Guide pratique - Montoir de Bretagne

Transcription

Guide pratique - Montoir de Bretagne
Guide pratique
des traitements
des bois mis
en œuvre
Termites, insectes à larve xylophage, champignons lignivores
Pourquoi et comment s’en débarrasser ?
CTB-A + : des spécialistes du traitement à votre service
Avant-propos
Reconnaître
Connaître
Reconnaître
et agir
10
agir
4
14 Le capricorne des maisons
2
Le Bois dans l’ouvrage
Connaître
Constructions neuves
Les termites
en Métropole
et l’hespérophanes
• Bien choisir pour bien construire
• Une prévention efficace est d’abord
une prévention personnalisée
6
Constructions anciennes
• Bien identifier pour bien traiter
7
La certification CTB-A+ :
un engagement d’efficacité
pour les particuliers
8
Une loi pour protéger
les acheteurs et
les propriétaires
16 La grosse et la petite vrillette
18 Le lyctus
20 Les champignons de bois d’œuvre
Annexes
22
24
26
La Loi Termite
Exemple d’attestation de certification
La Charte de qualité des entreprises titulaires
de la certification de services CTB-A+
Le Bois dans l’ouvrage
Le
Bois
Le Bois
dans l’ouvrage
dans l’ouvrage
Ressource renouvelable, le bois dispose de nombreux atouts :
léger, résistant, isolant thermique et acoustique, durable
et esthétique, c’est un matériau noble, idéal pour la construction.
Ainsi, toute utilisation du bois dans l’ouvrage constitue
un certain nombre de risques biologiques, qu’il est
nécessaire de prendre en compte lors de sa mise
en œuvre pour garantir la pérennité de l’ouvrage.
En effet, à terme, la présence des uns et des autres
peut menacer la solidité d’un édifice. Sauf si…
un traitement préventif ou curatif est mis en œuvre
à temps par une entreprise spécialisée et compétente.
Avant-propos
Parce qu’il est vivant, le bois est aussi sensible à certaines
pathologies biologiques :
• aux insectes à larves xylophages (du grec xylo, bois
et phagein,manger) : les larves se logeant et se nourrissant
du bois,
• aux termites,
• aux champignons lignivores (voir photo) qui se nourrissent
aussi de bois et favorisent ainsi l’infestation des insectes,
appréciant ce bois prédigéré. Leur développement dépend
avant tout de conditions d’hygiène anormales (humidité,
température…)
2
Quels sont ces risques ? Comment reconnaître ces pathologies ?
Quelles mesures préventives ou curatives adopter dans les
constructions neuves ou anciennes ?
A quel professionnel s’adresser pour le diagnostic et le traitement ?
Autant de questions qui trouveront réponse dans ce guide.
3
Connaître
Connaître
Constructions neuves
Les 5 classes d’emploi du bois (EN335)
Classe 1 : bois placés en intérieur, à l’abri des intempéries
Exemples : parquets, meubles, etc.
Classe 2 : bois placés en intérieur mais pouvant être soumis à un risque d’humidité
ponctuelle
Exemples : charpentes, éléments de toiture
Cette protection peut être :
• naturelle = certaines essences sont en effet
résistantes par leur nature et ne nécessitent
pas de traitement.
• apportée par des produits de préservation
afin de conférer une durabilité suffisante
à l’ouvrage concerné.
Deux normes permettent aujourd’hui au concepteur, au maître d’œuvre ou à l’architecte de faire
ces évaluations et d’effectuer le bon choix :
• la norme EN 335 traitant des classes d’emploi
du bois,
• la norme EN 350 traitant de la durabilité naturelle
et de l’imprégnabilité des essences.
Une prévention efficace
est d’abord une prévention
personnalisée
Bien choisir
pour bien construire
Un maintien des conditions d’hygiène normales
et des mesures telles que :
• nettoyer les abords des maisons (enlever
papiers, cartons, bois, etc.),
• ne pas entreposer de bois de chauffage
contre les murs extérieurs,
• supprimer toute source d’humidité anormale
(infiltration, etc.),
• exercer une bonne ventilation de l’habitat,
• contrôler régulièrement les combles et soussols, contribue à la prévention d’infestation.
Les obligations nouvelles visant les éléments de bois structuraux (relatif au
2e décret d’application de la loi termite).
Les éléments en bois participant à la solidité et/ou
stabilité de l’ouvrage doivent être protégés :
• contre les insectes à larves xylophages,
et ce à un niveau national
• contre les insectes à larves xylophages
et termites dans les départements soumis
à arrêté préfectoral.
4
Classe 3 : bois placés en extérieur, soumis à des alternances rapides d’humidité
et de séchage
Exemples : fenêtres, portes d’entrée, revêtements extérieurs
Classe 4 : bois placés en extérieur et soumis à une humidité permanente
Exemples : clôtures, poteaux, passerelles extérieures
Classe 5 : tous les ouvrages en bois en contact avec l’eau de mer
Exemples : jetées, pontons, etc.
