Ateliers - RTBF.be

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Les ateliers Atelier A : Participation des usagers au sein des institutions Animateur : Louis Petit, Centre Lorrain d’hébergement Rapporteuse : Jessica Dell’Utri, Afrahm En présence d’usagers, présentation rapide de l’expérience et son évolution depuis la création du Centre Lorrain en 1976. A propos des Conseils d’usagers : o Possibles et limites ; o Quel(s) contrat(s) ?; o Quelle négociation entre quel(s) partenaires avec quelle(s) perspective(s) pédagogique(s) ? o Quelle(s) peurs rencontrées par les membres du personnel face à ce type de démarches ? o Le conflit générateur de progrès démocratique. Quel « espace temps » laissé aux usagers en difficultés d’expression verbale pour manifester leurs désirs ou leurs choix ? Atelier B : Transition école/vie sociale pour les jeunes de 18 à 25 ans Animateur : Marco Di Duca, CEFES‐ULB Rapporteur : Christian Robert, Acis ASBL Qui sont ces jeunes en situation de handicap, âgés de 18 à 28 ans ? Quelle est leur situation ? Quels sont leurs besoins ? Chacun s’entend pour dire que cette période, est charnière dans l’orientation des personnes en situation de handicap, dans la rencontre de leurs besoins, mais aussi de ceux de leur famille. Une récente recherche menée en région bruxelloise pilotée par l’observatoire de l’accueil et de l’accompagnement de la personne handicapée, permet d’avoir une idée plus précise de la situation de ces jeunes et de leurs besoins. Nous appuyant sur ces informations, mais aussi sur l’expérience de chacun des participants, notre objectif dans cet atelier est d’échanger sur les concertations à développer pour mieux accompagner ces demandes et besoins. Atelier C : Sexualité et parentalité des personnes handicapées Animatrice : Fabienne Cornet, FLCPF Rapporteur : Jean‐Luc Wasmes, La Maisonnée Cet atelier est destiné aux personnes en situation de handicap, à leur entourage, aux professionnels qui les accompagnent, aux professionnels des centres de planning familial,… à toute personne qui se sent concernée. Ceci, de façon à ce que chacun bénéficie d’un croisement de regards sur la question. Si bon nombre de personnes en situation de handicap jouissent d’une autonomie suffisante pour gérer elles‐mêmes leur vie affective et sexuelle, d’autres dépendent d’un entourage, d’un accompagnement, d’un milieu de vie institutionnel et collectif qui influencent souvent cet aspect de leur vie. D’autres encore vivent en autonomie, en milieu ouvert, et se retrouvent parfois sans limite et sans cadre pour assumer les conséquences complexes d’une vie amoureuse à laquelle elles n’ont que trop rarement été préparées. Au travers d’un court métrage réalisé par le groupe vidéo d’un institut français d’éducation motrice, nous effleurerons quelques unes des questions posées à leur milieu institutionnel par des jeunes gens présentant une déficience motrice ou neurologique. Ensuite, la parole sera largement offerte aux participants de l’atelier, en vue d’un maximum d’échanges sur le thème abordé, que se soit dans le cadre d’un handicap physique ou d’une déficience mentale. En effet, si chaque situation de handicap est unique et qu’il n’est pas question de faire un amalgame entre une déficience physique et une déficience intellectuelle, nous espérons un enrichissement mutuel des points de vue. Titre du court –métrage qui sera présenté : « Les Fruits de la Passion », Groupe vidéo‐jeunes de l’IEM, Eysines, France. Cap sur l’autonomie 18 mai 2010 Atelier D : Loisirs accessibles Animateur : Christophe Ponkalo, DPB Rapporteur : Alan Lenglet, Le Silex Penser aux « loisirs accessibles» ce n’est pas que penser à la mobilité, le transport et les locaux adaptés, c’est aussi penser à la participation des personnes en situation de handicap aux activités de loisirs. Dans une société qui tend à s’individualiser, les personnes en situation de handicap revendiquent aussi bien le droit de pouvoir vivre du loisir individuel que collectif. Ce besoin d’être parfois individu et parfois membre d’un groupe, sous‐tend l’idée qu’il est indispensable de prévoir des activités qui rencontrent ce besoin. La rencontre du besoin de se sentir comme membre d’un groupe, signifie qu’à côté de situations de loisirs inclusives, il est indispensable de penser le loisir en tant qu’occasion de se retrouver avec ses semblables dans un groupe identitaire. Qui dit « loisirs » dit en tous cas une offre de loisirs suffisante et étendue qui rencontre aussi bien les besoins et désirs des enfants, des jeunes et des adultes en situation de handicap. D’autre part il s’agit de penser en termes de « loisirs inclusifs » et de « loisirs spécifiques ». Dans tous les cas, il est nécessaire de pouvoir compter sur des animateurs compétents. Ceci présuppose d’investir dans la formation des animateurs en vue d’augmenter leur capacité à rencontrer les besoins spécifiques de personnes en situation de handicap. Et enfin, il s’agit de penser en termes de « loisirs réguliers, occasionnels et de vacances ». Des voix s’élèvent pour dire qu’à tous les niveaux il existe des manques auxquels il est nécessaire de palier. Certainement provocateur, mais réellement évocateur du trend « d’hyperactivité » qui caractérise notre société (post‐)moderne, se pose à l’opposé la question du droit au « non‐loisir », le loisir de ne rien faire, de regarder, d’écouter … Au départ des expériences de participant à l’atelier, les discussions serviront à alimenter les réflexions visant à améliorer l’offre et la qualité des loisirs pour personnes en situation de handicap. « A la base de notre civilisation, il y a la liberté de chacun dans sa pensée, ses croyances, ses opinions, son travail, ses loisirs. » (Charles de Gaulle) Cap sur l’autonomie 18 mai 2010 

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