lauréat 2014 du Prix Pierre-François Caillé de la traductio

Transcription

lauréat 2014 du Prix Pierre-François Caillé de la traductio
Prix Pierre-François Caillé de la traduction
2014
Décerné depuis 1981 par la Société française
des traducteurs (SFT) avec le concours de l’École
supérieure d’interprètes et de traducteurs (ESIT),
le prix Pierre-François Caillé de la traduction,
doté de 2 000 €, récompense chaque année
un traducteur en début de carrière pour sa
traduction d’une œuvre de fiction ou de nonfiction. Le règlement complet du prix, la liste des
membres du jury ainsi que la liste des précédents
lauréats sont consultables sur le site de la SFT.
Contact : [email protected]
Le jury, le lauréat et l’auteur
Débora Farji-Haguet,
présidente du jury
Paris, le 13 décembre
À l’issue de l’assemblée générale des adhérents de
la Société française des traducteurs (SFT), la présidente du jury Débora Farji-Haguet présente le prix
et les différentes étapes qui ont abouti au choix
définitif du lauréat 2014. Elle rappelle ensuite la
composition du jury et annonce le nom des quatre
ouvrages et des finalistes sélectionnés parmi la
quinzaine de postulants initialement retenus :
Adieu le cirque !
de Un-yeong Cheon, traduit du coréen
par Seon Yeong-A et Carine Devillon
(Serge Safran éditeur).
Les Somnambules
de Christopher Clark, traduit de l’anglais
britannique par Marie-Anne de Béru
(Flammarion).
La Femme à 1000°
de Hallgrimur Helgason, traduit de l’islandais
par Jean-Christophe Salaün (Presses de la Cité).
Histoire vraie de l’homme qui
cherchait le yéti
délicieux cocktail. L’auteur et le traducteur se livrent
à une séance de dédicaces, sous les yeux pétillants
du président de la SFT, Graham macLachlan : « Notre
syndicat est très fier de donner ce petit coup de pouce à
ce confrère au futur prometteur. »
Frédérique Polet, Directrice éditoriale, Domaine Etranger,
Éditions Presses de la Cité
Les Presses de la Cité, représentées par la directrice éditoriale du domaine étranger et par la
responsable des traductions, relatent avec
humour la façon dont Jean-Christophe Salaün a été
« trouvé » compte tenu du petit nombre de traducteurs d’islandais. Une surprise saisit l’assemblée :
la présence de l’auteur venu tout spécialement
pour l’événement !
Hallgrimur Helgason donne quelques détails sur la
genèse de son ouvrage et sur les personnages qui
l’ont inspiré. Par chance, et c’est tout à son honneur,
il s’exprime en français.
de Gabi Martínez, traduit de l’espagnol
par Stéphanie Maze (Éditions Autrement).
Jean-Christophe Salaün, lauréat 2014
Tour à tour, quatre membres du jury développent le
thème de ces ouvrages, évoquent la qualité de leur
traduction et lisent quelques extraits choisis pour
justifier leur choix.
Le suspens est à son comble jusqu’à la proclamation
du lauréat, Jean-Christophe Salaün, pour sa brillante
traduction de La Femme à 1000°. Malheureusement
retardée dans les transports, la « vedette » se fait
attendre...
Tradzine
Les 5 derniers lauréats :
Hallgrimur Helgason
Accueilli en véritable star, le lauréat franchit enfin la porte d’entrée sous les applaudissements
du public. Le jeune traducteur de 28 ans,
souriant et sympathique, revient sur son parcours universitaire et les problèmes qu’il a
dû résoudre en traduisant ce texte atypique.
Avec beaucoup de naturel et de spontanéité,
il répond aux questions que les professionnels
prennent plaisir à lui poser : création d’un texte
original, rencontre avec l’auteur, complexité de
la langue de départ, trouvailles stylistiques,
musique de la langue d’arrivée, etc.
Après la remise de la médaille en bronze, des Œuvres
complètes de François Rabelais et du chèque de
2 000 €, tout le monde se retrouve autour d’un
Le bulletin d’information de la Société française des traducteurs – Mars 2015
• 2010 : Kapitoil de Teddy Wayne, traduit de l’anglais
par Adélaïde Pralon (Liana Levi).
• 2011 : Brûle ta cravate et danse ! de Leen
Zevenbergen, traduit du néerlandais par Dominique
Jonkers (ESF).
• 2012 : Seuls les innocents n’ont pas d’alibi de Giorgio
Faletti, traduit de l’italien par Marianne Faurobert
(Robert Laffont).
• 2013 : Les Dépossédés de Steve Sem-Sandberg,
traduit du suédois par Johanna Chatellard-Schapira
(Robert Laffont).
• 2014 : La Femme à 1000° de Hallgrimur Helgason,
traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün
(Presses de la Cité).
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