Télécharger en PDF
Transcription
Télécharger en PDF
MIRAMASINFO Magazine d’information de la ville de Miramas - N° 136 - Janvier 2014 - www.miramas.org Miramas compte sur vous ! Un beau Téléthon grâce aux bénévoles. Orage : un long-métrage tourné sur la commune. Féerie de Noël : la fête pour tous. Au sommaire Les vœux pour 2014............................................ 3 Retour en images.......................................... 4 à 7 • La Féerie de Noël économie et emploi.................................... 8 et 9 • Les contrats d’avenir font des petits • Terlat signe pour l’emploi • Un nouveau livre à la Ligne de Faire • Interior Design • Florana Dossier ...................................................... 10 à 13 •S olidarité, un mot qui a du sens • Les ados ne s’ennuient pas • Une grande expo pour le centenaire de 14-18 • Développement durable • Les conseils de quartier agissent • L’assainissement dans les quartiers Est • Trois nouvelles rues • Les bailleurs investissent dans les travaux • Le stade de Couvent éclairé • Les travaux • Miramas au générique d’Orage • Tous artistes avec Miram’Art SAN Ouest Provence............................. 21 et 22 • Ulysse élargit son périmètre • Les basketeuses de Pro B rencontrent les jeunes • Un trophée pour le tourisme • De la magie pour 600 jeunes sportifs • Sainte-Barbe • Commémoration du 5 décembre • Un goûter de fête pour les seniors • Des cadeaux pour nos aînés • Les anniversaires de Croizat Gens d'ici........................................................... 28 • Une école pour les jeunes sapeurs-pompiers • L’innovation pédagogique à Cocteau • État civil Vie municipale.......................................... 14 à 17 • La sécurité civile veille sur vous • Des spectacles pour les écoliers • Un Noël au CCAS • La nouvelle équipe d’Unis-Cité édito En raison de la campagne électorale pour les élections municipales, la parution de l’Édito est suspendue jusqu’en avril 2014. L‘Info de l'opposition....................................... 29 Au fil des vies........................................... 30 et 31 • Le Domaine du Paty En un clic tes les photos Retrouvez tou ontournables o, des lieux inc Inf as ement ram Mi du ont fait l’évén i qu s on ati et des manifest kr de la ville : as/ sur le site Flic ille_de_miram kr.com/photos/v http://wwwflic Le site de la ville à votre service Toutes les informations et tous les rendez-vous sur www.miramas.org Afin de pouvoir faire paraître vos informations dans le Miramas Info, nous vous prions de bien vouloir nous envoyer vos documents avant le 5 du mois qui précède celui de la parution. [email protected] • [email protected] MIRAMASINFO N° 136 Toute demande de banderole - exclusivement par courrier - doit être faite auprès de la Maison des associations deux mois avant l’affichage. Renseignements au 04 90 17 30 21. Hôtel de Ville - 13140 Miramas - Tél. : 04 90 58 79 79 • Directeur de la publication : Frédéric Vigouroux • Directrice de la communication : Véronique Barbetti • Journalistes : Michelle Colonna, Betty Reboul • Crédits photos : Jean-Paul Olive, Marion Bouillet, Michelle Colonna, Christine Falco, Christophe Castillo, DR • Graphisme : Thalamus • Impression : Imprimerie Vallière - Tiré à 13 000 exemplaires • Dépôt légal : 28 janvier 2010 • Imprimé sur papier recyclé. Les vœux 2014 Miramas compte sur VOUs ! Chacun d’entre nous a un rôle dans le devenir de sa ville. Miramas déborbe de nombreux talents. Lors de la cérémonie des vœux, nous les mettrons en lumière, vous vous mettrez en lumière. Car le rassemblement de petites et de grandes initiatives est une force incontournable. Accueillis en musique à partir de 18 h 30, la notion “Je suis capital(e), vous aussi” qui a orné les murs de notre ville pendant toute l’année européenne de la Culture MP2013 vous paraîtra évidente. Vous pourrez déposer vos souhaits pour notre ville sur l’Arbre à vœux à votre disposition toute la soirée, tandis que vous pourrez découvrir “Les sourires de Miramas” en photos ainsi qu’un film rétrospectif Miramas MP 2013. Repartez avec votre photo Venez vous faire photographier, seul, en famille, entre amis, dans deux espaces. Vous repartirez avec une photo ainsi qu’un calendrier des événements marquants de l’année qui s’ouvre. Le 30 janvier, le tapis rouge se déroulera pour les stars de notre ville, vous ! Une très bonne année 2014 à vous tous ! 3 l Miramasinfo N°136 Retour en Images Une Féerie… magique ! La Féerie de Noël s’est refermée à quelques heures du réveillon familial et les yeux des enfants brillaient toujours. Pendant quatre jours, depuis le 20 décembre, tout a été fait pour éclairer leurs visages et ceux de leurs parents. Pour eux, un village où idées de cadeaux et dégustations de produits gastronomiques aidaient aux derniers achats. Pour les plus petits, des animations à la Ferme Tigolo, des ateliers de cupcakes et de bonbons qui n’ont jamais désempli, la présence incontournable du Père Noël, attentif à leurs lettres et des cadeaux un peu avant l’heure. Pour tous, une décoration de circonstance, des parades avec des peluches et des chuchotements aux oreilles par des artistes emplis de poésie. Et pour ponctuer le week-end, Mademoiselle Paillettes et ses échassiers ont enchanté le parvis de l’église avant que l’homme en rouge n’offre quelques présents depuis sa calèche. Et cette année, glisser est devenu acte de solidarité : le montant du ticket pour accéder à la luge géante revenait à la Chrysalide. Les Rouge cœurs tout en douceur. Le concours de la plus belle vitrine a désigné Look & Tendances. 4 l Miramasinfo N°136 Retour en images Son et lumière enchanteur. La parade des peluches en centre-ville. Naissance et traite à la Ferme Tigolo. Le concert soul offert par le conseil général. Des ateliers pour apprendre à cuisiner les friandises. Le jour comme la nuit, un village de Noël attractif. 5 l Miramasinfo N°136 Retour en images Tourisme à Miramas, un modèle Nous en parlions dans le magazine de novembre, Miramas a obtenu un trophée pour “Bouches-du-Rhône en paysages” pour la meilleure animation. Il a été remis physiquement aux responsables de l’office de tourisme lors d’une cérémonie au conseil général. Si notre commune tient l’objet bien en main, cette reconnaissance signifie aussi “l’exemplarité de l’organisation du concours, le travail transversal réalisé par les élus et les agents municipaux (office de tourisme, espaces verts, Agenda 21, communication)”. Citée en exemple, Miramas a ainsi animé des ateliers le jour de la remise des prix. Une journée d'hommages Le 5 décembre, les autorités civiles et militaires ont participé à trois rassemblements, en présence du maire et de l’adjoint aux anciens combattants. Le matin à l’Établissement principal des munitions Provence et en soirée au centre de secours : les artificiers fêtaient leur patronne, sainte Barbe. Les deux cérémonies ont été l’occasion de décorer militaires et pompiers, d’officialiser des passages de grade. À 16 h 30, on rendait hommage aux combattants d’Afrique du Nord pendant les conflits des années cinquante. 6 l Miramasinfo N°136 Retour en images Du grand spectacle pour les anciens Ils ont vécu un retour dans leurs années de jeunesse, lorsque Jane Manson a fait son apparition sur la scène de la salle des fêtes. Mille seniors, invités par la mairie et l’espace Croizat en deux mercredis successifs à un goûter de Noël, ont fredonné avec la vedette ses airs connus. Ils ont salué les doyens de Miramas. Puis, après une séance de dédicace, les couples ont pu esquisser tous les pas de danse possibles grâce à l’orchestre Richard Gardet. Le tout sous le regard de notre doyenne, Simone Pinson qui affiche ses 102 ans. Les colis des seniors Cette année, 1 380 personnes s’étaient inscrites pour bénéficier du colis de Noël offert par la municipalité, quelques jours après ceux offerts par l’intermédiaire de l’Entraide 13. Celles qui avaient choisi le bon d’achat de 21 €, valable chez certains commerçants de la ville, sont allées le retirer le 6 décembre. Celles qui préféraient le “colis gourmand”, composé de foie gras, chocolat et vin, ont pu le récupérer un jour de chance, le vendredi 13. De quoi agrémenter les fêtes de fin d’année. Bon ANNIVERSAIRE Ils ont fêté leur anniversaire ensemble, le 19 décembre à l’espace Croizat, en présence d’Anne-Marie Chayot et de Jean-Marie Pascal. Tous nos vœux à : Solange Bienaimé, Marie-Rose Estienne, Hélène Garcin, Suzanne Gélibert, Yvette Guilherme, Mireille Ravoux, Véronica Ségura, Andrée Schiano et Claudio Alféo, Claude Cornutello, Jean-Pierre Gaudino, Claude Gravier, Paul Julien, Mandré Martinez, Antoine Moca, Georges Santana. 7 l Miramasinfo N°136 Économie et Emploi Des emplois pour leur avenir Alors que la mairie a déjà engagé trente-sept emplois d’avenir (trente Brigades bleues et sept dans divers services municipaux), le secteur privé profite de cette mesure. Jackie Vilard, la créatrice d’Exotismes, donne sa chance à Françoise Oung. La jeune femme de 22 ans détentrice d’un BEP et d’un CAP en coiffure voulait compléter son parcours en esthétique. La conviction de sa patronne a fait le reste : “Je devais faire un stage en entreprise pendant quinze jours. Après une semaine, Jackie signait mon contrat.” Aujourd’hui, grâce à la Mission locale qui l’a orientée vers un emploi d’avenir, la chef d’entreprise et son employée sont rassurées : “Sa formation est modulable en fonction des besoins du salon, cette flexibilité est confortable. Et le financement une part non négligeable. La Mission locale m’a soutenue, je n’hésiterai pas à prendre quelqu’un d’autre en contrat d’avenir” souligne Jackie Vilard. Françoise précise : “L’appren- tissage entre la formation et l’institut est un bon compromis. En attendant le CDI que j’espère, ce contrat me sécurise.” Il a été signé début novembre et durera trois ans. De leur côté, la mairie, la sous-préfecture, Pôle Emploi et la Mission locale tiennent des réunions hebdomadaires pour vérifier que les contrats d’avenir donnent bien lieu à des formations adaptées pour enrichir le dispositif. L’objectif étant de donner aux jeunes un bagage leur permettant de pérenniser un emploi. La conclusion revenant à Jackie : “Les emplois d’avenir, un bon moyen d’aider les jeunes !” Terlat signe pour l’emploi Terlat Industries a signé le bail qui permettra sa prochaine installation à Clésud. Les associés ont profité de cette officialisation pour préciser les conditions d’embauche de la centaine de collaborateurs dont ils auront besoin. L’installation d’une entreprise sur un territoire est valorisante à plusieurs titres. Cela implique que la commune retenue est dynamique, qu’elle offre des facilités en terme de transport et de logistique et des avantages fonciers. “Miramas réunit toutes ses conditions. Elle est le centre logistique le plus important d’Europe” souligne l’un des directeurs associés François Merlet. Un autre élément vaut pour le dynanisme, celui de la création d’emplois. La société performante en fabrication d’ossatures bois de maisons a choisi Clésud pour implanter son unité de production, une nouveauté pour la plateforme plutôt spécialisée dans le stockage. L’usine ouvrira en mars 2014. “Nous créerons une soixantaine d’emplois dans un premier temps, avec l’objectif d’une centaine de postes d’ici la fin 2014, en privilégiant les candidatures locales” précise le directeur. L’entreprise recherche du personnel qualifié “pour subvenir très vite à l’attribution de postes, ensuite nous procéderons à des formations”. Pôle Emploi est de fait le partenaire privilégié de Terlat : “Nous recevons toutes les candidatures, les trions, les