Bio - Flat Earth Society

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Bio - Flat Earth Society
Peter Vermeersch & Flat Earth Society
Ce n’est pas un big band, ce n’est pas une fanfare, c’est une bande de rebelles Toots Thielemans FES a été lance en 1988 par Peter Vermeersch, artiste no-­‐nonsense, architecte de formation, clarinettiste, saxophoniste, claviériste, compositeur et producteur, voulant explorer de nouveaux horizons après avoir séduit des passionnés de musique à travers le monde entier avec Maximalist! et le légendaire X-­‐legged Sally. Vermeersch a travaillé avec des artistes de renommée internationale tels que Josse De Pauw, Wim Vandekeybus, Vincent Bal, Anne Teresa De Keersmaeker, Fred Frith, The Simpletones & le Berlin Jazz Workshop Orchestra. Il compose pour le quatuor Arditti, Prima la Musica, et le Smith Quartet; il rassemble autour de lui un noyau de musiciens inspirés et inimitables, formant un big band étant devenu bien plus qu’un simple big band. Incluant Peter Vermeersch, le groupe est composé aujourd’hui de quinze musiciens: Stefaan Blancke (trombone), Benjamin Boutreur (saxes), Berlinde Deman (tuba basse), Luc Van Lieshout (trompette), Bart Maris (trompette), Michel Mast (saxes), Marc Meeuwissen (trombone), Kristof Roseeuw (contrebasse), Bruno Vansina (saxes), Peter Vandenberghe (claviers & compositions), Teun Verbruggen (percussions), Pierre Vervloesem (guitare), Wim Willaert (accordéon), Tom Wouters (clarinette et percussions). Occasionnellement le groupe est complété avec des musiciens invités : Esther Lybeert (chant), Uri Caine, Toots Thielemans, Mike Patton (Fantômas), Jimi Tenor, John Watts et plus recent Ernst Reijseger. . La musique de FES va de la partition stricte à l’improvisation exaltante et est à 95 % fait maison. D’autres musiques sont sources d’inspiration; arrangées, adaptées ou intégrées aux compositions originales, elles ajoutent une gamme de climats et de styles à l’univers éclectique du groupe. FES aime flirter avec d’autres disciplines telles que le théâtre ou le cinéma et s’adresse à des audiences très diverses: de l’amateur de jazz averti à un jeune public rock. L’élément naturel de FES c’est la scène. Toots Tielemans, qui a eu l’occasion de partager la joie de jouer du groupe, son humour et sa virtuosité lors de Jazz Middelheim 2003 parle de FES comme d’une bande de rebelles. FES est sans aucun doute le big band à la fois le plus aventurier et le plus varié de tous les temps. Une vue d’ensemble des projets et activités:
“13” (2013)
‘The most unreliable music since 1999’
13 est un nombre rond pour Flat Earth Society, Fêtons donc ce jubilé ! Hissons le drapeau et chantons notre hymne. Notre dernier album, que nous avons intitulé « 13 », faute de mieux, propose notre dose habituelle de gaz, de chaos et de chazz inhabituels. Le 13ème album compte13 plages, l’une plus instrumentale que l’autre. Le périple musical affronte des paysages variés et des conditions climatiques changeantes. L’orchestre est frais, dispos et mal rasé comme d’habitude. La musique c’est notre canif et notre boussole, les paroles sont d’une profondissime profondeur profonde. De quoi donner du tonus à l’industrie du cd. Il y a un an, KLARA nous invita gentiment pour l’enregistrement de notre nouvel album dans le studio Toots. Une sélection de 11 titres très divers est faite. Originaux en majorité, mais aussi Scott Joplin * et Tom Dissevelt ** ont voix au chapître. Certains morceaux sont issus de notre répertoire HearSee. Faites donc un tour sur notre site et vous y verrez les films qui les accompagnent. Mais aussi John Watts contribue avec deux titres (Patsy, Unconditional Lucifer) . Et nous voilà à 13. Pas d’erreur : Flat Earth Society reste bien le « big band » le plus audacieux de Belgique. Pas au sens traditionnel du terme, mais tout simplement parce qu’ils sont 15. Les influences sont multiples dans ce « big band » pas très traditionnel. Le mot « éclectique » a beau leur donner l’urticaire, il est difficile de décrire cette musique exubérante autrement. Il n’existe somme toute pas encore de vocabulaire musical décrivant les réactions chimiques ou l’art culinaire. 