Une nuit dans ses bras – La vengeance à fleur de peau – Enceinte

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Une nuit dans ses bras – La vengeance à fleur de peau – Enceinte
SANDRA MARTON
Une nuit dans ses bras
JENNIE LUCAS
La vengeance à fleur de peau
KIM LAWRENCE
Enceinte d’un play-boy
ÉCIALE*
OFFRE SP
-50
%
SANDRA MARTON
Une nuit dans ses bras
Collection : Azur
Cet ouvrage a été publié en langue anglaise
sous le titre :
NOT FOR SALE
Traduction française de
BARNABÉ D’ALBES
Ce roman a déjà été publié en décembre 2011
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© 2011, Sandra Myles.
© 2011, 2016, Traduction française : Harlequin.
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ISBN 978-2-2803-4455-5 — ISSN 0993-4448
1.
Lucas Vieira était à bout de nerfs.
Cette journée ne s’était pas déroulée au mieux. A peine
eut-il formulé cette pensée qu’il manqua s’esclaffer. Pour
un euphémisme, c’était un euphémisme ! Pas déroulée
au mieux ? Cette journée avait été un véritable enfer,
oui ! Hélas, ce n’était pas terminé, puisqu’il s’apprêtait à
affronter une nouvelle catastrophe.
Tout avait commencé au matin avec un café au goût
détestable, servi par sa secrétaire intérimaire — très, très
intérimaire. Une gorgée avait suffi à répandre dans tout
son corps une onde ignoble. Réprimant sa nausée, il avait
écouté ses messages téléphoniques, pour entendre avec une
irritation croissante la voix claironnante d’un imbécile de
reporter. Cet homme le poursuivait depuis quinze jours
afin d’obtenir une interview… Comment diable avait-il
obtenu ce numéro strictement privé ? Oui, privé ! Comme
tout le reste de sa vie.
Il chérissait cette discrétion.
Il prenait grand soin de toujours éviter la presse. Il
voyageait en jet privé. Son penthouse new-yorkais, au
sommet d’un building de la Cinquième Avenue, n’était
accessible que par un ascenseur personnel. Sa propriété
des Hamptons, sur l’Atlantique, avait tout d’une forteresse,
avec ses hauts murs de pierre. Quant à l’île des Caraïbes
qu’il avait acquise l’année précédente, elle était bardée de
panneaux interdisant d’y accoster.
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« Lucas Vieira, l’homme de tous les mystères », avait
un jour titré une quelconque feuille de chou à son sujet.
Certes, il arrivait qu’il ne puisse échapper aux flashes,
aux micros ou aux questions. Mais il les évitait la plupart
du temps, ce qui, naturellement, ne faisait que piquer
davantage la curiosité du public.
Les seules questions auxquelles il acceptait de répondre
concernaient Vieira Financial et son rôle à Wall Street.
En revanche, permettre au public d’apprendre comment
il avait réussi sa fabuleuse ascension, ou comment il était
devenu l’un des hommes plus influents du monde de la
finance, à trente-trois ans seulement…
Pas question, bien sûr, de révéler que pour atteindre son
but un homme ne devait reculer devant rien — ne jamais
laisser aucun obstacle se placer en travers de son chemin.
Fronçant les sourcils, Lucas s’enfonça dans son immense
fauteuil en cuir et leva les yeux de son monumental bureau
d’acajou. Il jeta un regard à travers la baie vitrée qui dominait tout Manhattan.
Immédiatement, il se demanda comment il allait pouvoir
aujourd’hui respecter son credo habituel : « Atteindre son
but »… Pour la première fois de sa vie d’adulte, il se sentait
acculé, sans ressource. Bon sang, il devait pourtant bien
exister un moyen de s’en sortir !
A l’âge de sept ans, il avait appris à tracer une ligne
droite entre ses aspirations et leur réalisation. Il n’était
alors qu’un gamin des rues, à Rio, un menino de rua. Il
faisait les poches des touristes, volait tout ce qu’il pouvait,
mangeait dans les poubelles des restaurants, dormait dans
des impasses ou des squares — d’un œil seulement, bien
sûr, et toujours prêt à s’enfuir en courant.
