Dossier du spectacle

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Dossier du spectacle
FANTASIO
Alfred de Musset
-1833-
Dossier d’une comédie presque féerique.
Avec Albert Delpy, Guillaume Clémencin, Charlotte Corman,
Benjamin Guillard, Joël Helluy,
Nathalie Kousnetzoff, Jean-Baptiste Verquin
Mise en scène : Julia Vidit
Production déléguée : Compagnie Java Vérité
En coproduction a vec le Centre Dramatique Thion ville-Lorraine,
l’ACB-Scène Nationale de Bar-le Duc, l’ACTEE-Théâtre de Longw y
et Scènes Vosges d’Epinal.
A vec le soutien de la DRAC Lorraine, de la Région Lorraine,
du Département de la Moselle, de la Ville de Metz et de la Saline d’Ein ville.
Création le 24 février 2009 au CDTL.
Tournée : mars, avril, mai 2009.
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La période de 1830 est, disons-le franchement, très proche de la nôtre : les
hommes se questionnent dans un entre-deux siècle flottant.
Musset réussit à assumer ses doutes par la voix de Fantasio, qu’il fait
voyager à vue dans toute la littérature.
D’un côté, l’auteur construit une intrigue classique très théâtrale, faisant
appel à des ressorts connus et variés (travestissement, mariage forcé, roi,
princesse et autres figures) sachant ainsi stimuler la magie familière du
geste scénique.
De l’autre, il va entraîner au cœur de cette intrigue Fantasio, profondément
mélancolique, doutant de son époque, de la portée de ses actes et usant de
prose et d’alcool pour croire décrocher la lune.
L’incursion de cet homme dans le monde -ici très théâtral- nous questionne
sur notre capacité à agir – et comment ? – au sein d’une société de plus en
plus codée et verrouillée.
Ce crissement entre un théâtre qui avance et un théâtre qui doute fait
toute la modernité de la pièce parce qu’elle pose, dans sa forme même, la
question de l’engagement.
Le cynisme et la fantaisie du rôle- titre feront trembler le monde de la Cour
jusqu’à déclencher la guerre, démolir le décor.
Ne restera que la porte ouverte du théâtre, et le plateau dévasté...
Comment trouver sa place aujourd’hui ? Sous un masque ? Est- il
obligatoire pour ne pas être saisi par la peur, la distance, l’inertie, la
colère, ou la dépression ?
Cette pièce est un terrain de jeu excitant pour la jeune compagnie Java
Vérité.
Sommaire
Présentation de la compagnie Java Vérité et de Julia Vidit………….…...……………………3
Synopsis rapide, histoire oblige !……………………………………..………………………..4
Cette pièce doit être montée aujourd’hui……………… ………………………….………..…4
Du théâtre qui avance et qui se questionne…………………………………….………………7
Equipe ……………...……………….………………………………………………………..10
Contact et prix…………………………………...……………………………………………12
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Présentation de la compagnie Java Vérité et de Julia Vidit
Julia Vidit
Après une formation classique de hautbois et de danse à Metz, elle suit la formation de l’école
de théâtre du Passage, où elle travaille notamment avec Alexandre Del Perugia, Niels
Arestrup et François Clavier.
Elle poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique avec Denis
Podalydès, Alain Françon, Jean-Paul Wenzel, Catherine Hiégel et Dominique Valadié. Elle
profitera de ce lieu pour faire ses premières mises en scène : Tabataba de Bernard-Marie
Koltès, La religion des imbéciles de Henri Monnier et une lecture d’Ecrire de Marguerite
Duras.
Depuis sa sortie, elle mène de front son travail de comédienne et de mise en scène. Elle a ainsi
joué sous la direction de Ludovic Lagarde, Christophe Honoré, Victor Gaultier- Martin, JeanBaptiste Sastre. Parallèlement, elle créé la compagnie Java Vérité au printemps 2006 et
présente une première maquette dans le cadre des « Plateaux Lorrains » de Fantasio de
Musset. En septembre 2007, elle crée avec Emmanuel Matte, Mon cadavre sera piégé,
monologue à partir de textes de Pierre Desproges, en tournée pour la saison 2007/2008, dont
la production déléguée est confiée à Polyfolies. Spectacle repris à partir du 4 mars 2008 au
théâtre du Splendid à Paris.