13 années plus tard, l’envie de jouer reste intacte , comme en témoigne le dernier rejeton, qui pour l’occasion sort chez IGLOO, le label qui accueillit le premier album de Maximalist ! de Peter Vermeersch il y a 25 ans. * Ragtime veut dire « le temps décousu » . Dans notre version de « Stoptime Rag » de Scott Joplin , les coutures sont encore plus décousues, de quoi donner du sens au mot « ragtime ». ** Tom Dissevelt était bassiste et arrangeur pour les « Skymasters » et n’écrivit qu’ une composition : « Intersections » (1960) basée sure les principes dodécaphoniques. Ne craignez rien, c’est finalement devenu une sorte de swing urbain. Merci à Bart Maris pour avoir reconstruit la partition pour notre version. FES ft. Ernst Reijseger (2012)
Lors de leurs pérégrinations musicales atypiques, Ernst Reijseger et Flat Earth Society se rencontrent. Comme si c’était inéluctable. Un big band et un violoncelle, c’est donc bien possible. Cette conspiration étonnante livre de nouvelles compositions de Ernst Reijseger, Peter Vandenberghe et Peter Vermeersch et des adaptations de matériel existant. Gare aux grooves, au lyrisme aussi, à l’absurdité et au sérieux, au swing et aux contre-­‐pieds, aux improvisations et aux mélodies, à l’exubérance et à l’intimisme. Toutes ces errances musicales vous donnent un concert passionnant.On a oublié quelque chose? FES & Ernst, ça va de soi. La Nef & Le Mont (2012)
Le 14 avril 2012 il était exactement 100 ans que le drame du Titanic eut lieu. Le naufrage du Titanic fait partie de notre mémoire collective, s’adresse à toutes nos fantaisies, est à l’origine de nombre de récits et a le statut d’une icône. ‘The Titanic is unsinkable, sinking unthinkable’; 100 ans après, nous prétendons que cela ne se reproduira pas, mais avons nous appris de nos erreurs, car la métaphore se déplace du navire à l’iceberg qui fond lentement mais sûrement. Dans la première partie de la nouvelle production La Nef & Le Mont, FES jouera une nouvelle composition de Peter Vermeersch pour soprano (Rolande Van de Paal) et orchestre, sur texte de Josse De Pauw raconté par lui sur scène. La cantatrice nous chante le récit de l’iceberg qui chante ainsi son propre destin. Bonk vzw & Muziektheater LOD, Peter Vermeersch – Josse De Pauw En co-­‐production avec deSingel, Vooruit et Theaterproductiehuis Zeelandia. R.I.P. (2011)
FES se lance dans le répertoire funéraire. 12 compositions originales pour les obsèques des musiciens de l’orchestre. Ils meurent tous les quinze, l’un après l’autre, de maladies, d‘accidents, de vieillesse , d’autres causes au choix, certains à deux d’autres. Au fil du concert, l’orchestre devient de plus en plus petit; une morbide projection de ce qui arrivera à FES un jour si les vides ne sont pas comblés par des nouveaux venus. La séquence des décès est tirée au sort, ce qui entraîne des combinaisons orchestrales arbitraires mais d’autant plus intéressantes. Imaginez vous: le groupe joue; le batteur succombe dans un accident de voiture et quitte la scène. L’orchestre lui rend hommage en jouant son élégie. Plus tard l’accordéoniste meurt d’une rupture d’anévrisme… les survivants jouent un éloge funèbre. Ainsi de suite jusqu’ à ce que le dernier musicien joue le dernier requiem avant de mourir lui même et de laisser la scène vide. Après le décès de celui-­‐ci tous les musiciens sont de nouveau réunis, comme les morts dans le récit de Roland Topor ‘Blues pour Gaston’ en fêtant leur retrouvailles par une fanfare tonitruante et grotesque et faisant un pied de nez à La Mort. R.I.P. défie la fatalité, met en exergue la beauté de la tragédie et de la tristesse et rend, avec une bonne dose d’humour noir, un hommage macabre à la vie. Compositions: Peter Vermeersch, Peter Vandenberghe & Tom Wouters. R.I.P. est une co-­‐production de Concertgebouw Bruges, Vooruit et Bonk vzw. HearSee, FES et film (2011)
