Féru d`histoire, il reconstitue un village celtique

Date: 28.08.2010
umor,
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taxe déchets va diminuer,
mais Val-deTravers devra investir
L'Impartial
2001 Neuchâtel
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Genre de média: Médias imprimés
Type de média: Presse journ./hebd.
Tirage: 13'977
Parution: 6x/semaine
eleà
N° de thème: 377.4
N° d'abonnement: 1082024
Page: 11
Surface: 19'459 mm²
LA TENE
Féru d'histoire, il reconstitue un village celtique
Ethnologue, romancier, mu- tantinet plus complexe qu'un
numéro de jonglerie. Une
Rossel est surtout féru d'his- douzaine d'artisans, potiers,
toire. Avec son équipe, cet ani- tisserands, vanneurs ou forgemateur en préhistoire de 37 rons s'y sont installés, ainsi que
ans a recréé au festival de La des danseurs, des musiciens et
Tène un village celte avec arti- une centaine de combattants
sans et combattants.
«Depuis mardi, je dors sous
tente, sur le site du festival. Ça
m'évite de perdre trop de
sicien et voyageur, François
gne, elle lui transmet «l'amour
de la terre». Jeune adulte,
François Rossel étudie l'ethnologie et l'archéologie à l'Uni-
versité de Neuchâtel. Sa licence en poche, il travaille un
temps comme enseignant avec
des élèves réputés difficiles,
«ceux qui hurlent tellement
longs cheveux châtain clair ra-
que leur prof pète les plombs».
Puis son goût pour l'histoire
et les peuples l'a rattrapé. Depuis sept ans, il oeuvre comme
menés en chignon et une im-
animateur en préhistoire au
posante barbe, François Rossel
village lacustre de Gletterens,
dans la Broye fribourgeoise.
«J'y travaille cinq mois par an,
durant la belle saison, ça me
temps en trajets». Elancé, de
pourrait passer pour un Celte
sans ses petites lunettes. Assis
sur un rondin en bois dans la
hutte de branchages qu'il a luimême construite sur le site du
festival celtique de La Tène, cet
donne de quoi vivre pour le
de l'année.» François
Rossel n'a en effet pas de gros
besoins: il ne possède ni voihabitant d'Yvonand est dans
son élément. «Ça fait 20 ans et maîtres d'armes. Tous, bien ture, ni téléphone portable, ne
que j'organise des reconstitu- sûr, en tenue de circonstance. fume pas et ne boit pas d'altions historiques», lâche-t-il. Sa passion pour l'univers cool. «J'essaie de rester dans
«La première fois, c'était à Es- celtique et pour l'histoire en une logique de nomade», dittavayer-le-Lac, j'avais 17 ans et général, François Rossel la il. «Je ne me prive pas, mais je
tient de son père, archéologue, me passe du superflu.» /nhe
je faisais le jongleur.»
Le village des artisans qu'il a et de son grand-père, «qui par- Le festival de La Tène se poursuit
FRANÇOIS ROSSEL Un Vaudois
(CHRISTIAN GALLEY)
en terre celte.
mis en place à La Tène avec lait 17 langues». Quant à sa
son équipe est pourtant un mère, qui vient de la campa-
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