Petit doigt a dit
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Petit doigt a dit
1 2 « It's Alive ! » Libre adaptation du roman " Frankenstein " (1818) de Mary Shelley (écrit alors qu'elle avait 18 ans) et qui annonce l'avènement de la science fiction. « Prométhée Le texte enchaîné " « Frankenstein » d'Eschyle, de « l’éloge de Mary Shelley, le la paresse » de Lafargue, « le manifeste » de Kantor, « Le paradis perdu » de John Milton, mais aussi les films, Matrix, le Frankenstein junior des Monty Python, les Frankenstein(s) de Whale et et visuelles de Branagh auxquelles dramaturgie sont nous hybride autant avons eu « cut-up » de d’inspiration recours, la même pour textuelles composer façon que notre Victor Frankenstein fabrique, avec des morceaux de cadavres ( matériaux bruts ), sa créature. Notez, de plus la question de la filiation que soulève cette fiction gothique, en considérant que le créateur porte, à son corps défendant le nom de sa monstrueuse créature. Notre forme s'articule autour de plusieurs genres de médiums, dans un décor sonores et vidéo graphiques à l'intérieur duquel se déroule le jeu de trois acteurs et d'une marionnette. A travers la représentation de la "ménagerie fantastique du rêve humain qui nous hante en nos cauchemars", nous avons cherché à susciter les fameuses craintes et les pitiés Aristotéliciennes, à aller du rire à la peur. Notre choix artistique est de concentrer notre proposition sur " L’avant et le pendant " de la naissance du monstre Frankenstein. Étant donné le contenu parfois terrible du propos et les moyens mis en œuvre pour y parvenir, nous recommandons aux enfants de moins de neuf ans d’être accompagnés, et nous contre-indiquons l’entrée aux enfant n’ayant pas atteint leur septième année. Puisque la figure du monstre est, comme nous le savons tous, source d'un sublime effroi dont nous raffolons, nous le radicalisons dans la drôlerie d'un Dispositif contemporain et grâce à des moyens techniques que nous justifions par le caractère « science-fiction » de cette œuvre. 3 L’action Où ? En Europe, entre Genève (Suisse) et Ingolstadt (Allemagne). Dans une demeure bourgeoise, dans un cimetière, un laboratoire. Quand ? Entre 1769 à 1789, dans un siècle révolutionnaire où les hommes se vouaient au « progrès ». Qui ? Victor Frankenstein, un jeune universitaire scientifique, Élisabeth, sa jeune promise, Caroline, sa mère brutalement morte et la misérable créature, cette grotesque erreur. Comment ? Dans une indicible solitude aux pulsions inquiètes, entre silence et immobilité jusqu’à ce qu’une rupture nous délivre dans l’amusement et la tendresse. Pourquoi ? Pour évoquer les vanités humaines, pour tenter de surmonter les terreurs qu’elles charrient par la férocité d’un humour salutaire. 4 « Petit doigt a dit » Qui sommes-nous ? Compagnie créée en 2006 par Marie-Claude Vidal, au sortir d’une formation universitaire de « conceptrice réalisatrice d’interventions théâtrales » et durant un cycle de formation au centre régional de musique de Perpignan, en « Arts sonores » (ou acousmatique) dans la classe de D.Dufour et J. Pragger. Comme son nom l’indique « petit doigt a dit » (auriculaire), entreprend d’adresser son théâtre non seulement à l’œil, mais à l’oreille aussi, en effet ce mode perceptif du sensible répond au projet de la compagnie qui propose des univers lents et peu bavards, des expériences de la durée adressées aux enfants, le postulat est qu’une oreille qui s’interroge, exerce le regard, le rendant plus vigilant encore, et par conséquence, l’imaginaire plus sollicité, stimulé et fourni. Cette investigation autour de l’idée de temps, est menée par les trois acteurs du groupe, Grégory Font, Karine Herre, et Marie-Claude Vidal. D’autre part, c’est la question de la sociabilité et de la coexistence au