Le succès de ‘La Princesse aux Huîtres’ a éveillé l’envie d’explorer la synergie du film et de la musique. Cette fois ci ce n’est pas un long métrage qui a été choisi, mais un concert cinématographique à partir de court métrages de tous genres, humeurs, longueurs et époques … sur des musiques originales. Sous le dénominateur HEARSEE, les yeux écoutent, les oreilles voient. De la musique filmique et un film musical … un projecteur, un écran, un public et Flat Earth Society. En coproduction avec Vooruit et deSingel USA tour (2011)
De 14 au 22 mai FES a tourné pour la première fois aux États-­‐Unis. Des clubs intimes aux centres culturels et un festival: 14/05: Tampa, Tropical Heatwave Festival 15/05: St Petersburg, The Palladium 17/05: Washington, Kennedy Center, Millennium Stage 18/05: Philadelphia, Johnny Brenda’s via Ars Nova Workshop. 19/05: NY, Lincoln Center, Atrium Stage. 20/05: Museum of Moving Images, NY, La Princesse aux Huîtres Answer songs (2009/2010)
L’answer song est un morceau écrit en réponse à un morceau existant. Gerda Dendooven, Rokus Hofstede, Corrie Van Binsbergen, Peter Van den Berghe, Bruno Vansina, Peter Verhelst, Wim Willaert, Peter Vermeersch, et Tom Wouters ont chacun écrit la musique et le texte d’une douzaine de morceaux pour le Flat Earth Society. Esther Lybeert est la chanteuse de service, mais d’autres voix aussi se font entendre. La méthode: on liste les morceaux qui, pour l’une ou l’autre raison, méritent, ou tout simplement demandent une réponse. On ne se soucie ni de style, ni de langue, ni d’époque. Dans la plupart des cas c’est le texte qui décide, mais des numéros instrumentaux sont eux aussi au répertoire. L’answer song peut faire référence à l’original littéralement ou au contraire s’en distancier jusqu’à le rendre à peine perceptible. Le nouveau morceau n’est pas non plus lié au style de l’original. Seul interdit: un nouveau texte sur une musique existante. L’objectif: un résultat revendiquant son autonomie et ne dépendant pas de la référence à l’original. Cette référence s’échelonne de 0% à 100%. La certitude: la représentation n’est en aucun cas une succession de covers. En coproduction avec Bonk vzw, KlaraFestival et deSingel. Cheer Me, Perverts ! (2009/2010)
This vibrant, upbeat big-­‐band jazz ensemble entwines circus, burlesque, lounge, and Cirque du Soleil sounds in its quirky mix — one that counts on 15 regular members. The title of this second album for Crammed Discs is an anagram of the group’s leader, Belgian composer/clarinetist Peter Vermeersch. It’s a fitting title for an album that sounds joyous and debauched — an album that should vie for best jazz disc of 2009. Alarm Magazine, juni 2009 2009 a apporté un nouveau CD au label bruxellois Crammed. Plus de 50 revues nationales et internationales de presse ont été recensées. Il y a eu 20 concerts en Belgique et à l'étranger, aboutissant à la session live dans les studios de la BBC et une session live sur Klara. En 2010, FES profitait de ces résultats avec beaucoup des tournées en Angleterre, la Suisse, l'Autriche, la France, les Pays-­‐Bas, la Hongrie, .... Modernski (2008)
