Robert -HDA

Transcription

Robert -HDA
HDA les œuvres des 3e5 :
Diptyque Marylin, Andy Warhol
La pendule, Robert Doisneau
Le dormeur du val, Arthur Rimbaud
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
L'Homme blessé, Gustave Courbet
Logorama, H5
Avant de commencer :
Je présente l'oeuvre (date,auteur titre..)
Je LIS le poème !
Le dormeur du val, Arthur Rimbaud.
Petits rappels : Bien sûr, votre cours est plus complet ;)
Un sonnet
Ce poème constitué de quatre strophes est un sonnet. == Les deux premières strophes contiennent
quatre vers, ce sont des quatrains. Les deux suivantes ont trois vers chacune, ce sont des tercets.
Un sonnet est généralement constitué d’alexandrins :
Il dort dans le soleil,//la main sur sa poitrine
Un somme ?
Le sujet de ce texte semble être le sommeil, ce que paraît confirmer ce champ lexical : « dort »,
« étendu », « lit », « dort », « somme », « berce », « dort ». À cela, il faut ajouter le titre (« le
dormeur ») et l’acrostiche (les premières lettres de chaque vers du dernier tercet constituent le mot
« lit ») :
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Un poème trompeur
Le titre est trompeur. Cette erreur est voulue et soigneusement entretenue tout au long du sonnet.
Nous comprenons notre erreur uniquement à la fin avec le dernier vers : « Il a deux trous rouges au
côté
droit ».
Pourtant, on aurait dû, lors de la première lecture, percevoir un certain nombre d’indices nous
permettant de comprendre que le personnage est mort : il est « pâle », il a « la bouche ouverte », « il
a froid », sa nuque baigne « dans le frais cresson bleu », il a la « main sur sa poitrine », « les
parfums ne font pas frissonner ses narines », etc.
Cette évocation précise de la pâleur et de la rigidité cadavériques forme un curieux contraste entre
la description de la nature et ce soldat.
Le début du poème (essentiellement la première strophe) est descriptif. Arthur Rimbaud décrit une
nature gaie et verdoyante qui ne laisse pas aisément deviner le véritable sujet du poème (à
l’exception
notable
du
premier
vers
qui
renvoie
au
dernier).
L’impression de gaieté repose sur une double personnification (« où chante une rivière » au vers 1,
« la montagne fière » au vers 3). La lumière enfin inonde littéralement la scène : « la lumière pleut »
(image oxymorique), « le soleil [...] luit » (remarquez le rejet mettant ainsi le verbe en valeur), le
val « mousse de rayons ». Enfin, dans le dernier tercet, il nous est dit que le
soldat « dort dans le soleil ». Cette image qui oppose la vie persistante de la
nature à la mort du soldat nous rend cette dernière encore plus
insupportable, scandaleuse.
Ce poème, même si on ne peut pas vraiment parler de poème engagé,
évoque tout de même la mort d’un soldat pendant la guerre contre les
Prussiens en 1870.
Nous pouvons rapprocher ce poème du tableau de
Gustave Courbet « L'Homme blessé ».
Faire la description : « En effet, nous pouvons
observer un homme semblable au dormeur du val... »
L'Homme blessé, Gustave
Courbet
Logorama (fiche mémo)
I-Présentation de l’œuvre
a) présentation de l'oeuvre : qu'est-ce-que Logorama ?
Logorama est un court métrage d’animation français, réalisé en six ans par le studio H5 (François Alaux,
Hervé de Crécy et Ludovic Houplain) en 2009. Le film détourne près de 3 000 logos, utilisés pour
constituer à la fois les personnages et le décor dans lequel ils évoluent. Le récit met notamment en scène une
course-poursuite entre des policiers et un gangster effrénée dans une ville de marque construite sur le modèle
urbain américain .Dans ce film on peut y trouver différents figures historique comme Michelin (Bibendum)
dans le rôle du policiers, dans le rôle du gangster Ronald McDonald, ou encore Monsieur Pringles figurant
dans le restaurant.
b)Contexte historique
Afin de choisir les logos, les réalisateurs ont dû en regarder 40 000 auparavant pour mettre en vie tous les
logos et marques qui constituent notre univers[]. Les voix françaises ont été assurées principalement par le
duo comique Omar et Fred. Ce court métrage réussit à quadruplé prestigieusement avec un Oscar, un
César, des prix à Cannes et à Clermont-Ferrand.
II- L’analyse de l’œuvre
a) Techniques utilisées
Pour obtenir un rendu si réel dans les mouvements des personnages de Logarama, H5 a employé la
rotoscopie, permettant de transformer des scènes filmées en dessin-animé. La volonté des créateurs étant
d’éviter l’aspect cartoonesque, chaque mouvement a donc été filmé. Le projet s’est déroulé en plusieurs
étapes
:
l’écriture
du
scénario
fut
la
première
pierre
de
l’édifice
puis, la sélection des logos a ensuite duré un an et demi avant d’être définitive.
