Programme de salle - les Flâneries Musicales de Reims
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Programme de salle - les Flâneries Musicales de Reims
concert n°94 Chapelle Saint-Joseph Dimanche 17 juillet 2011 16h00 hommage à Iannis Xenakis Ensemble Solistes XXI Rachid Safir / direction Christophe Roy / violoncelle Benny Sluchin / trombone www.flaneriesreims.com Pour le bon déroulement des concerts et par respect pour les artistes, nous vous prions de bien vouloir éteindre vos téléphones portables et vous rappelons qu’il est interdit de filmer, d’enregistrer et de prendre des photos durant le concert. Nous vous remercions de votre compréhension. programme hommage à Iannis Xenakis Iannis Xenakis (1922 - 2001) Zyia (1952) N’Shima (1975) José Manuel Lopez Lopez (1956 - ) Metro vox - Hommage à Iannis Xenakis (2010) Iannis Xenakis (1922 - 2001) Nomos Alpha (1965-1966) Nuits (1967) L’ensemble Solistes XXI est subventionné par le Ministère de la culture et de la communication – DRAC Ile-de-France et soutenu par la SACEM et la SPEDIDAM. Il est membre de la Fevis (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal de l’ensemble. À propos du concert Dix années depuis que Iannis Xenakis nous a quittés. L’ensemble Solistes XXI a résolu de lui rendre hommage. Si ce compositeur est principalement connu pour ses grandes œuvres instrumentales ou orchestrales, pour ses « événements » faisant appel à l’électronique, aux sons de synthèse et aux effets visuels laser, une part importante de son œuvre est toutefois consacrée à la voix : plus du quart de son répertoire en nombre de titres (37 sur 140) et probablement le tiers en termes de durée. Les effectifs y sont variés et les techniques employées, des plus traditionnelles aux plus inventives, ont une caractéristique commune : elles sont au service de la profération, et sollicitent l’engagement de l'interprète. Le traitement de la voix, quasi instrumental, utilise de manière quasi animale phonèmes, gutturalité, sonorités violentes, déchirant le texte – quand il existe –, souvent disloqué pour mieux faire ressortir son sens profond qui nourrit la musique même. Ce mélange de modernité dans la forme et de tradition dans l’attitude théâtrale de l’interprète, de langage très élaboré mais qui exige de la part du chanteur une attitude « sauvage », cette écriture raffinée qui semble parfois consigner l’improvisation apparemment la plus brute – voire la plus brutale –, ce constant appel à l’humanité au travers de sonorités inhumaines, cette recherche de la beauté de l’âme à travers des formes agressives et non consensuelles, voilà ce qui séduit et choque tout à la fois, qui fait de l’auteur une personnalité qui s’adresse largement à notre temps, au-delà du seul public des mélomanes, temps interrogé, supplicié, mais aussi héritier de la culture de nos ancêtres méditerranéens comme comptable de leurs turpitudes. Rachid Safir Zyïa (1952) pour soprano, flûte, piano et chœur d’hommes Cette œuvre polyphonique, composée en 1952 quand Xenakis étudiait avec Messiaen au Conservatoire de Paris, a été créée par l'ensemble Solistes XXI en 1994 sous la direction de Rachid Safir. N’Shima (1975) pour 2 mezzo-sopranos et 5 musiciens Commande du Festival Testimonium de Jérusalem, œuvre rugueuse, gutturale, austère, N’Shima est un duo vocal fondé sur une dizaine de mots hébreux sélectionnés pour leur valeur phonétique et sémantique. L’œuvre, dont le titre signifie en hébreu souffle, esprit, fait appel à deux mezzo-sopranos, voix paysannes, chaudes, de gorge, pleines, rondes et homogènes et dépourvues de vibrato, avec deux cors, deux trombones et un violoncelle. Cette œuvre marqua en 1991 la première réalisation discographique de l’ensemble de Rachid Safir. Metro Vox, In Memoriam Iannis Xenakis (2010), création de José Manuel Lopez Lopez, pour 8 voix et électronique, sur un texte de Iannis Xenakis extrait du livre « Musiques