A la demande de Mark Delaere, le directeur artistique du Festival de Flandre -­‐ Brabant Flamand, FES s’attaqua en 2006 à l’œuvre de trois compositeurs du XXième siècle: Igor Stravinsky, Mauricio Raùl Kagel et Tom Dissevelt. Ce projet faisait partie des Concerts du Festival à Louvain ayant pour objectif de remettre à l’honneur une certaine musique du XXième siècle, devue désormais 'classique'.Les œuvres furent jouées pour la première fois le 19 octobre 2006 à 'het Depot' à Louvain dans le cadre du Festival de Flandres. Ce projet a permis à FES et à Peter Vermeersch de continuer à explorer le domaine de la musique contemporaine. Sous la dénomination 'Modernski' (référence au sobriquet que Schönberg donnait à Stravinsky dans une pièce pour chœur) de la musique relativement inconnue du XXième est présentée comme répertoire FES. L’ 'Ebony Concerto' que Stravinsky écrit pour le big band Américain de Woody Herman, à l’apogée de la période swing, illustre la singularité caractéristique de Stravinsky : ce n’est ni un vrai concerto, ni du vrai jazz. Dans ses 'Zehn Märsche um der Zieg zu verfehlen' Maurizio Kagel nous immerge dans les clichés de la parodie musicale, à tel point que l’auditeur croirait entendre de la véritable musique militaire. Au programme également, venant des Pays-­‐Bas, une œuvre datant de 1960 créée dans le studios Philips où de la 'musique électronique populaire' était jouée en collaboration avec 'the skymasters' l’orchestre de la télévision nationale. Zilke (2008)
La ravissante Zilke est accablée par un syndrome inné extrêmenent rare : plusieurs fois par jour son cœur se brise, emporté par la compassion pour la souffrance du genre humain, pour être rappelé à la vie l’instant d’après par la Mort impitoyable. Suzanne, la mère de Zilke exploite sans scrupule la Mort et le Réveil de sa fille et en fait un numéro de cirque spectaculaire qui est au cœur de son entreprise lucrative: the World Entreprise of Entertainment. Aussi la faillite guette le jour où Zilke décide de faire une fugue. Désespérée Suzanne se fait conseiller par sa mère, la rusée Bernadette, qui gère en dame de fer depuis 40 ans une entreprise à mi-­‐chemin entre un cabinet de curiosités, un cirque et un cabaret. Bernadette s’est jurée de mater la rebelle ! Jusqu’à ce qu’entre en scène Raphael, un jeune entrepreneur épris de Zilke, qui croit pouvoir tout s’acheter avec de l’argent et de l’amour. S’ensuit un mélodrame passionnel qui se déroule dans les profondeurs les plus glauques du milieu du cirque. Mais les vraies étoiles de cette variété existentielle sont les sept chèvres légendaires qui, entraînées par le berger Iranien Abbas, nous mèneront vers un dénouement inattendu. En coproduction avec: WALPURGIS, Theater op de Markt, Zeeland Nazomerfestival. FES meets Jimi Tenor (2008)
FES accueille à bras ouvert quelqu’un qui, comme Jimi Tenor, définit la musique comme « a series of whatever ». Nous avons demandé au coucou multicolore de Lahti (Finlande) de venir pondre son oeuf chez nous et de le couver ensemble. Jimi Tenor nous a concocté tout un répertoire. Sur scène une complicité étonnante s’opère ; les ressemblances mais aussi les différences sont là. La connerie tout comme l’intelligence; les palmiers finlandais et les fjords flamands; mais avant tout l’envie de jouer. La première a eu lieu le 13 décembre 2007 lors du festival « étoiles polaires » au Centre d’Arts Vooruit à Gand. En coproduction avec Vooruit et Etoiles Polaires 07 Festival Psychoscout (2006)
The '90s downtown New York aesthetic and mutated. Flat Earth Society, hailing from
Belgium, has every bit of the circusy, genre-jumping, soundtrack-esque, Raymond Scott-like,
smirky moodiness that characterizes the Knitting Factory diaspora. Where that sound can
sometimes turn snarky and sarcastic, the group wisely remains earnest and open, though they
are sometimes too clever for unqualified endorsement. The 14-strong band, weighted toward
lower horns and brass, is punchy and dynamic, playfully romping through clarinetist/leader
Peter Vermeersch's charts.
