Conditions générales des compagnies aériennes
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Conditions générales des compagnies aériennes
Conditions générales des compagnies aériennes Elles ne volent pas très haut Lorsqu’ils réservent un vol, la plupart des voyageurs ne prêtent pas la moindre attention aux conditions générales de la compagnie. Celles-ci comportent pourtant bon nombre d’informations utiles, p. ex. sur la quantité de bagages admise. Seulement, les droits des passagers y sont parfois bafoués. Petit examen des conditions de quelques compagnies aériennes importantes. L es conditions générales de la compagnie aérienne ? La plupart des consommateurs ne s’en préoccupent pas. Du moins tant qu’ils arrivent à destination à temps et avec tous leurs bagages. Ces conditions sont toutefois importantes. D’abord d’un point de vue pratique. Elles contiennent ainsi des renseignements utiles en matière de réservation, de prix, d’horaire, de bagages, etc. Ensuite sur le plan juridique. Lorsqu’il y a un problème, la compagnie aérienne se réfère à ses conditions générales, qui décrivent les droits et les obligations respectifs de la compagnie et du passager. Et inutile de dire que, des problèmes, il y en a parfois. Quelques exemples : lors de la réservation ou même plus tard, la compagnie applique un supplément carburant en plus du prix annoncé ou du prix déjà payé pour le ticket, votre bagage est perdu, le vol est annulé, vous ne pouvez pas embarquer à cause d’une surréservation,... Pouvez-vous vous fier à ces conditions ? Cet article n’a pas pour objectif de vous expliquer en long et en large vos droits en tant que passager aérien. Les abonnés de Test-Achats ont d’ailleurs reçu en même temps que le numéro de juin une brochure qui détaille ces droits. Vous pouvez aussi la télécharger gratuitement sur notre site 18 BUDGET&DROITS juillet /août 2007 – n° 193 www.test-achats.be ("Auto & transport" > "En direct"). Toute compagnie aérienne active en Belgique doit, dans ses conditions générales, respecter au minimum les différentes réglementations en vigueur (Convention de Montréal, divers règlements européens, loi belge sur les pratiques de commerce), car la plupart des règles y contenues sont contraignantes, ce qui signifie que la compagnie ne peut pas s’en écarter au détriment du passager. Mais les compagnies respectent-elles ces règles ? Concrètement, nous avons voulu savoir si les conditions générales ne bafouent pas les droits des voyageurs, soit en leur donnant des informations trompeuses, soit en omettant des renseignements importants. Nous nous sommes dès lors mis, dans le courant de mars 2007, dans la peau d’un consommateur qui réserve via internet un vol auprès de quel- ques compagnies actives en Belgique, à savoir : – quatre compagnies classiques : Brussels Airlines (fusionnée depuis mars 2007 avec Virgin Express), Alitalia, Iberia et Lufthansa; – deux compagnies charter : Jetairfly et Thomas Cook Airlines; – la compagnie low cost Ryanair. Nous avons vérifié si leurs conditions générales ne sont pas unilatérales ou abusives dans le sens de la loi belge sur les pratiques de commerce. Lorsque nous avons fait l’exercice il y a 4 ans, nous avions en effet constaté de nombreuses infractions aux règles. Est-ce encore le cas aujourd’hui, ou y a-t-il du progrès ? Nous n’avons généralement pas eu de difficultés à trouver les conditions générales, sauf chez Lufthansa, où il semblait au premier abord que seules les 9 premières clauses étaient présentes sur le site et où nous avons dû quel- que peu chercher pour trouver le reste. Chez Alitalia, le texte fait pas moins de 40 pages... (et dire que, pour le consommateur comme vous et moi, lire 1 page de conditions générales est déjà fastidieux !). Mauvaise surprise pour les francophones et les néerlandophones chez Alitalia, Iberia et Lufthansa : ceux qui maîtrisent l’anglais pourront comprendre les conditions d’Alitalia et de Lufthansa, mais les conditions