sélectionnons et les proposons à l’entreprise au fur et à mesure de leurs besoins” précise l’une de ses responsables. Et il n’est pas obligatoire d’être inscrit à Pôle Emploi pour postuler, les divers métiers sont également ouverts à ceux qui désirent changer d’employeur. Pôle Emploi : 48, avenue MariusChalve. Tél. : 3949. Courriel : [email protected] Ligne de faire, jamais 2 sans 3 Ligne de Faire est un atelier-chantier d’insertion qui a pris la forme d’une rédaction dont la vocation est d’éditer de beaux livres pour valoriser Miramas. Le premier d’entre eux Destination Miramas proposait de (re)découvrir la ville sous des angles inattendus. Le deuxième livre est terminé, il sera présenté à la fin du mois. Sous le titre Tous les chemins mènent à Miramas, il présente sur un mode esthétique et poétique des randonnées dans la ville et dans la campagne miramasséenne. Onze parcours urbains et péri-urbains traités en photos et textes invitent le lecteur à s’évader au fil des pages. Alors même que le livre sera présenté à l’occasion des vœux à la population, un nouveau chantier est déjà en préparation pour continuer la collection. Dédié cette fois aux Miramasséens, le prochain ouvrage s’articulera autour d’une trentaine de portraits où les habitants seront tous amenés à répondre à la même question : Comment avez-vous posé vos valises à Miramas ? Il s’agira à travers ces portraits de retracer l’histoire de notre ville et d’en montrer la singulière richesse. Chaque livre est un chantier de longue haleine qui nécessite 8 l Miramasinfo N°136 plus une année de travail. Une vingtaine de salariés, recrutés pour des contrats de six mois éventuellement reconductibles une fois, œuvrent sur un livre. La mission de la Ligne de faire qui consiste à offrir une chance d’insertion à des personnes au chomâge, jeunes ou moins jeunes, diplômées ou pas, est remplie haut la main. Chaque participant a toute latitude pour s’impliquer et voir son travail valorisé à travers de très beaux ouvrages auxquels les Miramasséens (et les autres) peuvent laisser une place de choix dans leur bibliothèque. Commerces Un intérieur à votre image Elle est architecte d’intérieur, lui a étudié aux Beaux-Arts. Après des incursions professionnelles dans la vente et le commerce, les trentenaires passionnés par la décoration étudient le marché et constatent que celui de la rénovation connaît la croissance. Scheherazade et Mekki autofinancent Interior Design et prospectent entrepre- neurs, agences et groupes immobiliers, particuliers. Du sol au plafond, de la terrasse au tissu du canapé, tout votre intérieur peut passer entre leurs mains, avec la certitude de l’utilisation de matériaux écolabellisés. Au fait de toutes les innovations en matière de technique et de décor (ils suivent des formations continues), ils vous apporteront tous les conseils de décoration pour un intérieur à votre image. Et consciente que la tendance est au “J’ai envie de le faire moi-même”, Scheherazade Bahammou anime des ateliers pour transformer un meuble poussiéreux en une œuvre d’art. À moins que vous ne vouliez les confier à ses mains expertes, elle s’occupe de tout, de l’enlèvement à la livraison. Vous souhaitez apprendre l’application d’enduits décoratifs, l’adresse est la même. Sinon, pour un chantier qui demande la patte du professionnel… Vous savez à quelle porte taper. Interior Design : 06 23 68 62 03. Courriel : [email protected] et sur la page www.facebook.com/myinteriorsdesign. Florana, un “coup de pousse” à l’emploi local Florana a très vite su séduire les Miramasséens par son professionnalisme et sa créativité. Racheté il y a un an par Joana Ferrer qui assurait auparavant sa gérance, le magasin de fleurs s’est doté d’une nouvelle employée. Maria, ironie de l’histoire, fut il y a quelques années fleuriste à Salon dans un magasin où Joana officiait alors comme stagiaire. Une vraie complicité se tissa alors entre elles et Maria sut apprendre son métier à Joana. Ambitieuse et enthousiaste cette dernière lui avait d’ailleurs promis : “Un jour j’ouvrirai ma propre boutique et je t’embaucherai”. Un souhait qui avait valeur de promesse puisqu’il s’est désormais réalisé. À 55 ans, Maria souhaite toutefois s’investir à temps partiel dans le magasin pour mieux profiter de son temps et des ses petits-enfants. En février, c’est donc une seconde employée qui viendra prêter main-forte (et main verte) aux deux femmes. Florana : avenue des Anciens-Combattants (parking Dia). Ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30, le vendredi et samedi non stop de 9 h à 19 h 30 et le dimanche de 9 h à 12 h 30. Originails a déménagé de l’avenue Marius-Chalve à la place Jean-Jaurès (entre le distributeur de billets et le coiffeur). 9 l Miramasinfo N°136 Dossier : Miramas solidaire Téléthon, Miramas au top ! En terme de solidarité, notre ville a toujours battu des records. 2013 ne fait exception à la règle, chacun, à sa manière a contribué à la réussite finale. Tous les bénévoles qui s’engagent pour faire du Téléthon une belle fête du partage ne peuvent qu’être fiers d’eux et de leurs concitoyens : enterré 2012 avec ses 32 420 € ! Pour son 26e Téléthon, Miramas dépasse le chiffre de 38 000 €. Un record ! Bravo et merci à tous. Plus de 38 000 € de dons Un début prometteur La soirée du vendredi 6 décembre, placée sous les auspices du mistral glacé, a pourtant réchauffé les cœurs. Le Téléthon à peine lancé, les organisateurs enregistraient trois chèques : 3 000 € de McArthurGlen, l’opérateur du Village de marques, 2 888 € de la maison de retraite Les Jardins de la Crau et 2 300 € des golfeurs du Mas de Combe. Tombolas, lotos et tournois ont permis à ces derniers de verser une part non négligeable de la somme finale. 10 l Miramasinfo N°136 Des photos dédicacées EN JEU Outre la photo, son passe-temps favori, Cyril Galliné aime la musique et les concerts. Il a vu Féfé pendant Nuits Métis, l’a photographié aux Docks des Suds et lui a fait dédicacer trois de ses tirages lors d’une rencontre à Paris. Le chanteur s’est volontiers prêté au défi du Téléthon miramasséen et ces deux artistes ont contribué au score. Trois photographies signées et numérotées étaient soumises à une tombola remportée par trois lauréats. Les p’tits JEUNES Avant, AILLEURS La nouvelle équipe d’Unis-Cité a chaussé ses baskets pour courir autour de la place Jourdan. Bravo à celui qui a effectué 100 tours. Elle est mobilisée sur beaucoup de fronts et avait participé quelques jours auparavant à la collecte pour la Banque alimentaire. Les Jeunes sapeurs-pompiers ont aidé les enfants pour la pêche à la truite (vivante) et celles aux canards (en plastique). Grâce aux Brigades bleues, on pouvait arpenter la place Jourdan en arborant de magnifiques maquillages. Une nouveauté pour Fontlongue qui vendait des poissons rouges et une façon de saluer Xavier Poux, “l’inventeur” de la pêche à la truite. Enfin, après les avoir confectionnés, les jeunes adhérents de Schweitzer ont convaincu les visiteurs de goûter à leurs Pop cakes. Qui aux fourneaux, qui sur le podium, qui dans les stands Démonstations, animations, restauration, les fidèles bénévoles du Téléthon étaient au rendez-vous des 6 et 7 décembre. Un grand merci à tous : La web radio d’Imédias, le club d’escrime, la MJC-MPT, Rock N’roll connections, Artiste en scène, Athlétic club et les enfants de l’Usep, SSMC Miramas cyclotourisme, Grape, les peintres Claude Tartelin et Robert Olive, Les motards des Bouches-duRhône, Black Mamba, Rêves-Éducation nationale, Li Calandro di Crau, l’UAICF, Jacqueline Robert, la paroisse Saint-Louis, Temps Danse, le Taï jitsu club, le club de gymnastique volontaire, le Scrabble club de Miramas, Raphaël et son vide-greniers, Handi-chiens, Les petits artistes et les confitures de Marie-Thé, le Badminton club, Temps danse, le centre social Schweitzer, Évasion Peinture, l’équipe de Jean-Noël Costa pour le snack et celle de Janine pour les gâteaux et les repas sans oublier Chantal pour ses calamars, Daniel et sa paella, Sophie et Philippe pour les spécialités basques, le CCAS et les grossistes en fruits et légumes de Cavaillon et Châteaurenard. 24 heures sur la place Jourdan, c’est incontournable à Miramas. Pour autant, les associations se mobilisent avant et après la date nationale. Dans le domaine sportif, chez les commerçants, chez les logisticiens, dans les centres sociaux et dans les écoles, l’engagement était pris depuis le mois de novembre. Vide-greniers spécial puériculture (partenariat entre le CCAS et le Mirathon), vente de porte-clés chez les commerçants d’Action Mirasud, blé de l’espoir à la graineterie Germain, spectacles, lotos et tombolas à l’espace Croizat et aux Jardins de la Crau, parcours de golf au Mas de Combe en partenariat avec le Tigers House et Rampa, bridge des collégiens et tournoi adultes, ateliers sportifs, vente de gâteaux et tombola de l’école Paul-Cézanne, animations aquatiques avec le Masc, vente de boissons, confiseries, porte-clés, collecte pour les dons spontanés et versement d’un centime d’euros par colis préparé chez ID Logistics à Clésud, loto au centre social La Carraire, vente de roses à l’école Jeanne-d’Arc par l’Apel, espace Nature à la yourte de l’ADMR Loisir Culture, vente de jouets au centre social Giono, spectacle à la MJC-MPT, match de handball avec le MHBOP. Affichons-nous avec le Téléthon. Artisans, commerçants, professions médicales et paramédicales se sont mis aux couleurs des tee-shirts Téléthon Miramas. Un don pour le Téléthon au 3637 ou sur telethon.fr 11 l Miramasinfo N°136 Dossier : Miramas solidaire Course contre la faim, c’est la solidarité qui gagne Initiée par l’équipe EPS du lycée Les Alpilles, Isabelle Guignard, Marion Raybaud, Cyril Peyre et le coordinateur Vincent Macé ont organisé la 4e édition de la Course contre la Faim. L’originalité de ce cross scolaire est d’allier le sportif et le caritatif. Le principe ? Les élèves sollicitent des parrains dans et à l’extérieur de l’établissement. Ces derniers s’engagent à verser un euro pour chaque tour accompli. Pour multiplier le nombre de tours, des tandems de deux élèves se relaient après avoir parcouru un circuit d’environ un kilomètre afin de pouvoir souffler par intermittence. Au terme d’une heure de course, les fiches récapitulent les tours accomplis et la promesse de dons correspondante. La dernière édition a eu lieu à Cabasse où les élèves ont été transportés grâce à des cars mis à la disposition par la mairie. L’enthousiasme et l’endurance des élèves et de leurs professeurs ont permis de récolter 370 euros qui ont servi à acheter des victuailles pour les Restos du Cœur. Galerie des Molières, l’art d’être généreux Au-delà des expositions mensuelles de tableaux, photos et sculptures, la Galerie des Molières s’illustre en servant l’art par la défense de causes humanitaires. La dizaine de bénévoles qui œuvre au quotidien dans l’association a voulu mettre en vente des tableaux offerts par Claude Tartelin, Romain Gille et la famille Tournier. Vendues à des prix très accessibles, à partir de 5 euros ou proposées sous forme d’enchères, les toiles ont aisément trouvé preneurs. Lors de cette soirée 12 l Miramasinfo N°136 caritative au profit des Restos du Cœur, Richard Martin a déclamé quelques textes de son ami Léo Ferré. Il est reparti avec la banderole de la soirée consacrée au poète le 14 juillet dernier, dédicacée par tous les intervenants. Elle trouvera, assure-t-il : “Une place de choix sur la terrasse du théâtre Toursky” qu’il dirige à Marseille. Cette vente du 19 décembre a su intelligemment faire se rencontrer l’art et la générosité. Sida, objectif