2
3
2
3
4
4
1
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4
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Constructions anciennes
Bien identifier pour bien traiter
La protection préventive ou curative d’un bâti
comportant du bois doit passer par une étude
préalable permettant d’identifier les agents destructeurs et leurs facteurs de développement.
Du fait de son importance au niveau de
la justesse, ce type d’étude doit être réalisé
par des entreprises spécialisées et reconnues
dans ce domaine.
Cette étude permettra alors d’orienter le choix de
la technique de traitement ainsi que du produit.
Le CTBA est l’organisme de référence en matière
de certification des entreprises de traitement.
Le Centre technique du bois et de l’ameublement (CTBA) :
un organisme de certification reconnu par le COFRAC.
Dans les domaines où il n'existe pas de marque
collective de certification, le CTBA développe
des certifications individuelles qui permettent
aux entreprises de faire valoir leurs spécificités
sur leur marché. Chaque année, plus de
2 000 certificats sont ainsi édités pour plus
de 650 entreprises titulaires des certifications
gérées par le CTBA.
Reconnu par le Comité français
d’accréditation (COFRAC) pour son
activité d'organisme certificateur,
propriétaire de la marque CTB et
de ses déclinaisons, le CTBA est
mandaté par AFNOR, notamment pour
la gestion de la marque NF et le marquage CE sur
des produits de construction.
Certification CTB-A+
un engagement et une efficacité
pour le particulier
Problème d’infestation, quelle démarche
effectuer ?
Dans le cas d’un problème lié au bois (trous
de sortie d’insectes, sciure apparente…), la
première démarche est de faire appel à une
entreprise de traitement, compétente dans
ce domaine, qui établira un devis précis basé
sur un diagnostic fiable.
Ce diagnostic, non recevable pour une
transaction immobilière, permettra d’avoir
une analyse complète de la situation :
• nature de l’attaque,
• localisation de l’infestation,
• traitement préventif ou curatif…
Cette entreprise titulaire de la certification
CTB-A+, spécialiste dans ce domaine, saura
alors prendre les mesures nécessaires afin
de lutter efficacement contre l’infestation.
Le CTBA délivre une certification de services
CTB-A+ aux entreprises de traitement
qui le souhaitent et dont le professionnalisme est reconnu.
En effet, une entreprise titulaire de la
certification CTB-A+ s’engage à respecter
une charte qualité mettant en avant :
• la clarté du devis et la fiabilité du diagnostic,
• la réalisation des travaux de traitement
selon des référentiels techniques,
• l’utilisation de produits certifiés et
reconnus pour leur efficacité,
• le respect de la réglementation en vigueur
concernant la sécurité des personnes
et de l’environnement.
De plus, ces entreprises sont soumises à
à des contrôles réguliers par les auditeurs
du CTBA afin de s’assurer de la bonne application des engagements et de la conformité
des traitements sur chantiers.
Certification CTB-P+ :
la garantie d’efficacité et de sûreté
pour les produits de traitement
Faire appel à une entreprise “CTB-A+”garantit également la sûreté des produits utilisés :
en France, en effet, la loi autorise la vente
de produits de préservation des bois
sans homologation, dont l’efficacité n’est
pas systématiquement établie. Ceci étant
cependant en phase de disparaître du fait
de la Directive Biocide.
6
Avec les produits certifiés CTB-P+, aucun
risque : lorsque ces produits sont mis
en œuvre par une entreprise certifiée, leur
performance est attestée et leur sûreté
garantie par une formulation sans risque
pour la santé et pour l’environnement.
7
Connaître
Connaître
Connaître
Connaître
Une loi pour protéger
les acheteurs et
les propriétaires
Un danger réel pour les constructions
Depuis une dizaine d’années, on observe
en France une sensibilisation au problème des
termites, champignons lignivores et autres
insectes xylophages dans les bâtiments, à la
campagne comme à la ville. Les régions
Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes,
Limousin, Languedoc-Roussillon et ProvenceAlpes-Côte d’Azur sont particulièrement touchées
par les termites mais aucun territoire n’est
épargné, y compris les DOM-TOM. Très discrets,
ces ennemis du bois provoquent des dégâts
irrémédiables.
Des termites chez vous ? La loi vous oblige à les déclarer
Cette loi a également donné de nouveaux
pouvoirs aux maires et aux préfets pour
coordonner les actions de lutte :
• dès qu’il a connaissance de la présence
de termites dans un immeuble bâti ou
non, le propriétaire doit en faire la
déclaration en mairie,
• dans les secteurs délimités par le
conseil municipal, le maire peut
enjoindre aux propriétaires de procéder
dans les 6 mois à la recherche de
termites et donner 6 mois de plus pour
faire effectuer les travaux préventifs
ou curatifs.
Le développement de ces agents biologiques
dépend non seulement de la durabilité de
l’essence de bois choisie, de ses conditions
de mise en œuvre (température, humidité),
mais aussi de la qualité de l’entretien du bâti.
La loi du 8 juin 1999 impose un certain nombre
de contraintes pour protéger les acheteurs
et les propriétaires contre les termites et autres
insectes à larve xylophage.
