La littérature tunisienne francophone

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La littérature tunisienne francophone
FICHE DE SYNTHÈSE
La littérature tunisienne francophone
I. Introduction
Une littérature encore méconnue
La littérature tunisienne francophone est malheureusement souvent mal connue au-delà
de ses frontières. Il faut dire qu’il s’agit d’une littérature qui compte relativement peu d’auteurs. Pour autant, l’Histoire a donné tort à l’écrivain Albert Memmi qui prédisait dans les
années 1950 qu’elle était « condamnée à mourir jeune ». Si un certain nombre de difficultés demeurent, sa vitalité actuelle mérite que l’on s’y intéresse davantage.
La situation linguistique
La littérature tunisienne s’écrit soit en français, soit en arabe. Mais tandis que la littérature
arabophone a une longue et riche histoire, ses premiers textes remontant au ���e siècle, la
littérature francophone, elle, est née avec le protectorat français en 1881. Par ailleurs, à
la différence de l’Algérie, en Tunisie, les Français ont maintenu l’enseignement en arabe
et la littérature dans cette langue a donc pu continuer à s’épanouir sans rupture brusque.
On peut toutefois noter que l’instauration d’une éducation bilingue (collège Sadiki créé
en 1875) dès avant l’installation du protectorat a fait qu’une partie des auteurs tunisiens arabophones ont été influencés par la culture française (ainsi le poète arabophone
Aboulkacem Chebbi (1909-1934) a-t-il été marqué par le romantisme français). Si la littérature francophone a mis du temps à se développer, le maintien après l’indépendance
(1956) d’un enseignement en deux langues explique qu’aujourd’hui un grand nombre
d’auteurs tunisiens sont véritablement bilingues. Il n’est pas rare que des auteurs aient
publié dans les deux langues (Salah Garmadi, Mahmoud Messaâdi, Tahar Bekri1), se soient
eux-mêmes traduits ou aient fait œuvre de traducteur (Moncef Ghachem, Abdelwahab
Meddeb, Aymen Hacen2).
1
Quelques traits dominants
Culturellement, la Tunisie se situe à un carrefour exceptionnel : entre Orient et Occident,
entre arabe et français, héritière des cultures arabo-musulmane, phénicienne, berbère,
gréco-romaine, européenne… On ne s’étonnera donc pas que la littérature tunisienne
soit marquée par le métissage, par une mise en valeur des mythes et aspects culturels de
toutes les cultures qui la sous-tendent. Par ailleurs, de nombreux auteurs tunisiens vivent
à l’étranger et les thèmes de l’exil, du déchirement et de la nostalgie sont très présents.
1. Salah Garmadi (1933-1982) ; Tahar Bekri (1951-)
2. Moncef Gachem (1946-) ; Abdelwahab Meddeb (1946-) ; Aymen Hacen (1981-)
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Copyright Éditions Didier 2013
Auteure : Myriam Louviot
FICHE DE SYNTHÈSE
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II. Histoire littéraire
A. Quelques repères
La période coloniale (1881-1956)
Les débuts de la littérature tunisienne francophone sont timides. La Revue Tunisienne fondée en 1885 par les Français Jules Affoux, Ferdinand Huard et Anthony Grégoire publie
quelques premiers poèmes.
Premières œuvres publiées (sous forme de livre) :
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▪▪
Salah Ferhat, Poèmes (1918)
Salah Elatri, Les chants de l’aurore (1931)
Ces premiers recueils témoignent déjà de l’intérêt pour les références aux différentes civilisations qui ont marqué la culture tunisienne. On retrouvera d’ailleurs quelques années
plus tard chez Abdelmajid Tlatli (1928-2004) cette volonté de glorifier le passé antique de
la Tunisie (Cendres de Carthage, 1952).
Se développe également une littérature judéo-tunisienne autour d’auteurs comme
Jacques Véhel, Vitalis Danon, Ryvel puis Claude Bénady. On note aussi la présence d’auteurs italiens vivant en Tunisie et écrivant en français, tels Cesare Luccio ou Marius Scalési.
2
En 1942, Mahmoud Messaâdi (1911-2004) publie une nouvelle ambitieuse et originale, Le
voyageur, mais par la suite, il renonce au français pour devenir l’un des auteurs majeurs
de langue arabe.