Actuellement, elle prépare la création de Fantasio. Par ailleurs, elle joue dans Le Cid de
Pierre Corneille, mis en scène par Alain Ollivier au TGP et repris en tournée au cours de la
saison 2007/2008.
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Synopsis rapide, histoire oblige !
Un bon gros roi annonce le mariage forcé de la princesse avec le Prince de Mantoue. Ainsi en
veut la raison d’état et le maintien de la paix entre les peuples.
Fantasio, un bourgeois de Munich, menacé de prison pour dettes, boit et discourt de la vie
avec Spark.
Saint-Jean, le Bouffon du roi, vient de mourir. Pour échapper à ses créanciers, Fantasio
décide de prendre sa place.
Il rencontre la Princesse et empêche son mariage sans le vouloir, pêchant, pour rire, la
perruque du Prince au bout d’un hameçon. Prince qui n’est autre que l’aide de camps qui
avait pris sa place pour permettre à son maître d’observer la Princesse.
Le Prince de Mantoue, déshonoré par l’épisode de la perruque, qui n’était même pas sur sa
tête, entre en fureur et s’enfuit, déclarant la guerre au Roi. Le mariage est annulé.
Fantasio est emprisonné.
La Princesse le libère et l’invite à rester Bouffon. Ce qu’il refuse en s’éclipsant…
Cette pièce doit être montée aujourd’hui
Musset et moi : nés trop tôt ou trop tard
Dans son poème Rolla, Musset confesse « je suis né
trop tard dans un siècle trop vieux ». Comme l’Empire
pour Musset, notre époque est tristement « postrévolutionnaire ». Musset étant l’enfant de 1789,
comme je suis la fille de 1968, nous avons été
éduqués dans une forme de désillusion. Désillusion
qui creuse les failles et nos doutes, parfois jusqu'à
l’apathie, mais rend d’autant plus urgentes la quête
et l’action créatives.
Musset précise « j’ai l’impression d’appartenir à un
monde qui refuse sa propre vérité ». Impression que je
partage : la mondialisation équitable, inscrite dans le
projet d’un développement durable, n’est- elle pas une
grande utopie? N’en n’avons- nous pas la preuve sur la
question de l’environnement, par exemple?
Musset, comme moi, s’inquiète d’une époque qui va
consciemment dans un mur.
Nous cherchons tous deux du sens, en écrivant ou
en montant Fantasio.
En 1830 autant qu’en 2007, le théâtre partout et nulle part
Vers 1815 et jusqu'à l’apogée du drame romantique dans les
années 40, le théâtre en France connaît une grande crise, qui
se traduit par une période de creux et un éclatement des genres.
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On s’accroche à la tragédie classique au Français déserté, Musset écrira « j’étais seul ce soir
au Théâtre Français… ».Le boulevard du Crime donne des mélodrames et des scènes
historiques, mais il n’y a pas de renouveau ou de dominant. La bataille d’Hernani d’Hugo
en 1829 montrera la difficulté du public et des auteurs dits classiques à accepter la nouveauté.
Musset est tiraillé entre une désir de modernité et son amour pour le théâtre classique.
En tant que jeune metteur en scène, mes doutes sont aussi nombreux que la variétés des
propositions présentées sur nos scènes. Formée en tant qu’actrice au Conservatoire, j’ai
abordé autant de façon d’entrevoir le jeu que de pédagogues. Le temps du Maître, tel que
Vitez pouvait le représenter, est révolu. Cette pièce permet d’assumer et de sublimer cette
période de transition.
Fantasio, pièce audacieuse et ignorée
C’est l’échec de « La nuit vénitienne » à la Comédie Française, qui décide Musset à éditer
« Fantasio » dans le recueil « Spectacle dans un fauteuil » et non pour la scène.