zéro Du 28 novembre au 30 novembre, la Maison des adolescents (MDA) et la médiathèque se sont associées pour la journée mondiale de lutte contre le sida. Pendant les deux journées qui leur étaient consacrées, quiz et recherches documentaires permettaient aux collégiens et lycéens de tester leurs connaissances de la maladie, des préventions et des traitements, avec la complicité de la médiathèque, de la MDA et du Cidag (centre de dépistage anonyme et gratuit). Ruban géant et parterre de fleurs, affiches et produits de communication avaient été fabriqués par les élèves de Fontlongue, Camus, Cocteau, des Alpilles. Le public a pu apprécier l’implication des élèves dans les ventes de rubans, de biscuits, les distributions de préservatifs, la collecte de vêtements et de produits d’hygiène ou d’entretien au profit de Sol en Si. Réflexion et échanges dans les établissements sco- laires et à la médiathèque ont précédé la journée conviviale du samedi, car les bibliothécaires en sont convaincus : “La lutte passe aussi par la fête”. Les usagers ont vécu les concerts en direct des élèves du conservatoire de musique et leurs professeurs, le rap des Bons diables, les démonstrations de de Déca’Danse. Culture et engagement font bon ménage. Cocteau et les Philippines Lorsque le 8 novembre, un typhon s’est abattu sur les Philippines, les lycéens de 1re L du lycée Cocteau ont fait la remarque : “On est bien, malgré la crise”. Il n’en fallait pas davantage pour se mobiliser autour d’une action solidaire et récolter de l’argent auprès de leurs camarades, parents et professeurs. Les vingt-quatre élèves et leur professeur de français ont réuni la somme de 260,43 € et le lycée a rempli un chèque à l’ordre d’Unicef Typhon Philippines. Les Femmes solidaires Octobre Rose, n’ayons plus peur des maux Pendant le “mois rose”, l’association Femmes Solidaires s’est mobilisée pour sensibiliser le plus grand nombre à une maladie qui représente le cancer le plus mortel chez les femmes. L’objectif revendiqué par l’association : provoquer le débat et les réactions. Le 25 octobre, une première action a pris place au Comœdia, fidèle partenaire des Femmes Solidaires, avec le film Mes deux seins. Journal d’une guérison à l'issue duquel la gynécologue Miréolle Séjourné a échangé avec le public. Parallèlement, un atelier s'est déroulé autour du thème de la beauté, de la santé et de l’esthétique. La question de l’apparence, particulièrement délicate à aborder, faisant partie des problématiques systématiquement associées au cancer du sein. Un troisième rendez-vous était donné au Comœdia avec une conférence organisée avec le concours de l’association Hygia sur l’alimentation et la prévention du cancer du sein, animé par une diététicienne. Si la participation a rassemblé près de 200 femmes et quelques hommes, l’action a permis de mettre en lumière les tabous persistants qui planent autour de cette maladie. De nombreuses femmes montrent une réelle appréhension à l’idée d’aller se faire dépister. Ces réserves prouvent à quel point ce type d’action mérite d’être reconduit. Un jour pour combattre la violence Le 25 novembre est la date choisie par les Nations-Unies pour instituer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Elle met l’accent sur toutes les formes de violences qui peuvent exister envers les femmes (conjugales, sexistes, harcèlement sur le lieu de travail, égalité salariale, excision, prostitution...). Une exposition “Violences, elles disent non” proposait des panneaux déclinant les diverses formes de violences avec de nombreux chiffres mais également des informations essentielles sur les avancées et aussi parfois sur les reculs que l’on peut constater partout dans le monde. Chocs et édifiants, ces panneaux ont le mérite d’aborder de manière frontale des thèmes en éveillant la conscience de tous les visiteurs, notamment les plus jeunes, qu’il convient de sensibiliser au thème de la violence. Dans la foulée, le film Ne dis rien était présenté. À l’issue de la projection, la directrice du centre d’information des droits des femmes (CIDF) et la psychiatre Françoise Joffrin ont échangé sur le syndrome post-traumatique dont pâtissent les femmes ayant subi des violences. Avec des mots simples et justes, elles ont su capter l’attention de leur auditoire. Permanence des Femmes Solidaires le mardi après-midi au 10, place Henri-Barbusse. • Point écoute le lundi à la Maison du droit et le mardi après-midi dans son local de 14 h à 17 h. • Renseignements : 04 90 17 38 18. [email protected] 13 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale Les institutions telles que les polices, nationales et municipales, la gendarmerie, œuvrent pour la sécurité des personnes et des biens. Pour autant, sans le relais des civils, certaines de leurs missions seraient moins simples. • 34 professionnels • 110 volontaires, dont 15 femmes et 4 nouvelles recrues. • 13 jeunes sapeurs-pompiers. • 70 % de secours à la personne (accidents de la circulation, sur la voie publique…). • 10 % de feux (forêts, broussailles, appartements, voitures, conteneurs…). • 20 % d’interventions diverses (ascenseurs bloqués, fuites d’eau, ouvertures de portes, intempéries…). Les pompiers choisissent Miramas Les Cités Jardin, qui font l’objet d’un programme de réhabilitation de 13 Habitat, se sont révélées le lieu idéal pour un exercice destiné aux pompiers de la Région. Unités du Vaucluse, casernes du département et marins-pompiers de Marseille ont pu évoluer pour se préparer au certificat Insarag (International Search and Rescue Advisory Group) homologué par l’ONU. Du percement de dalles le plus précis possible pour soulever des charges en évitant les débris sur les victimes au sauvetage par tyrolienne (une nouveauté demandée par l’Insarag), les pompiers ont répondu à un protocole très précis de techniques de découpe et du suivi des victimes. “Ce site est idéal pour ce genre de manœuvres, concède le capitaine aixois Christian Morel, responsable de l’opération, et une intervention de grande ampleur aura lieu le jour de la démolition des immeubles”. Les différents exercices et évaluations terminés, les pompiers auront gagné leur accréditation, valable cinq ans, pour intervenir partout dans le monde si une catastrophe se produit. Le Comité communal feux de forêts • 62 bénévoles (ils étaient 10 en 2008). • 2 véhicules tout-terrain équipés de citernes. En 2008, par la volonté de la mairie, le comité communal feux de forêts de Miramas (CCFF) a étoffé ses troupes. Les bénévoles œuvrent aujourd’hui à la prévention et à la protection du milieu naturel, sous la responsabilité de Benjamine Borsellino. Prévenir et sensibiliser la population est la première mission du CCFF afin d’éviter les incendies. Et cela commence par les enfants, aussi les bénévoles interviennent dans les écoles. Cependant, la prévention n’étant pas une garantie, ils procèdent à une surveillance étroite des massifs forestiers à l’aide de deux véhicules tout-terrain équipés de citernes de 600 litres achetés par le conseil général. Ne se substituant jamais aux pompiers, le POUR DEVENIR MEMBRE DU CCFF CCFF les alerte à la moindre détection de risque et peuvent les guider sur les chemins forestiers. Un renfort bien utile en cas de gros incendie, quand chacun connaît précisément sa tâche. La période la plus intense pour le comité feux se situe donc entre le 15 juin et le 30 septembre, voire plus tôt ou plus tard dans la saison selon la météo. Il serait également sollicité dans la gestion d’une crise déterminée par le plan communal de sauvegarde. Horaires d’accueil : le local du CCFF est ouvert tous les mercredis après-midi de l’année, avenue Jean-Moulin (derrière la salle Colomb). Tél. : 04 90 56 91 59. Mobile : 06 03 11 36 42. Avoir au minimum 18 ans, être disponible, sérieux et à l’écoute. Les nouvelles recrues suivent quatre ou cinq formations : 14 l Miramasinfo N°136 • Un stage d’initiation obligatoire. • Une formation radio, cartographie. • Une formation prévention et secours. • Une formation conduite du 4 x 4. • Une formation sécurité opérationnelle. Vie Municipale • Une étude approfondie des divers risques. • Un exercice grandeur nature, d’autres suivront. Plan communal de sauvegarde • Une gare de triage où transitent des matières dangereuses. Destiné à protéger la population, le Plan communal de sauvegarde évolue de façon à atteindre son efficacité majeure en cas de sinistre. Une simulation a déjà eu lieu, d’autres sont prévues. • Des plans grand froid, canicule, déneigement. En juin, la mairie a procédé à une simulation d’accident industriel à Clésud. Une façon de tester grandeur nature le Plan communal de sauvegarde élaboré depuis quatre ans avec le Pôle des risques majeurs. Ce service municipal travaille avec tous les services de la ville. Ceux concernés directement par la sécurité tout naturellement, mais aussi ceux qui reçoivent du public. Les structures extérieures sont également partie prenante : police nationale, gendarmerie, pompiers, le Cyprès. Les alertes étant données en cas d’accidents, les établissements scolaires, bâtiments communaux et intercommunaux sont préparés pour • Des risques naturels, technologiques, de pollution de la nappe phréatique. abriter la population. Un autre exercice sera programmé dans les prochains mois pour affiner encore les procédures. Site : http://www.miramas.org/ ma-ville/securite/risques-majeurs/ information-preventive. PPI, prêts à faire face La gare de triage de Miramas dispose d’un plan particulier d’intervention (PPI) contre les risques d’accidents ferroviaires, qui a été récemment amélioré à l’initiative conjointe de l’État, de la municipalité et du couple RFF (Réseau ferré de France)/SNCF. Le Cyprès, centre d’information pour la prévention des risques majeurs, est intervenu pour coordonner le travail entre les différents partenaires afin de prévenir au mieux les dangers et de pouvoir intervenir le plus efficacement possible en cas d’événements. La sécurité de la population prime ! C’est pour cette raison que la préfecture a demandé une amélioration du plan PPI de la gare de triage, qui vient après la modernisation du Plan communal de sauvegarde. L’actualisation du PPI a demandé quatre années de travail en commun aux ser- vices de l’État, aux agents de RFF et de la SNCF, aux services municipaux, à la police et aux pompiers… Un dispositif plus efficace a été décidé pour protéger au mieux la population en cas d’incident : les périmètres de protection ont été élargis, les points de barrage redéfinis. RFF a optimisé la quantité et la qualité des sirènes, en en finançant sept supplémentaires pour un montant de 850 000 €. Désormais treize sirènes sont opérationnelles et il en est prévu d’autres. Ne vous inquiétez pas forcément quand vous les entendrez sonner, des tests sont effectués tous les premiers mercredis du mois. De son côté, la commune apportera un complément d’alerte téléphonique auprès des habitants inscrits. Les écoles sont préparées pour offrir des lieux d’hébergement. Un exercice s’est déroulé en juin, un autre, grandeur nature est prévu. Car il est indispensable d’être préparé 15 l Miramasinfo N°136 pour répondre, le plus vite possible et le plus efficacement possible à toute éventualité. Le Plan communal de sauvegarde et le PPI de la gare de triage évolueront en fonction des changements de la commune et de la gare de triage. Une campagne d’information sera lancée par RFF en 2014. En attendant, tout est prêt ! • 1re ville à élaborer une disposition spécifique Orsec PPI. • 7 sirènes supplémentaires. • 4 groupes de travail qui ont défini les moyens (mobilisation des secours, réglementation de la circulation, les alertes à la population). • Le PPI est sous la responsabilité du préfet de département. Vie Municipale Spectacles de fin d’année, il est permis de rêver Chaque année, avant les fêtes de Noël, la municipalité offre des spectacles aux enfants de la ville. Adaptés à chaque âge, ils touchent tous les élèves de primaire. Du 2 au 9 décembre, les maternelles ont reçu deux conteuses dans les écoles. Elles ont ravi les plus jeunes avec Qui a goûté la lune et Pin-Pin le petit sapin. 