Recensement des structures, du matériel et des membres

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Recensement des structures, du matériel et des membres
MINISTERE DE LA CULTURE
ET DU TOURISME
Recensement des structures,
du matériel et des membres de
l’UNCB
1
SOMMAIRE
SOMMAIRE……………………………………………………………………………………………………………………………………………..2
I-INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………………………………….3
II-PRESENTATION DU CINEMA BURKINABE…………………………………………………………………………………………….4
1) Rappel du contexte historique…………………………………………………………………………………………………..4
2) La naissance de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI)…………………………………………..5
3) Evolution du cinéma burkinabè………………………………………………………………………………………………….6
4) Le marasme du cinéma burkinabè……………………………………………………………………………………………..8
5) Les causes…………………………………………………………………………………………………………………………………10
III-REPARTITION DES ACTEURS DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL SELON LES CORPS DE METIERS………..11
TABLEAU 1 : Liste des Producteurs et Producteurs / Réalisateurs…………………………………………..…12
TABLEAU 2 : Liste des Réalisateurs et Réalisateurs / Producteurs……………………………………………..15
TABLEAU 3 : Liste des Scénaristes et Scénaristes / Réalisateurs……………………………………………..…19
TABLEAU 4 : Liste des Monteurs et Monteurs / Caméraman……………………………………………….……21
TABLEAU 5 : Liste des Techniciens de l’Image et du Son……………………………………………………………23
TABLEAU 6 : Liste des Techniciens de Plateau…………………………………………………………………………..25
TABLEAU 7 : Liste des administrateurs………………………………………………………………………………………26
TABLEAU 8 : Liste des Comédiens……………………………………………………………………………………………..28
TABLEAU 9 : Liste des Etudiants et Elèves…………………………………………………………………………………30
TABLEAU 10 : Liste des Scriptes…………………………………………………………………………………………………32
TABLEAU 11 : Liste des Critiques……………………………………………………………………………………………….32
TABLEAU 12 : Autres………………………………………………………………………………………………………………...33
TABLEAU 13 : Liste récapitulative des Acteurs du cinéma et de l’Audiovisuel……………………………34
IV-SOLUTIONS……………………………………………………………………………………………………………………………………….36
1) La restructuration de l’UNCB………………………………………………………………………………………………….…36
2) La bonne gouvernance associative……………………………………………………………………………………………36
3) Propositions nouvelles et Perspectives pour l’UNCB…………………………………………………………………37
ANNEXES……………………………………………………………………………………………………………………………………………….38
Annexe 1 : Grandes dates du cinéma au Burkina Faso………………………………………………………………39
Annexe 2 : Accord cinématographique entre la France et le Burkina Faso………………………………..42
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I. INTRODUCTION
Au Burkina Faso, la filière du Cinéma et de l’audiovisuel est reconnue comme un
puissant facteur de développement en raison des emplois qu’elle crée et des revenus qu’elle
génère. Conscientes de la dimension culturelle du développement de cette filière, les autorités
burkinabè l’ont inscrit parmi ses principales préoccupations de développement socioéconomique et culturel.
Pour preuve, le gouvernement a adopté en octobre 2009, une politique nationale de la
culture qui « vise à mettre en œuvre une dynamique de développement culturel fondée sur les
valeurs culturelles communes propres aux burkinabè et sur la créativité des acteurs en vue de
l’épanouissement social et économique des populations du Burkina Faso ». Le cinéma et
l’audiovisuel occupent une place de choix dans cette politique culturelle.
Par ailleurs, le Gouvernement a adopté, en décembre 2010, la Stratégie de Croissance
Accélérée et de Développement Durable (SCADD) pour la période 2011 – 2015. Ce document
cadre et de référence de développement social et économique du pays consacre le caractère
prioritaire du secteur de la culture et son apport au développement durable. Ainsi, les
industries culturelles, dont le cinéma et l’audiovisuel, ont été identifiées dans l’axe1 de la
SCADD intitulé «développement des piliers de la croissance accélérée », comme un des
fondements sur lequel le pays doit s’appuyer pour amorcer la croissance accélérée et le
développement durable.
Cependant, la filière du cinéma et de l’audiovisuel dispose d’un système d’information
encore faible en raison de l’insuffisance d’études et de données exhaustives permettant d’en
avoir une bonne connaissance.
Pour y remédier, l’Union Nationale des Cinéastes du Burkina (UNCB) a entrepris la
production d’une base de données des acteurs du cinéma et de l’audiovisuel afin de mieux
appréhender le paysage audiovisuel et les acteurs. Cette action de l’UNCB, est soutenue par le
programme d’Appui au Renforcement des Politiques et Industries Culturelles (ARPIC) mis en
place par l’Etat avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 2012.
L’objectif global de cette étude consiste à répertorier, classifier selon les corps de
métiers, tous les membres et structures qui composent l’UNCB et le présenter sous la forme
d’un rapport.
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
-
Disposer d’une base de données fiables sur les ressources humaines et techniques du
secteur ;
Valoriser et faire connaître les acteurs et les structures qui œuvrent dans le paysage
audiovisuel ;
Réaliser un début de banque de données et d’information sur le cinéma burkinabè ;
3
-
Faire éditer les informations recueillies par l’enquête sous la forme d’un rapport.
Pour ce faire, l’UNCB a mené des enquêtes de terrain pour recenser ses membres évoluant
dans la chaine de création, de production, de diffusion et de distribution. Elle a également
collecté de la documentation sur l’historique du cinéma au Burkina Faso ainsi que des textes
juridiques réglementant le cinéma et l’audiovisuel au Burkina Faso. Après cette enquête et
collecte de données faites par l’UNCB, un consultant individuel a été mobilisé pour présenter
les données recueillies sous forme de rapport qui présentera la physionomie de tout le paysage
audiovisuel burkinabè.
Le rapport comporte deux grandes parties :
-
La première partie présente l’historique du cinéma au Burkina Faso ;
-
La deuxième partie fait une répartition des acteurs du cinéma et de l’audiovisuel selon
les corps de métiers du cinéma (producteurs, réalisateurs, scénaristes, comédiens,
techniciens de l’image et du son, techniciens de plateau, monteurs, administrateurs,
etc.).
II. PRESENTATION DU CINEMA BURKINABE
1) Rappel du contexte historique
L’histoire des cinémas africains se sépare difficilement de celle de la décolonisation. En
effet, le cinéma, dès son invention, va faire une excursion en Afrique. Les frères Méliès
envoyaient des caméramans faire les images exotiques en Afrique Noire comme en Afrique du
Nord. Il y a une anecdote qui raconte la première projection faite par les frères Méliès à Dakar
au Sénégal. Le Gouverneur Général de l’AOF avait convié les coloniaux, les notables de la ville
dont l’imam de Dakar. A la fin de la projection, il fit savoir que le cinéma était une invention du
diable.
L’Afrique servira de décors pour tous les films exotiques. Il y eut d’abord des films de Blancs
tournés en Afrique. Plus tard, les films ethnologiques vont prendre la relève avec Jean Rouch
qui va filmer les dogons. Ces films ont l’avantage de mettre l’accent sur la vie concrète des
Africains ce qui rompt dans une certaine mesure avec la vieille image mystifiante de l’Afrique.
L’Afrique devient aussi naturellement un vivier et un réservoir pour les films ethnographiques
et les films documentaires. Avec le tournage de : "Moi, un Noir" en 1959 de Jean ROUCH, un
africain, Oumarou GANDA, pionnier du cinéma nigérien, va trouver sa vocation ; il va faire un
film "le Wazzou polygame" qui sera primé lors de la Semaine Africaine du Cinéma de
Ouagadougou.
Progressivement, à partir des années soixante, les États Africains nouvellement
indépendants sont confrontés au problème de savoir quel rôle, quelle orientation, quels
4
moyens donner au cinéma national. Problème technique mais aussi problème politique : celui
de la possibilité de promouvoir un cinéma national qui prenne en compte les valeurs de la
culture nationale. Le cinéma va continuer à s’installer en Afrique à travers l’ouverture de
nombreuses salles d’exploitation ; l’on constate que les africains sont friands des images. « Le
cinéma », comme le dit Ousmane SEMBENE, « devient le cours du soir des africains ». Les salles
étaient dirigées ou gérées par des commerçants syro-libanais.
La distribution des films est assurée par des compagnies étrangères dont la toute-puissante
M.P.E.A.A. Américaine. L’Afrique francophone est contrôlée par deux sociétés Françaises : la
COMACICO et la SECMA. A cela s’ajoute la quasi-inexistence de toute infrastructure (studios,
matériel technique, techniciens) ce qui va permettre la production des films. Le combat pour un
cinéma national qui correspond à la conception, à la consommation, à la culture et aux besoins
africains ne fait que commencer.
2) La naissance de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI)
Les cinéastes africains issus des écoles de formation occidentales, de l’URSS ou formés sur
le tas vont s’organiser et créer la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI). Les objectifs
de la FEPACI étaient de convaincre les nouveaux Etats Africains à donner une place à la culture
particulièrement au Cinéma. Pour cela, les cinéastes de chaque Etat devaient s’organiser pour
sensibiliser les responsables politiques. La FEPACI sera rapidement reconnue comme une
organisation culturelle à but syndicale par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) où elle est
admise comme membre observateur. La grandeur du continent, l’importance des enjeux, vont
scléroser cette organisation qui piétinera jusqu’en 1987 date du congrès de la renaissance où
son siège sera confié au Burkina. Un état des lieux du Cinéma Africain sera fait ; un programme
de relance du Cinéma Africain mis en œuvre. Son siège sera, à partir des années 2007, transféré
au Cap en Afrique du Sud.
Notons qu’à partir des années soixante, ce combat a souvent pris la forme de la
nationalisation, avec des bonheurs divers. C’est encore le Burkina qui se placera en pointe en
nationalisant courageusement les salles de Cinéma à cause du refus des propriétaires des salles
de baisser le prix des places du cinéma. Cette nationalisation soutenue par les cinéastes
africains à travers la FEPACI va permettre la naissance du FESPACO, du CIDC CIPROFILM, de
CINAFRIC, de l’INAFEC, etc.
Les films réalisés dans ces années de balbutiements, le sont dans des conditions incertaines
et dans l’isolement. Leurs thèmes sont le plus souvent : la lutte contre le colonialisme et ses
séquelles ("Soleil O" de Med HONDO, 1969), la libération de la femme ("La Noire de... " de
Ousmane SEMBENE, 1966), le déracinement ("Concerto pour un exil" de Désiré ECARE, 1968) et
la culture africaine. De ce point de vue, l’œuvre de Ousmane SEMBENE marque un tournant,
par son souci de donner au cinéma africain une forme spécifique et, non seulement, inspirée
des modèles occidentaux.
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Le cinéma voltaïque va connaitre un essor sans précédent à cause de la volonté politique et
des nouveaux cadres revenus des études. Les films africains réalisés difficilement, même s’ils
ont une reconnaissance artistique, rencontrent des difficultés dans leur diffusion-exploitation.
Le public urbain n’a souvent accès qu’à des productions américaines ou à des films produits en
Inde ou en Egypte, tandis que le public rural est à la merci des circuits itinérants. D’où
l’importance des festivals de Carthage en Tunisie et surtout celui de Ouagadoudou (FESPACO)
en 1969 au Burkina Faso qui accueille aussi bien les films du Maghreb ou d’Egypte que ceux
d’Afrique du Sud. Le FESPACO va devenir un lieu d’échanges entre les cinéastes africains et le
public. Le cinéma francophone surtout bénéficie de l’aide du ministère français de la
Coopération et de l’apport de capitaux européens.
3) Evolution du cinéma burkinabè
Après les indépendances, le cinéma au Burkina comme partout en Afrique, a démarré
timidement. C’est au départ un service rattaché à la direction de l’information et de la presse ;
le cinéma végétait. Le service qui s’en occupait à faire des projections et à réaliser des
documentaires socioéducatifs ou politiques notamment avec Serge Ricci. Certes, il y avait eu
des tentatives timides de réaliser des films avec la caméra club de Bobo, puis "FVVA" du
nigérien Moustapha ALASSANE et "Le sang des parias" de René Bernard YONLI seront tournés
à Bobo-Dioulasso, etc. La crise entre le pouvoir et les exploitants des salles née de
l’augmentation abusive du prix du ticket va emmener le Président LAMIZANA à nationaliser les
salles du pays ; ce qui était une grande première en Afrique. La FEPACI et les cinéastes africains
vont saluer cette décision courageuse. Et la Semaine du Cinéma Africain de Ouagadougou va
être organisée pour soutenir ce petit pays qui a osé affronter les grandes compagnies
internationales de distribution qui se partageaient l’Afrique.
La Semaine de Cinéma Africain de Ouagadougou qui deviendra le FESPACO est organisée au
Centre Culturel Français dans l’euphorie de la nationalisation héroïque des salles de cinéma
faite par le Général Sangoulé LAMIZANA s’est tenue grâce au soutien du Directeur de ce Centre,
Monsieur Claude PRIEUX, qui a bénéficié d’emblée du soutien des pionniers du cinéma africain
tels que : Ousmane SEMBENE, Paulin Soumanou VIEYRA, … Cette semaine ayant connu un vif
