Stratégie Virale, Buzz et Marketing Alternatif sur Internet

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Stratégie Virale, Buzz et Marketing Alternatif sur Internet
Stratégie Virale, Buzz
et Marketing Alternatif
sur Internet
Identité Numérique & Communication
Comment les réseaux sociaux permettent aux personnes
physiques d’améliorer leur image de marque ?
Kévin PAPOT - Anthony MOYSAN - Christophe DE ALM EIDA
Kévin PAPOT -
Sommaire
Identité Numérique & Communication
Comment les réseaux sociaux permettent aux personnes
physiques d’améliorer leur image de marque ?
Introduction.................................................................................................. Page 1
Développement ............................................................................................ Page 2
Une meilleure connaissance et une feuille de route planifiée .......... Page 2
Utilisation d’un annuaire social.......................................................... Page 3
Elaboration d’un curriculum vitae enrichi .......................................... Page 4
Interaction directe avec son environnement ..................................... Page 4
La veille : le renouveau d’un axe de progression .............................. Page 5
Conclusion ................................................................................................... Page 6
Annexe.......................................................................................................... Page 7
Introduction
STRATEGIE
BUZZ
PERSONAL
BRANDING
Tout comme les entreprises, les personnes
physiques ont une image de marque. L’image
de marque, c’est l’image (d’une entreprise ou
d’une personne) telle qu’elle est perçue par les
autres. Cette image peut être en partie
façonnée, construite, afin de correspondre à la
vision que l’on veut donner de nous-même.
Qu’est-ce que le “personal branding” ? On appelle dorénavant “personal
branding” le soin apporté par une personne physique pour soigner son image de
marque, et, tout comme une entreprise, se différencier des autres, se mettre en valeur
et montrer qu’on est unique. Le personal branding est né avec les réseaux sociaux.
Avec leur arrivée massive, on pouvait, tout d’un coup, être vu de tous. Mais pour être
vu, encore faut-il se démarquer, et se faire remarquer. De là est né ce concept de
“personal branding”.
Se faire remarquer, se faire aimer (par
exemple avec des “Likes” sur Facebook), se
faire “suivre” sur Twitter, être influent, autant
de motivations possibles pour les individus sur
les réseaux sociaux. Mais pour tous la même
recette : être actif sur les réseaux sociaux.
L’avènement des réseaux sociaux est
apparu avec la révolution du web 2.0,
c’est à dire le web interactif. C’est cette
possibilité d’interagir, de partager et de
réagir en temps réel sur la toile qui a
propulsé les réseaux sociaux.
Mais qu’est-ce qu’un réseau social ?
C’est un site internet qui permet aux
internautes de se constituer un réseau d’amis
ou de connaissances professionnelles, et
fournissant aux internautes des outils
d’interactions. Ces internautes vont interagir
entre eux par le biais de contenus écrits (texte)
ou visuels (photos, vidéos). Même recette :
être actif sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux sont en constante
évolution, chacun d’entre eux essayant de
se différencier des concurrents par des
modèles de développement singuliers
(comme Twitter avec ces “tweet” de 140
caractères ou encore Foursquare avec
ses
check-in
s’appuyant
sur
la
géolocalisation).
Et au centre de ces réseaux sociaux,
l’internaute tente de faire sa place.
Comment les réseaux sociaux permettent
aux personnes physiques d’améliorer leur
image de marque ?
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Développement

Une meilleure connaissance et une
feuille de route planifiée
Revenons à présent sur le cœur de notre sujet mais
avant même de pouvoir expliquer quels sont les
moyens pour gérer son image grâce aux réseaux
sociaux, de parler des tenants et des aboutissants,
et avant même de mettre en avant des cas concrets
positifs et négatifs sur une présence en ligne.
Quelle est la différence entre e-réputation et identité numérique ? Arrêtons-nous sur leurs
définitions. L’une d’elles résume de manière complète la clarté de l’e-réputation : la définition
extraite du blog CaddEréputation. L’e-réputation est l’image que les internautes se font d’une
marque ou d’une personne ; Et c’est cette image qui façonne l’identité numérique d’une marque
ou d’une personne. Si on considère que l’identité numérique est en soi l’objet de l’action, alors
l’e-réputation correspond à l’ensemble des outils pour cette action.
Quels sont donc les outils que nous pouvons utiliser afin de mener des actions permettant
d’améliorer son image de marque ? On ne peut se lancer sur les réseaux sociaux sans
connaître les rouages qui la composent. Chaque réseau social a ses propres codes (Voir
annexe : Social Média Landscape 2012) et répond à un besoin spécifique pour ses membres. Il
ne s’agit pas d’être partout, tout le temps et de n’importe quelle manière. Nombreux, complexes
et complémentaires, les médias sociaux nous permettent d’obtenir une visibilité et une présence
sur le web afin d’échanger avec les internautes. Mais comment établir un plan de route cohérent
dans cette jungle dense de réseaux sociaux. On peut dénombrer quatre étapes qui peuvent
aider à la mise en place d’une stratégie et à l’amélioration d’une image de marque.
