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Les formats pédagogiques 2016 Un point / 3 heures Animées par un responsable scientifique et trois ou quatre conférenciers, ces 26 séances abordent tous les thèmes propres à l’exercice quotidien et à son environnement. Un débat / 1 heure 30 Deux conférenciers débattent chacun 30 minutes sur un thème donné. La dernière demi-heure est consacrée à un échange avec la salle. Les séances du mercredi 23 novembre Une question / 1 heure Un conférencier unique pour un sujet donné, 45 minutes chrono de temps de parole et 15 minutes d’échanges avec la salle. Dans toutes les séances, un modérateur est chargé de l’interactivité par SMS avec la salle. N’hésitez pas à utiliser vos smartphones pour poser vos questions, demander une précision, donner votre avis… Pour encore plus d’interactivité, cinq séances vous permettront, à l’aide d’une télécommande, de répondre en direct aux questions de l’animateur, d’interagir avec les conférenciers et d’évaluer vos connaissances de manière anonyme. A7 – C51 – C57 – C72 – E122 + PRATIQUE Ateliers de travaux pratiques 9 séances pour manipuler individuellement ou par binôme, en suivant les gestes du démonstrateur en direct, étape par étape. A12 – B42 – B45 – C78 – C79 - C81 – D113 – D114 – D117 - E138 Ateliers de démonstration Vous souhaitez voir faire ? Cet enseignement de proximité est conçu pour vous permettre de voir la présentation sur 4 tables de matériels, matériaux et protocoles. Vous vous déplacerez par petits groupes de poste en poste et vous participerez, à l'issue de l'atelier, à un échange avec les intervenants. B43 – B46 – C82 - D115 – D118 Démonstrations télévisées en direct sur patient 6 séances pour suivre en direct une intervention sur patient et vous conforter dans l’idée que vous pouvez et savez faire. B41 – B44 – C77 – C80 – D112 – D116 Atelier de dissection E137 Atelier d’urgence B40 Odontologie pédiatrique Un débat – 9h / 10h30 B15 Ciments Verres-Ionomères et matériaux composites : combat ou alliance ? Les séances du mercredi 23 novembre Endodontie Un débat – 9h / 10h30 B14 Chirurgie endodontique/Extraction-Implant : que choisir ? Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Savoir prendre une décision thérapeutique de conservation ou de remplacement d'une dent Connaître les limites de chaque approche thérapeutique (endodontie et implantologie) Responsable scientifique : Thomas Fortin (UFR de Lyon) Modérateur : Faouzia Boussetta (UFR de Lyon) Traitement chirurgical Bertrand Khayat (Paris) Traitement par extraction Philippe Khayat (Paris) Faut-il conserver une dent infectée difficile à traiter ou l'extraire et la remplacer par un implant? Faut-il extraire et envisager une reconstruction osseuse complexe ou attendre une réparation par un traitement endodontique, extraire pour ensuite implanter ? Après avoir envisagé les pronostics respectifs d'un traitement endodontique classique ou chirurgical et d'un traitement par mise en place d'un implant dans un site reconstruit, nous passerons en revue les critères qui nous permettent de faire le choix le plus judicieux pour un patient donné. Au-delà des critères classiques, certains critères spécifiques et subjectifs doivent également être pris en compte. Plusieurs cas cliniques seront présentés et discutés. Bertrand et Philippe Khayat interviendront parfois simultanément pour envisager les avantages et inconvénients des différentes options de traitements. Objectifs Maîtriser le panel des indications et les protocoles des CVI et matériaux composites sur dents temporaires et permanentes Faire son choix parmi les produits à disposition Savoir faire la différence entre efficacité réelle ou outil marketing pour les produits de dernière génération Responsable scientifique : Frédérique d'Arbonneau Loreau (UFR de Brest) Modérateur Elisabeth Leize-Zal (UFR de Brest) Restaurations sur dents permanentes: ciment verre ionomère ou résine composite ? Un choix raisonné Christian Pignoly (UFR de Marseille) Les ciments verres-ionomères : des matériaux de choix en odontologie pédiatrique? Thomas Trentesaux (UFR de Lille) Malgré des propriétés reconnues et appréciées, l’amalgame ne répond plus aux exigences esthétiques des patients et des praticiens. La recherche d’une solution alternative a conduit au développement exponentiel et une augmentation de l’utilisation de matériaux plus esthétiques : les ciments verres-ionomères et les résines composites. Leurs nombres et leurs variétés sont tels qu’aujourd’hui