succès ; les cinéastes décident de la tenir chaque année.
Les cinéastes voltaïques soutenus par la volonté politique de leur pays vont se lancer à la
conquête du cinéma africain avec succès. Aujourd’hui, ils sont nostalgiques de ce passé, car
notre cinéma national semble avoir connu ses heures de gloire dans les années 1980-1990 avec
des films tels que : "Le sang des parias", "Wendkuuni", "Yaaba", "Désébagato",
"Tilai","Laafi", "Pawéogo", "Jours de Tourmentes", "Tounga", pour ne citer que ceux-là.
Il est loin ce baby-boom, cet âge d’or de notre cinéma. C’est le lieu de signaler que cette
situation de leadership a coïncidé avec la manifestation forte de la volonté politique à travers
la prises de décision tels que : La nationalisation des salles, la valorisation et la reformulation
du FESPACO, la création de la SONAVOCI, du CIDC-CIPROFILM, de l’INAFEC, la résurrection et à
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la prise en main de la FEPACI par des cinéastes burkinabè qui ont mis en chantier un plan de
relance du cinéma africain.
Les autorités politiques d’alors, galvanisés par le succès de la nationalisation des salles, par
le FESPACO et des autres actions citées plus haut, propulsaient notre cinéma national au
premier rang du cinéma africain.
Et tout allait pour le mieux pour les cinéastes dans le meilleur des mondes. Le cinéma est
art et industrie. Le film est une denrée économique qui coûte cher. Les cinéastes africains,
regroupés au sein de la FEPACI, vont tirer la sonnette d’alarme par le manifeste d’historique
d’Alger. Il faut, pour lancer le cinéma africain, le rendre moins dépendant de l’occident ; il faut
se baser sur nos propres moyens financiers.
Un fond de promotion et d’extension de l’activité cinématographique est créé aussi, pour la
première fois en Afrique par la Haute Volta. Ce fonds est alimenté par une taxe prélevée sur les
recettes de la Société Nationale d’exploitation Cinématographique (SONAVOCI).
Hélas ! Tout a une fin. La volonté politique, support indispensable, est fluctuante. Et, depuis les
années 1990, au gré de nos changements politiques et de la récession économique mondiale,
notre cinéma a commencé à péricliter inexorablement.
Pour être politiquement correct et honnête, il faut dire que la récession que connaît le
secteur du cinéma, résulte de la conjonction de plusieurs facteurs structurels et conjoncturels
qui pèsent sur l’Afrique :
-
-
L’une des principales causes est la faiblesse de nos économies, le non décollage
économique des Etats Africains qui, après les indépendances, n’arrivent pas à se
développer malgré le soutien de la Communauté Internationale ;
Le Programme d’Ajustement Structurel a été imposé à nos états par la Banque Mondiale
comme une panacée ; la priorisation des investissements est accordée aux programmes
de développement économiques ; on croyait que la culture n’occupait qu’une place
secondaire.
Cette situation d’incapacité de décollage économique s’est traduite en ce qui concerne le
cinéma à l’impuissance des structures mises en place pour le gérer. Ces structures seront à
l’image de nos errements politiques et économiques.
Aujourd’hui, si nous ne nous ressaisissons pas, nous sommes en train d’assister à la mort
lente de notre cinéma ; ce même cinéma qui a fait connaître notre pays sur le plan mondial.
Nous constatons un relâchement progressif de l’Etat dans le soutien qu’il nous accordait ; cela
entraine un appauvrissement qualitatif de nos films. Le soutien actuel est sporadique, il se
manifeste à l’approche de la tenue du FESPACO. Des films sont financés à la veille de chaque
FESPACO pour être présents.
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Nous sommes convaincus que l’Etat doit continuer comme par le passé à nous soutenir
pour nous permettre de retrouver notre place d’antan. Nous ne prônons pas non plus le tout
Etat, une frontière dans ce domaine est à trouver par les professionnels.
Aujourd’hui, on remarque que l’exemple du Burkina Faso a fait des émules dans la sousrégion. Tous les Etats Africains qui ont pris l’exemple du Burkina Faso soutiennent leur cinéma
car la culture est un facteur qui permet d’accélérer le développement économique.
Tout n’est pas perdu si nous voulons reconquérir la place qui était la nôtre dans le cinéma
du continent. Il faut que les solutions et recommandations faites par les professionnels soient
prises en compte et que la flamme de la volonté politique soit ravivée : L’existence du
FESPACO, avec tout l’enthousiasme populaire dont il est l’objet, confirme que nous avions fait
un bon choix.
Il faut aller dans une salle de cinéma quand sort un film burkinabè ou africain pour s’en
rendre compte. L’engouement de la population burkinabè pour les films africains montre bien
l’existence d’un marché ; il existe un marché même s’il est restreint. Pour approvisionner ce
marché, il faut produire, faire des films que notre marché peut rentabiliser. Nous n’entrons pas
dans la querelle de genres car le film est comme tout produit économique. La situation
économique de nos pays nous oblige naturellement, qu’on le veuille ou non, à aller vers les
productions à faible coût en utilisant la vidéo numérique et les Nouvelles Technologies.
L’Union Nationale des Cinéastes du Burkina (UNCB), notre structure associative de lutte
pour la sauvegarde de nos intérêts collectifs doit, par définition, être au-dessus de toute
appartenance : Nous avons l’association que nous méritons.
Quant à l’Etat, il devra éviter tout arbitraire et éviter surtout de prendre des décisions
qui aboutissent à l’exclusion d’une partie des acteurs. Cette logique de la responsabilité
étatique n’est pas de l’égalitarisme que nous demandons. Nous demandons l’accès aux
ressources nationales à tout cinéaste burkinabè qui en remplisse les conditions. L’accès aux
maigres fonds de production ne doit pas raviver ou attiser les haines ou des querelles
personnelles. C’est pourquoi, il faut mettre en place les nouvelles structures prévues par les
nouveaux textes.
Nous demandons à tous les cinéastes de se mettre ensemble, d’enterrer la hache de
guerre, d’enterrer leurs rancunes car nous voulons relancer notre cinéma pour lui permettre
d’occuper la place qui lui revient.
4) Le marasme du cinéma burkinabè
Après l’âge d’or du cinéma Burkinabè (création de la SONACIB, du FESPACO, du CIDCCIPROFILM, de l‘INAFEC) qui s’arrêtera dans les années 1990 au moment de l’avènement des
Nouvelles Technologies. Le cinéma burkinabè, suite à cette irruption technologique, va perdre
sa position de pays phare dans la production des films de qualité.
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Et depuis, le cinéma burkinabè va mal mais ce mal a été diagnostiqué par les professionnels.
Le cinéma burkinabè a régressé ; c’est plus qu’un fait, c’est un constat. Nous avons fait des
propositions qui, si elles avaient été prises, auraient permis à notre cinéma d’avoir un sursaut
du réveil.
Le cinéma burkinabè va mal parce que les budgets de productions cinématographiques ne
sont jamais bouclés et atteints. Il va mal parce que l'exploitation et la distribution du cinéma
au Burkina est dans un état catastrophique.
Durant ses enquêtes que nous avons initiées, l’UNCB a fait le tour des salles de
Ouagadougou. Partout où nous avons été, nous avons recueilli les mêmes préoccupations :
« Bientôt, nous fermerons nos salles si rien n’est fait». Les remontées des recettes sont
incontrôlables sans billetterie. Les salles de cinéma fermeront certainement parce qu'il y a de
moins en moins de films.
Dans le contexte actuel de crise du cinéma burkinabè en particulier, la nécessité absolue qui
s’impose à tous les acteurs du paysage audiovisuel burkinabè est de repenser les modes de
production et de financement, de réinventer ou d’améliorer les circuits de distribution et
renforcer les capacités d’exploitation des salles de cinéma.
En ce qui concerne, les décideurs politiques, il faut impérativement les aider à élaborer et
mettre en place de vraies politiques nationales du cinéma et de l’audiovisuel. L’élaboration
d’une telle politique a été d’ailleurs en partie faite car, plus de la moitié des problèmes avec
leurs solutions ont été déjà identifiés par les autorités et les professionnels du cinéma
organisés au sein de l’UNCB.
Plusieurs actions ont été faites par notre association qui a toujours été en éveil :
-
-
les Etats Généraux du cinéma qui ont conduit à la rédaction du Livre Blanc du cinéma
avec un plan d’action ;
le Rapport Général de l’Atelier sur la relance de la production cinématographique et
audiovisuelle tenue à Ouagadougou les 02,03 et 04 août 2004 dont les réflexions ont
porté sur la réglementation et le financement, la production, la promotion et la mise en
marché ;
Le Rapport Final de l’Atelier de réflexion sur la formation aux métiers de l’image et du
son en Afrique de l’Ouest tenue à Ouagadougou les 19, 20 et 21 février 2003 ;
La politique nationale de la culture qui prend en compte du cinéma, etc.
Ainsi, en mettant en commun toutes les pistes de solution, on pourra mettre en place une
politique nationale efficace et efficiente du cinéma et de l’audiovisuel qui prenne en compte
tous les aspects de notre profession.
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Nous devrons puiser notre énergie de l’organisation renouvelée car la certitude n’est jamais
acquise. Mais, nous pensons que nous sommes à des moments successifs de notre
organisation. Nous ne pensons pas avoir des points de vue absolus, nous avons fait des choix
réalistes qu’on pourra atteindre dans une année pour que notre cinéma s’éveille et retrouve sa
place.
5) Les causes :
Elles sont diverses :
a) Le manque de Formation
L’avènement des technologies numériques a facilité l’accès des jeunes qui ont fait irruption
dans le cinéma sans formation. La facilité d’utilisation du matériel numérique, la diminution
des coûts de production poussent les jeunes à embrasser le métier de cinéastes sans un
minimum de connaissance ce qui ne permet pas d’avoir des films de qualité. L’UNCB est
consciente et s’atèle à organiser des stages de formation dans les différents domaines
techniques.
b) L’inexistence des textes
Le cinéma est art et industrie ; il exige des investissements économiques quelquefois lourds.
L‘Etat, comme pour tout secteur, doit mettre en place toutes les lois nécessaires pour que ce
secteur complexe puisse se développer harmonieusement. Les textes sont pris au comptegoutte, de manière sporadique sans une vision d’ensemble. La loi d’orientation a été prise mais
les décrets d’application et les arrêtés ont attendu des années pour être pris en partie. Nous
venons d’enregistrer la prise des décrets d’organisation de la profession, mais si les aspects
financiers et de production ne sont pas résolus, nous avons une coquille vide.
c) Le conflit de génération
Après les moments de gloire du cinéma burkinabè, il y a eu une cassure. La relève
cinématographique professionnelle n’a pas été assurée. La jeune génération se débrouille tant
bien que mal pour faire des films mais ils se trouvent hors du cercle des "anciens" qui ont eu
l’avantage d’étudier le Cinéma. Un conflit de génération qui ne dit pas son nom plane dans
notre cinéma. Il faut, comme nous l’avons préconisé, mettre les passerelles entre l’ancienne
génération et les jeunes. Il faut prendre garde qu’il ne s’agrandisse pour creuser un autre fossé
entre les professionnels.
d) La Prolifération des structures de production
Ces dernières années, avec l’avènement numériques, des sociétés de production ont surgi
d’un peu partout. La jeunesse a soif de raconter les histoires en utilisant des images d’autant
plus que les technologies sont accessibles. Le danger est souvent le manque de culture, de
10
connaissances cinématographiques et culturelles. Les films produits pour la plupart manquent
de rigueur. C’est pourquoi, il faut que l’UNCB s’attèle à organiser des formations, des stages de
recyclage. La multiplicité des structures n’est pas négative ; il faudra simplement réorganiser les
structures qui se créent voir même les mutualiser pour qu’elles soient complémentaires. C’est
en cela que le projet de la Grappe Culture initiée par la Chambre de Commerce et d’Industrie
pourrait être un levain pour les entreprises culturelles du même secteur. Nous saluons ici
l’action de l’Institut IMAGINE de Gaston KABORE qui, dès le départ, a compris qu’il fallait miser
dans la formation. Depuis une décennie, il se donne dans cet institut des formations pointues à
la carte ce qui permet à nos membres de s’intégrer dans les nouvelles visions technologiques.
e) L’inorganisation associative
Il n’existe pas de structure, d’organisation de pression issue de la société civile forte qui soit
un répondant crédible capable de monter au créneau pour défendre les intérêts des membres
et de leur corporation. Et l’UNCB, nouvelle formule que nous voulons créer, sera cette structure
dont l’objectif est de fédérer les autres associations spécialisées pour parler d’une voix.
III. REPARTITION DES ACTEURS DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL SELON LES CORPS
DE METIERS
Les données ainsi recueillies ont été classées et transcrites dans des tableaux regroupés en
(XX) parties selon les corps de métiers retenus par l’UNCB. Certains tableaux seront suivis de
graphiques commentés :