d’Iberia ne sont présentes qu’en espagnol, une langue qui n’est pas nécessairement comprise de tous, et une raison suffisante à nos yeux pour ne pas étudier les conditions de cette compagnie. Il est inadmissible que ces compagnies soient actives en Belgique sans utiliser nos langues nationales. Le document doit tout simplement être disponible on line... Notons que la qualité des conditions générales en dit peu sur la manière dont une compagnie traite ses clients. Nous vous renvoyons à ce sujet à l’enquête de satisfaction que nous avons publiée dans Test-Achats 498 de mai 2006 et dont les résultats étaient, heureusement, relativement positifs. Le prix Le tarif annoncé par la compagnie (dans la publicité ou au début de la réservation via internet) doit en principe être fi xe et tout compris. Chez Brussels Airlines, Alitalia, Lufthansa et Ryanair, les conditions générales parlent toutefois de la possibilité de porter encore en compte par la suite des taxes, des redevances et des frais non compris dans le tarif de base. Il est inacceptable selon nous que lors de la réservation d’un billet via internet, la possibilité de toute une série de taxes et suppléments (p. ex. taxe d’aéroport, taxe de sécurité,...) ne soit mentionnée que de manière vague, et que le prix fi nal ne soit connu qu’à la fi n de la procédure de réservation. Jetairfly et Thomas Cook Airlines sont clairement les meilleures à cet égard : chez elles, le prix annoncé est le prix réellement payé par la consommateur. Attention : il ne faut pas confondre ces suppléments avec ce que l’on appelle les suppléments optionnels. P.ex. si on annonce que les repas et boissons pris à bord sont payants. Chez Ryanair, il faut même depuis peu payer un sup- Si vous ne vous êtes pas présenté à temps pour l’embarquement (selon la réglementation, au plus tard 45 minutes avant le départ de l’avion, voire plus tôt si la compagnie l’exige), vous ne pouvez pas vous prévaloir de la réglementation qui protège le voyageur en cas de surréservation. plément pour faire enregistrer des bagages. Cette pratique des suppléments optionnels a été appliquée au départ surtout par des compagnies low cost, mais les autres compagnies suivent désormais de plus en plus souvent cet exemple. On ne peut rien objecter à de tels suppléments optionnels puisque ceux qui le souhaitent peuvent les éviter (p. ex. en n’emportant que des bagages à main lors d’un vol Ryanair; le poids limite pour ces bagages – 10 kg – est d’ailleurs relativement élevé). Billet à moitié inutilisé ? > Supposons que vous ayez raté votre vol aller mais que vous soyez malgré tout parvenu à destination grâce à un collègue qui s’y rendait en voiture. Vous n’avez donc pas utilisé le vol aller de votre billet. Vous l’ignoriez peut-être mais, dans le cas de toutes les compagnies étudiées, vous risquez de ne pas pouvoir embarquer sur le vol retour si vous n’avez pas immédiatement fait savoir, au moment du départ, que vous vouliez utiliser la seconde partie du billet (chez Jetairfly et Thomas Cook Airlines : dans les 48 h). Il nous semble absurde qu’une compagnie puisse prendre une telle décision : si le voyageur n’a pas annulé sa réservation, il peut s’attendre à ce qu’elle soit honorée, non ? > Peut-être pensez-vous que l’exem- ple cité ci-dessus ne se produit pas souvent. C’est possible, mais il y a un autre problème. Certains consommateurs profitent du fait qu’il est parfois plus intéressant d’acheter deux billets aller-retour (avec des dates différentes de départ et d’arrivée) qu’un seul : le cas échéant, ils achètent donc deux billets mais ils n’en utilisent chaque fois qu’une moitié. Ils ne se présentent donc qu’à 2 des 4 vols réservés. Un exemple. Vous voulez partir le lundi 14/5 et revenir le vendredi 18/5. Mais il est plus avantageux d’acheter deux billets aller-retour : un billet avec aller le lundi 14/5 et retour le dimanche 20/5, et l’autre avec aller le dimanche 13/5 et retour le vendredi 18/5. Billets