Alcool au volant

Alcool au volant
Boire ou conduire, il faut choisir!
bpa – Bureau de prévention des accidents
Attention: l’alcoolémie résiduelle après une courte nuit peut encore
être élevé et occasionner une incapacité de conduire. La police
effectue des contrôles d’alcoolémie également au petit matin.
A votre santé!
Dans la circulation routière, de nombreux accidents sont causés par des conducteurs
alcoolisés. L’alcool renforce le goût du risque mais limite la vitesse de réaction ainsi que
d’autres facultés mentales. Conséquences: plus d’accidents et des blessures plus graves,
qui ont plus souvent une issue fatale. Les jeunes conducteurs sont particulièrement
concernés: il suffit de peu d’alcool pour altérer leur capacité de conduire et pour qu’ils
se surestiment. C’est pourquoi, en 2014, la réglementation légale suivante est
entrée en vigueur: zéro alcool pour les nouveaux conducteurs.
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C’est prouvé médicalement: l’alcool altère
l’état de conscience. Et personne ne fait ex­
ception à la règle! La vision, les facultés de
concentration, de réaction et de coordina­
tion sont immédiatement entravées. L’alcool
renforce le goût du risque, les effets néga­
tifs de la fatigue et du stress, du manque de
temps et de l’énervement. Vu que conduire
est particulièrement exigeant pour les nou­
veaux conducteurs et qu’ils prennent plus
de risques au volant, peu d’alcool suffit à
augmenter leur risque d’accident. En com­
paraison avec une personne expérimentée,
le risque est beaucoup plus élevé pour un
jeune conducteur.
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Pour les détenteurs d’un permis de
conduire définitif
Une nouvelle méthode de mesure
de l’alcoolémie lors des contrôles
routiers
Le principe de la force probante de l’éthylo­
mètre a été introduit en octobre 2016. La
prise de sang n’est donc plus la règle en cas
de suspicion d’alcool au volant. La nouvelle
méthode de mesure s’accompagne d’un
changement d’unité de mesure: désormais,
l’alcoolémie sera indiquée en milligrammes
par litre d’air expiré au lieu de pour mille
dans le sang. 0,5 pour mille correspondent
par exemple à 0,25 mg/l d’air expiré.
Que dit la loi?
La police peut procéder à un alcootest à tout
moment, même sans indice d’ébriété. Une
concentration trop élevée d’alcool dans l’air
expiré peut avoir les conséquences juridiques
suivantes.
• De 0,25 à 0,39 mg/l: amende. Si, au cours
des deux années précédentes, le permis de
conduire a déjà été retiré au conducteur ou
si ce dernier a fait l’objet d’une autre me­
sure administrative, le permis de conduire
lui est retiré pour un mois au moins.
• A partir de 0,4 mg/l: peine privative de
liberté pouvant aller jusqu’à trois ans ou
peine pécuniaire; retrait de permis pour
trois mois au moins.
• Récidivistes de la conduite en état d’ébrié­
té: selon la gravité du cas, la loi sur la
circulation routière prévoit des retraits de
permis nettement plus longs, voire un
retrait de durée indéterminée.
Faites le calcul en mg/l
•
Un verre standard de boisson alcoolisée
(1 dl de vin rouge, 4 cl d’eau de vie ou 3 dl
de bière, par exemple) se traduit par une
concentration d’alcool de 0,1 à 0,15 mg/l
en moyenne. L’alcool dans l’air expiré est
éliminé à raison d’à peine 0,05 à 0,08 mg/l
par heure.
• Le sommeil n’accélère pas ce processus.
Le lendemain d’une soirée bien arrosée, la
concentration d’alcool dans le sang peut
encore être trop élevée pour que vous
soyez capable de conduire.
• On ne peut ni réduire les effets de l’alcool
ni accélérer son élimination. Et un café, des
cornichons ou d’autres remèdes de grandmère n’y changent rien!
Médicaments et drogues
Evitez d’associer les médicaments à
l’alcool. Certains d’entre eux, ainsi que
les drogues, renforcent sensiblement les
effets de l’alcool. Les médicaments
peuvent aussi réduire les performances
et favoriser la somnolence. Suivez donc
les conseils de votre médecin ou phar­
macien, et conformez­-vous à la notice
d’emballage.
Assumer ses responsabilités
Votre permis de conduire vous assure de
nombreuses libertés. Ne prenez pas le risque
de les perdre et adoptez une attitude res­
ponsable face à l’alcool au volant.
• ll suffit de peu d’alcool pour diminuer la
vitesse de réaction et d’autres facultés
mentales.
• Boire ou conduire, il faut choisir: si vous
envisagez de boire, laissez votre voiture au
garage, prenez les transports publics ou
un taxi, ou désignez une personne qui re­
noncera à l’alcool. Et respectez la décision
de ceux qui ne veulent pas boire.
• En tant qu’hôte: vous avez aussi des
responsabilités. Veillez à ce qu’il y ait
toujours des boissons sans alcool. Si l’un
de vos convives a trop bu, appelez un
taxi ou hébergez-le.
Indispensable pour votre sécurité
•
L ’interdiction valable pour les nouveaux conducteurs devrait servir d’exemple
à tous: boire ou conduire, il faut choisir.
•
vous voulez tout de même consommer de l’alcool: prenez les transports
Si
publics ou un taxi, ou désignez une personne qui renoncera à l’alcool.
•
Ne combinez pas alcool et médicaments, et surtout pas alcool et drogues.
Le bpa est le centre suisse de compétences
pour la prévention des accidents. Il a
pour mission d’assurer la sécurité dans
les domaines de la circulation routière,
du sport, de l’habitat et des loisirs. Grâce
à la recherche, il établit les bases scienti­
fiques sur lesquelles reposent l’ensemble
de ses activités. Le bpa propose une offre
étoffée de conseils, de formations et de
moyens de communication destinés tant
aux milieux spécialisés qu’aux particuliers.
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