Par exemple, la présence de termites ne peut
pas être considérée comme un vice caché
si l’acte de vente est accompagné d’un état
parasitaire en bonne et due forme (article 8
de la loi, cf. en annexe p22).
Loi n°99-471 du 8 juin 1999
CARTE DES ARRETES PREFECTORAUX
mise à jour : septembre 2006
Le propriétaire s’adresse alors à un expert
reconnu compétent qui lui remettra un rapport
officiel attestant ou non la présence de termites
ou autres insectes à larves xylophages.
Les obligations visant la protection des bâtiments
neufs contre les termites souterrains
(relatif au 2e décret d’application de la loi termite n° 2006-591
du 23 mai 2006).
Les mesures de protection de l’interface
entre le bâti et la terre ne concernent
que les termites souterrains.
Cette protection pourra se faire à l’aide de :
• l’installation d’une barrière physicochimique,
• l’installation d’une barrière physique,
Sur l'ensemble
du département
Sur une partie
du département
En prévision
Aucun en prévision
à la date de mise à jour
• d’un système constructif adapté facilement contrôlable.
Pour plus de renseignements, vous pouvez
vous adresser directement au CTBA ou
sur [email protected].
sources : Préfectures et services déconcentrés de l’Êtat (DDE)
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Reconnaître et agir
Les termites en Métropole
• des termites de bois sec, présents dans le
Midi, pour lesquels un bois, même sec, peut
suffire comme source d’alimentation.
Il existe dans le monde près de 2 700 espèces
de termites, dont la grande majorité
vit dans les régions chaudes, équatoriales
ou tropicales, seules 6 sont présentes en
Métropole.
Humidité, chaleur
et cellulose : le paradis
selon les termites
Qui dit termites dit humidité : sans la
proximité d’un cours d’eau, d’une nappe
phréatique à faible profondeur ou de
la condensation sur un tuyau, ils ne peuvent
survivre. Ils ont également besoin de chaleur,
ce qui explique leur fâcheuse tendance à
infester nos confortables habitats modernes,
où les progrès dans l’isolation des maisons
favorisent en outre leur migration. En
revanche, les termites n’aiment pas être à
l’air libre : c’est pourquoi leur colonie est
généralement située dans le sol et dans les
matériaux tendres (bois, plastiques, plâtres,
etc.), où ils creusent leurs galeries.
Termite de bois sec, phase d’essaimage
L’organisation de la colonie se fait de la façon
suivante :
• les reproducteurs,
• les ouvriers qui assurent les besoins
alimentaires de la colonie : ils vont récolter
la cellulose présente dans le bois, le carton,
le papier, etc. Ils ingurgitent le bois et
redistribuent ensuite une nourriture digérée
à leurs congénères,
• les soldats qui défendent la colonie.
Comme les fourmis, les termites vivent
en colonies : ce sont des insectes sociaux...
Leur organisation, leur capacité à dégrader
les bois et les matériaux contenant de la
cellulose en font, à juste titre, les insectes
les plus redoutés parmi les ennemis du bois.
Depuis une trentaine d’années, ils sont devenus
un fléau très menaçant dans plusieurs régions
de France (voir carte page 8), en particulier
dans les grands centres urbains.
En France métropolitaine, on rencontre :
• des termites souterrains, en contact permanent
avec le sol et une source
d’humidité,
Termite ouvrier
Les Termites
dans les DOM-TOM
Onze espèces de termites recensées à
la Réunion dont 2 souterrains, le Coptotermes
gestroi étant le plus répandu et le plus
dangereux pour les habitations.
En Guadeloupe et Martinique, on trouve
également bon nombre d’espèces réparties
entre termites de bois secs, termites
arboricoles et termites souterrains. Le plus
répandu étant l’Heterotermes Tenius.
10
Alerte aux termites ?
Chasse aux indices en sous-sol
Les colonies étant dans le sol, c’est d’abord
au niveau inférieur des constructions que
la présence de termites doit être recherchée.
Parmi les principaux indices :
l’existence de vides sous
une pellicule de surface ou
de galeries étroites sans sciure
et tapissées d’un “ciment”,
des galeries-tunnels ou
cordonnets verticaux
construits sur les matériaux
durs,
Cordonnets
des ponts en forme de
stalactites ou stalagmites,
construits pour atteindre
l’aliment éloigné,
la présence de petits trous
de 2 mm environ, visibles
sur les plâtres de plafond
ou les murs tapissés ou non.
Les indices d’infestation
et les conditions de
développement sont
similaires à ceux de la
Métropole.
essaimage : envol simultané
des termites reproducteurs
pour fonder de nouvelles
colonies.
Nid de Coptotermes gestroi
Termite souterrain
soldat
Pour tout savoir sur les termites, consultez
www.termite.com.fr : une véritable encyclopédie spécialement
conçue pour vous par
le CTBA.
Stalagmite
Vous avez un doute ?
Ne prenez pas de risque : faites appel
à une entreprise CTB-A+, qui saura détecter,
sans erreur possible, la présence de termites
dans votre maison et l’espèce.
