Les bourses d`études de l`Ugab

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TENDANCES/éducation
Soutien
Les bourses d’études de l’Ugab
Au cours des 70 dernières années, le programme de bourses d’études de l’UGAB a contribué, grâce aux
fonds de dotations créés par ses généreux donateurs, à l’éducation de plusieurs milliers de jeunes
arméniens inscrits dans des universités et des grandes écoles de par le monde. Un budget annuel de
500 000 dollars (367 000 euros) est aujourd’hui consacré à cette noble mission de l’organisation, soutenant ainsi annuellement plus de 400 étudiants dans le monde.
L’
Répartition, niveaux
d’études et disciplines
Cette année, 22 étudiants,
donc près de 60 % de l’ensemble des boursiers, sont originaires d’Arménie. Ce taux important s’explique par le nombre
élevé de demandes émanant
d’étudiants d’Arménie.
Un programme au
centre d’une grande
mission : l’éducation
des jeunes générations
arméniennes
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C’est dans une ambiance conviviale et chaleureuse que l’UGAB recevait ses boursiers en présence
d’Alexis Govciyan, président de l’UGAB Europe, et des membres et responsables de l’organisation.
La France est représentée par 6
boursiers. L’Iran, le Liban et la
Syrie par 8. Donc un peu plus
de 20 % des effectifs retenus.
D’une manière quasi générale
et surtout pour le cas des étudiants de nationalité arménienne, les nouveaux candidats
sélectionnés sont pour la plupart des étudiants inscrits en
2e cycle (niveau Master 1) ou
en 3ee cycle (Master 2 et doctorat). Ce critère garantissant
en général le sérieux du projet
d’études.
Les disciplines représentées
cette année sont variées :
sciences humaines et notamment sciences politiques, arts,
droit, mathématiques et informatiques, ingénierie.
La réception annuelle des
boursiers de France a eu lieu
Nouvelles d’Arménie Magazine N°161
l’UGAB qui voit le retour sur
son investissement en insérant
les étudiants dans sa « mécanique » et en bénéficiant aussi
de leur expertise.
Au cours des trois années passées, plusieurs projets constructifs ont vu le jour (projec-
le 18 janvier dernier au Centre
culturel Alex Manoogian.
Projets de bénévolat
Les bourses de l’UGAB sont un
investissement dans l’éducation des futures générations et
l’implication de l’étudiant de
manière active dans la vie de
l’organisation et sa mission est
d’emblée dictée par le règlement intérieur du programme.
Comme nous l’avons mentionné, les boursiers sont
encouragés à mettre en place
un projet de « bénévolat ». Ca
pourrait être un projet lié à
leurs études ou une passion
personnelle qui est souvent
contributif d’un lien direct
avec l’UGAB qui pourrait se
pérenniser. Un résultat qui
peut s’avérer confortant pour
UGAB
UGAB en France compte
37 étudiants boursiers
au titre de l’année universitaire 2009-2010, représentant un budget global de près
de 57 000 euros. Depuis l’année 2000, l’UGAB en France a
distribué quelque 260 000
euros à plus de 150 étudiants
boursiers.
Les bourses de l’UGAB en
France s’inscrivent dans le
cadre de la mission éducative
de l’organisation. Elles sont
décernées au profit d’étudiants
en cours d’études supérieures
dans une université ou une
grande école à Paris ou en province. Les critères de sélection
tiennent compte de la filière
d’étude de l’étudiant, de son
parcours, de sa situation financière et, enfin, de la qualité du
projet de « bénévolat » qu’il
propose de mettre en place en
association avec l’UGAB.
Suren Ashkhbabyan lors des
répétitions du quintette.
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et inscrite en Licence 2 de biologie à l’Université d’Angers,
avait fait le trajet exprès
jusqu’à Paris pour assister à la
réception des boursiers en janvier. Pour elle, pas question de
rater le rendez-vous malgré
son budget serré d’étudiant.
« Sans la bourse de l’UGAB,
jamais je n’aurais pu venir faire
des études en France », avouet-elle. Ayant une bonne maîtrise de l’anglais et de l’arménien, Lousineh a proposé de
donner un coup de main à distance sur des tâches administratives.