1.
Écouter
Chaque réseau social a son langage propre et ses codes. Avant de s’y lancer, il faut réunir le
plus grand nombre d’informations possibles, évaluer les activités du public présent, ceux qui en
parlent parfois, ceux qui s’y intéressent peu ou pas du tout, comprendre leurs comportements et
habitudes. Il est nécessaire de se poser les bonnes questions. Que vais-je transmettre sur ces
réseaux et pourquoi ? Comment vais-je y parvenir et quelles sont les outils qui vont m’y aider ?
2.
Sélectionner
Certains réseaux sociaux sont orientés uniquement sur le business et d’autres touchent plutôt le
grand public. Il convient de définir les objectifs et sélectionner les réseaux qui permettront d’y
répondre (en ne minimisant pas l’impact des contraintes linguistiques comme Viadeo pour la
France et Linkedin pour l’international par exemple. Enfin il convient de choisir si possible une
ligne éditorial, de la photo sur Tumblr, de la musique su Spotify. En d’autres termes c’est choisir
une ligne éditoriale en fonction des réseaux sociaux sélectionnés car chaque réseau social
n’aide pas à transmettre les mêmes messages et de la même manière.
3.
Planifier
Développer ou améliorer sa présence sur les réseaux sociaux est une décision stratégique à
long terme. Pour parvenir aux objectifs fixés, il faut se donner les moyens et définir les types
d’échanges visés en fonction des réseaux sélectionnés. La planification doit être minutieuse,
chaque réseau social à ses heures d’influences, et chaque message doit être posté à une heure
et un jour prédéfini pour obtenir de meilleurs résultats.
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4. Réaliser et suivre
Une fois votre stratégie de présence mise en place, il
faudra passer à l’action en créant du contenu que
vous souhaitez publier sur les réseaux sélectionnés ;
répondre aux interrogations et remarques des
internautes. Il convient de préciser l’importance d’une
publication régulière sur les réseaux choisis. Il ne
suffit pas de créer un profil pour affirmer être présent
et posséder une image de marque. Cette dernière se
forge et se modifie avec le temps.
Il est primordial de proposer des contenus pertinents et en adéquation avec sa cible et de
connaître tous les outils proposés par les réseaux choisis comme par exemple les mots-clés
avec Viadeo ou encore la possibilité de dupliquer son activité avec l’Apec. Nous reviendrons
plus en détails sur certains réseaux sociaux et sur leurs différentes spécificités d’utilisations plus
tard dans ce dossier.

Utilisation d’un annuaire social
Les réseaux sociaux, comme le nom l’indique, sont des réseaux de personnes, un espace
privilégié où les uns et les autres se mettent en relation et restent en contact. Un espace qui
crée du lien entre les personnes. Ce concept de réseau crée de la valeur ajoutée : on est plus
forts à plusieurs que seul ! Beaucoup disent même que le premier facteur de réussite d’une
personne, c’est son réseau, devant ses compétences. Et ces personnes n’ont pas totalement
tort : si vous êtes brillant mais que personne ne vous connaît, si vous n’avez personne pour
parler de vous ou vous présenter les bons contacts, il faut bien admettre que vous resterez dans
l’ombre plus longtemps. Ces réseaux sociaux sont le lieu idéal pour toute personne qui souhaite
créer son réseau. Nos “amis” Facebook, nos “cercles” Google +, nos contacts Viadeo... autant
de noms qui définissent une seul et même chose : notre réseau. Dans cette idée, les réseaux
sociaux peuvent être considérés comme des annuaires, (ou encore des répertoires), regroupant
nos différents contacts.
Force est de différencier les réseaux sociaux personnels (comme Facebook) des réseaux
sociaux professionnels (souvent abrégés en RSP) comme Viadeo. Il est également nécessaire
de faire la différence entre contact et relation. On a des contacts, avec qui on entretient (ou pas)
des relations. En effet le lien entre les personnes n’est pas le même. Sur Facebook le lien est
plus relationnel, sur Viadeo il est clairement professionnel. On aurait tendance à se dire qu’une
personne aura donc plus d’opportunités à composer son réseau professionnel sur les RSP. On
aurait tort. Le réseau d’une personne n’est efficace que si elle entretient un lien dans la “vraie
vie” avec ces personnes. C’est la base d’une relation entre deux individus. Ajouter un contact sur
Viadeo parce qu’il pourrait être potentiellement intéressant pour votre carrière ne vous mènera
(pratiquement jamais) à rien. Si ces personnes ne vous connaissent pas personnellement, elles
ne feront rien pour vous.