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
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

Les producteurs et producteurs réalisateurs ;
Les scénaristes et scénaristes réalisateurs ;
Les réalisateurs et réalisateurs producteurs ;
Les techniciens image et son ;
Les techniciens plateau ;
Les scripts ;
Les critiques ;
Les administrateurs ;
Les Etudiants et élèves ;
Autres
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Tableau 1 : Liste des Producteurs et Producteurs / Réalisateurs
Producteurs (15)
N° d’ordre
Adresses téléphoniques
Adresse email
1
ABISSI Charlemagne
Nom et Prénoms
70 21 32 62 /76 21 32 62/78 02 28 78
[email protected]
2
BADO Jean Marc
70 25 48 21
[email protected]
3
CESSOUMA Kader Hervé
78 62 00 19
[email protected]
4
COMPAORE Moukaila
76 61 67 77/ 70 04 49 18/ 78 88 25 76
[email protected]
5
DAGNON Oumar
70 39 01 03/ 78 87 21 79/ 76 77 78 79
[email protected]
6
DAO Sounkalo
70 95 85 07
[email protected]
7
DIANOU Daniel
78 87 05 99
Néant
8
FRISQUE Jean-Claude
76 61 88 18
[email protected]
9
GNANOU Mamadou
70 10 04 99/78 30 45 25
[email protected]
10
OUEDRAOGO Lacina
70 23 15 58
[email protected]
11
OUEDRAOGO Pazouknam Jean Baptiste
66 00 01 97/76 44 48 92
[email protected]
12
OUEDRAOGO Sidi Mohamed
Néant
[email protected]
13
PITROIPA Serge Nawalagemba Dimitri
78 87 93 00/70 74 42 65
[email protected]
14
ROAMBA Sidgomdé
70 24 63 22
[email protected]
15
SANOU / SANDWIDI Marie Colette
70 31 51 53/ 78 38 88 12
[email protected]
Producteurs / réalisateurs (27)
1
GOMEZ Monica Blanc
70 72 59 21
[email protected]
2
HILOU André Demba
70 26 26 47
[email protected]
3
ILBOUDO yalgabamaba
76 63 49 10
[email protected]
4
KABORE Bertrand
70 25 35 27
[email protected]
5
KABORE Idrissa
78 16 91 00 ; 75 59 44 55 ; 73 01 61 52
[email protected]
12
6
KABORE Isidore Marie Alphonse
79 11 33 03 ; 70 24 80 96 ; 76 61 10 20
[email protected]
7
KABORE Rakis Rodrigue
70 26 96 26 ; 77 50 74 02
[email protected]
8
KONDOMBO A. Kader Michel
70 67 64 05
[email protected]
9
KORBEOGO Irénée
70 23 81 97
[email protected]
10
KOUSSE Yssouf
78 03 34 94 ; 74 70 44 54
[email protected]
11
OLUKUNGA Ibrahim
70 29 20 78 ; 78 51 62 44
[email protected]
12
OUANGRAOUA Victor Elvis
70 75 64 64 ; 78 85 38 33
[email protected]
13
OUEDRAOGO Diane Mariam
78 81 46 36
[email protected]
14
OUEDRAOGO Idrissa
78 85 65 65
[email protected]
15
OUEDRAOGO Sékou
70 22 46 41 ; 75 60 50 30 ; 78 64 65 93
[email protected]
16
OUEDRAOGO Serge Désiré
75 15 64 20
[email protected]
17
ROUAMBA Pierre
72 25 15 23
[email protected]
18
SAVADOGO Lassané
70 12 15 92
Néant
19
SOU Sié Lamoussa Jacob
70 24 77 58 ; 76 62 23 82 ; 78 40 03 06
[email protected]
20
TAMBOURA/ SOUBEIGA Sandra
Néant
[email protected]
21
TAPSOBA Issoufou
70 29 99 71 ; 78 14 73 37 ; 76 63 92 78
[email protected]
22
TOURE Drissa
70 25 55 22
[email protected]
23
TRAORE Aboubacar
Néant
[email protected]
24
TRAORE Apolline
70 26 83 67
[email protected]
25
ZABRE Lambert
Néant
[email protected]
26
ZIDA Boubakar Sidnaba
70 20 38 33 ; 76 20 38 33 ; 78 20 38 33
[email protected]
27
ZOUNGRANA Irène
Néant
[email protected]
13
Graphique 1 : Répartition des acteurs selon les métiers de producteurs
et de producteurs/réalisateurs
L’ensemble des acteurs de la production sont au
nombre de 42 personnes. L’enquête nous a permis de
constater l’existence des acteurs exerçant uniquement le
métier de producteur qui sont au nombre de 15 (soit 36%
par rapport à l’ensemble des acteurs de la production) et
ceux exerçant à la fois le métier de producteur et de
réalisateur, sont au nombre de 27 (soit 64% par rapport à
l’ensemble des acteurs de la production)
Ainsi
le
nombre
de
dépasse celui des producteurs.
14
producteurs/réalisateurs
Tableau 2 : Liste des Réalisateurs et Réalisateurs / Producteurs
Réalisateurs (53)
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
BABAUD / ZOUNGRANA Zalissa
(+33) 06 37 32 25
[email protected]
2
BADO Jean Marc
70 25 48 21
[email protected]
3
BAGUIAN Inoussa
70 71 89 46
[email protected]
4
BASSINGA Jean
70 10 45 08
[email protected]
5
BOGLO Christian
72 33 88 08
[email protected]
6
CESSOUMA Kader Hervé
78 62 00 19
[email protected]
7
COMPAORE Moukaila
76 61 67 77 ; 70 04 49 18 ; 78 88 25 76
[email protected]
8
COMPAORE Nassigui Hubert
76 54 08 34
[email protected]
9
COULIBALY Sénéfa
71 08 06 57
[email protected]
10
DAGNON Oumar
70 39 01 03 ; 78 87 21 79 ; 76 77 78 79
[email protected]
11
DAO Sounkalo
70 95 85 07
[email protected]
12
DIANOU Daniel
78 87 05 99
Néant
13
DJIM Souleymane
78 83 36 04
[email protected]
14
DRAME Karidia Kady
70 25 86 93
[email protected]
15
FRISQUE Jean-Claude
76 61 88 18
[email protected]
16
GANOU Hermann Simplice
70 70 94 14
[email protected]
17
GNANOU Mamadou
70 10 04 99 ; 78 30 45 25
[email protected]
18
GOMEZ Monica Blanc
70 72 59 21
[email protected]
19
GUIGUEMDE Pascal
70 80 59 31
[email protected]
20
HILOU André Demba
70 26 26 47
[email protected]
21
IBRANGO Odette
70 24 35 05
[email protected]
22
ILBOUDO yalgabamaba
76 63 49 10
[email protected]
24
KABORE Inoussa
70 12 12 84
Néant
25
KABORE Isidore Marie Alphonse
79 11 33 03 ; 70 24 80 96 ; 76 61 10 20
[email protected]
15
26
KABORE JM Gaston
70 20 58 51
[email protected]
23
KONATE Issiaka
70 13 50 25 ; 75 46 10 01 ; 78 17 45 82
[email protected]
27
NIKIEMA Mamounata
70 14 92 33 ; 78 70 12 32
[email protected]
28
OLUKUNGA Ibrahim
70 29 20 78 ; 78 51 62 44
[email protected]
29
OUEDRAOGO Bibata
70 09 07 62
[email protected]
30
OUEDRAOGO Boubacar
Néant
[email protected]
31
OUEDRAOGO Edmond
70 24 31 94
[email protected]
32
OUEDRAOGO Germain Patrick
71 71 50 47 ; 78 56 15 78
[email protected]
33
OUEDRAOGO Idrissa
78 85 65 65
[email protected]
34
OUEDRAOGO Joseph
70 23 76 97 ; 78 84 47 80
[email protected]
35
OUEDRAOGO Lacina
70 23 15 58
[email protected]
36
OUEDRAOGO Pazouknam Jean Baptiste
66 00 01 97 ; 76 44 48 92
[email protected]
37
OUEDRAOGO Sékou
70 22 46 41 ; 75 60 50 30 ; 78 64 65 93
[email protected]
38
OUEDRAOGO Tom
78 86 96 40
[email protected]
39
OUOBA Montandi
70 24 23 16
[email protected]
40
PITROIPA Serge Nawalagemba Dimitri
78 87 93 00 ; 70 74 42 65
[email protected]
41
PORGO Rédo
70 24 97 42 ; 76 00 83 43
[email protected]
42
POUNZO Marie Noella
74 95 44 44 ; 78 86 20 93
[email protected]
43
ROAMBA Sidgomdé
70 24 63 22
[email protected]
44
SAGA Issa
78 07 34 06
[email protected]
45
SANOGO Kadidia
70 29 04 54
[email protected]
46
SANON Alphonse Kodini
70 13 50 43 ; 75 44 38 77
[email protected]
47
SANON Bakary Baker
70 15 67 10
[email protected]
48
SANON Kalifa Emmanuel
72 96 58 36 ; 68 15 91 85
[email protected]
49
SESSOUMA Yassala
70 05 02 50 ; 76 66 54 45 ; 78 87 34 29
[email protected]
50
SOU Sié Lamoussa Jacob
70 24 77 58 ; 76 62 23 82 ; 78 40 03 06
[email protected]
51
TAKO Ossene
71 39 72 27 ; 76 57 21 74
[email protected]
52
TALL Aboubacar Ismaël Geni Moussa
78 84 79 76 ; 71 61 57 07
[email protected]
53
ZOUNGRANA Habibou
70 14 38 33
[email protected]
Réalisateurs / Producteurs (27)
16
1
KABORE Rakis Rodrigue
70 26 96 26 ; 77 50 74 02
[email protected]
2
KAFANDO Arsène Yembi
70 24 00 82 ; 78 09 85 80
[email protected]
3
KAMBOU Ollo Drissa
79 20 64 54 ; 72 82 02 58 ; 76 44 01 34
[email protected]
4
KONDOMBO A. Kader Michel
70 67 64 05
[email protected]
5
KOUROUMA / SANOU Suzanne
70 26 59 72 ; 78 81 26 51
[email protected]
6
LENGANI Hervé Eric
70 11 65 84
[email protected]
7
LOMPO Adjaratou
70 26 42 72
[email protected]
8
MBAIDE Emmanuel Rotoubam
76 41 83 42 ; 70 78 83 04
[email protected]
9
