson (72e), Dessemme (78e, 80e), 7T Oulouma (16e, 22e, 30e, 60e, 67e, 72e, 78e). Carton blanc : Akwala (57e). Vichy : 1 DG (4e) Droguet. Cartons blancs : Léon (13e), Sabatie (38e). Seyssins : 2E Corodeanu (2e), Rebesco (69e) ; 1P De Mattéis (5e), 2T De Matteis (2e), Colliat (69e). Carton blanc : Lengele (60e). Saint-Savin : 1E Stam (15e) ; 1T, 2P (43e, 53e) ; 1DG (39e) Petetin. Carton blanc : Petit Pierre (74e). Hyères-Carqueiranne - La Crau : 10E Le Corvec (13e), Fouque (18e, 57e), Jourdan (24e), Mathet (32e), Quintane (35e), de pénalité (45e), Fickou (48e), Quinon (60e), Turpin (73e), 9T Mercier (13e, 24e, 32e, 35e, 45e, 48e, 73e), Mathet (57e, 60e). Givors : 1E Belanger (66e) ; 1T, 1P Bouvier (21e), 1DG Belanger (11e). Monteux : 3E Talaalacht (42e), Mortelette (55e), Combe (60e) ; 3T, 2P Lambert (24e, 28e). Carton blanc : Magny (76e). Cartons jaunes : Ramoino (64e), Vioux (71e). Saint Marcel-l’Isle-d’Abeau : 2E Zamora (39e), Dufour (78e) ; 1P Denisse (48e). Cartons blancs : Boichot (24e), Pascal (54e). LES MEILLEURS À Rumilly, Bouvarel, Vial, Akwala, Carlioz, Barbat, Carlioz ; à Vichy Droguet, Alamartine, Vareilles. LES MEILLEURS À Seyssins, Colliat, Mazars, Balmens, Molmeret ; à Saint-Savin, Sankou, Petetin, Lalrit, Sitterlin. Beaurepaire : 4E Frier (35e), Schlick (39e), Le Gall (51e, 56e) ; 4T, 1P (6e) Sienne. Cartons blancs : Cavalli (64e). Carton jaune : Fiard (68e). Carton rouge : Toto (72e). Villefranche : 3E M’Bokani (16e), Kabi (20e), N. Carmona (41e) ; 2T Napoly (20e, 41e) ; 2P Napoly (14e), N. Carmona (64e). Pierrelatte-Tricastin : 7E C. Guischet (9e), Zanini (24e, 37e), Mendes-Tavares (55e), Bourroux (61e), Bives (66e et 80e) ; 4T (9e, 37e, 55e et 66e), 2P (22e, 25e) Gomez. Saint Raphaël-Fréjus : 3E Fakailo (17e), Giorgis (40e et 74e). Carton jaune : Tedesco (64e). Cartons Blancs : Fakailo (30e), Kokurek (34e). ● Malgré le drop-goal inscrit d’entrée de jeu par Vichy, malgré également un gros déchet dans son jeu en seconde période, Rumilly n’a eu aucun mal à faire respecter son statut de leader. Les Rumilliens se sont offert un nouveau bonus offensif en inscrivant dix essais. ● Malgré le vent de face, les locaux réalisaient une entame parfaite, et prenaient ainsi un avantage intéressant (10-0) après cinq minutes de jeu, grâce à un essai de Corodeanu. Les visiteurs ont relevé la tête pour prendre l’avantage 16-10, à l’heure de jeu. L’essai de Rebesco (69e) offrait la victoire aux siens. LES MEILLEURS À Hyères CarqueiranneLa Crau, Le Corvec, seguin, Fouque, Mercier ; à Givors, Gueipa, Gabunia, Belanger, Payet. LES MEILLEURS À Monteux, Lambert, Mortelette, Combe ; à Saint-Marcel-l’Isled’Abeau, Zamora, Denisse, Dufour. ● L’entente varoise n’a pas fait dans la dentelle avec cinq essais par mi-temps. Elle avait à cœur de confirmer son statut de leader et l’a fait aux dépens d’une équipe de Givors dominée dans tous les compartiments, mais qui n’a jamais baissé les bras. ● Après une première période au ralenti, les locaux ont pris les choses en mains et construit une victoire précieuse. Bien que dominés, les Isérois se sont battus jusqu’au bout. LES MEILLEURS À Beaurepaire Le Gall, Sienne, Frier ; à Villefranche-sur-Saône M’Bokani, Decot, Kabi. ● Les locaux avaient pris le match par le bon bout en réalisant une bonne première demi-heure mais ils vont encaisser deux essais en fin de première mi-temps qui coûteront cher au final. LES MEILLEURS À Pierrelatte-Tricastin : Dellong, Duchaud, Renard, Tormo, Arnaud ; à Saint Raphaël-Fréjus, Giorgis, Fakailo. ● Les deux équipes auront offert un spectacle de bonne facture aux spectateurs venus en nombre.Tricastin a su creuser l’écart durant le premier acte afin d’éviter toute mauvaise surprise. 28 Ovalie Fédérale 2 - 15e journée Poule 5 Agde (o) - Céret Leucate-Roq. - Nîmes Mazamet (o) - Argelès-sur-Mer Quillan (d) - Millau Villefranche-de-L. - Avignon-Le Pont. (d) 39-5 28-10 29-7 15-19 27-20 Classement 1. Agde 2. Villefranche-de-L. 3. Millau 4. Céret 5. Mazamet 6. Avignon-Le Pont. 7. Leucate-Roq. 8. Nîmes 9. Argelès-sur-Mer 10. Quillan Bo 2 4 1 4 2 2 0 1 0 0 Pts 49 46 40 38 37 36 33 31 21 20 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 11 9 8 8 8 7 7 6 3 4 N. 0 2 0 1 0 1 1 1 1 1 P. 4 4 7 6 7 7 7 8 11 10 Bd 3 2 7 0 3 4 3 4 7 2 FÉDÉRALE 2B Agde (o) - Céret 30-7 Leucate-Roq. (o) - Nîmes 59-14 Mazamet - Argelès-sur-Mer Forf. 2 Quillan (o) - Millau 35-8 Villefranche-de-L. - Avignon-Le Pont. Forf. 2 Classement - 1. Agde, 56 pts, 15 m; 2. LeucateRoq., 48 pts, 15 m; 3. Mazamet, 46 pts, 15 m; 4. Villefranche-de-L., 45 pts, 15 m; 5. Céret, 38 pts, 15 m; 6. Quillan, 30 pts, 15 m; 7. Argelèssur-Mer, 27 pts, 15 m; 8. Avignon-Le Pont., 22 pts, 15 m; 9. Millau, 21 pts, 15 m; 10. Nîmes, 18 pts, 15 m. CE WEEK-END Argelès-sur-Mer - Leucate-Roquefort Avignon-Le-Pontet - Mazamet Céret - Quillan Millau - Villefranche-de-Lauragais Nîmes - Agde Mazamet Argelès sur Mer 29 7 À MAZAMET (Grégory Andres) Dimanche 15 h 30 - Mazamet bat Argelès-sur-Mer 29-7 (3-0) - Arbitre : M. Propy (PA). Mazamet : 4E Rayssac (44e), Alquier (49e), B. Marvielle (64e), Basso (80e) ; 3T (44e, 49e, 64e), 1P (28e) Garcia. Cartons jaunes : Rayssac (30e), Naikadawa (69e). Carton rouge : Vaïsse (6e). Argelès-sur-Mer : 1E Pic (73e) ; 1T Jorquera. Carton jaune : Moreno (69e). Carton rouge : Palau (6e). LES MEILLEURS À Mazamet, Garcia, Naikadawa, Icher, B. Marvielle ; à Argelèssur-Mer, Vilamanya, G. Pull, Sabardeil. ● Les Catalans n’ont pas su saisir leur chance de faire tourner les débats à leur avantage. Les Mazamétains ont pour leur part assuré l’essentiel en remportant le bonus. Poule 7 Aramits-Asasp - Fleurance Graulhet (o) - Marmande L'Isle-Jourdain - Morlaàs (d) Nafarroa - Boucau-Tarnos (d) Saverdun - Gaillac (d) Classement 1. Graulhet 2. Gaillac 3. Fleurance 4. Nafarroa 5. Saverdun 6. Morlaàs 7. L'Isle-Jourdain 8. Aramits-Asasp 9. Marmande 10. Boucau-Tarnos Pts 55 39 38 37 33 32 31 31 30 25 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 39-23 35-6 25-21 12-6 13-12 G. 12 8 8 8 7 7 6 7 5 5 N. 0 0 1 1 0 0 0 1 1 0 P. 3 7 6 6 8 8 9 7 9 10 Bo 5 2 2 2 2 2 2 0 3 1 Bd 2 5 2 1 3 2 5 1 5 4 FÉDÉRALE 2B Aramits-Asasp - Fleurance 5-21 Graulhet - Marmande 12-24 L'Isle-Jourdain (o) - Morlaàs 20-0 Nafarroa (o) - Boucau-Tarnos 33-0 Saverdun (d) - Gaillac 15-16 Classement - 1. Marmande, 55 pts, 15 m; 2. Fleurance, 48 pts, 15 m; 3. Gaillac, 46 pts, 15 m; 4. Nafarroa, 45 pts, 15 m; 5. L'IsleJourdain, 43 pts, 15 m; 6. Saverdun, 29 pts, 15 m; 7. Graulhet, 26 pts, 15 m; 8. Morlaàs, 25 pts, 15 m; 9. Boucau-Tarnos, 22 pts, 15 m; 10. Aramits-Asasp, 12 pts, 15 m. CE WEEK-END Boucau-Tarnos - Graulhet Fleurance - Saverdun Gaillac - Nafarroa Marmande - L’Isle-Jourdain Morlaàs - Aramits-Asasp L’Isle-Jourdain Morlaàs 25 21 ● Agde a pris une large option sur la première place de la poule. Dans leur antre fétiche, les Agathois ont copieusement dominé Céret avec, à la clé, le bonus offensif. Ce dernier reste malgré tout à la troisième place malgré ce sévère revers. Villefranche-de-Lauragais a conforté sa deuxième place au classement à la faveur de son succès aux dépens de la coalition vauclusienne d’Avignon-Le Pontet. Les Haut-Garonnais ont été contraints de puiser dans leurs réserves pour s’imposer face à un adversaire qui revient dans la Cité des Papes avec le point du bonus défensif. Millau a pris une option sur la qualification en seizièmes à la faveur de son succès à Quillan. Cette défaite condamne les Audois à la Fédérale 3. Ils y seront accompagnés par l’Étoile catalane. D. N. ■ Agde Céret 39 5 À AGDE (Henri Geoffroy) - Dimanche 15 h30 - Agde bat Céret 39-5 (27-0) - Arbitre : M. Joachim (MPY). Agde : 6E Bahloul (1e, 38e), Brun (14e, 58e), Collectif (26e), Ramon (80e) ; 3T Amoros (1e, 10e), Abella (80e) ; 1P Amoros (8e). Céret : 1E Villasèque (44e). Cartons jaunes : Amoros (42e), Droitecour (51e). LES MEILLEURS À Agde, Marty, Droitecour, Ortin, Janik, Brun ; à Céret, Puntunt, Hoursamp, Ferré, Aniès, Pech. ● Revanche éclatante d’une équipe agathoise dominatrice dans le combat de près, dans les airs et dans des chevauchées ponctuées par des essais d’école. Les catalans courageux jusqu’au bout mais diminués par des absences majeures n’ont jamais inquiété une formation maritime fort bien structurée. Quillan Millau Leucate-Roquefort Nîmes 28 10 A LEUCATE (Rolland Sormani) Dimanche 15 heures - Leucate-Roquefort bat Nîmes 28-10 (13-3). Arbitre : M. Meler (MPY). Leucate-Roquefort : 3E Cadenat (20e), Samyn (43e), Felice (53e) ; 2T (20e, 43e), 3P (7e, 14e, 48e) Castany. Carton blanc : Samyn (28e). Carton jaune : Felice (78e). Nîmes : 1 E Grimal (80e +1) ; 1T, 1P (28e) Mère. Carton blanc : Capelle (68e). Carton jaune : Begora (38e). LES MEILLEURS À Leucate, la première ligne Pinéda- Samyn- Lamache, Gaury, Ardite, Nazur, Siro, Castany ; à Nîmes, Binard, Pomery, Mere. ● Leucate a dominé la rencontre, ne laissant que des miettes aux crocos nîmois. Mais les Audois se sont montrés très maladroits dans la dernière passe. Leucate a même perdu le bonus offensif dans le money-time en infériorité numérique. LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Poule 6 Bergerac (o) - Figeac Castelsarrasin (o) - Saint-Junien Decazeville (o) - Belvès Isle/Vienne - Libourne (o) Sarlat - Montauban RC Classement 1. Bergerac 2. Libourne 3. Castelsarrasin 4. Sarlat 5. Montauban RC 6. Figeac 7. Decazeville 8. Saint-Junien 9. Belvès 10. Isle/Vienne Pts 62 50 44 34 34 30 29 28 26 10 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 12 11 8 7 7 6 6 6 5 1 43-16 41-6 53-24 19-41 40-18 N. 2 0 4 1 1 1 1 1 1 0 P. 1 4 3 7 7 8 8 8 9 14 Bo 10 4 1 0 1 1 1 0 0 1 Bd 0 2 3 4 3 3 2 2 4 5 FÉDÉRALE 2B Bergerac (o) - Figeac 34-12 Castelsarrasin (o) - Saint-Junien 57-10 Decazeville - Belvès (d) 9-6 Isle/Vienne (o) - Libourne 27-5 Sarlat - Montauban RC 14-23 Classement - 1. Sarlat, 50 pts, 15 m; 2. Montauban RC, 49 pts, 15 m; 3. Isle/Vienne, 46 pts, 15 m; 4. Decazeville, 43 pts, 15 m; 5. Belvès, 41 pts, 15 m; 6. Bergerac, 38 pts, 15 m; 7. Castelsarrasin, 37 pts, 15 m; 8. Figeac, 23 pts, 15 m; 9. Libourne, 22 pts, 15 m; 10. Saint-Junien, 4 pts, 15 m. CE WEEK-END Belvès - Isle-sur-Vienne Figeac - Sarlat Libourne - Castelsarrasin Montauban RC - Decazeville Saint-Junien - Bergerac Bergerac Figeac 43 16 À BERGERAC (Jean-Paul Dubourg) Dimanche 15 h 30 - Bergerac bat Figeac 43-16 (19-9) - Arbitre : M. Duhau (CBL). Bergerac : 6E Petrechei (23e), Marty (27e), Naude (33e), Duneufgermain (54e), Bertin (75e), Tourenne (80e) ; 5T Naude (23e, 27e, 54e), Farmer (75e, 80e) ; 1P Naude (72e). Carton blanc : Wyss (43e). Figeac : 1E Holden (64e) ; 1T, 3P (2e, 9e, 16e) Acorci. Carton blanc : Pegourie (26e). LES MEILLEURS À Bergerac Bertin, Farmer, Martu, Petrechei, Sissomban ● Bon match de reprise après trois semaines de repos, entame poussibe pour Bergerac qui au fil des minutes a retrouve ses automatismes. L’équipe de Figeac averc un gros paquet d’avant a vendu chérement sa peau et n’a pas fermé le jeu. À CASTELSARRASIN (Armelle Contamin) Dimanche 15 h 30 - Castelsarrasin bat Saint-Junien 41-6 (24-6). Arbitre : M. Cayre (PA). Castelsarrasin : 5E Bégué (50e), J. Gendre (44e), Gorcioaia (31e), Mercier (68e), Pignol (28e) ; 2T Pays (30e), Pene (69e), 4P Pays (9e, 12e, 25e, 39e). Saint-Junien : 1P (17e) ; 1DG Y. Surget (10e). Cartons jaunes : Baliashvili (24e), Migliore (24e), Lamata (65e), Boiroux (66e), Laurent (77e). LES MEILLEURS à Castelsarrasin, Crubilé, Pays, Rachou ; à Saint-Junien, Y. Surget, Lamata. ● Si les joueurs se sont accordé une mise en jambe d’une trentaine de minutes, Castelsarrasin a lancé le match sur un premier essai chanceux. Ils ne devaient dès lors plus être rejoints dominant leur adversaire du jour dans tous les compartiments du jeu. Devazeville Belvès À QUILLAN (Brigitte Bourrel) Dimanche 15 heures - Millau bat Quillan 19-15 (13-7). Arbitre : M. Pique (PCA). À VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS (Denis Fauré) - Dimanche 15 heures Villefranche-de-Lauragais bat AvignonLe Pontet 27-20 (12-13). Arbitre : M. Perpinan (Limousin). À DECAZEVILLE (Jacques Lafon) Dimanche 15 heures - Decazeville bat Belvès 53-24 (36- 3) - Arbitre : M. Rives (AU). À ISLE-SUR-VIENNE (Jean-François Darthoux) - Dimanche 15 heures Libourne bat Isle 41-19 (17-8) - Arbitre : M. Tartini (MPY). À SARLAT (Thierry REPETTO) Dimanche 15 h 30 - Sarlat bat Montauban RC 40-18 (6-15). Arbitre : M. Lasausa (LM). Decazeville : 8 E Ndlovu (17e), Salles (20e, 40e), Aguemoune (24e), Caze (26e), Benhida (65e), Duffard (72e), Cayrel (80e) ; 5T Petitjean (20e, 24e, 26e, 40e), Malpel (80e) ; 1P Petitjean (4e). Belvès : 3E Keniche (49e), Dubord (62e), Albie (78e) ; 3T Durand (49e, 62e), Loureiro (78e) ; 1P Durand (12e). Carton blanc : Albie (65e) Libourne : 6E Duchene (10e, 29e, 56e) ; Crabol (67e, 80e) ; Lacoste ; 4T Guenin (10e, 29e, 72e), Rayder (80e) ; 1P Guenin (77e). Carton blanc : Gelade (21e). Carton jaune : Desaegher (51e). Isle-sur-Vienne : 2E Granval (7e), Tematafaarere (64e) ; 3P Barrière (21e, 51e, 60e). Carton blanc : Yoboué (48e). Carton jaune : Aubert (75e). Sarlat 4E : Dufayet (57e), Hamelin (67e), Repetto (71ee), Gaussinel (78e) ; 4T, 4P (9e, 29e, 43e, 53e) Sichi. Montauban : 2E Mavel (31e), Chamonton (37e) ; 1T Crespo (31e) ; 2P Crespo (12e), Gairaud (68e). LES MEILLEURS À Decazeville, Julian, Ndlovu, Duffard, Albert, Aguemoune, Petitjean ; à Belvès, Champelonier, Bardet, Malartigue, Loureiro. LES MEILLEURS À Libourne, Guenin, Crabol, Duchene ; à Isle-sur-Vienne, De Muylder, Valadas, Palisson, Durand. LES MEILLEURS À Millau, Iragne, Parmentellot, Germa ; à Quillan, Bonafos, Maugard, Giorgi, Mankuka. ● Quillan a une nouvelle fois perdu sur son herbe face à une belle équipe de Millau qui a tenu la dragée haute aux locaux durant toute la première période (deux essais à la 12e et à la 16e minute et deux pénalités à la 37e et 47e minute). Le réveil tardif des Quillanais n’a pas suffit pour mériter la victoire ! LES MEILLEURS À Villefranche, Pradalié, Sottero, Ricardo, M. Mercier ; à Avignon, Farani, Khédaria, Berraba, L Diomandé. ● Les Villefranchois toulours aussi joueurs, parfois trop, ont dû s’engager au maximum pour venir à bout des Vauclusiens que l’on savait très solides devant, mais qui peuvent être très incisifs par leurs arrières. ● Graulhet est terrible. Les Mégissiers dans leur antre fétiche de Pelissou ont copieusement dominé l’ancien sociétaire de Fédérale 1 : Marmande. Cette victoire acquise avec bonus offensif conforte un peu plus les Tarnais au sommet du classement. En revanche, Marmande est actuellement en position de relégable. En ce qui concerne le maintien, Boucau-Tarnos est dans une position bien délicate. Les Basco-Landais se sont inclinés à Nafarroa, ce qui compromet sérieusement son avenir. En haut du classement, Gaillac et Fleurance sont maîtres de leur destin malgré leur revers à Aramits et Gaillac. Nafarroa peut entrevoir l’avenir avec sérénité même si Saverdun et Morlaàs n’ont pas encore dit leur dernier mot. D. N. ■ Aramits-Asasp Fleurance 39 23 À ARAMITS (Bernard CABANIUS) Dimanche 16 heures - Aramits-Asasp bat Fleurance 39-23 (11-13) - Arbitre : M. Neyrou (MPY). Aramits-Asasp : 4E Dies (29e), Ducombs (61e), B. Lahore (67e), Larricq (76e) ; 2T (67e, 76e), 5P (17e, 20e, 52e, 55e, 75e) Juhan. Carton jaune : Gallego (35e). Fleurance : 3E Lafforgue (7e), Arbones (36e), Houy (80e) ; 1T (80e), 2P (40e, 50e) Barada. LES MEILLEURS À Aramits-Asasp, Dies, D. Lahore, Gallego, Juhan ; à Fleurance, Cefossaert, Lafforgue, Camacho. Graulhet Marmade 35 6 À GRAULHET (Gerard Durand) Dimanche 15 h 30 - Graulhet bat Marmande 35-6 (11-3) - Arbitre : M. Bru (AB). Graulhet : 4E Pauthe (10e, 47e), Sarcia (57e), Barthélémy (67e) ; 3T Bille (47e, 57e, 67e) ; 3P Dumont (19e, 34e), Bille (51e). Marmande : 2P Becat (40e, 43e). Carton blanc : Chartier (60e). Carton jaune : Becat (77e). LES MEILLEURS À Graulhet, Montels, Goulignac, Barthélémy, J. Montbroussous ; à Marmande, Fédrigo, Bilavacqua. ● Éfficaces en conquête et bien organisés derrière, les Gersois ont viré en tête à la pause mettant à profit une supériorité numérique en fin de première mi-temps. Le match a basculé autour de la 50e minute. Nettement plus frais physiquement, les locaux ont dès lors dominé les débats. ● Marmande en quête de réhabilitation et son rugby trop peu académique, n’a pas pesé lourd face à un Graulhet, parfois approximatif dans ses entreprises certes, mais sûr de sa force et de son jeu plus collectif. Quatre essais et un bonus offensif dans la logique d’une victoire incontestable qui met les tarnais trop loin devant pour être rejoints. Nafarroa Boucau-Tarnos Saverdun Gaillac 12 6 À L’ISLE-JOURDAIN (Éric Davezac) Dimanche 15 h 30 - L’Isle-Jourdain bat Morlaàs 25-21 (15-15) - Arbitre : M. Bats (CA). À BAIGORRI (Jean-Jacques Ambielle) Dimanche 15 h 30 - Nafarroa bat Boucau-Tarnos 12-6 (6-6). Arbitre : M. Desbets (MP). L’Isle-Jourdain : 3E Bosc (14e), Carjaval (24e), Maillot (44e) ; 2T (24, 44e), 2P (6, 55e) de Bosc. Morlaàs : 2E Grunenberger (33e), Sabalot (36e) ; 1T Arroya (36e) ; 3P Arroya (11e), Miremont (64e, 75e). Nafarroa : 4P Gueçaimburu (3e, 40+2e, 45e, 71e). Cartons jaunes : P. Gastambide (11e, 44e). Carton rouge : Gastambide (44e). Boucau-Tarnos : 2P Iputcha (13e, 40e). Carton jaune : Aadel Saaf (9e). LES MEILLEURS À L’Isle-Jourdain, Bosc, Carjaval, Maillot, Bosc; à Morlaàs, Grunenberger, Sabalot, Arroya, Miremont. LES MEILLEURS À Nafarroa, Inarra, D. Perez ; à Boucau-Tarnos, Betbeder, Dylbatys. ● Les lislois ont fait une entame de match très prometteuse, hélas, face à un adversaire venu chercher des point en vu de sa qualification, ils ont ensuite eu du mal avec leur physique. Ils ont tout de même eu gain de cause avec un point de bonus défensif mérité. ● Le jeu des deux équipes a sans doute été paralysé en partie par l’enjeu et le contexte « derby » jusqu’à la pause. Ensuite, BoucauTarnos s’est acharné à jouer par ses avants face à des Nafarroa réduits à quatorze, en vain. Les rares initiatives des arrières de Nafarroa ont avorté par des fautes de mains. Seule l’indiscipline a fait le score. 13 12 À SAVERDUN (Max Bousquié) Dimanche 15 h 30-Saverdun bat Gaillac 13-12 (10-03). Arbitre : M. Sanchiz (L). Saverdun : 1E N. Allabert (2e) ; 1T Gambin ; 2P Guichou (21e, 62e). Carton jaune : C. Allabert (43e). Gaillac : 4P Leullier (31e, 44e, 51e, 65e). Carton rouge : L. Cransac (58e). LES MEILLEURS À Saverdun, Caunes, Pons, Sentenac, Déjean, Rouch C. Allabert, Guichou ; à Gaillac, Gisquet, Saint Cyr, Régnier, Leullier. ● Saverdun à la maison sait se transcender et heureusement car les Tarnais possèdent une belle équipe qui, aujourd’hui, n’a pu se reposer que sur la botte de l’arrière Leullier étonnant par sa maîtrise en qualité de buteur et aussi pour l’occupation du terrain. Il y a eu beaucoup de jeu de part et d’autre, du déchet aux tirs au but encore, côté saverdunois mais le seul essai marqué à la 2e minute a fait la différence. ● Decazeville a pris de vitesse une défense de Belvès trop friable. En deuxième mitemps, Belvès a réussi des actions de qualité sans pouvoir renverser la tendance. Poule 8 Aire/l'Adour - St-Sulpice/Lèze (o) 3-40 Argelès-Gazost (d) - Anglet 25-30 Bassin d'Arcachon (o) - Tournefeuille 39-5 Lombez-Samatan - St-Médard-en-J. (d) 22-15 Orthez - Salles 36-26 Classement 1. Orthez 2. St-Sulpice/Lèze 3. Lombez-Samatan 4. St-Médard-en-J. 5. Anglet 6. Bassin d'Arcachon 7. Argelès-Gazost 8. Aire/l'Adour 9. Salles 10. Tournefeuille Pts 52 48 46 41 40 29 27 26 25 11 J. 15 15 15 15 15 14 14 15 15 15 G. 11 9 10 9 9 6 5 5 4 1 N. 1 1 2 0 0 1 1 0 3 1 P. 3 5 3 6 6 7 8 10 8 13 Bo 4 5 1 2 0 1 1 1 0 0 Bd 2 5 1 3 4 2 4 5 3 5 FÉDÉRALE 2B Aire/l'Adour - St-Sulpice/Lèze 17-6 Argelès-Gazost - Anglet (o) 3-47 Bassin d'Arcachon - Tournefeuille Forf. 2 Lombez-Samatan (o) - St-Médard-en-J. 35-11 Orthez - Salles (o) 13-36 Classement - 1. Lombez-Samatan, 55 pts, 15 m; 2. St-Sulpice/Lèze, 51 pts, 15 m; 3. St-Médarden-J., 46 pts, 15 m; 4. Bassin d'Arcachon, 42 pts, 14 m; 5. Anglet, 39 pts, 15 m; 6. Aire/l'Adour, 36 pts, 15 m; 7. Salles, 32 pts, 15 m; 8. Tournefeuille, 21 pts, 15 m; 9. Orthez, 12 pts, 15 m; 10. Argelès-Gazost, 8 pts, 14 m. CE WEEK-END Anglet - Bassin d’Arcachon Salles - Argelès-Gazost St-Médard-en-Jalles - Orthez St-Sulpice-sur-Lèze - Lombez-Samatan Tournefeuille - Aire-sur-L’Adour Bassin d’Arcachon Tournefeuille 39 5 19 41 41 6 Villefranche-de-Lauragais 27 Avignon-Le Pontet 20 Villefranche-de-Lauragais : 2E Delbosc (52e), J. Prax (62e) ; 1T (52e), 4P (3e, 23e, 26e, 40+3e), 1DG (66e) Ricardo. Carton jaune : J. Prax (73e). Avignon-Le Pontet : 2E Coutta (30e), Raynaud (49e) ; 2T, 2P (18e, 29e) Khédaria. Carton blanc : Bastien (12e). Cartons jaunes : O Diomandé (11e), Gaspéri (73e). Isle-sur-Vienne Libourne Castelsarrasin Saint-Junien 15 19 Millau : 2E Lauria (12e), Parmentellot (16e) ; 3P Castan (37e) Escalaïs (47e, 73e). Quillan : 2E Mankuka (35e, 62e) ; 1T (35e), 1P (56e) Sargos. Carton blanc : Mankuka (11e). Carton jaune : Castelnaud (4e). 53 24 ● Le trio de tête, Bergerac, Libourne et Castelsarrasin, a conforté sa place au sommet du classement à la faveur de leur victoire respective aux dépens de Figeac, Saint-Junien et Islesur-Vienne. Succès qui ont été acquis avec le gain du bonus offensif. Pour la dernière place qualificative, la lutte va être particulièrement indécise entre Sarlat et le RC Montauban. Les Tarnet-Garonnais ont été malmenés chez leurs rivaux sarladois. Cependant les Racingmen montalbanais auront le privilège de recevoir à deux reprises pendant que Sarlat devra s’exporter à deux reprises lors des trois dernières journées. Pour le maintien, Isle-sur-Vienne est condamné. L’autre fauteuil n’est pas attribué. Cependant Belvès n’est pas en position favorable. D. N. ■ ● Avec courage et abnégation, l’Isle-surVienne aura fait plus que tenir tête à Libourne avant de craquer à l’heure de jeu devant la vitesse d’exécution des Girondins. Aire-sur-l’Adour Saint-Sulpice-sur-Lèze 3 40 LES MEILLEURS À Sarlat, Dufayet, Repetto, Olluyn, Lesvigne ; à Montauban RC, Mavel, Chamonton, Rodinger ● Amorphes, sans idées, les Sarladais se sont laissés surprendre par des visiteurs entreprenants durant une mi-temps. Les changements effectués, c’est un tout autre visage que les locaux ont montré pour un succès qui aurait mérité mieux, tant la qualité du jeu fut d’un tout autre calibre en deuxième période. Argelès-Gazost Anglet 25 30 À AIRE-SUR-L’ADOUR (Jérémy Marti) Dimanche 15 h 30 - Saint-Sulpice-surLèze bat Aire-sur-l’Adour 40-3 (23-3) Arbitre : M. Benoît (CA). À ARGELÈS-GAZOST (Michel Galan) Dimanche 15 h 30 - Anglet bat ArgelèsGazost 30-25 (11–13) Arbitre : M. Darnaudet (MPY). Saint-Sulpice-sur-Lèze : 4E de Pénalité (10e), Supervielle (17e), Denechaud (59e), Rouillon (68e) ; 4T Rouillon (10e, 17e, 59e, 68e) ; 3P Rouillon (23e, 26e, 33e) ; 1DG Doussain (36e). Cartons blancs : Timotu (38e), Galleto (66e). Carton rouge : Zupel (75e). Aire-sur-l’Adour : 1P Labeyrie (15e). Cartons jaunes : Castagnon (10e), Cahilloux (66e). Carton rouge : Rougeux (75e). Anglet : 3E Elizondo (16e), Raclot (50e, 62e) ; 3P, 3T (16e, 50e, 62e) Fauquet. Argelès-Gazost : 3E Bach (3e, 71e) de pénalité (80e) ; 2P Laharrague (8e, 33e) 2T Vergez (71e), Laharrague (80e). LES MEILLEURS À Anglet, Becamel, Aguirre, Fauquet, Raclot ; à Argelès-Gazost, Dupuy, Cabane, Veronese, Bach, Laharrague. ● Saint-Sulpice est venu s’imposer face à des Aturins qui n’ont rien pu faire. Supérieur en conquête la victoire est logique. ● Les Argelésiens réalisent une bonne entame mais ne scorent pas assez adossés au vent. Au contraire, Anglet passe devant avant la pause. En deuxième période Argelès -Gazost est à l’attaque mais Raclot plante deux banderilles et Fauquet utilise bien Eole. Le baroud d’honneur des locaux leur permettra de récolter le bonus défensif. Lombez-Samatan Saint-Médard en Jalles Orthez Salles LES MEILLEURS À Saint-Sulpice-sur-Lèze, Pecharmand, Doussain, Roquebet ; à Airesur-l’Adour, Martin, Durban, Rougeux. 22 15 À SAMATAN (Christiane Carde) Dimanche 15 h 30 - Lombez-Samatan bat Saint-Médard-en-Jalles 22-15 (6-10). Arbitre : M. Pons (CBL). Bassin d’Arcachon : 5E Eksteen (23e), Bordachar (30e, 33e), Bignon (65e), Velasco (73e) ; 4T (23e, 30e, 33e, 65e), 2P (9e, 16e) Rieger. Cartons jaunes : Eksteen, B. Rieger, Bordachar, Conan. Tournefeuille : 1E Gonzales (67e). Carton jaune : Khaloudi (3e). Lombez-Samatan : 1E Labedan (72e) ; 1T, 5P (26e, 40e, 50e, 62e, 66e) Sudérie. Carton blanc : Sottom (78e). Carton jaune : Tafanel (38e). Saint-Médard-en-Jalles : 2E Abbad (28e), Bares (80e) ; 1T, 1P (11e) Bares. Carton blanc : Neveu (66e). Carton jaune : Pendanx (38e). ● Le RCBA sait qu’il se doit de gagner au moins trois matchs pour se maintenir, l’équipe s’est montrée concentrée et a joué avec beaucoup d’envie ; cinq beaux essais sont à la conclusion d’une partie ou les Tournefeuillais n’ont jamais fermé le jeu. premier challenge relevé. 40 18 ● Saint-Sulpice-sur-Lèze s’est offert son plus large écart à l’extérieur depuis qu’il a intégré, voilà cinq ans, ce deuxième échelon fédéral. Les Haut-Garonnais n’ont pas été tendres envers Aire-sur-Adour lequel est désormais le dernier non relégable. Ce dernier pourrait même accompagner Tournefeuille à l’échelon inférieur s’il ne vient pas à se révolter. En haut du classement, Orthez est en ballottage favorable pour une qualification en seizièmes. Saint-Sulpice-sur-Lèze et Lombez-Samatan devraient également accompagner les Béarnais. Pour la dernière place qualificative, la lutte s’annonce indécise entre Saint-Médard-en-Jalles et Anglet. Tous deux auront l’avantage de recevoir à deux reprises lors des trois dernières journées. D. N. ■ À ARCACHON (Jean-Fabien Silvain) Dimanche 15 heures - Bassin d’Arcachon bat tournefeuille 39-5 (27-0) - Arbitre : M. Lacrampe Moine (AB). LES MEILLEURS Au Bassin d’Arcachon, l’équipe au complet ; à Tournefeuille, Arty, Niniaylo. Sarlat Montauban RC LES MEILLEURS À Lombez-Samatan, Pons, Lavigne, Oro, Sudérie Jérôme, Roumiguié Rémi ; à Saint-Médard-en-Jalles, Jackson, Salis, Geneste, Abbad. ● Lombez-Samatan résiste face à des visiteurs ambitieux. La deuxième mi-temps est à l’avantage des locau.. L’essai de Guillaume Labedan libère les Savistes, Saint-Médarden-Jalles se contentera du bonus défensif. 36 26 À ORTHEZ (Gérard Maysonnave) Dimanche 15 h 30 - Orthez bat Salles 36-26 (14-5) - Arbitre : M. Coulon (AB). Orthez : 5E Bielsa (4e), Elissalde (12e, 59e), Dourthe (73e), Bourassin (78e) ; 4T Vermis (4e, 12e, 59e), Bourassin (73e) ; 1P Vermis (71e). Carton jaune : Bourassin (37e), Carton Blanc : Lasserre (80e). Salles : 4E Texier (38e), J. Bourrut (44e), Lafon (49e), Perro (63e) ; 3T (44e, 49e, 63e) Prat. Carton Blanc : Cipresso (34e). Cartons jaunes : Coussy (58e), Prat (71e). LES MEILLEURS À Orthez, Elissalde, Bielsa, Lasserre, Dourthe, Bourassin, Lagoardette ; à Salles, Laborde, Cipresso, Texier, Haldy, F. Bourrut. ● Orthez a tout donné pour venir à bout d’excellents Sallois. Ovalie Fédérale 3 - Jeunes - Féminines 29 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Poule 2 Poule 1 Auray - La Roche-sur-Y. (o) Les Sables-d'Olonne - Puilboreau (o) St-Sébastien-B.