Une nuit dans ses bras – La vengeance à fleur de peau – Enceinte
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Une nuit dans ses bras – La vengeance à fleur de peau – Enceinte
SANDRA MARTON Une nuit dans ses bras JENNIE LUCAS La vengeance à fleur de peau KIM LAWRENCE Enceinte d’un play-boy ÉCIALE* OFFRE SP -50 % SANDRA MARTON Une nuit dans ses bras Collection : Azur Cet ouvrage a été publié en langue anglaise sous le titre : NOT FOR SALE Traduction française de BARNABÉ D’ALBES Ce roman a déjà été publié en décembre 2011 HARLEQUIN® est une marque déposée par le Groupe Harlequin Azur® est une marque déposée par Harlequin Si vous achetez ce livre privé de tout ou partie de sa couverture, nous vous signalons qu’il est en vente irrégulière. Il est considéré comme « invendu » et l’éditeur comme l’auteur n’ont reçu aucun paiement pour ce livre « détérioré ». Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. © 2011, Sandra Myles. © 2011, 2016, Traduction française : Harlequin. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de tout ou partie de l’ouvrage, sous quelque forme que ce soit. Ce livre est publié avec l’autorisation de HARLEQUIN BOOKS S.A. Cette œuvre est une œuvre de fiction. Les noms propres, les personnages, les lieux, les intrigues, sont soit le fruit de l’imagination de l’auteur, soit utilisés dans le cadre d’une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux, serait une pure coïncidence. HARLEQUIN, ainsi que H et le logo en forme de losange, appartiennent à Harlequin Enterprises Limited ou à ses filiales, et sont utilisés par d’autres sous licence. Le visuel de couverture est reproduit avec l’autorisation de : HARLEQUIN BOOKS S.A. Tous droits réservés. HARLEQUIN 83-85, boulevard Vincent-Auriol, 75646 PARIS CEDEX 13 Service Lectrices — Tél. : 01 45 82 47 47 www.harlequin.fr ISBN 978-2-2803-4455-5 — ISSN 0993-4448 1. Lucas Vieira était à bout de nerfs. Cette journée ne s’était pas déroulée au mieux. A peine eut-il formulé cette pensée qu’il manqua s’esclaffer. Pour un euphémisme, c’était un euphémisme ! Pas déroulée au mieux ? Cette journée avait été un véritable enfer, oui ! Hélas, ce n’était pas terminé, puisqu’il s’apprêtait à affronter une nouvelle catastrophe. Tout avait commencé au matin avec un café au goût détestable, servi par sa secrétaire intérimaire — très, très intérimaire. Une gorgée avait suffi à répandre dans tout son corps une onde ignoble. Réprimant sa nausée, il avait écouté ses messages téléphoniques, pour entendre avec une irritation croissante la voix claironnante d’un imbécile de reporter. Cet homme le poursuivait depuis quinze jours afin d’obtenir une interview… Comment diable avait-il obtenu ce numéro strictement privé ? Oui, privé ! Comme tout le reste de sa vie. Il chérissait cette discrétion. Il prenait grand soin de toujours éviter la presse. Il voyageait en jet privé. Son penthouse new-yorkais, au sommet d’un building de la Cinquième Avenue, n’était accessible que par un ascenseur personnel. Sa propriété des Hamptons, sur l’Atlantique, avait tout d’une forteresse, avec ses hauts murs de pierre. Quant à l’île des Caraïbes qu’il avait acquise l’année précédente, elle était bardée de panneaux interdisant d’y accoster. 7 « Lucas Vieira, l’homme de tous les mystères », avait un jour titré une quelconque feuille de chou à son sujet. Certes, il arrivait qu’il ne puisse échapper aux flashes, aux micros ou aux questions. Mais il les évitait la plupart du temps, ce qui, naturellement, ne faisait que piquer davantage la curiosité du public. Les seules questions auxquelles il acceptait de répondre concernaient Vieira Financial et son rôle à Wall Street. En revanche, permettre au public d’apprendre comment il avait réussi sa fabuleuse ascension, ou comment il était devenu l’un des hommes plus influents du monde de la finance, à trente-trois ans seulement… Pas question, bien sûr, de