il est parfois difficile de s’y retrouver ! Au travers de nombreux cas cliniques, tels que la traumatologie, l’hypominéralisation des incisives et des molaires (MIH), les caries de la petite enfance…, et des questions de l’assistance, nous ferons un tour d’horizon des possibilités, des succès et des échecs de ces deux familles de matériaux. Odontologie conservatrice Un débat – 9h / 10h30 B16 Le Bisphénol A : que devons-nous en penser ? Objectifs Faire le point sur les risques identifiés sur l'utilisation de Bisphénol A ? Connaître les solutions alternatives pour s'affranchir de l'utilisation de Bisphénol A Responsable scientifique : Elisabeth Dursun (Université Paris Descartes) Modérateur Anne Raskin (UFR de Marseille) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mercredi 23 novembre - 2 - Les matériaux adhésifs dentaires sont-ils une source de Bisphénol ? Marc Deviot Qu’est-ce que le Bisphénol A et quels sont ses effets sur l'organisme ? Xavier Coumoul Depuis quelques années, nous entendons beaucoup parler du bisphénol A (BPA). Le but de la séance est de faire le point sur ce qu'est le BPA et ses conséquences sur l'organisme, puis de savoir si nos biomatériaux dentaires en relarguent et dans quelle mesure nous pourrions diminuer/empêcher cette exposition. Dans un premier temps, nous détaillerons, avec un toxicologue, les connaissances actuelles sur le BPA : ses sources d'exposition, son mécanisme d'action (étiqueté perturbateur endocrinien, il a une activité proche de celle de l’œstradiol et agit à de très faibles doses), ses potentiels effets sur l'organisme, prouvés ou hypothétiques, et les populations à risque (femmes enceintes, jeunes enfants). Dans un second temps, nous nous concentrerons, avec un chirurgien-dentiste sur l'éventuel libération de bisphénol A par nos adhésifs et résines composites, via une revue exhaustive de la littérature. Enfin, nous discuterons des solutions pour limiter cette potentielle exposition au BPA et de la possibilité/pertinence de l’utilisation de matériaux alternatifs. Parodontologie Un débat – 9h / 10h30 B19 Le traitement des lésions furcatoires Objectifs Diagnostiquer les lésions inter-radiculaires de Cl I, Cl II, Cl III. Savoir décontaminer les surfaces radiculaires exposées. Traiter chirurgicalement les lésions inter radiculaires et connaître les indications d'une amputation ou une hémisection radiculaire." Responsable scientifique : Stéphan Duffort (Lyon) Modérateur Jean-François Keller (Vienne) Le traitement chirurgical des lésions inter radiculaires Guillaume Campard (Nantes) Traitement des lésions interradiculaires de classe III : hémisection, amputation radiculaire, alternatives implantaires Paul Mattout (Marseille) Cette séance permettra de faire le point sur les possibilités thérapeutiques à notre disposition aujourd’hui pour traiter ces lésions. Implantologie et radiologie Un débat – 9h / 10h30 B20 Implants courts, implants étroits, implantation immédiate : jusqu’où et pour quel résultat ? Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Analyser les avantages et inconvénients de l'utilisation d'implants courts Savoir choisir les implants en s'adaptant aux contraintes anatomiques Responsable scientifique : Patrick Limbour (UFR de Rennes) Modérateur Patrick Missika (Université Paris Diderot) Implantation immédiate : jusqu'où et pour quels résultats ? Patrice Margossian (UFR de Marseille) Implants courts, implants étroits : qu'en attendre ? Maxime Bouvart La pratique implantaire, élitiste et très exigeante au départ, a évolué vers une simplification des protocoles, afin de se rendre accessible au plus grand nombre. Si de nombreux concepts originels restent d’actualité, deux évolutions ont profondément changé les prises en charge thérapeutiques, en simplifiant les gestes opératoires. Le recours aux implants courts ou étroits simplifie les chirurgies en sites résorbés. Il permet de s’affranchir de chirurgies correctrices parfois lourdes pour le patient. Pour certaines restaurations, des implants étroits donnent des résultats étonnants, en favorisant la présence de plus d’os et de plus de gencive. L’implantation immédiate lors de l’extraction répond elle aussi à un souhait de simplification, d’accélération d’un traitement long. Elle offre une alternative aux temporisations conventionnelles, mal vécues par les patients. Pour autant ces solutions sont-elles universelles ? Remettent-elles en cause les progrès de techniques chirurgicales bien définies ? Une analyse par deux conférenciers expérimentés permettra de définir les conduites à tenir et de cerner les limites entre simplification et prise de risque. La parodontologie est une discipline incontournable de notre activité. Elle participe à la conservation à long terme des dents sur les arcades. Néanmoins, certaines lésions osseuses sont particulièrement complexes à traiter comme les lésions inter-radiculaires. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mercredi 23 novembre - 3 - Prothèse fixe Un débat – 9h / 10h30 B21 Traitement des usures sévères par la "three steps" technique : avec et sans troubles fonctionnels associés Responsable scientifique : Jean-Pierre Attal (Université Paris Descartes) Modérateur Magali Dewaele (Bruxelles, Belgique) Les cas d'érosion sévères, intérêt des full mock-up Gil Tirlet (Université Paris Descartes) Que faire devant un patient avec des troubles fonctionnels ? Francesca Vailati (Bellevue, Suisse) La destruction tissulaire généralisée consécutive à des attaques érosives conduit à des tableaux cliniques difficiles à traiter en dentisterie traditionnelle en raison des solutions trop invasives que nécessite cette dernière. C'est pourquoi les praticiens retardent le moment de leur intervention. Francesca Vailati en introduisant la 3 steps technique a permis de mettre en place des procédures efficaces et ultraconservatrices pour ces patients. Le but de cette séance, qui ne reprendra pas le détail de la 3 steps technique, est de focaliser sur 2 questions importantes : 1) Comment prévisualiser le résultat esthétique et fonctionnelle tout en trouvant des solutions simples pour la temporisation ? Gil Tirlet parlera de la proposition du « full Mock-up ». 2) Est ce qu'il est possible d'appliquer le protocole de la 3 Steps technique aux patients présentant des pertes de substance d'origine attritive (bruxisme) ? Francesca Vailati exposera les précautions particulières à prendre dans ce contexte dysfonctionnel. Vie professionnelle Un débat – 9h / 10h30 B22 Les effets du stress en odontologie Objectifs Comprendre et identifier le rôle et l’importance du stress dans les pathologies buccales Faire le point sur les thérapeutiques adaptées Responsable scientifique : André Darthez (Pau) Modérateur Emmanuelle Vigarios (Toulouse) Différents moyens thérapeutiques chez les patients souffrant de DAM Pascal Bru (Rodez) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Le Stress dans les DAM, évaluation psycho-émotionnelle et physiopathologie Antonin Hennequin (UFR De Clermont Ferrand) Considérations générales sur le stress Emmanuelle Vigarios (Toulouse) Le mot stress est fréquemment utilisé dans les conversations courantes souvent d’ailleurs avec une connotation négative. Le terme définissant d’ailleurs le stresseur (tout ce qui provoque la production d’hormones) et l’état induit par celui-ci. En odontologie, l’image du praticien suffit à « stresser » le patient mais, d’autre part, la recherche de la présence du stress dans certains dysfonctionnements mineurs (DAM) ou majeurs (oncologie) fait partie des investigations nécessaires. Le stress est-il un facteur de risque du cancer, des parodontopathies, des dysfonctionnements de l’appareil manducateur? Nous définirons le stress, sa neurophysiologie, ses sources, les réactions physiologiques et humorales, les attitudes de réaction et nous différencierons le stress aigu du stress chronique qui concerne souvent nos patients. Le premier motif de consultation d’un patient est la douleur, majorée par le stress qui peut sans doute être considéré comme un facteur étiologique, autant avec les DAM que les bruxismes. Le stress est reconnu comme une barrière à l’empathie qui participe d’une façon certaine à la réussite thérapeutique, alors comment diminuer le stress tout en créant de l’empathie ? Nous définirons ensuite les modalités thérapeutiques à notre disposition, comme l’éducation du patient ou bien les techniques de bio-feedback ou la gestion comportementale, qui sont des moyens d’actions dits actifs. Il existe également des modalités passives telles que la physiothérapie, la pharmacologie, les dispositifs occlusaux. En conclusion nous verrons qu’une approche multimodale, combinée aura plus de succès thérapeutique qu’une thérapeutique symptomatique simple. Biologie Recherche Séance société - 9h/10h30 B17 Forum des jeunes chercheurs. Défi : mon travail de recherche en 360 secondes Objectifs Découvrir les innovations et les axes de recherche en odontologie Comprendre les problématiques