Lousineh Arakelian, étudiante
venue de Téhéran faire des
études en biologie.
tion d’un film, conférence,
exposition, etc.). Pour l’année
en cours, d’autres projets sont
à un état avancé.
Ainsi, Suren Ashkhbabyan,
jeune arménien étudiant le
violon au Conservatoire de Versailles, à l’initiative de la formation du quintette Khatchatourian début 2008 avec 4
autres camardes, a prévu de
donner un concert à l’UGAB le
25 mars prochain (voir page
105). Cette mise à exécution de
son projet de bénévolat s’inscrit dans le cadre d’une tournée en France du quintette
pour une série de concerts à
Paris, Bordeaux et Brest, voire
ailleurs encore.
L’avenir professionnel
De même, une table ronde
sera organisée le 8 avril prochain par trois boursiers d’Arménie, étudiants en sciences
politiques à Paris. Tous trois
partageant une préoccupation : l’avenir professionnel
des jeunes diplômés arméniens. Voir plus bas pour les
précisons sur le déroulement
de cette activité.
C’est pour n’en nommer
qu’une partie des projets en
cours puisque la liste pourrait
se prolonger. C’est une année
fournie en projets que l’UGAB
entend vivre avec ses boursiers
2009-2010. ■
Depuis l’Ouzbékistan
Zarouhi Odabashian
UGAB
Arévik Shahramnyan, étudiante d’Ouzbékistan en études de traduction professionnelle à Strasbourg a été heureuse que l’UGAB facilite sa
mise en contact avec l’Association Delta Culture qui œuvre à
la promotion et le développement de la culture et de l’art
arméniens tant en Arménie
que sur le plan international.
Se voir présenter la possibilité
de boire aux sources de la culture arménienne à Strasbourg,
quand on n’a pas forcément eu
l’occasion de ce faire dans la
ville de Fergana en Ouzbékistan, est une opportunité
qu’Arévik a vite saisi avec
beaucoup d’engouement et
d’énergie.
Lousineh Arakelian, âgé de 20
ans, de nationalité iranienne
Arévik Shahramnyan, étudiante
venue d’Ouzbékistan étudier à
Strasbourg.
TABLE RONDE Le jeudi 8 avril 2010
ETUDIANTS ARMÉNIENS. APRÈS LES ÉTUDES EN FRANCE,
RETOUR EN ARMÉNIE : ATTENTES, MOTIVATIONS, CONTRAINTES
Nombreux sont les étudiants arméniens venus en France
pour poursuivre des études. Mais une fois celles-ci
terminées, ils se retrouvent dans une situation
d’incertitude. Vont-ils retourner en Arménie ?
Ou vont-ils plutôt rester en France pour y faire carrière ?
Trois boursiers de l’UGAB, originaires d’Arménie et
étudiants en sciences politiques à Paris, ont réfléchi à
cette question qui les préoccupe réellement.
Il s’agit de Victor Balayan, étudiant en Master 2
Relations internationales à l’Université Paris 2 Assas,
Bella Shakhnazaryan, étudiante en Master 2 Politiques
comparées, spécialité Russie et CEI à l’IEP de Paris,
et Sipan Tshorokhyan, étudiant en 2e année de doctorat
à l’INALCO.
Initiateurs de la table ronde (de dr. à g.) : Victor Balayan,
Bella Shakhnazaryan et Sipan Tshorokhyan.
Avec la collaboration des jeunes de l’UGAB, ils
organisent le jeudi 8 avril prochain à 19h30 dans les
locaux du Centre culturel Alex Manoogian de l’UGAB,
118 rue de Courcelles 75017 Paris, une table ronde sur
la question de l’insertion dans la vie professionnelle des
jeunes Arméniens diplômés en France.
Cette table ronde vise la création d’un espace de libre
expression et une ambiance d’échange et de convivialité
entre les participants.
Seront abordés, entre autres, les points suivants : les
difficultés que les jeunes Arméniens rencontrent à la fin
de leurs études et les conditions dans lesquelles ils sont
prêts à retourner en Arménie. De même, on y traitera de
ce qu’ils espèrent trouver en France et comment l’Etat
arménien peut favoriser leur retour et leur insertion dans
la vie professionnelle en Arménie.