révéler que pour atteindre son but un homme ne devait reculer devant rien — ne jamais laisser aucun obstacle se placer en travers de son chemin. Fronçant les sourcils, Lucas s’enfonça dans son immense fauteuil en cuir et leva les yeux de son monumental bureau d’acajou. Il jeta un regard à travers la baie vitrée qui dominait tout Manhattan. Immédiatement, il se demanda comment il allait pouvoir aujourd’hui respecter son credo habituel : « Atteindre son but »… Pour la première fois de sa vie d’adulte, il se sentait acculé, sans ressource. Bon sang, il devait pourtant bien exister un moyen de s’en sortir ! A l’âge de sept ans, il avait appris à tracer une ligne droite entre ses aspirations et leur réalisation. Il n’était alors qu’un gamin des rues, à Rio, un menino de rua. Il faisait les poches des touristes, volait tout ce qu’il pouvait, mangeait dans les poubelles des restaurants, dormait dans des impasses ou des squares — d’un œil seulement, bien sûr, et toujours prêt à s’enfuir en courant. A l’époque, l’avenir semblait sans issue. Le Brésil était le pays des extrêmes. Il y existait un club fermé de personnes si fabuleusement riches que leurs villas défiaient toute description, et il y avait le flot 8 des favelados, cloitrés à l’orée de Rio et condamnés à une existence misérable. Enfant, Lucas n’était même pas l’un des leurs. Il n’était rien. De la graine de vermine, pas davantage. Et comment diable un enfant de sept ans aurait-il pu forcer le destin ? Il n’avait que sa mère. Une nuit, un homme qu’elle avait ramené à la maison avait jeté un regard méprisant sur lui. Lucas se faisait pourtant aussi petit que possible, dans un coin de la pièce. Furieux, l’homme avait déclaré qu’il ne donnerait pas d’argent pour coucher avec une puta en présence d’un gosse. Dès le lendemain, sa mère l’avait conduit dans une ruelle sale de Copacabana. Elle lui avait dit d’être sage. Puis elle était partie. Lucas ne l’avait jamais revue. Il avait appris à survivre. A rester sans cesse en mouvement, à courir à toutes jambes dès qu’il apercevait un policier. Sauf cette nuit-là ; quelqu’un avait donné l’alerte, mais Lucas n’avait pu prendre la fuite. Il était malade, à demi délirant, fiévreux, déshydraté. Alors qu’il se croyait perdu, qu’il pensait être contraint d’avouer tous les larcins dont il s’était rendu coupable et de rester en prison, cette nuit-là avait changé le cours de son existence. Au commissariat, on lui avait fait rencontrer une assistante sociale extraordinaire, et sans hésiter cette femme l’avait conduit au foyer d’une association où les enfants des rues n’étaient pas regardés comme des monstres. Après l’avoir gorgé d’antibiotiques et de jus de fruits frais, on l’avait nourri, lavé, habillé de vêtements propres. Lucas n’était pas idiot. Il était même très intelligent, puisqu’il avait appris seul à lire et à compter. A l’association, il avait donc dévoré les ouvrages mis à sa disposition. Puis, en observant comment les autres se comportaient, il avait appris à bien se tenir, à toujours se laver les mains 9 avant de passer à table, à se brosser les dents le soir, à dire obrigado et por favor. Peu à peu, il avait également appris à sourire. Cela avait sans doute été le plus difficile — mais il y était parvenu. Des semaines s’étaient écoulées, puis des mois, et un autre miracle s’était produit. Un couple d’Américains s’était présenté pour adopter un petit garçon. Et à sa grande surprise, dès le lendemain de cette première visite, ils étaient revenus le chercher pour l’emmener dans le New Jersey. Il était officiellement devenu leur fils. Mais il aurait dû se douter que cela ne durerait pas… Lucas était un petit garçon adorable, avec ses cheveux noirs, ses yeux verts et son teint hâlé. Il sentait bon. Il avait appris l’anglais et s’exprimait remarquablement bien. Mais, derrière cette façade, un enfant blessé restait aux aguets : il ne savait