Influencé par les romantiques allemands, Hoffmann en particulier, il décide de construire sa
pièce sur le modèle du conte fantastique, mais sa construction se fera en réalité beaucoup plus
complexe : de fait, l’écriture épouse tous les doutes de Musset, qui finit, à travers Fantasio,
par explorer tous les théâtres. Secoué par Shakespeare qu’il découvre, habité par la tragédie
classique et Marivaux, il est aussi séduit par certains aspects du drame.
Musset n’a pas conscience de la modernité de ce mélange improbable, et il fait répondre à
Fantasio lorsque Facio lui demande : « - Que ferons nous de cette belle soirée ? -Tout
absolument, hors un roman nouveau ».
Il y a une grande humilité dans ces propos. Qu’est-ce qui est nouveau ? Comment affirmer
son geste artistique ? Y a-t- il une vérité du spectacle vivant ? A-t-il une portée ?
En tant que jeune metteur en scène, ce voyage à travers tous les théâtres permet de
questionner mon identité artistique, d’affirmer- à travers des ressorts classiques- ma faim de
jeu et de théâtre dans tous les sens du terme, tout en assumant mes doutes face à une
quelconque vérité du théâtre.
Il y a de plus en plus de Fantasio, même vieux…
Fantasio ne trouve pas sa place dans le monde. Poursuivi par ses créanciers, il dit assumer
une position en marge de la société, sans avoir d’autre vocation que celle-là.
Il ne veut pas avoir de rôle social. Il veut pouvoir être oisif, attraper la lune, compter
jusqu’au jour de sa mort, lire le monde comme un poème et a recours à l’ivresse pour croire
qu’une telle place est possible. Son mal s’appellerait aujourd’hui, banalement, dépression.
Sa seule fantaisie, sa seule pirouette est de prendre, le temps de se cacher, le costume du
bouffon. Position ancestrale et particulière qui lui permettra de laisser jaillir son cynisme sous
le masque du rire.
Son cynisme deviendra vulgaire quand il défendra l’utilité de la guerre, « nous saurons quoi
faire de nos bras ! », qu’il a lui même déclenché par une bouffonnerie.
Cette posture est très répandue aujourd’hui. Un position extérieure, de jugement, sans aucun
engagement personnel par ailleurs.
Fantasio, de plus, n‘assumera pas ses actes. Il laissera derrière lui, le plateau dévasté, les
figures dans une situation bien pire. Il prendra la porte du théâtre, laissant un champ des
possibles : calme, suicide, joie, fuite, accident, chance, crime ou inertie et silence…
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Les rôles sociaux et les pouvoirs en place
Les figures de la pièce trouvent aisément des analogies à l’heure actuelle. La princesse
pourrait être une institutrice qui s’engage pour faire avancer les méthodes d’enseignement
contre une machine plus puissante qu’elle. Fantasio pourrait être un rmiste qui a fait le
choix délibéré de l’être, refusant le monde du travail, venant remettre en question
l’institutrice. Il est question du rôle social endossé malgré nous, qu’on l’accepte ou pas.
L’intrigue, elle, met en valeur le vide politique ambiant, le manque de pensée politique. Le
mariage forcé de la princesse montre qu’il n’y pas de réelle volonté politique à faire la paix.
Le sacrifice d’une princesse est-il suffisant et nécessaire pour maintenir la paix entre les
peuples ? Ou alors une paix fragile, puisqu’en arrachant la perruque du Prince (qui n’est pas
le Prince) en public, Fantasio met dans une telle fureur l’homme d’Etat déshonoré, qu’il
refuse le mariage et déclare la guerre.
Ces deux épisodes illustrent le manque de mesures concrètes face aux problèmes urgents,
et la prédominance de l’image sur la pensée. L’envol de la perruque au théâtre, comme la
chute de Castro à la télévision produisent des incidents diplomatiques considérables et
disproportionnés.