scientifiques auxquelles sont confrontés les jeunes chercheurs Responsable scientifique : Guillaume Penel (UFR de Lille) Les séances du Mercredi 23 novembre - 4 - Hydrogels physiques de chitosane pour applications vasculaires Audrey Aussel (Bordeaux) Apatites dentinaires, de la dentine superficielle à la dentine profonde Marie-Alix Bayle (Muret) Le juste soin en médecine bucco-dentaire chez les patients présentant des limitations de leurs capacités de décision : regards de chirurgiens-dentistes sur les freins et pistes d'évolution Alessandra Blaizot (UFR de Lille) Impact du Fluor sur le métabolisme du Fer au cours de l'amélogenèse Sophia Houari (Paris) Développement de l’éducation thérapeutique en odontologie pédiatrique : intérêts et limites Thomas Marquillier (UFR de Lille) Création d’un réseau vasculaire organisé par Bioimpression assistée par laser pour la régénération osseuse Olivia Kerouredan (Bègles) Bioingéniérie tissulaire de l’os et des vaisseaux : du laboratoire à la clinique ! Jean-Christophe Fricain (UFR de Bordeaux) Le Forum des jeunes chercheurs a pour objectif de donner une tribune à de jeunes chercheurs en odontologie travaillant dans les laboratoires hospitalo-universitaires français. Cette séance sera également l’occasion de poursuivre un tour de France des différentes équipes de recherche des facultés d’Odontologie accueillant ces jeunes chercheurs. Cette année, le professeur Jean-Christophe Fricain, directeur du Laboratoire Biotis INSERM U1026 de Bioingénierie Tissulaire de l’Université de Bordeaux nous parlera des nouveautés dans ce domaine. Les travaux pluridisciplinaires de cette unité de recherche font appel à des notions de physicochimie des matériaux et de biologie cellulaire. A l’aide de modèles précliniques, son équipe étudie et évalue de nouveaux produits et techniques susceptibles de régénérer des tissus lésés. Cette année, les présentations de nos jeunes chercheurs changent de format et s’adaptent aux exigences de la communication moderne : synthétique et rapide. Ils viendront nous faire part de leurs travaux à la façon d’un « speed dating ». En 360 secondes, chaque jeune chercheur vous délivrera l’essentiel de ses résultats dans les domaines variés, allant de la santé publique à la pathologie ou aux thérapeutiques innovantes. En dépassant le cercle des chercheurs, l’ambition de cette année est de créer un dialogue avec l’ensemble de la communauté odontologique autour des perspectives qu’ouvrent les travaux présentés. La meilleure présentation sera récompensée par le prix du jeune chercheur en odontologie. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Séance DPC 1 9 h-12 h et 14h-18h B18 La prise en charge de la douleur Objectifs Savoir identifier les diagnostics différentiels des douleurs Se familiariser avec les outils d'évaluation de la douleur et les différents traitements Responsable scientifique : Sarah Cousty (UFR de Toulouse) Modérateur Marie Georgelin-Gurgel (UFR de Toulouse) Traiter la douleur chronique Yves Boucher (Université Paris Diderot) Comprendre la douleur : physiologie de la douleur Michel Olivier Traiter la douleur aiguë Mathilde Fénelon (Bordeaux) Douleurs et terrains particuliers : toxicomane, enfant, femme enceinte,... Arnaud Lafon (CHU de Dijon) Thérapeutiques non médicamenteuses Martine Quintard Evaluer la douleur : comment ? Pourquoi ? Céline Melin La douleur se définit comme « une expérience sensorielle et émotionnelle déplaisante, associée à une destruction réelle ou potentielle tissulaire, ou décrite comme telle ». Audelà de la lésion organique potentiellement à l’origine de cette douleur, s’ajoutent des facteurs sociaux, culturels,…, propres au patient et qui façonnent son comportement nociceptif. En odontologie, la douleur est un motif de consultation fréquent mais peut également être la conséquence du geste thérapeutique du praticien. Le mécanisme générateur de la douleur est variable et conditionne la prise en charge du patient douloureux, aigu et chronique. Les tableaux cliniques du patient douloureux sont variables et imposent au praticien une démarche codifiée et rigoureuse. Cela est d’autant plus vrai que la « douleur dentaire », sous toutes ses formes, s’accompagne souvent d’angoisse chez le patient. Comprendre la douleur, l’évaluer, la prévenir et la traiter : les étapes clés de la prise en charge de la douleur font partie d’une véritable stratégie antalgique qui peut faire appel à des médications spécifiques mais également à des thérapeutiques non