SUGGESTED RULE CHANGES
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FEDERATION INTERNATIONALE DE BASKETBALL INTERNATIONAL BASKETBALL FEDERATION F I B A FIBA Commission Technique Mondiale Règlement Officiel de Basketball 2000 Points à souligner janvier 2001 Page 2 de 6 381_00f Cette brochure, intitulée " Points à souligner ", a été produite comme supplément du règlement officiel de basketball pour offrir explications et clarté dans de nombreux domaines du règlement qui, dans le passé, ont donné lieu à confusion, fausses interprétations et incohérences dans l’application des règles. Ces points peuvent ne pas se réérer aux changements d’une règle en tant que tels mais peuvent, quelquefois, être considérés comme plus importants que la plupart des changements de règles euxmêmes. Cette brochure a l’intention de fournir quelques directives générales, principes et conseils aux arbitres, dans des domaines du jeu qui ont besoin d’être améliorés si le basketball doit continuer à progresser au rythme actuel. 1. Jeu brutal loin du ballon Il y a eu, ces derniers temps, une augmentation significative du nombre de contacts physiques loin du ballon de la part des joueurs défenseurs. Tout contact loin du ballon avec la/les main(s), bras, jambe(s) ou corps, ne devrait pas être permis si ce contact: − empêche la progression du joueur attaquant, − restreint la liberté de déplacement du joueur. Si tel est le cas, le contact illégal loin du ballon a une incidence sur la continuité de l’attaque et constitue un avantage certain pour la défense. Exemples: a. Lors d’une contre-attaque, A4 court le long de la ligne de touche. B4 met sa main sur la hanche de A4, empêchant manifestement le déplacement direct vers le panier de l’adversaire, gagnant ainsi un avantage. b. L’utilisation illégale des mains, loin du ballon, doit être sanctionnée non seulement lors d’un déplacement vers le panier de l’adversaire mais aussi lors d’actions près du panier et en défense sur un joueur Poste sans ballon. 2. Trop de fautes dans les dernières minutes de la rencontre Depuis ces quelques dernières années, les fautes personnelles sifflées contre les deux équipes dans les dernières minutes ou secondes d’une rencontre très serrée sont devenues un évènement trop commun. Des tactiques déloyales sont utilisées dans l’intention d’arrêter le jeu au prix d’une faute personnelle “normale”. L’augmentation du nombre de lancers francs tirés des deux côtés entraîne une diminution du niveau de jeu, réduisant ainsi l’attrait du jeu qui reste sans actions attrayantes ni spectaculaires jusque près de la fin du temps de jeu. Dans ce genre d’action, il est vivement conseillé aux arbitres de continuer à appliquer strictement le principe de l’avantage/désavantage et en même temps d’essayer de ne pas interrompre le flux du jeu et de ne pénaliser un contact personnel seulement lorsqu’ils croient que ce contact: − donne un avantage au joueur responsable, − place l’adversaire en position désavantageuse, − devient partie de contacts systématiques menant à l’intensification de la rudesse. Rappelez-vous : Si un contact n’est pas intentionnel et ne place personne en position désavantageuse, ne sifflez pas ! 381_00f Page 3 de 6 Exemples : a. A4 dribble et B4 court après lui dans l’intention de provoquer un contact pour influencer l’arbitre à arrêter le jeu au prix d’une faute "normale". Le contact se produit mais A4 réussit à conserver la possession du ballon et continue son dribble. Comme il n’y a pas eu de coup de sifflet des arbitres, B4 court encore après A4, provoquant cette fois-ci un contact plus sérieux. L’arbitre réagit et siffle une faute contre B4 pour la répétition de ce contact intentionnel évident pouvant provoquer une réaction nerveuse inattendue de A4. b. Encore la même situation : A4 dribble suivi par B4 dont le but est d’arrêter le jeu. Un contact se produit entre A4 et B4 mais en même temps A4 réussit à passer le ballon à A5, etc. Pas de coup de sifflet car dans cette situation, personne n’est placé en position désavantageuse et la tactique déloyale pour essayer d’arrêter le jeu est, soit évitée ou tout au moins retardée. c. A4 avec le ballon est en déplacement rapide vers le panier de l’adversaire. B4 et B5 essaient de gêner son déplacement direct vers le panier en le pressant de chaque côté. Un contact entre B4 – A4 – B5 se produit mais A4 réussit à passer à travers sans interrompre son dribble et il n’y a maintenant personne entre lui et le panier de l’adversaire. 