Baisse le son
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Baisse le son
Baisse le son Les élèves de seconde 2, dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, ont été sensibilisés aux risques auditifs lors de l’intervention de Jeremy, un membre de la Fédération Hiero *. Une série d’extraits musicaux ont, tout d’abord, permis aux élèves de découvrir que de nombreux chanteurs actuels n’ont rien inventé, mais se sont simplement inspirés de rythmes vieux de plusieurs décennies. Rihanna avec son tube SOS reprend des éléments du tube de Soft Cell, Tainted Love datant de 1981, ou encore Jay-Z, Ain't No Nigga reprend la ligne de basse de The whole Darn Family, Seven minutes of Funk, (1976). Eh oui, les parents écoutaient la même chose qu’eux ! Puis, une présentation vidéo nous apporte quelques notions d’acoustique et nous explique l’évolution du vinyle au MP3. Aujourd’hui la technologie nous permet d’avoir un son de qualité et surtout de profiter de la musique n’importe où grâce à des appareils de plus en plus petits et performants. Mais attention, ce n’est pas sans danger ! Après une rapide présentation du fonctionnement de l’oreille, les élèves découvrent quelques symptômes typiques et souvent irréversibles, suite à une soirée en discothèque, à un concert ou tout simplement suite à une écoute prolongée de musique forte avec des écouteurs. Heureusement, quelques règles simples permettent de profiter de la musique sans danger : se tenir loin des enceintes, utiliser des bouchons pour les oreilles ou limiter son temps d’exposition à une musique forte. Écouter fort, c’est possible, mais seulement pour son morceau préféré et pas pour tout un album. Alors si tu veux pouvoir écouter les musiques de tes enfants et leur dire « moi aussi j’écoutais ça, je ne suis pas un ringard », baisse le son ! 1/2 Baisse le son Les élèves remercient Jeremy pour son intervention. Des bouchons pour les oreilles fournis par la Fédération Hiero sont disponibles à l’infirmerie. *La Fédération Hiero Limoges est née en 1997 du regroupement d’acteurs des musiques actuelles qu’il s’agisse d’associations, de musiciens ou de passionnés de musiques. Ses activités vont de l’organisation de spectacles ( 30 concerts de musiques actuelles par an et un festival) en passant par la promotion d’artistes locaux et des programmes de prévention des risques auditifs liés à l’écoute et à la pratique des musiques actuelles. 2/2