Malgré quelques œuvres intéressantes, pendant cette première période, la littérature
francophone reste balbutiante et il est difficile de dégager une unité. Dans les années 1950
émergent cependant deux figures importantes, Hachemi Baccouche (1916-2008) et Albert
Memmi (1920-).
Les œuvres d’Hachemi Baccouche (Ma foi demeure, 1958 et La dame de Carthage, 1961),
témoignent du déchirement de l’auteur entre admiration pour la France et patriotisme.
Cette ambivalence explique sans doute le fait que cet auteur ait été rendu suspect après
l’indépendance et qu’il n’ait guère eu de postérité.
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Albert Memmi est sans aucun doute un auteur majeur mais il n’a pas su non plus faire
école. De confession juive, élevé dans une famille arabophone et scolarisé en français, il
interroge inlassablement la question de l’identité dans son œuvre. À la fois essayiste et
romancier, l’auteur de La Statue de sel (1953) et de Portrait du colonisé précédé de Portrait
du colonisateur (1957) a longtemps prôné une littérature de combat (dans la lignée de
Sartre et Camus) avant, à partir des années 1980 de prendre ses distances quant à la portée politique de la littérature.
Les années 1960-1970
En 1956, la Tunisie devient indépendante et en 1957, Habib Bourguiba est élu président.
S’il défend l’importance de l’éducation et de l’ouverture à l’international, maintenant
notamment l’enseignement bilingue, il interdit rapidement toute opposition et n’hésite
pas à faire emprisonner ceux qui se montrent trop critiques. Le climat n’est pas vraiment
favorable à l’épanouissement d’une littérature encore jeune comme l’est la littérature francophone en Tunisie.
Malgré tout, pendant ces années la poésie connaît un essor important.
C’est à cette époque qu’Hédi Bouraoui, Salah Garmadi et Moncef Ghachem publient leurs
premières œuvres.
Hédi Bouraoui (1932-)
Moncef Ghachem (1946-)
L’œuvre d’Hédi Bouraoui (qui est également romancier) se caractérise par le
thème de l’errance et la volonté de transcender les frontières culturelles. L’auteur
vit depuis de longues années au Canada
où il mène une carrière d’universitaire.
Il appartient à une génération d’écrivains marqués par le désenchantement à la suite de l’indépendance de
son pays. Son œuvre est marquée par
le thème de la mer, mais aussi par la
critique de la société tunisienne.
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Salah Garmadi (1933-1982)
Auteur parfaitement bilingue et traducteur, Salah Garmadi a d’abord publié des poèmes
en arabe avant son premier recueil en français Nos ancêtres les Bédouins, (1975). Dans
sa poésie, il n’hésite pas à se moquer des travers de son époque et à revendiquer une
liberté transgressive avec beaucoup d’humour. Il est également auteur de nouvelles.
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Une revue qui fait exception, Alif
La revue Alif est fondée en 1970 par Lorand Gaspar et Salah Garmadi. C’est une revue
bilingue qui se propose de présenter des auteurs français contemporains aux Tunisiens ou
de faire la promotion des littératures maghrébines, rassemblant auteurs francophones et
arabophones.
1975-1990 : l’essor de la littérature francophone
Dans les années 1970-1980, plusieurs grands romanciers vont donner leurs lettres de
noblesse à la littérature tunisienne francophone.
Mustapha Tlili (1937-)
Abdelwahab Meddeb (1946-)
Après des études à Paris, il a longuement vécu à New York (où il a
travaillé comme fonctionnaire des
Nations Unies) avant de revenir
s’installer à Paris. Son œuvre est
marquée par l’exil et la solitude et
met en scène sa position particulière entre trois univers : tunisien,
français et américain.
Romancier, poète, essayiste, il est l’auteur
d’une œuvre érudite, nourrie de références
philosophiques, qui tente de concilier les
apports de multiples cultures : européenne,
arabo-musulmane (références notamment
au soufisme), persane. Ses textes défont les
frontières du genre en mêlant fiction, autobiographie, réflexion critique. Il vit à Paris
depuis 1967.