toujours pas faire confiance à qui que ce soit. En outre, il était fier. Il détestait qu’on lui dise ce qu’il avait à faire, et le couple du New Jersey semblait déterminé à lui répéter chaque minute de chaque heure de chaque jour ce qui était attendu de lui. Le climat s’était très rapidement détérioré. L’accusant de ne pas témoigner la moindre gratitude, son père adoptif avait essayé de la lui extorquer par la force, en le frappant. Sa mère adoptive répétait inlassablement qu’il n’était qu’un démon et se jetait à genoux cent fois par jour pour demander à Dieu d’accorder son pardon à cette odieuse créature. Ils avaient fini par déclarer qu’il ne serait jamais bon à rien. Et, le jour de son dixième anniversaire, ils l’avaient conduit aux services de l’enfance, situés dans un vieil immeuble aux murs gris. Lucas avait passé les huit années suivantes d’un foyer d’accueil à un autre. Un ou deux d’entre eux étaient corrects, mais pour la plupart… Même aujourd’hui qu’il était adulte, ses poings se 10 serraient quand il se rappelait ce qu’il avait enduré, avec d’autres orphelins. Le dernier foyer dans lequel il avait été placé était si ignoble qu’à minuit, le soir de ses dix-huit ans, il avait jeté quelques effets personnels dans une taie d’oreiller, l’avait balancée sur son épaule et il était parti. Il avait toutefois appris ce qui se révélait désormais la chose la plus importante, dans sa vie : ce qu’il voulait. Oui, il savait très précisément ce qu’il entendait obtenir. Cela tenait en un mot : respect. Or, il avait également été conscient que seuls les hommes de pouvoir obtenaient le respect. Le pouvoir allant de pair avec l’argent, il avait voulu les deux. L’été, travaillant dur comme ouvrier agricole dans les vastes champs d’exploitation du New Jersey, il avait mis assez d’argent de côté pour continuer ses études, entrer à l’université et y décrocher brillamment ses diplômes. Dire qu’il avait souvent cru que ce serait impossible… En fait, il avait surpassé ses propres ambitions. A trente-trois ans, il avait parfaitement réussi. Enfin, presque, se dit-il en se rappelant qu’un mauvais café avait inauguré cette journée désastreuse. La colère se remit à bouillir en lui, et il se leva pour arpenter son immense bureau d’un pas aussi maîtrisé que possible. C’était une technique qu’il utilisait souvent pour dominer ses humeurs, les rares fois où elles menaçaient de faire surface. Il n’avait pas pour habitude de laisser deviner ses émotions et tenait à arborer cette façade policée, impénétrable, qui lui était devenue naturelle. Dans les affaires, c’était indispensable. Comme il était nécessaire de savoir analyser les signes de ce genre de défaillances chez les autres… Comment avait-il pu se montrer aussi incompétent en la matière avec sa maîtresse actuelle ? Cette dernière osait présenter comme une simple « relation » une infidélité caractérisée ! De toute façon, il était maintenant face au désastre. 11 Il allait perdre une affaire de vingt milliards de dollars, avec Leonid Rostov, à l’instant précis où le contrat aurait dû être signé ! Tout le monde, à Wall Street, convoitait les holdings de Rostov, mais le désir de Lucas de les remporter était plus grand encore : les ajouter à son fantastique empire financier serait une consécration après tout ce qu’il avait accompli au cours de sa carrière. Quelques mois plus tôt, en apprenant que Rostov allait vendre et venir à New York, Lucas avait joué une carte risquée. Il s’était abstenu d’adresser des propositions ou des courriers à Rostov. Il n’avait pas non plus passé un coup de téléphone à son bureau de Moscou. Après avoir vu une photo du personnage, un cigare à la bouche, il avait préféré lui faire porter une boîte des meilleurs havanes du monde, accompagnée de sa carte de visite, où il avait simplement inscrit : « Dîner à New York samedi prochain à 20 heures, Palace Hotel. » Rostov avait mordu à