-G. - Le Rheu (o) Surgères - Plouzané (d) Trignac (o) - Cholet Classement Pts J. G. 1. Le Rheu 57 15 13 2. Trignac 56 15 11 3. Puilboreau 50 15 10 4. La Roche-sur-Y. 50 15 10 5. Cholet 35 15 7 6. Plouzané 34 15 7 7. Auray 33 15 7 8. Surgères 24 15 5 9. Les Sables-d'Olonne 9 15 2 10. St-Sébastien-B.-G. 7 15 1 Fédérale 3B Auray - La Roche-sur-Y. Les Sables-d'Olonne - Puilboreau St-Sébastien-B.-G. - Le Rheu Surgères - Plouzané Trignac - Cholet N. 0 0 0 2 0 0 0 1 0 1 P. 2 4 5 3 8 8 8 9 13 13 Bourges - Issoudun Châteauroux (o) - Guéret Clermont-Aub. (d) - Sancerre Moulins - Clermont-Cournon (d) Ussel (o) - Pougues Pts 55 49 46 45 45 44 33 15 12 8 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 11 10 10 10 9 8 6 3 2 1 Bo 4 8 7 5 4 2 2 1 0 0 Classement Pts J. G. N. 1. Orléans 78 17 17 0 2. Plaisir 68 18 15 0 3. Pontault-Combault 54 17 11 0 4. Chartres 52 17 11 0 5. Bords de Marne 35 16 7 0 6. Saint-Maur 34 18 7 0 7. Meaux 34 16 8 0 8. Vincennes 26 17 5 0 9. Sucy-en-Brie 25 17 5 0 10. Boulogne-Billan. 24 18 5 0 11. Nogent-le-Rot. 16 17 3 0 Fédérale 3B Bords de Marne - Pontault-Combault Plaisir - Orléans Saint-Maur - Nogent-le-Rot. Sucy-en-Brie - Chartres Vincennes - Boulogne-Billan. 0-31 Forf. 1 10-20 22-26 55-0 Poule 5 Classement 1. Ussel 2. Clermont-Cournon 3. Moulins 4. Châteauroux 5. Bourges 6. Guéret 7. Issoudun 8. Pougues 9. Sancerre 10. Clermont-Aub. Bords de Marne - Pontault-Combault Plaisir - Orléans Saint-Maur (o) - Nogent-le-Rot. Sucy-en-Brie - Chartres (o) Vincennes - Boulogne-Billan. (d) Bd 1 4 3 1 3 4 3 1 1 1 N. 1 1 2 0 1 3 2 0 0 0 P. 3 4 3 5 5 4 7 12 13 14 Fédérale 3B Bourges - Issoudun Châteauroux - Guéret Clermont-Aub. - Sancerre Moulins - Clermont-Cournon Ussel - Pougues Mussidan (d) - St-Yrieix Royan-Saujon (d) - Rochefort Saintes - Nontron Ste-Foy-la-Grande - Malemort Trélissac - Ribérac (d) Bo 6 5 2 5 2 5 2 0 0 0 Classement 1. Trélissac 2. Rochefort 3. St-Yrieix 4. Ribérac 5. Malemort 6. Ste-Foy-la-Grande 7. Royan-Saujon 8. Mussidan 9. Nontron 10. Saintes 43-11 16-14 50-0 8-21 Forf. 2 Pts 56 52 47 43 43 42 25 22 17 12 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 11 11 10 9 10 9 4 4 3 2 N. 1 0 1 0 0 1 1 0 0 0 P. 3 4 4 6 5 5 10 11 12 13 Fédérale 3B Mussidan - St-Yrieix Royan-Saujon - Rochefort Saintes - Nontron Ste-Foy-la-Grande - Malemort Trélissac - Ribérac 24-33 7-16 36-10 3-38 15-10 Antony-Métro - Chevreuse (d) Blois (o) - Gif/Yvette Chinon - Clamart Ris-Orangis - Versailles (d) Vitry/Seine (o) - Parthenay Bo 10 6 7 6 2 3 1 1 2 0 1 Classement 1. Clamart 2. Vitry/Seine 3. Antony-Métro 4. Versailles 5. Ris-Orangis 6. Blois 7. Parthenay 8. Chevreuse 9. Chinon 10. Gif/Yvette Bd 0 2 3 2 5 3 1 5 3 4 3 Ampuis (o) - St-Jean-de-Bournay Izeaux - Le Puy-en-Velay (d) Renage-Rives - Rhône XV St-Etienne - Montélimar Véore XV - Vinay (d) Classement Pts 1. St-Etienne 52 2. Izeaux 51 3. Ampuis 44 4. Véore XV 40 5. Vinay 37 6. Montélimar 37 7. Rhône XV 34 8. Le Puy-en-Velay 22 9. Renage-Rives 20 10. St-Jean-de-Bournay13 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 10 11 8 8 8 7 7 5 4 3 N. 0 1 3 1 0 1 1 0 1 0 P. 5 3 4 6 7 7 7 10 10 12 Fédérale 3B Ampuis - St-Jean-de-Bournay Izeaux - Le Puy-en-Velay Renage-Rives - Rhône XV St-Etienne - Montélimar Véore XV - Vinay 19-25 6-12 11-22 13-23 25-19 Besançon - Villars-les-D. (d) Couches (o) - Dole Montchanin - Nuits-St-Georges St-Claude (o) - Colmar Tavaux-Damparis - Belleville/S. Bo 7 6 2 2 2 2 0 1 0 0 Classement Pts J. 1. Villars-les-D. 56 15 2. Tavaux-Damparis 53 15 3. Besançon 47 15 4. Nuits-St-Georges 39 15 5. Belleville/S. 35 15 6. St-Claude 35 15 7. Couches 34 15 8. Montchanin 30 15 9. Colmar 12 15 10. Dole 11 15 Fédérale 3B Besançon - Villars-les-D. Couches - Dole Montchanin - Nuits-St-Georges St-Claude - Colmar Tavaux-Damparis - Belleville/S. Bd 3 2 3 5 1 2 7 5 5 4 22-6 0-38 10-27 7-17 13-10 G. 10 9 9 9 8 8 6 5 5 0 N. 0 1 0 2 2 0 2 2 1 0 P. 5 5 6 3 5 7 6 8 9 15 G. 13 11 11 8 7 7 7 6 3 2 N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Classement 1. Côte radieuse 2. Jacou-Montpellier 3. Le Boulou 4. Lunel 5. Château.-Sorgues 6. Palavas 7. Les Angles 8. Thuir 9. Uzes 10. Eyragues G. 13 10 10 11 7 6 6 4 5 1 N. 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 P. 2 4 4 4 8 9 9 10 10 13 Fédérale 3B Aix UR - Nice Aubagne - Bastia Martigues-Pt-de-B. - La Valette Six-Fours - Draguignan Vallée du Gapeau - Berre-L'Etang Bd 2 3 4 2 1 3 3 6 3 4 10-24 49-3 10-12 40-0 20-25 P. 2 4 4 7 8 8 8 9 12 13 Arpajon - Mauriac Cahors (o) - Carmaux Lalinde (d) - Lévézou-Ségala St-Cernin - Uzerche Tournon-d'Agen - Gourdon (d) Bo 2 5 1 0 1 1 0 2 1 0 Classement 1. Cahors 2. Lévézou-Ségala 3. Tournon-d'Agen 4. Uzerche 5. Arpajon 6. St-Cernin 7. Mauriac 8. Gourdon 9. Lalinde 10. Carmaux Pts 60 44 44 44 39 34 26 25 23 9 Fédérale 3B Arpajon - Mauriac Cahors - Carmaux Lalinde - Lévézou-Ségala St-Cernin - Uzerche Tournon-d'Agen - Gourdon J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 12 10 10 10 7 7 6 4 5 1 N. 1 0 1 0 2 1 0 1 0 0 P. 2 5 4 5 6 7 9 10 10 14 Pts 61 52 45 41 38 31 30 20 14 12 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 14 11 10 7 8 6 6 3 2 3 N. 0 1 0 3 1 1 0 3 1 0 P. 1 3 5 5 5 8 9 9 12 11 Fédérale 3B Château.-Sorgues - Côte radieuse Le Boulou - Eyragues Les Angles - Jacou-Montpellier Lunel - Thuir Palavas - Uzes Rion-des-Landes - St-Paul-lès-Dax Casteljaloux - Nogaro Mérignac (o) - Habas Mugron (o) - Monflanquin Riscle (d) - Peyrehorade Bo 8 3 1 2 2 1 0 2 0 0 Classement 1. Casteljaloux 2. St-Paul-lès-Dax 3. Mérignac 4. Nogaro 5. Peyrehorade 6. Rion-des-Landes 7. Mugron 8. Riscle 9. Monflanquin 10. Habas NC 92-0 NC NC 24-10 P. 3 3 3 4 5 6 11 11 14 13 Bo 5 5 3 6 4 4 1 1 1 0 Bd 2 3 2 3 4 2 4 5 4 1 44-0 35-3 Forf. 2 35-21 24-15 Classement Pts J. G. 1. St-Priest 55 15 12 2. Meyzieu 54 15 11 3. Annonay 47 15 9 4. Voiron 47 15 10 5. Bellegarde 47 15 9 6. Tournon-Tain 37 15 7 7. Bièvre-St-Geoirs 30 15 5 8. Rhône sportif 16 15 3 9. Thonon-les-B. 13 15 3 10. Ambérieu 11 15 2 Fédérale 3B Ambérieu - Annonay Meyzieu - Bellegarde St-Priest - Rhône sportif Tournon-Tain - Bièvre-St-Geoirs Voiron - Thonon-les-B. Bd 1 3 1 4 3 6 4 4 0 2 18-36 25-6 25-9 37-0 70-3 N. 0 0 3 1 2 1 1 0 0 0 P. 3 4 3 4 4 7 9 12 12 13 Bo 5 7 4 4 6 3 3 1 0 0 Bd 2 3 1 1 1 4 5 3 1 3 0-24 11-18 19-7 35-13 Forf. 2 25-9 36-11 13-17 23-23 13-9 Côte Vermeille - Castelnaudary (d) FCTT - Vallée du Girou Muret - Pamiers Pézenas - Balma Prades - Vendres-Lespignan Bo 5 4 4 3 3 1 0 0 0 1 Classement 1. Prades 2. Balma 3. Côte Vermeille 4. Vendres-Lespignan 5. Castelnaudary 6. Pamiers 7. FCTT 8. Pézenas 9. Muret 10. Vallée du Girou Bd 0 2 1 3 3 4 5 2 4 1 8-47 65-0 31-16 3-17 33-3 Pts 48 45 43 42 39 39 37 25 17 14 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 10 10 9 9 8 8 7 4 3 3 18-16 21-11 8-21 5-16 30-10 N. 0 0 0 1 1 1 3 1 1 0 P. 5 5 6 5 6 6 5 10 11 12 Fédérale 3B Côte Vermeille - Castelnaudary FCTT - Vallée du Girou Muret - Pamiers Pézenas - Balma Prades - Vendres-Lespignan Bo 5 1 4 2 2 1 0 2 0 0 Bd 3 4 3 2 3 4 3 5 3 2 36-14 70-12 20-9 8-22 30-20 Poule 16 15-3 42-6 13-18 15-3 14-12 Bd 2 1 1 2 5 3 2 5 3 5 N. 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 Fédérale 3B Courbevoie - St-Denis Epernay - Amiens Evreux - Pont-Audemer Houilles - Beauvais L'Aigle - Marcq-en-Baroeul Bo 3 6 2 3 4 1 2 2 0 1 Poule 15 25-9 20-19 6-10 25-3 19-13 G. 12 11 12 11 10 8 4 3 1 1 Poule 12 Bo 4 6 3 2 2 1 0 2 2 0 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 Ambérieu - Annonay (o) Meyzieu (o) - Bellegarde St-Priest (o) - Rhône sportif Tournon-Tain (o) - Bièvre-St-Geoirs Voiron (o) - Thonon-les-B. Poule 11 Pts 58 51 49 48 31 28 27 26 25 10 Pts 55 54 53 53 48 40 21 20 9 7 19-13 51-12 10-27 42-18 22-11 0-45 20-10 NC Forf. 2 NC Classement 1. Aubagne 2. Berre-L'Etang 3. Nice 4. Martigues-Pt-de-B. 5. Six-Fours 6. Bastia 7. Aix UR 8. Draguignan 9. La Valette 10. Vallée du Gapeau 31-5 21-23 24-35 32-16 27-12 Classement 1. St-Denis 2. Houilles 3. Marcq-en-Baroeul 4. Epernay 5. Beauvais 6. Courbevoie 7. Evreux 8. L'Aigle 9. Amiens 10. Pont-Audemer Bd 0 3 3 6 6 3 0 6 7 1 36-13 41-10 27-0 17-16 35-28 Poule 8 Bo 7 4 3 3 2 3 0 0 0 0 Bd 4 2 4 1 4 2 3 2 2 3 Bo 7 4 3 3 2 2 1 2 1 0 Poule 7 Château.-Sorgues (o) - Côte radieuse Le Boulou (o) - Eyragues Les Angles (d) - Jacou-Montpellier Lunel - Thuir Palavas - Uzes (d) Bd 5 1 3 3 3 4 4 2 2 1 P. 0 4 5 6 8 7 6 10 10 15 Courbevoie (o) - St-Denis Epernay (o) - Amiens Evreux (o) - Pont-Audemer Houilles - Beauvais (d) L'Aigle - Marcq-en-Baroeul (d) 52-0 Forf. 2 5-26 32-10 34-12 15-13 40-3 20-10 31-24 15-22 Fédérale 3B Bizanos - Roquefort Grenade/Garonne - Gimont Mielan-Mirande-Rab. - Nérac Négrepelisse - Bon Encontre-Boé Pont-Long - St-Gaudens N. 1 0 0 0 0 1 2 2 2 0 14-12 38-13 13-13 13-11 33-13 Fédérale 3B 3-20 21-17 Forf. 2 46-22 20-22 Poule 14 J. 15 15 15 14 15 15 14 15 15 15 G. 14 11 10 9 7 7 7 3 3 0 Aix UR - Nice (d) Aubagne (o) - Bastia Martigues-Pt-de-B. - La Valette Six-Fours - Draguignan (d) Vallée du Gapeau (d) - Berre-L'Etang (o) Poule 13 Pts 46 45 41 41 41 35 31 28 25 3 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 26-9 19-14 26-35 20-10 13-6 51-0 29-10 26-6 27-7 8-6 Bizanos (o) - Roquefort Grenade/Garonne - Gimont (d) Miélan-Mirande (d) - Nérac Négrepelisse (o) - Bon Encontre-Boé Pont-Long - St-Gaudens (d) Pts 65 51 46 45 36 35 33 24 24 1 Antony-Métro - Chevreuse Blois - Gif/Yvette Chinon - Clamart Ris-Orangis - Versailles Vitry/Seine - Parthenay Poule 10 Poule 9 Classement 1. Miélan-Mirande 2. Négrepelisse 3. Grenade/Garonne 4. Gimont 5. Pont-Long 6. Nérac 7. Bon Encontre-Boé 8. Bizanos 9. St-Gaudens 10. Roquefort P. 0 3 6 6 9 11 8 12 12 13 14 Poule 6 16-8 30-8 20-25 27-21 80-0 Bd 3 2 0 0 5 1 3 3 4 4 Poule 4 Poule 3 8-22 10-69 14-48 26-22 34-12 Pts 53 51 38 37 35 32 30 25 25 21 J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 G. 11 11 7 8 7 6 6 5 6 3 N. 2 1 1 1 0 3 1 0 0 1 P. 2 3 7 6 8 6 8 10 9 11 Fédérale 3B Rion-des-Landes - St-Paul-lès-Dax Casteljaloux - Nogaro Mérignac - Habas Mugron - Monflanquin Riscle - Peyrehorade 12-12 19-19 48-3 18-9 12-13 Coarraze-Nay (d) - Mouguerre Larressore (o) - Pouyastruc Lembeye - Navarrenx (d) Nord Béarn - St-Lary-Soulan St-Palais - Hasparren (d) Bo 4 3 4 0 1 0 1 1 1 1 Classement 1. Hasparren 2. Navarrenx 3. Mouguerre 4. St-Palais 5. Larressore 6. St-Lary-Soulan 7. Lembeye 8. Pouyastruc 9. Coarraze-Nay 10. Nord Béarn Bd 1 2 4 3 6 2 3 4 0 6 6-23 6-24 NC 38-0 5-31 Pts 49 43 41 40 39 38 29 27 27 20 Fédérale 3B Coarraze-Nay - Mouguerre Larressore - Pouyastruc Lembeye - Navarrenx Nord Béarn - St-Lary-Soulan St-Palais - Hasparren J. 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 16-22 30-12 19-16 16-28 20-18 G. 11 9 9 9 8 8 6 5 6 3 N. 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 P. 4 6 5 6 7 7 9 10 9 11 Bo 3 2 1 1 4 2 1 1 0 0 Bd 2 5 2 3 3 4 4 6 3 6 0-3 77-0 21-15 8-5 0-13 Féminines Crabos Fédérale 1 POULE 1 Sélestat - Rouen (d) 13-7 POULE 2 Nérac - Pallice Poitiers - Herm (d) 17-7 12-5 Fédérale 2 POULE 2 Amiens - Bobigny 31-10 POULE 3 Montpellier (o) - Saint-Mandrier 19-3 POULE 4 Bordeaux - St-Yrieix (o) Blagnac-St-Orens (o) - Périgueux 19-36 20-0 23-12 46-3 24-6 60-10 POULE 2 Bourg-en-Bresse - Aix-en-Provence Grenoble (o) - Oyonnax Lyon - Nice Rovaltain XV (o) - Toulon 23-5 40-6 Forf. 2 34-10 POULE 3 Bayonne (o) - Périgueux Biarritz (o) - Montauban Bordeaux-Bègles (o) - Albi Tyrosse - La Rochelle (d) POULE 4 Auch (o) - Dax Brive - Toulouse (d) Mont-de-Marsan - Tarbes Pau (d) - Agen POULE 5 Perpignan (o) - Carcassonne Narbonne - Béziers 104-0 51-15 63-12 32-30 18-3 25-23 28-13 22-25 20-0 21-13 Alamercery Jeunes Espoirs (- 23 ans) POULE 3 Dax (d) - Carcassonne Classement 1. Colomiers 2. Mont-de-Marsan 3. Oyonnax 4. Auch 5. Béziers 6. Aurillac 7. Dax 8. Bourgoin-Jallieu 9. Bourg-en-Bresse 10. Carcassonne POULE 1 Bourgoin-Jallieu - Touraine Plus Clermont (o) - Lille Massy (o) - Paris Racing-Metro (o) - ABCD 19-24 Pts 52 46 43 40 39 33 24 24 17 11 J. 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 G. 11 11 9 8 8 7 5 4 3 2 N. 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 P. 3 3 4 5 5 7 9 9 11 12 Bo 5 1 3 3 2 1 1 2 0 0 Bd 3 1 2 3 3 4 3 4 5 3 Reichel POULE 1 Bourgoin-Jallieu - Tours Clermont (o) - Lille Massy - Paris Racing-Metro - ABCD XV Forf. 2 38-10 6-29 Forf. 2 POULE 2 Bourg-en-Bresse (o) - Aix-en-Provence 52-22 Grenoble (o) - Oyonnax 48-5 Lyon - Nice Forf. 2 Rovaltain - Toulon (o) 5-35 POULE 3 Bayonne (o) - Périgueux Biarritz - Montauban Bordeaux-Bègles - Albi (o) Tyrosse - La Rochelle (o) 50-0 25-0 6-55 5-29 POULE 4 Auch (o) - Dax Brive (o) - Toulouse Mont-de-Marsan (d) - Tarbes Pau (o) - Agen 52-0 40-0 33-40 32-3 POULE 5 Perpignan (o) - Carcassonne Narbonne - Béziers 50-0 28-15 Gaudermen POULE 1 ABCD XV (o) - Paris UC Clermont (o) - Grenoble Lille (o) - Bourg-en-Br. Oyonnax - Paris 29-0 39-0 22-0 Forf. 1 POULE 2 Massy (o) - Vannes Nantes - Racing-Metro (o) Touraine Plus - Rennes 73-5 13-28 Forf. 2 POULE 3 Chambéry - Bourgoin-Jallieu La Valette - Rst Azur 06 (o) Aix-en-Provence - Lyon (o) Toulon (o) - Rovaltain XV Forf. 1 0-33 8-26 36-10 POULE 4 Agen (o) - Brive Aurillac (o) - Pau Castres - Toulouse (o) Tarbes - Auch (d) 59-6 30-0 0-26 14-7 POULE 5 Dax-St Paul - Bayonne (o) Mont-de-Marsan - Colomiers Montauban - Bordeaux-Bègles Albi - Biarritz (o) POULE 6 Nîmes - Perpignan (o) 0-67 16-30 6-22 15-42 19-64 POULE 1 ABCD XV (o) - Paris UC Clermont - Grenoble (d) Lille (d) - Bourg-en-Br. Oyonnax - Paris 66-3 18-16 11-17 Forf. 1 POULE 2 Massy (o) - Vannes Nantes - Racing-Metro (o) Touraine Plus (o) - Rennes 68-5 0-42 54-21 POULE 3 Chambéry - Bourgoin-Jallieu (d) La Valette - Rst Azur 06 (o) Aix-en-Provence - Lyon Toulon (o) - Rovaltain XV 20-13 13-27 16-8 53-0 POULE 4 Agen - Brive Aurillac - Pau Castres (d) - Toulouse Tarbes - Auch (o) 13-3 16-27 8-13 10-29 POULE 5 Dax - Bayonne (o) Mont-de-Marsan - Colomiers (d) Montauban - Bordeaux-Bègles Albi - Biarritz 5-26 12-10 7-15 15-24 POULE 6 Nîmes - Perpignan 3-11 Bélascain POULE 1 Vienne (o) - Villeurbanne Nancy-Seichamps - Nevers (o) St-Priest - U S Issoirienne Suresnes - Clermont-Cournon 39-7 5-60 Forf. 1 Forf. 2 POULE 2 Aubenas-Vals - Montmélian (d) 6-3 Avignon-Le Pont. - Chambéry 18-10 L'Isle-sur-la-Sorgue - Lunel Forf. 1 Martigues-Pt-de-B. - Jacou-Montpellier Forf. 1 POULE 3 Agde - Sigean-Port-la-Nlle Azur 06 (d) - La Valette Palavas - Hyères-Carqueiranne (o) Servian Boujan Rugby - Sud catalan Forf. 2 24-25 14-38 Forf. 1 POULE 4 Graulhet - Carmaux-Albi Lavaur (o) - Lévézou-Ségala Revel - Blagnac-Auss. (o) Sud Tarn - Castanet-St-O-Ram. Forf. 1 42-5 12-68 20-30 POULE 5 FCTT - Sud Garonne (d) Ger-S.-B. - L'Isle-Jourdain Morlaàs (d) - Hte Bigorre Tournefeuille (o) - Toulouse UC 27-20 28-20 8-10 43-8 POULE 6 Lombez-Samatan - Lannemezan St-Sulpice - Villefranche-de-L. (o) Valence-d'Agen - St Gaudens-Boulogne (o) Jasmins agenais - Gimont (d) 32-15 16-24 20-34 23-19 POULE 7 Anglet (o) - Boucau-Tarnos Entente Nivelle - Hagetmau Bassin d'Arcachon - St-Paul-lès-Dax Langon - Aire/l'Adour 35-18 NC 18-10 Forf. 1 POULE 8 AS Bayonne (d) - Hasparren Nafarroa (o) - Bardos Billère - Mauléon Pont-Long - Oloron (o) 20-22 41-10 Forf. 1 0-38 POULE 9 Bordeaux - R C Gradignan (d) ORC Medoc - Marmande Limoges - Sarlat Soyaux-Angoulême - Bergerac 11-6 22-7 Forf. 1 Forf. 2 La question de la semaine NOUVEAU DÉBAT SUR LES ONDES DE RMC. LE XV DE FRANCE VA-T-IL BATTRE L’IRLANDE ? LES AVIS ÉTAIENT PESSIMISTES SUR CE SUJET, QUI VA FINALEMENT PASSER AU SECOND PLAN DES DISCUSSIONS DU JOUR… Par Julien LOUIS V endredi, veille de ce France-Irlande, un journaliste interpelle Pascal Papé au point presse : « Est-ce que tu n’en as pas marre Pascal de nous dire toujours : « on va faire un grand match », et que ce grand match n’arrive jamais ? » Voici en substance, la réponse du capitaine du XV de France : « C’est une équipe de France très motivée qui sera au Stade de France devant nos supporters, qui vont eux nous soutenir. […] Que veuxtu que je te dise ? Je ne vais pas te faire plaisir. […] Nous, on a confiance en nous et on sait où on va. » Une déclaration qui va animer la majeure partie des débats. Jacques Verdier ouvre la discussion : « C’est hallucinant ce discours. Il est dans le déni. On a l’impression que la presse a tout inventé. Ce manque de lucidité me navre. […] Il a ce ton sarcastique, un peu ironique qui nous dit de manière subliminale : « vous, vous ne comprenez rien, les journalistes, alors que notre public, lui, va nous soutenir… »» Denis Charvet abonde dans son sens : « On frôle la paranoïa » ; comme Vincent Moscato : « Je suis surpris comme Jacques. Il (Pascal Papé) est agressif, il rentre dans la gueule du mec… Je comprends qu’il ait de l’amertume, on a tous été joueurs. Mais tu dois être audessus de tout ça ! » Un avis que ne par- « Je ne lui en veux pas d’être véxé, juste de refuser de voir que l’équipe de France joue mal et de se montrer sarcastique envers la presse. Mais passons à autre chose… » Jacques VERDIER Directeur de Midi Olympique tage pas le journaliste de RMC Pierre Dorian : « Il n’est pas agressif. C’est juste de la provocation… » « JE N’Y CROIS PAS », DIXIT MOSCATO Là où Maryse Ewanjé-Epée ne se dit, elle, pas « surprise » avant de recentrer les discussions sur la formulation même de la question initiale : « La réponse de Pascal Papé est à la hauteur de la question qui est un peu provocante aussi. […] Qu’est-ce qu’un joueur peut te répondre, à part : tu m’emmerdes avec ta question ? » Le temps presse sur le plateau et Jacques Verdier clôt le débat : « La question est légitime. À la limite il dirait : c’est vrai qu’on n’est pas bien mais vous commencez à nous fatiguer avec vos his- toires, on pourrait le concevoir. Je ne lui en veux pas d’être vexé, juste de refuser de voir que l’équipe de France joue mal et de se montrer sarcastique envers la presse. Mais passons à autre chose… » Alors, le XV de France peut-il battre l’Irlande ? : « Non je n’y crois pas. […] J’ai peur qu’on soit tombé très bas. On a rencontré dans ce Tournoi et surtout face à l’Écosse, des déficiences dans le combat d’avants qu’on ne connaissait pas. […] Bien sûr, j’aimerais une réaction d’orgueil, que l’équipe de France face un match fabuleux, qu’on gomme toutes ces imperfections pour retrouver de la fierté… on est tous patriotes ! Mais si j’avais des sous à mettre, je les mettrais sur l’Irlande », concluait Vincent Moscato. ■ 30 Ovalie Séries régionales 19-13 45-30 19-25 24-27 Alsace-Lorraine HONNEUR Pont-à-Mousson - Raon-Baccarat DEUXIÈME SÉRIE Hayange - Lorquin Saverne - Forbach TROISIÈME SÉRIE Chalampe - Epinal Mulhouse - Sélestat 60-3 35-21 8-8 26-3 27-14 Armagnac-Bigorre HONNEUR - POULE 2 Mauvezin - Vic-Fezensac PREMIÈRE SÉRIE Côteaux-de-L'A. - Séméac (o) Tournay - Bassoues-L.-M. TROISIÈME SÉRIE Bazet-Andrest - Gondrin QUATRIÈME SÉRIE Ossun (d) - Lannepas NC 13-26 23-10 NC 23-18 39-15 26-5 Forf. 2 6-8 Forf. 2 32-20 84-3 10-22 3-8 HONNEUR Dreux (o) - Arcay Joué-lès-T. - Pithiviers (d) Orléans-la-S. (d) - Vendôme Romorantin - Montargis St-Pierre-des-Corps - La Châtre (d) PROMOTION-PREMIÈRE SÉRIE Déols - US Berrichonne Esvres-Mont. (o) - Sancoins L'Ovale de Loire - Lamotte Loches - Dammarie DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES Argenton - Lunery Bracieux - St-Florent/Ch. Foëcy - Gien-Briare Luynes - Châteauneuf/L. Sully - Salbris QUATRIÈME SÉRIE Bracieux - Buzancais Jeunes Abraciens Sol. - Chateaudun La Membrolle - St-Laurent St-Amand - US Orléans 68-0 23-17 10-17 10-10 12-8 10-48 64-5 20-30 31-21 65-11 31-22 12-37 5-14 38-7 25-0 20-28 28-8 25-0 Côte d’Argent Forf. 2 12-17 3-22 Forf. 1 Forf. 1 Côte basque-Landes 18-20 13-31 7-31 Béarn 9-9 Drôme-Ardèche 24-19 21-5 5-14 11-44 19-3 Languedoc HONNEUR Servian-Boujan - Plages d'Orb (o) PREMIÈRE SÉRIE Bram - Mauguio (d) QUATRIÈME SÉRIE Pays-de-Sault - Caunes-Minervois (o) 3-41 32-12 49-11 19-0 78-0 HONNEUR Bazas - Leognan PROMOTION HONNEUR Cazaux - Blaye Gradignan (d) - Labouheyre Parentis (d) - Le Bouscat Pessac (d) - Captieux PREMIÈRE SÉRIE Facture-Biganos - Izon DEUX.-TROIS.-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1 Ambarès-St-Loub. - Sanguinet Bordeaux EC - Eysines Castelnaud - Velines (d) DEUX.-TROIS.-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2 Pessac - Sadirac Bretagne PROMOTION HONNEUR/PREMIÈRE SÉRIE Bourg-St-Andéol - Dieulefit (d) DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES St-Vallier - St-Sorlin-en-Vall. Berg-Coiron-Helvie - Plats QUATRIÈME SÉRIE Ouvèze-Payre - Dié (o) St-Rambert-d'Albon - Toulaud 6-21 14-6 35-20 18-36 27-32 Centre HONNEUR Bort-les-Org. - Pont-du-Château 5-13 Brioude - Forgeron (d) 10-7 Clermont-La Plaine (d) - Gerzat 18-22 Cusset - Riom 13-13 Issoire (o) - St-Yorre 56-3 PROMOTION HONNEUR Gannat - Montaigut (d) 22-20 Gevaudan - St-Flour (o) 3-22 Les Ancizes - Beaumont 21-21 Les Martres-de-V. - St. clermontois (o) 9-34 Riom-ès-Mon. - St-Bonnet (o) 12-28 PREMIÈRE SÉRIE Cisternes-la-F. - Blanzat (d) 18-15 Combronde (d) - Romagnat 11-14 Puy-Guillaume (o) - Brives-Charensac 31-7 Ste-Florine - Thiers 65-15 Ydes - St-Genès-Champ. 18-0 DEUXIÈME SÉRIE Ennezat (o) - Domes-Sioule 33-11 Langeac (o) - Varennes 33-3 Lapalisse (d) - Chateaugay 6-10 Perignat - Massiac Forf. 1 Pulvérières - Chamalières 14-25 TROISIÈME SÉRIE Aigueperse (o) - Billom 57-3 Lempdes - St-Pourcain 17-36 St-Nectaire-le-Bas - Manzat 8-22 QUATRIÈME SÉRIE Dompierre - Ambert 34-17 Malintrat - Sauxillanges 13-55 Sancy - Chatel-Guyon 41-0 GROUPE B (QUALIFICATION) - POULE 1 Billère - Asasp Arros 27-21 7-26 3-31 94-0 7-43 0-3 Auvergne HONNEUR-PROMOTION HONNEUR Ploemeur (d) - Plabennec PREMIÈRE SÉRIE Malestroit - Redon (o) Matignon - Vitre (o) TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1 Acigne - Paimpol Plouhinec (d) - Rennes TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2 Chateaulin - Landerneau (o) Kernic-Léon - Kemperlé RC de l'Aber - Douarnenez HONNEUR Autun - Digoin (d) Champagnole - Verdun Chatenoy - Cluny (o) Lons-le-Sau. - St-Apollinaire Montceau - Dijon PROMOTION HONNEUR Arbois - Montbéliard Genlis - Chenove Migennes - Cozanne-Maranges Toucy - Tournus Vesoul (d) - Sens PREMIÈRE SÉRIE Avallon - Seurre Buxy - Morez Chablis - Is/Tille-Asnières RC Charolais-Brionnais - St-Martin Valdahon (o) - Auxonne DEUXIÈME SÉRIE Bourbon-Lancy - Givry (d) Chambertin - Montbard-Chatillon Cosne/Loire - Chaumont Saône-Seille - St-Martin-d'Or St-Léger-des-V. (d) - Louhans TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Morteau - St-Berain Pays maichois - Censeau Saulieu - Chatillon-en-B. Tonnerre - Langres Vauzelles (d) - Baume 6-20 15-14 19-27 58-27 3-73 18-19 10-15 10-16 23-10 0-59 43-0 7-3 82-12 HONNEUR-PROM.-PREMIÈRE SÉRIE - POULE 2 St-Sever - Bayonne 27-10 DEUXIÈME SÉRIE Herm (o) - Arcangues 36-18 Ustaritz-Jatxou - Cambo 17-17 TROISIÈME SÉRIE Narrosse - St-Julien-en-B. 14-0 Lyonnais PROMOTION HONNEUR Haute Bresse - Bron Vénissieux - Pays d'Ozon (d) Viriat - Pont-de-Chéruy (d) PREMIÈRE SÉRIE Rhodia (o) - Belley DEUXIÈME SÉRIE Gex - Culin Andrezieux (o) - Roche-La-Molière TROISIÈME SÉRIE Mions - Corbelin St-Clair-du-Rhône (o) - Pays Du Gier Villeneuve-de-M. - Chassieu QUATRIÈME SÉRIE Canton de Lhuis - RC arbreslois Monistrol-Yssingeaux - RC Du Pilat (d) 6-16 17-13 28-27 43-5 0-23 62-10 40-24 38-15 39-17 11-0 20-15 Midi-Pyrenées HONNEUR Bethune - Le Touquet Calais - Cambrais Laon (o) - Dunkerque Roubaix - Lille-Villeneuve d'A. (d) Soissons - Armentières PROMOTION HONNEUR / 1ÈRE SÉRIE Grande Synthe - St-Omer Iris Lille (o) - Douai Maubeuge - Marquette Ovale Gy (o) - Tourcoing St-Quentin (o) - Charleville DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES Flesselles (o) - Chauny Gravelines - St-Amand (o) Leforest - Valenciennes Wierre-Effroy (o) - Fourmies QUATRIÈME SÉRIE Embreville - Lens Flesselles - Anzin (d) Leforest - Givet Montdidier - Thiérache 40-12 10-21 34-13 36-31 24-24 6-23 22-0 NC 41-26 27-0 47-0 10-39 32-23 75-7 Forf. 1 8-5 Forf. 1 22-5 Ile-de-France HONNEUR - POULE 1 Bagneux - Paris 15 (o) 10-37 Fresnes - Val-de-Bièvre (d) 8-3 Triel - Sarcelles 16-31 Viry-Chatillon (o) - Nemours 54-0 HONNEUR - POULE 2 Massif Central (d) - Cergy-Pontoise 16-19 Scuf - Bretigny (d) 28-25 Yerres (o) - St-Quentin 48-5 HONNEUR - POULE 3 Aulnay - Rambouillet (o) 10-54 Gretz-To.Oz. - Montesson 8-8 Senlis - Noisy-le-Gd (d) 17-12 St-Ouen (d) - Goussainville-Go. 6-10 PROMOTION HONNEUR - POULE 1 Clichy - Tremblay 26-10 Limay (o) - Mantes 49-16 Plessis-Rob.-Meudo - Champagne-St-And. (d) 26-19 Rosny-sous-Bois - L'Isle-Adam Forf. 2 PROMOTION HONNEUR - POULE 2 Fontenay-aux-R. - Gouaix-Provins Forf. 2 Noisy-le-Sec - Stains 5-16 Reims - Pantin (d) 24-19 Soisy-Andilly-M. (d) - Bonneuil-Vill.-Br. 13-16 PROMOTION HONNEUR - POULE 3 Alfortville - Clermont 10-22 Côteaux de Seine - Parisis 20-9 Gargenville (o) - Puteaux 41-5 Lagny - Champigny 10-10 PREMIÈRE SÉRIE - POULE 1 Châlons-en-Ch. - Neuilly/Marne (d) 21-17 Chelles - Dourdan (d) 28-26 Rugby Sud 77 (d) - Bagnols 19-25 Savigny-Longjumeau - Paris-Blanc-Mesnil (o) 6-27 PREMIÈRE SÉRIE - POULE 2 Conflans-Herblay - Nanterre (d) 20-15 Crépy - Coulommiers (d) 15-8 Livry-Gargan (o) - Argenteuil 36-14 Montigny-Le-Bret. (o) - St-Dizier 25-0 DEUXIÈME SÉRIE - POULE 1 Achères - Ste-Geneviève (o) 8-41 Château-Thierry (d) - Corbeil-Mennecy 14-20 Epinay/Orge - Romilly (d) 24-19 Othis - Ballancourt 0-14 DEUXIÈME SÉRIE - POULE 2 Bû - Noyon (o) 15-45 Etampes - Mitry-Mory 3-13 Montreuil - Meru-Chambly 5-13 Vélizy-Villacoublay - Champs/Marne (o) 5-45 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Arpajon - Aubergenville 27-10 Plessis-Lagny - Palaiseau (o) 3-40 Saintry - Plateau Briard Remis Poitou-Charentes HONNEUR - PLAY-OFF 2 Salvetat-Plaisance (d) - Sor-Agout HONNEUR - PLAY-DOWN 2 Saint-Orens (o) - Castres HONNEUR - PLAY-DOWN 3 Montréjeau/Gourdan-P. - Caussade PROMOTION HONNEUR - POULE 1 Lalande-Aucamville - Andorre (d) Tarascon - Cazères (d) PROMOTION HONNEUR - POULE 2 Brassac (o) - Luzech Lauzerte - L'Honor-de-Cos PREMIÈRE SÉRIE - POULE 1 Séverac - Verdun (d) Capdenac - Monts-de-Lacaune PREMIÈRE SÉRIE - POULE 2 Seilh-Fenouillet - Bonnac (d) Le Fousseret - Foix Ste-Foy-de-Pey. - Toulouse EC (o) DEUXIÈME SÉRIE - POULE 1 Prat - Castelginest (d) La Bastide-St-G. (o) - Tac-La Fourguette Labarthe/Lèze (d) - Eaunes DEUXIÈME SÉRIE - POULE 2 Aussonne - Montech Monclar (d) - Aussillon-Maza. TROISIÈME SÉRIE - POULE 1 Septfonds (o) - Naucelle Reyniès - Toulouse CMS (o) TROISIÈME SÉRIE - POULE 2 Lavernose-L. (d) - Mirepoix QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1 St-Paul/Save - Roquettes QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2 Flagnac - Brens Puygouzon - Cagnac-Blaye (o) St-Antonin - Camarès (o) 13-17 51-0 20-6 20-16 24-17 32-13 22-10 13-11 38-30 14-10 15-33 6-32 16-10 27-11 10-16 18-18 19-21 48-3 10-36 9-11 8-21 12-31 8-48 0-24 Normandie HONNEUR Caen (o) - Yvetot Dieppe (o) - Bernay Flamanville (o) - Levillain-G.