dossier de Bouton de rose

Transcription

dossier de Bouton de rose
Ce qu’on ne vous avait jamais dit...
... et que vous n'êtes pas près d'oublier !
LM Créations présente
nu vocal intégral
imaginé & interprété par
Sophie Accaoui
mise en scène
Laurent Lévy
OCTOBRE / NOVEMBRE 2011
les jeudis, vendredis et samedis à 21h30
Théâtre de l’Essaïon, Paris
Dans le plus simple appareil scénique d’une table et quelques livres,
une conférencière, docte et tatillonne, expose
ses recherches les plus pointues et ses travaux approfondis
sur le bouton de rose *, alternant communiqués
scientifiques, chansons et poésies.
Prête à exalter l’appendice
incontesté du plaisir féminin,
elle n’hésitera pas à donner,
pour aller au plus loin
de ce sujet fécond,
de son corps
et de sa
voix
!
* Clitoris - Petit Robert 1977
CLITORIS.n.m.(1611 ; gr. kleitoris). Anat.
Petit organe érectile de la vulve.
Notre conférence, hautement
documentée, s’appuie sur les
travaux remarquables de
mesdemoiselles et messieurs :
Voltaire, Paul Verlaine, Boby Lapointe,
Georges Brassens, Ricet Barrier,
Catherine Sauvage, Alexis Piron,
Boris Vian, Colette Renard,
Camille Saint-Saëns,
Edmond Haraucourt, Marie Dubas,
Dranem, Constance de Theis...
Ainsi que sur les ouvrages de la plus
haute exigence :
La Caresse de Vénus, ou les rêves secrets du clitoris,
du docteur Gérard Leleu
Un petit bout de bonheur, petit manuel de clitologie,
de Rosemonde Pujol
Le Clitoris, ce cher inconnu
film documentaire de Michèle Dominici
Du champ de la science au chant du plaisir
Sophie Accaoui
Note d’intention
O
n avait envie de raconter ce qui ne se raconte jamais.
On avait envie d’apprendre des choses, de rêver sur un objet caché.
Sur un objet d’étude si récent...
On avait envie de créer une complicité des femmes entre elles, et que les hommes soient comme
des spectateurs privilégiés.
Oui, on n’en parle jamais, mais toutes l’éprouvent.
Alors nous racontons le bouton de rose .
Enfin, elle, la conférencière, raconte.
Et nous prenons plaisir à titiller l’esprit des spectateurs, des spectatrices,
sur ce secret si déroutant.
Arrive-t-elle vraiment à en parler ?
Elle est plutôt bouleversée par son sujet. Elle, si stricte au départ, à peine sortie peut-être de
son club de bridge ou de sa chorale, la voici lancée, à son corps quasi défendant, dans un
exercice on ne peut plus épineux. C’est un programme d’étude difficile.
Alors comme elle n’y arrive pas vraiment, à tout dire, comme elle tourne autour du pot, autour
du bouton, dans le simple appareil d’une table et de quelques livres, elle chante.
Et le chant, la chanson, à titre d’exemple, met à jour l’inconscient, vient joyeusement illustrer
l’austère propos.
Elle murmure. Elle se lâche à des moments. Comme si le fait de dire ouvrait des portes
longtemps closes dans l’esprit de notre conférencière.
Ce qui se raconte, c’est à la fois l’objet et sa descriptrice.
Car on ne peut rester insensible face à un sujet aussi brûlant. Foin de distanciation, le retour du
refoulé est bien là.
Oui, d’en parler, ça fait quoi ? Ça bouleverse, ça éveille, ça fait rire, ça trouble, ça trouble,
ça trouble... Et l’auditoire aussi, sans doute.
Comme un long préliminaire, comme une longue montée orgasmique. Alors la conférence ne
s’installe jamais complètement. Elle ne peut être faite que d’incises et de digressions.
Une longue mise à nu, au propre et au figuré, des désirs longtemps inassouvis.
Et peut-être, à la fin de la conférence, songera-t-on, une fois revenu chez soi,
aux travaux pratiques.
Laurent Lévy
Spectacle proposé par Sophie Accaoui
S
ophie Accaoui, chanteuse de formation classique,
se distingue d’abord dans la musique de chambre, avec le quatuor vocal Ad Libitum,
enregistrement des Lieder de Haydn chez Pierre Vérany en 1995 (5 diapasons).
Au fil des années, suivant sa fantaisie éclectique, elle chante tour à tour le répertoire d’opéra ou
d’opérette, passe de la comédie musicale à des créations de musique contemporaine (parfois
expérimentale), du tour de chant seule au théâtre vocal à plusieurs, enrichissant son jeu
scénique d’un travail de comédienne.
Alliant son hétéroclisme musical à son désir de culture décloisonnée, elle s’investit dès 1996
dans l’“écriture-puzzle” de spectacles thématiques.
Ainsi sont nés cinq spectacles : Variations sur un t’aime, cent ans de chansons d’amour au
féminin ; Le Cœur à l’ouvrage, le monde du travail au travers des petites annonces du pôle
emploi ; Libertins libertaires, cabaret récapitulatif, la quête de liberté en textes et
chansons au XVIIIe et XIXe ; Au Chat noir, cabaret lyrico-farceur, montage poétique
d’archives littéraires et chansonnières des années 1880-1895 ; Le Bouton de rose, petite
conférence très documentée sur le clitoris.
