madama butterfly

Transcription

madama butterfly
MADAMA
BUTTERFLY
MADAME BUTTERFLY
Giacomo Puccini
TRAGÉDIE JAPONAISE
EN TROIS ACTES 1904
DIRECTION MUSICALE
Daniele Rustioni
MUSIQUE Giacomo Puccini
(1858-1924)
LIVRET Luigi Illica,
Giuseppe Giacosa
D’APRÈS David Belasco,
pièce adaptée d’une nouvelle
de John Luther Long
MISE EN SCÈNE & DÉCORS
Robert Wilson
En langue italienne
Surtitrage en français
et en anglais
CHORÉGRAPHIE
Suzushi Hanayagi
LUMIÈRES
Heinrich Brunke,
Robert Wilson
COSTUMES
Frida Parmeggiani
DRAMATURGIE
Holm Keller
CHEF DES CHŒURS
José Luis Basso
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra national de Paris
CIO-CIO-SAN
Oksana Dyka (5 > 24 sept.) /
Ermonela Jaho (27 sept. > 13 oct.)
SUZUKI Annalisa Stroppa
F. B. PINKERTON Piero Pretti
SHARPLESS Gabriele Viviani
GORO Carlo Bosi
IL PRINCIPE YAMADORI
Tomasz Kumięga
KATE PINKERTON
Joanna Jakubas
LO ZIO BONZO
Mikhail Kolelishvili
YAKUSIDE
Slawomir Szychowiak
IL COMMISSARIO IMPERIALE
Lucio Prete
L’UFFICIALE DEL REGISTRO
Daejin Bang
LA MADRE DI CIO-CIO SAN
Yasuko Arita
LA ZIA Anne-Sophie Ducret
LA CUGINA So-Hee Lee
La création
La première version, en deux actes, a été
créée le 17 février 1904 à la Scala de Milan.
La seconde, en trois actes, le 28 mai de la
même année, au Teatro Grande de Bresca.
L’œuvre
Le livret de Madame Butterfly est tiré d’une
nouvelle de John Luther Long qui a ellemême donné naissance à une pièce de
David Belasco, que Puccini vit à Londres,
en anglais, en 1900. À travers l’histoire
de la séduction, puis de l’abandon d’une
petite japonaise par un officier américain,
il met en scène la confrontation de deux
mondes : un premier – japonais –, ancré
dans ses coutumes et ses traditions, et un
second – américain –, conquérant et insouciant, symbole du nouveau monde.
Dans une première version, en deux actes,
qui n’eut aucun succès, le personnage de
Pinkerton, l’officier américain, apparaissait
comme vulgaire, grossier, égoïste, méprisant à l’égard des mœurs japonaises et
surtout lâche. C’est lorsqu’il révisa l’opéra,
le faisant passer de deux à trois actes,
comme cela était prévu initialement, que
Puccini transforma le personnage, l’humanisant, le rendant moins cynique et lui
faisant éprouver des remords dans une
ariette rajoutée au dernier moment.
Pour composer cette « tragédie japonaise », Puccini fit des recherches sur la
musique traditionnelle et les timbres de
voix des femmes nipponnes. L’œuvre est
centrée sur le personnage de Cio-CioSan, dont l’air, « Un bel dì, vedremo », est
un des plus célèbres et des plus intenses
du répertoire. De tous ses opéras, Madame
Butterfly est celui que Puccini préférait,
celui qu’il pouvait écouter sans se lasser et
qu’il considérait comme son « plus sincère
et plus expressif ».
L’œuvre à l’Opéra de Paris
Après de nombreuses représentations
à l’Opéra-Comique, Madame Butterfly a
été représentée pour la première fois
dans son intégralité au Palais Garnier
le 23 juin 1978, dans une production
de la Scala de Milan, mise en scène par
Jorge Lavelli (décors et costumes de Max
Bignens), sous la direction musicale de
Georges Prêtre, avec Teresa Zylis-Gara
(Cio-Cio-San), Jocelyne Taillon (Suzuki),
Franco Tagliavini (Pinkerton) et Tom
Krause (Sharpless). En 1983, Massimo
Bogianckino présentait, en alternance, les
deux versions de l’œuvre, sous la direction
d’Alain Lombard (version en trois actes) et
de Miguel Angel Gomez-Martinez (version
en deux actes), dans une mise en scène,
des décors et des costumes de Pierluigi
Samaritani, avec Raina Kabaivanska /
Hélène Garetti (Cio-Cio-San), Christa
Ludwig / Anna Ringart (Suzuki), Ernesto
Veronelli / Maurizio Frusoni (Pinkerton) et
Giorgio Zancanaro / Alessandro Corbelli
(Sharpless). Madame Butterfly a fait son
entrée à l’Opéra Bastille en novembre
1993, sous la direction musicale de MyungWhun Chung, avec Diana Soviero, Nicoletta
Curiel, Johan Botha et William Stone dans
les rôles principaux. C’est cette production
qui est proposée à nouveau aujourd’hui.