3. Principes de l’avantage/désavantage lors des violations Pour la première fois, dans les nouvelles règles, l’application du principe de l’avantage/désavantage est officiellement légal non seulement pour les contacts mais aussi pour les violations. Ceci peut être considéré comme vraiment révolutionnaire puisque cela demande que les joueurs, les entraîneurs et les spectateurs changent leur façon de penser. Il est conseillé aux arbitres d’appliquer ce principe avec beaucoup de soin, essayant tout le temps de ne pas perdre le contrôle de la partie ou ne pas encourager de médiocres actions techniques. Exemples : a. A l’occasion d’une remise en jeu, A4 reçoit le ballon dans sa zone arrière. Il n’y a aucun joueur de l’équipe B à proximité de A4 dans sa zone arrière. A4 lève légèrement son pied de pivot avant de lâcher le ballon pour commencer un dribble. Décision : L’arbitre pourrait normalement ne pas tenir compte de l’action de A4, particulièrement si ce n’est pas exagéré. b. Répétition de la même infraction par A4 mais avec un défenseur dans une position qui représente une menace défensive pour A4. Décision : La présence d’un défenseur crée une situation tout à fait différente. La violation doit être sifflée (coup de sifflet par l’arbitre avec le signal de "marcher"). Si nous ne tenons pas compte de cette violation, un avantage pourrait injustement être donné à l’attaquant et le défenseur placé en position nettement désavantageuse. c. A4, pressé de très près par B4, dribble le ballon sous son propre panier, le dos tourné au panier adverse. Pendant ce temps, son coéquipier A5 est resté plus de 3 secondes dans le couloir des lancers francs de l’adversaire. Décision : Les arbitres ne doivent pas tenir compte de la violation car il n’y a pas de danger direct pour l’équipe B. Page 4 de 6 381_00f d. Même situation mais A4 progresse vers l’avant faisant face au panier de l’adversaire en ayant la possibilité de passer le ballon à son coéquipier A5 qui est resté plus de 3 secondes dans le couloir des lancers francs de l’adversaire. Décision : La violation doit être sifflée car la position de A5 dans le couloir des lancers francs de l’adversaire donne un avantage injustifié à l’équipe A. 4. Règle du “marcher” Une des règles dont les violations sont jugées avec le plus d’incohérence est celle de l'Art. 35 "le marcher". Les joueurs, entraîneurs et supporteurs sont quelquefois frustrés par l’irrégulière et inconstante application de cette règle. Conseil aux arbitres : − déterminez le pied de pivot, − surveillez le déplacement irrégulier de ce pied. A) Quel pied est le pied de pivot? − Si un joueur reçoit le ballon ou termine un dribble avec les deux pieds au sol, il peut alors choisir l’un ou l’autre de ses pieds comme pied de pivot. − Si un joueur reçoit le ballon ou termine un dribble avec seulement un pied en contact avec le sol, ce pied là est considéré comme pied de pivot. − Si un joueur reçoit le ballon ou termine un dribble avec aucun pied en contact avec le sol (joueur en l’air), les directives suivantes s’appliquent : a. si, après avoir gagné le contrôle du ballon, un pied retombe au sol suivi par l’autre pied, le pied ayant touché le sol en premier devient alors le pied de pivot. b. si, après avoir gagné le contrôle du ballon, les deux pieds retombent au sol simultanément, le joueur peut alors choisir son pied de pivot. c. si, après