A l’époque, l’avenir semblait sans issue.
Le Brésil était le pays des extrêmes. Il y existait un
club fermé de personnes si fabuleusement riches que
leurs villas défiaient toute description, et il y avait le flot
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des favelados, cloitrés à l’orée de Rio et condamnés à
une existence misérable. Enfant, Lucas n’était même pas
l’un des leurs. Il n’était rien. De la graine de vermine,
pas davantage. Et comment diable un enfant de sept ans
aurait-il pu forcer le destin ?
Il n’avait que sa mère.
Une nuit, un homme qu’elle avait ramené à la maison avait
jeté un regard méprisant sur lui. Lucas se faisait pourtant
aussi petit que possible, dans un coin de la pièce. Furieux,
l’homme avait déclaré qu’il ne donnerait pas d’argent pour
coucher avec une puta en présence d’un gosse.
Dès le lendemain, sa mère l’avait conduit dans une
ruelle sale de Copacabana. Elle lui avait dit d’être sage.
Puis elle était partie.
Lucas ne l’avait jamais revue.
Il avait appris à survivre. A rester sans cesse en mouvement, à courir à toutes jambes dès qu’il apercevait un
policier. Sauf cette nuit-là ; quelqu’un avait donné l’alerte,
mais Lucas n’avait pu prendre la fuite. Il était malade, à
demi délirant, fiévreux, déshydraté.
Alors qu’il se croyait perdu, qu’il pensait être contraint
d’avouer tous les larcins dont il s’était rendu coupable et
de rester en prison, cette nuit-là avait changé le cours de
son existence. Au commissariat, on lui avait fait rencontrer
une assistante sociale extraordinaire, et sans hésiter cette
femme l’avait conduit au foyer d’une association où les
enfants des rues n’étaient pas regardés comme des monstres.
Après l’avoir gorgé d’antibiotiques et de jus de fruits frais,
on l’avait nourri, lavé, habillé de vêtements propres.
Lucas n’était pas idiot. Il était même très intelligent,
puisqu’il avait appris seul à lire et à compter. A l’association, il avait donc dévoré les ouvrages mis à sa disposition.
Puis, en observant comment les autres se comportaient, il
avait appris à bien se tenir, à toujours se laver les mains
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avant de passer à table, à se brosser les dents le soir, à dire
obrigado et por favor.
Peu à peu, il avait également appris à sourire. Cela avait
sans doute été le plus difficile — mais il y était parvenu.
Des semaines s’étaient écoulées, puis des mois, et un
autre miracle s’était produit. Un couple d’Américains
s’était présenté pour adopter un petit garçon. Et à sa grande
surprise, dès le lendemain de cette première visite, ils étaient
revenus le chercher pour l’emmener dans le New Jersey.
Il était officiellement devenu leur fils. Mais il aurait dû
se douter que cela ne durerait pas…
Lucas était un petit garçon adorable, avec ses cheveux
noirs, ses yeux verts et son teint hâlé. Il sentait bon. Il
avait appris l’anglais et s’exprimait remarquablement
bien. Mais, derrière cette façade, un enfant blessé restait
aux aguets : il ne savait toujours pas faire confiance à qui
que ce soit. En outre, il était fier. Il détestait qu’on lui dise
ce qu’il avait à faire, et le couple du New Jersey semblait
déterminé à lui répéter chaque minute de chaque heure
de chaque jour ce qui était attendu de lui.
Le climat s’était très rapidement détérioré.
L’accusant de ne pas témoigner la moindre gratitude, son
père adoptif avait essayé de la lui extorquer par la force,
en le frappant. Sa mère adoptive répétait inlassablement
qu’il n’était qu’un démon et se jetait à genoux cent fois
par jour pour demander à Dieu d’accorder son pardon à
cette odieuse créature.
Ils avaient fini par déclarer qu’il ne serait jamais bon à
rien. Et, le jour de son dixième anniversaire, ils l’avaient
conduit aux services de l’enfance, situés dans un vieil
immeuble aux murs gris.