NIKIEMA Abdoul Aziz
78 47 65 52 ; 70 14 89 27
[email protected]
10
OUEDRAOGO Sidi Mohamed
Néant
Néant
11
OUELGO R. Hermann
70 05 70 45 ; 78 18 45 60
[email protected]
12
TAKO Lassane
71 33 29 97
[email protected]
13
TAMINI B Fidèle Aymar
70 74 72 75 ; 78 35 80 51
[email protected]
14
TAPSOBA Issoufou
70 29 99 71 ; 78 14 73 37 ; 76 63 92 78
[email protected]
15
TIENDREBEOGO Raymond Mohamadi
70 25 21 00
[email protected]
16
TOURE Drissa
70 25 55 22
[email protected]
17
TRAORE Apolline
70 26 83 67
[email protected]
18
TRAORE Issa de Brahima
70 24 67 36
[email protected]
19
TRAORE Nissi Joanny
76 60 22 11
[email protected]
20
Vink Gideon
76 63 72 70
[email protected]
21
YAMEOGO Alexis
76 20 32 88 ; 78 12 84 65
[email protected]
22
YAMEOGO Eléonore
(+336) 64 75 62 85 ; 72 55 34 85
[email protected]
23
YAMEOGO Florentine Noelie
70 31 42 28 ; 76 63 27 80
[email protected]
24
ZIDA Boubakar Sidnaba
70 20 38 33 ; 76 20 38 33 ; 78 20 38 33
[email protected]
25
ZIDA Désiré Victor
70 24 25 99
[email protected]
26
ZONGO K. Michel
78 80 27 78
[email protected]
27
ZOUMBARA Paul
70 24 22 83
Néant
17
Graphique 2 : Répartition des acteurs selon les métiers de réalisateurs
et de réalisateurs/ producteurs
L’enquête menée nous a permis d’enregistré 80
acteurs réalisateurs. Les réalisateurs/producteurs
sont les mêmes acteurs qui se trouvent au niveau
des acteurs de la production mais ils représentent ici
34% par rapport à l’ensemble des acteurs de la
réalisation. Les réalisateurs sont plus nombreux (53
personnes) et ils représentent 66% par rapport à
l’ensemble des acteurs de la réalisation.
18
Tableau 3 : Liste des Scénaristes et Scénaristes / Réalisateurs
Scénaristes (10)
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
ABI Yao Essohanam Jérémie Rois
73 78 92 56 ; 76 98 72 84
[email protected]
2
BASSINGA Jean
70 10 45 08
[email protected]
3
GUIGUEMDE Pascal
70 80 59 31
[email protected]
4
KABORE Michel
70 49 87 94 ; 78 25 55 58
[email protected]
5
SANOU / SANDWIDI Marie Colette
70 31 51 53 ; 78 38 88 12
[email protected]
6
SAWADOGO Noraogo
78 78 78 00
[email protected]
7
SIVA Ametozion
70 73 39 20 ; 77 73 39 20
Néant
8
TAKO Lassane
71 33 29 97
[email protected]
9
TAKO Ossene
71 39 72 27 ; 76 57 21 74
[email protected]
10
TIENDREBEOGO Marie Bernadette
70 25 23 31 ; 78 85 61 90
[email protected]
Scénaristes / réalisateurs (10)
1
KOFFIVI Tevi
76 41 61 62
[email protected]
2
OUEDRAOGO / NAPON Aline
Néant
[email protected]
3
OUEDRAOGO Germain Patrick
71 71 50 47 ; 78 56 15 78
[email protected]
4
OUEDRAOGO Sidi Mohamed
Néant
[email protected]
5
OUELGO R. Hermann
70 05 70 45 ; 78 18 45 60
[email protected]
6
POUNZO Marie Noella
74 95 44 44 ; 78 86 20 93
[email protected]
7
SAWADOGO Idrissa
78 39 20 10
Néant
8
SOU Sié Lamoussa Jacob
70 24 77 58 ; 76 62 23 82 ; 78 40 03 06
[email protected]
9
TALL Aboubacar Ismaël Geni Moussa
78 84 79 76 ; 71 61 57 07
[email protected]
10
YAMEOGO Guy Désiré
70 25 42 44
[email protected]
19
Graphique 3 : Répartition des acteurs selon les métiers de scénariste
et de scénaristes/réalisateurs
Les acteurs scénaristes sont au nombre de
20
personnes.
Ceux
scénaristes/réalisateurs
exerçant
deux
représentent
métiers
50%
par
rapport à l’ensemble des acteurs scénaristes et
ceux exerçant la fonction scénariste uniquement
représentent aussi 50%.
20
Tableau 4 : Liste des Monteurs et Monteurs / Caméraman
MonteurS (14)
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
BORO Hassan
71 71 11 25 ; 79 17 87 81
[email protected]
2
COULIBALY Oumar
76 61 94 93
[email protected]
3
DIARRA Kader Roger
70 27 16 29
[email protected]
4
FORO Grace Isabellita
70 45 85 49 ; 78 96 98 97
[email protected]
5
KABORE Michel
70 49 87 94 ; 78 25 55 58
[email protected]
6
LEZIN Henry - Claude
Néant
[email protected]
7
NIGNAN Louise Zéphirine
Néant
[email protected]
8
OUEDRAOGO Mariam
70 25 40 76 ; 78 21 70 00
[email protected]
9
OUOBA Montandi
70 24 23 16
[email protected]
10
SOU Ismaël Sié
70 64 81 41 ; 76 65 16 54 ; 78 46 28 48
[email protected]
11
TOURE Alpha
79 96 36 96
Néant
12
TRAORE / OUATTARA Téné
70 26 59 45 ; 78 28 68 92
[email protected]
13
Vink Gideon
76 63 72 70
[email protected]
14
ZOUNGRANA Habibou
70 14 38 33
[email protected]
Cameraman / Monteurs (6)
1
COMPAORE Adama
78 84 99 72 ; 76 58 70 24 ; 70 47 73 93
[email protected]
2
DAIGA Doh Djangmia
72 85 90 40
[email protected]
3
FAYAMA Oumar
79 59 07 05 ; 70 13 05 17
[email protected]
4
NANEMA F. Adeline 2ème jumelle
70 10 77 78 ; 78 92 67 84
[email protected]
5
OUEDRAOGO Jean Hubert Wendyam
72 10 19 32 ; 76 56 90 76
[email protected]
6
OUEDRAOGO Wendloir
70 84 81 11
[email protected]
21
Graphique 4 : Répartition des acteurs selon les métiers de
monteur et monteur/caméraman
.L’ensemble
des
acteurs
monteurs
(20
personnes) sont repartis en deux groupes : les
monteurs uniquement et les cameraman/monteurs
représentant respectivement 70% et 30% par
rapport à l’ensemble des acteurs monteurs. Ce sont
des techniciens de post production.
22
Tableau 5 : liste des Techniciens de l’Image et du Son
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse email
1
BADO Aimé
70 62 07 89
2
BAMOUNI Apollinaire
78 88 36 08
[email protected]
3
BORO Hassan
71 71 11 25 ; 79 17 87 81
[email protected]
4
COMPAORE Adama
78 84 99 72 ; 76 58 70 24 ; 70 47 73 93
[email protected]
5
DABIRE Mamadou
70 26 76 29
[email protected]
6
DAH Ollo Basile
70 00 92 06 ; 78 83 41 71
[email protected]
7
DAIGA Doh Djangmia
72 85 90 40
[email protected]
8
DIALLO Salamata Djiba
75 88 02 44 ; 78 88 81 34
[email protected]
9
FAYAMA Oumar
79 59 07 05 ; 70 13 05 17
[email protected]
10
FRISQUE Jean-Claude
76 61 88 18
[email protected]
11
GAGUIAGA Moussa
76 41 14 05 ; 78 86 83 46
12
GAMENE Yakouba
70 71 44 02
[email protected]
13
KABORE Sébastien
70 81 80 95 ; 78 14 67 29
Néant
14
KABORE Alfred
70 75 28 53
15
KABORE Bangbi Francis Frédéric
70 26 24 63 ; 76 45 45 63
[email protected]
16
KABRE Paul Kouliga
70 26 70 55
[email protected]
17
KAFANDO Arsène Yembi
70 24 00 82 ; 78 09 85 80
[email protected]
18
KAFANDO Monique
78 45 01 53
Néant
19
KIEMTORE Boukaré
78 60 19 81
Néant
20
KORBEOGO Irénée
70 23 81 97
[email protected]
21
KOURA Tibiri
78 07 17 78
[email protected]
22
KOUSSOUBE Mahamoudou
78 87 41 58
[email protected]
23
NABOLE Hamza
78 06 22 90
Néant
24
NANA Jean Yves Sibiri
70 23 84 73 ; 78 08 02 65 ; 74 66 92 93
[email protected]
25
NANEMA F. Adeline 2ème jumelle
70 10 77 78 ; 78 92 67 84
[email protected]
26
NITCHEMAN Ibrahim
78 82 32 08
[email protected]
23
27
OUEDRAOGO Abdoul Kader
70 60 79 80 ; 78 41 02 51
[email protected]
28
OUEDRAOGO Jean Hubert Wendyam
72 10 19 32 ; 76 56 90 76
[email protected]
29
OUEDRAOGO Wendloir
70 84 81 11
[email protected]
30
SAM Isidore Lallé
70 24 62 88
[email protected]
31
SAWADOGO Romaric
78 16 08 84
Néant
32
SERE Ramatou
79 10 74 29
[email protected]
33
SESSOUMA Yassala
70 05 02 50 ; 76 66 54 45 ; 78 87 34 29
[email protected]
34
SIRIBIE Lassina
76 57 25 55
[email protected]
35
SIVA Ametozion
70 73 39 20 ; 77 73 39 20
Néant
36
SONGNE Bernardin Djinto
70 75 55 95 ; 76 24 20 21
[email protected]
37
SOUBEIGA Léonard
70 26 58 90
[email protected]
38
SOULAMA Djibril
78 68 34 23
[email protected]
39
TAKO Lassane
71 33 29 97
[email protected]
40
TAKO Ossene
71 39 72 27 ; 76 57 21 74
[email protected]
41
TALL Aboubacar Ismaël Geni Moussa
78 84 79 76 ; 71 61 57 07
[email protected]
42
TARGUETTA Noufou
70 14 64 00
[email protected]
43
TASSEMBEDO Ousmane
Néant
Néant
44
Vink Gideon
76 63 72 70
[email protected]
45
ZERBO Mohamed Lazé
