“La valeur-ajoutée de l`Institut est sans aucun doute la perspective

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“La valeur-ajoutée de l`Institut est sans aucun doute la perspective
Silvano Sofia
University degree: Master in International Relations
Job: External Relations Officer
UN Food and Agriculture Organization (FAO)
Quel a été votre parcours ?
J’ai terminé mes études à l’Institut en 2006 et eu ensuite l’opportunité de faire un
stage d’une année au sein de la Mission Permanente de la Suisse auprès des
Nations Unies à Genève dans le domaine des affaires humanitaires. J’ai travaillé
ensuite un peu moins d’une année pour la banque privée Lombard Odier dans le
département de la communication avant de rejoindre le Programme alimentaire
mondial (PAM) des Nations Unies à Genève dans le domaine des relations
extérieures, puis le bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation
et l’Agriculture (FAO) à Genève en tant que chargé des relations extérieures où je
travaille depuis plus de deux ans désormais. Il s’agit de collaborer avec les
différents acteurs de la Genève internationale et de représenter l’organisation lors
de réunions et conférences multilatérales impliquant les représentants de
gouvernements, des Nations Unies et de la société civile.
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier à
l’Institut ?
L’actualité internationale m’a toujours
particulièrement intéressé et l’Institut me
donnait la possibilité de faire des études dans
ce domaine et de développer des
connaissances pour travailler ensuite peutêtre dans le milieu des relations
internationales.
“ La valeur-ajoutée de
l’Institut est sans aucun
doute la perspective
multidisciplinaire de
l’enseignement.”
Comment et pour quelles raisons avez-vous choisi une carrière dans ce
milieu ?
La FAO, en tant qu’agence spécialisée des Nations Unies, assiste les pays en
développement/transition à se moderniser et fait ainsi face à des enjeux mondiaux
pour lesquels j’ai toujours eu un intérêt marqué. Travailler pour la FAO au Palais
des Nations à Genève qui est l’un des centres les plus importants en matière de
diplomatie et de coopération internationale, était donc une excellente opportunité
pour moi.
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Selon vous, quel sont les qualités nécessaires pour faire carrière dans ce
domaine ?
Il est important, selon moi, d’avoir une connaissance transversale et analytique des
enjeux internationaux, de bien s’exprimer dans au moins deux langues du système
onusien et de développer un réseau de contacts utiles évoluant dans différents
secteurs clés pour l’organisation. Il est aussi nécessaire je crois d’être ouvert
d’esprit et apprécier la multi culturalité.
L’Institut vous y a-t-il bien préparé ?
Oui certainement. La valeur-ajoutée de l’Institut est sans aucun doute la perspective
multidisciplinaire de l’enseignement qui fournit les outils nécessaires pour être en
mesure de faire face et de s’adapter à des situations, des problématiques et des
milieux différents et variés.
Quelles sont les compétences que vous avez acquises lors de vos années à
l’Institut ?
Une capacité à analyser et synthétiser les événements internationaux à un niveau
multidimensionnel. Le bilinguisme de l’Institut est aussi un avantage indéniable pour
évoluer ensuite dans un environnement international.
Comment avez-vous bénéficié de votre poste à la FAO ?
Lorsque je travaillais pour le PAM, j’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de
collaborer avec la FAO - les deux agences évoluent en effet dans le domaine de la
sécurité alimentaire. Une opportunité s’est ainsi présentée à moi en 2010 au bureau
de la FAO à Genève qui était à la recherche alors d’une personne afin de
promouvoir les activités de l’organisation au sein des missions diplomatiques, des
organisations internationales, de la société civile, des médias, de la sphère
académique et du grand public.
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