-Quevilly Gravenchon (o) - Bocage virois (d) Le Havre AC - Hérouville-St-Clair (o) PROMOTION HONNEUR Elbeuf (d) - Rouen Flers - Mont-St-Aignan (o) Le Havre RC (o) - Cherbourg-La Hague St-Lois (o) - Couronne PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES Alençon - Le Thuit-Signol (d) Bernières/Mer - Honfleur Coutance - Bresle (o) Lisieux (o) - Forges-les-Eaux Port du Havre - Gisors (d) TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Blangy-Bouttencourt - Barentin Brionne - Andelys Harfleur - Argentan Valognes (o) - Fécamp 43-14 55-13 15-3 33-32 15-52 15-20 11-36 38-12 25-6 17-13 Forf. 2 15-43 45-5 20-17 HONNEUR Saujon - Bressuire (d) Marans - Thouars (o) PROMOTION HONNEUR Jarnac - La Rochelle (d) Aytre (d) - La Flotte-en-Ré Chabanais (o) - Loudun GROUPE C Confolens - Poitiers Pleumartin - Chauvigny Pons - Couhe (o) Tonnay - Melles 12-10 17-41 19-18 15-19 29-12 Forf. 2 12-12 15-42 6-19 Rhône-Alpes HONNEUR - POULE 1 Aix-Les-Bains (o) - Jarrie HONNEUR - POULE 2 Roanne - Pont-de-Veyle Nantua (d) - St Martin-d'Hères HONNEUR - POULE 3 La Voulte - Vif-Monestier (d) Rillieux - Bourg-en-Bresse 41-5 19-13 29-15 PREMIÈRE SÉRIE Le Plan - Noves Pernes - Alès St-Gilles (o) - Orange Vaison - Gignac-Marignane Vauvert - Pennes-M.-C. DEUXIÈME SÉRIE Digne - Manosque-Cadarrache Miramas - Apt Salindres - Gardanne St-Rémy - Val.-de-L'Huveaune Tarascon (o) - Beaucaire TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Bollène (d) - Uchaud Carpentras - Oraison-Forc.-Mane Mons - La Soule Gra. Verdon - Pont-St-Esprit Vitrolles - Montfaucon-Ro. 10-19 25-16 27-3 14-6 25-6 Forf. 2 31-17 Forf. 1 28-10 34-3 22-27 10-29 62-0 Forf. 1 43-3 Côte d’Azur PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES St-Jean-du-Var - RC des Plages Lucciana (o) - Le Brusc Garde-Pradet (o) - St-Mandrier Pierrefeu (d) - Webb Ellis TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Brignoles - Porto Vecchio Oillioules - Grimaud (o) Toulon-Corse - St-Raphaël-Fréjus Tourves (o) - Le Cannet HONNEUR Esc-Bac-Asp - Rivesaltes (d) 22-19 Millas - Elne Forf. 2 PROMOTION HONNEUR Pia - Haut Vernet (d) 29-23 Union Sportif Pollestres Xv (o) - La Têt 22-3 PREMIÈRE SÉRIE Bompas - Capcir NC DEUXIÈME SÉRIE Ponteilla-Pol. (o) - Bages-Villeneuve 50-3 Vinca - Prat 15-15 TROISIÈME SÉRIE Corneilla - Alenya NC Tautavel-Vingrau - Vallespir (o) 6-35 QUATRIÈME SÉRIE Alberes - St Laurent-de-la-Sal. 22-8 Baby Nyn's - Cabestany NC 13-29 19-26 Provence 0-0 37-17 67-0 14-18 NC 0-30 Forf. 2 32-9 Paca HONNEUR St-Saturnin-lès-Av. - Cavaillon Arles - Stade phocéen Fos-Istres - Bagnols-Marcoule Gap - Ajaccio (d) Sisteron - L'Isle/la-Sorgue PROMOTION HONNEUR Antibes - Le Mourillon Le Beausset - Pertuis-Manosque Monaco - Sanary St-Laurent-du-V. - Salon-de-Pr. Valréas - Smuc (d) 6-6 48-8 46-7 11-9 20-11 21-6 Forf. 2 22-8 15-28 19-13 # !$ # " "" " " " " " 67$*(6 (1)$176 (7 $'26 '( $ $16 0-15 Forf. 2 Forf. 1 29-5 5XJE\ HW VSRUWV GH PRQWDJQH DX F°XU GHV 3\UpQpHV Pays de la Loire HONNEUR / PROMOTION HONNEUR Angers (d) - Fontenay-Luçon Châteaubriant - La Baule Clisson - Le Mans (o) Pornic - Bouguenais-Rezé (d) St-Hilaire - Asptt Nantes (d) PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES Château-Gontier - Saumur Laval - XV de l'Erdre Pontlieue - Les Herbiers (d) Treillières (o) - Seiches/Loir VS Nantes - Pays d'Ancenis TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Bonnetable - Challans Doué La Fontaine - Colombanais Grace-Guenrouet - La Ferté (d) La Flèche - Le Celtic Montaigut - Segre Pays catalan 22-23 20-10 26-61 14-12 25-18 36-11 29-7 19-18 43-12 3-17 Forf. 2 28-17 14-9 22-5 5-17 Périgord-Agenais Limousin HONNEUR Objat (o) - Saint-Céré 40-19 PROMOTION HONNEUR Juillac - Chameyrac 3-19 Meymac - Lagraulière 13-21 PREMIÈRE SÉRIE Panazol - Meyssac 24-7 Treignac - Mansac 10-22 Varetz (d) - Lubersac 7-8 Palais/Vienne - Folles (d) 14-13 DEUXIÈME SÉRIE L'Aurence Limoges - Bellac (o) 0-27 St-Aulaire - St-Mamet (o) 13-30 Seilhac - Limoges (o) 3-36 TROISIÈME SÉRIE Val-de-Vienne - Lanzac 3-12 QUATRIÈME SÉRIE Capo Limoges (o) - Aubusson 31-21 Cublac-Terrasson - Dun-le-Palestel (d) 20-16 La Souterraine - Nantiat Forf. 2 HONNEUR Vezere - Fumel-Libos (o) Vergt (o) - Payzac-Savignac PROMOTION HONNEUR Miramont (d) - Le Passage St-Astier - Castelmoron (d) Lavardac-Barbaste (d) - Ste-Livrade PREMIÈRE SÉRIE Daglan (d) - Prigonrieux Pont-du-Casse - Duras (d) DEUXIÈME SÉRIE St-Aubin - Neuvic Issigeac (o) - Lanquais TROISIÈME SÉRIE Cancon - Eymet Puy-l'Evêque (o) - Négrondes Salignac - Mézin QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1 St-Romain - Le Bugue (o) St-Vite (o) - Le Buisson QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2 Thiviers - Montpon Villefr.Périg. - Buzet (d) 15-30 22-9 3-6 6-3 11-15 /HV VWDJHV 5XJE\ 3DVVLRQ &OpPHQW 3RLWUHQDXG DFFXHLOOHQW YRV HQIDQWV j 6DLQW/DU\6RXODQ $X SURJUDPPH UXJE\ UDIWLQJ DFUREUDQFKH UDQGRQQpH 14-20 19-15 UHPLVH HQ IRUPH HW OD UHQFRQWUH DYHF &OpPHQW 3RLWUHQDXG Forf. 2 28-13 UHQVHLJQHPHQWV HW UpVHUYDWLRQV ZZZUXJE\SDVVLRQQHW 3-3 43-6 22-10 0-50 25-7 5-17 10-5 PROMOTION HONNEUR La Mure - Annecy (d) PREMIÈRE SÉRIE Bonneville (o) - La Côte-St-André Le Touvet-P. (d) - Chartreuse-N. TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES La Valdaine (d) - Moirans Flandres BourgogneFranche-Comté Alpes LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Ovalie Nord Paris 31 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Mulhouse : Crédoz à L’OMS Le président du comité départemental du Haut-Rhin de rugby, Gérard Crédoz, a été élu président de l’Office municipal des sports de la ville de Mulhouse. Le rugbyman a été élu pour une période d’un an. Avec un nouvel organigramme validé le 26 février, de nombreux chantiers sont dans les cartons du nouveau patron de l’OMS. De là à relancer l’idée d’un match international de rugby à Mulhouse, il n’y a qu’un pas… Châteauroux : La Coupe de france de rugby à VII La FFR a confié à la région Centre l’organisation des finales nationales de la Coupe de France à VII. Aussitôt, les autorités régionales ont sollicité la ville de Châteauroux, qui a déjà accueilli, à la satisfaction générale, les deux précédentes éditions finales de cette épreuve. Une reconnaissance de la qualité ! CHARTRES - FÉDÉRALE 3 LE CLUB A ENGAGÉ UN GRAND PROJET DE DÉVELOPPEMENT POUR PARVENIR À ATTEINDRE LA FÉDÉRALE 2. POUR L’INSTANT, ÇA MARCHE AU POIL. Rugby féminin IL FAUDRA COMPTER NANCY-SEICHAMPS UN TIERS DES RESPONSABLES DE L’ÉCOLE DE RUGBY DU CLUB LORRAIN SONT DES FEMMES. UNE VRAIE PARTICULARITÉ. SUR EUX L DE L’ÉCOLE DE RUGBY E Par Guillaume CYPRIEN a ville de Chatres a accueilli ce samedi 15 mars le match international des moins de 18 ans entre l’équipe de France et celle du pays de Galles. Cet événement, qui a rassemblé prés de 4000 personnes au stade de football JacquesCouvret (coup d’envoi à 14h30), est l’un des signes de la grande vitalité du club local. Ses dirigeants demandaient depuis deux ans l’organisation d’une rencontre de ce type de façon à bénéficier de sa publicité. Quand la Fédération a confié cette année au comité du Centre l’organisation de ce match, c’est assez naturellement qu’il est revenu aux Chartrains. Depuis trois saisons, ils s’activent tous azimuts. «Car on s’est dit qu’on notre club doit jouer en Fédérale 2», explique le vice-president Xavier Godemaire, le père du pilier Jordan Godemaire, revenu au club l’an dernier après des passages au Stade français et à Limoges. Ce dernier est l’un des quelques jeunes joueurs recrutés par l’encadrement pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé. «Il y a trois ans, nous avons commencé à nous persuader que nous disposions d’installations de très grandes qualités et qu’il n’y avait pas de raison pour que nous ne parvenions pas à construire un club de bon niveau, ajoute Xavier Godenaire. Nous sommes allés trouver la municiplaité pour lui expliquer nos projets. Elle nous a suivi immédiatement.» UNE VRAIE PUISSANCE DE FRAPPE La ville de Chartres est une municipalité très sportive. Le tennis de table fréquente les championnats d’Europe. Le hand-ball évolue en Pro D2, et le basket ball en troisième division. Mais le sport de plein air n’était pas très bien situé. Le efforts des dirigeants du rugby ont bénéficié de ce vide, et de la longévité de leur histoire. Le rugby n’a jamais fait de très grandes étincelles à Chartres, mais il y est installé depuis Le jeune troisième ligne centre Paul Diallo est l’un des joueurs qui a permis à Chartres de construire rapidement une équipe compétitive. Photo DR 117 ans. Ce club est l’un des plus vieux de France. Cette légitimité a bénéficié immédiatement aux dirigeants. En seulement trois années, leur budget a doublé par le jeu de l’augmentation des subventions et des nouveaux partenaires. Quand ils ont lancé leur projet, ils avaient decidé de s’appuyer sur un manager expérimenté. Passé par les équipes de jeunes d’Oyonnax et du Stade français, le Parisien Thibaut Neumann a dirigé la chose pendant les deux premières années. C’est à son initiative que de jeunes joueurs avaient été recrutés pour épauler l’équipe en place. Le troisième ligne centre Paul Diallo (21 ans) et l’ouvreur Paco Baron (21 ans) sont venus du Stade français. Le troisième ligne Jean-Sébastien Varon (21 ans) est arrivé depuis Oyonnax. Il y eut donc aussi le retour de Jordan Godemaire. Avec leur appui, Chartres avait conquis de haute lutte son retour en Fédérale 3 la saison dernière. Équipe favorite, invaincue en Honneur, Chinon lui avait coupé la chique en demi-finale ré- LES FEMMES gionale, alors elle était partie chercher son ticket promotionnel en quart de finale du championnat de France. Cette année, le promu en Fédérale 3 étonne. Chartres occupe une quatrième place solide dans son groupe, comptait huit points d’avance sur son plus proche poursuivant avant ce week-end, et partira sans doute en phase finale défendre dès cette saison ses chances de montée en Fédérale 2. Cette fois, c’est l’entraîneur Yann Mercuzot qui conduit la machine. Il a été promu quand Neumann est retourné à Paris. Lui a pu compter sur les arrivées supplémentaires de deux joueurs irlandais, le demi de mêlée ou ouvreur Daryl Folley, et le centre Daniel Horgan, 21 ans aussi tous les deux, qui végétaient sans espoir dans l’antichambre du Munster. L’ailier Tom Seabela, international sud-africain avec les moins de 20 ans, qui jouait en Fédérale 2 à Pontarlier, les a rejoints également. Chartres a construit une vrai puissance de frappe, conduite par une jeune troupe ambitieuse. ■ lles sont trois parmis l’équipe des éducateurs, une autre tient un rôle dans la coordination générale, et Margot, madame Philippe, la mamie de tous, organise les goûters à chaque entraînement : ces cinq femmes représentent un tiers des responsables de l’école de rugby du club de Nancy-Seichamps. Gaëlle Mangin et Bénédicte Wingler sont les éducatrices des moins de 7 ans, Virginie Oudot s’occupe des moins de 9 ans, et aussi un peu des moins de 11 ans, quand Sylvie Socca tamponne les licences et gère les déplacements. Cinq femmes au cœur du système éducatif nancéen. « Une vraie richesse, pense Olivier Heyd, leur président, dont les deux enfants suivent leurs entraînements. Elles sont beaucoup plus dans l’affectif que les hommes, ce qui profite beaucoup à nos enfants. Ils leur font vraiment confiance et les Virgine Oudot est l’une des femmes qui écoutent totalement. » officient à l’école de rugby de NancySeichamps. Photo Bénédicte Wingler « Je suis peut-être plus attentive à ce que les enfants ne se blessent pas, estime Virginie Oudot. J’insiste pour qu’ils réalisent le geste juste, qui leur permettra d’intervenir dans une action sans se faire mal. » Virginie Oudot a 50 ans et occupe le métier de professeur d’éducation physique. Elle n’a découvert le rugby qu’en accompagnant ses jumeaux au club. Joueuse dans l’équipe de Nancy, seule Gaëlle Mangin vient directement du rugby. Elle a 22 ans. À 40 ans, Bénédicte Wingler se situe entre toutes les deux. Toutes les trois reçoivent la bénédiction des mères de famille anxieuses lorsqu’elles viennent la première fois inscrire leurs enfants. « Leur présence est vraiment rassurante pour toutes les mamans qui veulent revoir leur petit entier après l’entraînement », pense Sylvie Socca. Des frictions avec les homologues masculins et les stéréotypes machistes ? « Jamais à Nancy, proclame Virginie Oudot. À l’extérieur, parfois, il y a des petits trucs. Mais le rugby est ouvert. Ce n’est jamais méchant. Un jour, un éducateur m’a expliqué longuement les subtilités de la règle du plaqueur-plaqué à l’issue d’un match qu’il avait perdu alors que j’arbitrais. Je disais aux enfants « chacun chez soi » pour que tous restent dans leur camp. C’est tout de même plus simple, non ? » C’est un autre langage en tout cas. G. C. ■ Tour d’Ovalie Alsace-Lorraine VERDUN > Les filles en phases finales Les filles de Verdun se sont qualifiées pour les phases finales nationales du championnat de Fédérale 3 de rugby à VII. Elles disputeront leur prochaine rencontre le dimanche 23 mars à Cambrai. LORRAINE > Les rugbymen candidats Quelques dirigeants et joueurs lorrains se présenteront lors du scrutin des élections municipales. C’est notamment le cas de Jean-Luc André (Longwy), de Fabien Camus (Vittel), de François Mansion (Pont-à-Mousson), de Yannick Saltzmann (Raon-Baccarat), ou de Joël Terrier (Verdun). HAGONDANGE > La belle occasion Après un mois de trêve, les championnats régionaux reprendront ce week-end. Le leader de la division Honneur, Hagondange, peut profiter de cette reprise pour distancer Verdun (troisième), l’un de ses rivaux au leadership. Un autre match peut conforter sa position, celui que Metz, son dauphin, livrera à Haguenau. Hagondange peut s’envoler un peu. ILLKIRCH > Une nouvelle équipe Deux mois de turbulences internes, avec une démission du comité directeur pour provoquer une assemblée générale, sont enfin clos. Et une nouvelle équipe a pris le pouvoir à Illkirch. Éducateur à l’école de rugby d’IllkirchGraffenstaden depuis plus de dix ans, Frédéric Maillot a été élu président du club bas-rhinois, succédant ainsi à Laurent Hurst. Directeur de projet à la direction de l’Urbanisme à la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS) et papa de deux garçons licenciés à l’école de rugby, le nouveau chef de file a joué au rugby en corpo. Il sera notamment épaulé par Nicolas Morel, vice-président, responsable école de rugby, Jérôme Gosset, communication, et par l’éternel Jacky Brossier, président du Bas-Rhin et ancien président du Crig, au secrétariat général. Bretagne AURAY > Les Fidjiens chez les pros Après Aurillac et Montferrand, les deux internationaux fidjiens des moins de 20 ans licenciés à Auray (Kémou et Tunaï) ont passé toute la semaine dernière au centre de formation de Béziers. Au menu, une batterie de tests d’aptitude pour intégrer l’école biterroise. Michel Gauthier, leur actuel entraîneur à Auray, espère de tout cœur qu’ils pourront poursuivre leur cursus hors de Bretagne. « C’est dans ce but que nous les avons accueillis en début de saison », expliquait-il. RENNES > Premières capes ? Killian Benjaballah et Alexandre Nicoué, licenciés au Rennes EC, ont été retenus pour participer au stage élite national des moins de 17 ans, qui s’est déroulé début mars au centre national de rugby de Marcoussis. Un rassemblement préparatoire à la tournée de l’équipe de France des moins de 17 ans (du 14 au 27 avril). Durant cette période, les « Bleuets » disputeront deux rencontres en France contre les États-Unis et l’Italie, et un troisième à Coventry contre l’équipe d’Angleterre. Y aura-t-il des Rennais dans l’équipe ? RENNES (2) > Les internationales Camille Boudaud, ancienne pensionnaire du pôle espoirs de rugby féminin de Rennes, Séraphine Okemba et Justine Vergnaud, toutes trois licenciées au Stade rennais, ont été sélectionnées au sein de l’équipe de France féminines des moins de 20 ans lors du match contre l’Angleterre. Lénaïg Corson et Jade Le Pesq ont, pour leur part, été « capées » lors du tournoi international à VII de Lisbonne fin février. Centre RÉFORME FÉDÉRALE > La Bélascain interroge Patrice Doctrinal, le président du comité du Centre, visitera tous les départements afin de parler de la nouvelle organisation des compétitions jeunes. Il ne s’exécutera qu’à partir du mois d’avril, afin de laisser un temps de réflexion à chaque club pour réunir toutes leurs réflexions et propositions. D’ores et déjà, les principales difficultés devraient se situer au niveau de l’organisation de la catégorie des moins de 19 ans. Des sondages montrent que les avis divergent beaucoup d’un département à l’autre. La participation éventuelle au challenge Bélascain n’apparaît pas évidente ou souhaitable à tous. ORLÉANS > Une mutation des clubs de l’agglomération ? Si tout marche bien, sportivement, en Fédérale 3, pour le RC Orléans, il n’en est pas de même pour les autres clubs de l’agglomération orléanaise. Orléans-la-Source est en position de relégable en Honneur, et l’US Orléans et Saint-Jean-de-Braye peinent à présenter une équipe complète en Quatrième Série. Seul Fleury apparaît plus serein en Promotion Honneur. La descente du RCO de la Fédérale 1 à la Fédérale 3 a été très néfaste à l’ensemble des clubs locaux en rompant brutalement les habitudes des mutations et transferts. Si bien que des réflexions et des réunions ont lieu en coulisse pour trouver des solutions. Certains se demandent si l’US Orléans et SaintJean-de-Braye ne pourraient pas mettre leurs moyens en commun. L’US Orléans, forte de son expérience en ce domaine, pourrait alors se consa- crer aux féminines. De ce côté, il existe une bonne potentialité à Orléans avec la présence de l’université. Par ailleurs, le comité du Centre aimerait bien installer le Cerf féminin à Orléans où des contacts ont été pris avec différents lycées susceptibles d’accueillir les pensionnaires. Affaire à suivre. HONNEUR > Il reste le match du maintien Il ne reste plus que deux journées dans le championnat régional Honneur. Pratiquement tout est déjà joué. Pithiviers, Dreux, Montargis et Joué-les-Tours occupent, dans l’ordre, les quatre premières places, et se disputeront le titre régional et la montée en Fédérale 3 à partir du 13 avril. Vendôme et Saint-Pierre ont assuré leur maintien. Romorantin devrait les suivre. En bas de classement, Arçay est relégué. Seuls La Châtre, avant-dernier, et Orléans-la-Source, juste devant, sont encore à la lutte pour éviter la seconde descente qui sera engendrée par les relégations de Nogent-le-Rotrou et Sancerre de l’échelon supérieur. Il faudra suivre un certain La Châtre Orléans le 30 avril… Flandres SAINT-OMER > Jusqu’ici, la perfection ! Serait-ce l’année du RC audomarois ? À une poignée de journées de la fin des championnats régionaux, les équipes du club de Saint-Omer surfent sur la vague du succès. L’équipe fanion du RCA, qui évolue en Promotion Honneur, est en tête de sa poule depuis le début de la saison et les hommes de Walter Bruges et d’Andrew Mortimer foncent tout droit vers la finale. Une finale que devrait vivre aussi l’équipe réserve, elle aussi en tête de son championnat. Et la relève est prête, puisque les juniors de Michel Ducasse, engagés dans le championnat Phliponeau, sont leaders. Une saison rêvée ? Le nombre de titres le dira… TADDÉI > Les demi-finales Qualifiées sans avoir joué leur quart de finale, puisque les sélections de Normandie avaient déclaré forfait, les sélections des moins de 18, des moins de 17 ans, et moins des 16 ans seront sur le pré le 22 mars, pour affronter respectivement le Pays catalan, la Provence et le Limousin. Les deux premières rencontres (moins de 18 et moins de 17 ans) se joueront à Beaumont (Puy-de-Dôme). La troisième à Saint-Georges-les-Baillargeaux (Vienne). Ile-de-France COLLÈGE DIDEROT > La section arbitrera le tournoi de la Méditerranée Le tournoi de la Méditerranée, qui était ouvert jusqu’à présent aux sections sportives des collèges français (Diderot de Massy ou Braque de Paris), a recentré ses activités sur des équipes de niveau plus homogène. Mais si elle ne participera plus en tant que compétitrice, la section sportive du collège Diderot de Massy sera présente en tant que responsable de la commission arbitrage. Pour cette 6e édition qui se déroulera à Rabat (Maroc), sur le Mers El Kheir de l’association les enfants de l’ovale, du 18 au 22 mars, une délégation de six jeunes officiels UNSS massicois officiera au sifflet. C’est la première fois que ce tournoi sera arbitré par des jeunes arbitres. C’est aussi la première édition qui regroupera seize équipes venant du pourtour méditerranéen, mais aussi de contrées plus lointaines (Guinée, Afrique du Sud, Sénégal…). La collaboration entre les dirigeants du tournoi et la section du collège Diderot sera pérennisée dans les éditions à venir. ARGENTEUIL > Une nouvelle maison du rugby Le club d’Argenteuil a inauguré la maison du rugby que lui a livrée sa municipalité. C’est une belle demeure, pour ce club de Première Série. Un club-house de 120 mètres carrés, une salle de musculation, des bureaux et deux grands vestiaires la composent. Les dirigeants du club l’ont inauguré en présence du député maire PS Philippe Doucet, et de son prédécesseur UMP Georges Mothron, à l’occasion d’une triangulaire de leur école de rugby. Normandie ROUEN > Un open de golf Souvent les sportifs, quand ils quittent leurs terrains de jeux favoris, se mettent à arpenter les greens et les fairways de golf, pour garder contact avec les espaces verts et le goût de l’effort. C’est dans cette optique que le Stade rouennais a décidé de créer son premier trophée Jeanne-d’Arc de golf, qui se déroulera le 19 avril sur le complexe du Vaudreuil. Une compétition Stabbleford en Shot Gun, pour les connaisseurs. Un bruit court que les amis anglais du club seront conviés. FLAMANVILLE > Décès de Thierry Boulier Thierry Boulier, le coprésident du Roc Flamanville, s’est éteint après une lutte de tous les moments contre la maladie. Il était un dirigeant très actif et très apprécié. À sa famille, à ses amis, au club de Flamanvile, la rédaction de Midi Olympique adresse ses sincères condoléances. Page coordonnée par Guillaume CYPRIEN [email protected] 06.03.01.16.94 32 Ovalie Sud-Est 20 000 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE visites ! Condrieu : au-dessus du lot Le RCR Condrieu (Lyonnais) marche fort depuis le début de saison. Invaincu en première phase du Groupe C, avec dix victoires en dix matchs, l’équipe a commencé la deuxième phase, en Troisième Série, sur le même rythme, engrangeant trois victoires en trois matchs avec 111 points et 16 essais inscrits, et seulement 19 points et un essai encaissé. Vainqueurs de trois rencontres par forfait en première phase, les Isérois ont toujours récolté le bonus offensif et ont toujours dépassé la barre des trente points au tableau d’affichage. Le club cartonne également sur internet. En décembre, son site a reçu près de 20 000 visites. DIGNE - DEUXIÈME SÉRIE APRÈS UNE PÉRIODE FASTE QUI LE VIT ACCÉDER À LA FÉDÉRALE 3, LE RUGBY CLUB DIGNOIS A VÉCU UNE DESCENTE JUSQU’AUX ENFERS DE LA DEUXIÈME SÉRIE. IL EST EN TRAIN D’EN SORTIR. LE TEMPS Bièvre-Saint-Geoirs : soirée Saint-Patrick « Récupère ton verre et ton chapeau, enfin tu seras prêt pour prendre le tempo. » Ce sera le samedi 22 mars, à partir de 20 h 30 à la salle de spectacles de Saint-Étiennede-Saint-Geoirs. Une ambiance de pub sur fond de musiques irlandaises avec le trio « Irish Kind Of » Rugby féminin SISTERON SEPT ANS QUE LES FILLES DU COS OCCUPENT UNE PLACE AU MILIEU DES HOMMES. CHRISTINE ET JEAN-LOUIS BREMOND SONT LES PILIERS DE L’ACTIVITÉ. TOUTES DERRIÈRE DE LA RÉDEMPTION LES BREMOND H C Par Francis AUZET onneur, Promotion Honneur, Première Série et l’an dernier, Deuxième Série. Où cette chute allait-elle s’arrêter ? Tous les amis du RCD, club qui a promené les couleurs rouge et bleu sur de multiples terrains de France, étaient très inquiets. À la fin de l’été 2013 on ne se battait pas pour postuler au fauteuil de président. C’est Lionel Arruffat, « Yoyo » pour ses nombreux amis, qui a repris le flambeau non seulement de la présidence mais aussi celui de l’entraînement épaulé par deux figures du RCD formées au club, Frédérick Desbats et Cédric Ghirardi. Le message de solidarité véhiculé par les trois hommes est passé, et bien passé, dès la reprise de la saison. Une bonne trentaine de joueurs étaient assidus aux entraînements. Les premiers résultats ne se firent pas attendre. Premier match de championnat, une rencontre à l’extérieur contre MarseilleVallée de l’Huveaune, première victoire. Le RCD ne pouvait mieux commencer son chemin de la rédemption. Suivirent un succès sur Saint-Rémy-de-Provence, toujours difficile à jouer, une défaite à Tarascon qui allait démontrer des qualités pour s’inscrire dans le trio de tête. Vinrent ensuite des victoires sur Miramas, le leader, Salindres, Manosque, Gardanne, un carton face à Beaucaire faisant oublier un match pris à la légère et perdu de deux points à Apt alors en queue de classement. Un parcours quasi-sans-faute qui plaçait le RCD en tête du championnat de Provence Deuxième Série… LE RETOUR DES ANCIENS Comment ce RCD quasi moribond ces dernières saisons avait-il trouvé des ressour- Avec des résultats plus que prometteurs, les Dignois espèrent retrouver au plus virte les sommets de la Fédérale. Photo DR ces pour se refaire une santé ? En misant sur le retour de plusieurs anciens. En plus des Ballet, Mini, Baxalary, Chaslin, Astier, Deïana, Boyer, Meillat, Fabry, Proffit, Allan, Teissier, Lakhlef, Mourey, Limouzy, Nevière et Ruitor, présents la saison précédente, le RCD reçut le renfort de plusieurs anciens qui ressortirent les crampons de l’armoire. Les Salvator, Monterosso, Noatès, Likaj, Zanetti, Bonvalet, et dernièrement Frison, cornaqués par le dynamique Fuentès, sont revenus au stade Christophe-Ménard. Revenus aussi Brémond par intermittence, Bariani, Rouanet et Sans. Ainsi étoffé, l’effectif stimulé par la promotion des juniors accédant à l’équipe fanion, en regain de confiance fut emporté dans une dynamique positive. Dans le pack, on vit rayonner les frères Ludo et Michel Bersézio, Samy Noatès ; derrière, les Chaillan, Traversa, Pottier et derrière la paire de demis, Stéphane Delong à la mêlée, et Paul Bousser à l’ouverture. Ce dernier se montrant aussi un buteur prolifique. Avec un tel potentiel de joueurs, le trio d’entraîneurs-éducateurs est confronté à un problème de riches. Celui du choix. Récemment à la faveur de la réception de Tarascon, troisième, en match en retard, après avoir battu le premier, Miramas chez lui, les joueurs du président Arruffat l’ont emporté doublant au passage Miramas et le devançant de trois points laissant son adversaire du jour à sept longueurs avant la venue de Manosque. Du coup sur le bord des touches, le public des supporters dignois commence à envisager une remontée en Première Série. Et d’aucuns se reprennent à rêver de la division fédérale. Il faut dire qu’outre le renouveau de son équipe première, le RCD peut aussi compter sur la pépinière de sa formation. Ces équipes - jeunes, juniors, cadets et minimes - sont performantes. L’école de rugby, elle compte plus de cent éléments. De quoi voir, revoir, l’avenir en rose. ■ Par Jean-Philippe MARTINEZ ela fait cinq ans que les époux Bremond ont repris en main les destinées du club. « Les responsables de l’époque avaient envie de faire autre chose, même si certains sont encore présents au club », précise Christine Bremond, celle qui a donné un nouvel élan à la section féminine. Professeur d’EPS et ancienne joueuse du club, elle a mis en place