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Du théâtre qui se questionne et qui avance
Sur le plateau nu, Fantasio et ses copains
Après l’apparition rapide du gros roi proclamant le mariage, qui annonçe une fiction
classique, ce sont des êtres vivant le temps réel et le lieu comme les spectateurs, qui
contrediront l’amorce du spectacle. Ils n’arrivent pas à s’amuser sur le plateau, il regarde le
théâtre comme il regarde la vie. Ils sont sur le théâtre, refusant d’en faire, et passent leur
temps en bavardage et en alcool. Ils ont l’air de ne pas jouer, mais font du bruit et le public les
écoute. Au sol, des marquages d’une pièce jouée précédemment dans ce lieu.
Ils sont habillés comme pourrait l’être un spectateur, seule une pâleur et de subtils détails
19ème seront le signe de la représentation.
Ils regardent avec étonnement l’officier, sorte de guignol à matraque, qui leur demande de
rire plus loin, Marinoni qui intrigue ou les porteurs du bouffon défunt qui passent, la
princesse en deuil, jusqu’à ce que la fiction les emporte. Le théâtre arrive.
Photo scène 2, maquette nov 2006.
Un décor qui se déplie à mesure que la fiction s’épaissit
La scène vide n’attend que le décor et le spectacle. Pointe un trône fragile (une échelle ?)
sur un espace vide, proposant un départ de fiction. Au fil de la discussion entre jeunes, des
personnages passent. La cape du prince devient un chemin, et la scène, le jardin de la cour.
Le décor s’épaissit grâce à une structure forme un espace de jeu, les figures prennent place
et Fantasio devient le bouffon dans un décor qui s’est déployé peu à peu. Socle des intrigues,
offrant des espaces secrets ainsi que des carrefours publics, ce jardin- labyrinthe doit créer
un niveau de fiction, de rêve, de féerie au point d’emporter les spectateurs dans un monde
imaginaire. Apparaît au bout d’un fil, comme une colombe, la perruque blanche, et
aussitôt la fureur du prince démoli le décor à son paroxysme.
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Le décor tombe, formant la prison où Fantasio se réveille sans costume. La princesse le libère,
lui offre de remplir le costume mais il quitte le tout préférant sa tenue initiale et le plateau
nu, devenu, pour les spectateurs, un décor par l’étrangeté de son vide.
Je crois que la construction progressive de l’espace est très importante, autant que sa
destruction à la suite du paroxysme de l’intrigue.
Un théâtre de figures : costumes classiques retravaillés
Pour camper la petite cour de Bavière, Musset utilise des
figures piochées dans tout le théâtre classique : ils sont
la fiction, l’histoire.
Le roi d’opérette avec un gros pourpoint et une
couronne disproportionnée, découvrant une culotte frêle
et pendante.
La petite princesse, une femme voulant remplir son
rôle de tragédienne, est perdue dans sa robe de
princesse comme dans une cage dont elle ne peut
s’extraire qu’à certains moments.
La gouvernante qui vit dans ses romans, friande
d’intrigues et de rebondissements est une longue herbe
verte sortie d’un conte de jardinière, en décalage
physique et rythmique avec sa maîtresse.
Le prince déclamatoire, sorti de Beaumarchais a une
cape de vingt mètres, des cuissardes, il a tous les
attributs d’un prince de théâtre classique, qu’il
échangera contre le costume militaire trop petit de
son aide de camps.
Toutes ces figures, poussées à bout dans
des costumes imposants, forment des
structures traduisant le carcan de leur
fonction sociale, la démesure de leur
implication et de leur jeu.
Chaque silhouette doit être une surprise
pour le spectateur : il s’agira d’utiliser des
codes collectifs, des couleurs très riches et
des matières brutes, qui jouent d’entrée
de jeu.