1 150 enfants qui ont pu en profiter. De leur côté, les 1 100 élèves de CP, CE1 et CE2 ont assisté au conte musical Les deux demi-frères au théâtre de La Colonne les 9 et 10 décembre. Ils avaient bénéficié d’interventions en classe, en amont de la représentation, dans le cadre de la médiation culturelle. Enfin, environ 700 élèves des classes de cours moyens ont été accueillis au cinéma le Comœdia les 12, 13 et 16 décembre avec, au programme, La reine des neiges. Si l’on en juge par les yeux brillants des enfants, cette année encore, l’initiative menée par la mairie auprès des écoles a rencontré son public ! Un Père Noël solidaire Le Noël de Capucette, joué par la compagnie Magique, a ravi les 240 adultes et 400 enfants invités par le centre communal d’action sociale et la mairie pour les fêtes de fin d’année. Après le spectacle à La Colonne, le Père Noël a fait une apparition très attendue pour distribuer les jouets offerts par le CCAS, juste avant de partager un goûter fort apprécié. 16 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale En selle pour neuf mois avec Unis-Cité Miramas reste la seule ville des environs à ouvrir le service civique d’Unis-Cité à ses jeunes. La promo 2013-2014 s’engage pour neuf mois à intervenir dans diverses associations. Avec des nouveautés à la clé ! Ils sont seize cette année. Seize de 16 à 24 ans, guidés vers Unis-Cité par la Mission locale Ouest Provence, qui s’engagent pour plusieurs mois à servir, aider, se tourner vers les autres tout en cherchant une orientation à leur vie. C’est bien ce dont témoignent Marie, Caroline et Bruno, trois “anciens” qui affirment aux nouveaux venus les bienfaits de ce service civique. Non seulement ils ont trouvé leur voie, mais du travail. En résumé : “Nous avons rencontré des belles personnes !” Le nouveau groupe se divisera en quatre sous-groupes pour intervenir autour de quatre thématiques : environnement (Grange du Clos Ambroise et la Poudrerie, une nouveauté), intergénérationnel (Jardins fleuris et ADMR), culture et multimédias (Nuits Métis et Imédias), jeunesse (association formation emploi). Alors que pour tous Médiaterre continue avec la sensibilisation aux écogestes, Unis-Cité installe les Vitaminés. Ce nouveau dispositif vise à lutter contre l’obésité chez les 6-11 ans et à la prévenir. Avec le soutien actif de la direction éducation jeunesse de la mairie, les volontaires interviendront pendant les repas et le périscolaire dans plusieurs écoles primaires, dans les centres sociaux La Carraire et Giono le mercredi : “Les parents doivent être associés à une bonne alimentation” souligne la responsable d’antenne, Marlène Hyvert. Ils sont vêtus de orange, vous les croiserez souvent ces prochains mois avec leurs T-shirts siglés, ils sont là pour eux et pour vous. Nous voulons prendre du temps pour vous accompagner dans une société compliquée. C’est une opportunité à saisir en vous appuyant sur votre énergie, votre regard neuf. Ce service civique est le vôtre, nous ne sommes là que pour le cadre. Bernard Michel-Béchet, président d’Unis-Cité Méditerranée. Un temps de partage entre jeunes L’un des projets du centre social Giono est de “consolider le secteur jeunes”. Âgés de 14 à 17 ans, les adolescents prennent en charge leurs soirées mensuelles, de A à Z. Pari gagné ! L’âge de l’adolescence n’est pas le plus simple de la vie et les préoccupations sont parfois diffuses. Le rôle des éducateurs est d’accompagner les jeunes pour les aider à se réaliser. Cela passe aussi par les moments de fête. Aussi, une fois par mois, un groupe de vingtcinq personnes s’investit de bout en bout : du choix du menu à l’approvisionnement, de la préparation du repas à l’aménagement de la salle, puis au rangement, les jeunes sont acteurs de leurs loisirs. Les habitants de plusieurs quartiers de la ville se retrouvent au centre et ces instants de partage déterminent également l’organisation des sorties et des projets à plus long terme. Le succès est tel que Myriam, la responsable du secteur jeunes est “obligée de tenir une liste pour les inscriptions”. Les jeunes y trouvent leur compte : “On a un lieu pour nous, on se rencontre, on passe du bon temps ensemble”. Lieu d’accueil, d’échanges et d’informations, le secteur jeunes est ouvert les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 16 h à 18 h 30, les mercredis de 13 h 30 à 18 h 30. Renseignements : 04 90 50 30 50. Un centenaire en perspective Novembre 2014 est une date importante, nous célébrerons le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. La municipalité lui consacrera une exposition et pour la préparer, en appelle à vos archives personnelles. Vous posssédez des documents, des photos, des objets relatifs à cette période, n’hésitez pas à nous contacter. Service des archives municipales : 04 90 50 19 98. Courriel : [email protected] 17 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale MIRAMAS CULTIVE SON ENVIRONNEMENT L’éco-conseil du mois Économies d’énergie Au-delà d’une volonté farouche, la mise en place d’un Agenda 21 dans une commune émane aussi d’un diagnostic sur les consommations d’énergie. La démarche écoresponsable des services municipaux vise à développer l’emploi de systèmes économes en eau et en énergie électrique. Au quotidien, cela consiste à entretenir les bâtiments, à changer les habitudes en terme de gestes et de choix des matériaux. Et ce qui vaut pour la collectivité vaut également pour le particulier. Économies et mieux-être écologique en sont les enjeux. Il existe une multitude de gestes simples à effectuer pour économiser sans que cela ne prenne beaucoup de temps. Pour oublier nos habitudes et en acquérir de nouvelles, voici le premier de nos éco-conseils qui ont retenu l’attention de l'équipe de l’Agenda 21. Économiser l’eau pour éviter les restrictions futures. SALLE DE BAIN OÙ VA VOTRE EAU ? CUISINE 65 % Des actions exemplaires - Privilègiez une douche de 5 minutes plutôt qu’un bain. - Coupez l’eau le temps de vous laver les visage, vous brosser les dents ou vous raser. - Tirez la chasse d’eau seulement lorsque nécessaire. 10% - Placez un pichet d’eau dans le réfrigérateur pour garder l’eau bien fraîche. - Privilégiez un lave-vaiselle bien rempli ou nettoyez la vaisselle dans un évier rempli d’eau. ARROSAGE ! Saviez-vous qu’un boyau d’arrosage a un débit de 1000 litres d’eau à l’heure ? - Procurez-vous un baril récupérateur d’eau de pluie. - Arrosez votre pelouse en soirée pour éviter que l’eau ne s’évapore. ! Une trop grande quantité d’eau rend la pelouse plus vulnérable aux maladies et aux insectes, 2 à 3 cm d’eau suffisent ! LES AMPOULES En 2011, un nouveau service était créé à la mairie : l’Agenda 21. Si sa mission est d’offrir un cadre de travail aux collectivités locales, leur permettant de mettre en œuvre les concepts de développement durable, la municipalité avait anticipé certains “bons gestes”. Depuis 2010, toutes les ampoules à incadescence des bâtiments communaux sont remplacées par des ampoules basse consommation. En 2011, une campagne de changement des luminaires dans les écoles était lancée. La plupart des faux-plafonds accueille désormais des luminaires à basse luminance. La commune poursuit son engagement pour une gestion plus durable de son patrimoine, en particulier pour la partie énergétique, avec les travaux de réhabilitation de l’éclairage de la grande salle du cosec Concorde. Après six mois d’expérimentation sur une partie du terrain et l’avis favorable des utilisateurs, les projecteurs existants ont été remplacés par des projecteurs à led, permettant ainsi des économies d’énergie. Montant des travaux : 98 000 €TTC (100% SAN) CE QUE DIT LA LOI Depuis le mois de juillet, la loi oblige à l’extinction de l’éclairage dans les bureaux, commerces et bâtiments non résidentiels entre 1 h et 7 h du matin. La municipalité se conforme à ce texte qui ne concerne ni l’éclairage des voies réservées à la circulation ni ceux destinés à assurer la sécurité des bâtiments. Cette mesure étant suivie pour économiser de l’énergie. RÉPARTITION DE LA CONSOMMATION D’EAU DANS LA MAISON NETTOYAGE LESSIVE 5% 20% - Remplissez un seau d’eau savonneuse pour laver le bain et le lavabo au lieu de laisser l’eau couler et utilisez des produits qui ne sont pas nocifs pour l’environnement. - Faites la lessive lorsque la laveuse est remplie à pleine capacité ou ajustez le niveau d’eau. Lavez à l’eau froide et économisez ainsi de l’énergie ! ! PISCINE - Pour réduire les éclaboussures, remplissez votre piscine à moins de 20 cm du bord. - Utilisez une toile pour recouvrir la piscine afin de prévenir l’évaporation de l’eau. LAVAGE DE LA VOITURE - Utilisez un seau d’eau plutôt que le boyau d’arrosage pour laver votre voiture. Comment faire • Choisir des dispositifs économes pour la plomberie. • Corriger la dureté de l'eau pour éviter la détérioration prématurée des réseaux et des équipements. • Chasser les fuites. • Utiliser des économiseurs sur les robinets, ils réduisent le débit en gardant la même pression. • Changer régulièrement les joints de robinetterie. • Ne pas laisser couler l’eau inutilement. • Ne faire touner lave-linge et lave-vaisselle que lorsqu’ils sont pleins. • Préférer les douches aux bains. • Installer un système de récupération d’eau de pluie. Suivre ces recommandations, c’est économiser 30 % sur votre consommation 18 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale Encore des composteurs En septembre, la municipalité offrait aux Miramasséens la possibilité d’acheter un composteur individuel garanti bois labellisé à prix modique. Cent étaient proposés par tirage au sort le jour des Assises municipales du développement durable. Les demandes nombreuses ont laissé quelques-uns d’entre vous sur liste d’attente. Afin d’abréger le délai, cent nouveaux composteurs, fabriqués par les Ateliers de la Crau, seront distribués à partir de ce mois de janvier. Les cinquante et un premiers iront aux prioritaires qui n’ont pas eu la chance de voir leur nom sortir au mois d’octobre. Les quarante-neuf suivants seront attribués au fur et à mesure des demandes. • 20 composteurs de 200 litres au prix unitaire de 15 €. • 80 composteurs de 400 litres au prix unitaire de 20 €. UNE FORMATION POUR DE BONS GESTES Posséder un composteur implique l’acquisition de bons gestes pour une bonne utilisation. Un formateur du centre permanent d’initiatives à l’environnement de Rhône-Pays d’Arles interviendra quatre fois de février à avril au château de Cabasse. Ces rencontres avec le public seront réparties en deux temps, la présentation des règles de fonctionnement d’un composteur suivie d’un échange avec le public. Il entendra leurs difficultés et apportera des réponses. Mercredi 12 février, samedi 22 mars, samedi 5 avril et mercredi 16 avril de 14 h 30 à 16 h 30. Inscriptions et renseignements : 04 90 58 79 78. Renseignements : 04 90 58 79 78. Les bons sacs pour les bons bacs Des conteneurs semi-enterrés ont été installés il y a quelques mois dans plusieurs quartiers. Plus esthétiques, d’une grande capacité et avec une ouverture plus basse que pour les bacs classiques, leur