76 64 24 47 ; 78 02 16 57
[email protected]
46
ZIDA Désiré Victor
70 24 25 99
[email protected]
47
ZONGO K. Michel
78 80 27 78
[email protected]
48
ZONGO Lamoussa Richard
70 99 65 95 ; 78 80 63 28
[email protected]
49
ZOUNGRANA Oumarou André
70 23 73 33
Néant
24
Tableau 6 : Liste des Techniciens de plateau
Les techniciens de plateau regroupent les acteurs exerçant les métiers comme électriciens, machinistes, décorateurs,
habilleuses, maquilleuses. Ils sont au nombre de 20 personnes.
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
BAMBARA Agathe Rachel
Néant
[email protected]
2
BAYALA Eyanboué Odette
70 81 64 94 ; 76 48 26 92
[email protected]
3
GUIGUIMDE Yacouba
70 13 50 31 ; 76 61 99 43
[email protected]
4
KABORE Issaka Saute
76 09 61 00
[email protected]
5
KABRE Paul Kouliga
70 26 70 55
[email protected]
6
KAFANDO Y. Thierry
78 80 20 18
[email protected]
7
KAFANDO Thierry
78 80 20 18
[email protected]
8
KAMBOU Ollo Drissa
79 20 64 54 ; 72 82 02 58 ; 76 44 01 34
[email protected]
9
KONE Bakary
70 26 78 56
[email protected]
10
KORBEOGO Irénée
70 23 81 97
[email protected]
11
KOUYATE Papa Mahamoudou
70 24 74 87
[email protected]
12
LINGANI Adama Ama
70 83 39 38
[email protected]
13
OUEDRAOGO Hamadou
78 08 86 91
Néant
14
OUEDRAOGO Seydou
70 24 38 44
[email protected]
15
OUOLOGUEM / KOUYATE Soussaba
(+223) 79 01 22 37 ; 76 00 10 27
[email protected]
16
SAVADOGO Karim
76 63 93 10
[email protected]
17
SAWADOGO Hervé
76 62 47 78
Néant
18
SEDOGO B. Françoise
70 39 03 40 ; 79 17 17 73
[email protected]
19
SIDIBE Mariam
70 70 21 20
[email protected]
20
YAMEOGO Edwige Mariam Amélie
70 23 68 27 ; 76 60 89 60 ; 78 07 77 90
[email protected]
25
Tableau 7: Liste des Administrateurs
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
BARRY B. Lombar
75 50 00 72
[email protected]
2
COMPAORE Boukary Lagos
70 13 50 39
[email protected]
3
COULIBALY Damou
70 03 64 76
[email protected]
4
DAIGA Doh Djangmia
Néant
[email protected]
5
DAMA Tahirou
75 43 95 01 ; 76 66 51 94 ; 70 59 34 38
[email protected]
6
DJIGUEMDE Soumaїel
76 50 08 72 ; 78 05 99 97
[email protected]
7
GUINGANE Désiré
70 13 50 44 ; 76 62 55 35 ; 79 16 63 30
[email protected]
8
KOHOUN Léopold
70 23 37 09 ; 78 04 38 58
[email protected]
9
KONATE Issiaka
70 13 50 25 ; 75 46 10 01 ; 78 17 45 82
[email protected]
10
KOUANDA Moumini
70 09 96 36 ; 79 02 49 55 ; 76 35 11 01
[email protected]
11
NANA Kibsi
70 06 07 98
[email protected]
12
NAPON Patrice Aboubacar
70 45 38 13 ; 76 60 25 17
[email protected]
13
NIGNAN Ismaël
70 25 30 08 ; 76 64 28 67 ; 78 10 60 60
[email protected]
14
NIKIEMA Ange Soutonoma
78 38 75 66 ; 60 01 76 65
[email protected]
15
OUEDRAOGO Abdoul Kader
78 02 31 55
[email protected]
16
OUEDRAOGO Aline
70 97 49 14
Néant
17
OUEDRAOGO Edmond
70 24 31 94
[email protected]
18
OUEDRAOGO Ousmane
70 58 23 06 ; 75 67 14 70
[email protected]
19
ROMBA Moussa
70 13 50 41 ; 76 65 76 03
[email protected]
20
SAWADOGO W. Aristide
70 13 02 61 ; 78 31 31 90
[email protected]
21
SAWADOGO Ali
70 69 45 05
[email protected]
22
SAWADOGO Boureima
70 24 90 20
Néant
23
SAWADOGO Pierre Martine
76 42 47 90
[email protected]
24
SEDGHO André Marie Saturnin
70 72 17 77 ; 78 14 64 61
[email protected]
25
SIRIBIE Souleymane
76 52 08 60 ; 78 86 51 92
[email protected]
26
SOME S. Fidèle
70 26 78 33 ; 78 55 54 29 ; 74 14 70 20
[email protected]
26
27
SOUGUE David
70 35 14 35
Néant
28
TALL Aboubacar Ismaël Geni Moussa
70 50 19 85
Néant
29
TAMPANGA / THIOMBIANO Ada
76 53 38 23
Néant
30
THIOMBIANO Marius
70 00 74 04 ; 76 36 31 14
[email protected]
31
ZONGO Rachel Sœur
70 37 29 76
[email protected]
32
ZOROM Idrissa
76 68 85 20
[email protected]
27
Tableau 8 : Liste des Comédiens
Noms et Prénoms
N° d’ordre
Adresse téléphonique
Adresse mail
1
ABI Yao Essohanam Jérémie Rois
73 78 92 56 ; 76 98 72 84
2
BAMOUNI Bazilou
78 88 76 86
[email protected]
Néant
3
BATIONO Isidore
71 48 69 63 ; 78 45 38 22
Néant
4
BAYALA Eugène Yidiandia
74 46 38 38 ; 79 44 44 11
[email protected]
5
BOUDA Barthélémy
70 24 45 54 ; 78 12 06 74
[email protected]
6
DIALLO Seydou
71 06 44 84 ; 78 83 31 33
[email protected]
7
DRAME Karidia Kady
GUIGMA Jean-Baptiste
70 25 86 93
Néant
[email protected]
8
9
ILBOUDO B. Lassané
76 44 59 76 ; 78 58 06 20
[email protected]
Néant
10
KABORE Narcisse
78 68 00 10
;
11
KONE Mariam
78 83 89 71
12
MILLA S. Saturnin
70 11 69 43
[email protected]
Néant
13
Moussa DIABOUGA
72 36 52 22
[email protected]
14
MPANDOU Yannick Omer
76 55 08 62
[email protected]
15
NGONNDINGAMLEMGOTO Alram Nguebnan
70 26 40 79 ; 78 50 75 40
[email protected]
16
NIKIEMA Halimata
78 83 73 08
[email protected]
17
NIKIEMA Simon Pierre
70 24 21 79
[email protected]
18
NONGUIERMA Martin
70 00 10 78
[email protected]
19
OUEDRAOGO P. Diane Madina
70 34 08 12
;
20
OUEDRAOGO Alima
70 24 98 44
[email protected]
21
OUEDRAOGO Elisabeth Marie Aurélia
70 27 07 69 ; 78 40 21 68
[email protected]
22
OUEDRAOGO Mariam
78 77 32 65
23
OUEDRAOGO Salimata
78 12 02 67
[email protected]
Néant
24
OUEDRAOGO Serge Rodrigue
70 47 23 40 ; 76 56 94 14
25
OUEDRAOGO Younoussa
70 42 33 90 ; 79 42 42 66
[email protected]
Néant
26
OUEDRAOGO Zouli
70 26 55 98
Néant
28
27
PALENFO Augusta Bamsoya
70 89 89 85 ; 76 66 30 40
[email protected]
28
PARE Georgette
70 24 75 47 ; 78 09 49 29 ; 74 387 07 07
29
SAMANDOULOUGOU Yaya
76 01 32 94
[email protected]
Néant
30
SANOU Nicole
70 07 04 09
[email protected]
31
SANWIDI Wilfried Wend-Payandé
73 19 49 61 ; 78 01 34 81
[email protected]
32
SAVADOGO Ousséni
70 14 52 51 ; 78 3434 55
33
SAWADOGO Dieudonné
78 92 49 09 ; 76 03 79 38
[email protected]
Néant
34
SAWADOGO Idrissa
78 39 20 10
Néant
35
SAWADOGO W. Aristide
70 13 02 61 ; 78 31 31 90
[email protected]
36
SEDOGO B. Françoise
SORGHO Charlène
70 39 03 40 ; 79 17 17 73
Néant
[email protected]
37
38
SOU Sié Lamoussa Jacob
70 24 77 58 ;76 62 23 82;78 40 03 06
39
TAMPANGA / THIOMBIANO Ada
76 53 38 23
[email protected]
Néant
40
TAPSOBA Abass
70 80 72 51
41
TAPSOBA Alain
70 08 74 75 ; 76 60 18 49
[email protected]
Néant
42
TAPSOBA Mahamoudou
70 23 99 61
[email protected]
43
TRAORE Fatoumata
76 61 80 60
44
TRAORE Gaoussou
76 49 52 51
[email protected]
Néant
45
YAMEOGO / NIKIEMA Marie Augustine
70 14 04 44 ; 78 14 61 84
[email protected]
46
YAMEOGO Jeanne d’Arc Aimée
70 21 30 32 ; 78 02 00 07
[email protected]
47
YAMEOGO Jérôme
76 09 70 20
[email protected]
48
YAMEOGO Rémi
76 59 01 81 ; 78 00 12 00
[email protected]
49
YAMEOGO Rose
70 24 43 70 ; 78 43 11 22
[email protected]
50
YRA Siaka
78 35 35 12
[email protected]
51
ZOUNDI Léontine
[email protected]
52
ZOUNGRANA Irène
70 24 42 32
Néant
[email protected]
[email protected]
29
Tableau 9: Liste des Etudiants et Elèves
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
BAMBARA Carine Nadia
78 04 77 76
[email protected]
2
BONZI Daniel Zita
78 84 94 48
[email protected]
3
DRABO Emmanuel
76 88 29 00
[email protected]
4
ILBOUDO Assamy
70 77 66 49
;
5
KAPIOKO Thierry
70 73 80 25
[email protected]
6
KWENE Loci Hermann
70 16 50 42 ; 78 95 38 67
[email protected]
7
NZIENGUI Ibris Willyandric
74 99 73 30 ; 78 81 58 91
[email protected]
8
OUEDRAOGO Soumaila
70 18 27 91
[email protected]
9
SANGARE Boubacar
70 46 17 06
[email protected]
10
SAWADOGO W. Eric Albert
76 64 67 13
[email protected]
11
SIDIBE Sékou Oumar
78 80 95 76 ; 70 05 16 70
[email protected]
12
SORGHO Dak Jean Gustave
78 81 26 25 ; 76 65 46 86
[email protected]
13
THIOMBIANO Hilaire D. Oumar
70 81 74 95
[email protected]
14
TRAORE Kady
78 82 83 37 ; 72 00 62 63
[email protected]
15
TRAORE Siriki
