Page 1 of 1 Omnivore Food Festival 2011
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Omnivore Food Festival 2011 - Deauville les 20, 21 et 22 février Page 1 of 1 ÉQUIPEMENTS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES Omnivore Food Festival 2011 - Deauville les 20, 21 et 22 février lundi 28 février 2011 10:38 Une quarantaine de chefs étoilés internationaux ont démontré leurs talents avec du matériel high-tech et performant. Partenaires de ce rassemblement très médiatisé, les constructeurs ont fourni aux chefs les outils indispensables pour l'exécution de leurs œuvres : piano futuriste Molteni, fours mixtes intelligents d’Electrolux et cuiseurs vapeur sèche haute pression Hobart. Alors qu'ils pouvaient donner libre cours à leur créativité, en coulisse se jouait une autre partition, le lavage de la vaisselle et de tous les ustensiles utilisés par les virtuoses du piano. La laveuse à avancement automatique Premax de chez Hobart, et surtout le tout dernier lave-ustensiles de type UP de la marque, ont permis d’avoir tout au long de cette manifestation une vaisselle et du matériel de présentation irréprochables. Tout cela pour le plus grand plaisir des milliers de visiteurs de cet événement désormais incontournable. Par Jean-Gabriel du Jaiflin, directeur de JGDJ Conseil et auteur du Blog des Experts http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/equipement-materiel/2011-02/Omnivore... 28/02/2011 L’Omnivore Food Festival fait le plein Page 1 of 2 RESTAURATION L’Omnivore Food Festival fait le plein mardi 22 février 2011 16:48 Pendant 3 jours, à Deauville, une quarantaine de chefs, cuisiniers ou pâtissiers, ont présenté un panorama de la cuisine contemporaine devant une salle comble. © Ernest Morales Sébastien Demorand, Aude Rambour et Cyril Lignac, pour une démonstration sur le thème de la paella revisitée. © Ernest Morales Luc Dubanchet : “Notre succès vient du travail que nous avons fourni ces six dernières années pendant lesquelles nous avons suivi la même ligne éditoriale : défendre la jeune cuisine créative.” © Ernest Morales En ouverture du festival, le critique culinaire Sébastien Demorand (à gauche) anime le set normand proposé par le trio de chefs créatifs composé de Philippe Hardy, Jean-Luc Tartarin et Valentin © Ernest Morales Entre 7000 et 8000 personnes ont suivi les démonstrations pendant les 2 jours et demi du festival. Vabre. Pour retrouver Luc Dubanchet en vidéo : cliquez ici Pour retrouver Bertrand Grébaut en vidéo : cliquez ici Pour retrouver Alexandre Gauthier en vidéo : cliquez ici Pour certains, c’était une première. Comme Cyril Lignac qui a découvert dès l’ouverture du festival un amphi bondé, plus de 1200 personnes concentrées sur sa démonstration. « C’est ma première démonstration en public pendant un festival. C’est impressionnant et ça met la pression », avoue le chef du Quinzième. Luc Dubanchet, le père du OFF, est lui aussi impressionné par la foule qui a envahi le CID, entre 7.000 et 8.000 personnes. Impressionné et ravi de voir l’intérêt que suscite sa programmation éclectique témoignant d’un « vrai renouvellement générationnel ». « Notre succès vient aussi du travail que nous avons fait ces six dernières années pendant lesquelles nous avons suivi la même ligne éditoriale, défendre la jeune cuisine créative, ajoute le patron du festival. Nous présentons également des chefs inconnus, des cuisiniers qui viennent de loin et ça crée une curiosité ». Entre les deux amphis, un pour le salé, l’autre le sucré, les spectateurs naviguent. Ils passent de la Paëlla (risotto au safran, chorizo, calamar, cabillaud au sel et sucre) version Cyril Lignac (Le Quinzième à Paris) aux Aubergines de Kyoto braisées aux crêtes de coq et langues de canard d’André Chiang (Restaurant André à Singapour). Des Pommes de terre cuites dans sa terre de Ben Shewry (Attica à Melbourne, Australie) au Veau cru – espuma de concombre- citron – pain de seigle poêlé au beurre de Bertrand Grébaut (Septime à Paris). Du pressé de pain d’épices vapeur de Thierry Marx (Mandarin Oriental Paris) au Chocolait banane citron vert deJérôme Chaucesse (Crillon à Paris). Il y a aussi l’espace partenaires avec des dégustations, des « café tendance » où les professionnels témoignent. « Le off est incontournable, assure Alexandre Gauthier, La Grenouillère à LaMadelaine-sous-Montreuil (dont l’ouverture du nouveau restaurant aura lieu dans quelques semaines). On n’a pas toujours le temps d’aller chez les collègues et ici, on découvre beaucoup de choses. Cette fois, je viens participer à un débat ». Giovanni Passerini élu Omnivore créateur de l’année Le Off, c’est aussi l’occasion pour l’équipe d’Omnivore de lancer son http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2011-02/L-Omnivore-Food-... 