Formelles ». Le compositeur espagnol José Manuel Lopez Lopez a écrit Metro Vox en hommage à Iannis Xenakis dont il fut l’élève à la Sorbonne dans les années 90. « C’étaient mes premières années à Paris et évidemment ces jours lumineux, les tableaux remplis par le Maître de formules et de calculs pour nous expliquer de manière sincère et convaincue les labyrinthes de sa pensée, m’ont marqué profondément. J’ai beaucoup appris auprès de ce Maître à l’esthétique si indépendante », explique José Manuel Lopez-Lopez. Nomos Alpha (1966) pour violoncelle seul L'impact immédiat de l'écriture de Nomos alpha pour violoncelle seul n'est pas sans rappeler l'effet spectaculaire de certaines pièces orchestrales antérieures. Cette œuvre révolutionna le jeu du violoncelle. Elle offre en effet de nombreuses innovations au niveau de la technique instrumentale, dont l'utilisation des quarts de tons, des doubles cordes avec fluctuations microtonales, des glissandi rapides et l'interdiction de vibrer. Nomos alpha est certainement la pièce la plus représentative de la musique dite « symbolique » de Iannis Xenakis. Nuits (1967) pour 12 voix mixtes solistes Réalisation informatique musicale Ircam : Thomas Goepfer Première page purement vocale de Xenakis, écrite en 1967, Nuits clame la violence du monde. Cette œuvre dense, ramassée, basée sur le cri, fut composée peu après le coup d’état des Colonels en Grèce et est dédiée aux détenus et prisonniers politiques de tous pays – Xenakis lui-même ayant été dans cette situation. Articulant des phonèmes sumériens, syriens, achéens, Nuits requiert une technique vocale intégrant des glissando continus ou brefs, des sons sifflés ou des nuages sonores. Le compositeur désirait retrouver la sonorité naturelle de la vocalité humaine, approcher le cri, la plaine, la granularité du timbre, encore perceptibles dans les musiques populaires mais effacés par le « domptage bel cantiste ». texte Livret de Zyïa Voix de femme Sur ces terres-ci naissent de jeunes braves Voix d’hommes Allez, tranchez, fendez, pour que le grand arbre enfante Voix de femme Nous suivons l'appel du destin que nous avons choisi Voix d’hommes Allez, tranchez, brisez, fendez, attachez, recousez, que tous les sortilèges soient rompus Voix de femme Et nous avons mêlé dans un même son un chant de deuil et de victoire Voix d’hommes Que tous les sortilèges soient rompus, que s'étende un grand arbre, un arbre aux racines proches de la mer, tranchez, fendez, attachez, recousez, que les sortilèges soient rompus Voix d’hommes Allez, tranchez, brisez, fendez, attachez, recousez, que tous les sortilèges soient rompus, allez, tranchez, fendez, que le grand arbre s'étende Voix de femme Si tu vas sous la terre noire, mon petit, dresses-y une piste de danse Voix d’hommes Que les sortilèges soient détruits Voix de femme Tu diras que le printemps est arrivé Voix d’hommes Que tous les sortilèges soient rompus Voix de femme Voici qu'est arrivé le printemps Traduction réalisée avec le concours de François-Bernard Mache Livret de Metro Vox Mais d'autres voies conduisent aussi au même carrefour stochastique. Tout d'abord des événements naturels tels que les chocs de la grêle ou de la pluie sur des surfaces dures ou encore le chant des cigales dans un champ en plein été. Ces événements sonores globaux sont faits de milliers de sons isolés, dont la multitude crée un événement sonore nouveau sur un plan d'ensemble. Or cet événement d'ensemble est articulé et forme une plastique temporelle qui suit, elle aussi, des lois aléatoires, stochastiques. Si donc on veut modeler un grand amas de notes ponctuelles telles que des pizzicati de cordes, il faut connaître ces lois mathématiques, qui ne sont d'ailleurs ni plus ni moins qu'une expression dense et serrée d'une chaîne de raisonnements logiques. Tout le monde a observé les phénomènes sonores d'une grande foule politisée de dizaines ou de