l’hameçon. Le repas, dans un salon privé, s’était remarquablement déroulé, même s’il n’avait pas été question d’affaires, bien sûr. Trop tôt. Lucas s’était préparé à être jaugé, examiné, par le regard expert de Rostov. Jouant le jeu, il avait passé le concours haut la main. Dès la fin du dîner, Rostov lui donnait des accolades comme s’ils étaient de vieux amis. Aussi Lucas avait-il accepté son invitation à Moscou. Plusieurs allers-retours avaient suivi, et Lucas avait dû se démener pour trouver chaque fois, sur place, un interprète. Il ne parlait pas le russe, et l’anglais de Rostov se limitait à quelques phrases. Aujourd’hui, le milliardaire russe était de retour à New York. — Nous dîner encore ensemble, Lucas, et après bouteille de vodka, je ferai de toi heureux homme, avait annoncé Rostov, avec son accent inimitable. 12 Il y avait hélas un léger problème… Rostov ne serait pas seul. Il emmenait sa femme au dîner. Ilina Rostov s’était déjà jointe à eux lors de leur dernier repas, à Moscou. Son visage était d’une beauté indéniable, bien que très altérée par de trop nombreuses interventions de chirurgie esthétique. Elle portait des bijoux luxueux et clinquants, elle évoluait dans un nuage de parfum capiteux… et elle était parfaitement bilingue. Ainsi, elle avait servi d’interprète à son mari, ce soirlà. Et, assise près de Lucas, elle avait d’un bout à l’autre du dîner tenté de poser sa main entre ses cuisses, sous sa serviette… Sans trop savoir par quel miracle, Lucas était parvenu à échapper à ses peu subtiles manœuvres. L’interprète qu’il avait de son côté engagée pour la soirée ne s’était aperçue de rien, et Rostov avait manifesté le même aveuglement. Mais Lucas avait eu grand-peine à sauver sa dignité, ce soir-là — sans parler du reste. Donc, Rostov revenait avec sa femme, ce soir… — Pas interprète ! avait-il ordonné. Interprètes, fonctionnaires d’Etat, da ? Amenez femme si vous voulez. Mais pour affaires, Ilana prendra soin de vous comme elle prend soin de moi pour traduire. Doux Jésus. Oh, oui, elle prendrait soin de lui ! Toute une soirée avec cette femme qui essaierait de le tripoter, alors qu’il avait besoin de toute sa concentration pour cette affaire majeure… Pas question ! Heureusement, il avait plus d’un tour dans son sac. Elin Jansson. Native de Finlande, elle parlait couramment le russe. Top-model, elle était par ailleurs sa maîtresse actuelle. Elin jouerait donc, au dîner de ce soir, le rôle de compagne et d’interprète… Et elle le protégerait des avances d’Ilina Rostov. Lucas ferma les yeux et poussa un long soupir pour 13 apaiser ses nerfs. C’était si simple, comme plan, que naturellement il avait fallu qu’un grain de sable s’infiltre dans les rouages pour tout gâcher. Oui, il aurait dû s’en douter ! La vie n’était jamais simple, et cette journée lui en fournissait la démonstration magistrale. — Monsieur Vieira ? Il fit pivoter son fauteuil pour dévisager la jeune femme, interdite, sur le seuil de sa porte. L’assistante intérimaire lui souriait nerveusement. Elle était jeune, elle ignorait que l’on ne servait pas du café carbonisé, et, quoi qu’il fît pour tenter de la mettre à l’aise, elle semblait toujours terrorisée en sa présence. — Oui, Denise ? — C’est Elise, monsieur. Je… Je… J’ai frappé, mais vous n’avez pas, euh… Elle déglutit avec peine et pâlit, avant de rougir et de poursuivre : — M. Rostov a appelé. Je lui ai dit que vous n’étiez pas disponible, exactement comme vous me l’aviez demandé. Il m’a priée de vous dire que Mme Rostov et lui-même pourraient avoir quelques minutes de retard quand ils vous retrouveront ce soir, et… — Je sais, la coupa Lucas. Vous me l’avez déjà dit. Il y a autre chose ? — Je, je… C’est juste que… Je me demandais si je devais appeler le restaurant pour avertir que vous ne serez que trois, à dîner. Bon sang ! La situation était déjà bien assez pénible, mais elle allait devenir