Synopsis
PREMIER TABLEAU
L’Américain Pinkerton séjourne provisoirement au Japon. Afin de passer agréablement le temps jusqu’à son départ, il projette d’épouser Cio-Cio-San, jeune geisha
qui le fascine. Goro, l’entremetteur, a tout
arrangé. Il présente à Pinkerton ses futurs
domestiques lorsque le consul des ÉtatsUnis fait son entrée, premier convive de la
noce. Assurant à Pinkerton que Cio-Cio-San
prend leur relation très au sérieux, il lui
recommande de ne pas briser la vie de la
jeune fille pour une simple passade.
Vient la mariée, entourée de cinq compagnes.
Peu après arrivent ses parents et amis.
Deux fonctionnaires déclarent Cio-Cio-San
et Pinkerton unis par le mariage.
La fête est interrompue par l’oncle de
Cio-Cio-San, un bonze. On lui a appris que
celle-ci s’est convertie au christianisme : il
la bannit de la famille et de la société. Les
hôtes suivent son exemple.
À présent seuls, Pinkerton et Cio-Cio-San
s’avouent leur amour et gagnent la chambre
nuptiale.
Le consul tente à nouveau de lui lire la
lettre. Cio-Cio-San ne saisit qu’une chose :
son époux va être de retour au Japon. Le
consul perd alors patience : et si Pinkerton
ne revenait jamais plus ? Cio-Cio-San est
comme touchée à mort.
À la tombée de la nuit, un coup de canon
annonce l’arrivée du bateau de Pinkerton.
Folle de joie, Cio-Cio-San décore la maison
de fleurs et attend toute la nuit sa venue.
En compagnie de son épouse américaine,
Pinkerton se présente le lendemain chez
Cio-Cio-San pour lui demander son enfant,
mais il évite toute rencontre avec elle.
Seules, ses deux épouses se retrouvent
face à face. Réalisant enfin la situation,
Cio-Cio-San se suicide.
DEUXIÈME TABLEAU
Quelques années ont passé. Pinkerton est
depuis longtemps retourné aux États-Unis.
Cio-Cio-San a donné naissance à un fils.
Seule avec lui et sa fidèle servante Suzuki,
elle attend le retour de son mari.
Le consul lui rend visite. Pinkerton lui a
écrit : il se rendra prochainement au Japon,
accompagné de son épouse américaine et l’a
chargé de préparer Cio-Cio-San à sa venue.
Mais celle-ci, l’interrompant sans cesse, ne le
laisse pas lui annoncer la nouvelle.
Yamadori, un riche prince, la prie de lui
accorder sa main. Elle refuse, se sentant
légalement mariée à Pinkerton.
Madame Butterfly : Julia Peirone, Cherry Burst artwork de la série
Black Berry Bloom, 2008 COURTESY STENE PROJECTS
Robert Wilson
MISE EN SCÈNE
Né à Waco (Texas), Robert Wilson
est reconnu dès les années 60
comme l’une des figures de proue
de l’avant-garde théâtrale de
Manhattan. En collaboration avec
la fondation Byrd Hoffman School
of Byrds, il crée des spectacles tels
Le Regard du sourd (1970) et
The Life and Time of Joseph Staline
(1973). En 1976, son opéra Einstein
on the Beach, sur la musique de Philip Glass, reçoit la consécration
mondiale et fait basculer la perception conventionnelle de l’opéra.
Robert Wilson a réalisé dans le monde entier la mise en scène
d’œuvres originales comme d’ouvrages du répertoire traditionnel.