centaines de milliers de personnes. Le fleuve humain scande un mot d'ordre en rythme unanime. Puis un autre mot d'ordre est lancé en tête de la manifestation, et se propage à la queue en remplaçant le premier. Une onde de transition part ainsi de la tête à la queue. La clameur emplit la ville, la force inhibitrice de la voix et du rythme est culminante. C'est un événement hautement puissant et beau dans sa férocité. Puis le choc des manifestants et de l'ennemi se produit. Le rythme parfait du dernier mot d'ordre se rompt en un amas énorme de cris chaotiques qui, lui aussi, se propage à la queue. Imaginons de plus des crépitements de dizaines de mitrailleuses et les sifflements des balles qui ajoutent leur ponctuation à ce désordre total. Puis, rapidement, la foule est dispersée et, à l'enfer sonore et visuel, succède un calme détonant, plein de désespoir, de mort et de poussière. Les lois statistiques de ces événements vidés de leur contenu politique ou moral, sont celles des cigales ou de la pluie. Ce sont des lois du passage de l'ordre parfait au désordre total d'une manière continue ou explosive. Iannis Xenakis (Musiques formelles - 1963) biographie Ensemble Solistes XXI Fondé en 1988 par Rachid Safir, les Solistes XXI développent le répertoire vocal chambriste en se tournant à la fois vers les œuvres polyphoniques du haut Moyen-âge, de la Renaissance et du baroque, tout en sollicitant des partitions nouvelles auprès des compositeurs du monde entier, mettant époques et styles en perspectives. Dès1989, les Solistes XXI ont commencé à se forger une réputation enviable dans le domaine de la création et à tisser des liens étroits avec de nombreux compositeurs. Sont ainsi nées quantité de grandes pages de la fin du XXe siècle et de ce début de XXIe, comme l’attestent le disque Angels de Jonathan Harvey et le Miserere Hominibus de Klaus Huber ou encore l’opéra Das Theater der Wiederholungen de Bernhard Lang créé en 2003 à Graz (Autriche) et Yvonne, princesse de Bourgogne de Philippe Bœsmans, créé à l’Opéra Garnier (Prix de la critique 2009). Partenaires de l’Opéra de Paris, les Solistes XXI y donnent leur propre saison de concerts depuis 2006. C’est dans ce cadre qu’ils ont rendu hommage en février dernier au compositeur Iannis Xenakis. Les Solistes XXI se produisent régulièrement au Festival de Salzbourg (seul ensemble vocal français invité à ce jour dans cette manifestation prestigieuse). Ils y présentent cette année le « Journal » de Claude Vivier, pour lequel ils ont reçu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2003. En 2010, les Solistes XXI ont travaillé avec le compositeur Philippe Leroux pour une œuvre créée au festival Musica de Strasbourg. Ils ont également collaboré la saison dernière avec Kaija Saariaho, Beat Furrer, Jean-Baptiste Barrière, Vincent Bouchot et Klaus Huber. Ils ont aussi participé à la création de l’opéra Wüstenbuch de Beat Furrer dans une mise en scène de Christoph Marthaler à Bâle. Côté répertoire, l’ensemble se réjouit de retrouver prochainement les Motets de Bach, les madrigaux de Monteverdi et de belles pages de musique française du début du XXe siècle : Debussy, Ravel et Poulenc. Rachid Safir Dès son enfance Rachid Safir a étudié le latin et les grands textes classiques au lycée, ce qui, dit-il, est suffisant pour chanter les grandes œuvres du répertoire en latin. D’autant plus que son père, professeur de lettres modernes (français et arabe), s’est chargé à la Libération de la collecte des musiques et des orchestres du Maghreb. Il emmène son fils au fil de ses recherches, ce qui conduit ce dernier à se familiariser très tôt aux musiques andalouses et populaires. Il commence aussi le violon et suit les premiers concerts de l’Orchestre Symphonique de Radio Alger. Cette immersion musicale s’interrompt à quatorze ans quand ses parents quittent l’Algérie pour la France. Étudiant à l’université de