une activité rugby féminin dans son établissement pour les élèves intéressées. « Le plus gros recrutement se fait au sein des classes dont je m’occupe, précise-t-elle. Le reste des filles vient de l’extérieur avec des gendarmes, par exemple. » Du coup, deux équipes occupent le devant de la scène au Club olympique sisteronais. Celle des cadettes et une équipe seniors en L’équipe seniors du CO Sisteron un troisième division fédé- parcours remarquable. Photo DR rale. Ces deux entités jouent à VII car, pour l’instant, l’effectif n’est pas assez étoffé pour évoluer à 12. « Notre souhait est d’y arriver un jour même si les difficultés sont nombreuses », admet celle qui entraîne avec Arnaud Laurent, qui fait la trésorière et dont le mari Jean-Louis occupe la présidence du club. PREMIÈRES EN PHASE DE QUALIFICATION Pour les cadettes, la saison est compliquée avec une première phase décalée en février et des séances les samedis alors que « de nombreuses filles sont en apprentissage et non disponibles le samedi », peste Christine Bremond. Faisant fi des obstacles rencontrés, la coach a décidé d’emmener ses protégées au tournoi national qui se déroulera à Grenoble en mai. En revanche pour les plus grandes, l’optimisme est de circonstance avec de très bons résultats à la clé. Pour preuve, leur première place obtenue lors de la phase de qualification. Des succès décrochés face aux clubs des comités de Côte d’Azur, de Corse et de Provence, les ayant propulsées au sommet. Ce qui leur donne le droit de disputer la seconde phase et d’affronter le Pays d’Aix, les Ovalines ardéchoises, les Gardoises de Marguerittes et MarseilleHuveaune. Aux dernières nouvelles, les deux premières équipes jouant la finale de secteur. ■ Tour d’Ovalie Alpes SILLANS > Objectif atteint Après avoir rebâti un groupe d’une quarantaine de joueurs porteurs des valeurs du rugby de village, le club avait très envie de connaître le parfum des finales. En finissant premiers de la poule de Troisième-Quatrième Série, les Sillanais seront en finale de Troisième Série à Lesdiguières pour la journée des boucliers. Depuis le début de saison, cet objectif sportif a été confié à un nouveau duo d’entraîneurs-joueurs, les frères Pascal et Patrice Mathieu. ANNEMASSE > La belle saison En tête de la poule alpine Honneur (13 victoires sur 17 rencontres), les Hautssavoyards espèrent bien être de la finale du 27 avril à Lesdiguières. Le retour de nombreux jeunes a dynamisé le club tout au long de la saison. Les coachs, Kouider Gasmi et Sébastien Ramon, ont en point de mire le retour en Fédérale 3 qu’Annemasse avait quittée il y a trois saisons. Bourgogne COUPE DE LA FÉDÉRATION > La Bourgogne en finale La sélection fédérale, en remportant la demi-finale de la Coupe de la Fédération face à l’Armagnac-Bigorre (16-9), a gagné sa place pour la finale du 31 mai, au Stade de France. Auparavant, les Neversois étant indisponibles, le manager JeanBaptiste Moreau avait dû composer pour asseoir sa sélection avec une ossature des joueurs de Mâcon et de Dijon. Comme à leur habitude, les Bourguignons, dès qu’ils endossent la tunique « lie de vin », savent qu’ils sont culturellement responsables des résultats de cette sélection. Vainqueurs en 2011 du Périgord-Agenais, les hommes de Brice Sarrandao et de Guillaume Jan devront affronter les Basques vainqueurs de la Côte d’Azur 18 à 12, afin de ramener le bouclier en Bourgogne. TOURNUS > Objectif, retour en Honneur Après un départ chaotique, défaite à Sens et, plus préoccupante, à domicile face à Belfort, l’AS Tournus (Promotion Honneur) a aligné douze victoires de rang. Cette réaction qui a propulsé les Saône-et-Loiriens à la première place est expliquée ainsi par Stéphane Ghibellini, le président de l’AST. « Je suis vraiment satisfait de l’implication de tous, entraîneurs, joueurs, dirigeants. Cette cohésion autorise de travailler sérieusement, avec un effectif qui stimule la concurrence. » Le retour aux affaires d’Éric Soufflot, coentraîneur avec Fabien Rodet, a provoqué le déclic salutaire : « Le travail accompli en début de saison commence à payer maintenant. On est dans l’objectif de remonter en Honneur le plus tôt possible. » DIJON > Pas de marasme ambiant Lorsque l’on voit le manque de réussite du Stade dijonnais (poule 1 Fédérale 1), qui détient le leadership national de huit bonus défensifs, le miracle est que le club ne sombre pas dans le marasme. Au contraire les dirigeants préparent activement la saison prochaine avec, entre autres, l’ouverture d’un centre d’entraînement pour les moins de 22 ans, suite logique de la formation au haut niveau du Cref et du pôle espoirs. Une politique sportive envers les jeunes confirmées de saison en saison. À noter également la renaissance du club des supporters qui a réussi la gageure de regrouper près de cent cinquante fidèles pour des « moules-frites » lors du dernier France Écosse visionné sur écran géant. Une soirée terminée autour d’un haka proposé par les Iliens stadistes Corse LUCCIANA > Les Rouge et Noir victorieux La semaine passée, s’est déroulée, à Cervione, une nouvelle manche du challenge Pascal-Colonna réservé au rugby à VII. Ce sont les Luccianais qui se sont imposés. Trois journées demeurent, encore, à disputer au sein de cette compétition régionale. PORTO-VECCHIO > La carte de la BOURG-EN-BRESSE > Happy birthday, mister Pomathios Ce mardi, Michel Pomathios fêtera ses 90 ans. Né à Bourg-en-Bresse (Ain) le 18 mars 1924, il y réside toujours et c’est entouré des siens qu’il célébrera son quatrevingt-dixième anniversaire. L’occasion de rappeler sa carrière exceptionnelle d’ailier dans les années 50 et sa destinée non moins exceptionnelle. Qu’on imagine, de 1948 à 1954, il totalisera vingt-quatre sélections avec l’équipe de France, marquant six essais. C’était un rugbyman avec une carrure d’athlète, 1,88 m et 90 kg, ce qui était rarissime à l’époque pour un ailier. Il était de l’équipe de France qui à Swansea en 1948 battit pour la première fois les Gallois à l’extérieur. Ses talents de finisseur (il venait de l’athlétisme et particulièrement du 400 mètres) lui valurent d’être le premier joueur français à être invité à porter le maillot des Barbarians anglais. D’où son prénom transformé en « Mick ». Joueur de Bourg-en-Bresse, Agen et Lyon, il devint le président de l’US bressane dans les années 80. Mais le plus exceptionnel de son existence prit corps pendant l’occupation allemande. Résistant à 20 ans, arrêté par la Gestapo, condamné à mort, il sauva sa vie en faussant compagnie aux soldats qui allaient l’exécuter en forêt. Happy birthday Mister Pomathios. coopération De manière régulière, les jeunes licenciés du club de l’Alta-Rocca Valinco dirigé par Gilbert Ciochetto se rendent à Porto-Vecchio pour participer à des entraînements en commun avec la relève de la cité du sel. Cela était de nouveau le cas mercredi dernier où une vingtaine de jeunes « visiteurs » était présente sur l’aire de jeu des QuatreChemins. Côte d’Azur TOULON > Le rugby fauteuil arrive Créé en 1970 au Canada, le rugby fauteuil vient de faire son apparition dans le Var, au sein du RC toulonnais Association, sous l’impulsion d’Adrien Chalmin et de Guillaume Mélenchon. Rappelons que ce dernier est tétraplégique depuis un France - Angleterre moins de 20 ans à Aix-en-Provence et une entorse des cervicales. Le premier entraînement de l’équipe Quad rugby RCT s’est déroulé il y une quinzaine de jours en présence d’un public venu nombreux pour saluer et soutenir cette opération. Les règles du rugby fauteuil constituent une combinaison des règles du rugby, du basket-ball et du hockey. Chaque équipe est composée de quatre joueurs sur le terrain et huit remplaçants. Selon le niveau d’atteinte du handicap, les joueurs sont classés grâce à un nombre de points compris entre 0,5 et 3,5 points. Le maximum de points autorisés pour les joueurs en jeu sur le terrain ne doit pas dépasser le chiffre de 8. COMITÉ > Les clubs du mois honorés Depuis huit ans, la Côte d’Azur récompense chaque mois une association de Fédérale, une de Série et une école de rugby, suivant plusieurs critères dont la formation et le respect de la discipline figurent au premier plan. La commission s’est réunie dernièrement et le RC valettois-revestois (Fédérale), le RC du Canton La Garde-Le Pradet (Série) et le Rugby saint-maximinois (école de rugby) ont été désignés clubs du mois. À ce titre, les récipiendaires ont été honorés au restaurant La Plage au Mourillon. Franche-Comté BESANÇON > Stage avec Joël Dumé Le directeur de l’arbitrage animera plusieurs réunions cette fin de semaine à Besançon. Le vendredi 21 tout d’abord avec les arbitres fédéraux et pré-fédéraux, puis le samedi 22 avec les arbitres en cours de formation, stagiaires, territoriaux et fédéraux. Le DTNA animera également une réunion publique au stade de Monrapon de 11 heures à midi. LYON > Terre d’accueil des Jurassiens Actuellement au pôle espoirs de Dijon et dans l’équipe d’ABCD XV, Julien Goux (Champagnole), international moins de 18 ans (deuxième ligne) a signé au Lou comme espoirs où il retrouvera Félix Lambey (deuxième ou troisième ligne) formé au CS Lons, international moins de 20 ans. Deux autres Jurassiens sont actuellement dans le groupe de Pro D2, Franck Romanet, ailier, formé au CS Lons et Nicolas Bontinck, deuxième ou troisième ligne, formé à l’US Dole. Drôme-Ardèche COMITÉ > Michel Fonda n’est plus Natif de la région biterroise, Michel Fonda est décédé à l’âge de 77 ans victime d’un cancer. Joueur dans sa jeunesse de l’AS Béziers, il entraîna après son service militaire en Algérie les juniors de l’ASCEA Pierrelatte Rugby, l’ancêtre du RC Tricastin durant de nombreuses années, venu dans la basse vallée du Rhône pour raisons professionnelles. Mais il se fit surtout connaître dans le monde du rugby comme dirigeant. C’est ainsi qu’il fut élu de Provence jusqu’en 1986, puis de DrômeArdèche à la création du nouveau comité à partir de 1986. D’abord sous la présidence d’ Alain Rouyer, puis sous celles de Félix Hadad, finissant vice-président dans les années 90. Homme affable, passionné de rugby, sa disparition a été vivement ressentie par toutes les nombreuses personnes qui le connaissaient. Ses obsèques se sont déroulées le lundi 10 mars en l’église de Pierrelatte beaucoup trop petite pour accueillir tous ses amis. À son épouse, enfants et notamment Fabrice, ex-président du Roc Valence-La Voulte, et petits-enfants durement touchés par cette disparition, la rédaction de Midi Olympique présente ses sincères condoléances. Lyonnais VILLEURBANNE > Deux points de handicap ? Quatrième de la poule 3 de Fédérale 2 avant la réception du Creusot samedi dernier, l’Asvel est sous la menace d’un retrait de deux points au classement pour ne pas satisfaire à la charte de l’arbitrage qui impose aux clubs de Fédérale 2 de présenter trois arbitres. Le club a fait appel de la décision et doit défendre son dossier cette semaine à Marcoussis. Tous les autres clubs du Lyonnais engagés dans les championnats fédéraux sont en règle. SAINT-AMOUR > Appel rejeté Saint-Amour (Deuxième Série) avait fait appel de la décision de confirmer la victoire bonifiée de Culin (15-0) le 19 janvier. Les deux clubs avaient été sanctionnés d’une amende et de deux points de retrait au classement. L’appel a été rejeté. Le match avait été arrêté à la 38e minute suite à des heurts dans le public. La présidente de Saint-Amour, Alice Burtin, avait été projetée au sol. « Notre club n’a rien contre Culin, tientelle à préciser. C’est regrettable de laisser faire des choses comme ça. On pourrait régler cela au comité, sans en appeler aux instances civiles. » Le club étudie la possibilité d’en référer à la FFR. Avant la dernière journée de championnat, prévue le 23 mars, SaintAmour pointe à la dernière place et est condamné à la relégation en Groupe C. Provence GARDANNE > Du rugby à VII « Contact Sport Adapté » Belle initiative que celle de Gardanne Rugby Club. En association avec la Ligue Paca du sport adapté, la FFSA (fédération française du sport adapté), le club a organisé une sélection de sportifs que l’on dit handicapés pour pratiquer le « rugby à VII contact sport adapté ». Des enfants et adultes à capacité mentale réduite des Bouches du Rhône ont découvert la discipline. Au vu du succès de cette initiative d’autres de ce type sont prévues dans les prochains mois. Page coordonnée par Francis LARRIBE [email protected] 06.11.19.50.81 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Tournoi des 6 Nations : deux matchs pour Christine Bigaran La directrice de jeu midi-pyrénéenne Christine Bigaran a été à deux reprises à l’honneur. À l’occasion du Tournoi des 6 Nations féminin, elle a dirigé deux rencontres. Le 9 février à Aberdeen, l’opposition entre l’Angleterre et l’Écosse. Le 23 février à Caserta, elle a été au centre de l’opposition entre l’Italie et l’Écosse. 47 Ovalie Centre Sud 33 ans après À l’occasion de la rencontre entre le RC Montauban et Belvès, trois anciens se sont retrouvés quarante-sept ans après. Ainsi, le dirigeant dordognot Michel Boucherie, ancien numéro 8 de Bègles, a retrouvé deux mémorables adversaires : Francis Bourgade et Gérard David, respectivement troisième ligne centre et deuxième ligne de l’USM. Tous trois avaient été adversaires lors de la finale de 1967 entre Bègles et Montauban à Bordeaux (victoire de l’USM 11-3). L’ancien Béglais n’avait plus revu ses adversaires depuis cette mémorable finale. ASPO BRIVE ANCIEN ARBITRE DE PREMIÈRE DIVISION À XV ET À XIII, JEAN-CLAUDE MONZAT A RELATÉ L’HISTOIRE DU CLUB DES CHEMINOTS DE BRIVE. UN OUVRAGE AFFECTIF ET AUSSI, UN BEAU DEVOIR DE MÉMOIRE. UN CLUB SE PENCHE SUR SON PASSÉ Par Didier NAVARRE WENDY DIVOUX - TALONNEUR DE PERPIGNAN ARRIVÉE SUR LA POINTE DES PIEDS IL Y A DEUX ANS, L’ANCIENNE JOUEUSE DE LA VALETTE A BIEN GRANDI DEPUIS. DEUX ANS PLUS TARD Par Alain BONNERIEZ L a richesse du monde ovale, c’est de posséder une foule de vaillants soldats pour servir sa cause. Dans la souspréfecture de la Corrèze où il coule une paisible retraite, Jean-Claude Monzat fait partie de ses brillants serviteurs de terre d’Ovalie. Joueur, éducateur, dirigeant et président de club, il a tout exercé. Il a même excellé dans un domaine, celui de l’arbitrage dans les années 70 à 80. Il a eu la particularité d’avoir été directeur de jeu au plus haut niveau national à XV et XIII. À ce sujet, il a eu la joie de diriger deux rencontres internationales entre la Grande-Bretagne et l’équipe de France espoirs. Un moment exaltant de son existence sportive qu’il a relaté dans un ouvrage « J’ai joué l’arbitre », sorti des presses en 2005. C ’est un bien triste constat que dresse le club le plus titré du rugby féminin. En effet, dans un mois, l’Usap affrontera La Valette en demi-finale de play-down. À l’issue de cette double confrontation, le vaincu bénéficiera d’un match de rattrapage mais bien évidemment, les Varoises comme les Catalanes veulent éviter à tout prix ce plan B. Alors si l’enjeu de ce match est crucial, il aura surtout une saveur particulière pour Wendy Divoux, talonneur des Sang et Or. Une saveur sucrée-salée même pour celle qui il y a deux ans, et à peine majeure, avait choisi de quitter La Valette et son challenge Armelle-Auclair, pour tutoyer le plus haut niveau en Pays catalan. Un challenge doublement difficile à relever, car il fallait aussi et surtout, faire oublier une spécialité du poste. Une certaine Laëtitia Salles bardée de sélections, mutée professionnellement… à La Valette, et licenciée au RCVR ! « C’était un défi à relever car je connaissais Laëtitia, et ce qu’elle était capable de faire. Elle est toujours plus forte que moi, mais je fais tout ce que je peux pour être à la hauteur ! » confie timidement Wendy. LA VENTE DU STADE GAËTAN-DEVAUD Après ce coup d’essai, cet ancien cadre de la SNCF s’est lancé dans une nouvelle aventure d’écriture. Dans quelques jours, dans les librairies brivistes va figurer un ouvrage « Cette grande dame, l’Aspo Brive ». Un voyage dans le temps qui retrace l’histoire d’un club d’essence corporatif, celui des cheminots de la cité gaillarde. Une aventure sportive commencée en 1921 jusqu’à l’entame de ce troisième millénaire. Justement, c’est dans cette structure en 1957 que l’auteur a fait son apprentissage ovale avant de rejoindre quelques années après la section de l’US objatoise. Mais plus que relater ses propres souvenirs, le désir d’écriture de Jean-Claude Monzat a été motivé il y a quelques années par la vente des installations du stade GaëtanDevaud, l’antre du club des cheminots à la ville de Brive. « J’ai été choqué comme de nombreux anciens cheminots joueurs de cette transaction. Il est vrai que la baisse des effectifs cheminots sur Brive est évidente. Ce stade, c’était un symbole de la vie ovale briviste et le poumon d’un club », précise-t-il. L’Aspo a ainsi joué un rôle social dans la vie des jeunes Brivistes. Son école de rugby et son traditionnel challenge Azzolin ont marqué à jamais l’identité de cette structure dont la devise était « ouverte à tout le monde ». Un club à l’esprit fédérateur qui peut se flatter d’avoir eu dans ses rangs Élie Pébeyre avant que ce dernier rejoigne le glorieux CABCL avec lequel il connut la joie de la sélection et du maillot bleu. Plus près dans le temps, Jean-Claude Monzat se plaît à relater le parcours de Patrick Louchart, finaliste en 1975 avec le CA Brive face à Béziers. « Il est arrivé à l’âge de 14 ans à l’école. Quatre ans après, il faisait son premier match avec le CABCL en équipe première. » Ce club attachant n’a jamais fait d’un bouclier ou d’un titre son objectif majeur. Malgré les difficultés pour une petite structure Rugby féminin « REMETTRE L’USAP SUR LES RAILS ! » d’exister dans une grande ville, il reste une section féminine et l’école de rugby. Une jeune génération qui va certainement savourer cet ouvrage fort de 495 pages et 800 photos. Une œuvre où l’auteur a mis à la fois sa passion, son amour et son cœur. ■ Contact : [email protected]. Si sur un plan technique, la numéro 2 est encore en apprentissage, en revanche, son sens du dévouement n’est plus à démontrer. Amatrices de jolis caramels, la cadette du paquet d’avants sait se faire respecter, ce qui lui avait valu des sélections nationales l’an passé chez les moins de 20 ans. Cette année, en revanche, pas de Tournoi ni de Coupe du monde en vue. À 20 ans, la native d’Annonay apprend le job et la patience. Mais pas de frustration pour autant pour l’étudiante en BTS management des unités commerciales. « J’ai encore beaucoup à prouver et si je progresse encore, mon jour viendra. Pour l’instant, je me contente de ma vie ici, dans un club où je me sens bien malgré des résultats compliqués et je compte bien que l’Usap se remette sur les rails après ces deux rendez-vous face à mon ancien club. Je serai évidemment un peu triste si on les bat mais il n’est pas question de perdre ! » Comme d’habitude depuis deux ans, son père Pascal effectuera un long trajet depuis Annonay pour encourager sa fille. Et comme d’habitude elle ne le décevra pas. En jetant toutes ses forces comme d’habitude, dans une bataille qui vaudra son pesant d’or. Foi de Wendy ! ■ Tour d’Ovalie Auvergne CHALLENGE DES COMITÉS > À Goussainville La Fédération a officialisé le lieu de la rencontre du quart de finale du Challenge des comités entre la sélection auvergnate et son homologue francilien. C’est le terrain de Goussainville-Gonesse (95) qui accueillera cette rencontre le 6 avril à 15 heures. SAINT-YORRE > Première ! Il a fallu attendre la seizième journée pour voir la première victoire de l’équipe fanion. Cette dernière s’est imposée face à Bort-les-Orgues sur le score de 25 à 22. Ce succès ne va pas empêcher les Saint-Yorrais de rejoindre la Promotion Honneur. Toutefois, il donne un peu de baume au cœur pour préparer les deux dernières rencontres du championnat. MOINS DE 18 ANS > Un Asémiste chez les Bleus Un Clermontois a été retenu pour participer à la rencontre internationale des moins de 18 ans entre la France et le pays de Galles. C’est le pilier Michael Simutoga. Une belle récompense pour le club et ses éducateurs. Languedoc GRUISSAN > Trente-cinq minutes pour Renaud Après avoir brillamment participé à la victoire face à l’Angleterre à Mâcon, le pilier gauche de l’Aviron, Renaud Paloméra a de nouveau connu la joie de la sélection avec France Fédérale. À Glasgow, il est entré à la 45e minute de jeu. Il a participé à la belle victoire française (30-3) face à son homologue écossais. Désormais, l’objectif de Renaud, c’est la conquête de la Coupe du Languedoc et la montée en Fédérale 3 avec son club. RUGBY À VII > 22 mars à Capestang Samedi, Capestang organise le traditionnel tournoi régional qualificatif pour le championnat de France des moins de 17 ans. Montpellier, Narbonne, Béziers, Carcassonne sont présents ainsi Plages d’Orb, Pézenas, Pic-Saint-Loup. BÉZIERS > Échec en demi-finale du Grand Sud Les filles de l’ASBH ont dominé leur phase de classement. Premières de poule avec dix victoires et deux nuls, les Héraultaises ont manqué le coche lors de la demi-finale qui les a opposées à Fonsorbes. Ce dernier s’est i m p o s é (22-20) et a privé l’ASBH de la finale. C’est une grosse déception pour la section féminine. Cette dernière va tenter de remporter le trophée du petit Sud qui va l’opposer à Luzech le 23 mars à Blagnac. Limousin CHALLENGE SHEM GDF SUZE > Saint-Yrieix s’illustre Naves a organisé le tournoi final du challenge Shem-Suez réservé au moins de 13 ans. Treize équipes du département de la Corrèze étaient présentes. Cette édition est revenue à l’école de SaintYrieix (le ORCS) avec dix-neuf essais à son actif. Elle a devancé Saint-AulaireObjat (le Sabjo) dix-huit essais et Brive Corrèze seize essais. Tous les participants du tournoi sont conviés au stade Amédée-Domenech pour assister à la dernière rencontre du Top 14 entre Brive et Oyonnax. ARGENTAT > Les anciens soutiennent l’école de rugby À l’occasion de la venue de Souillac, les anciens (les Gabarians) ont tenu leur assemblée générale. À cette occasion, le président Bernard Chantalat a réitéré son soutien FCT TOULOUSE > Une double finale en Challenge de l’Espoir L’équipe fanion du FCT Toulouse n’est pas vraiment dans une position favorable pour assurer sa qualification pour les prochaines phases éliminatoires du troisième échelon fédéral. En revanche, le Challenge de l’Espoir a apporté une belle dose de consolation aux Toulousains. En demi-finale à Balma, les équipes fanion et réserve ont validé leur qualification pour la finale. La première nommée a dominé Balma (23-20, avec trois essais inscrits contre un). Les réservistes ont pris le meilleur sur Nogaro (9-7). En finale, l’équipe fanion rencontrera le vainqueur de la rencontre Rion-des-Landes - Nogaro. Les réservistes seront opposés aux vainqueurs de l’opposition entre Mérignac et Trélissac. à l’école de rugby. Tous les bénéfices seront reversés à la relève. NEUVIC-D’USSEL > Bagnac trop fort Dans le cadre du match au sommet de Deuxième Série entre les Neuvicois et Bagnacois. Ce dernier s’est avéré supérieur. Les Lotois se sont imposés (28-16) à l’issue d’une rencontre d’une excellente qualité. En toute logique, les deux formations pourraient se retrouver pour la finale territoriale au mois de mai à Brive. Midi-Pyrénées MONTAUBAN > Les anciens en assemblée générale L’AG des anciens de l’USM se tiendra le dimanche 6 avril à 10 h 30, à l’Ibis Hôtel rue Léon-Cladel. Le président, Jean-Paul Mercier, attend un maximum de personnes. À l’issue de cette assemblée, les anciens rejoindront Sapiac pour assister à la rencontre MontaubanPérigueux. Contact : 06.63.53.90.61 ou 06.77.05.65.02. GRISOLLES > Une première en nocturne ? Après sa victoire à Villenouvelle (22-0), le club a assuré sa qualification pour les phases éliminatoires de Deuxième Série. À l’occasion de la venue de Monclar, les dirigeants ont fait une demande au comité, ils souhaiteraient jouer cette rencontre en nocturne le samedi 22 mars. Pour cette première, tous les partenaires seraient conviés. LAVELANET > En Honneur Le Stade lavelanétien a atteint son objectif sportif. La saison prochaine, il est assuré d’évoluer en Honneur. Une promotion qui est officielle puisque dimanche dernier dans leur enceinte de PaulBergère, les Ariégeois ont dominé les Toulousains de Lalande-Aucamville (38-6). Une victoire qui leur assure la deuxième place de la poule et la montée à l’étage supérieur. La saison n’est pas encore finie. Olivier Carbonneau, l’entraîneur, va motiver ses troupes pour la phase éliminatoire régionale et le championnat de France. LUZECH > Les « infernales » échouent en demi-finale du Grand Sud Grosse déception pour les filles de la présidente Ghyslaine Rossignol et son staff. En effet, lors de la demi-finale du Grand Sud (Fédérale 3), les Lotoises se sont inclinées sur leur pelouse face à Montauban. Les Tarn-etGaronnaises se sont imposées (29-8) et joueront la finale de l’épreuve le 23 mars face à Fonsorbes sur la pelouse de Blagnac. Les Luzéchoises vont se contenter de la finale du Petit Sud face à Béziers qu’elles vont disputer à Blagnac en lever de rideau de la grande finale. MONTRÉJEAU-GOURDAN — POLIGNAN > Vingt ans après Il y a vingt ans, l’entente montréjaulaise disputait la finale de Fédérale 3 face à Mèze sur la pelouse de Blagnac (défaite 3-14). À cette occasion, l’amicale des joueurs et des anciens a émis le souhait de fêter cet anniversaire le 3 mai à la salle des fêtes de Montréjeau. Anciens joueurs, dirigeants et supporters sont conviés. Contact : 06.85.02.42.18. FCTT > Jean Claude Lafenètre n’est plus Au sein du FCTT, il était un personnage incontournable. Au tout début des années 2000, il s’est occupé de la logistique des deux équipes seniors. Jean-Claude Lafenètre faisait partie de ces dirigeants discrets et ô combien efficaces. À 70 ans, il a quitté sa famille et ses amis. Une minute de silence a été respectée lors de la rencontre entre le FCTT et la Vallée du Girou. La rédaction de Midi Olympique adresse à sa famille ses sincères condoléances. Pays catalan PLEISPORTS > Le Five’s Touch Beach Rugby est né Du beach à « Perpi’», il fallait oser. Voilà la chose rendue possible grâce au complexe sportif canétois « Pleisports » qui, depuis de nombreuses années, fait un tabac en organisant un championnat de Rugby à toucher sur ses pelouses synthétiques. Habitués à ce rugby aussi ludique qu’original, les Pascal Bomati, Joe Gilingham, Fred Cermeno, Manny Edmonds et des dizaines de rugbymen licenciés ou non, seront conviés à en faire de même désormais, sauf que les rencontres s’effectueront sur un sable spécifique (800 tonnes !) à… Perpignan (Mas Palegry). En effet, le tout nouveau « Beach Arena de Perpignan » accueillera du 12 mai au 12 août, trente-deux équipes divisées en deux poules (cinq joueurs sur l’aire de jeu) dans un cadre dédié au sport et à la convivialité. Pour tout renseignement, contacter Nicolas au 06.15.17.21.04 ou Matthias au 06.22.90.68.99. USAP FÉMININ > Ça bouge ! Et plus particulièrement en haut de la hiérarchie, avec l’arrivée d’Antoine Rodriguez en tant que vice-président, qui a promis de renflouer les caisses du club