Lucas avait passé les huit années suivantes d’un foyer
d’accueil à un autre. Un ou deux d’entre eux étaient corrects,
mais pour la plupart…
Même aujourd’hui qu’il était adulte, ses poings se
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serraient quand il se rappelait ce qu’il avait enduré, avec
d’autres orphelins. Le dernier foyer dans lequel il avait été
placé était si ignoble qu’à minuit, le soir de ses dix-huit
ans, il avait jeté quelques effets personnels dans une taie
d’oreiller, l’avait balancée sur son épaule et il était parti.
Il avait toutefois appris ce qui se révélait désormais la
chose la plus importante, dans sa vie : ce qu’il voulait.
Oui, il savait très précisément ce qu’il entendait obtenir.
Cela tenait en un mot : respect. Or, il avait également été
conscient que seuls les hommes de pouvoir obtenaient le
respect. Le pouvoir allant de pair avec l’argent, il avait
voulu les deux.
L’été, travaillant dur comme ouvrier agricole dans les
vastes champs d’exploitation du New Jersey, il avait mis
assez d’argent de côté pour continuer ses études, entrer
à l’université et y décrocher brillamment ses diplômes.
Dire qu’il avait souvent cru que ce serait impossible…
En fait, il avait surpassé ses propres ambitions.
A trente-trois ans, il avait parfaitement réussi.
Enfin, presque, se dit-il en se rappelant qu’un mauvais
café avait inauguré cette journée désastreuse.
La colère se remit à bouillir en lui, et il se leva pour
arpenter son immense bureau d’un pas aussi maîtrisé que
possible. C’était une technique qu’il utilisait souvent pour
dominer ses humeurs, les rares fois où elles menaçaient
de faire surface. Il n’avait pas pour habitude de laisser
deviner ses émotions et tenait à arborer cette façade policée,
impénétrable, qui lui était devenue naturelle. Dans les
affaires, c’était indispensable. Comme il était nécessaire
de savoir analyser les signes de ce genre de défaillances
chez les autres… Comment avait-il pu se montrer aussi
incompétent en la matière avec sa maîtresse actuelle ? Cette
dernière osait présenter comme une simple « relation »
une infidélité caractérisée !
De toute façon, il était maintenant face au désastre.
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Il allait perdre une affaire de vingt milliards de dollars,
avec Leonid Rostov, à l’instant précis où le contrat aurait
dû être signé !
Tout le monde, à Wall Street, convoitait les holdings
de Rostov, mais le désir de Lucas de les remporter était
plus grand encore : les ajouter à son fantastique empire
financier serait une consécration après tout ce qu’il avait
accompli au cours de sa carrière.
Quelques mois plus tôt, en apprenant que Rostov allait
vendre et venir à New York, Lucas avait joué une carte
risquée. Il s’était abstenu d’adresser des propositions ou
des courriers à Rostov. Il n’avait pas non plus passé un
coup de téléphone à son bureau de Moscou. Après avoir
vu une photo du personnage, un cigare à la bouche, il avait
préféré lui faire porter une boîte des meilleurs havanes
du monde, accompagnée de sa carte de visite, où il avait
simplement inscrit : « Dîner à New York samedi prochain
à 20 heures, Palace Hotel. »
Rostov avait mordu à l’hameçon.
Le repas, dans un salon privé, s’était remarquablement
déroulé, même s’il n’avait pas été question d’affaires, bien
sûr. Trop tôt. Lucas s’était préparé à être jaugé, examiné,
par le regard expert de Rostov. Jouant le jeu, il avait passé
le concours haut la main. Dès la fin du dîner, Rostov lui
donnait des accolades comme s’ils étaient de vieux amis.
Aussi Lucas avait-il accepté son invitation à Moscou.
Plusieurs allers-retours avaient suivi, et Lucas avait dû se
démener pour trouver chaque fois, sur place, un interprète.
Il ne parlait pas le russe, et l’anglais de Rostov se limitait
à quelques phrases.
Aujourd’hui, le milliardaire russe était de retour à
New York.