Ses activités marquantes, ces cinq dernières années, sont :
Ce soir, on tue le cochon, opéra pour sculptures articulées, trio lyrique et accordéon sur
roulettes. Concept du plasticien Gilbert Peyre et du compositeur Jean Pacalet (en partenariat
avec Paris-Villette, 2005).
Au Chat noir, cabaret lyrico-farceur, revue musicale littéraire, commande du festival
Chartres en plein chant 2005 –dans le cadre de l’année Rimbaud–, repris aux théâtres de
Suresnes, Giens, La Vieille Grille à Paris, festival de Lormes (2005-2007).
Le Chanteur de Mexico, opérette de Francis Lopez, dans une version décapée et
décapante au Théâtre du Châtelet (2006-2007).
Exercices et échauffements pour quelques princesses au chômage, chantier
d’improvisation scénique et corporelle, pour huit femmes clowns et un pianiste, de Sophie
Renault. Résidence semestrielle à Montreuil (2008-2010, six sessions dont la dernière, au
printemps 2011, à l’Aquarium).
Murmures d’archive, cantate profane de Jean-Claude Wolff. Soprano soliste de cette
œuvre écrite pour sa voix, deux clarinettes et ondes Martenot (création au centre d’art
contemporain de La Prée – juin 2010).
Le Bourgeois gentilhomme, de Molière. Rôle de Madame Jourdain. Pièce jouée au
Théâtre de la Porte Saint-Martin puis au Théâtre de Paris (2010-2011), repris au Comédia la
saison prochaine (2011-2012).
Le Bouton de rose, nu vocal intégral créé en février 2011 à l’Essaïon dans une mise en
scène de Laurent Lévy.
Spectacle mis en scène par Laurent Lévy
C
omédien depuis l’âge de quinze ans et metteur en scène,
Laurent Lévy travaille entre autres sous la direction de Jean-Pierre Vincent, Jérôme Savary,
Joël Pommerat, Eric Vigner, Cécile Backès, Patrick Haggiag, et avec Yves Baunesne, ainsi que
récemment avec Laurent Vacher (Giordano Bruno, à l’Observatoire de Paris), Didier Ruiz
(L’Amour en toutes lettres, questions à l’abbé Viollet sur la sexualité),
Benoît Lambert (La Gelée d’arbre, de Hervé Blutsch) et Laurent Fréchuret (Embrassonsnous, Folleville, de Labiche au Théâtre de Sartrouville).
Il sera cette saison dans le Dracula de Kamel Ouali, au Palais des Sports à Paris.
Il joue aussi en japonais, au Théâtre National de Tokyo, Brecht et Abe Kobo.
Pour la radio, Laurent Lévy enregistre régulièrement des dramatiques.
Il tourne aussi bien pour le cinéma que pour la télévision. Il participe ainsi récemment au
Gainsbourg, de Joann Sfar, et a joué Toulouse-Lautrec dans Le vernis craque, diffusé en
2011 sur France 2.
Ancien assistant de Brigitte Jaques, il met en scène Comediante, de Goldoni (tournée en
France et en Turquie), Don Giovanni et Cosi fan tutte, de Mozart, aux festivals de Vildrac,
Cami, Nuits musicales de Beynac ; ainsi que l’Histoire du soldat, de Stravinsky à Musiques
en Périgord, aux Estivales de Lanquais et au festival Musique au Vert, au Parc floral de
Vincennes. Été 2011, il signe une nouvelle mise en scène de l'Histoire du soldat (Heishi no
monogatari), pour le festival international de Matsumoto, au Japon, qui sera en tournée en
Chine.
Il a aussi mis en espace le récital de la chanteuse Charlotte etc. et celui de Delphine Volange.
Egalement pianiste –et ayant donc de l'intérieur une bonne connaissance du fait musical–
Laurent Lévy s'attache à valoriser le rapport théâtre et musique chez le chanteur ou l'acteur et
travaille au plus près une rythmique du texte et de l'oeuvre.
Il a ainsi mis en espace les Sequenze, de Luciano Berio, les Liebeslieder, de Brahms, et
récemment Une éducation manquée, de Chabrier avec l’orchestre Pelléas, au Théâtre de
Caen.
Enfin, il anime régulièrement des ateliers avec des amateurs ou de jeunes professionnels pour
transmettre et faire vivre la pratique artisanale du théâtre.
La presse
au bord de l’orgasme...
“ Réjouira tout le monde et pas seulement les messieurs ”
dit le Figaroscope
“ Spectacle délicieux, un petit chef d'oeuvre didactique dans le bon terme. On rit beaucoup,
les oreilles palpitent ”
s'exclame Radio Enghien
“ Spectacle raffiné, subtil et surprenant ”
s'émerveille Campus
“ Délicieuse partition théâtro-ludico-vocale, pétillante et pétulante ”
s'émeut Froggy's delight
“ Provoque une gaîté communicative ”
constate Kourandart
“ Leçon de chose leste allègrement mis en scène ”
frétille Webthea
“ C'est tout un pan de cet objet de fantasme qui est levé ”
se pâme Un fauteuil pour l'orchestre
“ Des échappées belles pour s’abandonner et une surprise de taille à la fin du spectacle pour
mieux titiller l’imagination ”
promet La Provence
Un spectacle de LM Créations
Licence d’entreprise de spectacles : 2-104 59 99
Contact :
Corinne Merle
06 62 69 83 96 / 09 64 05 03 43
[email protected]
www.corinnemerle.fr

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