Au final, tous les décors et personnages, ainsi que l’animation typographique des logos est d’une virtuosité
incroyable. Dans tout le film, les musiques et le design sonore sont originaux. La musique qui joue au
début, c’est Dean Martin avec “Good Morning Life” et à la fin The Ink Spots avec “I don’t want to send the
world on fire”. Toutes les musiques originales et conception sonore de « Human ».
b) Interprétation de l’œuvre
Drôle de sensation que d’observer les mouvements de toutes ces marques et logos, symboles contemporains
du libéralisme marchand. Sur une trame scénaristique digne d’un blockbuster, Logorama est simplement
bluffant. La fin, loin d’être un happy end, laisse réfléchir à notre avenir. Sur le sujet, les créateurs donnent
libre cours à l’interprétation de chacun. François Alaux déclare d’ailleurs que «chaque pays ayant ses propres
codes culturels et rapports aux marques, aura sa vision du film »
b) Synopsis/résumé
Dans un Los Angeles entièrement constitué de logos, deux Bibendum policiers engagent une coursepoursuite avec Ronald McDonald un trafiquant de produits nucléaire et d’arme. Lorsque ce dernier prend en
otage un enfant (Haribo), et se réfugie dans un restaurant, avant qu’un tremblement de terre (le « Big One »)
n’anéantisse la ville avec des visions d’apocalypse-déluge prétexte à d’autres jeux formels sur les logos.
III- Thèse : voir le cours.
-dénonce société de consommation
IV-Conclusion
Pour conclure Logorama est un court-métrage qui a été réalisée par H5 pour sensibiliser les humains et leur
montrer que la vie de marque est une société de consommation et à ses couleurs vives .Logorama nous
plonge quand même dans une réalité qui nous parait presque crédible par rapport aux films hollywoodiens,
cette crédibilité et cette overdose de marques nous offrant une vision joyeuses.
Fiche mémo
HISTOIRE DES ARTS
PERIODE HISTORIQUE: XXème.
Auteur: Andy WARHOL(1928 - 1987)
Date de réalisation:1962
Nature de l'œuvre: Acrylique sur toiles (sérigraphie).
Dimensions :205,4 × 144,8 cm.
Lieu de conservation:Tate Gallery Londres (Royaume-Uni).
Avant de commencer :
- je présente l’œuvre
- j'annonce mon plan
I) L'œuvre.
Description de l'œuvre:
Cette œuvre est un diptyque, c’est-à-dire une peinture composée de deux parties. Andy
WARHOL utilise, comme à son habitude, la technique de la sérigraphie. Sur chaque
panneau, Warhol représente 25 fois la même image de Marilyn MONROE. Elles sont
toutes identiques et pourtant toutes différentes, leurs imperfections restent visibles
comme sur de mauvaises photocopies. Le traitement de chaque image varie, plus
d’ombres marquées, de couleurs ou bien de précision dans la reproduction. Sur le
panneau de gauche, les images sont colorées. Sur un fond orangé, le visage de Marilyn
est rose vif, sa bouche est rouge, ses yeux maquillés de bleu turquoise qui rappellent le col
de son chemisier. Les couleurs semblent « bavées », débordées les formes.La couleur
donne au portrait un aspect irréaliste comme s ‘il s’agissait d’un masque. Elle accentue le
maquillage. Sur le panneau de droite, les images sont en noir et blanc, elles semblent
plus ou moins sombres, parfois masquées par des salissures et elles semblent
progressivement s’effacer plus on va vers la droite. L’ensemble évoque le déroulé d’une
pellicule cinématographique et rappelle ainsi la carrière de l’actrice.
Mais qui est Marylin ??
L’œuvre est une évocation de la mort de Marilyn, dont le visage se fige définitivement
avant de s’effacer. Elle fait allusion au drame personnel de Marilyn, prisonnière de sa
propre image, condamnée à devoir toujours lui ressembler. WARHOL semble aligner les
Marilyn comme les boites de soupe Campbell’s dans un supermarché, l’image de l’actrice
devient un produit de consommation, une marchandise. Il insiste ainsi sur le commerce qui
est fait dans le monde à partir de l’image de la star.
Avec cette œuvre devenue une icône de l’art moderne, WARHOL offre à l’actrice son
dernier rôle : un film immobile qui va la transformer en un véritable mythe du siècle. Il lui
rend hommage, la rend unique et paradoxalement la reproduit en série.
En 1962, Marilyn MONROE est une star incontestable et internationale.
De son vrai nom Norma Jane BAKER, elle naît à Los Angeles en 1926. Elle signe son 1er
contrat en 1947. En 1952, elle enchaîne les succès à partir du film Les hommes préfèrent
les blondes et accède au statut de sex-symbol, incarnation de la séduction et de la beauté
féminine. Mais Marilyn veut cependant être reconnue pour ses talents d’actrice et son
intelligence,elle souffre de son image trop glamour. Le 5 août 1962, elle est retrouvée
morte d’une surdose de barbituriques, à seulement 36 ans.