À la Schaubühne, il crée Death Destruction and Detroit (1979) et
Death Destruction and Detroit II (1987), au Thalia Theatre, il
présente The Black Rider (1991) et Alice (1992). Dans le domaine
de l’opéra, il met en scène Parsifal à Hambourg (1991), Houston
(1992) et Los Angeles (2005), La Flûte enchantée (1991),
Madame Butterfly (1993), Pelléas et Mélisande (1997), La Femme
sans ombre (2002) à l’Opéra national de Paris, Lohengrin au
Metropolitan Opera de New York (1998, 2006), Katia Kabanova à
Prague (2010), Il Ritorno di Ulisse in patria à la Scala de Milan
(2011), Norma à Zurich (2011), L'incoronazione di Poppea (2014)
au Palais Garnier. Parmi ses dernières productions, citons
Les Fables de La Fontaine à la Comédie-Française, L’Opéra de
quat’sous de Brecht au Berliner Ensemble et au Théâtre de la Ville
(Festival d’automne 2009), Oh ! Les beaux jours de Samuel Beckett
au Théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet (2010), The Life and Death of
Marina Abramovič (création mondiale) au Festival de Manchester
(2011). Il continue à superviser la reprise de ses plus célèbres
productions, telles The Black Rider à Londres, San Francisco,
Sydney et Los Angeles, La Tentation de Saint Antoine à New York,
Paris et Barcelone, Erwartung à Berlin, Madame Butterfly au
Bolchoï de Moscou, la Tétralogie au Théâtre du Châtelet.
L’œuvre de Robert Wilson est également ancrée dans les beauxarts (peinture, sculpture, dessins, vidéo). Chaque été, il dirige
une académie d’été au Watermill Center à Long Island, centre
expérimental d’arts pluridisciplinaire dédié à la création collective,
qui réunit professionnels confirmés et jeunes artistes.
GIACOMO
PUCCINI
(1858-1924)
Né en 1858 à Lucques, mort en 1924 à
Bruxelles, Puccini est issu d’une famille
d’organistes lucquois (son père était un
théoricien et un professeur célèbre). Puccini
fit ses études au conservatoire de Milan,
sous la direction, entre autres, de Ponchielli. Il est l’auteur d’une dizaine
d’opéras, dont la plupart sont devenus des piliers du répertoire lyrique
(Manon Lescaut, Tosca, Madame Butterfly, La Fanciulla del West, Il Trittico,
Turandot) et de quelques œuvres religieuses (Salve regina, Messa di Gloria).
Considéré comme un des principaux représentants du mouvement vériste,
qui était un prolongement du naturalisme en littérature, Puccini s’en
démarque par le raffinement de son écriture musicale et le rejet de la
brutalité qui caractérise bien souvent ce mouvement.
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués et
les plus passionnants de sa génération. Il
prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En
1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme
de professeur de piano avec mention. Il
étudie parallèlement avec le compositeur
suisse Hans Ulrich Lehmann et continue
ses études de piano auprès de Karl Engel.
Dans la même période, il travaille comme
assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de
Wagner présenté au Théâtre du Châtelet.
Philippe Jordan commence sa carrière
comme Kapellmeister au Stadttheater
d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est
assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est
Directeur musical de l’Opéra de Graz et de
l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de
2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La
Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de
Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich,
le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago,
l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New
York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO
Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et
le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et
musique de chambre.
Au cours de la saison 2014/15, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des
symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il
dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de
Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des
symphonies de Beethoven. Il sera présent au
Bayerische Staatsoper de Munich avec une
nouvelle production d’Arabella et une reprise
de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther
(Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les
Noces de Figaro (Opéra national de Paris).
Il a également enregistré l’intégrale des
concertos pour piano de Beethoven avec
François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que
Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris (Naïve), le
Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/
Warner Classics). Pour ces trois derniers
enregistrements, il a été nommé « Artiste
de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
19.30 - 21.25
1h55
19.30 - 20.40
19.30 - 20.20
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
25'
21.10 - 22.20
20.45 - 21.25
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.40 - 20.40
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
35'
30'
30'
30'
30'
30'
21.05 - 22.45
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
21.40 - 22.30
1h00
2h00
3h45
3h00
25'
21.50 - 23.00
30'
21.10 - 23.15
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
ENTRACTE
3e PARTIE
2h50
3h30
2h30
2h55
3h05
5h45
3h45
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
TOTAL
19.30 - 20.30
19.30 - 19.55
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
20'
35'
20'
20.15 - 21.30
21.05 - 22.45
20.50 - 21.20
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 ! 19.55
1h05
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 ! 20.40
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 ! 21.25
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles
Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55