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Fawzi Mellha (1946-)
Écrivain et journaliste, il vit aujourd’hui en Suisse où il enseigne les sciences politiques. Il
s’est notamment illustré pour ses romans historiques, souvent inspirés des mythes. Dans
ses deux premiers romans, il interroge les conditions favorables à la fondation d’une nouvelle nation. Dans Elissa ou la reine vagabonde, publié en 1988, il s’inspire du mythe de
Didon, la fondatrice de Carthage. La critique a souvent voulu y voir une volonté d’affirmer
une identité nationale forte face à l’Occident. On peut cependant également penser que
ce roman, dans lequel l’héroïne dénonce le despotisme de son frère Pygmalion et propose
une autre vision de la gouvernance, est aussi un appel au nouveau chef d’État tunisien.
Dans le domaine de la poésie, aux auteurs déjà reconnus, Salah Garmadi, Hédi Bouraoui
et Moncef Ghachem, s’ajoutent les noms de Tahar Bekri, Sophie El Goulli ou Amina Saïd.
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Tahar Bekri (1951-)
Auteur d’une vingtaine d’ouvrages il écrit aussi bien en français qu’en arabe. Outre ses
recueils de poèmes et ses romans, il a également publié de nombreux essais qui ont
contribué à faire connaître les littératures du Maghreb.
Son œuvre poétique est marquée par l’exil et l’errance, l’expérience de l’ailleurs et du
déplacement ouvrant à l’universalité.
Pour l’essai, on citera Hélé Béji qui commence à publier dans les années 1980 et interroge
depuis inlassablement la condition du décolonisé et la société tunisienne. (Désenchantement
national. Essai sur la décolonisation, 1982 ; Nous, décolonisés, 2008 ; Islam Pride. Derrière
le voile, 2011)
Depuis les années 1990
En 1987, Ben Ali, alors premier ministre, prend le pouvoir prétextant que le président Habib
Bourguiba n’est plus en mesure de l’exercer pour raisons de santé. L’espoir d’un relâchement de la censure grandit alors dans la population, mais il est rapidement déçu. À la censure d’État s’ajoute même dans une certaine mesure une autocensure, tant le climat est
pesant. La littérature tunisienne, toujours sous pression, a donc bien du mal à se développer. Malgré tout, on peut considérer que les années 1990-2000 voient le champ littéraire
tunisien se normaliser. Le prix Comar (prix littéraire le plus important de Tunisie et parfois
comparé au Goncourt) est créé (il a notamment récompensé le roman de Yamen Manai,
La marche de l’incertitude en 2009). Des romans de qualité continuent d’être publiés.
Mais c’est le fait d’éditeurs courageux qui doivent sans cesse composer avec une situation
difficile (éditions Elyzad, Cérès éditions, Sud Éditions, Demeter, Alif, éditions carthaginoises…). Sinon, une grande partie de la littérature tunisienne se publie à l’étranger.
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On notera les créations remarquables de deux auteurs installés et publiés en Tunisie, et
peut-être pour cette raison, encore trop méconnus : Ali Bécheur et Azza Filali
Azza Filali (1952-)
Ali Bécheur (1939-)
Médecin, elle a également fait des
études de philosophie et l’on retrouve
certainement dans son œuvre une
grande attention à l’humain et une
volonté de décrire le mal-être d’une
société.
Romancier, nouvelliste, essayiste, il a composé une œuvre de qualité qui ne cesse de
se renouveler. Ainsi, tandis que Le paradis
des femmes (2006) est un texte emprunt de
nostalgie, L’Attente (2007) est davantage en
lien à l’actualité, marqué par l’indignation.
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Parmi les autres auteurs émergents, on peut citer Noura Bensaad, Emna Belhaj Yahia ou
Sonia Chamkhi.
Et pour les auteurs vivant à l’étranger : Yamen Manai (1980-) ou Aymen Hacen (1981-)
B. La situation complexe de la littérature tunisienne francophone
Aujourd’hui, s’il existe quelques éditeurs de qualité qui poursuivent leur travail, si des
associations de promotion du livre voient le jour depuis la chute de Ben Ali, un certain
nombre de difficultés continuent à freiner le développement de la littérature francophone
en Tunisie.
Tout d’abord, il convient de souligner que les lecteurs potentiels sont peu nombreux. En
effet, avec une population de 10 millions d’habitants, dont la plupart lisent d’abord en
arabe, il reste peu de place pour la littérature francophone. La lecture est elle-même assez
peu encouragée dans l’enseignement et les œuvres tunisiennes rarement étudiées à l’université. Le réseau des libraires est très faible (concentré à Tunis et dans quelques grandes
villes), les structures de diffusion et de distribution sont peu efficaces et les œuvres sont
très peu médiatisées. Ainsi, il n’existe aucune revue littéraire en français en Tunisie (la
revue bilingue Alif a cessé d’exister en 1982).