emploi vise à éviter de laisser traîner des sacs par terre. À condition d’utiliser le bon litrage. Cet effort du SAN (compétent pour la collecte et le traitement des déchets) et de la municipalité s’est renforcé avec une action de sensibilisation des Ambassadeurs du tri et la distribution de sacs de la bonne dimension (50 litres) à 685 foyers. Les Ambassadeurs ont fait du porte-à-porte pendant trois semaines en décembre. Un geste pour que chacun s’applique à maintenir la propreté sur les voies publiques. Les personnes concernées par les conteneurs semi-enterrés qui n’ont pas reçu les sacs de 50 litres peuvent téléphoner au N° vert : 0 800 800 424. Retrouvez le film sur le développement durable et l’Agenda 21 sur le site de la ville : http://www.miramas.org/miramas/galerie-miramas/miramas-en-videos 19 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale Conseils de quartiers, acteurs de notre ville Nés de la volonté de la municipalité de faire valoir la démocratie participative, créés en 2009, les Conseils de quartiers, régis par une charte, réunissent des présidents et des bénévoles qui travaillent au quotidien, pour vous et avec vous. Ils interpellent leurs voisins, écoutent les demandes, organisent des réunions de bureau ou publiques, se font les intermédiaires auprès des élus et des services techniques municipaux pour que les habitants soient entendus. La mairie fait au mieux pour les satisfaire, en tenant compte des impératifs liés aux études de travaux et aux programmation, dépendant parfois de l’intercommunalité. N’hésitez pas à vous faire connaître des présidents ou d’un membre de leur équipe, ils ont toujours une oreille attentive et sont un relais précieux. Plusieurs supports sont à votre disposition pour vous informer et faire entendre votre voix : • Un conseil de quartier par mois en général. • Deux réunions publiques au minimum deux fois par an et par quartier. • L’Écho des quartier semestriel (le dernier est paru au mois de décembre) qui fait un retour sur les dossiers soumis. • Un conseil de ville quatre fois par an. RÉUNIONS PUBLIQUES Chaque conseil a invité les habitants de son quartier entre octobre et décembre. Voici quelques grands thèmes abordés, réalisés ou en cours (comptes rendus complets sur le site de la ville) : Conseil de la Levée (9 décembre) : les principaux dossiers suivis ont été la mise en sens unique de la route des Chirons, les aménagements de voies, parkings et espaces publics à la Carraire et au Monteau, l’aménagement de l’avenue Jean-Moulin. Projets en cours dans le secteur : Le projet commencé sur le terrain de l’ancienne clinique, boulevard Jacques-Minet, pour la construction d’une maison des services publics à la personne, une maison de retraite, un hôtel et des commerces. Le projet de logements en accession à la propriété bientôt construits à la place des immeubles de Miramas A (propriété de 13 Habitat à la Carraire). Conseil des Collines (21 novembre) : les principaux dossiers suivis ont été la sécurisation de plusieurs voies (ralentisseurs, panneaux signalétiques, pose de miroirs…), l’éclairage de chemins et l’installation d’abribus, la lutte contre les engins motorisés dans le massif de Cabasse. Projets en cours dans le secteur : réfection du chemin des Espagnols qui démarre début février, travaux d’assainissement des quartiers Est (voir p. 21). Conseil de la Crau (10 décembre) : les principaux dossiers suivis ont été l’éclairage du souterrain de l’avenue des Anciens-Combattants, la réfection des trottoirs de l’avenue du Levant et des Demeures des Molières, la réhabilitation du Mercure et du square du Général-De-Gaulle. Projets en cours dans le secteur : l’accès, l’éclairage et l’amélioration du stade de Couvent en cours, la réhabilitation à l’étude du quartier des Caravelles. Conseil de la Gare (25 octobre) : les principaux dossiers suivis ont été la sécurité rues du Grand-Rhône et de l’Isère (ralentisseurs, bande axiale, avaloirs et racines de pin), le rabotage des racines de pin avenue Aristide-Briand. Projets en cours dans le secteur : Le rétablissement de la zone bleue dès l’ouverture du nouveau parking de la gare (266 places presque terminées). Conseil des 4 Chemins : les principaux dossiers suivis ont été la sécurité du carrefour des 4-Chemins, la création d’un muret par les Brigades vertes, la réfection de la voirie entre le rond-point et le lotissement Frédéric-Mistral, la redirection des eaux pluviales pour éviter les inondations, la RD10 refaite (panneux de signalisation compris) par le conseil général entre le pont de la Miroiterie et le rond-point. Projets en cours dans le secteur : la réfection de la voirie entre le rond-point et le lotissement Frédéric-Mistral. En moyenne, 70 % des demandes d’interventions sont réalisées. LES PROCHAINES RÉUNIONS LA LEVÉE : lundi 3 février à 18 h 30 au centre social La Carraire. LES COLLINES : vendredi 24 janvier à 18 h 30 à la maison des associations. LA CRAU : mardi 14 janvier à 18 h 30 au centre social Giono. LA GARE : jeudi 16 janvier à 18 h à la MJC/MPT. LES 4-CHEMINS : fin janvier ou début février (à confirmer). CONSEIL DE VILLE : SAMEDI 18 JANVIER À 15 H EN SALLE DES MARIAGES. Pour tout savoir sur les conseils de quartier (dates de réunion, comptes rendus...) http://www.miramas.org/ma-mairie/vie-citoyenne/vos-conseils-de-quartier 20 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale Quartiers Est en avant pour la rénovation Considéré comme le “poumon vert” de la ville, le quartier des Collines compte plusieurs habitations individuelles. Les quartiers Est de la ville sont prisés pour le calme qu’ils proposent, à la campagne, proches de la ville, sans ses inconvénients. Pourtant, il y en a un de taille que certains regrettent : l’assainissement collectif. Pour ce grand chantier qui porte sur les réseaux et les voies, la municipalité a souhaité d'abord faire le point avec chaque administré concerné pour que soient précisées les conditions exactes d'accès aux réseaux et leur coût. Le 11 décembre, élus et techniciens rencontraient les habitants pour faire ce point indispensable. En préambule, le maire annonçait qu’on entrait dans un cycle long. Une réflexion avec les services du SAN a commencé en 2009, puis l’étude du projet a été confiée à l’épad en 2011. Ce projet, d’un enjeu considérable, concernera non seulement l’assainissement collectif mais aussi une requalification des quartiers Taussane, Cougnil et Palouquin. En effet, la municipalité en profitera pour enfouir les réseaux aériens, refaire les réseaux souterrains et les voies. Une attention particulière sera portée aux aménagements paysagers. Les voies seront adaptées au flux des véhicules, mais aussi à celui des piétons et cyclistes. Ce projet structurant touche plusieurs problématiques comme les déviations, les coupures électriques, d’eau, et bien d’autres qu’il faudra anticiper. Des réunions auront alors lieu en temps et Trois rues pour trois grands hommes Quelques rues de Miramas restent sans plaque. Ce ne sera bientôt qu’un lointain souvenir, le conseil municipal a accepté à l’unanimité que des personnalités de Miramas entrent au Panthéon local. Serge Sabatier Il est décédé le 27 novembre 2008 à 80 ans après une vie entière dédiée à la solidarité et à sa ville qu’il aimait passionnément. Élu de Miramas pendant 18 ans, il a été 1er adjoint de 1977 à 1989 sous le mandat de Georges Thorrand, puis conseiller municipal d’opposition sous celui de Pierre Carlin, de 1989 à 1995. Inlassable défenseur de belles causes, toujours à la pointe de justes combats, Serge Sabatier a été notamment membre fondateur de la mutuelle du sport, de plusieurs clubs sportifs de Miramas (président du Rugby Club, président du Crédit Mutuel Méditerranéen jusqu’en 2007). Il a aussi été l’un des principaux artisans d’un grand nombre d’équipements et de services de Miramas, tels que le Centre de santé mutualiste, Cabasse et Belval, les centres sociaux, le lycée Cocteau et le théâtre de La Colonne, des écoles… Il a été nommé adjoint au maire honoraire de Miramas, à titre posthume, par arrêté préfectoral à la demande de Frédéric Vigouroux. La voie desservant la nouvelle école Paul-Cézanne portera le nom de rue Serge-Sabatier. Marius Échinard Né le 31 décembre 1920, Marius Échinard s’est éteint le 7 août 2010 après une vie consacrée aux autres. Ce cheminot qui en heure pour prévenir et prendre en considération les avis de chacun. La question actuelle concerne les financements, car ces opérations auront un coût dont une part restera à la charge des habitants. Après une étude parcellaire, chaque propriétaire a reçu, ou va recevoir, une fiche individuelle recensant les coûts des travaux, subventionnés ou pas. Chaque cas est différent et à étudier individuellement. La municipalité est allée chercher tous les financements publics possibles. Une cellule a été créée pour aider les particuliers à monter un dossier auprès de services privés pouvant apporter des subventions pour la prise en charge de certains travaux. Cellule d’aide aux particuliers : 04 4211 16 16. Serge Sabatier. Marius échinard. Francis Arrighi. travaille à Miramas s’engage dans les FFL à Ambérieux, sa région d’origine. Résistant proche du groupe de Jean Moulin, lorsque les camarades de sa cellule sont arrêtés, il en monte une autre à Toulouse. Déporté à Buchenwald en 1945 , il s’évade et retrouvera son poste à la gare de Miramas, la ville où l’attend celle qui deviendra son épouse. Il n’a eu de cesse d’apporter le témoignage de sa vie auprès des collégiens et lycéens. Arrière-grand-père, Marius Échinard passait aussi beaucoup de temps dans les écoles maternelles pour raconter de jolies histoires aux enfants. Promu au rang de Chevalier de la Légion d’honneur, cet homme remarquable et modeste restera dans la mémoire des Miramasséens grâce à la rue qui lui est dédiée, entre le chemin de Concorde et celui du Moulin. Francis Arrighi Né à Miramas le 27 octobre 1913 d’un père commis des postes et d’une mère institutrice, il est nommé sous-préfet des Bouches-duRhône en charge de la Sécurité civile. Cet homme de conviction au tempérament audacieux devient l’artisan de la toute première flotte de bombardiers d’eau. En 1963, il crée l’Entente pour la forêt méditerranéenne et la base d’avions de la Protection civile à Marignane. En 1967, il installe à Gardanne le Centre inter-régional de formation de la Sécurité civile qui porte aujourd’hui son nom. Ce grand serviteur de l’État était Officier de la Légion d’honneur. Il est mort le 23 mars 2001. La voie longeant le plan d’eau entre l’avenue Daniel-Paul et le chemin de Saint-Suspi portera le nom d’avenue Francis-Arrighi. 21 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale Des BAILLEURS QUI NE DORMENT PAS Un bailleur se doit de proposer au locataire un logement décent, ne comportant aucun risque pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé du locataire. Il a également une obligation d’entretien, de réparation et de fonctionnement. Les équipements privatifs ou collectifs mentionnés dans le bail doivent également être en bon état de fonctionnement. Depuis plusieurs années, selon une charte établie avec la mairie, nos bailleurs sociaux se sont investis pour proposer un cadre de vie bien plus agréable. Celui-ci passe par une amélioration du suivi de la gestion locative et par des investissements conséquents tant sur le bâti que sur les espaces extérieurs. Nombre de projets de réhabilitation et de requalification ont vu le jour en 2013 qui sont le fruit d’une concertation avec les habitants. Tous sont co-financés à hauteur de 20 % par les bailleurs et de 80 % par des fonds publics (Ville, SAN Ouest Provence, conseil général, conseil régional, État) sur des budgets variant de 500 000 € à 4 600 000 €. La Cité Capitaine, propriété de Néolia, a vu ses quarante-huit maisons individuelles et ses garages réhabilités. Les garages ont été équipés de nouvelles portes, d’un portail d’accès électrique. L’intérieur et l’extérieur des logements ont fait peau neuve. Les façades dégradées ont été ravalées, le double vitrage et les volets roulants installés, les portes d’entrées remplacées, combles et caves isolées. Plomberie, chauffage, électricité, serrures, clôtures endommagées ont également été changés, les toitures révisées. En complément, la Ville a réalisé des travaux de voirie sur le chemin de Calameau. 