— Nous dîner encore ensemble, Lucas, et après bouteille
de vodka, je ferai de toi heureux homme, avait annoncé
Rostov, avec son accent inimitable.
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Il y avait hélas un léger problème… Rostov ne serait
pas seul. Il emmenait sa femme au dîner.
Ilina Rostov s’était déjà jointe à eux lors de leur dernier
repas, à Moscou. Son visage était d’une beauté indéniable,
bien que très altérée par de trop nombreuses interventions
de chirurgie esthétique. Elle portait des bijoux luxueux et
clinquants, elle évoluait dans un nuage de parfum capiteux… et elle était parfaitement bilingue.
Ainsi, elle avait servi d’interprète à son mari, ce soirlà. Et, assise près de Lucas, elle avait d’un bout à l’autre
du dîner tenté de poser sa main entre ses cuisses, sous sa
serviette…
Sans trop savoir par quel miracle, Lucas était parvenu à
échapper à ses peu subtiles manœuvres. L’interprète qu’il
avait de son côté engagée pour la soirée ne s’était aperçue
de rien, et Rostov avait manifesté le même aveuglement.
Mais Lucas avait eu grand-peine à sauver sa dignité, ce
soir-là — sans parler du reste.
Donc, Rostov revenait avec sa femme, ce soir…
— Pas interprète ! avait-il ordonné. Interprètes, fonctionnaires d’Etat, da ? Amenez femme si vous voulez.
Mais pour affaires, Ilana prendra soin de vous comme
elle prend soin de moi pour traduire.
Doux Jésus. Oh, oui, elle prendrait soin de lui ! Toute
une soirée avec cette femme qui essaierait de le tripoter,
alors qu’il avait besoin de toute sa concentration pour cette
affaire majeure…
Pas question !
Heureusement, il avait plus d’un tour dans son sac.
Elin Jansson. Native de Finlande, elle parlait couramment
le russe. Top-model, elle était par ailleurs sa maîtresse
actuelle. Elin jouerait donc, au dîner de ce soir, le rôle
de compagne et d’interprète… Et elle le protégerait des
avances d’Ilina Rostov.
Lucas ferma les yeux et poussa un long soupir pour
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apaiser ses nerfs. C’était si simple, comme plan, que
naturellement il avait fallu qu’un grain de sable s’infiltre
dans les rouages pour tout gâcher.
Oui, il aurait dû s’en douter ! La vie n’était jamais
simple, et cette journée lui en fournissait la démonstration
magistrale.
— Monsieur Vieira ?
Il fit pivoter son fauteuil pour dévisager la jeune femme,
interdite, sur le seuil de sa porte. L’assistante intérimaire
lui souriait nerveusement. Elle était jeune, elle ignorait
que l’on ne servait pas du café carbonisé, et, quoi qu’il
fît pour tenter de la mettre à l’aise, elle semblait toujours
terrorisée en sa présence.
— Oui, Denise ?
— C’est Elise, monsieur. Je… Je… J’ai frappé, mais
vous n’avez pas, euh…
Elle déglutit avec peine et pâlit, avant de rougir et de
poursuivre :
— M. Rostov a appelé. Je lui ai dit que vous n’étiez pas
disponible, exactement comme vous me l’aviez demandé.
Il m’a priée de vous dire que Mme Rostov et lui-même
pourraient avoir quelques minutes de retard quand ils vous
retrouveront ce soir, et…
— Je sais, la coupa Lucas. Vous me l’avez déjà dit. Il
y a autre chose ?
— Je, je… C’est juste que… Je me demandais si je
devais appeler le restaurant pour avertir que vous ne serez
que trois, à dîner.
Bon sang ! La situation était déjà bien assez pénible,
mais elle allait devenir impossible. Le monde entier était-il
déjà au courant de ce qui venait de se produire ?
— Vous ai-je jamais demandé de le faire ? répliqua-t‑il
d’un ton crispé.
— Euh, non, monsieur. Mais j’ai simplement pensé que…
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— Non, ne pensez surtout pas. Contentez-vous de faire
ce que je vous demande.
A ces mots, la jeune femme devint livide, et Lucas se
mordit la lèvre.