Pour participer à cette table ronde, nous vous prions de
nous écrire au [email protected] en indiquant
vos nom, prénom et numéro de téléphone, votre date de
naissance, votre niveau d’études et votre profession
éventuelle. Nombre de places limité.
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COMMUNAUTE
EUROPE
PRÉSENCE DE L’UGAB EUROPE À LONDRES
Pour Alexis Govciyan, Président de l’UGAB Europe « La
Grande Bretagne joue un rôle
important au niveau politique
et économique dans l’Union
Européenne. Ses positions en
faveur de la Turquie et de
l’Azerbaïdjan doivent être révisées et une politique plus équilibrée, tenant compte de
l’Arménie, de son rôle dans la
région doit être de mise. De
même, cette puissance européenne doit mieux s’intéresser
à la reconnaissance du génocide et favoriser tout avancement de reconnaissance de
cette vérité historique. Aussi, les
processus engagés par les députés de l’Irlande du Nord et de
l’Ecosse dernièrement constituent un pas en avant. Nous
devons travailler encore plus
avec la communauté arménienne de Londres pour les
diverses questions arméniennes et nous devons coordonner
nos efforts ».
Forte collaboration
Lors de ces deux jours à Londres, des réunions de travail
ont également eu lieu avec
l’ambassadeur d’Arménie à
Londres, la Baronne Caroline
Cox, le Président et certains
membres de la communauté
arménienne et le conseil de
l’église de Grande Bretagne
ainsi que l’Evêque Nathan
Hovhannisian et le groupe
des Jeunes Professionnels de
Londres.
A chaque fois, il a été question de présenter les objectifs et la mission de l’UGAB
Europe, d’échanger sur les
dossiers importants et
d’examiner les possibilités
de partenariats et de collaboration, afin de renforcer
les actions et d’être ainsi
davantage utiles.
UGAB
La première réunion 2010 du conseil d’administration de l’UGAB Europe s’est tenue le 23 janvier dernier à
Londres, dans la « Maison arménienne », un endroit symbolique qui rassemble toute la communauté arménienne
Après les réunions de travail chargées, une photo de souvenir avec les présents.
Rencontre avec la
Baronne Caroline Cox
La Baronne Cox est membre
de la Chambre des Lords de
Grande - Bretagne et un
ardent défenseur des Arméniens au Karabakh. Son engagement dans cette cause a
commencé en 1991, dès le
début de la guerre. Elle a déjà
visité la région soixante dix
fois et connaît parfaitement
tous ses enjeux stratégique,
politique et économique. Au
cours de cette rencontre la
campagne de l’UGAB Europe
au profit du Karabakh dont
l’objectif est d’inciter l’Union
Européenne à fournir un véritable soutien pour le développement notamment économique du Karabakh a été tout
particulièrement débattue.
Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme par
Caroline Cox qui a manifesté
son désir de coopérer avec
l’UGAB Europe pour être plus
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forts et contrebalancer la propagande azérie. Alexis Govciyan
a résumé « Le Karabakh est tout
pour la nation arménienne.Chacun doit se mobiliser ».
Réunion de travail avec
les responsables
arméniens de Londres
Les membres du conseil d’administration de l’UGAB Europe ont rencontré Ara
Palamoudian, Président, et
quelques membres de la
communauté arménienne et
le conseil de l’église de Grande - Bretagne. La question de
la reconnaissance du génocide des Arméniens par la
Grande - Bretagne a été longuement abordée.
La communauté arménienne
éprouve quelques difficultés
pour obtenir cette reconnaissance notamment parce que
les relations entre la GrandeBretagne et la Turquie sont
fortes. Un comité de « campagne pour la reconnaissance
du génocide des arméniens »
a été créé à Londres pour
dynamiser cette demande.
Rencontre avec
l’ambassadeur
Dans le cadre des entretiens
avec son excellence, Vahe
Gabrielyan, Ambassadeur de
la RA au Royaume Uni, le très
agressif lobbying azéri et turc
a été examiné. Dans ce cadre,
les agissements de l’organisation nommée « la société
européenne de l’Azerbaïdjan » fondée à Londres sont
particulièrement à signaler.