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Reconnaître et agir
Les termites
Reconnaître et agir
Reconnaître et agir
Le traitement contre les termites : une opération complexe
à réserver à des entreprises spécialistes certifiées CTB-A+
Il est important de prendre en compte les critères suivants :
• l’efficacité du traitement qui ne peut être effective que si les prescriptions techniques sont respectées,
• les engagements : les professionnels “CTB-A+” proposent une garantie de résultat sur une période
pendant laquelle ils renouvellent leur intervention gratuitement en cas de réinfestation.
Les techniques de traitement
LE TRAITEMENT DES BOIS AVANT CONSTRUCTION
(cf chapitre page 9)
Deux procédés sont présents sur le marché :
- le traitement chimique par barrières d’injection :
il consiste à réaliser des barrières au niveau des sols
intérieurs et extérieurs, au niveau des murs
porteurs, des cloisons et doublages. Il consiste
également à traiter l’ensemble des bois de structure
et autres bois (menuiseries, raidisseurs de cloisons…)
jusqu’au niveau supérieur à l’infestation. Un traitement complémentaire sera réalisé par application
de surface.
Injection
- la technique “pièges-appâts” : elle consiste à
installer sur le périmètre du bâti et où il y a présence
de termites des stations dotées d’insecticide
visant à éliminer la colonie et à exercer une
surveillance continue contre d’autres infestations.
Plusieurs possibilités existent aujourd’hui sur le marché :
- la barrière chimique : elle consiste en un épandage
de produit insecticide sur toute la surface du sol
avant le coulage de la dalle en béton. Cette technique
est amenée à disparaître au 1er décembre 2007
sur toute construction neuve dans les départements
soumis à arrêtés préfectoraux.
LE TRAITEMENT CURATIF
Barrière physico-chimiques
- la barrière physico-chimique : elle consiste à placer un film insecticide au niveau
des fondations pour isoler le bâti du sol. Cette dernière méthode a surtout un gros
avantage d’un point de vue impact environnemental, puisqu’elle ne nécessite pas
la dispersion de produits liquides dans le milieu environnant.
- la barrière physique : en développement sur le marché français, elle existe
dans d’autres pays et notamment en Australie.
Pour compléter ces actions de lutte contre les
termites, il faut également supprimer les facteurs
physiques susceptibles de favoriser le retour
de l’infestation, c’est-à-dire rétablir les ventilations,
éliminer toutes les infiltrations d’eau, et tous
les débris qui peuvent leur servir de sources
d’alimentation, notamment les produits cellulosiques
et stockés dans une cave ou un sous-sol : vieux
journaux, bois, etc.
Pièges
LE TRAITEMENT PRÉVENTIF APRÈS CONSTRUCTION
Il se fait par barrières d’injection selon le même procédé que le traitement curatif
avec un certain nombre d’étapes en moins ; en particulier, seuls les sous-sols,
caves et rez-de-chaussée seront pris en compte.
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Le capricorne des maisons
et l’hespérophanes
Trous ovales à la surface
du bois la “signature”
du capricorne
En France, le capricorne des maisons
est, comme son nom l’indique,
très répandu. Sa spécialité : pondre
une centaine d’œufs dans les bois
de résineux œuvrés. Le cycle de
développement des larves dure en
moyenne trois ans, pendant lesquels
chacune d’elles peut creuser
des galeries dans les charpentes,
les lambris et les menuiseries
à la vitesse de…
8 à 10 millimètres
par jour !
La larve
• jusqu’à 25 mm de long
• active pendant plusieurs années
(moyenne : 3 ans)
• difficile à détecter
L’insecte parfait
• 10 à 20 mm
• ne vit que 3 à 4 semaines
• sort de mi-juin à fin août
• ne vole que sur des distances courtes
et à condition que la température soit
supérieure à 26°C
L’hespérophanes :
un “cousin” encore plus
prolifique
L’hesperophanes
cinereus est un
insecte voisin du
capricorne
des
maisons. Mais lui
se nourrit exclusivement de bois feuillus, d’où son nom
familier de capricorne des bois feuillus.
Fréquent dans le Midi, il remonte en région
Centre, Val de Loire et Nord de la France par
l’activité humaine.
La larve
• cycle beaucoup plus court que
le capricorne : 2 ans
L’insecte parfait
• 13 à 24 mm
• de couleur brun-rouge
• sort à partir de mai
Larve
Les principaux indices
de la présence du capricorne
des maisons
Ils n’apparaissent en principe qu’à la fin
du premier cycle larvaire.
des trous à la surface du bois, de 8 à 10 mm
et de forme ovale,
L’augmentation des zones pavillonnaires et
les mesures d’isolation thermique ont beaucoup
favorisé le développement du capricorne
des maisons, en particulier dans les combles.