travers de la viabilité de projets artistiques exigeants et singuliers qui réunit ces trois artistes. La question de la nécessité du théâtre en particulier et de l’art en général, génère une réflexion dont le groupe ne fait pas l’économie. Le petit doigt est aussi celui des savoirs (des secrets ?), ainsi la compagnie s'interroge-t-elle sur l’art de la transmission, au travers d’ateliers conduits auprès des élèves, à ce sujet un manifeste a été écrit puis édité dans une page des cahiers de l’ANRAT. ENSEMBLE PETIT DOIGT A DIT 31 Rue Robert De Cotte 66000 Perpignan. Mail : [email protected] N° SIRET :49336097800016 Code APE : 9001Z Licence : 2-1036642 5 MANIFESTE POUR UN ART VIVANT DANS LES CLASSES. 1- Le théâtre comme moyen de résistance pour lutter contre le danger qui menace la mémoire, la parole et par conséquent la pensée. 2- Le théâtre comme possibilité d’appréhender l’espace dans les conditions difficiles d’une classe à effectif surchargé avec la volonté d’engendrer de nouvelles formes de créations collectives et de cohésion sociale. 3- Le théâtre comme droit de se taire dans l’abstention d’un « juste pour voir » (certaines graines sont longues en germination !) 4- Le théâtre comme lieu de découverte dans l’ « engagement » comme lieu où ce qui commence se finit autrement dit va au bout. 5- Le théâtre comme endroit idéal pour construire d’adaptation, altérité, et autres bonnes manières. faculté 6- Le théâtre comme temps consacré à faire la distinction entre « je m’éclate » et « je me rassemble ». 7- Le théâtre comme expérience des bienfaits de l’autocritique et de la critique dans les conditions requises: car si quelqu’un se trompe dans son jeu, cela peut passer inaperçu, alors que si au même moment un de ses partenaires lui en fait le reproche le jeu est refusé et c’est moche ! Ainsi apprendon que jouer se fait en deux temps : action et partage de la critique. 8- Le théâtre comme chien de garde du texte dans toutes ses formes (l’infra verbal est un langage de plateau.) 9- Le théâtre comme volonté collective d’une expérience de la durée, partager ensemble un moment travaillé et précis c’est découvrir que l’ordre est avant tout un gain de temps et d’énergie. 10- Le théâtre comme émergence de nouvelles temporalités et réapprentissage de la lenteur parce qu’il est plus aisé de requérir d’un groupe d’adolescent d’accélérer commençons par lui apprendre les douceurs étranges du ralentissement. 11- Le théâtre comme usage d’un médium artistique pour entrer dans le sensible, l’invisible et autres zones fragiles, celle du vivant mais aussi celle des morts. Marie-Claude Vidal 6 Tél : 0622926739 FORMATION : [email protected] Certificat universitaire de compétences interdisciplinaires pour le Théâtre et les arts de la scène. Licence professionnelle activités culturelles et artistiques (Conceptrice/réalisatrice interventions théâtrales) Diplôme de compositrice musiques acousmates. Diplôme national supérieur Arts plastiques. Karine Herre Tél : 0623486196 [email protected] FORMATION : D.U Comédien médiateur culturel (Université de Perpignan) Formation « l’art et la manière d’intervenir en milieu scolaire » (Nouveau théâtre d’Angers) Stages AFDAS d’interprétation, écriture et marionnettes. Gregory Font Tél : 0619137724 [email protected] FORMATION : D.U Comédien médiateur culturel (Université de Perpignan) Formation «l’art et la manière d’intervenir en milieu scolaire» (Nouveau théâtre d’Angers) Stages d’interprétation et d’écriture. 7 Ce spectacle a été écrit et réalisé à l’occasion d’une commande (en hors-série) dans le cadre de la X ème édition des rencontres « Incorruptibles », Autour d’une sélection de livre Evénement organisé par la Bibliothèque Départementale de Prêts (Thuir//Pyrénées-Orientales). Il a été joué à Alénya, à Ille sur Têt, à Saint-Cyprien.