Cet annuaire que l’on se compose au travers des réseaux sociaux permet d’avoir “à disposition”
de “bons contacts”. Un exemple : j’ai besoin d’un graphiste pour un projet, pourquoi faire appel
aux services d’inconnus si j’ai des graphistes dans mes contacts ? Ou encore : un poste s’est
libéré dans l’entreprise où je travaille : je partage cette possibilité à mes contacts. D’ailleurs,
beaucoup de recruteurs utilisent aujourd’hui les réseaux sociaux, nous verrons comment un peu
plus loin.
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
Élaboration d’un curriculum vitae enrichi
Force est de constater que dorénavant, les services de
recrutement et départements des ressources humaines
vont directement sur les réseaux sociaux pour en
découvrir plus sur leurs éventuels pourvoyeurs à la
candidature. Il serait un leurre de s’en dispenser compte
tenu de l’intérêt qu’ils portent par leur force de frappe.
Sont distingués alors les réseaux sociaux à usage
personnel et les réseaux sociaux à usage professionnel.
Quelques années auparavant, les entreprises du monde entier attachaient un intérêt essentiel et
privilégié au CV traditionnel et à la lettre de motivation. A l’inverse aujourd’hui, les responsables
de chaque service “googlelisent” les identités numériques pour en découvrir plus. Grâce à
l’élaboration d’un CV ou de compléments d’informations sur les réseaux sociaux, la population
active dispose d’une plaquette commerciale enrichie. Plusieurs éléments peuvent être mis en
place, tout d’abord par la production de contenu. Il s’agit là d’un élément essentiel pour se
référencer naturellement sur les moteurs de recherche.
Le “portfolio” illustre parfaitement cette valeur ajoutée qui ne peut se tenir dans un CV
traditionnel. Les réalisations de type maquettes, mémoire, vidéos peuvent être mises en
évidence. Chaque réseau social offre désormais la possibilité de se relier avec ses confrères et
met en place des fonctionnalités permettant la duplication du contenu sur leurs plateformes
respectives. Le contenu vidéo hébergé sur Youtube peut très simplement se partager sur Twitter,
Facebook, Google+ ou même Pinterest annonçant clairement qu’il s’agisse d’une vidéo
provenant de celui-ci. Par ailleurs, des liens sont offerts dans la page d’information Google+ et
Youtube, des liens sortants depuis les pages fan par l’intermédiaire d’applications etc... En clair, il
est très simple d’avoir un contenu pluri-supports au contenu différencié et partagé sur l’ensemble
des plateformes sociales.
Egalement, les recommandations factuelles sous forme de témoignages tels que les livres d’or,
écrits et témoignages peuvent aussi être mises en avant. En complément de cela, les réseaux
sociaux portent le doigt sur les recommandations sociales. En effet, les mots-clés ajoutés par
exemple sur Viadeo et LinkedIn peuvent être pondérés par le vote du réseau. Ils permettent à
chacun de valoriser ses compétences et d’être confirmés par son réseau. Pour le réseau, c’est
un gage de crédibilité et cela crée une assise à l’image de soi que l’on souhaite lui montrer. Le
second type de “recommandation sociale” qui a été mis en place par certaines plateformes telles
que LinkedIn et Viadeo est le fait de permettre à la relation d’un contact de porter une évaluation
textuelle (positive ou négative) sur la relation qu’il a entretenu avec lui dans le cadre
professionnel.
Dans un second temps, l’adhésion à des groupes de discussion ainsi qu’une présence active
attestent de l’effectivité des centres d’intérêts qui sont mis en avant par le profil. L’adhésion sert
l’image de marque en montrant la qualité du CV enrichi. S’il l’interaction se crée, alors la qualité
du nouveau CV en est dotant plusieurs positive.

Interaction direct avec son environnement
A la différence de la plupart des marques publiques et privées, les personnes physiques qui font
la promotion de leur marque personnelle se servent de supports qui ont pour principal objectif
d’interagir directement avec leur environnement.
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Dans un monde en constante mouvance et à un rythme
effréné où la vitesse de propagation de l’information
s’accroît de jour en jour, l’actualité qui en ressort
contribue à l’alimentation des réseaux sociaux ainsi
qu’à la croissante interaction entre les socionautes.
Twitter en est le plus bel exemple. Emparé par les
journalistes et les politiques, le réseau social est bien connu
pour l’interaction qu’il génère grâce à l'instantanéité de
l’information. Il est même présent lors des émissions
souhaitant générer du “buzz” et de l’interaction sociale.