La larve s’active à partir de 15° C et attaque tous
les bois résineux.
des galeries qui s’étendent à la périphérie
de la pièce d’ouvrage, à l’abri d’une mince
pellicule de bois bombée par le tassement
de la vermoulure de déjection, parois striées
des déjections d’un beige très clair, en forme
de petits tonnelets de 0,8 mm de longueur,
Les principaux indices
de la présence
de l’hespérophanes
galeries de section ovale dont les parois
montrent des stries dues aux coups
de mandibules, comme le capricorne.
Des traitements
comparables
Ce traitement curatif complexe doit être
réservé à des entreprises spécialisées dans
ce domaine.
Qu’il s’agisse du capricorne des maisons
ou de l’hespérophanes, le traitement est
similaire : il consiste à injecter les bois attaqués de produits insecticides reconnus pour
leur efficacité et conformes aux règles de l’art.
Outre l’injection, les phases préparatoires
de ce traitement sont primordiales, et
garantissent l’efficacité des phases d’injection
et d’application de surface.
Ces étapes préparatoires sont bien loin d’être
à la portée de tout un chacun et demandent la
compétence des professionnels du traitement.
LE TRAITEMENT S’EFFECTUE EN CINQ ÉTAPES :
• le sondage des bois pour identifier les zones
contaminées,
• le bûchage des pièces de bois attaquées
pour éliminer les parties vermoulues et sans
résistance mécanique. Il facilite également
la pénétration du produit vers les zones à
protéger au moment de l’application de surface,
• le brossage/dépoussiérage consiste à
éliminer la vermoulure dans les galeries
creusées par les larves et mises à nu par le
bûchage,
• l’injection sous pression du produit de
traitement dans des trous percés
préalablement dans le bois appelés puits
d’injection,
• l’application de surface du produit sur
toutes les faces accessibles des éléments
de bois pour éviter toute nouvelle ponte.
Les entreprises “CTB-A+” proposent une garantie
de dix ans sur ces traitements et s’engagent à
réintervenir en cas de réinfestation pendant la
durée de garantie.
de petits bruits de “grignotement”.
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Reconnaître et agir
Le capricorne des maisons
Reconnaître et agir
La grosse et la petite vrillette
Xestobium rufovillosum, plus connu
sous le nom de “grosse vrillette”, est
un insecte xylophage dont la larve
apprécie tout particulièrement les
bois d’œuvre exposés à l’humidité
et attaqués par les champignons
lignivores. Les petites vrillettes
(Anobium punctatum) s’attaquent aux
bois mis en œuvre, mais également
aux meubles et objets d’arts.
Petite vrillette
Grosse vrillette
Humidité et champignons :
un terreau fertile pour la
grosse vrillette
Une symbiose complexe
avec les champignons
Parce qu’on réhabilite aujourd’hui plus qu’hier,
on détecte désormais les attaques de la grosse
et de la petite vrillette.
Si la ponte peut comprendre jusqu’à 200 œufs,
le développement de la larve de la grosse
vrillette ne peut se faire que sur un bois déjà
attaqué par les champignons, qui lui apportent
l’azote nécessaire à sa vie et ramollissent les
matériaux.
Simultanées, ces attaques rendent l’étude
et le traitement encore plus complexes.
La larve
• cycle de 1 à 3 ans
• attaque toute espèce de feuillus
ou résineux
L’insecte parfait
• sort d’avril à mai
• durée de vie de 3-4 semaines
Des dégâts visibles uniquement
à la sortie de la première génération
Dans la plupart des cas, les dégâts dus à
la grosse vrillette sont plus visibles que
ceux causés par les champignons.
Ils permettent donc de localiser les larves
présentes dans les éléments de charpente
et les planchers.
Les principaux indices
de la présence de :
la grosse vrillette
des “trous” d’un diamètre de 2 à 4 mm,
des galeries remplies de déjections granuleuses
en forme de lentilles de 1 mm environ.
Étude et traitement :
une opération
complexe à réserver
à des spécialistes
Pour bien traiter l’infestation, il est absolument
nécessaire de supprimer d’abord les sources
d’humidité qui ont favorisé l’apparition des
champignons sans lesquels les grosses
vrillettes n’auraient pu se développer. Les
pièces de bois trop endommagées doivent être
remplacées et le produit utilisé doit être à la
fois insecticide et fongicide.
Comme pour les capricornes des maisons,
le traitement curatif comprend cinq étapes :
le sondage, le bûchage, le brossage, l’injection
sous pression et l’application du produit de
traitement sur toutes les surfaces accessibles
des éléments de bois.
la petite vrillette
présence de petits orifices de 1 à 2 mm
de diamètre,
petits amas de vermoulure à la surface
du bois.
Nota : la présence de champignon n’est pas
obligatoire au développement de la petite
vrillette.
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17
Reconnaître et agir
La grosse et la petite vrillette
Reconnaître et agir
Le lyctus
La larve
• jusqu’à 5 mm
• cycle d’environ 1 an, mais varie
selon la température et l’humidité
ambiante : plus il fait chaud
et humide, plus le cycle larvaire
est court
Un insecte très exigeant
pour son confort
Le lyctus n’infeste que certains bois.