Il fait d’une photo anodine et stéréotypée une idole. L’or évoque les icônes
(représentations religieuses) et leur confère un caractère divin.
II ) Analyse:
On peut considérer que l'œuvre est en rupture par rapport au contexte de l'époque car
Andy WARHOL rompt avec le culte de l'œuvre unique en créant des séries. Et
inversement, elle est en continuité dans l'histoire de l'art car WARHOL utilise des moyens
techniques de son époque, comme la sérigraphie à l'aide d'une photographie. Bien
qu’Andy WARHOL soit un personnage exceptionnel, ses œuvres sont nées en un lieu, et à
un moment bien précis de l’histoire ! Il a utilisé tous les procédés disponibles à son époque
et on peut rêver à ce qu’il aurait pu réaliser aujourd’hui avec Internet, les appareils
numériques ou « Photoshop »... Après la seconde guerre mondiale, l’Amérique est les pays
de tous les rêves, surtout aux yeux des européens qui émigrent en masse (tout comme les
parents d’Andy WARHOL). Le rêve américain c’est l’argent facile, la gloire,la consommation,
l’abondance ! La télévision connaît ses premières heures de gloire et son impact est
énorme sur l’ascension des stars.
Les images d’Andy WARHOL incarnent ce rêve américain, tout en utilisant subtilement les
inégalités, les peurs, le côté éphémère de la gloire, mais aussi de la vie. Il va encore plus
loin : il soigne son image et utilise son propre portrait comme une image de publicité. Il se
fait photographier, réalise de nombreux autoportraits, passe à la télé et devient lui-même
un symbole,au même titre que sa production artistique.
« Je crois que je suis un symbole de notre temps, de notre culture, exactement comme
les
fusées ou la télévision.» A.W.
Il stigmatise la société de consommation américaine et la standardisation, il reprend des
images connues de tous (publicités, photos), les modifie à peine, et les présente comme
des œuvres d’art à part entière qu’il reproduit en de nombreux exemplaires en utilisant la
sérigraphie. En 1964, au milieu de ces années marquées par le sexe, les drogues et le rock’n
roll, il ouvre son nouvel atelier qu’il nomme la « Factory », lieu de création artistique
collectif dans tous les domaines.
WARHOL s’intéresse aussi au monde musical et produit en 1965 le groupe de rock The
Velvet Underground. Fasciné depuis toujours par le cinéma, il débute à cette période une
longue carrière de
portraitiste de stars ! Les portraits les plus connus sont ceux de Marylin MONROE, Liz
TAYLOR, Elvis PRESLEY, Mick JAGGER, Calvin KLEIN.. Ces œuvres remportent un tel
succès que tous les people du moment veulent se faire tirer le portrait par WARHOL!
Il conçoit des pochettes d’albums pour des célébrités telles que les ROLLING STONES,
John LENNON, PRINCE, Mickael JACKSON, etc. Très soucieux de son apparence, il suit la
mode. Son image l’intrigue et tout au long de sa vie il réalisera de nombreux autoportraits.
Ce fervent admirateur des stars en devient une lui-même ! Andy WARHOL crée, réalise,
commercialise ses réalisations comme un véritable « business-artiste ». Andy WARHOL
devient la figure emblématique du Pop Art.
III- Le courant et la technique.
Le Pop Art : Ce courant artistique naît dans les années 1950 en Grande-Bretagne, il
rencontre à partir de 1960 un énorme succès auprès des artistes américains. Comme son
nom l’indique, l’art « pop » s’inspire de la culture populaire et Andy WARHOL, en tant
que chef de file, a souvent été considéré comme « The Pope of the Pop », le pape du Pop
Art. Ses œuvres remportent rapidement un grand succès. Le banal devient le sujet des
œuvres. Il met en évidence l’évolution de la société, de plus en plus tournée vers la
consommation, la marchandisation et l’argent. De façon ironique, cynique et
provocante, les artistes Pop Art questionnent leur propre société de consommation,
utilisent le pouvoir des images et remettent en question la place de l’œuvre d’art : elle
est désormais consommable, éphémère et reproductible.
La pendule, Robert Doisneau (fiche mémo)
Bien sûr votre cours est bien plus détaillé
;)
Photographie humaniste de Robert Doisneau.
XX e siècle, à l'école Buffon de Paris.
Introduction :
Présentation de l’œuvre (titre, époque, auteur, thème)
Description de l’œuvre :
Je vois...
Décrivez le décor, les personnages, les couleurs …
L'interprétation :
Je pense, à mon avis...
L'oeil est attiré par différentes tonalités de couleurs :
– le blanc : idée d'espoir, de liberté ( représente le dehors, l'évsion...)
– le noir : idée d'enfermement, l'école comme prison ( armoire
imposante...)
Aussi :
– les lignes : rigides représentent les règles à suivre ? Elles tranchent
avec la rondeur de la pendule située au centre de l’œuvre (thème
principal)
De plus :
– la posture des élèves : un élève droit représenter le bon élève
contrairement au petit qui se tord pour connaître l'heure.
Conclusion