Lille, il entre alors dans une chorale d’amateurs. Il étudie le chant, suit un stage notamment avec Alfred Deller. Ténor puis contre-ténor, il chante avec Charles Ravier au sein de l’Ensemble Polyphonique de Paris. En 1977, il fonde avec Bernard Fabre-Garrus et Régis Oudot A Sei Voci, ensemble qui rencontre immédiatement un vif succès. La même année, il collabore avec le Groupe Vocal de France, avec le Clemencic Consort et le Studio der frühen Musik, et entre dans le Chœur de Radio France. En 1985, il se tourne vers la pédagogie, enseignant notamment le chant de musique d’ensemble au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. En 1988, Rachid Safir renonce au chant et fonde ce qui deviendra les Solistes XXI. L’année suivante, il prend la direction du Centre d’Art Polyphonique de Paris. Aujourd’hui, Rachid Safir se consacre exclusivement à la direction de groupes vocaux, plus particulièrement les Solistes XXI à la tête duquel il a donné en plus de vingt ans de nombreux concerts en France et sur les scènes européennes. Christophe Roy Membre fondateur de l’Ensemble Aleph en 1983, le violoncelliste Christophe Roy a fréquemment collaboré avec l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Modern de Francfort et le New Hinton Ensemble. Depuis 1995, il joue également en duo avec la violoniste Noëmi Schindler. Passionné par le répertoire contemporain, Christophe Roy est devenu l’interprète privilégié des compositeurs Iannis Xenakis, Mauricio Kagel et Vinko Globokar. Comme soliste, Christophe Roy est l’invité de festivals en France (Musicavoix, Musiques en Scènes, Musica Strasbourg, Présences, Musiques Action ...) comme à l’étranger (Etats-Unis, Canada, Pays-Bas, Brésil, Italie, Allemagne, Russie, Suisse, Hongrie). Il a réalisé plusieurs enregistrements discographiques, entre autres avec l’ensemble Aleph (« Choc » du monde de la musique). Son disque dédié au répertoire solo, comprenant des œuvres de Xenakis, Ballif, Aperghis, Kagel (label grave, Disque Concord) a également été primé par les critiques (Diapason d’Or, Répertoire, Le Monde). Christophe Roy enseigne le violoncelle à l’Ecole nationale de musique d’Evry au sein de laquelle il a fondé en 2002 le Centre de Pratique de musique Contemporaine. Benny Sluchin Tromboniste du prestigieux Ensemble Intercontemporain, Benny Sluchin a étudié au Conservatoire de Tel-Aviv ainsi qu’à l’Académie de musique de Jérusalem tout en poursuivant en parallèle des études de mathématiques et de philosophie. Il intègre l’Orchestre Philharmonique d’Israël puis l’Orchestre Symphonique de la Radio de Jérusalem avant de se perfectionner auprès de Vinko Globokar à la Hochschule für Musik de Cologne. Soliste de l’Ensemble Intercontemporain depuis 1976, il donne de nombreuses créations (Elliott Carter, Pascal Dusapin, Luca Francesconi, Vinko Globokar, Gérard Grisey, Marco Stroppa, James Wood…) et enregistre Keren de Iannis Xenakis, la Sequenza de Luciano Berio ainsi que des œuvres des XIXe et XXe siècles pour trombone. Docteur en mathématiques, Benny Sluchin participe aux recherches acoustiques de l’Ircam et enseigne la notation musicale assistée par ordinateur au Conservatoire de Paris. Passionné de pédagogie, il dirige Brass Urtext, une série de publications originales consacrées à l’enseignement des cuivres. En 2001, il publie avec Raymond Lapie Le trombone à travers les âges (Buchet-Chastel). Deux de ses ouvrages ont été distingués par le prix Sacem de la réalisation pédagogique : Contemporary Trombone Excerpts et Jeu et chant simultanés sur les cuivres (Éditions Musicales Européennes). IRCAM - Institut de recherche et coordination acoustique/musique L’Institut de recherche et coordination acoustique/musique est aujourd’hui l’un des plus grands centres de recherche publique au monde se consacrant à la création musicale et à la recherche scientifique. Lieu unique où convergent la prospective artistique et