70 34 22 97
[email protected]
16
ZAMPALIGRE Salam
76 68 27 09 ; 79 74 53 88
[email protected]
17
ZONG Toussaint O
76 11 33 29
[email protected]
30
Tableau 10 : Liste des Scripts
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
KOUSSOUBE / OUEDRAOGO Aoua
70 29 28 04
[email protected]
2
LOMPO Adjaratou
70 26 42 72
[email protected]
3
OUEDRAOGO Mariam
70 25 40 76 ; 78 21 70 00
[email protected]
4
SANON Alphonse Kodini
70 13 50 43 ; 75 44 38 77
[email protected]
5
SAWADOGO Abdoul AZIZ
70 22 44 66
Néant
Tableau 11 : Liste des Critiques
N° d’ordre
Nom et Prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
CISSE Aboubacar
78 82 24 40
[email protected]
2
KABORE Auguste
78 80 71 21
Néant
3
SAMA Emmanuel
70 05 09 22
[email protected]
4
SANOGO Bassirou
70 18 82 87 ; 78 81 74 71
[email protected]
5
TAPSOBA Clément
70 45 38 12
[email protected]
31
Tableau 12 : Autres
Le terme « Autres » est utilisé ici pour désigner les personnes ayant rempli les questionnaires sans préciser leurs profils
exacts.
N° d’ordre
Nom et prénoms
Adresses téléphoniques
Adresse mail
1
BADIEL Lassané
76 64 43 49
[email protected]
2
BAYALA Marie Laurentine Laura
70 14 92 31
[email protected]
3
DA Léon Bourdja
70 17 08 80
[email protected]
4
DIABOUGA Moussa
72 36 52 22
[email protected]
5
KABA Michel
78 87 25 68
[email protected]
6
KABORE Parfait
71 07 75 39
Néant
7
KABRE Yacouba
70 29 13 06
Néant
8
KAFO Christian Martial KALEWOU
78 08 05 63
[email protected]
9
KIEMA Parfaite
78 69 89 88
[email protected]
10
KONE Adama
70 82 14 62 ;78 82 76 01 ;76 49 83 49
[email protected]
11
NIKIEMA Siméon
61 36 36 96
;
12
OUEDRAOGO Jean Hubert Wendyam
72 10 19 32 ; 76 56 90 76
[email protected]
13
SANA Seydou KHANZAI
76 61 10 31
Néant
14
SANOU Blanche
76 59 13 22
[email protected]
15
SOGHO Douiyon Mari Armel Chrisostome
72 48 71 61
[email protected]
16
SOME Bengnime Rachelle
70 14 92 32
[email protected]
17
YAMEOGO Blandine
70 23 23 13 ; 76 23 23 13
Néant
32
Tableau 13 : Liste récapitulative des Acteurs du Cinéma
Scénaristes
Producteurs
Réalisateurs
Comédiens
Scriptes
Techniciens de l'image et du son
Techniciens de plateau
Monteurs
Critiques
Administrateurs
Etudiants et Elèves
Autres
TOTAL
20
42
80
52
5
49
20
20
5
32
17
17
359
Statistiques d’ensemble
Dans l’ensemble, on constate que les acteurs exerçant le métier réalisateur sont les plus nombreux (22%). Les comédiens
suivent avec (14%) puis les techniciens de l’image et du son (13%). Les scénaristes, les techniciens de plateau, les monteurs ont les
mêmes pourcentages soit 6% chacun. Mais, les acteurs les moins nombreux sont ceux exerçant les métiers critiques et scriptes qui
représentent 1% chacun.
33
34
IV. SOLUTIONS
1) La restructuration de l’UNCB
Le recensement effectué sur les membres, l’UNCB a choisi de faire un état des lieux, de ses membres et du paysage audiovisuel
pour se lancer dans la renaissance de notre cinéma. Cela est une volonté manifeste de l’Union de s’engager de la manière la plus
résolue vers une fédéralisation de tous les acteurs de la profession.
La vision de transformer notre Union en une Fédération qui regroupera tous les corps de métiers autonomes est une formule
d’avenir et d’anticipation pour notre cinéma. Dans cette optique, nous sommes encore en avance sur les associations de cinéastes
du continent.
Notre association garde une position de leader ; cela s’est vérifié lors du dernier FESPACO car la plupart des associations
nationales présentes ont montré leur intérêt à notre nouvelle vision. Nous pensons cependant qu’il faudra confier la rédaction des
statuts à une structure juridique spécialisée qui est mieux outillée pour reprendre les textes en y incluant notre vision.
2) La bonne gouvernance associative
Si nous voulons continuer à assurer notre crédibilité, il faut qu’on mette en place une bonne gouvernance associative avec des
règles de gestions financières propres à notre association. Les procédures de gestion doivent être adoptées et mises en place pour
éviter des abus dommageables à notre association qui commence à occuper la place qui est la sienne. Cela sous-entend aussi le
recrutement de personnel spécialisé (Comptable, secrétariat, agent de liaison, etc.)
Il faudra certes améliorer la gestion associative car les membres élus à partir de leur mobilisation le sont sur la base du
bénévolat. L’obligation de résultats dans des délais très brefs, la disponibilité quasi permanente pour certains responsables, nous
oblige à repenser de nouvelles formes de dédommagement ou de désintéressement à ceux qui donneront leur temps pour l’atteinte
des objectifs collectifs au profit de l’UNCB. Il ne s’agit pas d’une salarisation mais d’un encouragement capable de maintenir la
motivation des membres. On ne peut mobiliser quelqu’un que sur la base de ses intérêts.
V. PROPOSITIONS NOUVELLES ET PERSPECTIVES POUR L’UNCB
35
1. Mettre en place pour 2014 la nouvelle structure Fédérale sur la base des corps de métiers. Les membres des différents corps
de métiers auront été reconnus et validés par la commission ad-hoc mise en place à cet effet ;
2. Rédiger des nouveaux statuts et règlements intérieurs adaptés à notre nouvelle structuration. Cette activité sera confiée à un
cabinet juridique dès l’élection du nouveau Bureau exécutif ;
3. Les amendements statutaires relatifs à la nouvelle forme associative seront également rédigés, présentés puis déposés au
ministère chargé de l’administration territoriale pour validation et complément de dossiers ;
4. Mettre en place des structures UNCB décentralisées dans les provinces : Leur forme et statut juridique seront pris en compte
dans la nouvelle étude. Deux provinces semblent se positionner ; il s’agit de Bobo-Dioulasso et de Koudougou avec la
création d’un Master en Réalisation dans cette ville ;
5. Recruter un cabinet comptable pour la mise en place des procédures comptables et surtout favoriser le contrôle financier.
CONCLUSION
Le présent rapport devait prendre en compte aussi bien les structures, le matériel cinématographique et
audiovisuel disponibles au Burkina Faso. Il est dans sa forme actuelle, inachevé pour plusieurs raisons
indépendantes de notre volonté (insuffisance de financement et de sensibilisation, réticences de certains
membres etc.). Nous allons l’achever en y incluant le parc de matériel technique existant au Burkina. Ce
document nous le pensons nous permettra de connaitre globalement l’environnement et le paysage audiovisuel
burkinabè pour mettre en place la restructuration que nous voulons pour relancer notre cinéma.
36
ANNEXES
37
GRANDES DATES DU CINEMA AU BURKINA FASO
Avant l’indépendance en 1960, par la loi n°2360 du 25 octobre 1946 qui centre national de la cinématographie, cette loi avait été rendu
applicable dans les territoires d’Outre-Mer, et c’est pour cela qu’il est créé en Haute Volta un service de l’Information dans lequel est prévu une
cellule cinéma.
Après les indépendances ayant pris conscience de l’importance et du rôle du cinéma et de l’audio-visuel les autorités les ont inscrits
parmi les principales préoccupations de développement social, culturel et économique du Burkina Faso.
Au fil du temps, la volonté des autorités et celle des acteurs du cinéma et de l’audiovisuel se sont traduites par la prise de décisions qui
ont permis au Burkina Faso d’être pendant longtemps le phare du cinéma de l’Afrique au Sud du Sahara.
Dates marquantes :
 1946 : Création de la cellule cinéma du Centre d’Information, ancêtre du Centre National de la Cinématographie. ;