A la fin de cette dense journée de travail, les membres
du conseil d’administration
de l’UGAB Europe ont assisté
à un dîner de Noël Arménien
organisé par la communauté
arménienne de Londres. ■
Flora Hakobyan
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JEUNES DE PARIS
EUROPE
VISITE CULTURELLE
Pour 2010, l’UGAB Jeunes
lance un nouveau concept :
le projet Musées. Chaque trimestre, une exposition sera
choisie afin d’effectuer une
visite encadrée par un conférencier. Une promenade
architecturale sera suivie
d’une présentation des collections, d’une durée d’envi-
DÉCORATION
ron 1h30. La première visite
a été celle des collections permanentes du Musée du Quai
Branly en février. 3 500 objets
issus des civilisations d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et
d'Océanie y sont exposés.
Pour plus d’informations,
contactez UGAB Jeunes :
[email protected] ■
Une médaille « Zoravar Antranik » a été remise à
Alexis Govciyan
Jordan Melikian
Le récital de piano donné par
Jordan Melikian le 5 février
dernier, dans les salons de
UGAB
VALENCE
Projection/Débat sur le
thème de l’ascension du
Mont Ararat par Thierry
Gharibian, à partir de son
expérience personnelle
le vendredi 12 mars
à 20h
à l’UGAB
6 rue Faventines
Valence
suivie du verre de l’amitié.
Visitez le site de
l’UGAB Valence
http://valence.agbueurope.org
pour découvrir le
programme du 1er
semestre 2010.
l'UGAB Lyon, a ravi l'ensemble des présents. Ce jeune
compositeur interprète qui a,
à peine 18 ans, a interprété
des œuvres de sa composition, des musiques d'ambiance et de films. Il a également montré tout son talent
en matière d'improvisation.
La soirée s'est terminée
autour d'un buffet amical.
Visitez le site http://lyon.agbueurope.org/ pour voir le programme détaillé des activités
de mars. ■
A. Govciyan entouré de S. Ohanyan (à g.) et de S.E. Vicken Tchitedjian
Seyran Ohanyan, Ministre de
la Défense de la RA, était à
Paris du 8 au 10 janvier dernier afin de signer un accord
de coopération dans les
domaines de la sécurité et de
la défense avec Hervé Morin,
son homologue français.
M. Ohanyan, profitant de l’occasion de son séjour à Paris,
a souhaité rencontrer les dirigeants des organisations
arméniennes de France, le
lundi 8 février, pour discuter
de la sécurité de l’Arménie et
du Karabakh.
Lors de cette rencontre, Alexis
Govciyan a été décoré de la
médaille « Zoravar Antranik »
par le Ministre pour son engagement et pour son action.
Les membres du conseil d’administration de l’UGAB
Europe et France félicitent
M. Govciyan pour cette distinction. ■
PARIS/IDF
APPRENTISSAGE ET BILINGUISME
A tous ceux qui croient encore que l’apprentissage d’une langue se fait au détriment
d’une autre, Gilbert Dalgalian répond que c’est un leurre !
Invité par l’Ecole du Samedi
de l’UGAB le samedi 13
février, enseignants, parents
et enfants l’ont écouté avec
attention. Si l’apprentissage
d’une langue s’effectue principalement par la pratique
orale, « clé de voute de l’apprentissage », il est d’autant
plus formateur lorsqu’il se
produit avec précocité pendant la période dite d’« épigénèse » (de 0 à 7 ans).
Ainsi un jeune enfant a une
oreille universelle lui permettant d’acquérir plus aisément
que l’adulte les automatismes
de la langue. C’est à cette
même période que l’enfant est
UGAB
UGAB
CONCERT DE PIANO
UGAB
LYON
Gilbert Dalgalian lors de la
conférence/débat
capable de jongler avec deux
langues maternelles : c’est le
bilinguisme. Aux parents, Gilbert Dalgalian conseille la pra-
tique orale de la langue avec
leurs enfants.
Pour les couples mixtes, le
conférencier précise que la
mixité n’est en rien un frein à
l’apprentissage de la langue
tant que l’enfant ressent la
volonté réciproque de ses
parents. Aux enseignants, la
pratique orale reste essentielle. L’enseignement de l’arménien doit pouvoir se faire
de façon ludique et se révèle
souvent bénéfique lorsqu’il
est pratiqué à travers des contes, des chants, des sketchs
mais aussi grâce au sport ! ■
Raffi der Agopian
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