24/02/2011 L’Omnivore Food Festival fait le plein Page 2 of 2 « Carnet ». Un Carnet Omnivore 2011 nouvelle version (maquette, couleurs et classement désormais par catégories : les influenceurs, les iconoclastes, les rebelles, les terriens…) et ses 170 adresses (dont 30 nouvelles). « Nous nous devions d’être à notre tour créatifs. On l’a créé comme un carnet de curiosité. C’est un voyage. Ce sont nos choix. J’ai toujours revendiqué la subjectivité du journaliste. L’important, c’est de rester des défricheurs. Nous n’attendons pas 15 ans avant de mettre en avant un chef, comme en témoigne notre palmarès », revendique Luc Dubanchet. Le Carnet a ses coups de cœur auxquels des prix sont décernés. Le grand prix, c’est l’Omnivore créateur, remis à Giovanni Passerini, Rino à Paris. « C’est le chef emblématique de l’année. Cet ancien second de Peter Nilsson va exploser. J’ai une envie permanente de cette table », confie Luc Dubanchet. L’Omnivore révélation est attribué à Christian Puglisi, Relae à Copenhage (Danemark). « On parle beaucoup de René Redzepi (Noma) qui est exceptionnel, mais à côté, il y a ce restaurant, à moins de 50 euros, une cuisine magnifique et le client face à une table non dressée et un petit tiroir où ses couverts l’attendent ». L’Omnivore nouveauté récompense Sven Chartier, Saturne à Paris. « Une cuisine radicale ». L’Omnivore friend à Alexandre Couillon, La Marine à Noirmoutier. Omnivore plat créatif revient à Julien Duboué, Afaria à Paris pour sa parillada de fruits de mer et coquillages au foin. L’Omnivore maison à Jean-François Piège, Hôtel Thoumieux à Paris. L’Omnivore troquet à David Vincente Loyola, Aux Deux Amis à Paris et l’Omnivore européen à Magnus Nilsson, Faviken Magasinet à Järpen (Suède). Tiré à 5000 exemplaires, le carnet 2011 Omnivore est en vente sur le site www.omnivore.fr et dans quelques librairies au prix de 22 euros. Le prochain Omnivore Food Festival aura lieu l’année prochaine, mais la ville n’est pas encore connue. « Les demandes sont nombreuses. Je vais prendre ma décision dans quelques jours », indique Luc Dubanchet. Il va désormais se concentrer sur le Omnivore World Tour entre Moscou et New York. Nadine Lemoine Omnivore World Tour Après New York, il y a deux ans, Omnivore fait à nouveau ses valises pour proposer des master class et des dîners uniques à Moscou. Au mois d’avril, 5 chefs français et européens s’envoleront pour la capitale russe et iront à la rencontre de chefs moscovites. Sur le même modèle, Omnivore sera en juin à New York, Copenhague en août et une autre ville encore non déterminée à la fin de l’année. http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2011-02/L-Omnivore-Food-... 24/02/2011 Interview de Luc Dubanchet, directeur de l’Omnivore Food Festival - Neorestauration Page 1 of 1 RESTAURATION COMMERCIALE Interview de Luc Dubanchet, directeur de l’Omnivore Food Festival Le 24 février 2011 par Isabel Soubelet Quarante-huit heures après la clôture de la 6e édition du OFF -Omnivore Food Festival- qui s’est tenue au Centre International de Deauville du 20 au 22 février, Luc Dubanchet, créateur de l’événement nous livre son regard sur ce formidable rendez-vous de la cuisine contemporaine. Luc Dubanchet Quel était votre objectif en créant le festival en 2005 ? Il n’y avait pas en France de lieu pour parler de cuisine, partager les savoirs et les cultures, échanger tout simplement. Et puis il y avait un réel ras le bol de se prendre pour les maîtres du monde. Il était important de faire connaître les cuisines du monde entier et leurs chefs. Il fallait arrêter de penser que nous étions les seuls au monde à faire de la cuisine. Aujourd’hui le festival a pris de l’ampleur, avez-vous changé d’état d’esprit ? Non pas du tout. Nous sommes restés fidèles à l’idée de départ. Nous avons désormais un magazine, un guide et un festival et cela ennuie beaucoup de monde. Lors de la première édition qui s’est déroulée au Havre, nous envions 1 000 visiteurs. Cette année, nous avons bouclé à près de 8 000 visiteurs sur deux jours et demi. L’idée est toujours de faire émerger des chefs et des lieux avec une forte dominante de cuisine contemporaine. Nous veillons toujours à ce qu’il y ait 50 % de chefs français et 50 % de chefs étrangers. L’important est de montrer ces nouvelles générations de cuisiniers, leur diversité, leur hétérogénéité et leur richesse. Nous faisons venir les chefs qui nous touchent. Et depuis 2010, nous avons créé Omnivore Sucré qui remporte un véritable succès. C’est une réelle réflexion sur les métiers de la pâtisserie et les tendances en chocolaterie. Après deux années au Havre et quatre à Deauville, on parle d’une édition 2012 à Paris ? Pour le moment je n’en sais rien. Il est certain que le OFF a pris de l’ampleur grâce notamment au soutien fidèle de nos partenaires. C’est un événement qui est appelé à avoir 10 000 à 20 000 visiteurs, professionnels et grands passionnés. J’ai créé un festival avec trois fois rien en termes de moyens mais avec une volonté éditoriale forte. Cela ne va pas disparaître. En direct de l’édition 2011 : Cyril Lignac, Thierry Marx, Jean-François Piège, Christophe Dufau, Rasmud Kofoed, Bertrand Grébaut, Salvatore Tassa, Eric Guérin, Alexandre Gauthier et Patrick Bouchain, Sven Chartier, Magnus Nilsson, Jacques Genin, Oriol Balaguer… http://www.neorestauration.com/article/interview-de-luc-dubanchet-directeur-de-l-om... 24/02/2011