1960 : Comme les anciennes colonies, le Burkina Faso s’est vu proposer par le Ministère Français de la Coopération, la création
d’une unité de production au sein du Service de l’Information. Cette unité avait pour mission de produire des films d’actualités et
des films socio-éducatifs. Le projet de création de cette unité fut confié à un technicien français Serge RICCI. Le nouveau service
équipé en matériel technique de base tels que les caméras Beaulieu manuelles asynchrones, à objectifs, à tourelles, enregistreur à
bandes auront permis la réalisation du premier film d’actualités : « A Minuit l’Indépendance ». Dans son travail, Serge Ricci était
aidé par Sékou OUEDRAOGO, Issaka THIOMBIANO, … De nombreux films documentaires, des reportages d’actualités, des films de
sensibilisation, de vulgarisations agricoles et sanitaires seront réalisés ;

1963 : Début officiel des émissions de la Volta Vision qui deviendra tour à tour TNB, ORTB, RTB (A vérifier)

1969 : Nationalisation des salles de cinéma jadis exploitées par des compagnies étrangères, notamment COMACICO, SECMA. La
même ordonnance de nationalisation des salles de cinéma crée la Société Nationale Voltaïque du Cinéma (SONAVOCI) qui
deviendra SONACIB plus tard avec le changement de nom du pays .Suite aux différentes pressions pour obtenir les films de la
COMACICO et la SECMA, sociétés multinationales qui assuraient la distribution, le 20 juillet, le Gouvernement voltaïque crée le
Fonds de Promotion et d’Extension de l’Activité Cinématographique( FODEAC) ;
38

1969 : La Haute Volta abrite les premières Journées du Cinéma Africain du 1er au 15 février en présence de SEMBENE Ousmane,
Mahama Johnson TRAORE, Tahaar CHERIAA, Paulin Soumanou VIEYRA, Odette SANOGO, Claude PRIEUX, Alimata SALAMBERE ; cet
événement sera plus tard considéré comme la première édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de
Ouagadougou (FESPACO) ;

1970 : Naissance de la Société Nationale de Distribution et d’Exploitation du Cinéma de Haute Volta (SONAVOCI) ; devenue par la
suite SONACIB ;

1970 : Création du Fonds de Promotion et d’Extension de l’Activité Cinématographique (FODEAC) ;

1972 (7Janvier) : Par le décret N°72/003/PRES/INFO/ENC, le Gouvernement voltaïque institutionnalise le FESPACO ; DJIM
Mamadou Kola réalise le premier film de fiction : "Le Sang des Parias" ;

1973 : Réalisation du 1er long métrage de fiction burkinabé « Sur le chemin de la réconciliation » par René Bernard YONLY ;

1973 : Les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains décident à Port-Louis (Ile-Maurice) de créer et d‘établir à Ouagadougou les
sièges du Consortium Inter-Etats de Distribution du Cinéma (CIDC) et le Consortium Interafricains de Production de Films
(CIPROFILMS) ;