dont vous n’utiliserez que les coupons du 14/5 (aller) et du 18/5 (retour). Vous risquez une mauvaise surprise. Brussels Airlines, Alitalia et Lufthansa précisent en effet dans leurs conditions générales que vous êtes obligé d’utiliser "les coupons successifs d’un billet dans le bon ordre" et que si vous n’utilisez pas un vol aller sans avoir prévenu au préalable, la compagnie risque d’annuler unilatéralement votre billet retour (celui que vous comptiez justement utiliser !). Nous trouvons que c’est anormal. Heureusement, deux tribunaux allemands ont jugé récemment qu’une telle clause est contraire à la directive européenne sur les clauses abusives. Chez nous aussi, des litiges sont en cours à ce propos. Jetairfly et Thomas Cook Airlines ne parlent absolument pas de cette possibilité dans leurs conditions générales. La compagnie à bas prix Ryanair non plus, mais ce problème n’existe de toute manière pas chez elle car les tarifs y sont toujours bas, de sorte que la pratique exposée plus haut n’est jamais intéressante. L’horaire des vols Les heures de vol doivent en principe être garanties. Pourtant, les conditions générales de toutes les compagnies précisent que les heures de vol peuvent être modifiées de manière unilatérale. C’est fort ! BUDGET&DROITS juillet /août 2007 – n° 193 19 Conditions générales des compagnies aériennes Retard, annulation, surréservation Depuis février 2005, une protection spécifique existe pour le voyageur confronté à d’importants problèmes de retard, d’annulation ou de surréservation d’un vol. Malheureusement, à part Alitalia et Lufthansa, les compagnies ne donnent presque pas d’informations concrètes sur les droits des passagers dans ces cas, ou elles limitent ou cachent plus ou moins leurs obligations. Brussels Airlines parle encore d’une ancienne réglementation, tandis que Jetairfly réfère seulement de manière générale à la réglementation européenne. Les conditions de Thomas Cook Airlines sont un peu plus claires. Ryanair donne de manière plutôt cynique sa propre interprétation des dispositions légales, et elle conseille hardiment au consommateur de souscrire "une assurance personnelle adaptée". Bagages Il est important que le voyageur soit informé de manière correcte des dispositions spécifiques applicables en cas de problèmes de bagages. Toutes les compagnies donnent des informations relativement détaillées, tant sur les aspects pratiques que sur le dédommagement en cas de dommage ou de perte de bagages. Mais toutes sauf Thomas Cook Airlines profitent de l’occasion pour limiter leur responsabilité par une ou plusieurs clauses abusives ou unilatérales. Dommages corporels et responsabilité Ici aussi, la compagnie devrait vous informer correctement quant à vos droits en cas de dommage corporel ou d’autre dommage dont vous pouvez tenir la compagnie responsable. Nous avons relevé peu de problème dans les conditions générales : les compagnies étudiées informent de manière relativement détaillée à ce sujet et il n’y a quasiment pas de clauses abusives. 20 BUDGET&DROITS juillet /août 2007 – n° 193 CONTESTER DES CONDITIONS GÉNÉRALES : C’EST POSSIBLE ! > Sur base de la réglementation européenne relative aux clauses abusives interdites (qui a été transposée en Belgique dans la loi sur les pratiques du commerce), plusieurs procès ont été intentés ou des mesures ont été prises dans les pays scandinaves, au Royaume-Uni et en Allemagne, à l’encontre de compagnies aériennes qui essayaient de limiter ou de contourner la protection légale du voyageur aérien. Quelques exemples. – Un tribunal norvégien a interdit à Ryanair de refuser, via ses conditions générales, de rembourser les taxes et charges à un voyageur qui avait annulé sa réservation (la compagnie a pu uniquement compter une petite indemnité administrative de 20 €). Le tribunal a également interdit une clause trop vague et trompeuse, par laquelle Ryanair limitait sa responsabilité en cas de retard et en cas de dégâts aux