13 Habitat a mis l’accent sur la requalification des espaces extérieurs. Une voie traversante a été créée au Mercure, permettant l’accès aux secours, avec des cheminements et des stationnements supplémentaires, des conteneurs pour le tri sélectif ont été semi-enterrés, une aire de jeux et un équipement multisports ont été installés. Ce même bailleur a également requalifié les espaces extérieurs des cités Million, Conseil Général et Jardin à la Carraire, avec une réfection du mur de clôture, la création de cheminements et de places de stationnement. Les espaces extérieurs seront ensuite embellis, mettant l’accent sur les espaces verts pour le printemps 2014. Dès 2010, Famille et Provence a résidentialisé les espaces extérieurs de son patrimoine aux Molières II et rendu ses parties communes plus sûres, accessibles et fonctionnelles par l’amélioration de l’éclairage, de l’interphonie et du système de sécurité incendie. Ces travaux faisaient suite aux remplacements des menuiseries et de la rénovation de la ventilation et du chauffage. Dans la continuité du patrimoine Gresset d’ICF Habitat Sud-est Méditerranée Molières, les résidents du Square-de-Gaulle ont vu les entrées d’immeubles rénovées avec remplacement des portes d’entrée, des interphones, amélioration de l’éclairage des halls, réfection des sols et peinture des murs. Les espaces extérieurs ont été restructurés, améliorés tout comme les réseaux d’eaux usées et pluviales. En centre-ville, deux bâtiments du patrimoine d’ICF “Château d’eau”, ont été démolis. Ils ont laissé place à trois immeubles neufs, assortis de stationnements en sous-sol. Ce projet s’est inscrit dans la démarche “Bâtiment durable méditerranéen” et a été pensé de manière à maîtriser l’énergie et l’impact sur les charges locatives. Il sera livré au printemps 2014. À compter du 13 janvier, Nouveau Logis Provençal procédera à la requalification des espaces extérieurs sur son patrimoine du Monteau, rues du Vent d’Haut et du Marin. Ces travaux font suite aux aménagements réalisés par la Ville en juillet 2013 (parking et aires de jeux) et permettront d’améliorer la qualité des espaces communs autour des immeubles : accès pompiers, cheminements piétons, résidentialisation, plantations d’espaces verts, implantation de mobilier urbain, éclairage extérieur, création d’une ombrière... En parallèle, la municipalité réhabilitera et mettra en sécurité l’accès pompiers du côté de la rue du Marin. Couvent, et la lumière fut ! Plébiscité par les footballeurs, le stade de Couvent reste un lieu privilégié pour s’entraîner ou jouer. Nichées sous les arbres, les restanques offrent une assise naturelle aux irréductibles venus encourager leurs protégés. Depuis sa création, un seul terrain pouvait être allumé. Les travaux d’éclairage du second viennent de commencer. Depuis plusieurs années, l’éclairage du second terrain du stade Couvent était demandé. Cette demande a enfin abouti et les travaux ont débuté le mois dernier. Ce stade reçoit les jeunes footballeurs et les vétérans qui viennent s’entraîner du mardi au vendredi. Il les accueille également le samedi ou le dimanche lors des matchs. Ce nouvel éclairage, proposé par les quatre futurs pylônes permettra une meilleure répartition des joueurs, un meilleur entretien des terrains et des périodes d’occupation plus longues, plus spécialement en période hivernale lorsqu’il fait nuit à 17 heures. Montant des travaux : 80 000 €TTC (80 % conseil général, 20 % ville) 22 l Miramasinfo N°136 Travaux Réhabilitation du terrain n° 5 du Tennis-club 80 000 € TTC dont 30 000 € TTC d’écalairage 50 % SAN, 50 % conseil général) Rue Tristani Aménagement des locaux du service informatique 30 000 € TTC (100 % ville ) Mise en place d’îlots sur la RD10 35 900 € TTC (100 % conseil général ) Allée des Manadiers, quartier Carraire : Aménagements paysagers 160 595 € TTC (100 % SAN ) LCR Le Monteau : travaux de remise en conformité 7 500 € TTC (100 % ville ) Rue du Littoral, quartier Carraire : Aménagements paysagers 160 595 € TTC (100 % SAN ) Cosec Concorde : réfection des peintures de la salle de karaté 1 100 € TTC (100 % ville ) Travaux entretien Éclairage public Espaces verts Voirie TPN : travaux de première nécessité 23 l Miramasinfo N°136 Vie Municipale Miramas au générique d’Orage On verra ces scènes dans quelques mois sur nos écrans, le temps de terminer le tournage et de finaliser toutes les étapes de la post-production. LES ACTEURS ET LE RÉALISATEUR Marina Foïs, Valérie Donzelli, Sami Bouajila, Louis-Do de Lencquesaing, Rasha Bukvik sont les acteurs principaux d’Orage. Fabrice Camoin a été récompensé pour plusieurs de ses courts-métrages dans des festivals internationaux prestigieux. Il a été le premier assistant-réalisateur de Pascal Bourdiaux sur Fiston, avec Franck Dubosc et Kev Adams, tourné sur le territoire de Ouest Provence et qui vient de sortir sur nos écrans. Miramas et d’autres communes du SAN ont été retenues par Fabrice Camoin pour son premier long-métrage, réalisé sur notre territoire. Deux jours durant, les bureaux de la médiathèque se sont transformés en gendarmerie et en institut médico-légal dans lesquels une partie des acteurs ont tourné leurs premières scènes. Provisoirement intitulé Orage, et “librement inspiré du roman de Marguerite Duras, 10 heures et demie du soir en été”, comme le précise Fabrice Camoin, le film rassemble une équipe qui a aussi puisé dans les ressources locales (décors, accessoires prêtés par la municipalité de Miramas, figurants…). UN ENJEU ÉCONOMIQUE La commission du film de Ouest Provence, présidée par le maire de Cornillon-Confoux, travaille depuis trois ans pour attirer des producteurs et des réalisateurs dans les six villes du SAN. Elles présentent une diversité de paysages, entre nature et industrie qui ne peut que séduire les réalisateurs. “Pour ce film, l’équipe pensait plutôt tourner en Languedoc-Roussillon, note Daniel Gagnon. Nous avons su les convaincre de venir chez nous.” Alors que Ouest Provence participe au financement des films (70 000 € pour Orage), il espère “un retour sur investissement”. Avec Les boulistes, Invincibles, Fiston, Repas de famille, et enfin Orage, le SAN compte un million de retombées économiques pour 400 000 € d’investissement. Sans compter la notoriété de nos villes en terme d’image ! Tous artistes grâce à Miram’Art ! Et si l’art permettait de nouer des liens ? Partant de ce postulat, l’atelier Miram’art, au centre social Jean-Giono, accueille tous ceux qui sont tentés par la pratique de la peinture, des plus débutants aux plus confirmés. Sous l’œil bienveillant de deux professionnels (Claude Morin épaulé par la céramiste peintre Odile Martinez, céramiste peintre), qui délivrent des conseils techniques, chacun peut laisser libre cours à son inspiration. Ici, pas d’a priori ou de discrimination. L’enseignement est basé sur “la pédagogie positive”. L’idée étant de montrer que tout le monde peut prétendre à accéder à l’art, non plus en tant que spectateur mais en tant que créateur. Les résultats sont parfois surprenants et peuvent être découverts à l’occasion d’expositions dont la dernière, le 6 décembre dernier, a rassemblé plus de soixante œuvres ainsi qu’une série de cartes postales destinées à valoriser le travail de l’atelier. Le choix du Mercure pour installer l’exposition ne doit rien au hasard. Il s’agit de montrer qu’aucun lieu n’est étranger à l’art. L’esprit d’ouverture, encore et toujours, prôné par Miram’art prend ici tout son sens. Les cours dispensés par l’association se tiennent tous les jeudis de 10 h à 16 h 30 et réunissent à ce jour une dizaine de personnes régulières. Pourquoi pas vous ? Centre social Jean-Giono : 04 90 50 30 50. 24 l Miramasinfo N°136 SAN Ouest Provence L’évolution à Miramas • Renforcement de la ligne 1 intercités (Miramas/Port-Saint-Louis), de 6 h 30 à 20 h avec une rotation de 30 minutes aux heures de pointe. Correspondances assurées matin et soir en direction et en provenance de Marseille. • Renforcement de la ligne 10 (Royaume-Uni/ Camus), de 6 h à 20 h 15 avec 36 allers-retours quotidiens au lieu de 27 et une rotation toutes les quinze minutes aux heures de pointe. Ulysse poursuit son voyage Créé en janvier 2012 pour mutualiser et optimiser les réseaux de bus du SAN et du Pays de Martigues (CPAM), Ulysse continue son évolution sur la commune de Miramas et au-delà. Les modifications seront effectives le 3 février. Lancée deux mois après la création d’Ulysse jusqu’en juin 2013, une étude établit une nette augmentation des transports individuels, un fort développement des échanges avec l’extérieur du territoire et le constat que 88 % des déplacements se font à l’intérieur du SAN Ouest Provence/CPAM. Une hiérarchisation des offres est donc proposée aux habitants, avec des lignes de desserte locale, du service de proximité et des lignes spécifiques aux grandes zones industrielles. Davantage de régularité, des rotations plus fréquentes, un renforcement des lignes du conseil général entre Miramas et Salon et Aix (par l’autoroute), de nouvelles correspondances… en 2014, pour les trajets domicile-travail, pour ses loisirs, pour ses emplettes, on n’hésitera plus à prendre le bus ! Renseignements : 04 42 77 07 77. Gare routière de Miramas, du lundi au vendredi de 7 h à 19 h, le samedi de 7 h à 13 h. Sites : www.ouestprovence.fr et www.lepilote.com • Correspondances entre les lignes 1 et 2 à Fos. • Création de la ligne 25 Martigues/Istres/ Miramas/Salon/Aix. • Création de la ligne 13 entre le Tubé, le centre-ville d’Istres et la gare SCNF de Miramas. Treize allers-retours quotidiens toutes les 40 minutes aux heures de pointe. Correspondances assurées matin et soir en direction et en provenance de Marseille. • Mise en place du Transport à la demande à Clésud. SUR TOUT LE RÉSEAU • 10 lignes de plus : 39 au lieu de 29. • 50 conducteurs supplémentaires : 166 au lieu de 116. Un goûter avec l’équipe Pro B de basket En accord avec Fos Ouest Provence Basket, le club de Miramas a invité quatre joueurs de l’équipe Pro B à venir se présenter aux jeunes joueurs de notre commune. Entre les joueurs confirmés et les soixante-dix jeunes présents, le courant est parfaitement passé. Passion oblige ! Après s’être présentés, les pros ont invité les jeunes à participer à un entraînement en commun avec des ateliers en fonction des âges des participants. À cette occasion, une vraie complicité s’est créée qui a donné lieu ensuite à une discussion où les adultes ont répondu avec beaucoup de disponibilité aux questions de leur jeune public. La rencontre s’est conclue par une série d’autographes et un délicieux goûter qui a fini de délier les langues. Profitons de ce focus pour tirer un coup de chapeau au bureau et à l’équipe d’encadrement. Par leur investissement et leur disponibilité, ils sont pour beaucoup dans la bonne santé du club. 25 l Miramasinfo N°136 Sport