1976 : Ouverture à Ouagadougou de l’Institut Interafricains d’Education Cinématographique (INAFEC) sous l’égide de l’Organisation
Commune Africain et Malgache (OCAM) ;

1976 : Création et équipement d’un centre technique de production cinématographique, aujourd’hui Direction de la
Cinématographie Nationale (DCN) en voie de devenir le Centre National de la Cinématographie (CNC) ;

1977 : Le service du cinéma est érigé en Direction du Cinéma et sa direction est confiée à KABORE Gaston Jean Marie ;

1979 : Ouagadougou abrite l’Assemblée Générale Constitutive du Consortium Interafricains de Distribution Cinématographique
(CIDC) et du Consortium Interafricains de Production de Films (CIPROFILMS) ;

1980 : Création et reconnaissance de l’Union Nationale des Cinéastes Voltaïques (UNCV) ancêtre de l’actuel UNCB ;

1985 : Ouagadougou est retenue comme siège de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) ;

1986 : Fermeture de l’INAFEC ;
39

1989 : Lancement du projet de la Cinémathèque Africaine

1991 : Le 1er Etalon de Yennenga est attribué à un film burkinabé : « Tilai » de Idrissa OUEDRAOGO ;

1991 : Signature de la Zatu portant définition des conditions d’exercice de la profession cinématographique au Burkina Faso ;

1992 : Mise sous administration provisoire de la SONACIB ;

1995 : Inauguration d’un centre de conservation de films financé par le Burkina Faso et ses partenaires techniques ;

1997 : Un 2ème Etalon de Yennenga est attribué à un film burkinabé : « Buud-Yam » de Gaston KABORE ;

1997 : Organisation des Etats Généraux du cinéma et de l’audiovisuel ;

1998 : Rédaction d’un Livre Blanc du cinéma et de l’audiovisuel ;

2000 : Lancement du Programme de Formation aux métiers de l’Image et du Son (PROFIS) ;

2003 : Atelier de réflexion sur la formation aux métiers de l’image et du son en Afrique de l’Ouest ;

2003 : Décision en Conseil des Ministres de la liquidation administrative de la SONACIB ;

2004 : Atelier de réflexion sur la relance de la production cinématographique et audiovisuelle ;

2005 : Début des cours spécialisés en cinéma et Audiovisuel à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) ;

2006 : Création de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son / Studio-Ecole (ISIS/ SE) ;

2007 : Liquidation administrative de la SONACIB.
Accords cinématographiques et culturels entre le Burkina Faso et d’autres pays :
A- FRANCE
ACCORD CINEMATOGRAPHIQUE ENTRE LA FRANCE ET LE BURKINA FASO
signé à Ouagadougou le 1er mars 1991
Décret n° 99-763 du 31 août 1999
(J.O. 7 septembre 1999)
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Le Gouvernement de la République Française,
Le Gouvernement du Burkina-Faso,
Soucieux de faciliter la réalisation en coproduction d’œuvres cinématographiques susceptibles de servir par leurs qualités artistiques et
techniques le prestige de leurs pays, les rapports culturels entre l’Europe et l’Afrique et de développer leurs échanges d’œuvres
cinématographiques, sont convenus de ce qui suit :
I. COPRODUCTION
Article 1er
Les œuvres cinématographiques de long et de court métrage réalisées en coproduction et admises au bénéfice du présent accord sont
considérées comme œuvres cinématographiques nationales par les Autorités des deux pays conformément aux dispositions législatives et
réglementaires applicables dans leur pays.
Elles bénéficient de plein droit des avantages réservés aux œuvres cinématographiques nationales qui résultent des textes en vigueur ou qui
pourraient être édictés dans chaque pays.
La réalisation d’œuvres cinématographiques en coproduction entre les deux pays doit recevoir l’approbation, après consultation entre elles, des
Autorités compétentes des deux pays :
- en France : le Centre National de la Cinématographie.
- au Burkina-Faso : La Direction de la Production Cinématographique.
Article 2
Pour être admises au bénéfice de la coproduction, les œuvres cinématographiques doivent être entreprises pour la France par les producteurs et
pour le Burkina-Faso par les producteurs ou cinéastes ayant une organisation et une expérience reconnues par l’Autorité nationale.
Article 3
Les demandes d’admission au bénéfice de la coproduction par les producteurs de chacun des deux pays sont établies en vue de leur agrément
selon les dispositions de la procédure d’application prévue dans l’annexe du présent accord, laquelle fait partie intégrante dudit accord.
L’agrément donné à la coproduction d’une œuvre cinématographique déterminée par les Autorités compétentes de chacun des deux pays ne
peut être subordonné à la présentation d’éléments impressionnés de ladite œuvre cinématographique.
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Lorsque les Autorités compétentes des deux pays ont donné leur agrément à la coproduction d’une œuvre cinématographique déterminée, cet
agrément ne peut être ultérieurement retiré sauf accord entre lesdites Autorités compétentes.
Article 4
La proportion des apports respectifs des producteurs des deux pays dans une œuvre cinématographique de coproducteur peut varier de 20 à 80
%.
L’apport du coproducteur minoritaire doit comporter une participation technique et/ou artistique effective.
Des dérogations peuvent être admises conjointement par les Autorités compétentes des deux pays.
Les œuvres cinématographiques doivent être réalisées par des metteurs en scène, techniciens et interprètes ayant la qualité soit de national
français ou de résident en France, soit de national du Burkina-Faso ou d’un autre état africain de Langue française.
La participation d’interprètes ou de techniciens n’ayant pas la nationalité de l’un des Etats mentionnés à l’alinéa précédent peut être admise,
compte tenu des exigences de l’œuvre cinématographique.
Article 5
Chaque coproducteur est, en tout état de cause, copropriétaire du négatif original image et son quel que soit le lieu où le négatif est déposé.
Chaque coproducteur a droit, en tout état de cause, à un internégatif dans sa propre version. Si l’un des coproducteurs renonce à ce droit, le
négatif sera déposé en un lieu choisi d'un commun accord par les coproducteurs.
Article 6
La répartition des recettes est déterminée librement par les coproducteurs, elle est, en principe, proportionnelle à l’apport total de chacun des
coproducteurs. Les dispositions financières adoptées par les coproducteurs et les zones de partage des recettes sont soumises à l’approbation
des Autorités compétentes des deux pays.
Article 7
Sauf dispositions contraires du contrat de coproduction, l’exportation des œuvres cinématographiques est assurée par le coproducteur
majoritaire avec l’accord du coproducteur minoritaire.
Pour les œuvres cinématographiques à participation égale, l’exportation est assurée, sauf convention contraire entre les Parties, par le
coproducteur ayant la nationalité du réalisateur. Dans le cas d’exportation vers un pays appliquant des restrictions à l’importation, l’œuvre
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cinématographique est, dans la mesure du possible, imputée sur le contingent de celui des deux pays associés par la coproduction qui bénéficie
du régime le plus favorable.
Article 8
Les génériques, films annonces et matériel publicitaire des œuvres cinématographiques réalisées en coproduction doivent mentionner la
coproduction entre la France et le Burkina-Faso, et dans le cas de coproductions multipartites, les autres pays participants.
Article 9
Dans les festivals et compétitions, les œuvres cinématographiques coproduites sont présentées avec la nationalité de l’Etat auquel appartient le
coproducteur majoritaire sauf disposition différente prise par les coproducteurs et approuvée par les Autorités compétentes des deux pays.
Article 10
Les Autorités compétentes des deux pays examineront favorablement la réalisation en coproduction d’œuvres cinématographiques entre la
France, le Burkina-Faso, les autres Etats francophones d'Afrique ainsi que les pays avec lesquels l’un ou l’autre Etat est lié par des accords de
coproduction.
Article 11
Sous réserve de la législation et de la réglementation en vigueur, toutes facilités sont accordées pour la circulation et le séjour du personnel
artistique et technique collaborant aux œuvres cinématographiques réalisées en coproduction ainsi que pour l’importation et l’exportation dans
chaque pays du matériel nécessaire à leur fabrication et à leur exploitation (pellicule, matériel technique, costumes, éléments de décors,
matériel de publicité, etc.).
II. ECHANGES D’ŒUVRES CINEMATOGRAPHIQUES
Article 12
Sous réserve de la législation et de la réglementation en vigueur, la vente, l’importation, l’exploitation et d’une manière générale, la diffusion
des œuvres cinématographiques impressionnées nationales, ne sont soumises de part et d’autre à aucune restriction.
Les transferts de recettes provenant de la vente et de l’exploitation des œuvres cinématographiques importées dans le cadre du présent Accord
sont effectués en exécution des contrats conclus entre les producteurs conformément à la législation et à la réglementation en vigueur dans
chacun des deux pays.
III. DISPOSITIONS GENERALES
Article 13
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Les Autorités compétentes des deux pays examineront au besoin les conditions d’application du présent Accord afin de résoudre les difficultés
éventuelles soulevées par la mise en œuvre de ses dispositions. Elles étudieront les modifications souhaitables en vue de développer la
coopération cinématographique entre leurs deux pays et plus généralement entre l’Europe et l’Afrique.
Elles se réuniront, dans le cadre d’une commission mixte cinématographique, à la demande de l’une d’entre elles notamment en cas de
modifications importantes soit de la législation, soit de la réglementation applicables à l’industrie cinématographique.
Article 14
Les deux Gouvernements se notifient réciproquement leur approbation du présent Accord : celui-ci entre en vigueur le premier jour du mois
suivant la date de la dernière de ces notifications.
L’Accord est conclu pour une durée de deux années à dater de son entrée en vigueur. Il est renouvelable par période de deux ans par tacite
reconduction, sauf dénonciation par l’une des Parties trois mois avant son échéance.
Fait à Ouagadougou, en double exemplaires.
B- Le Burkina Faso a signé des accords de coopération cinématographique avec les pays suivants :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Ghana
Togo
Maroc
Algérie
Egypte
Côte d’Ivoire, ….
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