médicamenteuses. Les moyens thérapeutiques sont variés et nombreux. Le chirurgiendentiste doit s’afficher aujourd’hui comme un algologue averti. Les séances du Mercredi 23 novembre - 5 - Endodontie Une question - 11h/12h B23 Les biocéramiques en endodontie Odontologie conservatrice Une question - 11h/12h B24 Savoir gérer les échecs du collage. Quel protocole pour quel substrat ? Interprétation simultanée français-anglais Objectif Connaître la caractérisation et les implications cliniques Responsable scientifique : Stéphane Simon (Université Paris Diderot) Caractérisation et implications cliniques Josette Camilleri Les biocéramiques représentent une sous famille de biomatériaux à base de céramique qui sont considérées comme biocompatibles. “Céramique” est un terme très vaste qui englobe les matériaux inorganiques, les solides non métalliques mais pouvant contenir des métaux, les matériaux à base d’atomes non métalliques ou metalloïdes formant des liaisons covalentes ou ioniques. Bioaggregate est une nouvelle génération de matériaux à base de silicates tricalciques, pour laquelle les fabricants revendiquent son appartenance à la famille des biocéramiques, libres de toute trace d’aluminium ou de métaux lourds. La famille des Bioaggregate représente un concept totalement nouveau incluant des ciments diphasiques contenant des radio-opacifiants différents de l’oxyde de Bismuth utilisé jusqu’à maintenant. Les ciments diphasiques fabriqués par la société Brasseler (Savanah, GA, USA) sous le nom d’Endosequence et distribués en France sous le nom de TotalFill® (FKG Dentaire, La Chauxde-Fonds, Suisse) appartiennent à cette famille de Biocéramiques. Ce produit est décline sous deux formes : une forme “Putty” destinée aux procédures de réparation radiculaire, et une forme fluide constituant un ciment d’obturation. Tous les deux sont proposés sous une forme pré-mélangée, et font leur réaction de prise au contact de l’humidité environnementale. Cette présentation abordera les Biocéramiques utilisées en endodontie, de leur chimie à leur microstructure. La principale question Clinique qui sera abordée sera d’évaluer la valeur ajoutée éventuelle qu’apportent ces matériaux par rapport au Mineral Trioxide Aggregate original. Objectif Adapter ses protocoles opératoires en fonction des substrats dentinaires concernés Responsable scientifique : Bruno Jacquot (UFR de Montpellier) Intervenant : Anne Raskin (UFR de Marseille) Les causes principales d’échecs des restaurations adhésives restent la récidive de carie, survenant à partir de trois ans et les fractures. La technique opératoire aussi bien que le matériau interviennent dans la réussite de la restauration mais parmi ces deux facteurs, la mise en œuvre semble être plus importante dans le taux de succès que le matériau luimême. En effet, le taux d’échecs annuel n’a pas sensiblement diminué depuis plus de 30 ans. Le matériau doit néanmoins être adapté au substrat sur lequel il va coller et, à ce jour, c’est toujours la dentine qui pose soucis. L’approche ne sera pas la même avec une dentine profonde, sclérotique ou superficielle. Des facteurs liés au patient (âge, risque carieux, parafonctions) et à la dent (type de lésion, localisation et taille de la cavité) sont également des facteurs d’influence. Par ailleurs, au sein d’une même famille, on doit choisir le matériau parmi ceux ayant une efficacité prouvée par des essais cliniques. Le renouvellement rapide des matériaux n’est pas en faveur de cette attitude. Enfin, le suivi clinique est également capital, car certains échecs sont réversibles s’ils sont pris en charge à temps. Parodontologie Une question - 11h/12h B25 Les outils de diagnostic en parodontologie Objectifs Apprendre à utiliser les outils nécessaires à un diagnostic précis en parodontologie Connaître les intérêts et les limites de chaque outil Responsable scientifique : Yves Reingewirtz (Schiltigheim) Intervenant : Josselin Lethuillier (St Clément de Rivière) Comme tout traitement médical, la prise en charge thérapeutique d’une pathologie doit débuter par un diagnostic le plus abouti possible. La parodontologie n‘échappe pas à cette Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mercredi 23 novembre - 6 - règle et le praticien devra mener un ensemble de tests pour poser un diagnostic précis et abouti. Pour cela, un certain nombre d’outils sont à sa disposition comme l’anamnèse, l’examen clinique avec notamment le sondage parodontal, ou encore des examens complémentaires comme le