grâce à de nombreux partenaires privés. Le club sang et or veut retrouver de sa superbe dès la saison prochaine, et le président Max Barande se frotte déjà les mains… SÉLECTIONS > les moins de 17 et moins de 18 ans en demie ! Après des débuts timides en coupe RogerTaddeï, les moins de 17 ans se sont relancés en remportant leur quart de finale du Tournoi B face à PoitouCharentes (11-0.) Un succès qualificatif qui les propulse dans un tournoi final qui aura lieu les 22 et 23 mars à Beaumont (63), où ils rencontreront en demi-finale l’Alsace-Lorraine. Quant aux moins de 18 ans, leur brillante victoire dans ce même challenge face au Périgord-Agenais (36-14) leur permet d’accéder au tournoi final de la compétition fixé les 22 et 23 mars, à Beaumont (63). Les jeunes Catalans seront opposés aux Flandres en demie. Page coordonnée par Didier NAVARRE [email protected] 06.13.72.34.08 34 Ovalie Grand Ouest Montpon : demi-finale deuxième division féminine Les remarquables installa- tions du stade municipal de Montpon vont accueillir le dimanche 23 mars la demi-finale du championnat de France féminin Armelle-Auclair. À 15 heures, seront opposés les clubs de Romagnat-Clermont et de l’AS Bayonne entraînée par l’ex-international Jean-Michel Gonzalez. Les deux formations frappent à la porte de l’élite, et pour ce rendez-vous majeur, les Auvergnates seront privées de leur arrière Jessy Trémoulière qui briguait ce week-end à Pau un grand chelem face à l’Irlande. LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Armagnac-Bigorre : pas de Paris La sélection de la Coupe de la Fédération ne revivra pas l’aventure d’il y a deux ans, quand elle avait battu la Côte d’Azur en finale. La Bourgogne vient de lui barrer la route de Paris. L’absence d’Étienne Plo, le troisième ligne de Lannemezan, capitaine et leader de touche, s’est fait ressentir. Face à une belle équipe bourguignonne bâtie pour l’essentiel autour des clubs de Fédérale 1, l’Armagnac-Bigorre n’a pas démérité, menant encore 9 à 6 à une demi-heure de la fin. Mais sa rivale a su gagner les ballons de la victoire (9-16). Le manager, Roland Bertranne, et les entraîneurs Stéphane Ducos et Marc Dantin remettent donc à la saison prochaine une troisième montée à Paris en cinq ans. L’interview Rugby féminin STÉPHANE CAMBOS - MANAGER-ENTRAÎNEUR DE TYROSSE LE TECHNICIEN LANDAIS N’EST PAS SATISFAIT DU TRAITEMENT RÉSERVÉ À SON ÉQUIPE, ET PAS DAVANTAGE DE LA TOURNURE QUE PREND L’ÉLITE AMATEUR. IL EN PARLE ET ÇA DÉCOIFFE… BORDEAUX ÉTUDIANT CLUB LE CLUB FÉMININ BORDELAIS TRAVERSE UNE PÉRIODE DIFFICILE DONT IL POURRAIT NE PAS SE REMETTRE. « On fabrique LA FIN des chômeurs volontaires » Propos recueillis par Gérard PIFFETEAU [email protected] Vous semblez agacé, que se passe-t-il ? Je suis très fier que l’US Tyrosse soit toujours une référence en matière d’humilité mais je n’accepte pas que la qualité de nos résultats soit banalisée, voire remise en question avec pourtant des éléments factuels très forts : premier au classement de notre poule, meilleure attaque, plus d’essais marqués, plus de bonus offensifs, trente points de moyenne marqués à domicile, meilleure équipe de la poule à l’extérieur en points obtenus… Depuis le match d’Hagetmau, je ne décolère pas qu’au regard des éléments sportifs factuels de notre saison, certaines personnes puissent nous réserver un traitement de la sorte. Je le ressens très sincèrement comme un manque de respect des performances de mon équipe, du travail du staff et de l’ensemble des bénévoles du club. Nous savons que nous pouvons perdre en huitième mais que nous pouvons aussi être champions de France. En revanche, ce n’est certainement pas la phase qualificative que nous propose le championnat qui nous prépare aux phases finales. Quelle solution préconisez-vous ? Nous souhaitons une formule de championnat qui prépare les clubs et les joueurs à évoluer au niveau supérieur. Le bon sens voudrait qu’on se calque sur le niveau supérieur et ses six blocs de cinq matchs en Pro D2. Nous avons besoin de cinq ou six blocs de quatre matchs en Fédérale 1 pour se préparer à la marche supérieure. Aujourd’hui, les joueurs ne jouent pas, ils sont payés à s’entraîner… C’est génial de professionnaliser les staffs mais le meilleur lieu d’expression et de développement des talents, c’est la compétition avec un niveau d’exigence correspondant. Le corollaire est tout aussi vrai pour les structures de formation. Tous les staffs bossent très bien, mais quel niveau et quel rythme de compétition propose-t-on aux joueurs ? Vous parlez d’un système haut niveau amateur et professionnel qui génère des chômeurs… La réglementation du rugby pro et le modèle de formation des joueurs aujourd’hui fabriquent des chômeurs volontaires du rugby dans les faits, et malheureusement dans leur état d’esprit, quel que soit le niveau. Je pense malheureusement que nous reproduisons avec beaucoup d’application le modèle du football. En Fédérale 1, les joueurs s’entraînent et ne jouent jamais. Les joueurs des centres de formation des clubs professionnels vivent dans le fantasme. Ils recherchent tous des contrats qu’ils calculent en termes de durée en y incluant les années de chômage. À quoi ça sert d’avoir quarante joueurs professionnels en Fédérale 1 ? Vingt-cinq d’entre eux jouent la majorité des matchs (deux matchs par mois en moyenne, N.D.L.R.), les autres ont un contrat et attendent le chômage ! Nous avons créé un nouveau statut et des nouvelles carrières. Ça me fait mal au ventre que les jeunes et moins jeunes visent des carrières de « chômeur du rugby ». Ce nouvel état d’esprit est ce qui me gêne le plus. En Fédérale 1, le statut de pluriactif devrait être obligatoire : 50 % rugby et 50 % une formation professionnelle en alternance ou un emploi dans les entreprises sponsors du club. Un mot de votre projet UST ? Tyrosse a un vrai projet sportif structuré, avec un réel volet social et professionnel. Le financement du pôle sportif annoncé par la communauté de communes MACS qui regroupe vingt-trois communes de notre territoire s’inscrit dans cette logique. Même si les clubs voisins du département travaillent bien, nous avons aussi le droit d’exister à ce niveau. ■ « C’est génial de professionnaliser les staffs mais le meilleur lieu d’expression et de développement des talents, c’est la compétition avec un niveau d’exigence correspondant. » Stéphane CAMBOS, manager-entraîneur de Tyrosse DU BEC ? D ans le mois qui vient, Céline Duprat-Pin intégrera les prestigieux Pompiers de Paris. Professionnellement, la Bordelaise est comblée. Le ton est plus morose lorsqu’elle évoque l’avenir au féminin du Bec dont elle a la charge et qui fut dans les années 90 un club « révolutionnaire ». Ce sont les « Girl’s in Bec » qui ont créé le fameux calendrier repris par le Stade français et conservé par le Stade bordelais. « À cause de problèmes d’effectif, se lamente Cécile, nous venons d’être déclarées forfait général. Nous perdons beaucoup de filles et je doute que nous retrouvions un effectif suffisant. Mais aussi des bénévoles car je vais quitter le Bec et aucune fille n’est suffisamment investie pour prendre le relais. » À l’heure où l’équipe de France briguait un grand chelem, le président béciste Jean-Bernard Saint-Pic tendait une perche : « Si quelqu’un se propose nous l’aiderons. » « ON NE CROIT PAS À L’INTÉRÊT GÉNÉRAL » Avant de se fendre d’un réquisitoire sans concession : « Notre situation est caractéristique de la place que la FFR accorde au rugby féminin, et du sport dans l’enseignement et à l’université. Situés sur le campus, nous n’avons pas d’entente véritable avec les enseignants des Staps et les relations sont difficiles avec l’université. C’est un problème général. Tout le monde en a plein la bouche mais cela s’arrête au stade des imprécations. Les associations amateurs sont exsangues au niveau des finances et de bénévoles. Ce n’est pas un signe de vitalité ni de renouvellement. Nous en sommes même à nous dire que nous allons supprimer notre traditionnelle troisième équipe seniors garçons qui évolue en Troisième-Quatrième Série alors que nous sommes les derniers à en possé- Cécile Duprat-Pin. Photo DR der une. Nous allons monter une section loisirs. Nous avons des dizaines de jeunes, garçons ou filles, qui viennent de l’université par effet de mode mais c’est une catastrophe en termes de formation de base. C’est même dangereux de les faire jouer. Ce sont des joueurs « Play station ». Sur le terrain, en situation, ils essaient de reproduire ce qu’ils ont vu. Par sécurité, je préfère donc une section loisirs. Je n’ai pas la prétention de changer le rugby national mais celle de m’occuper d’un club qui a son originalité et son identité de club étudiant et je déplore la façon dont les choses se passent. On ne croit pas à l’intérêt général. Je n’ai pas encore vu un responsable venir me demander si nous avions des problèmes. » Triste épilogue pour les Girls du Bec. G. P. ■ Tour d’Ovalie Armagnac-Bigorre ARMAGNAC-BIGORRE > Challenge de l’offensive Le dernier pointage, établi après la journée du 2 mars, donne Condom en tête pour le Gers, devant Montréal, VicFezensac, Mauvezin et Lectoure. Pour les Hautes-Pyrénées, Vic-en-Bigorre précède Rabastens, OursbelilleBordères, Aureilhan et Azereix. Mais rien n’est joué, il faudra compter avec les dauphins, Montréal et Rabastens qui, depuis lors, ont fait un carton. ARGELÈS-GAZOST > Nouveau report Avec trois victoires de suite (Aire, Tournefeuille, Saint-Sulpice), les Montagnards ont réussi un rétablissement qu’ils espèrent salutaire. Ils auraient souhaité, sur leur forme actuelle, jouer à Arcachon un deuxième match de mise à jour, mais la sélection de leur talonneur Fabien Dupuy en équipe de France et celle de Bernole et Soutric sous le maillot de la sélection Armagnac-Bigorre, en demifinale de la Coupe de la Fédération, ont imposé un nouveau report. Alors, les Argelésiens iront en Gironde le 6 avril rencontrer un rival direct pour le maintien en Fédérale 2. TOURNAY > Derby bonifié C’est une belle surprise que les Oursons de l’Arros ont fait à leurs supporters en remportant le derby sur l’Entente des Coteaux de l’Arrêt, avec qui ils partagent l’éducation des catégories jeunes. De plus, le 34-9 est assorti du bonus (quatre essais), le premier de cette phase de qualification en six journées pour les Rouge et Noir. La voie leur est alors bien ouverte vers la phase finale de la Première Série. Béarn JEUNES > Gan-Jurançon en finale de l’Orange Rugby Challenge Quel bonheur vécu par Thomas Artigau, Antoine Huet, Clément Laplace et Clément Tisnérat, minimes de l’entente Gan-Jurançon. Ils ont gagné leur place pour la finale de l’Orange Rugby Challenge, qui se déroulera le 31 mai à Marcoussis. Ils assisteront en suivant à la finale du Top 14 et auront droit à effectuer un tour d’honneur sur la pelouse du Stade de France ! Un bonheur dû à leur victoire devant Oloron et l’Usep. MORLAÀS > Un bus pour Iturria Les supporters morlanais n’ont pas oublié Arthur Iturria, formé à l’USM avant de migrer vers Clermont. C’est de l’Auvergne qu’il a tapé dans l’œil des sélectionneurs, à en devenir international moins de 20 ans. Alors pour encourager leur copain, les Morlanais sont partis en bus vendredi dernier, direction Tarbes, pour suivre le France - Irlande et encourager leur pote Arthur. NORD BÉARN > Déjà un quart de finale Alors que les seniors garçons auront bien du mal à conserver leur place en Fédérale 3, les filles de NordBéarn préparent leur quart de finale Fédérale 3 à 12 du Sud-Ouest. Les Nord-Béarnaises le disputeront ce dimanche 23 mars dans le Cantal, à Maurs-la-Jolie, village au nom charmant situé près de Figeac. L’adversaire des Béarnaises n’est autre que le champion Sud-Ouest à VII de l’an dernier. Côte basque-Landes BAYONNE > Une passe par-dessus la Bidassoa Une convention transfrontalière sera signée ce jeudi 20 mars à 10 h 30, pour aider la pratique au Sud du Pays basque. Le comité de Côte basque-Landes, par l’intermédiaire de son comité départemental, va donc signer dans les locaux du Conseil général-Centre Nelson Paillou à Bayonne, une convention de partenariat au niveau des jeunes pratiquants de moins de 15 ans. Elle portera essentiellement sur plusieurs aspects : harmonisation des règles de jeu, formation des éducateurs et arbi- Côte d’Argent LORMONT > Le Seven Touch invite Betsen Parmi les rendez-vous traditionnels du rugby avec l’entreprise, le Lormont Seven Touch s’est imposé comme un événement incontournable. Programmée le vendredi 23 mai, l’édition 2014 ne dérogera pas à la règle et à son concept de séminaire d’information le matin autour d’une conférence-débat, et de séminaire de motivation l’après-midi aux travers d’un tournoi à toucher interentreprises de vingt-quatre formations qui permet de mieux mesurer la cohésion et la compétitivité d’une équipe. Journée de rencontre dédiée au réseau, le Lormont Seven Touch est propice aux échanges. Il est un moment de convivialité idéal pour développer ou consolider son réseau professionnel. Le 23 mai, au centre de la conférence-débat ouverte sur le thème : « Bien être en entreprise », se posera un illustre parrain d’honneur en la personne de l’ex-international Serge Betsen. Cette conférence est ouverte à tous sur réservation. Renseignements et réservations : Béatrice Pierre ou Maxime Voultoury 05.57.54.32.50 ou [email protected]. tres, échanges Nord-Sud. Les représentants de la fédération basque de rugby, celle du Guipúzcoa d’une part et le comité de Côte basque-Landes et son comité départemental 64 de l’autre vont parapher cet acte. Le Conseil général des PyrénéesAtlantiques et le club de l’Aviron bayonnais seront également des acteurs majeurs de cette collaboration. COUPE DE LA FÉDÉRATION > En finale La sélection du comité, en battant la Côte d’Azur, 18 à 12, a gagné sa place en finale qu’elle jouera face à la Bourgogne, le 31 mai, au Stade de France. D’ici là, les entraîneurs devront maintenir dans le bain les joueurs qui seront éliminés avec leurs clubs. Ils récupéreront aussi les internationaux, absents pour la demifinale, Dubert, Marbot, Khan et Attia, les Tyrossais. TADDÉI > En route vers trois titres ? Les trois sélections Taddéi du comité moins de 16, de 17 et de 18 ans joueront les demi-finales du championnat de France, ce samedi 22 mars. Les finales se disputeront le lendemain dimanche (match pour la troisième place dimanche à 10 h 30 et finale à 14 heures). Les moins de 16 ans affrontent en demi-finale l’Auvergne à Toulouse. Les moins de 17 ans jouent contre le PérigordAgenais à Cestas le même jour à 15 heures. Les moins de 18 ans rencontrent les Alpes toujours samedi à 16 h 30 à Limoges. Pays-de-la-Loire SAINT-NAZAIRE > Un olympique au coup d’envoi En effet, c’est Elly Lefort le pousseur de bobsleigh de l’équipe de France au JO de Sotchi, qui a donné le coup d’envoi de la rencontre Saint-Nazaire Rugby - Saint-Jeand’Angély. Elly est nazairien, et avec ses mensurations, 1,87 m et 105 kg, il ferait sûrement un beau troisième ligne. En attendant, il prépare déjà les JO d’hiver de 2018. NANTES > Anthony Fuertes présélectionné en moins de 17 ans Le jeune Anthony Fuertès qui évolue au centre de rugby d’éducation et formation des Pays-de-la-Loire à Nantes, vient d’être retenu pour participer au stage de présélection France moins de 17 ans qui se déroulait début mars à Marcoussis. Deux autres joueurs suivent le même chemin. Florian Bougerol (Les Sables d’Olonne) et Pierre Boudherent (Stade nantais) sont retenus dans le top 100 des moins de 16 ans. De beaux symboles de la formation en Pays-de-la-Loire. Périgord-Agenais PORT SAINTE-MARIE-SAINTLAURENT > Bientôt à maturité Deuxièmes de la poule de première série, les Portais du capitaine Damien Fourcade vont peut-être créer la surprise de fin de saison. L’ambition du club est de monter en Promotion Honneur. La jeune équipe, complète dans toutes ses lignes, dont l’ossature est issue de l’équipe de juniors de l’entente avec Aiguillon, demi-finaliste du championnat de France il y a quelques saisons, gagne en maturité de sortie en sortie. Le président Marmié suit de près l’évolution de cette équipe qui préfère les défis face aux meilleurs. L’USPSSL est en entente avec Aiguillon et AGF pour l’école et a trouvé avec l’US Nérac une entente pour les cadets et juniors afin que les jeunes portais puissent un jour honorer le maillot « rouge et noir » comme Marc Maillé l’arrière actuel de l’équipe fanion. MÉZIN > Le RCM en deuil Robert Saint-Loubert nous a quittés. Emporté par la maladie, l’entrepreneur de maçonnerie avait une passion communicative du rugby. « Saint Lou » était un des plus anciens dirigeants du Rugby Club du Mézinais. Un de ses fils, Yann, entraînait la saison passée le club du village du confluent de la Gélise et de l’Auzoue. Son autre fils Anthony entraîne depuis peu l’équipe première de l’US Marmande en Fédérale 2. La rédaction de Midi Olympique présente à sa famille, à ses proches, au club de Mézin, ses plus sincères condoléances. Poitou-Charentes SAINT-JEAN-D’ANGÉLY > Une salle de musculation pour le Raca Le club angérien qui évolue en Fédérale 1 dispose enfin de sa propre salle de musculation. Grâce au préparateur physique du club, Marc Pauron, et au président Christophe Lacombe qui a mis un de ses locaux professionnels à disposition des joueurs, les Angériens peuvent manier de la fonte dans des conditions adaptées. CHÂTELLERAULT > Le Crac a fêté la Saint-Patrick Le club de Châtellerault a dignement fêté le Saint Patron des Irlandais le 14 mars. Cette Saint-Patrick, organisée dans le décor du club-house, a été animée par DJ Greg et la fête a continué jusqu’au bout de la nuit. Page coordonnée par Gérard PIFFETEAU [email protected] 06.03.01.17.21 35 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Treize Actualité Résultats & Classements Super League Poule D - 5e journée 5 journée (date) e Leeds - Widnes Salford - Warrington St Helens - Dragons catalans Wigan - Hull KR London Broncos - Wakefield Bradford - Huddersfield Castelford - Hull FC Classement 1. St Helens 2. Castelford 3. Leeds 4. Huddersfield 5. Widnes 6. Warrington 7. Wakefield 8. Wigan 9. Hull FC 10. Salford 11. Hull KR 12. Dragons catalans 13. London Broncos 14. Bradford Pts 10 10 9 6 6 6 4 4 4 4 1 0 0 -2 38-4 12-28 40-22 34-20 22-50 18-66 19-16 J. 5 5 5 5 4 5 5 4 5 5 5 5 5 5 G. 5 5 4 2 3 3 2 2 2 2 0 0 0 2 N. 0 0 1 2 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 P. 0 0 0 1 1 2 3 2 3 3 4 5 5 3 G.A. 118 72 96 62 36 10 31 15 13 -38 -82 -116 -149 -68 CE WEEK-END (6e journée) > Jeudi : Warrington - Wigan (21 heures). Vendredi : Leeds - Londres (21 heures). Samedi : Dragons - Huddersfield (18h30). Dimanche : Hull FC - Widnes, Hull KR Bradford, Salford - Castleford, Wakefield St Helens (16 heures). St Helens Dragons catalans Le directeur général des Dragons catalans Christophe Jouffret salue le « meilleur état d’esprit » de son groupe face à Saint-Helens. Pour le pilier Jamal Fakir, la sanction était déjà tombée avec une mise à pied décidée par le comité directeur. Photos Pascal Rodriguez DRAGONS CATALANS APRÈS CINQ DÉFAITES CONSÉCUTIVES EN SUPER LEAGUE, LE CLUB DOUTE. LE COMITÉ DIRECTEUR A RÉAGI LA SEMAINE DERNIÈRE EN SANCTIONNANT DES JOUEURS, DONT LE PILIER JAMAL FAKIR. ILS PIQUENT LEUR CRISE Par Didier NAVARRE D epuis leur intégration, en 2006, au sein de la plus prestigieuse compétition continentale, c’est bel et bien la plus mauvaise entame de championnat des Dragons dans cette épreuve. Après cinq rencontres, ils n’ont récolté que des défaites et pointent dans la profondeur du classement avec Bradford (sanctionné de six points au classement) et les Broncos de Londres qui sont également vierges de victoire. Actuellement au pied du mur, le comité directeur du club et son président Bernard Guasch ont réagi après l’étonnant camouflet à Wakefield (56-14) lors de la quatrième journée. À l’issue de la rencontre, le président historique du club a tapé du poing sur la table et n’a pas été tendre à l’encontre de la phalange de trentenaires qu’il a trouvée très passive, totalement absente du débat et irrespectueuse du maillot. WEBB, UN AVENIR COMPROMIS Revenu à la hâte à Perpignan le soir même, le comité directeur a lavé son linge sale en famille lundi dernier. Quatre joueurs étaient particulièrement montrés du doigt. Jamal Fakir, joueur historique du club licencié au sein de la structure depuis 2003, l’ancienne star de Leeds et arrière Brent Webb, l’ex-ouvreur de Saint-Helens Leon Pryce et l’international tongien et pilier Lopini Paea. « Nous ne pouvions plus continuer de la sorte, confie le directeur général des Dragons catalans, Christophe Jouffret. Il fallait crever l’abcès, demander des comptes à certains joueurs. Nous avons eu une discussion entre hommes et, surtout, entre personnes responsables. Nous avons été obligés de trancher et de prendre des décisions. » L’issue de cette réunion a été fatale à Jamal Fakir. Le pilier de l’équipe de France, l’ancien coéquipier à Villeneuve-sur-Lot, l’UTC et au Dragons catalans de Laurent Frayssinous, l’actuel entraîneur de la structure, s’est vu soustraire de l’effectif professionnel et mis au service de l’équipe réserve de Saint-Estève-XIII catalan. Une décision que n’a pas digérée celui qui répond au sobriquet de « Jaja » au sein de la France treiziste. Dans un premier temps, il a émis le souhait de mettre un terme à sa carrière. Aux dernières nouvelles, il pourrait rebondir dans un club anglais. Brent Webb n’a pas connu une sanction semblable à celle de son coéquipier. L’ancien loiner se voit surtout demander des comptes par le staff médical sur son état de santé. Selon certains bruits de couloir, il n’est pas certain que l’arrière d’origine anglaise puisse encore figurer sur les feuilles de match. Il va être soumis à une batterie de tests médicaux qui vont décider de la suite de sa collaboration avec le club. Pour l’heure, son avenir sportif en Catalogne est plus que compromis. ■ Le spectre de la relégation Malgré cette semaine agitée, le club n’a pas oublié son engagement sportif. À Saint-Helens, l’exploit n’a pas été au rendez-vous. « Au-delà du score, nous avons vu des joueurs concernés, ajoute Christophe Jouffret. Ce qui nous rassure, c’est qu’il y a au sein du groupe un meilleur état d’esprit. Maintenant, nous avons trop gambergé. Il faut des victoires. » La victoire est impérative dès vendredi soir lors de la réception de Huddersfield. À ce sujet, l’encadrement va récupérer des joueurs cadres : Olivier Elima, Louis Anderson et peut-être Ben Pomeroy (si ce dernier à l’aval de la commission médicale). Outre ce rendez-vous capital, le groupe ne doit pas perdre de vue ce nouveau point du règlement. Cette saison, le dernier et l’avant-dernier sont relégués en Championship. Il est inimaginable d’envisager une rétrogradation sportive des Dragons, ce qui serait une véritable catastrophe pour la discipline. COUPE DE FRANCE - DEMI-FINALES TOULOUSE - PALAU ET CARCASSONNE - AVIGNON CONSTITUENT LE DERNIER CARRÉ DE L’ÉPREUVE. LES DEUX MATCHS SE JOUERONT DIMANCHE. TOULOUSE FAVORI Q ui disputera la finale 2014 de la Coupe de France LordDerby à Carcassonne ? Le verdict sera connu dimanche en fin d’après-midi. Toulouse, qui se mesure à Palau, a la large faveur du pronostic. En revanche, l’autre opposition entre Carcassonne et Avignon est beaucoup plus indécise. Du côté de Toulouse, les dirigeants ne veulent pas partir avec cette étiquette de favoris. En effet, les dirigeants toulousains n’ont pas apprécié le choix du comité directeur de la fédération d’avoir choisi Saint-Estève pour accueillir la demi-finale de leurs protégés. « Je ne com- prends pas pourquoi Palau joue à trente kilomètres de chez lui alors nous devons effectuer plus de deux cents kilomètres. Je me demande où est l’équité sportive. De plus, nous sommes la seule équipe à avoir notre équipe juniors également qualifiée pour la demie. Elle rencontre à Lézignan, Saint-Estève-XIII catalan. Sur le plan financier, nous ne sommes pas du tout favorisés », confie amèrement le président Bernard Sarrazin. AVIGNON EN OUTSIDER Quoi qu’il en soit, les Toulousains sont venus à bout des Palauencs à deux reprises en championnat (38-18 ; 24-12). Ils ont bien l’intention de réaliser la passe de trois et de se hisser en finale d’autant qu’ils n’ont plus accédé à ce niveau de l’épreuve depuis 1976. Avignon et Carcassonne sont les deux derniers vainqueurs du trophée. Pour ces deux formations, la Coupe est l’occasion de sauver sportivement la saison puisque tous deux ont été écartés de la poule des As. Cette saison, l’ASC s’est montré plus coriace en championnat que les Vauclusiens. Ces derniers sont les outsiders, un statut qui leur convient. ■ LE PROGRAMME DEMI-FINALES > Samedi 15 h 30 : Palau - Toulouse à Saint-Estève ; Carcassonne - Avignon à Lézignan. 40 22 À SAINT-HELENS - Vendredi 21 heures - St Helens bat Dragons catalans 40-22 (24-12). 11 321 spectateurs. Arbitre : M. Stoke (Angleterre). St Helens : 7E Josh-Jones (9 e ), Makinson (16 e , 29 e ), Turner (20 e ), McCarthy-Scarbrash (43e), Hoaia (66e), Swift (76e) ; 6T Walsh (9e, 16e), Lomax (20e, 29e, 43e, 66e). Dragons catalans : 4E Garcia (32 e), Pélissier (38e), Oldfield (61e, 69e) ; 3T Bosc (32e, 38e, 62e). ST HELENS Lomax ; Makinson, Turner, Jones, Swift ; (o) Hohaia, (m) Walsh ; Wellens ; Manu, Wilkin ; Walmsley, Roby, Amor. Sont entrés en jeu : Masoe, McCarthy-Scarsbrook, Soliola, Laffranchi. DRAGONS CATALANS Escare ; Oldfield, Baile, Pala, Vaccari ; (o) Pryce, (m) Bosc ; Baitieri ; Taia, Whitehead ; Simon, Pelissier, Lima. Sont entrés en jeu : Mounis, Paea, Garcia, Springer. ÉLite - 2e phase Poule A - 5e journée Limoux - Toulouse XIII Saint-Estève - Lézignan Classement 1. Lézignan 2. Toulouse XIII 3. Saint-Estève 4. Limoux 38-28 24-24 Pts 12 11 9 4 J. 5 5 5 5 G. 3 3 2 1 N. 1 0 1 0 P. G.A. 1 27 2 24 2 21 4 -72 PROCHAINE JOURNÉE (29-30 mars) > Samedi : Toulouse - Saint-Estève-XIII catalan (18 heures); Lézignan - Limoux (à définir). Poule B - 5 journée e Palau - Villeneuve/Lot Réalmont - Baho Classement 1. Villeneuve/Lot 2. Baho 3. Palau 4. Réalmont 36-20 20-22 Pts 12 10 9 4 J. 5 5 5 5 G. 4 3 2 0 N. 0 0 1 1 P. G.A. 1 92 2 -48 2 60 4 -104 PROCHAINE JOURNÉE (29-30 mars) > Villeneuve-sur-Lot - Réalmont, Baho - Palau. Lescure-d'Albigeois - Carpentras Saint-Gaudens - Tonneins Classement 1. Tonneins 2. Lescure-d'Albigeois 3. Saint-Gaudens 4. Carpentras Pts 11 10 7 6 J. 5 5 5 5 G. 3 3 2 1 46-18 16-20 N. 1 0 0 1 P. G.A. 1 21 2 41 3 -12 3 -50 PROCHAINE JOURNÉE (29-30 mars) > Tonneins - Lescure-d’Albigeois, Carpentras Saint-Gaudens. Poule E - 5e journée Cavaillon - Montpellier 24-42 Villefranche-de-Rou. - Toulouse Broncos 30-34 Classement Pts 1. Toulouse Broncos 13 2. Villefranche-de-Rou. 10 3. Montpellier 7 4. Cavaillon 4 J. 5 5 5 5 G. 4 3 2 1 N. 0 0 0 0 P. G.A. 1 67 2 34 3 -32 4 -69 PROCHAINE JOURNÉE (29-30 mars) > Montpellier - Villefranche-de-Rouergue, Toulouse Broncos - Cavaillon. NRL 2r journée (date) Brisbane - North Queensland Manly-Warringah - South Sydney Melbourne - Penrith NZ Warriors - St George-Illawara Sydney - Parramatta Gold Coast - West Tigers Newcastle - Canberra Canterbury - Cronulla 16-12 14-12 18-17 12-31 56-4 12-42 20-26 Auj. Classement Pts J. G. N. P. G.A. 1. St George-Illawara 4 2 2 0 0 39 2. Brisbane 4 2 2 0 0 10 3. Melbourne 4 2 2 0 0 2 4. Sydney 2 2 1 0 1 32 5. Penrith 2 2 1 0 1 21 6. South Sydney 2 2 1 0 1 18 7. West Tigers 2 2 1 0 1 10 8. North Queensland 2 2 1 0 1 2 9. Manly-Warringah 2 2 1 0 1 1 10. Canberra 2 2 1 0 1 0 11. Gold Coast 2 2 1 0 1 -24 12. Parramatta 2 2 1 0 1 -32 13. Canterbury 0 1 0 0 1 -6 14. Cronulla 0 1 0 0 1 -6 15. Newcastle 0 2 0 0 2 -28 16. NZ Warriors 0 2 0 0 2 -39 CE WEEK-END (6e journée) > Vendredi : Brisbane - Sydney, Wests - South-Sydney. Samedi : Penrith - Canterbury, Cronulla Saint-George, North Queensland - Auckland warriors. Dimanche : Manly - Parramatta, Canberra - Gold coast. Lundi : Melbourne Newcastle. En bref... JAMAL FAKIR VERS L’ANGLETERRE Le comité directeur des Dragons a mis à pied son pilier Jamal Fakir, en l’intégrant au sein de l’équipe réserve du club. Ce dernier a préféré mettre un terme à sa carrière. Une carrière qui est prête à rebondir en Angleterre. Le pilier international français est en contact avec les Broncos de Londres. Deux clubs anglais sont aussi sur la piste. Ceux de Featherstone et Leigh. Poule C - 5e journée Albi - Lyon-Villeurbanne Avignon - Carcassonne Classement 1. Carcassonne 2. Avignon 3. Albi 4. Lyon-Villeurbanne 23-6 18-24 Pts 15 11 5 3 J. 5 5 5 5 G. 5 3 1 1 N. 0 0 0 0 P. 0 2 4 4 G.A. 178 54 -71 -161 PROCHAINE JOURNÉE (29-30 mars) > Lyon-Villeurbanne - Avignon, Carcassonne Albi. AVIGNON : RETOUR DE TONY GIGOT Tony Gigot est retourné en Avignon. Il sera normalement présent à Lézignan pour affronter Carcassonne en demi-finale de la Coupe. Sa pige avec les Broncos de Londres ne s’est pas avérée concluante. Swinton, formation du Championship, s’intéresserait à l’ouvreur international. ! #! " :). % % #7 ).'