on n`est jamais trop douce
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JUIN 12 Mensuel OJD : 331039 Surface approx. (cm²) : 723 N° de page : 84-85 43 RUE DU COLONEL PIERRE AVIA 75503 PARIS CEDEX 15 - 01 46 48 48 48 Page 1/2 MEDECINE gynéco NOTRE EXPERT Dr Jean-Marc Bohbot mfectiologue a l'Institut Fournier (Pans) Démangeaisons, tiraillements, irritations... Nos parties intimes ne sont pas toujours à la fête. Un impératif: les traiter avec une infinie douceur et en toute connaissance de cause. Hygiène intime* on n'est jamais trop douce Si ça demange, c'est une mvcose ou au sperme de son partenaire (plus d'une femme sur dix serait concernée). Ou à des habitudes d'hygiène de vie, comme la nouvelle mode de l'épilation intégrale (la peau est alors moins protégée des frottements) PAS FORCÉMENT. Le prunt vulvaire peut être dû à une infection, maîs aussi à une simple irritation liée à d'autres causes. Une fois l'éventualité d'une contamination écartée par le medecin, le plus souvent, la sensibilisation résulte de modifications hormonales (ménopause, post parfum, allaitement) Elle peut aussi être due à une réaction d'intolérance a un produit • En cas d irritation, il faut désinfecter SURTOUT PAS. Beaucoup de femmes utilisent des produits trop décapants, notamment lorsqu'elles ressentent des irritations et des démangeaisons Or, ceux-ci aggravent la situa- tion Plus on a la muqueuse fragile, plus il est conseillé d'adopter, au contraire, un gel de toilette neutre spécialement conçu pour l'hygiène intime (comme ceux de la très bonne gamme Rogé Cavaillès, par exemple, en pharmacie) C'est le moment d'oublier définitivement les douches internes, les parfums et les deodorants, de remiser les gants de toilette (mds à bactéries) pour se laver simplement à la main Et aussi d'éviter les matières synthétiques en contact direct Que prendre après un cancer gynéco ? Les traitements des cancers féminins (tumeurs du sein ou gynécologiques) peuvent avoir des répercussions sur la souplesse de la vulve et du vagin. La majorité des oncologues déconseille cependant l'instauration d'un traitement hormonal et FLORGYNAL 0628912300508/GFP/OTO/2 même le recours a des œstrogènes locaux (sous forme de gel, de creme ou d'ovule) pour pallier les sécheresses ou bien les irritations qui peuvent en découler. Les oncologues recommandent deux complements alimentaires sans phytohormones: Mamopause®, a base de mélisse et d'huiles de poisson, et Sérélys®, qui associe vitamine E et extraits de pollen. Reste que les femmes ne sont pas si démunies qu'elles se l'imaginent, puisqu'elles ont droit aux lubrifiants. Et ceux-ci ont réalisé des progrès énormes au cours des dernieres annees. avec la vulve, les pantalons serres qui « cisaillent » et tout ce qui agresse l'entrejambe Desprobiotiques sont carfois utiles I VRAI. Notamment pour les femmes les plus malchanceuses, qui enchaînent cystites et mycoses, en un véritable cercle vicieux La prise d'antibiotiques combat une première infection, maîs dé fruit en même temps les « bonnes bactéries » de la flore vaginale Du coup, une mycose en profite pour prendre la place, dont le traitement va a son tour irriter la muqueuse, aggravant le déséquilibre Pour sortir du cercle infernal, il est important de restaurer l'équilibre protecteur delaflorevulvo vaginale C'est ce que proposent, en action locale, le tampon périodique Florgynal,imprégné de probiotiques, ou encore Ie gel Dermogiène (lab Codepharma) C'est aussi l'action revendiquée par des f compléments alimentaires spé- • cialement élaborés dans» ce but, s Eléments de recherche : FLORGYNAL ou FLORGYNAL TAMPON PROBIOTIQUE : soin pour les démangeaisons vaginales, toutes citations JUIN 12 Mensuel OJD : 331039 Surface approx. (cm²) : 723 N° de page : 84-85 43 RUE DU COLONEL PIERRE AVIA 75503 PARIS CEDEX 15 - 01 46 48 48 48 Page 2/2 comme Gyno-control flore intime ou Dion Flore intime. On ne risque rien à les essayer ! _ Boire est important pour éviter la sécheresse vulvaire VRAI ET FAUX. La vulve ne peut prendre l'eau dont elle a besoin que de l'intérieur. Mais ensuite, il faut éviter qu'elle s'évapore trop vite pour entretenir l'hydratation. La présence de corps gras y participe, de même que la composition de la flore vaginale qui « déborde » sur la vulve. Deux toilettes maximum par jour et des rapports sexuels réguliers contribuent à entretenir le film hydrolipidique protecteur.À l'inverse, le tabac et l'alcool peuvent être sources de sécheresse. De même que la prise de certains médicaments (pilules contraceptives microdosées, comprimés contre les allergies, antidépresseurs, antiacnéiques, diurétiques, vasoconstricteurs). Leur notice précise qu'ils peuvent entraîner une sécheresse des muqueuses. • Mieux vaut mettre une serviette hygiénic imperméable FAUX. La vulve a besoin de respirer. Les protections trop occlusives font grimper la température locale, ce qui favorise les infections. D'où le regain de faveur pour les protections périodiques « perméables » en coton naturel et non blanchies au chlore, qui protègent mieux notre intimité (gammes Unyque du laboratoire Colman ou Saugella Cotton Touch, en pharmacie). À changer au moins trois fois par jour, pour éviter humidité et macération ! Pour la même raison, on conseille de FLORGYNAL 0628912300508/GFP/OTO/2 toujours bien sécher ses parties intimes, d'éviter de garder un maillot de bain mouillé ou de porter des protège-slips en permanence. Un milieu trop acide favorise les mycoses I VRAI. L'hyperacidité vaginale est propice à la prolifération du champignon microscopique Candida albicans, source de ces mycoses. C'est pourquoi, si on est abonnée aux rechutes, il est recommandé d'éviter les produits agressifs et d'opter pour des nettoyants intimes au pH légèrement alcalin, compris entre 7 et 9. Un nouveau traitement, MycoHydralin, est disponible en pharmacie sans ordonnance, depuis fin 2011. Il conjugue des comprimés vaginaux qui détruisent les champignons (environ 6 € la boîte de trois) avec une crème qui traite et adoucit la vulve (environ 5,40 €). • Les lubrifiants ne servent qu'à faire l'amour FAUX. Certains produits s'adjoignent les vertus apaisantes de l'aloès (Water Glide®, Monolub®, discret car en monodose) ou cicatrisantes du souci (Organic Glide®) pour apaiser plus vite. D'autres, sans conservateur ni colorant, forment comme un fibri nappant la paroi vaginale, qui maintient sa souplesse et prolonge la lubrification jusqu'à plusieurs jours (Sensilube®,Gel Sea®, Replens®). Vendus sans ordonnance en pharmacie, les gels Monasens® (environ 9 € les 30 ml) et Mucogyne® (environ 10 € les 40 ml) soulagent aussi de nombreuses femmes en lubrifiant et cicatrisant. • MARIE-CHRISTINE COLINON Eléments de recherche : FLORGYNAL ou FLORGYNAL TAMPON PROBIOTIQUE : soin pour les démangeaisons vaginales, toutes citations