bilan radiologique et autres tests bactériens. L’ensemble de ces données permettront ainsi d’établir une véritable cartographie des lésions parodontales présentes ou non chez notre patient. Au cours de cette séance nous parlerons des outils de diagnostic les plus reproductibles et de leur mise en œuvre simplifiée au cabinet dans le cadre d’une pratique quotidienne. Implantologie et radiologie Une question - 11h/12h B27 Patients au passé prothétique complexe : résorptions alvéolaires combinées aux égressions dentaires Biologie Recherche Une question - 11h/12h B26 La salive, outil diagnostique de demain ? Responsable scientifique : Thomas Fortin (UFR de Lyon) Intervenant : Younès Laalou (Casablanca, Maroc) Objectifs Connaître et comprendre l'intérêt de l'utilisation des tests salivaires en 2016 Faire le point sur les objectifs attendus dans le développement de ces tests Responsable scientifique : Hélène Chardin (UFR Paris Descartes) Intervenant : Vincent Meuric (Rennes) La salive, dont la composition est très complexe (cellules, électrolytes, nombreuses protéines et biomarqueurs, flore microbienne…), est un fluide biologique très facilement accessible et son prélèvement est à la fois rapide et indolore. De nombreux tests salivaires ont été développés au cours des dernières années et leurs applications sont extrêmement variées : addictologie, recherche de toxiques, dosages hormonaux, tests génétiques, aide au diagnostic de pathologies bucco-dentaires (évaluation du risque carieux, analyse de la flore parodontopathogène) mais également de maladies infectieuses, voire de certains cancers. Les analyses salivaires pourraient ainsi constituer à terme une alternative aux analyses sanguines. L’objectif de cette séance est de présenter les différents types de tests salivaires actuellement disponibles mais également ceux en cours de développement avec des perspectives diagnostiques prometteuses. Objectifs Prendre en charge des patients ayant eu une succession de traitements ou des absences de traitement ayant abouti à des résorptions alvéolaires et des égressions dentaires Expliciter l'importance de la prothèse d'étude pour la détermination du plan de traitement Le syndrome combiné est une entité clinique particulière, très difficile à traiter en général et plus particulièrement en implantologie parce qu’elle comporte certains pièges diagnostiques et donc thérapeutiques que le praticien doit savoir reconnaître afin de mieux les gérer. Cette entité clinique est définie comme les conséquences caractéristiques de la situation opposant un maxillaire supérieur édenté à une mandibule avec des dents naturelles, à savoir : - résorption de la partie antérieure de la crête alvéolaire maxillaire - hyperplasie des tubérosités - résorption osseuse à la mandibule sous les selles en extension des prothèses amovibles - éruption du bloc incisivo-canin inférieur - hyperplasie papillaire du palais. Outre le défi diagnostique, le défi du traitement implanto-prothétique est de restituer la mandibule par rapport au maxillaire dans une DV correcte et de trouver l’os nécessaire aux implants dans des schémas de résorption parfois extrêmes où le recours aux greffes osseuses ou aux techniques de ROG et comblements sinusiens devient incontournable pour la restauration implanto- prothétique. Médecine bucco-dentaire et vulnérabilités Une question - 11h/12h B28 Prendre en charge le patient âgé au cabinet dentaire Objectifs Connaître les principales maladies orales des personnes âgées Savoir identifier les risques médicaux et chirurgicaux lors de la prise en charge Optimiser les modes de prise en charge odontologique en fonction du vieillissement normal et pathologique Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mercredi 23 novembre - 7 - Responsable scientifique : Pierre-Yves Cousson (Université d'Auvergne, CHU de Clermont-Ferrand) Intervenants : Claire Lassauzay (Nice), Marie-Hélène Orlanducci (Aspremont) La proportion de personnes âgées ayant recours aux soins dentaires est croissante. Les chirurgiens-dentistes prennent en charge des personnes âgées de plus en plus concernées par leur santé bucco-dentaire et le maintien d’une bonne qualité de vie orale. Cette population âgée présente des pathologies bucco-dentaires spécifiques (lésions carieuse, maladies parodontales, lésions muqueuses, édentements non compensés) et des besoins en soins importants. La perte d’autonomie, les modifications physiologiques et les troubles de l’adaptation liés au vieillissement