Nous utiliserons les stocks de différents
théâtres, costumes de Gérard Philippe,
entre autres. Les acteurs porterons des
costumes retravaillés portant l’histoire du
théâtre classique français créé au 20ième
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Le plaisir et le gouffre du jeu
Si ce sont plusieurs théâtres qui se rencontrent, ils
doivent s’imbriquer sans à-coups, car c’est le même
auteur qui a écrit la pièce. Je dois donc créer avec les
acteurs un code de jeu cohérent sur la globalité de la
pièce et faire que seuls des signes prennent en charge
les différents univers offerts en si peu de temps. Pour
ce faire, il s’agira d’abord de travailler sur le texte
même, sa langue, reconnaître les théâtres qui s’y cachent
Ensuite, nous travaillerons sur ces registres peut-être même à
l’extrême : par exemple, traiter le premier dialogue de la
gouvernante et la princesse comme une scène de tragédie. Toutes
ces étapes devraient nous mener à trouver la distance juste entre
la pièce et la personnalité de chaque acteur. L’humour dans l’œil
pour faire entendre cette représentation du monde..
C’est un plaisir extrêmement jouissif pour l’acteur de pouvoir
au cours d’une même pièce assumer le gouffre d’une
représentation, le vide du plateau, et en même temps de
pouvoir jubiler de son savoir-faire, de l’envol du jeu et d’un
décor fertile. Ce contraste dans le jeu , à mon sens, convoquera le
public.
Questionnons les spectateurs après coup
L’incursion d’un jeune homme qui ne
veut pas rentrer dans le monde permet de
poser théâtralement la question de la
comédie humaine.
Je souhaite emmener les spectateurs
dans l’illusion, l’émotion et le plaisir de
la fiction en même temps que dans le
réel de le représentation.
Ils rentrent dans la fable grâce à Fantasio,
et s’attachent aux différents fils de
l’intrigue.
Ce processus enclenché, notre faux héros
le désamorcera en refusant la place de
Bouffon, laissant brutalement les
spectateurs face à la réalité. Qui a joué la
comédie ? Fantasio, refusant d’entrer
dans la pièce, y rentrant finalement
déguisé, ou les figures qui agissent selon
leur fonction ? Qui a porté le masque ?
J’aimerais que le spectateur croit au
théâtre en sortant du bâtiment. :au théâtre
de Fantasio ou à celui des figures…
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L’équipe
Albert Delpy
Guillaume Clémencin
Charlotte Corman
Benjamin Guillard
Joël Helluy
Nathalie Kousnetzoff
Jean-Baptiste Verquin
Scénographie : Thibaut Fack
Création costumes : Valérie Ranchoux
Administration : Jean-Baptiste Pasquier
Les acteurs
Albert Delpy
On ne présente plus l’acteur Albert Delpy, qui a crée de nombreux rôles de Copi ou
d’Arrabal. Il crée récemment le rôle du chef de chantier dans Le numéro d’équilibre
d’E. Bond dans une mise en scène de Jérome Hankins, et plusieurs rôles dans la pièce de
Sylvie Testut Gamines . Il joue dans de nombreux films , comme Les grands ducs ou encore
Ridicule. Il a récemment joué dans le film de sa fille Julie Delpy Two days in Paris, jouant
son rôle de père.
Charlotte Corman
Après avoir travaillé avec Philippe Carbonneau aux ateliers du Sapajou, puis au Conservatoire
du 5ème ardt, elle poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique. Elle y travaille avec Dominique Valadié, Andjrez Seweryn, Muriel Mayette et
Mathias Langhoff. Au cours de sa deuxième année, elle suit les cours de la LAMDA à
Londres. En troisième année, elle est engagée par Laurent Gutmann sur la création de Terre
Natale de Daniel Keene, puis par Jorge Lavelli dans Chemin du Ciel (Himmelweg) crée au
Théâtre de la Tempête en novembre 2007.