— Excusez-moi de vous parler si brutalement, Denise,
soupira-t‑il. Je suis désolé.
— C’est Elise, souffla-t‑elle. Et vous ne me devez
aucune excuse, monsieur. Je comprends, enfin, je veux
dire que, euh… il est parfaitement normal que vous soyez
bouleversé…
— Je ne suis pas bouleversé, protesta-t‑il, avant d’afficher un sourire aussi placide que possible et de s’enquérir :
Voulez-vous me dire pour quelle raison je serais bouleversé ?
— Mais, euh… Mlle Jansson était ici il y a quelques
minutes, balbutia la jeune femme. Et M. Gordon était
dans mon bureau, alors, euh… Nous n’avons pas pu faire
autrement qu’entendre… Enfin, je veux dire qu’il m’a été
impossible d’empêcher Mlle Jansson de foncer directement
dans votre bureau, et alors, ensuite…
— Oui, lâcha Lucas d’un ton hautain. Je vois. Nous
avons donc eu du public.
Il s’efforça de sourire, mais réalisa qu’il grimaçait encore.
— Et dans les autres étages ? enchaîna-t‑il d’un ton acide.
Vous croyez qu’on a également suivi la retransmission du
spectacle en direct ?
— Euh, je ne sais pas, monsieur Vieira. Je peux me
renseigner, si c’est ce que vous souhaitez…
— Ce que je souhaite, la coupa-t‑il une fois encore,
c’est que personne ne fasse plus jamais mention de cet
incident en ma présence. Est-ce que c’est clair ?
La jeune femme hocha la tête et baissa les yeux sur la
pointe de ses chaussures.
Lucas résista au désir de se prendre la tête entre les deux
mains. Note urgente, songea-t‑il : offrir quatre fois son
salaire actuel à mon assistante habituelle dès son retour
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de congé si elle me jure qu’elle ne quittera plus jamais
ce bureau même en cas de décès, de maladie grave ou,
pire encore, de mariage.
— Oui, monsieur, c’est très clair, et je tiens à ce que
vous sachiez que je suis vraiment navrée, pour vous et
Mlle Jansson, et que…
— Retournez à votre bureau ! s’écria-t‑il, excédé. Et cessez
de m’interrompre si vous ne voulez pas vous retrouver à la
DRH pour toucher votre solde de tout compte. Compris ?
Visiblement, cette fois, elle avait intégré l’information,
constata-t‑il avec soulagement. Denise, enfin Elise — qui
se souciait de savoir comment elle s’appelait ? —, s’éclipsa
sans demander son reste, après avoir délicatement fermé
la porte derrière elle.
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SANDRA MARTON
Une nuit dans ses bras
Sans ressources, Caroline accepte, le temps d’un dîner,
de se faire passer pour la petite amie de Lucas Vieira, un
célèbre homme d’affaires. Après cela, elle retournera à sa
vie simple et studieuse, et oubliera tout de cette étrange
soirée ! Sauf que Lucas l’accueille d’un baiser passionné,
éveillant en elle un trouble inattendu…
JENNIE LUCAS
La vengeance à fleur de peau
* Par rapport au prix habituel des romans publiés dans la collection
Devenue amnésique à la suite d’un accident, Eve n’a aucun
souvenir de l’homme qui prétend être son fiancé. Certes,
elle éprouve pour Talos un désir intense qui lui laisse
penser que quelque chose de fort existait entre eux, mais
elle ressent également en sa présence une appréhension
diffuse. Comme s’il lui cachait de sombres intentions…
KIM LAWRENCE
Enceinte d’un play-boy
Alors qu’elle s’est juré de faire passer sa carrière avant tout,
Rowena découvre que la nuit qu’elle a passée avec Quinn
Tyler, un play-boy au charme irrésistible, va bouleverser
sa vie : non seulement elle redoute d’éprouver pour Quinn
bien plus qu’une simple attirance, mais encore elle est
enceinte…
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ROMANS RÉÉDITÉS - 6,45 €
1er juin 2016
2016.06. 76.0561.9
Le prix tient compte de la réduction
annoncée sur la couverture

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