viennent aggraver les difficultés techniques liées aux soins. Les patients âgés présentent des spécificités dont il faut tenir compte tant au niveau psycho comportemental que physiologique impliquant une adaptation des objectifs de traitement et des protocoles de soins. Le praticien se doit de considérer le rapport bénéfice/risque afin que sa prise en charge soit centrée sur le confort du patient et sur son projet de vie. Prothèse fixe Une question - 11h/12h B29 Créer un nouveau sourire aujourd'hui : du prep au no prep, du cosmétique au fonctionnel, de l'analogique au digital Interprétation simultanée français-anglais Objectif Se familiariser avec « les recettes » pour rendre cette dentisterie esthétique accessible (projet esthétique, préparations guidées, protocole de collage standard...) Responsable scientifique : René Serfaty (UFR de Strasbourg) Intervenant : Stéfan Koubi (UFR de Marseille) Un sourire ne se change pas comme on change de chemise. A l’origine de la création d’un nouveau sourire se trouve bien souvent un déficit fonctionnel et/ou une perte tissulaire. Néanmoins, sa reconstruction doit intégrer au même titre que les exigences mécaniques et occlusales, une harmonie et un équilibre en adéquation avec le visage du patient. Tel un architecte, le praticien doit concevoir et prévisualiser son traitement final, doit définir ses bases et points d’appuis (préparation), choisir ses matériaux et modes d’assemblage. Au sens artistique doit s’ajouter des connaissances précises et modernes appliquées avec une méthodologie rigoureuse. En plus, les évolutions et innovations actuelles multiplient les possibilités et choix à faire à chaque étape du traitement ; projet esthétique, préparations guidées contrôlées, fabrication des pièces, matériaux et protocoles. Il Programme scientifique Congrès ADF 2016 devient donc de plus en plus difficile de s’y retrouver. Lors de cette séance, Stéfan Koubi lèvera le voile sur la nébuleuse des restaurations prothétiques antérieures. Il partagera son expertise et son expérience afin de permettre aux praticiens de se repérer dans les choix thérapeutiques à faire et en faciliter par la suite leur mise en œuvre. Prothèse amovible Une question - 11h/12h B30 Problème d'ATM : peut-on tout résoudre par une gouttière ? Objectifs Savoir poser un diagnostic raisonné pour les problèmes d'ATM Faire le point sur les avantages et les limites de l'utilisation des gouttières et se former aux autres formes de prise en charge Responsable scientifique : Estelle Schittly (UFR de Reims) Modérateur : Jean-François Carlier (Bucy Le Long) Conférencier : Gérard Duminil (Nice) Peut-on solutionner tous les problèmes d’ATM avec des gouttières ? Avant de penser à résoudre les problèmes il convient de poser le bon diagnostic. En effet des dysfonctionnements peuvent avoir une origine musculaire et non articulaire. Le but de cette conférence est de présenter en premier lieu une approche diagnostique et une classification de ces dysfonctionnements. Les approches thérapeutiques appropriées seront évoquées pour chaque situation. Il sera question bien sûr de l’utilisation des gouttières, mais aussi d’autres moyens comme la rééducation, ou la pharmacologie, en insistant sur le gradient thérapeutique en fonction de l’urgence ou de la chronicité des problèmes. Médecine et chirurgie orales Séance société – 14h/17h B31 Quoi de neuf en chirurgie pré-implantaire ? Séance organisée par la SFCO Objectif Faire le point sur les techniques nouvelles de chirurgie pré-implantaires Responsable scientifique : Louis Maman (Université Paris Descartes) Modérateur Anne-Laure Ejeil (Université Paris Descartes) Les séances du Mercredi 23 novembre - 8 - Stratégies chirurgicales dans les déficits osseux du maxillaire postérieur. Patrick Limbour (UFR de Rennes) Greffes osseuses et ostéotomies de translation: apport de la vascularisation. Georges Khoury (Paris) La chirurgie orthognathique au service de la chirurgie pré-prothétique et implantaire Dany Morais Les progrès réalisés dans le domaine de la chirurgie pré-implantaire permettent aux chirurgiens-dentistes de poser des implants et de réaliser des reconstitutions implantoportées dans des situations cliniques auparavant considérées comme défavorable. Pour les déficits osseux du maxillaire postérieur, les stratégies de correction sont bien définies tant dans le choix du matériau utilisé que dans la technique de reconstruction. Les greffes osseuses d’apposition sont largement décrites dans la littérature mais