Arrivée en France en 2012, la TV sociale a offert une belle opportunité à tous ceux qui
souhaitent se faire connaître et reconnaître de créer un contenu pertinent en alimentant un sujet
spécifique et médiatique. En revanche, l’interaction et l’information pertinente deviennent
difficilement identifiables dans un flux de publications aussi conséquent.
Au coeur : le mot-dièse. Bien connu sous le nom de hashtag, ce symbole “#” est utilisé par de
plus en plus de réseaux sociaux afin de promouvoir le référencement de mots-clés sur une
thématique donnée et ce, par les personnes physiques souhaitant intervenir directement sur le
sujet promu. Google+, Pinterest ou encore Instagram ont bien compris l’utilité de l’intégrer dans
leur algorithme. Il permet à chaque socionaute d’identifier rapidement les informations relatives à
ses centres d’intérêt.
Dans un même temps, il permet également aux socionautes de maintenir la relation qu’ils
souhaitent porter à l’actualité de leur réseau. Ils humanisent ainsi la relation pour la rendre plus
vivante et développer un lien de proximité plus accentué que le simple fait d’être en contact.
L’interaction se créée avec le nouveau réseau virtuel et permet également de rester en veille
avec celui-ci.

La veille : le renouveau d’un axe de progression
Par le fait de rester informé et en veille de son environnement, cela participe à la progression de
l’image de marque des personnes physiques. Cette volonté de s’enrichir pour s’améliorer,
progresser et se confirmer dans un domaine offre l’effet miroir des réseaux sociaux qui peut être
un axe de progression.
La personne physique est ambassadrice de sa marque et donc de l’image de marque qu’elle
véhicule. Cela signifie qu’elle doit être capable de prendre des décisions qui sont en cohérence
avec son environnement et qu’elle doit se comporter comme le ferait un responsable
d’entreprise. Pour cela, elle doit incontestablement rester en veille afin de pouvoir communiquer
de façon adéquat et de répondre à ses cibles avec une communication adaptée et qui leur est
dédiée.
La veille peut donc être faite par 2 biais. Comme vu précédemment, le hashtag sur les réseaux
sociaux qui l’ont intégré à savoir Twitter, Google+, Instagram, Pinterest et récemment Facebook
pour les plus connus sur le territoire français. Le second axe est les groupes, qui peuvent avoir
une dénomination différente selon les réseaux sociaux. Sur Viadeo et Linkedin, les socionautes
peuvent interagir sur des groupes et rester en veille en étant présents. Sur Facebook, la veille
peut se faire sur des groupes et sur des pages fan. Sur Google+, il est également possible de
l’effectuer par le biais des pages business. De multiples possibles existent pour faire de la veille,
qui plus est sur les réseaux sociaux où l’internaute s’exprime en son propre nom et donc, pour
son image de marque.
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Conclusion
Améliorer son image de marque sur internet n’est pas comme nous l’avons vu une simple affaire
de publication. C’est, si nous désirons qu’elle soit optimisée et bien-sûr positive, une véritable
stratégie. Force est de constater que si nous sommes connectés et actifs, notre identité
numérique s’entretient comme une identité réelle car internet retient tout et chacune de nos
actions laissent des traces.
Il est donc primordial de connaître les rouages d’utilisations des différents réseaux sociaux et
d’adopter une démarche structurée lorsque nous souhaitons diffuser des informations. Cet
aspect préventif que nous avons avancé se justifie par le côté instantané que proposent les
réseaux sociaux. En effet avec Twitter par exemple un mauvais “Tweet” peut ruiner l’image de
marque d’une personne. D’où l’importance capitale de structurer sa stratégie. Même s’il existe à
posteriori des moyens de corriger les erreurs commises, une mauvaise action laisse des traces.
Internet a une mémoire et si ce n’est pas internet ce sont les internautes !
Nuançons tout de même ces arguments qui peuvent paraître effrayant. Les réseaux sociaux sont
également de fabuleux outils de communications et d’échanges d’informations. Nous pouvons
être visible partout et à n’importe quel moment. Les réseaux sociaux permettent s’ils sont utilisés
correctement de toucher précisément les personnes que nous souhaitons. N’oublions pas le côté
enrichissant que peuvent également apporté leurs usages. Nous apprenons, comparons et
échangeons constamment.
Nous ne sommes encore qu’à la genèse de l’utilisation des réseaux sociaux. D’ailleurs pour
rappel le mot “identité numérique” n’est apparu qu’en 2003 avec l’émergence du web 2.0.
L’avenir nous réserve donc de nombreux changements et mutations dans les différents réseaux
sociaux et leurs utilisations. L’État commence même à montrer du doigt certaines pratiques et à
donner un cadre légal à ce monde virtuel au détriment peut-être de nos libertés individuelles,
mais ceci est un autre sujet.
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Annexe
IT CONSULTING
NETW ORKS
HOSTING
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