Benjamin Guillard
Il commence son métier d’acteur en pratiquant l’improvisation, puis suit les cours de l’école
Claude Mathieu avant d’intégrer la Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en
2001. Il y travaille avec Muriel Mayette, Gérard Désarthe et Philippe Adrien, avec lequel il
collaborera ensuite au théâtre de la Tempête en jouant dans Yvonne, Princesse de Bourgogne
et plus récemment dans Meurtres de la Princesse juive. Par ailleurs, il a joué dans L’avare
mis en scène par Alain Gautré. Il tourne actuellement un spectacle pour enfant Bonjour et où
sont les mamans de Claude Ponty mis en scène par Léna Bréban et assiste François Morel
pour sa prochaine création. Au cinéma, il joue dans de nombreux court-métrages et travaille à
écrire et réaliser ses propres scénari.
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Joël Helluy
Après des études théâtrales à Metz, il travaille au sein de la compagnie Boias Frias sur des
textes contemporains, puis avec Didier Doumergue, compagnie Le Studiolo dans Le droit du
seigneur de Voltaire. En 2001, il crée sa compagnie Tamanoir, ce qui lui permet d’animer des
ateliers amateurs tout au long de l’année et de créer des textes d’Hervé Urbani, entre autres.
Parallèlement, il reçoit le diplôme d’état d’éducateur spécialisé et rempli des missions en tant
que tel. En 2007, il joue dans La mouette, mise en scène par une jeune compagnie messine La
fleur au fusil.
Nathalie Kousnetzoff
Ayant suivi les cours de Véronique Nordey, elle se forme en participant à de nombreux stages
avec notamment D.G Gabily, Hervé Pierre, Matthias Langhoff, entre autres. Elle est auteurinterprête au sein des collectifs Cabine d’essayage et SiSi NoNo avec lesquels elle créée des
formes originales. Au théâtre, elle joue sous la direction d’Alain Ollivier, Jean- Baptiste
Sastre, Claude Régy, Jean- Louis Martinelli, Laurent Gutmann, Xavier Marchand et Stanislas
Nordey, entre autres. Elle assiste ce dernier, ainsi qu’Anne Alvaro et Gérard Watkins, qui l’a
mise en scène dans sa création La tour en 2007.
La scénographie
Thibaut Fack
Il se forme à l’école du Theâtre National de Strasbourg, section scénographie, dont il sort en
2002. Depuis, il a travaillé comme assistant sur Violence (reconstitution) mis en scène par
Yann Joêl Colin, il signe les scénographies de Inutile de tuer ta mère… et plus récemment de
et ta sœur ? mis en scène par Pierre Ascaride, des spectacles de Clément Victor. Par ailleurs,
il collabore avec Pierre-André Weitz sur de nombreux spectacles d’Olivier Py. Par plaisir, il
se donne à l’accordéon au sein du Groupe Incognito.
Les costumes
Valérie Ranchoux
Après des études de lettres, elle devient l’assistante de Christian Gasc, avec qui elle travaille
pour le théâtre, l’opéra et le cinéma avec Benoît Jacquot, notamment. Récemment, elle a
collaboré à la création des costumes de Manon Lescot, mis en scène par Jean Réno et Didier
Flamand à l’opéra de Turin, et de ceux de La surprise de l’amour mis en scène par JeanBaptiste Sastre au Théâtre National de Chaillot.
L ‘administration
Jean-Baptiste Pasquier
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre section
"administration du spectacle vivant", il intègre en 2005 le Studio (Cie Jean-Louis Martin-Barbaz)
pour y exercer la fonction d’administrateur général. Il y sera responsable de différents pôles :
administration, gestion, production théâtrale et mise en place du Centre de Formation des
Apprentis Comédiens. Depuis novembre 2007, il est administrateur de production indépendant.
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« Il n’y a pas trop de magie pour décrire
le désenchantement du monde », voilà ce que Musset disait.
J’aimerais adosser au mot magie celui, proche, de théâtre...
Contacts:
Julia Vidit, metteur en scène : 06.10.10.45.72.
Jean-Baptiste Pasquier, administrateur : 06.08.10.95.76.
e-mail : [email protected]
Siège de la compagnie: 1, rue Saint-Vincent 57000 METZ.
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