// '%%# . #7 )'7. / /'% 8% .* # =1*05**6&* '7 ##') /*% '#/;''*. '.$4 '% 7 .7; #7 //; / /'%% '.% / 7% "'7.% 44 '% # 6& $./ 6=( )'7. #/ "'77./ %/ %4. (&& 4 6=== %#7/* '// . /4 4#.# /7. # / 4 7 #7 999*.$//'%%*'$ '7 .4 .. ). $ # "% )4 /4* $.4 %'.$//'%%*'$ ! 5& ..74 %4. %7.2 "'77. )'7. /'% ,7 ) /% '. .$7%.4 '% #7 + )'// # 4 4.8 # /7. .% '7 /7. 7 //* %8';. ).'// '%%# 4 /)'.4 4 ..;*$'%4#4 9% ''*. #* =5**55*=*=6* ! 8#'))$%4 # .7; #7 $ 4 7: '$) %' / .# 6 ).')'/ )'/4/ '$$. 7: 4.4 ./ 4 ').47./ 4** )'7. "'77./ 4'74 )'/4 $ / 8%4 % ). '. 4* '%44 . #4<. =1*=0*0=*6(*11 '7 . */#4<.9% ''*. 4 "%#7*.'.%*. =1*6*=(*=(*& !! )'.4/ . ,7 ) $ % % .. 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On peut le croiser chez les enfants en difficultés d’apprentissage : je serais bon si je travaillais, mais justement il ne fout rien ; chez les anorexiques qui se trouvent trop grosses à 28 kilos et chez les joueurs de rugby quand ils se satisfont d’une médiocre victoire et en refusent la médiocrité. On a compris que ce mécanisme est une défense psychologique de quelqu’un qui est fragilisé. Sigmund Freud nous propose l’idée que le déni interdit de bien percevoir la réalité. Soit il touche la réalité extérieure, soit un ressenti interne. Ainsi on ne peut, par exemple, accepter la mort d’un être cher, comme on peut refuser de dire que ce Tournoi a été simplement nul de la part de l’équipe de France. Je témoigne ici de mon attachement chromosomique à cette compétition et aux Coqs. Mais je n’ai fait que souffrir et douter. J’ai failli me signer lors des deux rebonds contre l’Angleterre, risquer une identification à la valeureuse équipe du Chardon, ces Écossais si généreux dans l’envoi du jeu, enfin j’étais persécuté entre le dé- sir d’une belle fin pour O’Driscoll et la croyance en nos bulldozers. Alors inquiétons-nous de ces déclarations infantiles de la part des joueurs contre des articles dénonçant la pauvreté de leurs productions. Leur incurie allait-elle provoquer un révolte contre l’Irlande ? Nous sommes plutôt tombés dans le déni. Et ainsi aura fleurie la théorie du complot. Le fait de ne pas se sentir aimé démontre la fragilité du moi. Ces garçons dont le narcissisme est toujours soutenu, seraient donc incapables d’auto-critique sans laquelle aucun succès n’est accessible. Il va falloir un énorme effort de réflexion, de travail de groupe pour espérer asseoir un jeu plus riche. Attention alors aux déclarations bêtasses du style : « On va gagner, faire le grand chelem, vaincre en Coupe du monde… » En rugby quand on dit : « C’est fait, on est les plus forts » ; c’est l’adversaire qui est renforcé par ce qui peut apparaître comme un mépris à l’essence même du jeu. Un psy dans le pack ? Je pense que c’est nécessaire avec une vraie transversalité entre tous les intervenants. Mais passons maintenant aux choses sérieuses : les victoires qui conduisent au « bout de bois ». Allez, on va chez les Chti, à Lille, puis la soirée sacrée se déroulera. Le plus grand bonheur, le Graal. Plus, oui ! Que le Tournoi, que l’Europe et que la Coupe du monde. En équipe, avec le peuple des supporters. Pas d’accord ? Encore un déni de réalité. ■ De la formation des entraîneurs Dommage pour notre sport, d’avoir tant d’illusionnistes, de manipulateurs ! Tromperie dans la moitié des staffs du Top 14 quant à leurs compétences. Et l’encadrement de l’équipe de France en est l’illustration. Je propose, dans le cadre de la formation de l’entraîneur professionnel, de débuter par un parcours, plus modeste, plus difficile. Entraîner une équipe de Fédérale 2 ou Fédérale 3. Avoir à disposition une quarantaine de joueurs, de différents gabarits, de différents bagages techniques, qui travaillent le lundi, et rassembler tout ce beau monde, convaincre, créer une façon de jouer la plus adaptée aux joueurs dont on dispose, gagner et faire le parcours le meilleur possible dans le respect des joueurs. L’examen d’obtention du brevet d’entraîneur serait validé fin mai. Il y aurait d’énormes surprises, je pense. Jean-Luc VALENTY email Cher Midol… Je me décide enfin à t’écrire car je n’en peux plus ! J’ai 73 ans et 73 ans que je suis dans le rugby (en fait ma mère a accouché alors que mon père disputait un match de rugby). J’ai un passé assez conséquent (de joueur, arbitre fédéral, entraîneur, président de club…) et j’avoue n’avoir jamais été aussi déçu par notre rugby ! Et pourtant, je n’en veux pas (pas trop !) à nos joueurs et leur trouve quelques circonstances atténuantes… Mais quand je vois que notre staff a fait le « ménage » pour le match contre l’Écosse, je pense qu’il est plutôt urgent de virer nos entraîneurs. En effet, on a quand même des joueurs de qualité et même plein de talent pour certains, mais on n’a pas d’équipe digne de ce nom, on n’a aucun jeu collectif, on est nuls en touches, de plus Cela devient lassant. Un jeu larvaire, atone ou individualiste puis un match où l’on se hisse presque au niveau des bons grâce à nos ressources morales et au retour aux fondamentaux, ces vieilles lunes douces à nos oreilles complaisantes. Ces ressources morales ne devraient-elles pas être au rendezvous neuf fois sur dix ? C’est quand même le minimum, non ? On a de très bons joueurs, d’excellents entraîneurs et la mayonnaise est de plus en plus liquide. Selon les chapelles, nos Bleus sont toujours trop ou pas assez. Logiquement, on met Plisson quatre fois de suite pour lui faire engranger du vécu et on s’aperçoit soudain qu’il ne défend pas. Ne nous prendrait-on pas pour des cons ? On a eu Laporte qui était peut-être un peu borné (il ne jurait que par le physique, comme Fouroux ; inquiétant ou réconfortant d’ailleurs : l’homme porte au pinacle ce que la nature lui a mesuré) qui ne laissait aux autres acteurs que des lambeaux d’espace médiatique et qui s’est pris les pieds dans le tapis rouge des politiciens (pour Sarkozy, faire lire la fameuse lettre pouvait être bankable ; la proposer comme motivation à des athlètes de haut niveau paraissait saugrenu sinon ridicule). Au nom du réalisme, le jeu des Bleus n’était pas bandant. Est venu Lièvremont le taiseux, le besogneux, qui nous (me !) reposait du moulin à paroles antérieur. On allait faire dans le sérieux et l’humilité mais on mettrait en place un jeu plus ambitieux à même de satisfaire les grincheux dont nous, les ancêtres (Ah Boniface ! Ah Maso ! Ah le Petit Prince !) fournissions les gros bataillons. Nos joueurs jouaient trop, ils étaient fatigués par un calendrier trop exigeant, voilà pourquoi on n’arrivait pas à regagner nos toques Gault & Millau. Saint-André est arrivé, qui avait tout pour lui : le palmarès du grand joueur, le prestige du capitaine, l’aura du manager multinational. Nous salivions. On se retrouve à la cave. La seule part d’héritage non dilapidée, le dernier recours, l’ultime vertu, celle qui trônait dans une châsse derrière le maître-autel de notre cathédrale, le french flair, s’est barrée dans le paradis fiscal d’une île tropicale. On nous sert une soupe d’eau claire en guise de festin. Mais nom de dieu, comment font les autres ? Les Français sont des veaux, aurait dit l’Ancien, mais nos Bleus jouaient ! Et si tout le mal incombait aux instances, Ligue et Fédération, cette noblesse arc-boutée sur ses ombrageux privilèges, à qui les entraîneurs successifs serviraient de boucs émissaires ? Allez les gros pardessus et les blazers chics, un bon geste, quoi ! Soyez sympas, sacrifiez-vous et rendez-nous le rugby. Bernard CAUET , email en plus en mêlée et quant au jeu des lignes arrière, rien, rien, rien ! Des exploits personnels, c’est tout… Lagisquet (que j’ai beaucoup aimé en tant que joueur) n’apporte rien en termes de jeu. Pourquoi faire jouer, entre autres, un gars comme Bastareaud qui ralentit systématiquement toute attaque classique ? En fait, notre rugby régresse sérieusement depuis quelques années et ne fait plus rêver personne… Et ce n’est pas la triste victoire contre l’Écosse qui me fera changer d’avis. Et toi, cher Midol, ne croistu pas qu’il est grand temps de tirer sérieusement l’alarme ? Certes, tu le fais parfois, mais il faut aller beaucoup plus loin maintenant. Fais un référen- DIRECTION Président, directeur de la publication : Jean-Michel Baylet Vice-président : Bernard Maffre Directeur délégué : Jacques Verdier RÉDACTION Rédacteur en chef : Emmanuel Massicard Rédacteur en chef adjoint : Philippe Kallenbrunn Secrétaires généraux de rédaction : Jean-Luc Gonzalez, Jean-Marc Piquemal. Rédaction - Avenue Jean-Baylet - 31 095 Toulouse Cedex 9 Tél : 05 62 11 36 70 - 05 61 44 32 41 - Emails : [email protected] DIFFUSION Thierry Pujol (chef des ventes). Renseignements abonnements pour Midi Olympique : 05 62 44 05 15. Fax : 05.62.44.05.29 - E-mail : [email protected] - France. Tarifs 1 an lundi : 89, 50€; 1 an lundi + vendredi : 139,50 €; autres durées et tarifs étrangers, nous consulter. RÉGIE PUBLICITAIRE OVALIE COMMUNICATION : 18 rue de la pépinière, 75008 Paris. Directeur délégué Patrice Pons : 01 44 69 81 02. Publicité Paris Dominique Launay - Sébastien Herreros : 01 44 69 81 03 - 01 44 69 81 00. Coordination technique : 05 62 11 96 56. Edité par Midi Olympique SAS - Capital social de 61 000 €. Principal actionnaire : SA Groupe La Dépêche du Midi. Journal imprimé sur les presses du Groupe La Dépêche du Midi. N° commission paritaire : 0712 K 81955 - N° ISSN 25 454 48 78 Dépôt légal à parution - N° de parution : 5225 - Imprimé en France/Printed in France dum, par exemple, auprès de tes nombreux et fidèles lecteurs, pour savoir ce qu’ils pensent de nos dirigeants en pardessus et cigares, que ce soit de la Fédé ou de la Ligue, et qui, en fait, s’occupent plus de leur ego que de l’avenir de notre sport favori… et qui, pour moi, sont les premiers responsables de ce gâchis. Ce qu’ils pensent, aussi, de notre championnat, soi-disant le plus intéressant du monde, et qui se contente généralement d’un jeu à la « rentre-dedans » alors que l’on néglige les 1 contre 2 et même contre 3, d’un jeu à 15 ou 20 actions à zéro passe pour avancer de 3 mètres ? Ce qu’ils pensent de l’arrivée de tous ces étrangers qui font que certains sont fiers qu’une équipe française comme Toulon soit championne d’Europe avec trois Français dans le XV de départ ? Comment s’étonner que l’on manque de très bons joueurs à des postes clés (les 10 et 3 par exemple) tenus en majorité par des étrangers ? Que pensent-ils également de ces doublons pendant le Tournoi qui font que ce sont les clubs qui forment le plus de jeunes talents aptes à rentrer dans le XV de France (Stade toulousain, Stade français…) qui sont le plus pénalisés pendant le championnat […] Et je ne parlerai pas de l’arbitrage où l’on sent un véritable malaise (arbitrage trop souvent « à la maison » à mon humble avis, vidéo pas toujours à bon escient, arbitres de touches ne prenant pas leurs responsabilités…). Pardonne-moi d’avoir été un peu long, cher Midol, mais je suis désemparé par ce rugby dans lequel j’ai passé une bonne partie de ma vie et qui me donne trop souvent envie maintenant de zapper en cours de match. Je suis en manque de beau jeu (à l’irlandaise par exemple). J’ai d’ailleurs une pensée pour ce cher Roger Couderc qui doit certainement hurler de colère à en déranger ses collègues au paradis du rugby. Jean-René DESLOUS email Merci Georges Duzan Après l’interview de Georges Duzan (Midi Olympique du 10 mars 2014), je reprends espoir pour la formation de nos joueurs et l’avenir de nos écoles de rugby. Si au moins la volonté de la FFR se concrétise demain, nous pourrons peut-être avoir d’ici une dizaine d’années des jeunes formés correctement avec un bagage technique complet qui frapperont enfin sans complexes aux portes de l’équipe de France. Le corollaire immédiat sera l’augmentation du nombre de joueurs français dans le Top 14. Lire dans votre entretien avec le vice-président de la FFR qu’il faut dorénavant remettre en avant la technique individuelle et faire d’abord ses gammes est très louable et mérite d’être salué ! Concernant la graduation des acquis techniques, j’ajouterai que les coqs devront être attribués par les éducateurs des autres clubs présents ou les conseillers techniques du comité et non pas par l’éducateur du club du jeune joueur. Je suis aussi cavalier et j’ai constaté que le fait de ne pas respecter cette règle par la FFE a conduit à une dérive. De plus, l’entente et la coopération entre les clubs serait d’autant plus bénéfique si la gagne et l’enjeu sont ramenés à un objectif commun : former les meilleurs joueurs au monde ! Wilfried KOEHL email Manque de respect Je voudrais revenir sur l’interview de M. Duzan sur la réforme des écoles de rugby. Il est bien dommage de supprimer la plupart des tournois de moins de 7 à moins de 15 ans la saison prochaine, c’est un manque de respect pour tous les bénévoles qui s’impliquent et s’investissent toute une saison pour faire plaisir aux enfants. Il nous parle de championnite mais les enfants dans les cours d’écoles la pratiquent tous les jours sous forme de jeu divers, c’est ce qui forme leur caractère et donne ensuite sur le terrain l’envie et le plaisir de ce jeu. Les écoles de rugby seraient selon lui la base des problèmes de notre formation. Je pense moi au contraire que les éducateurs sont suffisamment exigeants avec les enfants en tenant compte de l’affectif et des transformations physiques de chacun d’entre eux. Nous sommes là pour les fidéliser mais aussi les parents qui deviennent souvent de très bons dirigeants ou éducateurs. Avec cette réforme, vous allez en décourager plus d’un. Merci donc de nous laisser continuer à échanger, à confronter notre vision de la formation lors de ces tournois, de prendre du plaisir à regarder les enfants jouer et surtout, comme le disait Éric Béchu, bien trop tôt disparu, apprendre à faire ses lacets et chanter une chanson dans le bus. Philippe MEYRIGNAC email La chronique Ils ont été courageux mais le courage n’est pas la classe ! Il va falloir penser à changer l’encadrement car la méthode Saint-André est dépassée ! On ne se contente pas de peu. Jean-Claude FAVIEZ email 2))5( 'ȇ$%211(0(17 63&Ζ$/ 7$%/(77( /XQGL 9HQGUHGL 0DJD]LQH $1 3$57Ζ5 '( 7$%/(77( Ζ1&/86( Horizons Technique 37 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE 1 A contrario des schémas classiques privilégiant deux passes avant la contre-attaque, Brice Dulin a démontré durant ce Tournoi sa capacité à remonter les ballons droit devant lui, usant de sa bonne lecture du jeu, de ses appuis et de ses crochets. Seul hic, l’arrière tricolore a eu du mal à faire jouer ses partenaires après avoir remis l’équipe dans le bon sens, faute d’automatismes avec ses ailiers. Photos Icon Sport 2 Mis sous pression par les Clermontois et Benson Stanley à la réception d’un jeu au pied, Maxime Médard a le bon réflexe en écartant instantanément le ballon d’une longue passe, selon les schémas répétés à l’entraînement. Et au vu de la pression exercée par l’ASMCA, on suppose que des espaces libres se trouvent effectivement sur l’aile opposée, susceptibles d’être trouvés via une deuxième longue passe… EN MATIÈRE DE CONTRE-ATTAQUE, FAUT-IL LAISSER LA LIBERTÉ TOTALE AUX JOUEURS OU, AU CONTRAIRE, CADRER CERTAINS PRINCIPES DE RELANCE, EN SYSTÉMATISANT PAR EXEMPLE DEUX PASSES SUR L’EXTÉRIEUR ? VASTE DÉBAT. Fiche pratique CONTRE-ATTAQUES OU REMONTÉES MÉCANIQUES ? À partir de quoi construire son jeu lorsque la conquête, pour des raisons qui lui appartiennent, ne se trouve pas au rendez-vous ? Des ballons de contre-attaque, pardi… L’unique source d’approvisionnement qui demeure lorsque la touche est en panne sèche et que la mêlée recule. Un peu comme cela fut le cas pour l’équipe de France en Écosse, qui n’a pu allumer ses quelques mèches que par le biais de son arrière Brice Dulin. Le problème ? C’est que si les phases de conquête (dites aussi « phases statiques ») permettent de bénéficier de ballons dans des situations relativement arrêtées et connues à l’avance, ce n’est évidemment pas le cas des ballons de contre-attaque. En effet, pour ces derniers, les variables sont multiples, entre la profondeur et le point de chute du jeu au pied, la constitution du rideau, l’identité du réceptionneur. Alors, est-il possible d’instituer un minimum de principes communs entre partenaires, de façon à « scénariser » un minimum les contreattaques ? « Bien sûr que oui, nous avait confié en marge de la réception de Biarritz (qui avait vu ses hommes réduits à se nourrir d’expédients) l’entraîneur des trois-quarts toulonnais Pierre Mignoni. Il fut même un temps où les principes de contre-attaque étaient très stéréotypés, où les passes croisées dans le champ profond étaient systématisées. Mais ce temps est révolu, et c’est tant mieux. » FRANCHIR LA LIGNE D’AVANTAGE Au vrai, à l’heure actuelle, un seul principe semble prévaloir : celui d’écarter de deux passes le ballon le plus vite possible du point de réception, afin d’aller chercher les espaces libres sur l’aile opposée, où le premier rideau est supposé être moins dense. Une organisation qui suppose une bonne liaison entre le numéro 8 et le trio ailiers-arrières, dont le travail consiste justement à bien coulisser pour amener le ballon sur l’aile opposée. Sauf que ce cadre global n’est rien sans le feeling et l’habitude des contre-attaquants d’évoluer ensemble. Et peut tout aussi bien se heurter à la défense sans un minimum d’effet de surprise… C’est pourquoi, pour Mignoni, il n’existe qu’un seul juge de paix en matière de contre-attaque : la ligne d’avantage. « Pour moi, peu importe la manière, tant que les contre-attaquants parviennent à remettre leurs partenaires en jeu. En franchissant la ligne d’avantage, on remet la majorité de ses partenaires en jeu, qui peuvent donc se porter à votre soutien en avançant et probablement conserver le ballon. En revanche, s’ils doivent vous soutenir en reculant, le ballon de récupération pour l’adversaire ne sera jamais bien loin… » D’où la nécessité pour le troisième rideau de bien trier ses ballons, en les contre-attaquant à bon escient. Tout en variant les types de contre-attaque, entre remontées directes et indirectes, afin de ne pas offrir d’indications à la défense. ■ Photo Icon Sport Par Nicolas ZANARDI [email protected] PASSES LONGUES ET RUGBY À VII Puisque l’objectif dans les principes de relance consiste à amener le ballon sur l’aile opposée par le biais de deux passes, autant que celles-ci soient les plus vives et les plus longues possibles, afin de gagner quelques secondes et mètres précieux, qui constituent une marge de manœuvre supplémentaire. À ce titre, le rugby à VII représente une formidable école pour les quinzistes puisque, dans sa version allégée, les situations où n’importe quel joueur doit être capable d’allonger une passe vrillée sur une vingtaine de mètres sont légion. Or, pour acquérir et améliorer son geste, nulle autre solution que de le répéter, tout en respectant le principe incontournable, celui de tenir le ballon du bout des doigts ! À ce titre, des accessoires existent dans les boutiques d’équipementier, qu’il est toutefois facile pour les « petits budgets » de contourner via le système D. En se fixant dans la paume une balle de ping-pong via un élastique, par exemple… N. Z. ■ L’œil de... EDDIE O’SULLIVAN - ANCIEN SÉLECTIONNEUR DE L’IRLANDE ET DES ÉTATS-UNIS « Mieux vaut un cadre dont on peut sortir que pas de cadre du tout » N’y a-t-il pas des principes théoriques de contre-attaque, des schémas de circulation des joueurs à mettre en place ? Si, bien sûr. Le principe le plus répandu consiste à écarter le ballon de deux passes sur la latéralité afin de porter le jeu sur l’aile opposée au point de réception de balle, là où se situent en théorie les espaces libres. Cela nécessite une bonne relation entre les joueurs du fond de terrain, mais pas seulement. Imaginons par exemple que le numéro 8 récupère le ballon sur l’aile droite. À ce moment-là, l’arrière et l’ailier gauche devront converger vers lui afin de rendre la passe possible. Mais les centres, ou un troisième ligne, devront aussi effectuer un effort pour se replier vers l’arrière durant le temps de ces deux passes, afin d’occuper toute la largeur du terrain. Les espaces libres se situent-ils forcément sur l’aile opposée ? On a par exemple l’impression que, durant le Tournoi, les contre-attaques menées par l’équipe de France se sont souvent montrées efficaces lorsque les joueurs remontaient le ballon devant eux… Il est difficile de théoriser de l’endroit où se situent les espaces libres. Ce qui compte généralement, ce n’est pas l’endroit où le ballon atterrit, mais bien là où il a été tapé, car c’est autour du botteur que s’organise le premier rideau défensif. Dans certains cas de figure, l’espace libre peut davantage se trouver devant soi que sur l’aile opposée, notamment si le ballon a été botté en diagonale… Mais pas seulement ! Il peut suffire d’un aléa, d’un joueur qui glisse, d’un autre qui s’oublie, pour que l’espace devant soi soit le meilleur à jouer ! Tout est vraiment question de lecture, de communication entre les partenaires, d’habitude de jouer ensemble. D’ailleurs, en ce qui concerne l’équipe de France, ce Tournoi a permis d’observer plusieurs cas d’école. Lesquels ? Au pays de Galles, par exemple, Louis Picamoles a voulu jouer devant lui ses contre-attaques sur ses qualités de puissance, alors que les Gallois lui opposaient un mur et que le choix d’effectuer deux passes semblait payant. Le même constat peut être effectué au sujet de Brice Dulin, qui remonte très bien les ballons mais a parfois du mal à trouver des soutiens. La liaison avec ses ailiers a du mal à se faire, peut-être parce qu’à Toulouse, Yoann Huget et Maxime Médard ont d’autres habitudes de jeu… J’ai l’impression que le staff de l’équipe de France demande à ses joueurs de jouer les coups de manière spontanée, mais peut-être qu’il gagnerait parfois à se situer dans un cadre un peu plus rigide. Mieux vaut un cadre dont on peut sortir que pas de cadre du tout. Car à trop vouloir jouer sur la surprise vient un moment où l’on ne surprend plus. Propos recueillis par N. Z. ■ Photo Icon Sport Comment s’organise une contre-attaque ? La contre-attaque est le secteur de jeu par excellence où une équipe peut exprimer toute sa créativité. Bien sûr que l’on peut mettre en place certains principes, mais dès le moment ou un joueur décide de remonter un ballon, il ne faut plus rien s’interdire. Rien ne remplace la lecture du jeu. Ce qui compte, c’est que les partenaires parviennent à se montrer réactifs pour que le porteur de balle ne s’isole pas. 38 Horizons Magazine LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE L’interview PIERRE-YVES REVOL - PRÉSIDENT DE CASTRES REDEVENU PRÉSIDENT DU CO EN COURS DE SAISON APRÈS QUATRE ANS À LA TÊTE DE LA LNR, IL FAIT LE POINT SUR L’ÉVOLUTION DE SON CLUB MAIS LIVRE ÉGALEMENT SES OPINIONS QUANT À SA SUCCESSION PAR PAUL GOZE, AINSI QU’AUX ÉTERNELLES AGITATIONS DU RUGBY FRANÇAIS. « J’ai bien fait de ne pas me représenter ! » Propos recueillis par Nicolas ZANARDI [email protected] Président du groupe Pierre-Fabre, votre emploi du temps professionnel est encore plus chargé qu’auparavant. Pourtant vous êtes redevenu président du Castres olympique depuis le début de l’année… Pour quelles raisons ? Pour simplifier l’organigramme du club qui est étroitement lié à notre entreprise. Mais Michel Dhomps reste actif dans la vie du club et doit se présenter à l’élection au comité directeur de la LNR pour lequel il sera un excellent candidat. Comment parvenez-vous à concilier ces responsabilités ? Je fais comme les autres. La très grande ma- jorité des présidents de club ont une activité professionnelle et consacrent des soirées et des week-ends au rugby. Impossible d’exercer cette fonction sans une bonne dose de passion. Cela dit, je suis bien entouré sur le plan financier et sur le plan sportif, avec notre manager Matthias Rolland. Les arrivées annoncées de Sivivatu, Beattie et Goneva laissent-elles entendre que le CO change de voilure dans sa politique de masse salariale ? Mais nous n’avons pas annoncé ces arrivées. C’est vous ! Nous communiquerons sur notre recrutement lorsque les contrats des nouveaux joueurs pourront être envoyés à la LNR, le 20 avril. Avant, et quels que soient les engagements pris dans les précontrats par certains joueurs, il ne s’agit que de projets, seuls les contrats envoyés à la LNR valent, sur le plan sportif, engagement. Cela dit, je peux vous confier que la masse salariale progressera légèrement, mais que le Castres olympique ne changera pas de dimension. Il restera très loin du plafond du salary cap et dans la moyenne, probablement un peu en dessous, des budgets de Top 14. Le but de ce recrutement est-il de franchir enfin un cap en H Cup ? Dites-moi dans quelle poule nous serons, et je pourrai répondre plus facilement… Tant que la constitution de celles-ci ne prendra pas en compte les performances dans le championnat domestique, ce sera plus difficile pour nous de nous qualifier. Difficile mais pas impossible. Votre recrutement est-il d’ores et déjà bouclé ? Globalement oui, et sous réserve de la validation des précontrats par des contrats définitifs LNR et d’un aménagement éventuel ici ou là ! Au sujet de l’intersaison, Rory Kockott a longtemps alimenté les rumeurs. Finalement, le club a décidé de se fendre d’une très lourde indemnité pour rompre le précontrat signé par Kockott avec le RCT. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ? Vous la connaissez-vous, l’indemnité ? Après ses tractations avec Toulon au début de la saison, Rory Kockott a évolué et privilégié la stabilité. Alors nous avons trouvé une solution équilibrée, chacun a fait des efforts, à commencer par lui. Dès lors que vous avez la conviction que le joueur, après une période de réflexion - un peu longue c’est vrai - veut vraiment s’inscrire dans le projet du club, qu’il s’agit d’un joueur élu par ses pairs comme le meilleur de la saison dernière et qu’en plus vous avez d’excellentes relations avec lui, et bien vous essayez de trouver une solution. C’est ce que j’ai fait. Au rayon des départs, ceux de Dulin, Claassen et Peikrishvili semblent actés en direction du Racing-Metro, dirigé par vos deux anciens entraîneurs, après celui de Marc Andreu… Comment vivez-vous cette tendance ? Comme tous les autres joueurs, ceux que vous évoquez évoluent dans un univers concurrentiel et disposent d’un libre arbitre. S’ils nous quittent, nous pourrons le regretter le cas échéant, mais c’est la règle du jeu. Je n’ai pas de jugement à porter sur la conduite des entraîneurs du Racing-Metro 92. Ce que je sais, c’est qu’ils ont été d’excellents entraîneurs à Castres avec lesquels nous avons vécu une aventure hors normes. Comment jugez-vous la transition négociée par le trio Rolland-Milhas-Darricarrère, après le titre de champion ? D’autant plus satisfaisante que beaucoup d’observateurs nous attendaient au tournant après le titre. C’est un trio solide, sérieux et soudé. Pas de strass ni paillettes, et cela nous convient très bien. De nombreux joueurs castrais ont été appelés à défendre les couleurs du XV de France (six contre l’Écosse). Un record pour le club. Hasard ou coïncidence, cette vague de sélections a, semble-t-il, influé sur le rendement de l’équipe. Cela contribue-t-il à faire évoluer votre position au sujet des doublons ? C’est une forme de reconnaissance avant tout de la politique sportive du club. Aucun d’entre eux n’était international en arrivant à Castres. Mais c’est vrai, c’est aussi une difficulté supplémentaire à gérer pour le club à laquelle, contrairement à Toulouse et l’ASMCA par exemple, nous ne sommes pas habitués. Concernant les doublons, bien sûr qu’il faudrait les éviter mais il ne sert à rien d’être incantatoire. Notre système n’est pas parfait mais les solutions pour éviter les doublons restent très théoriques. Raccourcir la durée du Tournoi ? Bien sûr, mais on en parle depuis très longtemps et je crains que nous ne pesions pas bien lourd dans le débat. Gagner deux dates sur la Coupe d’Europe ? Pas sûr que les Britanniques suivent vraiment ! Réduire le Top 14 ? Ce n’est pas la solution idéale. Le principe de réalité qui s’impose aujourd’hui, c’est que le rugby est sous influence anglo-saxonne, que c’est un sport à part, pratiqué par peu de nations. Le pouvoir d’influence des clubs est limité sur la scène internationale dont découle pourtant le calendrier. Après, on peut toujours tempêter mais j’ai l’impression d’entendre depuis longtemps la même musique. Êtes-vous inquiet quant à la qualification du CO pour les phases finales ? La perspective d’être le premier champion en titre éliminé dès la phase de poule vous effraie-t-elle ? Je suis inquiet avant chaque match, surtout à domicile. Mais la perspective d’une élimination ne m’effraie pas. Elle fait partie des scénarios possibles même si je mise sur une qualification, qui serait la cinquième consécutive. Dans le cas contraire, nous ne révolutionnerions rien. Les crises politiques se sont multipliées ces derniers temps, au sujet de la compétition européenne, puis de la convention LNR-FFR. En tant qu’ancien président de la LNR, quelle est votre position sur ces sujets ? Comment jugez-vous le travail de votre successeur Paul Goze ? Une position de réserve. Lorsque j’étais président de la LNR, c’est l’attitude qu’adoptait Serge Blanco. J’applique la même avec Paul Goze. Et puis, je vais vous dire : j’ai consacré beaucoup de temps à ces questions institutionnelles durant quatre ans, je ne m’en désintéresse pas mais, maintenant, le rugby, c’est avant tout mon club ! Pour revenir à Paul Goze, il est très impliqué dans son action, il passe trois à quatre jours par semaine à la LNR, ce que je ne pouvais pas faire. J’ai donc bien fait de ne pas me représenter ! Le principal regret de votre mandat à la tête de la LNR réside dans la renégociation des droits télés… Que vous inspire la conclusion de l’accord avec Canal +, dans le résultat autant que dans la manière ? C’est un accord équilibré et bon pour le rugby. Il résulte d’une concurrence qui n’existait pas lors du précédent appel d’offres en 2009 et d’un bon travail de la LNR et de son président. Que vous inspire la démission de votre ami René Bouscatel du comité directeur de la LNR, pour marquer son désaccord avec cette nouvelle convention ? Il est cohérent. « D’accord je reste, pas d’accord je pars. » Il n’est pas possible d’être vice-président de la LNR et en désaccord, qui plus est public, sur les sujets stratégiques avec le président et sa majorité. Voilà quelques semaines, Mourad Boudjellal a annoncé qu’il comptait attaquer en justice auprès de la Commission européenne le salary cap et les quotas de Jiff, deux mesures phares de votre précédent mandat. Que pensez-vous de cette annonce ? Chacun est libre d’agir comme il l’entend. Je n’ai pas à donner de leçons et encore moins à ouvrir une polémique. Je retiens avant tout qu’il a redonné à Toulon une grande place dans le rugby français. Pour le reste, chacun défend ses idées. L’important est qu’il y ait un consensus suffisant sur les grandes options. Au-delà de la polémique des doublons, les intérêts des clubs semblent plus que jamais contraires à ceux du XV de France. À plus ou moins long terme, le rugby français ne devra-t-il pas réformer son système de clubs issu de l’amateurisme, à l’image de ce qui se pratique à l’étranger ? Je ne pense pas. Nos clubs, dans l’ensemble, génèrent une grande passion que l’on ne retrouve pas forcément ailleurs. Pourquoi sans arrêt attiser les polémiques ? Je vais vous citer un exemple de polémique stérile qui nuit à notre image : l’arbitrage. Je sais bien qu’il y a de la pression, parfois des erreurs ou des injustices. Les uns en bénéficient un jour, en sont victimes un autre jour. C’est consubstantiel au rugby dont les règles sont beaucoup plus complexes que celles des autres sports. Il y a des choses à améliorer certes, mais si j’avais été président de la FFR ou de la LNR, j’aurais envoyé à tous les clubs professionnels ou amateurs l’interview de Gillian Galan, joueur du Stade toulousain, après un match perdu par son club et dont l’arbitrage était critiqué par certains observateurs. Voici ce qu’il disait : « L’arbitre pense avoir vu une faute de jeu, on ne peut lui en vouloir. Il a arbitré comme il l’a senti. Peut-être qu’en première mitemps, il nous a fait une ou deux faveurs… Il ne faut jamais critiquer l’arbitre : il est le seul décisionnaire sur le terrain. Nous n’avons rien à dire. » Fermez le ban. Concernant l’aspect sportif, je laisse aux exégètes le soin de juger. Ce qui est objectif c’est que, cette année, l’équipe de France n’a jamais eu autant de temps pour se préparer grâce à la nouvelle convention. Il ne me semble pas non plus que nous ayons de mauvais joueurs. Conclusion: nous avons certainement une grosse marge de progression… ■ « Notre système n’est pas parfait mais les solutions pour éviter les doublons restent très théoriques. Raccourcir la durée du Tournoi ? Bien sûr, mais on en parle depuis très longtemps et je crains que nous ne pesions pas bien lourd dans le débat. Gagner deux dates sur la Coupe d’Europe ? Pas sûr que les Britanniques suivent vraiment ! Réduire le Top 14 ? Ce n’est pas la solution idéale. » Pierre-Yves REVOL Président de Castres Horizons Portrait 39 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE JAMES HART - DEMI DE MÊLÉE DE GRENOBLE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE ET DE CELLE D’IRLANDE, DU TOURNOI DES 6 NATIONS, DE GRENOBLE, DU TOP 14, DE LA FIN DE SAISON, DE TOUT CELA ET D’AUTRES CHOSES, LE FRANCO-IRLANDAIS, RÉVÉLATION DE LA SAISON 2013-2014, UN DES MEILLEURS BUTEURS DU CHAMPIONNAT, PARLE ICI AVEC PASSION. DE HART ET D’ESSAI espoirs du FCG en compagnie duquel il regarda France-Irlande, samedi soir. LUI ET L’IRLANDE LUI ET LE TRAVAIL Mis en congé du 2 au 10 mars comme tous ses partenaires du FC Grenoble, James Hart a profité de la trève du Top 14 imposée par le Tournoi des 6 Nations pour rendre visite à sa famille en Irlande, à Dublin très précisément, qu’il n’avait plus vue depuis « quatre mois et demi », précisant : « Je n’étais pas rentré au pays pour les fêtes de fin d’année. » Mais dans la verte Erin, il ne fit pas que revoir la parentèle. Non. Pendant sa balade celtique, James Hart fut l’invité d’honneur de l’Irish Football Rugby Union (Irfu), la Fédération irlandaise. « J’ai assisté au match contre l’Italie (46-7, N.D.L.R.) à l’Aviva Stadium, au repas d’avant-match et au dîner de gala. J’ai été accueilli par le président de la Fédération, Pat Fitzgerald. » Et pas que par lui, la province du Leinster, la province de Dublin et sa région, via son entraîneur Matt O’Conor, le rencontra également. « Ils voudraient que je revienne jouer pour eux. Mais je suis engagé avec le FC Grenoble jusqu’en 2017. » Songe-t-il à l’équipe d’Irlande, à porter un jour le maillot au trèfle ? « Évidemment. Mais là-bas pour cela, la règle impose que tu joues dans une province irlandaise. Donc, pour le moment, pour moi, ce n’est pas d’actualité. » Mais certainement un rêve. Peut-être d’ailleurs que l’encadrement de l’équipe de France serait bien inspiré de lui témoigner de l’intérêt s’il pense que le jeune homme qui s’illustre en Top 14 sous le maillot du FC Grenoble depuis le début de la saison possède les qualités d’un futur international. Hart a du cœur, du cœur à l’ouvrage. Quand il était logé au centre de formation, vous ne pouviez passer par le stade Lesdiguières en semaine sans voir un jeune joueur taper à longueur de journée des pénalités depuis toutes les positions. C’était James Hart. Un travailleur acharné récompensé aujourd’hui de ses efforts en ayant le deuxième meilleur taux de réussite du Top 14 (80 %, et 114 points au pied). « Le travail, c’est ma marque de fabrique, dit-il. Je dois progresser dans tant de secteurs, la passe, les tirs au but, le jeu au pied… Je suis tellement éloigné du joueur que je voudrais être. » LUI ET SA BLESSURE INTIME De James Hart, l’on sait tout ou presque. Qu’il a la double nationalité, française et irlandaise. Qu’il a porté les couleurs du Stade toulousain en cadets. Que ses partenaires de l’époque s’appelaient JeanMarc Doussain, Gililan Galan, Sébastien Bezy, Jean-Pascal Barraque… Qu’il a deux sœurs, Kate, 25 ans, et Émilie, 18 ans. Qu’il est né de l’union de Patricia, une Toulousaine professeur d’art au Killester College de Dublin, et de Don. Ce dont il ne parle que très rarement, c’est que ce père vénéré, ingénieur informatique chez IBM, n’est plus. Emporté à 39 ans par un cancer du cerveau. C’était en 1995, il venait d’avoir 14 ans. « Mon père était plutôt footballeur. Mais il tenait à ce que je sois élevé dans les valeurs du rugby. C’est lui qui m’a inscrit dans mon premier club, Clontarf. Cela ne m’a pas plu d’emblée. Je préférais le football. Alors je jouais au rugby le samedi et au football le dimanche. Mais j’avais quelques qualités pour le rugby alors j’ai intégré Belvedere College, qui est un des meilleurs établissements scolaires de Dublin. À partir de là, je me suis investi à fond dans le rugby. » Sur son chemin, il trouva des appuis qui l’aidèrent à remplir l’immense vide laissé par la disparition du père. Bernard Jackman, alors entraîneur de Clontarf et depuis 2011 celui du FC Grenoble, est une de ces personnes. C’est lui qui le « recruta » pour le centre de formation du FCG. Autre soutien, Luc Chocheyras, un dirigeant de l’équipe LUI ET LA SAINT-PATRICK « C’est ce lundi. Mais je ne boirai pas une seule pinte de bière. Pas même une goutte. Je n’irai pas au O’Callaghan (un pub de Grenoble, lieu de rendez-vous de nombreux Anglo-Saxons, N.D.L.R.), je suis un professionnel, je ne bois jamais d’alcool. Pour moi, la Saint-Patrick évoque tout autre chose que l’abus de boissons. Pour moi, ça renvoie aux finales du sport scolaire qui se tiennent ce jour-là. Avant, cela se passait à Lansdowne Road. Maintenant, elles se déroulent au RDS, le terrain du Leinster. Il devrait y avoir vingt-cinq mille spectateurs. Les matchs sont retransmis à la télévision. C’est énorme. J’y ai participé deux années d’affilée, en 2009 et en 2010. Les deux fois avec mon équipe de Belvedere, nous avons atteint la demi-finale. » LUI ET LE TOURNOI DES SIX NATIONS 2014 « Deux équipes me semblent au-dessus des autres, l’Angleterre et l’Irlande. Je pense aussi que le pays de Galles est au-dessus de la France. La France ne joue pas très bien. La mayonnaise semble ne pas avoir pris. Ses victoires contre l’Angleterre et l’Écosse sont plutôt chanceuses. J’aimerais une victoire de l’Irlande pour le dernier match international de Brian O’Driscoll. C’est un joueur fabuleux. » LUI ET LE TOP 14 2014 « Grenoble peut encore se qualifier, mais il faut gagner au moins quatre matchs sur les cinq derniers. En perdant contre Biarritz, nous avons hypothéqué nos chances. Pour espérer, il va falloir retrouver l’envie qui nous a fait défaut contre le BO et contre Brive. Nous ne sommes pas plus fatigués que nos adversaires, nous avons battu Clermont parce que nous nous sommes donnés à 100 %. Je serai bien en peine de parier sur le futur champion de France. Ce Top 14 est tellement serré, les équipes sont si proches l’une de l’autre. Les favoris restent Clermont, Toulon, Toulouse et le Stade français. » ■ Photo Icon Sport Par Francis LARRIBE [email protected] 40 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Oscar Josh Valentine Table présidentielle En haut de gauche à droite, Philippe Kallenbrunn, rédacteur en chef adjoint de Midi Olympique, Guy Molveau, président comité LanguedocRoussillon, André Maratuech, Patrick François, Conseil général au canton de Narbonne-Est, Philippe Oustric, directeur Ovalie Events, Salomon Botton, délégué régional Orange Languedoc-Roussillon. Assis de gauche à droite : Henri Sanz, Josh Valentine, Anthony Hill et Gérard Sutra. Remise de l’Oscar Midi Olympique Philippe Kallenbrunn, rédacteur en chef adjoint de Midi Olympique, remet l’Oscar à Josh Valentine, demi de mêlée du RC Narbonne Méditerranée. Reportage photographique Midi Olympique Patrick Derewiany Des supporters extraordinaires Près de 800 personnes sont venues pour féliciter Josh Valentine pour son Oscar Midi Olympique. Ambiance L’interview JOSH VALENTINE - DEMI DE MÊLÉE DE NARBONNE « Je voudrais rester à Narbonne… » Propos recueillis par Simon VALZER, envoyé spécial [email protected] Comment avez-vous vécu cette soirée ? Ce fut un moment très spécial, dont je me souviendrai longtemps… Pour tout vous dire, c’est la première fois qu’une aussi grande cérémonie était donnée en mon honneur et que je recevais une si belle distinction. Ce fut un grand moment et je suis très honoré par ce prix. Ceci étant dit, cela ne m’enlève pas de la tête que les plus belles récompenses sont celles qui ne concernent pas un seul individu, mais celles qui récompensent toute une équipe, comme remporter un championnat par exemple. D’ailleurs, je préfère voir dans cet Oscar la récompense du travail d’une équipe. Voulez-vous dire que vous devez ce trophée à vos coéquipiers ? Tout à fait ! Je dois tout à mes coéquipiers. On joue à vingt-trois sur un terrain. Et si tu veux gagner, il te faut vingt-deux potes qui sont prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes. Selon moi, un seul joueur peut avoir une influence, mais la seule personne qui mérite les honneurs, c’est l’équipe. Qu’est-ce qui est le plus dur : jouer un match de rugby professionnel, ou faire un discours seul et en français devant une foule d’invités ? Sans la moindre hésitation, je vous réponds le discours en français ! Je n’avais encore jamais fait cela de toute ma vie ! C’était très impressionnant ! Aviez-vous déjà vécu pareille expérience en Australie ? En fin de saison, chaque club organise une soirée de clôture au cours de laquelle on désigne le meilleur joueur, le meilleur avant, trois-quarts ou jeune joueur. Ces soirées sont rythmées par des animateurs qui mettent l’ambiance, lancent des vannes, et font des vidéos humoristiques. Je n’étais pas perdu… Au cours de la soirée, les joueurs emblématiques du club vous ont rendu hommage en montant sur scène. Avez-vous été saisi, à ce moment là, par la richesse de l’histoire de ce club ? Oui mais ce n’est pas nouveau : c’est une chose à laquelle on m’a toujours sensibilisé : par exemple, quand je suis arrivé à Narbonne, je me souviens qu’Anthony Hill m’a présenté aux anciens joueurs. Aujourd’hui encore, ils sont avec nous dans les vestiaires quand nous jouons à domicile, on échange après les matchs… J’en profite d’autant plus depuis les douze derniers mois, au cours desquels je comprends beaucoup mieux le français. Je dirais que j’ai compris 90 à 95 % de tout ce qui s’est dit ce soir… ce n’est pas si mal ! Je comprends même ce que dit Gilles Belzons, qui a pourtant la réputation de parler très vite, c’est vous dire ! Venons-en au domaine sportif. Vous vivez votre troisième saison sous les couleurs du Racing. Quel regard portez-vous sur l’évolution du club ? Beaucoup de choses ont changé en trois ans… Je pense que le club est devenu plus professionnel, ainsi que les joueurs, dans leur façon de s’entraîner, de se comporter, de bosser à la salle de musculation… Et je pense que cela se voit sur le terrain. Je pense aussi que la communication est bien meilleure qu’avant, notamment entre le staff et les joueurs : à son arrivée, Justin (Harrison, le coentraîneur avec Chris Whitaker, N.D.L.R.) ne parlait pas aussi bien français qu’aujourd’hui. Il a fait énormément d’efforts pour progresser, et il sait désormais parfaitement se faire comprendre : la preuve, c’est que tout le monde maîtrise le plan de jeu. Enfin, je pense que l’effectif du club dispose d’une plus grande profondeur. Je me souviens qu’à mon arrivée, quand un joueur se blessait, son absence s’en faisait automatiquement ressentir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui : l’équipe est plus complète, et les joueurs interchangeables. En début de saison, Rocky Elsom expliquait aussi qu’une attention particulière serait portée à la santé des joueurs pour éviter les blessures… Nous avons beaucoup moins de blessés que par le passé, en effet. Certes, il y en a toujours : j’ai manqué neuf semaines de compétition, Dan (Halangahu, l’ouvreur) va en manquer six, sans oublier Christopher Ruiz, Thomas Poitrenaud et Shaun Foley qui a repris l’entraînement total cette semaine… Mais quand on ramène le total aux nombre de joueurs et aux matchs disputés, il est clair que nous n’avons plus autant de blessures que par le passé. Votre futur a été au centre de toutes les interrogations lors de la soirée. On vous annonce en partance pour Béziers. Qu’en est-il ? Mon avenir est, pour l’heure, indécis. Je n’ai signé nulle part. Je sais qu’il y a beaucoup de bruit autour de cela, mais rien n’est fait. Voulez-vous évoluer à l’étage supérieur ? Bien sûr que je veux jouer en Top 14 ! Tout le monde le veut… Mais vous savez, Narbonne évoluera peut-être en Top 14 l’année prochaine… Les supporters sont très sensibles à votre probable départ. Êtes-vous touché par cette affection ? Narbonne est une petite ville mais l’engouement du public est immense, c’est tout simplement génial de sentir cet enthousiasme. Contrairement à ce qu’indiquent nos informations, on sent dans vos propos que vous voudriez rester à Narbonne. Le voulez-vous ? Bien sûr que je voudrais rester ! Tout me plaît ici : les gens, la ville, le rugby, la mer, le climat… Je suis heureux ici. ■ MARDI DERNIER, JOSH VALENTINE S’EST VU DÉCERNER L’OSCAR MIDI OLYMPIQUE AU COURS D’UNE SOMPTUEUSE SOIRÉE ORGANISÉE PAR OVALIE COMMUNICATION. UN MODÈLE D’INTÉGRATION C ertaines images ont une force, une résonance particulière. Voir une recrue venue des antipodes applaudie par un parterre de légendes locales en est une. Mardi dernier, au Palais du travail de Narbonne, c’est bien plus qu’un joueur qui a été célébré. C’est un club, tout d’abord, dont le parcours exemplaire lui donne aujourd’hui les moyens de rêver à la qualification. Mais c’est aussi et surtout un mariage. Une union entre le RCNM et l’Australie, célébrée il y a bientôt trois ans, à l’été 2011. Un mariage de raison, prononcé au nom de la survie du Racing, qui lia les efforts de dirigeants locaux et d’investisseurs australiens. Une union qui sauva le club et permit la venue de Josh Valentine, demi de mêlée international australien (cinq sélections) qui symbolise à lui seul ce pont jeté entre l’Aude et l’Australie. Un rapprochement presque surréaliste, mais finalement heureux, car les deux parties se sont entendues sur l’essentiel. « L’amour du jeu », rappelait avec justesse le maire de Narbonne, Jacques Bascou. Une passion commune qui a fait tomber toutes les barrières. UN « PÉNIBLE » QUI FAIT L’UNANIMITÉ Ce jeu, Josh Valentine le magnifie autant qu’il l’accélère. C’est donc très logiquement qu’il s’est vu remettre l’Oscar Midi Olympique seulement deux ans après son premier match avec le Racing (à Albi, le 14 janvier 2012) devant une salle rendue pleine par la venue de 800 convives. L’occasion pour eux d’en savoir davantage sur leur star : vous pensiez Valentine simple rugbyman ? Il nous confia avant la cérémonie qu’il avait figuré dans les sélections nationales jeunes de cricket, de basket et de rugby à XIII ! « Il fallait bien que je choisisse un sport, et ce fut le rugby ! » Son moyen de locomotion favori ? Le skateboard, qu’il dégaine dès qu’il faut marcher plus de dix mètres. Son accessoire ? La casquette US vissée sur le côté. Une passion improbable ? « Le jeu de Uno ! » s’exclame son prometteur partenaire Quentin Étienne : « Il y joue tout le temps : dans le bus, après les repas, en soirée, il n’arrête pas ! Du coup, il nous entraîne à jouer aussi. » Débordant d’énergie, le Wallaby éprouverait presque de la difficulté à la canaliser, comme en témoignent les onze cartons jaunes reçus en moins de soixantes matchs : « Je n’avais encore jamais rencontré un demi de mêlée qui prenait plus de cartons jaunes qu’un deuxième ligne ! », se marrait du haut de son double mètre l’entraîneur Justin Harrison. « C’est un pénible ! », renchérissait dans un grand sourire son capitaine Sébastien Petit. Un caractère bien trempé qui lui permet de piloter aussi bien le pack audois que de régler des problèmes de voisinage, comme l’a indiqué le clip humoristique préparé par Romain Magellan. En effet, comme il réside en centre ville, le pauvre Josh Valentine voit trop souvent sa porte d’entrée souillée par des indélicats trop fainéants pour se rendre aux toilettes publiques à vingt mètres de là. Selon la légende, le dernier pris sur le vif n’aurait jamais recommencé... Que voulez-vous, à la ville comme sur le terrain, même si l’on est bien intégré, il faut bien marquer son territoire, non ? S. V. ■ Oscars Rubrique 41 Oscar Josh Valentine LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE DIGEST Né le 22 février 1983 à Newcastle, Nouvelle Galles du Sud, Australie. Poste : demi de mêlée Mensurations : 1,78 cm ; 85 kg Formé à Singleton Rugby Club PARCOURS 2002-2006 : Queensland Reds ; 2006-2008 : Waratahs et Sydney Fleet ; 20082009 : Western Force ; 2009-2011 : ACT Brumbies ; depuis 2011 : Racing Club Narbonne Méditerranée. PALMARÈS 5 sélections avec l’Australie entre 2006 et 2009, 2 sélections avec l’Australie A en 2006-2007. Première sélection le 11 juin 2006 à Sydney contre l’Angleterre (34-3). Dernière sélection le 27 juin 2009 à Sydney contre la France (22-6). Un projet club solide Les hommes forts du RCNM avec Anthony Hill, président RCNM, et Justin Harrison, manager sportif du RCNM, autour de Josh Valentine. DĞƌĐŝ ĂƵdž ƉĂƌƚĞŶĂŝƌĞƐ ĚĞƐ KƐĐĂƌƐ DŝĚŝ KůLJŵƉŝƋƵĞ ͗ Esprit d’équipe Toute l’équipe du RCNM au côté de Josh Valentine pour la remise de l’Oscar Midi Olympique. Les anciens du RCNM Les anciens sont venus soutenir Josh pour la remise de l’Oscar avec notamment : Gérard Sutra, Henri Sanz, Guy Ramon, François Sangalli, Pierre Salettes et André Maratuech. Pernod, partenaire historique de la FFR, partage avec le rugby les mêmes valeurs de convivialité responsable. Claude Sanguignol, chef des ventes Pernod, avec Josh Valentine au cours du cocktail sur l’espace Pernod. Renault a développé depuis de nombreuses années des liens forts avec le rugby professionnel et amateur au travers de 150 clubs. Serge Véronine, directeur Renault Narbonne avec Josh Valentine au cours du cocktail. Le PMU, grand supporter de rugby et partenaire de la LNR, mise tout sur Josh Valentine. Gérald Labory, directeur d’agence de Montpellier, avec Josh Valentine au cours du cocktail. Proche de tous les passionnés de rugby avec le site www.ensembleavecleXV.com, Orange est le partenaire privilégié du rugby amateur et professionnel depuis 2001. Salomon Botton, délégué régional Orange Languedoc-Roussillon, remet l’iPhone 5 à Josh Valentine au cours de la cérémonie. Heineken, partenaire de la Coupe du monde et de la Coupe d’Europe, désaltère tous les supporters. Jean-François Bouzat, responsable de clientèle Heineken, remet le Beer Tender à Josh au cours de la cérémonie. GMF, partenaire historique du rugby français, du Top 14 et du Pro D2 et des supporters avec assurement-rugby.com. Christophe Segura (directeur GMF Conseil Narbonne) avec les célèbres mascottes GMF au cours de la cérémonie. Midi Olympique, le journal du rugby. Thierry Pujol, chef des ventes Midi Olympique, avec Josh et les gagnants du tirage au sort Midi Olympique. Des animateurs de choc. Romain Magellan à l’affût des « dossiers » pour mener son enquête sur Josh et le RCNM auprès du capitaine Sébastien Petit. Un club soudé sur et en dehors du terrain. Un grand merci à Julie Rajol et toutes les équipes administratives et sportives du RCNM pour le soutien à l’organisation de l’Oscar Midi Olympique de Josh Valentine. 