Le diamètre de ses vaisseaux doit ainsi
être égal ou supérieur à 0,07 mm, taille
minimale pour que la femelle puisse y
introduire ses œufs.
Le lyctus est un coléoptère dont on observe
deux espèces en France : le lyctus brunneus,
probablement d’origine américaine et de plus
en plus répandu, et le lyctus linearis, espèce
européenne en voie de régression.
Le bois doit constituer une source de nourriture
suffisante pour le lyctus, c’est-à-dire être riche
en amidon. Le châtaignier, le chêne, le frêne,
l’orme, le robinier et tous les bois tropicaux
feuillus constituent ainsi des cibles privilégiées
pour le lyctus.
Ennemi des menuiseries, des parquets,
des meubles et des lambris, le lyctus
est un insecte xylophage dont la larve
vit dans les bois d’œuvre feuillus,
d’essence européenne ou tropicale.
Cet insecte infeste plus souvent le bois dans ses
premières années d’utilisation du fait de la
disparition progressive de l’amidon.
L’insecte parfait
• de 2 à 7 mm
• de couleur brun-rouge à foncé
• essaimage du printemps
à la fin de l’été
Vermoulure ? Attention : le lyctus va sortir
Comme pour la plupart des insectes à
larves xylophages, la présence de lyctus
est difficile à détecter avant la fin du
premier cycle larvaire et la sortie des
insectes adultes, qui se manifeste par
l’apparition de petits trous circulaires. Lors
de sa sortie, l’insecte peut être amené à
traverser du linoléum ou des plastiques
pour accéder à l’air libre.
Les principaux indices
de la présence
du lyctus
trous circulaires de 1 à 2 mm de diamètre,
petits cônes de vermoulure très fine, aspect
“fleur de farine” qui s’écoule du bois sans
que la surface du matériau présente de
traces visibles d’altération.
Étude et traitement :
Le traitement curatif contre les lyctus comprend
cinq étapes : le sondage, le bûchage, le brossage,
l’injection sous pression et l’application du
produit de traitement sur toutes les surfaces
accessibles des éléments de bois.
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Reconnaître et agir
Le lyctus
Reconnaître et agir
Les champignons
des bois d’œuvre
Mérule
Certaines espèces de champignons préfèrent
les bois résineux, d’autres les feuillus. Mais,
à l’origine de leur apparition, toujours la même
cause : un taux d’humidité trop élevé, due
à de la vapeur d’eau ou à des infiltrations
dans des pièces mal ventilées (cuisine, combles,
salle d’eau, cave, etc.).
Comme les plantes ont besoin
de lumière, les champignons
des bois d’œuvre ont besoin d’eau
et d’humidité pour apparaître
et prospérer. Mais, ils sont
détectables par des signes apparents
à la surface du bois(dégradation du
bois et fructification). Leur seule
présence révèle des désordres
hygrométriques dans l’ouvrage, qu’il
est nécessaire de corriger avant tout
traitement. De plus, les champignons
pré-digèrent le bois et favorisent ainsi
les attaques ultérieures des termites
souterrains et des vrillettes, grosses
ou petites.
Le champignon de pourriture cubique le plus fréquent : la mérule
Serpula lacrymans, plus connu sous le nom
de mérule ou champignon des maisons, est
constitué d’un mycélium de filaments très fins,
qui parcourt toute la masse du bois attaqué,
en perforant les parois des cellules. En surface,
il forme des paquets d’ouate et des filaments
appelés syrrotes bruns ou gris ramifiés, qui
peuvent s’insinuer dans les joints de maçonnerie
pour aller chercher l’eau nécessaire à la survie
du champignon.
20
Aucune essence de bois ne résiste à la mérule :
ce champignon détruit le bois par hydrolyse de
la cellulose.
Résultat : le bois se transforme en une substance
cassante et sèche, une pourriture cubique
qui anéantit toutes les propriétés
mécaniques du
bois.
Les autres formes de pourriture
En plus des champignons de pourriture
cubique, on observe d’autres formes de
pourriture créées dans le bois :
• la pourriture fibreuse
le bois se décompose en fibrilles et prend
une couleur très claire. Le plus répandu est
le polypore des caves. La pourriture fibreuse
se développe à des taux d’humidité en
général supérieurs à 40 %.
• la pourriture molle
elle confère au bois un aspect spongieux
et se développe à des taux d’humidité très
élevés (50 %).
Traitement curatif :
une opération à la fois physique et chimique
Le traitement de l’ouvrage nécessite une connaissance précise du mode de développement des
champignons, ainsi que des désordres de la
construction. Ce traitement implique avant tout
la remise en état de salubrité du bâti par :
• la recherche et la suppression des sources
d’humidité et de condensation,
• la réalisation d’une ventilation de l’ouvrage,
• la dépose de revêtements imperméables.
Si ces mesures ne sont pas prises, l’efficacité du
traitement en sera altérée.
La deuxième étape consiste en un certain nombre
d’opérations qui sont :
La préparation du traitement
• dépose des revêtements,
• mise à jour des bois,
• mise à nu des murs et maçonneries.