l’innovation scientifique et technologique, l’institut est dirigé depuis 2006 par Frank Madlener, et réunit plus de cent cinquante collaborateurs. L’Ircam développe ses trois axes principaux – création, recherche, transmission – au cours d’une saison parisienne, d’un festival fédérateur, de tournées en France et à l’étranger. Fondé par Pierre Boulez, l’Ircam est associé au Centre Pompidou sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication. Depuis 1995, le ministère de la Culture et de la Communication, l’Ircam et le CNRS sont associés dans le cadre d’une unité mixte de recherche STMS (Sciences et technologies de la musique et du son - UMR 9912) rejoint, en 2010, par l’université Pierre et Marie Curie (UPMC). www.ircam.fr Thomas Goepfer - Réalisation informatique musicale Ircam De 2000 à 2004, Thomas Goepfer poursuit des études de flûte et de recherche appliquée à l’électroacoustique et à l’informatique musicale au CNSMD de Lyon. Il obtient son prix mention très bien et se consacre à la recherche et la création musicale en intégrant l’Ircam comme réalisateur en informatique musicale. Depuis, il collabore avec de nombreux compositeurs, artistes et plasticiens tels Stefano Gervasoni et Cristina Branco dans Com que voz, l’Ensemble intercontemporain, Hèctor Parra dans son opera Hypermusic Prologue, Georgia Spiropoulos et Médéric Collignon avec Les Bacchantes, Sarkis et sa relecture de Roaratorio de John Cage. conférences 4e cycle de conférences sur l’histoire de la musique occidentale animé par Francis Albou ● 18h30 | Auditorium II du Conservatoire de Reims ● en collaboration avec l’Opéra de Reims et le Conservatoire à Rayonnement Régional et en partenariat avec le Rectorat de Reims mardi 13 / 09 / 2011 Le « cas » Mendelssohn mardi 27 / 09 / 2011 Johannes Brahms, un classique égaré mardi 04 / 10 / 2011 L’évolution du tempérament et la symbolique des tonalités mardi 18 / 10 / 2011 « Le tableau d’une exposition » de Modeste Moussorgski mardi 15 / 11 / 2011 Anton Dvorak, « Symphonie du Nouveau Monde » mardi 29 / 11 / 2011 Jean Sébastien Bach : Cantate NWV62 pour le 1er dimanche de l’avent mardi 13 / 12 / 2011 Georges-Frédéric Haendel, « Le Messie » mardi 10 / 01 / 2012 Passacailles et Chaconnes mardi 24 / 01 / 2012 Hector Berlioz, « Les nuits d’été » (avec la classe de chant du conservatoire à Rayonnement Régional) mardi 07 / 02 / 2012 Hector Berlioz, « Roméo et Juliette » (symphonie dramatique) mardi 13 / 03 / 2012 Ludwig van Beethoven, « 9ème symphonie » mardi 20 / 03 / 2012 Antonio Vivaldi, « Les 4 saisons » mardi 03 / 04 / 2012 Unité et diversité : la variation mardi 15 / 05 / 2012 Serge Prokofiev, « Alexandre Nevski » ● billetterie Opéra de Reims - place Myron-T Herrick (ouverture le 21 juin) ● tarifs 5 € par conférence (gratuit pour les moins de 18 ans, 10 places gratuites pour les étudiants, 20 places pour les enseignants et les enseignants du Conservatoire) ● abonnement 56 € pour les 14 conférences AU PROGRAMME prochainement dimanche 17 / 07 | 19h00 | Conservatoire n°95 - 10€ Iannis Xenakis ELISABETH CHOJNACKA / clavecin THIERRY MIROGLIO / percussions • dimanche 17 / 07 | 21h00 | Cirque n°96 - 10€ Berio - Aperghis - Kagel - Solbiati - Xenakis ENSEMBLE NOMOS CHRISTOPHE ROY / direction artistique MICHEL POZMANTER / direction musicale • lundi 18 / 07 | 11h00 | Conservatoire n°97 - entrée libre Iannis Xenakis ROHAN DE SARAM / violoncelle JEAN-PIERRE ROBERT / contrebasse LORI FREEDMAN / clarinettes GENEVIÈVE RENON / alto • lundi 18 / 07 | 17h30 | Cathédrale n°98 - entrée libre Xenakis - Alain - Liszt VINCENT DUBOIS / orgue • lundi 18 / 07 | 20h30 | Conservatoire n°99 - 10€ Xenakis - Ligeti jack quartet Roger wodward / piano • jeudi 21 / 07 | 19h30 | Basilique Saint-Remi n°100 - 25€ concert de clôture yehudi menuhin school malcolm singer / direction sam staples / violon qian hui ho / violon timothy chua / violon oliver cane / violon