42 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Cris & chuchotements FFR L’interview LE FISC LUI RÉCLAME LE PAIEMENT D’UNE SOMME PROCHE DE 12 MILLIONS D’EUROS, À LA SUITE DE LA LIQUIDATION DU GIP EN CHARGE DE L’ORGANISATION DU MONDIAL 2007. LA FÉDÉRATION A DONC ÉTÉ CONTRAINTE DE RÉAGIR... CHRISTIAN GARNIER - TRÉSORIER GÉNÉRAL DE LA FFR LE CNR DE MARCOUSSIS HYPOTHÉQUÉ ! Par Arnaud BEURDELEY [email protected] E ntre l’emprunt obligataire lancé le 1er février dernier et le redressement fiscal consécutif à la liquidation du GIP en charge de l’organisation de la Coupe du monde 2007, il est beaucoup question de chiffres et de gros sous actuellement à la FFR. Si le premier lancement des « Debentures FFR » est une « insatisfaction », le redressement fiscal auquel la Fédération doit faire face depuis le dernier trimestre 2009 est surtout une source d’inquiétude. Le 26 décembre, les responsables fédéraux ont reçu un avis de mise en recouvrement d’une somme légèrement inférieure à 12 millions d’euros. Une somme pharaonique réclamée par l’administration fiscale qui reproche à la FFR d’avoir échappé à la TVA et à la taxe professionnelle sur les bénéfices réalisés à l’issue de la Coupe du monde organisée en France en 2007. « Si nous étions de mauvaise foi et si nous avions triché, on ne pourrait alors que se taire et payer », expliquait à l’époque des premières négociations avec Bercy René Hourquet, l’ancien trésorier de la FFR. Seulement, l’État a voulu un GIP pour une transparence dans l’organisation, il y a eu un GIP. L’État a voulu être partie prenante dans le GIP, il a eu 46 % des parts. L’État a voulu être décisionnaire, il était présent à tous les conseils d’administration. L’État a voulu surveiller au plus près les comptes du GIP, il a désigné un contrôleur d’État. L’État a préconisé une utilisation bien précise des bénéfices, à hauteur de 28 millions d’euros, la Fédération a choisi des options d’utilisation conforme aux recommandations de l’État. Et aujourd’hui, l’État et l’administration fiscale nous imposent un redressement fiscal. La situation est ubuesque. » « Au sein du GIP, il a été question de la territorialité de la TVA, reprend aujourd’hui Christian Garnier, le successeur de Hourquet à la trésorerie fédérale. À savoir que, lorsqu’on organise une manifestation, elle est assujettie à la TVA du territoire sur lequel la manifestation est organisée. Or, la Coupe du monde était organisée pour l’IRB dont le siège social n’est pas sur le territoire français. Nous avions posé la question de savoir si oui ou non le GIP était assujetti à la TVA. On nous a répondu que non. La décision a été validée par toutes les parties. Seul manquait un document signé par Bercy. » 12 MILLIONS D’EUROS PROVISIONNÉS Conséquence : la FFR a décidé une nouvelle fois de contester le bienfondé de la Bizarre LA CRIMÉE ET LA RUSSIE DANS LES URNES… ET SUR UN TERRAIN ! À la veille du référendum concernant le rattachement de la Crimée à la Russie, un match de rugby a vu des représentants de la province séparatiste ukrainienne affronter l’équipe nationale professionnelle de Russie samedi à Simferopol… On ne sait pas si la rencontre était déjà prévue avant le 27 février, date à laquelle le référendum de ce dimanche avait été annoncé, mais elle s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. Et son résultat a satisfait tout le monde : en effet, les deux équipes se sont quittées sur un score de parité… 59 à 59 ! Oscar Midi Olympique Pleins feux sur l’UBB et Heini Adams Le demi de mêlée sud-africain de l’UBB Heini Adams recevra dans le prestigieux cadre du Casino Barrière de Bordeaux l’Oscar Midi Olympique, le lundi 31 mars à 18 h 30. 800 convives sont attendus à l’occasion de cette grande cérémonie qui va mettre en valeur tout un club, son président Laurent Marti, l’ensemble des équipes du club, les partenaires, supporters et anciens. La soirée sera animée par Jean Abeilhou et Romain Magellan avec, à son menu, cocktail, cérémonie, dont pas moins de quatre films sur Heini Adams et l’UBB. Pour finir, un dîner de gala pour les partenaires en présence de l’équipe viendra clore la soirée en beauté. Best-of twitter position de l’administration fiscale devant le tribunal administratif. Pour ce faire et pour avoir le droit, il y a deux recours possibles : soit déposer une caution bancaire, soit mettre en place une sûreté immobilière, autrement dit une hypothèque. « Nous avons choisi de consentir une hypothèque sur le CNR de Marcoussis pour des raisons de coûts, explique Christian Garnier. Le dossier a été réglé dès le mois de janvier. Par ailleurs, les douze millions d’euros sont provisionnés dans l’hypothèse où nous devrions, in fine, payer cette somme au fisc. Désormais, certaines négociations sont en cours avec Bercy. C’est un sujet que nous maîtrisons bien. Il nous tarde simplement de liquider ce GIP qui date de 2007. En attendant, c’est de l’argent bloqué et un vrai caillou dans la chaussure. » Sans doute les responsables fédéraux se seraient-ils bien passés de ce nouveau coup dur. ■ on... Toulon : Wulf veut rester sur la rade Annoncé avec insistance du côté du Lou, Rudi Wulf reste déterminé à poursuivre l’aventure en rouge et noir. Revenu à Mayol à l’automne 2012 après un premier passage lors de la saison 2010-2011, l’ailier néozélandais de 30 ans a inscrit trois essais cette saison pour onze titularisations, toutes compétitions confondues. Son contrat court jusqu’en juin 2015. off... Camille Gérondeau, tête en l’air lundi Prendre deux crampons gauches pour s’entraîner, check ! Merci @guioutt pour tes 21, un vrai régal de s’entraîner avec ça #défaite #pasdetête Le Lou patiente et espère toujours sa venue Digby Ioane, mélomane mardi Quelqu’un sait où je peux acheter un ukulélé à Paris ? Promis au Top 14, le club rhodanien n’en reste pas moins à l’affût pour obtenir la signature du All Black aux 4 sélections. S’il venait à rester au RCT, Rudi Wulf devrait faire face à une concurrence accrue avec les arrivées de James O’Connor et l’éventuel repositionnement de Delon Armitage à l’aile. Neemia Tialata, supporter biarrot d’un jour vendredi Allez #BO #basquesbrothers Jonah Lomu, star admiratrice vendredi @Brian O’Driscoll, félicitations camarade pour ton mythique record de 140 sélections. Cela a été un honneur de jouer contre toi et de te regarder jouer un aussi beau rugby Romain Lacoste, fier du made in France dacquois vendredi Quinze Français dans le XV de départ ce week-end ! Si si, c’est possible ! #usdsp Sylvain Marconnet, ancien pilier solidaire samedi Une pensée pour @domingothom sorti trop tôt #FRAIRL... Walsh comprend rien ! « C’est une insatisfaction » Quel bilan tirez-vous de la première souscription de « Debentures FFR », dont 35 seulement sur 499 proposés ont été vendus ? C’est une insatisfaction sur le plan comptable qui était attendue, mais je n’allais pas le dire lors du lancement de l’opération. Cette première période de souscriptions était un test sur un produit nouveau en France qui nécessite des aménagements sur les tranches à venir. Quelles sont pour vous les raisons de ce résultat médiocre ? Il y a plusieurs raisons. D’abord, il y a la faible durée de l’appel à souscription (du 1er au 23 février, N.D.L.R.) qui a empêché certaines entreprises de voter l’achat de titres ou encore la lourdeur administrative. Trois cents personnes ont ouvert des dossiers et commencé à les remplir mais beaucoup ont interrompu la procédure en cours de route. La durée de l’emprunt (50 ans) a été jugée trop longue et le prix unitaire (10 000 euros) trop élevé. L’absence de rémunération du titre a aussi été un frein. Les acheteurs potentiels que nous avons interrogés nous ont également expliqué qu’ils n’avaient pas trop de difficultés à obtenir des places pour les matchs. L’absence de rareté est un problème, c’est pourquoi nous y travaillons. D’ores et déjà, nous avons réduit les invitations, même pour les membres du comité directeur. Est-ce un coup de frein au projet de construction du grand stade FFR ? Ce n’est pas un coup frein pour le budget du stade. Avant la fin de l’année 2014, nous allons même choisir le constructeur. En revanche, nous ne lancerons pas le stade si le plan de financement n’est complètement bouclé. Ça, c’est clair. Lancerez-vous une deuxième période de souscription ? Nous lancerons effectivement une deuxième salve de « Debentures FFR », mais nous n’avons pas encore le timing. Ce sera probablement au cours de l’année 2014. Nous y réfléchissons et nous travaillons pour retravailler le produit. Le prix unitaire du titre ayant été jugé trop élevé, nous allons le redimensionner avec une durée de jouissance du titre plus courte. Beaucoup de personnes nous ont dit qu’un seul titre pour 10 000 euros, c’était trop cher. Elles se seraient engagées pour deux titres pour 10 000 euros. Nous verrons bien lors de la prochaine souscription. Propos recueillis par A. B. ■ FFR : le flop des « debentures » Les responsables de la FFR risquent de devoir trouver d’autres moyens de financer leur projet de grand stade. Lors du lancement de l’opération « Debentures FFR », le 1er février, 499 titres d’emprunt obligataire étaient proposés à la vente. Objectif : faire entrer dans les caisses 4 990 000 euros. Seulement voilà, seuls 35 de ces « debentures FFR » ont trouvé preneurs à la fin de l’appel à souscription, le 21 février. Désormais, ils sont donc 35 à pouvoir bénéficier d’un accès prioritaire à des matchs du XV de France et à la finale du Top 14, pendant quinze ans. Un chiffre jugé décevant du côté de la FFR. Évidemment, les responsables du dossier assurent que cette première salve de souscription n’était qu’un simple test pour jauger le marché face à un nouveau produit sur le le territoire français. En attendant, les 350 000 euros levés serviront à financer des travaux au Centre national du rugby de Marcoussis (Essonne). Infos BAYONNE MARMOUYET CHOISIT DE RESTER Jean-Jo Marmouyet (29 ans, 1,92 m, 102 kg) ne quittera pas son club formateur. Dans le viseur de l’Usap depuis quelques semaines, le troisième ligne aile, pur produit de l’Aviron bayonnais, a décidé de prolonger son contrat pour les deux prochaines saisons. CLERMONT DE CROMIÈRES VEUT ÊTRE PLUS PRÉSENT L’ASMCA a apporté des retouches à son organisation interne. À compter du 1er juillet 2014, le poste de directeur général délégué va disparaître, entraînant le départ de Jacques Pineau. À l’origine de ce remaniement, le président Éric De Cromières a annoncé, sur le site internet du club, son intention de s’impliquer « plus directement dans la gestion du club ». GRENOBLE MUTAPCIC S’EST ENGAGÉ AVEC NEVERS Le pilier gauche du FCG Kenan Mutapcic a, comme pressenti lundi dernier, décidé de rejoindre les rangs de Nevers (Fédérale 1) pour les deux prochaines saisons. « On m’a proposé un contrat professionnel avec une possibilité de reconversion à l’issue de ma carrière », a expliqué le Bosnien de 34 ans, dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Arrivé en 2009 dans l’Isère, le pilier bosnien ne s’était pas vu proposer de prolongation de contrat par le FCG. TOULON LAPORTE ATTEND LE VERDICT FINAL L’ancien sélectionneur Bernard Laporte est revenu au CNR de LinasMarcoussis, jeudi dernier. Le manager du RCT comparaissait devant la commission d’appel de la FFR pour contester ses treize semaines de suspension, sanction infligée en raison de ses critiques envers Laurent Cardona. Le verdict de la commission devrait être connu en ce milieu de semaine. Initialement, Bernard Laporte est interdit d’accès au terrain, aux vestiaires et aux couloirs d’accès jusqu’au 13 mai inclus. CARCASSONNE LA RÉCLAMATION EXAMINÉE JEUDI La LNR examinera ce jeudi la réclamation déposée par Carcassonne. L’USC et son président Frédéric Calamel contestent les conditions de leur défaite, face à La Rochelle (33-35, 21e journée). Les Maritimes l’avaient emporté après la sirène, l’arbitre n’ayant pas entendu le signal sonore et omettant de signifier la fin de la partie. LA ROCHELLE UN INTERNATIONAL À VII ARRIVE Comme annoncé dans nos colonnes, le trois-quarts international à VII fidjien Levani Botia portera les couleurs de La Rochelle. Le joueur (25 ans, 1,82 m, 103 kg) a été engagé comme joker médical. Arrivé samedi dans la cité maritime, il commencera l’entraînement avec ses nouveaux partenaires dès ce lundi. DAX DEVADE INTÉRESSE Comme la majorité des Dacquois qui seront en fin de contrat en juin prochain, le puissant trois-quarts centre de l’USD Guillaume Devade n’a pas encore reçu de proposition de prolongation de la part des dirigeants landais. Mais l’ancien Rochelais (26 ans, 1,78 m, 95 kg) est pisté par d’autres clubs. Colomiers ou Tarbes, notamment, seraient intéressés par son profil. ALBI LÉO DURAND, UN AMATEUR CHEZ LES PRO Pour pallier les manques en troisième ligne, consécutifs aux absences de Julien Raynaud (épaule) et Thibault Visensang (suspendu), le staff albigeois a fait appel à Léo Durand, 19 ans, pour le match à Béziers. Évoluant habituellement en Reichel ou en espoir, le jeune joueur, fils de Gérard, ex-pilier graulhétois et correspondant Midi Olympique, ne disposait pas de licence professionnelle et a dû attendre une dérogation de la LNR pour pouvoir être aligné. Le précieux sésame est arrivé au club jeudi et le joueur a pu fouler la pelouse en remplacement de Yohann Misse. RUGBY À VII VAKATAWA VA HONORER SA PREMIÈRE CAPE Le Fidjien Virimi Vakatawa (21 ans) va porter pour la première fois le maillot d’une équipe de France. Comme indiqué lundi dernier dans nos colonnes, le prometteur fidjien, un temps pressenti avec le XV de France, va relever le challenge de la sélection à VII. Le joueur du Racing-Metro, peu utilisé cette saison (cinq matchs de Top 14), participera, dès cette semaine, à la tournée asiatique, à Tokyo et Hong Kong. Dès lors, il sera uniquement sélectionnable avec les équipes de France. GALLES HALFPENNY OPÉRÉ ET ABSENT SEIZE SEMAINES Victime d’une dislocation de l’épaule droite lors du match Angleterre - Galles, dimanche 9 mars, Leigh Halfpenny a été opéré vendredi et sera indisponible seize semaines. L’arrière du XV du Poireau et des Cardiff Blues sera absent de la tournée de juin et ne rejouera plus avant de rejoindre son prochain club, Toulon, en juillet. AMATEURS L’ÉPINEUX CAS DE JURANÇON DEVANT LA FFR Le comité du Béarn doit gérer le cas du club de Jurançon (Honneur), mêlé à de trop nombreux incidents depuis la saison dernière. « Nous avons transmis le dossier à la FFR et à la commission des règlements. Elle va rencontrer cette semaine les gens de Jurançon. Elle donnera ces conclusions et nous appliquerons les règlements », explique Serge Raballo, président du comité du Béarn. En cause, le comportement de certains supporters, trop turbulents. Quatre clubs ont d’ailleurs refusé de rencontrer Jurançon. « Nous avons officiellement constaté de graves incidents lors du match Usep - Jurançon. » Serge Raballo ne cache pas son désarroi : « On ne peut pas non plus accuser ce club de tout et n’importe quoi. Il faut rester objectif. » Les conclusions de la FFR au terme la rencontre avec les dirigeants devraient permettre à cette situation de s’éclaircir. Cris & Chuchotementsts43 LUNDI 17 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE « Le choix a été très difficile. Je n’ai pas beaucoup dormi pendant trois semaines. Mais je ne voulais pas rater une telle opportunité. […] Ma préférence va au poste de 10 mais s’il faut jouer centre, je le ferai avec plaisir. » Toby FLOOD, demi d’ouverture anglais dont l’arrivée au Stade toulousain, pour trois ans, a été officialisée vendredi dernier LNR JEUDI, À BORDEAUX, LE PRÉSIDENT DE LA LNR VA PROPOSER UN PLAN D’ACTIONS AUX TRENTE CLUBS DU RUGBY PRO. EN JEU : LA RÉPARTITION DES NOUVEAUX DROITS TÉLÉS. LE « NEW DEAL » DE GOZE Par Philippe KALLENBRUNN [email protected] C omment répartir au mieux la nouvelle manne des droits télés entre les clubs professionnels ? Pour répondre à cette question cruciale, eu égard à l’importance inédite des sommes en jeu (355 millions d’euros versés par Canal + à la LNR sur les cinq prochaines saisons), Paul Goze ouvrira le débat, jeudi, à Bordeaux. Le président de la Ligue a invité l’ensemble des présidents de clubs de Top 14 et de Pro D2 à venir discuter des propositions qu’il souhaite formuler, et que les clubs auront reçues par courrier en ce début de semaine. « Ce sont des idées qui me trottent dans la tête depuis longtemps et je pense que le moment est bien choisi, au regard du contexte favorable dans lequel nous évoluons, avec un Top 14 qui marche bien, un avenir financier désormais assuré grâce aux droits télés et le dossier des Coupes d’Europe qui est proche d’aboutir », explique-t-il. Goze a établi un document de 110 pages, articulé en trois volets : le premier touche aux forces et aux faiblesses du rugby actuel ; le deuxième présente un « new deal » pour le rugby pro ; et le troisième recèle un plan stratégique pour la période 2015-2023, sur lequel a d’ailleurs particulièrement travaillé Mohed Altrad, le président de Montpellier. RÉFORME DES POINTS DE BONUS ? La partie « new deal » promet évidemment de nourrir ardemment les débats, car certaines propositions risquent de susciter leur lot de réactions, favorables ou pas… Quatre axes principaux y figurent : renforcer l’attractivité du championnat ; produire des efforts en matière de formation ; améliorer les stades ; et consolider la situation financière des clubs. « Ce n’est pas une révolution, prévient Goze. Mais une somme de propositions destinées à améliorer le fonctionnement du rugby professionnel, qui forment un plan d’actions. Je ne vais pas proposer un diktat mais ouvrir la discussion à tous, y compris au syndicat des joueurs et à celui des entraîneurs. » Goze ne confirme rien de cela mais, pour améliorer la qualité du jeu et du spectacle, pourrait, par exemple, être soumise une réforme des règlements relatifs aux points de bonus. La question des Jiff, corrélativement à celle de la présence massive des joueurs étrangers, ne devrait pas manquer non plus d’être posée, d’autant que le président de la LNR reconnaît ouvertement « un déficit de joueurs de haut niveau sélectionnables à certains postes ». Quant à la consolidation de la situation financière des clubs, il semble exclu qu’elle passe par une augmentation du salary cap. Une chose est sûre : il va y avoir du sport… ■ Sur le gril NOËL MAMÈRE - MAIRE DE BÈGLES « Un scénario Exclusif MONTPELLIER GRANT JOKER DE BEATTIE ? Le MHR paie le prix fort pendant ce Tournoi des 6 Nations. Outre Nicolas Mas, touché à un coude samedi avec les Bleus et qui doit passer des examens médicaux, le club héraultais a perdu un autre international : le troisième ligne écossais Johnnie Beattie, sérieusement blessé à une cheville contre la France il y a dix jours. Les premiers diagnostics révèlent qu’une opération n’est pas nécessaire. Un nouveau point doit être fait ce lundi avec le staff médical montpelliérain mais son indisponibilité devrait être de trois mois environ. Si cette durée est confirmée, le club devrait alors prolonger le contrat du Néo-Zélandais Paul Grant, engagé en novembre dernier comme joker médical du capitaine Fulgence Ouedraogo. Le feuilleton du stade résidant de l’UBB continue. La semaine dernière, le candidat-maire UMP de Bordeaux Alain Juppé s’est rallié à la solution du déplacement du club dans un stade Chaban-Delmas réduit à 15 000 ou 20 000 places avec la possibilité d’organiser des matchs de prestige au nouveau stade de Bordeaux-Lac. L’intéressé avait pourtant annoncé, en avril 2013, son souhait de ne plus voir de rugby à ChabanDelmas. Sa nouvelle prise de position l’a rapproché de son principal concurrent, Vincent Feltesse (PS), qui a toujours estimé que l’UBB devait jouer dans un Chaban-Delmas en l’état. Cette convergence signifierait que le stade historique André-Moga n’accueillerait plus de rencontres de haut niveau. Nous avons demandé son avis à Noël Mamère (ex-EELV), maire de Bègles en lice pour un cinquième mandat, qui a toujours milité pour que l’Union joue ses matchs ordinaires dans sa ville d’origine. AGEN SAUBADE SUIVI Le staff agenais a ciblé plusieurs postes dans son recrutement pour la saison prochaine : il cherche principalement un pilier gauche, un deuxième ligne, un troisième ligne et un ailier-arrière. Parmi les pistes évoquées pour se renforcer derrière, celle menant à Julien Saubade (30 ans, 1,73 m, 80 kg). L’ancien ailier de Biarritz, de Dax, du Stade français et du Racing-Metro fait actuellement partie de l’équipe de France à VII. Il s’est envolé pour l’étape asiatique de l’IRB Sevens, qui aura lieu à Hong Kong les 22 et 23 mars, et à Tokyo les 29 et 30 mars. AGEN (2) ROUX VERS LA PROLONGATION Par ailleurs, les dirigeants agenais œuvrent aux prolongations de certains cadres. Après Alexi Bales ou Lionel Mazars, le trois-quarts centre Vincent Roux devrait lui aussi parapher un nouveau contrat avec le SUALG. Arrivé de La Rochelle en 2012, le joueur (29 ans, 1,85 m, 87 kg) devrait s’engager pour deux saisons supplémentaires dans les prochains jours. NARBONNE (1) EADIE S’ENGAGE Le RCNM, actuel troisième du Pro D2, s’est attaché les services de Quelle est votre réaction à l’annonce du souhait d’Alain Juppé de voir l’UBB s’installer à Chaban-Delmas ? Je crois qu’il faut arrêter de nous servir un scénario par semaine à cause de la campagne municipale. Attendons donc la fin des élections, la constitution d’une nouvelle Communauté urbaine de Bordeaux (Cub, N.D.L.R.), les études comparatives et nous verrons bien alors quel est le projet le plus pertinent sur le plan sportif, financier et de l’aménagement urbain. La Communauté urbaine aura donc la main sur ce projet ? Oui, à partir de janvier 2015, la nouvelle loi métropole va s’appliquer et la métropole bordelaise aura la compétence du sport et de la culture. Ce sera nouveau. Ce qui veut dire qu’il faudra m’expliquer comment la Cub a pu financer à hauteur de 15 millions d’euros, le stade de Bordeaux-Lac, un partenariat publicprivé qui obligera, soit dit en passant, l’Union Bordeaux-Bègles a donné 300 000 € à chacun de ses matchs organisés dans cette enceinte. Mais l’année prochaine, nous y verrons plus clair avec des projets sérieux. Moi, j’ai toujours dit que la jauge normale pour un stade de Top 14, c’est 18 000 places. Pensez-vous vraiment que votre projet d’un stade André-Moga agrandi et modernisé puisse être possible ? Je voudrais bien que l’on m’explique pourquoi l’on investirait de l’argent pour faire passer un stade de 34 000 à 15 000 places au lieu d’en agrandir un autre et le faire passer de 9 500 places à 18 000. Ce serait tout de même un paradoxe. Cela voudrait dire que le club de l’UBB se retrouverait sur trois sites : l’entraînement à Bègles, certains matches à Chaban-Delmas et d’autres à Bordeaux-Lac. Ce serait bizarre en termes de dépense d’argent public. Je vous dis qu’aucun de ces projets n’est officiel. Tout est fumeux. En plus, il me semble que voir ChabanDelmas passer de 34 000 à 15 000 places ne correspond pas à ce que souhaitait Laurent Marti au départ. ■ SEXTON SE RAPPROCHE D’UN RETOUR CLERMONT LHERMET EN VISITE AUX FIDJI Le manager sportif de l’ASMCA Jean-Marc Lhermet était en visite la semaine dernière à Nadroga (Fidji), où le club auvergnat a monté via son centre de formation une académie pour les jeunes de l’île. Accompagné sur place par Freddy Maso, directeur sportif du centre de formation, il a pu constater le travail effectué sur place auprès des jeunes. Et pourquoi pas de détecter le successeur de Nalaga et Nakaitaci en Auvergne. par semaine » Propos recueillis par Jérôme PRÉVÔT [email protected] Dernière minute - Irlande Photo M. O. - B. G. Par Vincent BISSONNET (avec G. L. et P.-L. G.) [email protected] L e vœu de toute l’Irlande serait en passe de devenir réalité. Selon nos informations, l’éventualité d’un retour de Jonathan Sexton en Irlande, dès le mois de juin, s’est considérablement renforcée au cours de la semaine dernière. Au début du mois, la presse irlandaise avait balayé la rumeur ayant filtré au Carton House, le centre d’entraînement du XV du Trèfle. « Sexton va rester à Paris », avaient ainsi titré, le mardi 4 mars, The Irish Post et The Independant. L’affaire pouvait alors sembler enterrée. En coulisses, le dossier n’en est pas moins resté d’actualité : le désir de Joe Schmidt de disposer, comme il le souhaite, de son maître à jouer en vue du Mondial et le malaise de l’ouvreur au Racing-Metro ont poussé la Fédération irlandaise (Irfu) à entreprendre les démarches pour permettre son retour au pays. L’idée avait d’ailleurs trotté dans la tête du joueur à l’automne. « Le lundi matin après certains matchs, j’ai pensé leur annoncer que je rentrais à la maison. Voilà comment je me sentais », avait déclaré l’intéressé à la BBC en janvier. UN RACHAT RECORD ? À l’heure actuelle, des pourparlers seraient en cours entre les décideurs irlandais et les dirigeants franciliens pour trouver un terrain d’entente. Les premiers consentiraient à sortir le carnet de chèques pour racheter la dernière année de contrat de l’ouvreur, arrivé à Colombes lors de l’été 2013. Leurs interlocuteurs français seraient de leur côté disposés à ouvrir la porte au départ précipité de leur star, dont la délicate acclimatation n’a jusqu’à présent pas permis l’épanouissement. Si un accord était trouvé, la transaction pourrait atteindre une somme record, le salaire annuel de l’ancien Leinsterman en France étant évalué aux alentours de 700 000 €. ■ Mondial 2015 Les Roumains satisfaits de tomber dans la poule de la France l’ouvreur-buteur de Bourg-en-Bresse, Clint Eadie. Déjà auteur de 213 points cette saison avec l’USB, l’Australien de 28 ans est le troisième meilleur réalisateur du championnat. NARBONNE (2) CAUSSINUS ÉLU PRÉSIDENT DE L’APARE Samedi dernier, dans les locaux du Stade français, à Paris, a eu lieu l’élection du président de l’Association des présidents des associations de rugby de l’élite. C’est le dirigeant narbonnais JeanLouis Caussinus qui a été choisi pour prendre la succession du Clermontois Gérard Bertin. Battue par la Géorgie à Tbilissi en finale du Tournoi B des 6 nations (22-9), samedi, la Roumanie est reversée dans la poule de la France pour le Mondial 2015 en Angleterre. Les Chênes affronteront également l’Irlande, l’Italie et le Canada. Les Géorgiens héritent du gros lot puisqu’ils se retrouvent dans la poule C en compagnie de la Nouvelle-Zélande mais aussi de l’Argentine et du Tonga. À l’image du troisième ligne d’Oyonnax, Valentin Ursache, les Roumains sont plutôt satisfaits d’être reversés dans un groupe à consonance européenne. « Je suis très content d’affronter la France qui est un peu mon pays d’adoption, déclare l’international de 28 ans aux 55 sélections. Le rugby physique tel qu’il est pratiqué par les Français mais aussi les Irlandais et les Italiens nous correspond mieux que celui des Néo-Zélandais. Lyn Howells et Marius Tincu ont su réinsuffler une dynamique à notre groupe. La France et l’Irlande semblent actuellement hors de portée. Mais nous avons les armes pour battre l’Italie et le Canada. » Des groupes de 31 joueurs ? L’IRB étudie actuellement la possibilité d’autoriser les sélectionneurs nationaux à retenir des groupes de 31 joueurs pour la prochaine Coupe du monde, organisée du 18 septembre au 31 octobre 2015 en Angleterre et au pays de Galles. Jusqu’à présent, l’effectif était limité à trente éléments et sa composition devait être dévoilée deux à trois semaines avant le début de la compétition. Le passage à une liste de trente et un concernerait uniquement les postes de première ligne : le joueur supplémentaire serait soit un talonneur soit un pilier. En préparation de son Mondial et en vue de la constitution de son groupe définitif, le XV de France disputera trois rencontres de préparation face à l’Angleterre, à deux reprises, le 15 et le 22 août puis l’Écosse, le 5 ou 6 septembre.