Miramas À la gagne ! Tennis, petits talents deviendront grands Âgée de 14 ans, Liza Arnaud Fassetta est classée 5/6, se positionnant aujourd’hui 3e de la ligue de Provence dans sa catégorie d’âge. Par sa détermination et sa motivation, elle progresse régulièrement en gagnant trois classements par an. Pas étonnant qu’elle fasse partie du pôle espoir du club et de son équipe fanion féminine. Autre graine de championne, Marie Turpin s’est révélée cette année au tennis en passant de 30/5 à 15/5. Loin de s’endormir sur ses lauriers, elle signe déjà deux perfs à 15/3 laissant augurer d’une belle année 2014. Le karaté contact, champion interrégional Le Viet vu dao démarre fort la saison Le 1er tournoi national réunissant les clubs de Lyon, Valence, Bras, Toulouse, Aubagne, La Destrousse, Roquevaire, Velaux et cinq clubs de Marseille s’est déroulé en novembre à Velaux. Devant trois des cinq maîtres dont Maître Nguyen Cong Tôt, fondateur du Viet vu dao en France, onze des quinze participants du club ont fini sur le podium, Nawelle Chabanne et Yassine Bouzelmat ont fini premiers en technique (quyen), Bryan Costa et Killian Maurin se sont illustrés premiers ex-aequo en arme (khi dao). Se sont également distingués les trois seniors Marie Mence, Gabriel Riols et Sébastien Descombes qui n’ont pas démérité pour leur première participation. L’ensemble des ceintures noires du club (Céline Garcia 3e dan, Marc Garcia 2e dan, André Pierre 2e dan, Franck Galand 1er dan et Marc Tridon 1er dan) peuvent être fiers de leurs élèves et de leur travail. Tous pensent déjà au prochain tournoi qui se déroulera le 23 mars à Miramas ! Sur les cinquante-cinq adhérents du club de ryu kwaï, trente-cinq affichent moins de 15 ans. Et ils ne soint pas les derniers à monter sur les podiums. Plusieurs sont devenus champions régionaux lors du championnat interrégionale de novembre en Savoie : Steven Nep (11 ans), Wassim Ouali (13 ans), Mathieu Gonzales (10 ans), Julien Rodriguez (13 ans) ont remporté les premières places. Alors que Younes Radi, Dylan Garcia, Alexandre Gonzalez, Adrien Kavac et Yanis Fetissi sont vice-champions. Des performances que ne renie pas l’équipe d’encadrement, elle aussi en formation permanente. Christian Guerrier vient d’obtenir sa ceinture noire 1er degré et son diplôme d’instructeur fédéral. Il prépare une formation d’aéro-kick pour répondre à une demande des sportifs du club. Jérôme Barret est lui aussi ceinturé de noir (1er degré) et suit des cours pour devenir instructeur fédéral de boxe pieds-poings. Jean-Claude Mercier, l’âme d’un champion Membre depuis trois ans du Vélo-Club de Miramas, ou règne une ambiance particulièrement conviviale, Jean-Claude Mercier entame sa 4e année avec la gagne en tête. À l’âge de 63 ans, il affiche au compteur pas moins de 57 courses, (circuits, grimpées et cyclosportives de montagne). Il est monté 45 fois sur le podium, dont 18 fois sur la première marche. Jean-Claude a notamment remporté les deux jours de Miramas avec un podium à chacune des trois étapes, dont une belle victoire sur la 2e étape en solitaire où il a su s’échapper à mi-parcours face au vent. 26 l Miramasinfo N°136 Sport La fierté du Taï Jitsu Club Pratiquer une activité physique, tout le monde sait faire. Mais s’investir pour la vie d'un club, accorder de son temps, de sa patience n’est pas donné à tous. C’est le principe de la majorité des associations où animateurs, instructeurs, encadrants sont bénévoles. Tel est le cas d’Aurélien Perez qui s’investit au sein du Taï jitsu club. Début décembre, Aurélien Perez a suivi avec succès la formation d’animateur fédéral. Il rejoint ainsi le staff technique du club. Au fil du temps, sa gentillesse, son enthousiasme et son implication l’ont conduit tout naturellement à aider l’équipe d’encadrement lors des entraînements ou de manifestations. C'est pour cette raison qu’il a souhaité suivre cette formation, premier pas vers l’enseignement du Taï jitsu. Didier Santos, le président du club et Laurent Lambot, le responsable technique, se félicitent de cette réussite et l'encouragent à poursuivre dans cette voie. La bonne dynamique du club se manifeste également lors de diverses manifestations. Ou encore, lors de l’épreuve tant redoutée et pourtant tant attendue des passages de grades de fin d’année. Une fois de plus, la présence d’Aurélien a été appréciée et remarquée puisqu’il a non seulement obtenu sa ceinture marron, mais aussi participé à l’encadrement des candidats. Chaque pratiquant a été récompensé en fonction de son niveau et de l’appréciation obtenue pendant la prestation. Ces très bons résultats attestent du niveau technique du club, de l’assiduité, de la forte implication des pratiquants et de la qualité de l’enseignement. Les dirigeants se félicitent de cette dynamique et du niveau de pratique. Ils savent qu’ils peuvent compter sur l’investissement de l’équipe d’animation qui œuvre pour l’épanouissement des pratiquants. Les adhérents et leur famille l’ont d’ailleurs bien compris et leur mobilisation, leur disponibilité contribuent également à cette réussite. Félicitations à tous ! Contact : Didier Santos, 06 10 75 02 64. Toujours plus haut à Cabasse Le mur d’escalade ouvert pour les 30 ans de Cabasse en 2011 continue sa vie. Le gestionnaire du site, Jean-Claude Salerno, a voulu faire de cet élément naturel un outil pédagogique prioritairement ouvert aux enfants de l’Accueil de loisirs et des classes vertes. Même si le public peut gravir librement les parois hors temps scolaire. La tyrolienne montée pour l’anniversaire n’existe plus, mais restent quarante-et-une voies aux difficultés variées pour que les enfants apprennent la concentration : “L’objectif n’est pas de les amener à l’exploit, mais à la maîtrise de soi, la coordination, l’attention. L’escalade est un sport d’équipe où les uns assurent les autres. Elle permet d’appréhender la confiance en soi et dans les gestes de ses copains” remarque Jean-Claude Salerno, tout dévoué aux enfants. Toute l’année, l’agent municipal gère le site et le contrôle : “la roche vit”, pour asssurer la protection optimale des utilisateurs. Après l’ouverture de trente-huit nouvelles voies en deux ans, l’intervenant sportif s’est lancé un autre défi, un parcours aérien, financé par le conseil général et porté par l’OMS, ouvrira pour les vacances de février : “Cet un outil pédagogique complètera le mur d’escalade. Ce n’est en aucun cas, un accrobranche car il servira bien à des fins éducatives et ouvert uniquement aux scolaires et usagers de l’Accueil de loisirs et de l’OMS.” Dix plateformes juchées à 17 mètres au dessus du sol pour la plus haute se fondent dans la nature retravaillée par les Brigades vertes et les élagueurs du centre technique municipal. “Là-haut, on est au milieu des oiseaux et des écureuils, la première fois, on a peur, la deuxième on maîtrise et on apprécie”, reconnaît Jean-Claude Salerno. Après quelques séances d’une heure et demie, les enfants se sentiront en harmonie avec la nature, en totale quiétude : “un système innovant et totalement fiable garantit la sécurité”. Ce parcours aérien est le seul dans la région : “Pour en trouver un aussi haut, il faut aller dans les Alpes”. Le mur d’escalade de Miramas est référencé dans le Topo escalades phocéennes avec trente-sept autres sites remarqués et garantis par la Fédération française. Croizat, un espace zen Parmi les nombreuses activités proposées par l’espace Croizat aux retraités de la ville, figure aujourd’hui un cours de yoga qui répond aux désirs des adhérents de rester jeunes et alertes. Le hatha yoga, la forme la plus répandue en Occident, s’adresse à tous : la bienveillance envers soi-même et le respect de ses limites sont les clés d’une pratique bénéfique, quel que soit l’âge. Si le vieillissement est inéluctable, le yoga aide à se maintenir en bonne santé le plus longtemps possible. Ses bienfaits sont multiples et à Croizat, les cours sont adaptés aux seniors, autour de postures simples, favorisant les exercices de respiration et d’équilibre. Bel outil pour rester en forme, le yoga est une approche positive pour entretenir l’élan de la vie. Le groupe qui se retrouve tous les jeudis matin depuis quelques semaines à Croizat en retire déjà les bénéfices. 27 l Miramasinfo N°136 Gens d’ici Jeunes sapeurs pompiers, l’école de la vie L’école des Jeunes sapeurs-pompiers (JSP) de Miramas est une association qui permet à des adolescents de 13 à 17 ans de se former en poste de secours et leur ouvre la voie à une activité de pompier volontaire, leur majorité acquise. Le brevet délivré est valable dans tous les départements. En quatre ans, l’école permet d’apprendre les rudiments du métier de sapeur-pompier et de savoir s’intégrer dans des interventions en étant capable d’assumer un rôle prédéfini. Une dizaine d’animateurs encadrent les apprenants. Ils sont pompiers volontaires, formés pour partager leurs connaissances avec des adolescents et leur expérience opérationnelle leur permet d’assurer les cours avec l’assurance nécessaire. Les animateurs sportifs sont eux-mêmes formés pour travailler en milieu adolescent. Ils n’oublient pas qu’il ne s’agit pas de former de futurs champions, mais de stimuler des jeunes dont la condition physique sera primordiale dans leur activité. DEVENIR EXEMPLAIRE Dans les Bouches-du-Rhône, on compte quelque 400 JSP répartis dans une vingtaine d’écoles. Celle de Miramas jouit d’un prestige convoité par de nombreux jeunes, d’où l’exigence revendiquée lors du recrutement. Chaque jeune intégré porte l’image de son école ! Il se doit d’obéir à une ligne de conduite cohérente entre son apprentissage et son mode de vie. L’école des JSP est avant tout citoyenne dont l’enseignement dépasse largement les murs de la formation. Il s’agit d’inculquer une hygiène de vie mais également des valeurs d’entraide et de devoir qui construisent une personnalité. Pour autant, l’enseignement délivré ne doit jamais prendre le pas sur le cursus scolaire des jeunes. Aussi, les animateurs veillent à ce que le carnet scolaire ne pâtisse jamais de cet enseignement parallèle qui nécessite aussi un investissement régulier, chaque mercredi et samedi. UNE PATIENCE RÉCOMPENSÉE Si de nombreux jeunes rêvent un jour de devenir sapeurs-pompiers, l’attente est souvent longue avant de pouvoir revêtir le fameux uniforme et passer à l’action. Aussi, l’intérêt de l’école des JSP est d’immerger les jeunes dans l’univers qu’ils affectionnent en leur permettant de manipuler le matériel et monter dans les engins sans avoir à attendre l’âge fatidique de 18 ans. À l’issue de la formation, ce sont les yeux brillants et le cœur battant qu’ils se voient remettre le casque, symbole de leur nouvelle fonction. Le lycée Cocteau se distingue Nous sommes tous concernés par l’échec scolaire de nos enfants. Messieurs Laurent Cabrol, secrétaire de direction et éducateur sportif, et Stéphane Marsalet, conseiller principal d’éducation au lycée Jean Cocteau, ont fait le pari de donner un maximum d’outils aux jeunes, pour qu’ils réussissent leurs études “après Bac”. Pari gagné, puisque leur classe a remporté le premier prix de l’innovation pédagogique, décerné par l’Académie d’Aix-Marseille. Suite à l’accablant constat que les jeunes, souvent livrés à euxmêmes à l’université, décrochent du cursus scolaire, Laurent Cabrol, éducateur au lycée Cocteau, décide de réagir. Avec l’aide de Stéphane Marsalet, pour qui l’avenir de “ses” élèves est une priorité, il met en place une classe préparatoire aux métiers du sport et de l’animation. D’une durée de trois ans, État civil cette formation est dispensée hors temps