bagages dus à la pluie. L’indemnité relativement élevée (65 €) que le voyageur doit payer à Ryanair s’il cède son billet à quelqu’un d’autre, n’a en revanche pas été jugée excessive et a été considérée comme faisant partie de la structure de prix de cette compagnie low cost. – L’Office of Fair Trading britannique (à comparer à notre Direction Générale Contrôle et Médiation du SPF Economie) a obligé Ryanair à assouplir ses conditions trop strictes en matière de transport de matériel de sport, d’instruments de musique et de voitures d’enfant. Par ailleurs, a été jugé abusif le fait qu’en cas de re- Personnes à mobilité réduite Si vous disposez d’un billet valable et que vous avez signalé en temps utile votre problème de mobilité, une compagnie ne pourra, à partir du 26/7/2007, pas vous refuser lors de la réservation du vol ou lors de l’embarquement dans un aéroport européen en raison de votre handicap ou de votre mobilité réduite. Il existe toutefois tard ou de perte de bagages, une double obligation incombe au voyageur (à savoir l’obligation de devoir non seulement compléter un formulaire spécial à l’aéroport mais aussi d’introduire par la suite une plainte officielle auprès de Ryanair), alors qu’une de ces deux formalités suffit. Enfin, Ryanair a dû donner dans ses conditions plus d’explications sur les droits des passagers en cas de retard, d’annulation et de surréservation. – En ce qui concerne l’Allemagne, nous avons évoqué, sous "Billet à moité inutilisé ?" p. 19, le fait que l’obligation d’utiliser les coupons dans l’ordre correct sous peine d’annulation, a été récemment interdite. > Dans le contexte belge, il est intéressant de mentionner le jugement prononcé le 7/9/2004 par le tribunal de première instance de Bruxelles, et dans lequel le juge a décidé que si une compagnie aérienne (il s’agissait en l’occurrence de SNBA – Delta Air, aujourd’hui Brussels Airlines) néglige de donner au voyageur les informations légalement obligatoires, elle ne peut pas non plus invoquer les limitations légales en matière de dédommagement. La considération suivante du juge, surtout, était intéressante : il disait qu’à l’heure où la mémoire informatique est bon marché et massivement disponible et où les informations circulent très facilement via internet, il aurait été très facile pour Delta Air de prodiguer aux voyageurs des informations complètes et claires à ce sujet. deux exceptions : si vous transporter pose des problèmes de sécurité ou est physiquement impossible. Dans le second cas, la compagnie est obligée de vous proposer une alternative acceptable. Cette réglementation n’entrera toutefois totalement en vigueur qu’en juillet 2008. Comme il s’agit d’une réglementation très récente, on ne sait pas encore dans quelle mesure l’amélioration du service à l’égard des voyageurs à mobilité réduite sera rapide. Il n’est pas non plus étonnant qu’au moment de notre enquête, nous n’ayons relevé que des informations très partielles en matière de transport non discriminant sans supplément de coût, d’obligation d’information spécifique et d’obligation d’assistance (en collaboration avec les aéroports). Thomas Cook Airlines et Jetairfly sont les meilleures à cet égard, et elles sont suivies par Ryanair. Les autres compagnies restent manifestement pour l’instant dans le vague. Ce qui est positif, c’est que notre aéroport national Brussels Airport a anticipé la nouvelle réglementation. En cas de litige Les conditions des compagnies sont décevantes à cet égard : à part chez Jetairfly et Ryanair, on n’y réfère nulle part à un règlement interne des plaintes. Mais ne soyons pas trop enthousiastes à l’égard de Ryanair, car cette compagnie exagère : "Les plaintes/réclamations doivent être uniquement envoyées par courrier et doivent obligatoirement être rédigées en anglais. Les passagers sont priés d’envoyer uniquement des copies de leurs justificatifs, car les documents originaux ne leur seront pas retournés" (lisez : à envoyer