Le traitement du sol, des murs et des maçonneries
• passage à la flamme afin de détruire tout organe
du champignon,
• brossage,
• injection de produit fongicide,
• application de surface.
Le traitement des bois
Il comprend les mêmes étapes que pour le traitement contre les insectes à larves xylophages et
se fera avec un produit fongicide.
La nécessité de cette deuxième étape dépend
de la nature du champignon et de la configuration
de l’ouvrage ; seule une entreprise spécialisée dans
le traitement des champignons sera compétente
pour donner un avis sur le choix du traitement.
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Reconnaître et agir
Les champignons des bois d’œuvre
Reconnaître et agir
Annexes
Annexes
La Loi Termite
La certification : méfiez-vous des contrefaçons !
Les principaux articles de la Loi du 8 juin 1999 (n°99-471)
Article 2
Article 8
Dès qu'il a connaissance de la présence
de termites dans un immeuble bâti ou non bâti,
l'occupant de l'immeuble contaminé en fait
la déclaration en mairie. A défaut d'occupant,
cette déclaration incombe au propriétaire.
La déclaration incombe au syndicat des
copropriétaires en ce qui concerne les parties
communes des immeubles soumis aux dispositions de la loi no 65-557 du 10 juillet 1965 fixant
le statut de la copropriété des immeubles bâtis.
En cas de vente d'un immeuble bâti situé dans
une zone délimitée en application de l'article 3,
la clause d'exonération de garantie pour vice
caché prévue à l'article 1643 du code civil,
si le vice caché est constitué par la présence
de termites, ne peut être stipulée qu'à la
condition qu'un état parasitaire du bâtiment
soit annexé à l'acte authentique constatant
la réalisation de la vente. L'état parasitaire
doit avoir été établi depuis moins de trois mois
à la date de l'acte authentique.
Un décret en Conseil d'Etat fixe le contenu
de l'état parasitaire.
Parce que reconnue pour son sérieux,
la certification de services CTB-A+ est
de plus en plus soumise à des imitations
illicites pouvant induire en erreur le
particulier.
En effet, nous voyons apparaître sur le marché
du traitement des bois des entreprises
qui prétendent être agréées par une quelconque association et qui utilisent des logos
proches de ceux du CTBA, à savoir :
• le logo CTB-P+ : réservé à la certification
des produits,
• le logo CTB-A+ : réservé à la certification
des entreprises.
L’usage de la marque CTB et des marques
CTB-A+ et CTB-P+ est de la propriété
du CTBA et leur utilisation par des entreprises non certifiées constitue un délit.
De plus, l’utilisation du logo CTB-P+ est
de nature à induire en erreur le particulier
faisant la confusion entre CTB-P+ qui
concerne les produits et la certification de
services CTB-A+ qui concerne la prestation.
Nous vous conseillons donc d’être vigilants
et de demander systématiquement la copie
du certificat de qualité CTB-A+ si vous
devez faire réaliser un traitement.
En cas de doute, contactez le CTBA qui saura
vous orienter vers une entreprise “CTB-A+”
et donc spécialiste du traitement.
Article 3
Lorsque, dans une ou plusieurs communes,
des foyers de termites sont identifiés, un arrêté
préfectoral, pris sur proposition ou après consultation des conseils municipaux intéressés,
délimite les zones contaminées ou susceptibles
de l'être à court terme.
En cas de démolition totale ou partielle d'un
bâtiment situé dans ces zones, les bois et
matériaux contaminés par les termites sont
incinérés sur place ou traités avant tout transport
si leur destruction par incinération sur place
est impossible. La personne qui a procédé à
ces opérations en fait la déclaration en mairie.
Article 9
Les fonctions d'expertise ou de diagnostic sont
exclusives de toute autre activité de traitement
préventif, curatif ou d'entretien de lutte contre
les termites.
5 messages à retenir :
leurs services, il faut faire appel à
une entreprise dont la compétence
est reconnue par une qualification
de qualité.
Si elle est titulaire de la certification
de services CTB-A+, le particulier
aura la garantie que le chantier fera
l’objet d’une déclaration obligatoire
auprès de l’organisme accrédité qui
a délivré la certification.
1/ Etre vigilant face au démarchage à domicile…
réalisé par le porte-à-porte ou par téléphone.
2/ Prendre le temps nécessaire…
Il y a rarement urgence à faire réaliser les
travaux, il faut se donner un temps de réflexion
pour obtenir des avis et des conseils pertinents.
3/ Téléphoner immédiatement à la mairie…
ou à la gendarmerie si l’entreprise prétend
avoir informé les services municipaux ou
le Maire. Les entreprises qui agissent ainsi
cherchent à mettre le consommateur en
confiance en donnant une couverture
« officielle » à leurs agissements malveillants.
5/ Vérifier la qualification
de l’entreprise…
Attention aux faux logos ! S’il y a
le moindre doute sur la certification
de l’entreprise, ne pas hésiter à
prendre contact avec la DDE du
département ou l’organisme qui
a délivré la qualification mise en avant
par l’entreprise.