6
Par ailleurs, sous Ben Ali, il était très difficile d’organiser des lectures, de rencontrer le
public. Confrontés à des ventes décevantes et à une absence de retour et d’échanges
autour des livres, de nombreux auteurs ont cessé d’écrire après un premier ouvrage. Ou se
sont tournés vers des maisons d’édition à l’étranger. Enfin, les tentatives d’arabisation des
dernières décennies ont encore affaibli le lectorat francophone.
La situation actuelle, encore très incertaine quant à l’évolution de la société, fait que l’autocensure existe encore et que beaucoup s’interrogent sur la place du français et de la littérature francophone dans la Tunisie de demain.
C. Focus sur… la littérature tunisienne et le printemps arabe
Écrire sous la censure
Depuis son indépendance, la Tunisie a connu deux régimes dictatoriaux sous lesquels
l’expression d’une pensée dissidente pouvait être durement réprimée. C’était déjà le cas
sous Bourguiba (président de 1957 à 1987), cela le fut encore davantage sous Ben Ali. Ces
longues années pendant lesquelles toute œuvre publiée devait d’abord recevoir le visa du
bureau de la censure ont poussé les auteurs à pratiquer eux-mêmes une forme d’autocensure ou à s’exiler. Certains comme le romancier militant Jalloul Azzouna (1944-) ont fini par
imprimer et distribuer gratuitement leurs œuvres, d’autres comme le poète et romancier
Taoufik Ben Brik (1960-) se sont tournés vers des éditeurs étrangers.
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Des romans prémonitoires écrits à l’aube de la révolution
Écrits tous deux dans les mois qui ont précédé la révolution du 14 janvier 2011, deux
ouvrages de fiction retiennent l’attention : La Sérénade d’Ibrahim Santos de Yamen Manai
et Ouatann d’Azza Filali, tous deux publiés aux éditions Elyzad en 2012.
▪▪
La Sérénade d’Ibrahim Santos décrit avec truculence la révolte des habitants de Santa
Clara, une bourgade d’Amérique centrale, qui subit les exigences absurdes d’une dictature dans laquelle toute créativité est anéantie.
▪▪
Dans une veine plus réaliste, Ouatann dresse un tableau de la Tunisie pré-révolutionnaire à travers le destin de plusieurs personnages (« Ouatann » signifie « patrie »,
« pays » ou « foyer »).
Écrire après la révolution ?
Deux ans après la révolution, dans un climat plus qu’incertain, il est encore trop tôt pour
parler de la littérature de l’après Ben Ali. De très nombreux essais politiques sont publiés,
mais la littérature de fiction, elle, nécessite un certain recul, une certaine prise de distance.
Par ailleurs, si la censure d’État a disparu, la pression de certains groupes extrémistes entretient un climat de méfiance peu propice à faire oublier les réflexes d’autocensure.
On notera tout de même la publication d’un petit récit autobiographique, Un amour de tn
de Dora Latiri (Elyzad, 2013) qui pourrait bien être le premier texte de cette nouvelle ère
de la littérature tunisienne. Sorte de carnet de voyage, d’ailleurs accompagné de photographies, ce texte subtil, à l’écriture travaillée de multiples langues, raconte « un retour au
pays natal après la révolution ».