impossible. Le monde entier était-il déjà au courant de ce qui venait de se produire ? — Vous ai-je jamais demandé de le faire ? répliqua-t‑il d’un ton crispé. — Euh, non, monsieur. Mais j’ai simplement pensé que… 14 — Non, ne pensez surtout pas. Contentez-vous de faire ce que je vous demande. A ces mots, la jeune femme devint livide, et Lucas se mordit la lèvre. — Excusez-moi de vous parler si brutalement, Denise, soupira-t‑il. Je suis désolé. — C’est Elise, souffla-t‑elle. Et vous ne me devez aucune excuse, monsieur. Je comprends, enfin, je veux dire que, euh… il est parfaitement normal que vous soyez bouleversé… — Je ne suis pas bouleversé, protesta-t‑il, avant d’afficher un sourire aussi placide que possible et de s’enquérir : Voulez-vous me dire pour quelle raison je serais bouleversé ? — Mais, euh… Mlle Jansson était ici il y a quelques minutes, balbutia la jeune femme. Et M. Gordon était dans mon bureau, alors, euh… Nous n’avons pas pu faire autrement qu’entendre… Enfin, je veux dire qu’il m’a été impossible d’empêcher Mlle Jansson de foncer directement dans votre bureau, et alors, ensuite… — Oui, lâcha Lucas d’un ton hautain. Je vois. Nous avons donc eu du public. Il s’efforça de sourire, mais réalisa qu’il grimaçait encore. — Et dans les autres étages ? enchaîna-t‑il d’un ton acide. Vous croyez qu’on a également suivi la retransmission du spectacle en direct ? — Euh, je ne sais pas, monsieur Vieira. Je peux me renseigner, si c’est ce que vous souhaitez… — Ce que je souhaite, la coupa-t‑il une fois encore, c’est que personne ne fasse plus jamais mention de cet incident en ma présence. Est-ce que c’est clair ? La jeune femme hocha la tête et baissa les yeux sur la pointe de ses chaussures. Lucas résista au désir de se prendre la tête entre les deux mains. Note urgente, songea-t‑il : offrir quatre fois son salaire actuel à mon assistante habituelle dès son retour 15 de congé si elle me jure qu’elle ne quittera plus jamais ce bureau même en cas de décès, de maladie grave ou, pire encore, de mariage. — Oui, monsieur, c’est très clair, et je tiens à ce que vous sachiez que je suis vraiment navrée, pour vous et Mlle Jansson, et que… — Retournez à votre bureau ! s’écria-t‑il, excédé. Et cessez de m’interrompre si vous ne voulez pas vous retrouver à la DRH pour toucher votre solde de tout compte. Compris ? Visiblement, cette fois, elle avait intégré l’information, constata-t‑il avec soulagement. Denise, enfin Elise — qui se souciait de savoir comment elle s’appelait ? —, s’éclipsa sans demander son reste, après avoir délicatement fermé la porte derrière elle. 16 SANDRA MARTON Une nuit dans ses bras Sans ressources, Caroline accepte, le temps d’un dîner, de se faire passer pour la petite amie de Lucas Vieira, un célèbre homme d’affaires. Après cela, elle retournera à sa vie simple et studieuse, et oubliera tout de cette étrange soirée ! Sauf que Lucas l’accueille d’un baiser passionné, éveillant en elle un trouble inattendu… JENNIE LUCAS La vengeance à fleur de peau * Par rapport au prix habituel des romans publiés dans la collection Devenue amnésique à la suite d’un accident, Eve n’a aucun souvenir de l’homme qui prétend être son fiancé. Certes, elle éprouve pour Talos un désir intense qui lui laisse penser que quelque chose de fort existait entre eux, mais elle ressent également en sa présence une appréhension diffuse. Comme s’il lui cachait de sombres intentions… KIM LAWRENCE Enceinte d’un play-boy Alors qu’elle s’est juré de faire passer sa carrière avant tout, Rowena découvre que la nuit qu’elle a passée avec Quinn Tyler, un play-boy au charme irrésistible, va bouleverser sa vie : non seulement elle redoute d’éprouver pour Quinn bien plus qu’une simple attirance, mais encore elle est enceinte… www.harlequin.fr ROMANS RÉÉDITÉS - 6,45 € 1er juin 2016 2016.06. 76.0561.9 Le prix tient compte de la réduction annoncée sur la couverture