Downbeat Hotbox, John Corbett
En novembre 2005 le cd « Psychoscout » a été enregistré dans les studios DaDa à Bruxelles. Sur le cd il y a des morceaux de musique faites par Uri Caine et Peter Vermeersch ainsi que des compositions très récent de Peter Vermeersch. Les compositions ont beau être déstructurées, il y règne un ordre qui ne saurait vous échapper. La toute première piste commence sur un timide piano aux airs de boîte à musique, alors que la dernière s’achève dans un larsen de plus d’une minute. Ce classicisme est determinant car il se retrouve par touches, à intervalles réguliers, comme des moments de lucidité en plein trip psychédélique. Le 9 juin 2006 le cd (distribué par Crammed Disc) est présenté au publique dans l’Ancienne Belgique à Bruxelles. Un tour en Europe, Canada et Japon suivait. La Princesse aux Huîtres (2006), Ernst Lübitsch (1919)
Musique live pour 'la Princesse aux huîtres' ('Die Austernprinzessin'), film muet de 1919 de Ernst Lubitsch, musique interprétée par Flat Earth Society (FES), composée par Peter Vermeersch. Tout est en abondance dans la demeure du Roi aux huîtres, et tout y est réglé jusque dans le moindre détail. D’innombrables secrétaires en uniforme, alignées militairement, attendent ce que leur unique patron leur ordonnera. Des domestiques en livrée défilent dans les lieux en longues rangées. Ils montent et descendent les escaliers comme dans une procession. L’armée de valets lors du banquet de noces – un valet pour chaque hôte – passe et repasse en longues rangées. Le film entier est mis en scène par Lubitsch comme une chorégraphie.(Brennicken/Hembus, ‘Classical German silent movies, 1983’) 'La Princesse aux Huîtres' raconte l’histoire du Roi aux Huîtres Quaker, le magnat de l’huître. Un homme devenu si riche qu’il emploie un domestique pour tenir le cigare qu’il fume. Tout ce qui pourrait encore en imposer au roi Quaker, c’est que sa fille Ossi puisse épouser un vrai prince. Il tombe sur lepauvre prince Nucki, qui envoie son ami Joseph pour se faire une idée d’Ossi.'La Princesse aux Huîtres' marque un tournant dans l’oeuvre comique du metteur en scène Ernst Lubitsch. Il abandonne le slapstick pour évoluer vers une forme de satire sophistiquée. La bourgeoisie Américaine est devenue la cible de son humour, en la personne du riche homme d’affaire 'le Roi aux Huîtres'. Il raconte avec un humour grinçant l’histoire de la richesse sans limites de la bourgeoisie Américaine des années vingt et le snobisme de l’aristocratie Européenne appauvrie.John Ford disait à propos d’Ernst Lubitsch: "à ce moment, nous ne pensions faire rien d’autre que du divertissement; seul Lubitsch savait que nous faisions de l’art." Hitchcock disait de lui: "a man of pure cinema". Ernst Lubitsch doit sa célébrité surtout à sa période hollywoodienne des années quarante et cinquante avec e.a.: ‘the shop around the corner’, ‘ninotchka’, ‘heaven can wait’. Récemment quelques films de sa période berlinoise (vers 1915) ont été restaurés, parmi lesquels ‘carmen’ (‘gypsy blood’) et ‘la Princesse aux Huîtres’ qui date de 1919. Peter Vermeersch a composé la musique (partition et bruitage) pour cette Princesse aux Huîtres restaurée tandis que FES accompagne le film live en interprétant la composition et le bruitage. Par le biais de ce projet, alliant l’œuvre d’un metteur en scène historique à l’approche vivifiante de FES, la musique s’adresse à une audience très diverse. La première de La Princesse aux Huîtres a eue lieu le 7 octobre 2005 au Centre d’Arts Vooruit et ainsi ouvrait le festival du film. Ce projet tournera en Europe de 2006 à 2008. Le concert à Bruxelles a été enregistré par Klara (chaîne radio de musique classique flamande). En 2007 le projet sera commercialisé en DVD, en coproduction avec le Cinémathèque de Bruxelles. La Princesse aux Huîtres est une coproduction de Festival van Vlaanderen, Internationaal Fimfestival Vlaanderen, Kunstencentrum Vooruit, de Singel, Motives Festival Genk et Bonk vzw avec le soutien du Gouvernement Flamand. FES isms & concerts avec Fantômas (2005)