4/ Faire appel à une entreprise certifiée…
Parce qu’il est difficile de distinguer la bonne
entreprise parmi toutes celles qui proposent
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Annexes
Annexes
Exemple d’attestation de certification
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Annexes
Annexes
La Charte de qualité
Pour en savoir plus…
La certification CTB-A+, délivrée par le Centre
Technique du Bois et de l’Ameublement (CTBA),
atteste que les entreprises titulaires de cette
certification s’engagent et respectent un certain
nombre d’exigences de qualité de service vis-àvis de leurs clients .
passage d’un homme de l’art dans l’ensemble
de l’ouvrage pour déterminer les renforcements
ou remplacements des pièces à effectuer.
• Information au client sur la nécessité de rétablir
des conditions de salubrité au niveau du bâti
lors de tout traitement fongicide ou termite.
Déontologie commerciale
Respect du devis
• Information sur les conditions générales
d’exécution des traitements.
• Remise au client d’un devis détaillé basé sur
un diagnostic fiable et complet conformément
aux prescriptions du CTBA.
• Remise au client de la copie du certificat de
qualité avec les prestations certifiées au recto
et la charte de qualité au verso.
• Interdiction d’arguments commerciaux à
caractère abusif pouvant induire le client en
erreur, notamment au sujet de la législation,
d’éventuelles obligations de retraitement, …
• Respect de la réglementation en vigueur (loi
termites n° 99-471 du 8 juin 1999), Code de
la consommation.
• Intervention dans les délais convenus sur le
devis, ou information préalable du client d’un
éventuel retard.
• Exécution stricte des opérations mentionnées
sur le devis et pour lesquelles le client a donné
son accord.
… sur le bois, sa préservation
et les techniques de traitement :
Consultez les ouvrages suivants :
• L’essentiel sur le bois,
de P. Dulbecco et D. Luro, éditions CTBA, 184 p.
• Guide de la préservation du bois,
de M. Rayzal, éditions CTBA, 165 p.
• Le traitement des bois dans la construction,
éditions Eyrolles/CTBA, 140 p.
• Termites : Biologie, lutte, réglementation, 208 p.
Europe, départements et territoires d'outre-mer français.
Pour les commander, adressez-vous à la librairie du
Qualité du service après-vente
• Traitements préventifs et curatifs exécutés
assortis :
■ d’un engagement de ré-intervention en cas
de ré-infestation d’une durée variable suivant
le type de traitement.
■ d’un suivi sur 5 ans (sous conditions) pour la
technique pièges.
• Assurance de la traçabilité de la prestation en
conservant le dossier du client pendant la durée
de l’engagement de ré-intervention.
Compétence du personnel
• Formation et expérience dans le domaine du
traitement des bois et autres matériaux, et action
dans le respect des référentiels du CTBA.
• Réalisation du travail dans des conditions
de sécurité conformes à la réglementation.
Qualité du suivi par le CTBA
• Contrôles réguliers de chantiers par les
inspecteurs techniques de la Marque CTB-A+.
• Suivi annuel du niveau de qualité des
entreprises titulaires de la certification CTB-A+.
• Possibilité de sanctions de l’entreprise par le
CTBA.
Qualité de l’intervention
• Respect, pour le(s) type(s) de traitement(s)
certifiés, des prescriptions techniques de la
Marque CTB-A+ afin d’assurer l’efficacité de
la prestation.
• Utilisation de produits certifiés CTB-P+ ou
équivalents.
• Signalisation au client des pièces de bois
pouvant être défectueuses nécessitant le
Centre technique du bois et de l’ameublement (CTBA),
10, avenue de Saint-Mandé, 75012 Paris.
Tél. : 01 40 19 49 19 / fax : 01 43 40 85 65/
site internet : www.ctba.fr
[email protected]
… sur les termites :
www.termite.com.fr
norme à disposition : FDX 40-501 de novembre 2005.
Protection des constructions contre l’infestation par les termites. Afnor.
… sur les dispositions locales éventuelles
pour lutter contre les termites :
auprès de la mairie du lieu où est situé l’immeuble.
… sur la réglementation, vos obligations
et les aides accordées par l’État :
auprès de la Préfecture du département et de
la Direction départementale de l’Equipement (DDE),
ou de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat
(ANAH – www.anah.fr, rubrique “guide des conditions d’attributions”).
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© CTBA - Mars 2007
CTB-A+ : la certification de qualité,
un gage de confiance
Pour obtenir la liste complète des entreprises “CTB-A+”,
vous pouvez consulter les sites www.ctba.fr
et www.termite.com.fr
CENTRE TECHNIQUE
DU BOIS
ET DE L’AMEUBLEMENT
Vous pouvez également adresser votre demande
d’envoi de liste ou vos questions :
• par fax au : 01 40 19 91 52
• par email : [email protected]
• par courrier à l’adresse suivante :
10, avenue de Saint-Mandé - 75012 Paris
ou
Allée de Boutaut - BP 227
33028 Bordeaux cedex