Programme Courteline - Fédération nationale des compagnies de
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Programme Courteline - Fédération nationale des compagnies de
La Compagnie de l’Armançon Culture Populaire et Théâtre Amateur en Tonnerrois Compagnie de théâtre amateur et de culture populaire, la Compagnie de lʼArmançon sʼest donné pour objectif lʼorganisation dʼactions dʼanimation culturelle en milieu rural. Elle a déjà produit : • 2004 : Le Grand Braquet dʼYrouerre (fête vélocipédique). • 2005 : "La Voiture Balai" (farce vélocipédique - création de la compagnie). • 2007 : "On toussera" (montage de trois pièces de Jean TARDIEU). • 2009 : "On purge bébé" de Georges FEYDEAU • 2009 - 2010 : "Au lavoir d'Yrouerre" (scénographie de rue pour la Fête 1900). La Compagnie a pour partenaires le Conseil Général de lʼYonne ainsi que les villes de Tonnerre, Epineuil et Junay pour assurer la formation de comédiens amateurs, ce quʼelle fait avec Michel Guillet, formateur confirmé et directeur artistique de la troupe. La Compagnie, membre de la Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateur depuis sa création en 2001 est ouverte à toutes celles et ceux que le théâtre et la production d'événements culturels théâtraux intéressent, qui désirent se former et partager ce type dʼaventures. LA COMPAGNIE DE L’ARMANÇON Courteline's Revu (e) La Compagnie de lʼArmançon 35ter rue Georges Pompidou - 89700 - TONNERRE Tél : 03 86 55 09 10 - Mail : [email protected] Nos Partenaires Commune d’Epineuil Commune de Junay m g T héâtre [email protected] PRÉSENTE Roland Piégelé : Mickaël Polo Le régisseur : Sylviane Prot Le souffleur : Adrien Lalique La peur des coups Elle : Marie-Noëlle Saincierge-Lamarche Lui : Jean Lacarin Monsieur Badin Le directeur : Evelyne Vereecque Ovide : Adrien Lalique Monsieur Badin : Jean Lacarin Hortense, couche-toi ! La Brige : Raphaël Masson Hortense : Marie-Noëlle Saincierge-Lamarche Saumâtre : Laurent Lalique Le choeur des déménageurs : Thaddée Lamaga, Yvonne Conversat, Inès Hammani, Nicole Lamaga Le gora Bobéchotte : Fanny Lamarche Gustave (dit) Trognon : Mickaël Polo Les boulingrin Félicie : Sarah Grcevic Des Rillettes : Laurent Lalique Madame Boulingrin : Yvonne Conversat Boulingrin : Camille Lamarche a Régie plateau : Sylviane Prot Régie lumière : Marie-Ange Lacarin Régie son : Nadine Thomas Mise en scène : Jean Lacarin Direction artistique : Michel Guillet a Faire le malin est le propre de tout imbécile. G.Courteline Georges COURTELINE (1858-1929) Courteline, écrivain et auteur dramatique français, s'attacha, avec une verve satirique, à dépeindre les travers de la petite bourgeoisie de son temps. De son vrai nom, Georges Moinaux, il naquit le 25 juin 1858 ; il avait de qui tenir, puisqu'il était le fils de Jules Moinaux, humoriste et auteur dramatique. Après son service militaire, Courteline devint fonctionnaire au ministère des Cultes ; ces deux expériences allaient lui fournir ses principales sources d'inspiration littéraire. Il passa quatorze ans dans la fonction publique, à observer ses collègues tout à loisir, avant que le succès de ses œuvres ne lui permette de se consacrer exclusivement à l'écriture. Auteur apprécié en son temps, Courteline fut élu à l'Académie Goncourt en 1926. Dans ses premiers ouvrages, comme les Gaietés de l'escadron (1886) ou Lidoire (1891), Courteline s'amusa à tourner en dérision l'armée, puis il s'attaqua naturellement aux employés de bureau et aux bureaucrates, comme c'est le cas dans Messieurs les Ronds-de-Cuir (1893). La mentalité et l'attitude des petits bourgeois firent également les frais de sa verve satirique, servie par un style admirable : son chef-d'œuvre reste peut-être sa célèbre nouvelle intitulée Boubouroche (1893), qu'André Antoine lui fit adapter pour son Théâtre-Libre. Courteline fut l'auteur de nombreux autres récits et de nombreuses pièces qui sont autant de croquis pertinents, saisis sur le vif mais sans vraie méchanceté, de tel ou tel milieu social. Citons, à titre d'exemple, des œuvres comme Un client sérieux (1896) ou les Balances (1901), consacrées au milieu de la justice et des tribunaux, mais aussi la Peur des coups (1894), Monsieur Badin (1897) ou la Paix chez soi (1903), pièces qui n'ont d'autre prétention que d'amuser le public en lui montrant ses propres ridicules. COURTELINE'S REVU(E) Ce spectacle est un libre montage de six pièces en un acte de Courteline. De Piégelé, qui ne sait pas son rôle, au couple Boulingrin, vidant ses querelles devant un pique-assiette sidéré, on verra un mari jaloux, plus fort en verbe qu'en actes, un fonctionnaire paresseux maltraité par son chef, un locataire impécunieux s'incrustant au prix d'un stratagème "social" et un jeune couple dont la liaison ne résiste pas à la queue d'un chat. Toute ressemblance avec famille, amis, voisins, collègues, est bien entendu d'actualité. C'est d'une revue de caractères, comme Courteline savait si justement et si drôlement les décrire, dont il s'agit. Une revue certes (très) librement corrigée (d'où les parenthèses) tirant son inspiration de la bande dessinée, du café-théâtre, des "sixties"... Et comme il s'agit de vaudevilles, dont Courteline fut l'un des maîtres incontesté, vaudevilles qui à l'origine de la création du genre se chantaient, alors musique...