This is the most interesting CD I’ve heard in quite some time. Chris Polansky, Eleven Elephants Fin 2003 Mike Patton, génie musical notoire, leader de Faith no More, et fondateur d’e.a. l’incorrigible rock band Fantômas, découvre la musique de FES. Il propose aussitôt d’enregistrer le prochain album de FES et en attendant il sort une compilation aux USA: « FES-­‐isms » sort en septembre 2004. Flat Earth Society passe en première partie du tour Européen de Fantômas en Italie, en Belgique, en Hollande, en France, en Suisse et en Grande-­‐Bretagne FES ft. Uri Caine (2004)
Quelques compositions vraiment super; des solos de piano stupéfiants, un mélange fascinant de chaos joyeux, propre à l’improvisation collective, une pincée de mambo et de jazz, quelques touches impressionnistes, du tango et du honky tonk, et pour l’occasion un peu de chant Grégorien et de la musique patriotique américaine. FES et Uri Caine ne montent pas sur scène pour moins que çà! Koen Van Meel, Kwadratuur, Belgique Lors d’un séjour à New York à l’automne 2003 Peter Vermeersch rencontre inopinément Uri Caine (connu pour son rôle dans l’avant-­‐garde jazz de New York avec e.a. Dave Douglas et John Zorn, et pour ses interprétations de « Urlicht » de G. Mahler, des « Variations Goldberg » de Bach et de pièces de Beethoven). Ils s’entendent pour écrire un nouveau répertoire pour FES. Uri Caine écrit des compositions pour FES que Peter arrange et vice-­‐versa. La première de « FES featuring Uri Caine » a lieu au Centre d’Arts Vooruit à Gand le 10 novembre 2004 suivi d’une tournée. Heliogabal (2003)
La musique d’Heliogabal' fut commandée à Peter Vermeersch et FES par la 'Ruhrtriennale'. Le livret du jeune auteur allemand Thomas Jonigk, qui s’inspire du personnage historique du même nom – un empereur/enfant qui connût une fin atroce – est un texte contemporain sur le pouvoir et l’hystérie de masse, l’amour et le narcissisme, la folie et le calcul. L’opéra est non seulement joué par FES mais aussi par des chanteurs (d’opéra) et des acteurs, dirigés par Josse De Pauw. Le livret de Thomas Jonigk, quoique basé sur des données historiques, devient en quelque sorte un récit contemporain d’une confrontation grotesque entre politiciens et célébrités montée face à une société sans défense et poussée à la consommation. Heliogabal est une chevauchée musicale qui tantôt mène une course effrénée à travers un paysage familier, fait un détour par les côtés glauques des coulisses et revient en dansant sur une corde raide là où elle avait commencé. La première d’Heliogabal eut lieu le 8 mars 2003 dans le cadre de la triennale de la Ruhr. Une version concertante avec une nouvelle distribution fit une tournée en Belgique en septembre et octobre 2005. The Armstrong Mutations (2002)
Dans l’attente veuillez prendre soins de mes droits d’auteur. Bien à vous. Satchmo. Peter Vermeersch Il n’est pas facile de trouver les mots justes pour faire l’éloge de cet album! C’est la plus intelligente, la plus belle, la plus exaltante, la plus palpitante musique faite par des humains qu’il m’a été donné d’entendre les derniers temps. P-­‐Magazine, Belgique 'Armstrong Mutations' est un album sans compromissions, plein d’audace et d’adresse musicales, joué par une bande qui ne craint pas l’autodérision. Bref: à ne pas manquer. Focus Knack, Belgique J’ai déjà aimé muter en premier