par courrier à Dublin). Idéalement, les compagnies devraient laisser au voyageur la possibilité de faire traiter un litige autrement qu’en justice. Il n’en est implicitement question que chez Jetairfly et Thomas Cook Airlines, pour le voyageur qui a acheté un billet d’avion combiné à un séjour, donc un voyage organisé : Faites valoir vos droits ! Si l’on compte le nombre total de clauses unilatérales et abusives relatives à des prestations ou obligations importantes, c’est Alitalia qui est la "championne" (15), suivie par Brussels Airlines (12) et Jetairfly (11). La situation est un peu meilleure chez Thomas Cook Airlines (5), Ryanair (6) et Lufthansa (7). Le tableau ci-dessous donne une appréciation pour chaque compagnie, sur base non comme ces compagnies aériennes font partie d’un grand tour-opérateur, on peut, en cas de problème lors d’un voyage organisé, faire en principe appel à la Commission de Litiges Voyages. Thomas Cook Airlines est un peu plus explicite, étant donné que les conditions générales de la Commission de Litiges sont jointes à ses conditions. Bon à savoir seulement du nombre et de la nature des clauses abusives, mais aussi de l’information fournie sur les droits des voyageurs. Au passage, notons que malgré sa réputation parfois mauvaise, Ryanair ne figure pas en queue du classement. Il faut dire que, suite à une série de plaintes par le passé, cette compagnie a dû adapter ses conditions, seulement elle formule les choses parfois un peu crûment. CLAUSES ABUSIVES ET INFORMATION*: APPRÉCIATION GLOBALE Thomas Cook Airlines Jetairfly C Alitalia CFD Brussels Airlines CFD Lufthansa CFD Ryanair CFD Iberia > En cas de litige (problème de bagage p. ex.), si la compagnie aérienne se réfère à des conditions générales abusives et qu’elle ne prête pas oreille à vos arguments, vous pouvez envisager de faire appel à un avocat spécialisé pour porter l’affaire devant le tribunal. Chez nous, des clauses abusives dans le secteur aérien n’ont jusqu’à présent été discutées qu’au cours de procès relatifs à des demandes de dédommagement mais, dans d’autres pays, des juges et les autorités compétentes se sont déjà à plusieurs reprises prononcés en faveur du passager aérien. Voyez l’encadré p. 20 pour plus de détails. > Si vous êtes une personne à mobilité réduite, veillez à demander à temps des informations sur l’accompagnement ou les dispositions spéciales. Faites-le de préférence lors de la réservation, ou au plus tard trois jours avant le départ. Cette brochure informative, à laquelle Test-Achats a collaboré, est intéressante dans le cas où une compagnie invoque contre vous une clause abusive : vous pouvez alors référer aux dispositions légales, étant donné que celles-ci priment sur les conditions générales. BFC E A : très bon pour ce critère; B : bon; C : moyen; D : médiocre; E : mauvais * L’information est-elle facile à trouver, est-elle bien lisible et disponible en français/néerlandais, le contenu des réglementations est-il fidèlement reproduit, etc. ? > Si une compagnie ne donne pas suite à votre plainte ou ne vous propose pas de solution satisfaisante, vous pouvez vous adresser au SPF Mobilité et Transports, pour autant qu’il s’agisse d’une compagnie qui décolle de Belgique (Direction générale Transport aérien, rue du Progrès 80 boîte 5, 1030 Bruxelles; tél. 02 277 43 99; e-mail: passenger.rights@mobilit. fgov.be; surtout pour les litiges en matière de retard, de surréservation ou d’annulation, ou à propos du traitement réservé à une personne à mobilité réduite). En tant qu’abonné, vous pouvez aussi bien entendu vous adresser à notre Centre de Contact (Test-Achats, rue de Hollande 13, 1060 Bruxelles; tél. 02 542 33 33). S’il s’agit d’un litige avec une compagnie étrangère, le CEC – Centre Européen des Consommateurs – peut intervenir (rue de Hollande 13, 1060 Bruxelles; tél. 02 542 33 89; e-mail: ▲ [email protected]). H. De Coninck et N. Vanhee BUDGET&DROITS juillet /août 2007 – n° 193 21