avoir gagné le contrôle du ballon, un joueur se déplaçant rapidement retombe au sol sur un pied, saute ensuite sur ce pied et retombe sur les deux pieds simultanément, cette action est régulière mais le joueur ne peut pas pivoter, c’est à dire, aucun pied n’est le pied de pivot. Rappelez-vous : il est impossible de marcher alors que l’on dribble! B) Quelles restrictions limitent le déplacement d’un pied de pivot? Une fois que le pied de pivot a été établi, un joueur peut commencer un dribble, faire une passe ou tenter un tir au panier du terrain dans les limites suivantes : − pour commencer un dribble, le ballon doit d’abord avoir quitté la main du dribbleur avant que le pied de pivot ait quitté le sol. − pour faire une passe ou un tir au panier du terrain, le pied de pivot peut être levé avant que le ballon soit lâché pour la passe ou le tir mais le ballon doit avoir quitté la/les mains avant que le pied de pivot retourne au sol. Les arbitres devraient être particulièrement stricts en jugeant les violations de marcher, spécialement si ces violations peuvent causer un désavantage à la défense! 381_00f Page 5 de 6 Exemples de violations typiques de marcher : a. Après avoir reçu le ballon en l’air A4 tombe sur un pied, saute sur ce pied et retombe ensuite : − simultanément sur les deux pieds – action légale, − alternativement sur les deux pieds – violation de marcher. b. Après avoir reçu le ballon en l’air A4 retombe sur un pied, saute alors sur ce pied et retombe ensuite sur les deux pieds simultanément. A4 pivote ensuite pour un tir de près vers le panier adverse - violation de marcher. c. A4 reçoit le ballon alors qu’il est en position arrêtée. Etant marqué de près par B4, il fait un pas en arrière vers B4 avec son pied droit, il glisse ensuite rapidement son pied gauche en arrière. Il saute ensuite et tire au panier - violation typique de marcher souvent sanctionnée comme faute de la défense. d. Changement du pied de pivot par un joueur Poste étroitement marqué. Le joueur Poste A4 avec le ballon, le dos tourné au panier de l’adversaire, est étroitement marqué par B4. A4 met son pied derrière le pied de B4, tourne ensuite rapidement de 180° laissant B4 derrière lui et commence un dribble vers le panier adverse. Une stricte attention devrait être apportée à ce genre de violation de marcher car toute tolérance ici, donne normalement un avantage déloyal à l’attaque. e. Le déplacement illégal des pieds avant d’exécuter un tir en suspension doit aussi être surveillé de près par les arbitres. Exemple: A4, à partir d’une position statique ou pendant un dribble vers le panier adverse, fait un pas en avant avec un pied et glisse ensuite le pied de pivot près du premier pied avant de lâcher le ballon pour un tir en suspension, s’approchant ainsi du panier adverse avec un pas. 5. Se suspendre à l’anneau Se suspendre à l’anneau de telle façon que le poids du joueur est supporté par l’anneau n’est, en principe, pas permis par les règles et cela est sanctionné par une faute technique contre le joueur. Se suspendre à l’anneau est seulement permis si: − après un smash, le joueur saisit l’anneau momentanément. − les arbitres croient que, ce faisant, le joueur essaie d’éviter de se blesser ou de blesser un autre joueur. Exemples : a. A4 smash au panier de façon spectaculaire et se suspend momentanément à l’anneau pendant une ou deux secondes à la fin de son smash. Ceci est considéré comme une action régulière. b. A4 fait un smash. Au même instant ou immédiatement avant, A5 ou B5 glisse et tombe au sol sous le panier. A4 se suspend à l’anneau dans le but de ne pas blesser A5 ou B5. c. A4 marque avec un tir de près et se suspend ensuite exagérément à l’anneau sans aucune raison valable (comme un singe). Un avertissement doit être donné, suivi d'une faute technique à l’encontre du joueur. Si l’action est flagrante, une faute technique doit être immédiatement sifflée. Page 6 de 6 381_00f