homme sur la lune, ou en premier Américain gagnant un tour de France ... mais cette mutation ci bat tous les records. Quelle effervescence en enfer! tous les démons sont en affaire et me réservent un traitement d’exception. Merci à vous tous, bande d’enfoirés de FES. L’huile est bouillante, les flammes me brûlent plus que jamais, votre 'muzak' est beaucoup trop forte et devinez quoi ... j’adore çà. Je me réjouis de vous retrouver ici dans quelques années et recommanderai les diables de vous calciner, vous tous, espèces de Zoulous blancs! Brugge 2002 & FES in motion – Trap
En 2002 le terrain d’activités de FES se situe à Bruges, capitale Européenne de la culture. Bruges 2002 engage FES comme orchestre officiel pour sa capacité à faire de la musique fascinante et de captiver un large public. FES a développé une sonorité unique qui démolit joyeusement les barrières entre les différents genres; un mélange de grooves jazzy, de cha-­‐
cha-­‐cha classy, de mélodies entrelacées, et de joyeux oumpapa, le parfait mariage entre l’humour et la virtuosité. Après plusieurs concerts retentissants durant l’année culturelle à Bruges, FES entame sa tournée internationale « FES in motion » le 1er novembre 2002 au Concertgebouw de Bruges. Cette tournée donne l’occasion à FES non seulement de jouer une sélection des compositions pour « Bruges 2002 » mais aussi de présenter son nouvel album «Trap». Minoes (2001)
L’idée du metteur en scène Vincent Bal de demander à Peter Vermeersch de composer la musique pour son film de chats, s’avère être judicieuse. La musique est mobile et imprévisible comme l’est un félin. Knack, Belgique Non seulement voit-­‐on Minoes déambuler sur les toits en hauts talons, on l’entend aussi le faire au travers d’une 'walking bass' feutrée, ou des brosses caressant les cymbales. La guitare est sexy à souhait, la clarinette basse ronronne. Et en prime, de temps à autre Vermeersch se permet une plaisanterie musicale. Filmkrant, Pays-­‐Bas La bande son du film fut nominée pour le 'World Soundtrack Award 2002'. Le film fut récompensé avec le 'Gouden Kalf' dans les catégories meilleur film et meilleure actrice. Bonk & Larf (2000)
Un périple sur des textes de Josse De Pauw qui nous emmène, franchissant des autoroutes, sur de longues montées en faux plat, des épingles à cheveux et des ornières boueuses avec au bout: "nothing’s gonna be allright". Peter Vermeersch Comme une tempête, les compositions de Peter Vermeersch embalent et dynamisent la pièce. Musique brillante. Rotterdams Dagblad, Pays-­‐Pas Des voix nous annoncent que ce soir un enfant deviendra roi; puis Peter Vermeersch déchaîne les instruments au fil de compositions étonnantes qui, dans un long mouvement, nous conduisent vers le roi blues. 'Larf' est la cerise sur le gâteau des compagnons de route de longue date que sont De Pauw et Vermeersch ... Un fruit mûr, à boire et à manger, de quoi nourrir une année théâtrale entière. Knack, Belgique Un arsenal vraiment incroyable. Impressionnant d’énergie, émouvant dans les moments silencieux, et à la fin vous laissant confrontés à vous-­‐mêmes. Une expérience incontournable. De Standaard, Belgique En février 1999 FES donne ses premiers concerts à Gand et à Bruxelles. Les réactions ne se font pas attendre. FES attire l’attention de la radio (Radio 1), tant qu’un des concerts suivants est enregistré et transmis à la radio en janvier 2000. Suivent une tournée belge et la production théâtrale « Larf » en mai 2000. En janvier 2001 FES sort son premier full album « Bonk » sur le label de Peter Vermeersch: Zonk! Records. 'Larf' reçut le le prix Océ de la scène.Le CD est un enregistrement de représentations de la pièce dans le théâtre municipal de Bruges.