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D. Vers d’autres mondes
Les précurseurs
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Salah Ferhat, Poèmes, 1918 (poésie)
Salah Elatri, Les chants de l’aurore, 1931 (poésie)
Abdelmajid Tlatli (1928-2004), Cendres de Carthage, 1952 (poésie)
Littérature judéo-tunisienne des années 1920-1940
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Jacques Véhel, Les veillées de la Hafsia, 1919 (contes/récits)
Vitalis Danon (1898-1969), Jacques Véhel et Ryvel (1898-1972), La Hara conte, 1929
(nouvelles)
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Raphaël Lévy (Ryvel), L’enfant de l’Oukala, 1931 (conte/récit)
Claude Bénady (1922-?), Chanson du voile, 1941 (poésie)
Les Italiens de Tunisie (années 1930)
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Cesare Luccio (1902-1991), Cinq hommes devant la montagne, 1933 (roman)
Mario Scalési (Marius Scalisi) (1892-1922), Les poèmes d’un maudit, 1935 (poésie)
Années 1940-1960
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Mahmoud Messaâdi (1911-2004) Le voyageur, 1942 (nouvelle)
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Albert Memmi (1920-), La Statue de sel, 1953 (roman)
Portrait du colonisé précédé de Portrait du colonisateur, 1957 (essai)
Hachemi Baccouche (1916-2008), Ma foi demeure, 1958 (roman)
La dame de Carthage, 1961 (roman)
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Années 1960-1970
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Hédi Bouraoui (1932-), Musocktail, 1966 (poésie)
Tremblé, 1969 (poésie)
Éclate-module, 1972 (poésie)
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Salah Garmadi (1933-1982), Nos ancêtres les Bédouins, 1975 (poésie)
Moncef Ghachem (1946-), Gorges d’enclos, 1970 (poésie)
Cent mille oiseaux, 1975 (poésie)
Car vivre est un pays, 1978 (poésie)
Années 1975-1990
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Mustapha Tlili (1937-), La rage aux tripes, 1975 (roman)
Le bruit dort, 1978 (roman)
Gloire des sables, 1982 (roman)
La montagne du lion, 1988 (roman)
▪▪
Abdelwahab Meddeb (1946-), Talismano, 1979 (roman)
Phantasia, 1986 (roman)
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Fawzi Mellha (1946-), Le conclave des pleureuses, 1987 (roman)
Elissa ou la reine vagabonde, 1988 (roman)
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Moncef Ghachem, Cap Africa, 1987 (poésie)
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Hédi Bouraoui, Émigressence, 1992 (poésie)
Nomadaime, 1995 (poésie)
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Hélé Béji, Désenchantement national. Essai sur la décolonisation, 1982 (essai)
Tahar Bekri (1951-)
Le laboureur du soleil, 1983 (poésie)
Le cœur rompu aux océans, 1988 (poésie)
Ali Bécheur (1939-), Les saisons de l’exil, 1991 (nouvelles)
Les années 2000-2010
▪▪
Ali Bécheur (1939-), Tunis blues, 2002 (roman)
Le paradis des femmes, 2006 (roman)
L’attente, 2007 (roman)
Amours errantes, 2009 (nouvelles)
▪▪
Azza Filali (1952-), Les vallées de lumière, 2001 (roman)
Propos changeants sur l’amour, 2003 (nouvelles)
L’heure du cru, 2009 (roman)
Ouatann, 2012 (roman)
▪▪
Hélé Béji (1948-), Nous, décolonisés, 2008 (essai)
Islam Pride. Derrière le voile, 2011 (essai)
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▪▪
Mustapha Tlili, Un après-midi dans le désert, 2008 (roman)
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Moncef Ghachem, Nuit de mer, 2004 (poésie)
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Noura Bensaad, Quand ils rêvent les oiseaux, 2009 (nouvelles)
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Fawzi Mellha, Le transfert des cendres, 2009 (roman)
Hédi Bouraoui, Traversées, 2010 (poésie)
Tahar Bekri, L’horizon incendié, 2002 (poésie)
Je te nomme Tunisie, 2011 (poésie)
Au souvenir de Yunus Emre, 2012 (édition bilingue) (poésie)
Aymen Hacen (1981-), Dans le creux de ma main, 2003 (poésie)
Alphabet de l’heure bleue, 2005 (poésie)
Emna Belhaj Yahia, Jeux de rubans, 2011 (roman)
Sonia Chamkhi, Leïla ou la femme de l’aube, 2007 (roman)
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FICHE DE SYNTHÈSE
La littérature tunisienne francophone
▪▪
Yamen Manai, La marche de l’incertitude, 2011, rééd « Mondes en VF », 2013 (roman)
La Sérénade d’Ibrahim Santos, 2012 (roman)
▪▪
▪▪
Azza Filali, Ouatann, 2012 (roman)
▪
Dora Latiri, Un amour de tn, 2013 (récit)
Noura Bensaad, « D'une rive à l'autre », Nouvelles du monde, Didier,
coll. « Mondes en VF », 2015 (nouvelles)
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