scolaire, vacances et mercredi, afin de ne pas surcharger des journées scolaires déjà bien remplies. Elle prépare les jeunes professionnellement au métier d’éducateur sportif, leur donnant des bases solides et étoffant leur curriculum vitae. Une fois cette préparation terminée, ils ont le brevet de secouriste, le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur ou Bafa. Comme toute formation, les stages y sont obligatoires. Pour valider le titre d’initiateur, les élèves doivent encadrer des petits sportifs. Cette première approche de l’enseignement et du public leur permet de mieux apprendre à évoluer dans leur discipline. Preuve de son succès, la classe va bientôt accueillir deux nouvelles disciplines : le judo et l’équitation qui viedront rejoindre le hand, le foot, le karaté et la voile. Erratum : Fatma Lazeb et Othman Benhara se sont mariés le 9 novembre. Toutes nos excuses pour l’orthographe erronée du jeune marié dans la parution de décembre. Il est arrivé : Tylan Bruno, né le 10 novembre à Salon-de-Provence • Ils nous ont quittés : Tayen Timoulah, 89 ans, le 13 novembre • Bachir Hajji, 71 ans, le 23 novembre • Nicole Bélot épouse Heurtevin, 73 ans, le 24 novembre • Lucie Sassi épouse Barrouyer, 93 ans, le 24 novembre • Jacqueline Demorise veuve Lemmelet, 83 ans, le 24 novembre • Jacques Arnal, 75 ans, le 24 novembre • Robert Datin, 85 ans, le 27 novembre • Henri Olivier, 97 ans, le 30 novembre • Robert Grèzes, 93 ans, le 30 novembre • Jean-Luc Flahat, 62 ans, le 7 décembre • Matteo Casoria, 67 ans, le 7 décembre • Marie Fourie, 79 ans, le 11 décembre 28 l Miramasinfo N°136 L’info de l’opposition Expression du groupe d’opposition DVD Les Fêtes de fin d’année et du Nouvel An sont désormais derrière nous. La trêve des confiseurs qu’il est d’usage de respecter dans les milieux politiques est enfin finie. Nous abordons maintenant une période difficile qui s’achèvera en mars avec de nouveaux élus à la Mairie. Nous souhaitons bonne chance à tous les candidats en espérant que d’ici trois mois, Miramas retrouve sa quiétude d’antan. Devons nous faire le bilan de l’année 2013 ? NON ! Il nous faudrait parler des incivilités, des vols, incendies, attaques à main armée, et autres délits qui sont quotidiens dans notre ville. Par contre, en cette période de grave crise financière qui touche la France et qui touchera Miramas en 2016 avec son aliénation dans la nouvelle Métropole Marseillaise, nous nous devons de signaler à tous les habitants de Miramas qu’il est grand temps de mettre fin à cette mauvaise gestion des fonds publics issus de nos impôts. Parmi les dépenses inconsidérées de la ville, le Maire Frédéric Vigouroux annonce dans le journal La Provence du 23 novembre 2013 qu’il dépensera un million d’euros environ pour suivre la Loi Peillon sur l’école en précisant : .. Je trouverai l’argent en interne. Nous ferons des économies sur d’autres dépenses. Miramas n’est pas une ville comme les autres… C’est ici qu’il faut mettre le paquet sur l’école… Mais l’enfant aura aussi le droit de dormir, de ne rien faire, de rêver… selon son rythme… Habitants de Miramas vous ne rêvez pas ! Ce sont les déclarations du Maire à la presse. Un million d’euros pour dormir, ne rien faire, rêver,… selon son rythme. A moins que le Maire ne rêve déjà à une très bonne place sur la liste des élections Européennes en PACA qui seront menée par ce même Peillon ? Avec ce million dépensé pour dormir et rêver, nous pourrions recruter vingt quatre Policiers Municipaux sur la base d’un salaire moyen mensuel, y compris des charges sociales de 3 500,00 euros environ. Ces policiers protégeraient utilement nos personnes, nos biens et ceux de la Commune et feraient cesser les incivilités qui règnent au quotidien sur notre cité. Pierre CARLIN, Maryline KERAUDY, Patricia GIMENES, Eric ROUBY, Pierre URIOT. Expression de Jean-Claude Detournay A ce matraquage fiscal sans précédent suivi d’une augmentation de la TVA en janvier 2014 s’ajoute la crainte de voir une nouvelle forte hausse des impôts locaux après les élections municipales sachant que le Gouvernement veut mettre les collectivités locales (communes incluses) au régime sec en réduisant leurs dotations. Les contribuables entreront-ils en résistance contre cette fiscalité hors norme ? Bonne et heureuse année 2014. Les propos de l’opposition sont reproduits tels qu’ils nous parviennent (NDLR). Le Débat d’Orientation Budgétaire 2014 du SAN Ouest Provence, à voir sur le site www.ouestprovence.fr, ne vous laissera pas indifférent. En effet, un avenir très sombre se dessine dès cette année avec la réduction des Dotations de l’Etat aux Collectivités Territoriales. De plus, l’entrée dans la Métropole Aix-Marseille-Provence en 2016 sera liée à un nouveau matraquage fiscal au niveau des Taxes foncières et d’habitation. B.A. 2014. Jean-Claude DETOURNAY Expression du groupe minoritaire Alternative citoyenne et écologiste (ACE) À l’heure où nous imprimons, nous n’avons pas reçu le texte du groupe ACE. Expression du groupe d’opposition de gauche À l’heure où nous imprimons, nous n’avons pas reçu le texte du groupe d'opposition de gauche. Cécile Dumas, Sandrine Venture, Bartholomé Garcia-Diaz. 29 l Miramasinfo N°136 Au fil des vies Le fil des vies… au domaine du Paty S’il est un domaine qui a connu bien des vies, c’est celui du Paty, tant son lieu a été diversement utilisé par ses occupants successifs… À l’origine, c’est une immense propriété donnée en 1236 à Miramas par le Seigneur des Baux. Démembrée après la Révolution, il en reste un coussou*, acheté en 1809 à la commune par Bruno Amé, qui meurt en 1833, en fonction, pendant son mandat de maire de Miramas. Par héritage, sa fille aînée, Marie Constance Amé, reçoit toute la partie située à l’ouest du canal de Craponne**, le coussou du Paty. Aussitôt entrée en possession de son héritage en 1836, Constance Amé fait bâtir une bastide au bord de la route d’Entressen, au début de la rue étienne-Carrère. Quelques années plus tard, lorsque le chemin de fer établit sa station à Miramas, elle héberge provisoirement le chef de gare, le temps qu’on lui bâtisse une maison de fonction. Et ce serait lui, dit-on, qui aurait donné le nom de “Constantine” à la nouvelle station, en hommage à son hôtesse, Constance Amé. Aujourd’hui cette maison n’existe plus ; elle a été rasée lors du bombardement aérien du 6 août 1944. Les années passent... Pour les besoins des ouvriers du chemin de fer, la compagnie PLM fait construire les premières cités ouvrières de Miramas sur des terrains du Paty, les cités Capitaine. Pourquoi “Capitaine” ? Tout simplement parce que le propriétaire du domaine, à cette époque, se nomme Raoul Capitaine. Arrivé en 1900 en tant qu’employé pour la compagnie du chemin de fer de Miramas à Port-de-Bouc, Raoul Capitaine épouse en 1906 l’héritière du domaine du Paty, Régina Villemus. Il prend une part active dans la vie de Miramas et en devient une personnalité éminente : chef de gare de 1908 à 1913, conseiller municipal sous le mandat de Marius Sauvaire, de 1912 à 1922, il sera ensuite secrétaire de la mairie pendant plus de vingt ans, de 1922 à 1943. En 1938, il sera fait chevalier de la Légion d’honneur pour son activité dans la commune, en faveur de l’enseignement public et laïc, et aussi en faveur de la population de Miramas : création d’une association pour les orphelins de guerre, fondation, avec Monseigneur Chalve, de la caisse d’épargne locale, participation à la vie sportive et culturelle. Il est notamment le premier à monter une troupe de farandoleurs et de tambourinaires pour le maintien des traditions provençales, et c’est lui qui fait jouer pour la première fois la Pastorale Maurel à Miramas, vers 1913. Sous ce nouveau maître, le domaine du Paty voit non seulement surgir les cités Capitaine, mais il est le théâtre d’une autre nouveauté : de 1909 à 1913, la Société méditerranéenne d’aviation exploite l’aérodrome de la Crau. Les grands pilotes de l’époque viennent alors à Miramas battre record sur record : record de durée de vol, record de vol en altitude, premier vol avec passager, etc. Malheureusement la déclaration de guerre de 1914 stoppe net le développement de l’aviation civile à Miramas. En 1915, l’aérodrome est réquisitionné par l’armée qui y installe une école d’aviation, spécialisée dans le vol de nuit. C’est dans cette période que se distingue un pilote miramasséen, Paul Santelli : né en 1894 il devient un as de l’aviation pendant la Première Guerre mondiale, puis l’un des pionniers de l’aéropostale. Sa maison natale est encore visible : elle abrite le centre social Albert-Schweitzer, boulevard du 14-Juillet. Après l’armistice de 1918, l’école d'aviation sur les terrains du Paty ferme ses portes au profit de celle installée sur la base aérienne du Tubé, à Istres. Mais l’aviation civile ne renaîtra pas pour autant à Miramas... Finalement, entre 1925 et 1927, les terrains du Paty seront expropriés par l’État qui souhaite y installer, en bordure du triage, un parc annexe d’artillerie, l’actuel Établissement principal des munitions-Provence, anciennement Étamat. Ainsi, au fil de vies venues “d’ailleurs'”, se sont façonnés, sur le domaine du Paty, de nouveaux aspects de Miramas. Par ses métamorphoses successives le “coussou” initial est devenu un creuset du développement de la ville moderne dans ses spécificités. * coussou : pâture pour les troupeaux. ** le cours du canal de Craponne longe actuellement la salle des fêtes, Fontlongue, les cités SNCF, le chemin de la Péronne, passe sous le dépôt SNCF, et continue vers la vieille route d’Istres. 30 l Miramasinfo N°136 Au fil des vies Lou Pàti Le Paty Quouro au patrounage, lou capelan disié : “Anen au couide !” – un rode sus lou canau de Crapouno que passo au Pàti – èro sèmpre lou jour di sèt gau pèr touto la ninèio de Miramas qu’erian, meme se de fes que i’avié, devian esvarta d’estron o de cadabre d’animau que floutavon dins aquelo aigo fangouso. Dóu tèms se countentavian de pau de causo e se fasié pas cas s’aubourèsse pas pavaioun blu… Dins li terro de la Perouno, long dóu canau, s’estendien de bladarié à perdo de visto. Lou sèr quouro lou soulèu èro à soun tremount, n’aproufichavian pèr cala i verme jaune o i fournigo voulanto, de piege pèr lis aucèu, subretout pèr aganta li calandro. L’endeman, de matin, rabaiavian li ratiero coume se disié, e queto gau de vèire que li calandro avien pita à l’esco. De longo, la Crau es estado d’uno grando richesso naturalo. Se ié trobo un fube de cassun : de lèbre, perdigau, courreli… se i’acampo, à l’autouno, li meiouro berigoulo de l’encountrado. Quand, au patronage le curé disait : “On va au coude !” – un lieu-dit sur le canal de Craponne qui passe au Paty –, c’était une joie extraordinaire pour les gamins de Miramas que nous étions. Même si parfois, on devait écarter des étrons ou des cadavres de bêtes qui flottaient dans cette eau souvent boueuse : à l’époque on se contentait de peu et on ne faisait pas cas s’il ne se battait pas Pavillon bleu… Dans les terres de la Péronne, le long du canal, il y avait des champs de blés à perte de vue. Le soir au coucher du soleil, nous en profitions pour caler aux vers jaunes ou à l’alude, des pièges à oiseaux, surtout pour attraper des alouettes. Le lendemain dans la matinée nous allions relever les “ratières” comme l’on disait et quelle joie de voir que les alouettes avaient pitié et s’étaient faites prendre. La Crau a toujours été d'une grande richesse naturelle ; l’on y trouve du gibier en abondance, lièvres, perdreaux, courlis, etc. On y ramasse, à l’automne, les meilleures barigoules de la région. 31 l Miramasinfo N°136