l’ensemble des auteurs s’accorde sur un taux de résorption de 20%. Les ostéotomies de translation sont basées sur un déplacement osseux in situ ; elles permettent par la vascularisation du segment translaté d’améliorer la cicatrisation et les volumes obtenus. Enfin, nous traiterons de l’apport de la chirurgie orthognatique au service de la chirurgie pré prothétique et implantaire. En réhabilitation implantaire, le respect de la relation inter arcade permet de concevoir des restaurations de qualité, esthétiques et fonctionnelles avec des résultats prévisibles à long terme. Endodontie Séance société – 14h/17h B32 Les complications en traumatologie dentaire Séance organisée par la SFE Objectifs Connaître et prendre en charge les complications pulpaires et parodontales des traumatismes dentaires Maîtriser les désordres esthétiques inhérents aux traumatismes dentaires Responsable scientifique : Dorothée Louis-Olszewski (Paris) Traumatologie dentaire, quelles conséquences pour le ligament alvéolo-dentaire ? Elisabeth Dursun (UFR de Montrouge) Savoir gérer les complications d’ordre esthétique Romain Chéron (Chatou) Les complications endodontiques post-traumatiques Guillaume Couderc (UFR de Marseille) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Suite à un traumatisme dentaire, de nombreuses complications sont susceptibles de se déclarer. Ces complications peuvent concerner la pulpe dentaire, le parodonte et entraîner des défauts esthétiques. Le chirurgien-dentiste doit savoir dépister ces complications le plus précocement possible, afin de pouvoir proposer une thérapeutique adaptée et efficace. Dans cette séance, nous verrons pourquoi et comment la connaissance de l’endodontie permet de répondre à un ensemble de situations cliniques post-traumatiques. Pluridisciplinaire Séance société – 14h/17h B33 Résorptions radiculaires, conservation et régénération pulpaires et avulsions dentaires accidentelles : où en sommes-nous aujourd’hui d’un point de vue clinique ? Séance organisée par Les JDIQ Responsable scientifique : Pierre Machtou (Université Paris Diderot) Modérateur Jacob Amor (Paris) L'avulsion dentaire accidentelle : les gestes au cas par cas Yves Yana (Québec, Canada) La thérapie endodontique des dents permanentes immatures Normand Aubre (Québec, Canada) Les résorptions : de l'explication aux solutions Maryse Major (Québec, Canada) Il est indéniable que l’évolution technologique qui se développe depuis plusieurs années dans notre profession contribue grandement à l’amélioration de la qualité de nos soins. Mais il serait tout à fait regrettable de notre part et fort préjudiciable pour nos patients de sous-estimer l’apport des récentes découvertes biologiques en perpétuelle progression et d’occulter ainsi les nouvelles perspectives qu’elles peuvent nous apporter cliniquement aujourd’hui. Sous l’égide des Journées Dentaires Internationales du Québec, cette séance aura pour but de faire le point sur ce qu’il est cliniquement possible de faire à l’heure actuelle pour aider au maintien sur l’arcade de dents compromises ainsi que pour la conservation voire même la régénération de leur pulpe sous certaines conditions avant de songer à des alternatives plus radicales. Les séances du Mercredi 23 novembre - 9 - Biologie Recherche Séance société – 14h/17h B34 Présentation des travaux des lauréats de l’IFRO Séance organisée par l’Institut français de recherche odontologique Objectif Découvrir les avancées de la recherche dans le domaine de l'odontologie Responsable scientifique : Martine Bonnaure-Mallet (Université de Rennes 1) Populations humaines anciennes et structure génomique bactérienne du tartre (PAST) Claire Willmann (Montgiscard) La spectrométrie de masse MALDI-TOF : intérêt dans le suivi de la protéomique des bactéries au sein d'un modèle de biofilm Johan Samot (Talence) Approche étiologique des agénésies dentaires chez l’homme par perturbation du développement et de la régénération dentaire chez le crocodile du Nil Béatrice Thivichon-Prince (Institut de génomique fonctionnelle de Lyon) Localisation des cellules post-migratoires dérivées des crêtes neurales dans les tissus conjonctifs oraux Ali Nassif (Courbevoie) (PFOC) Ingénierie Tissulaire dédiée Oral Care Jean-Philippe Gatignol Hypersensibilité dentinaire et qualité de vie liée à la santé orale Sophie Domejean Présentation des Lauréats de l'IFRO 2016 Caractérisation des mécanismes impliqués dans la survenue et la sévérité des parodontites dans des souris Hfe -/Sandrine Le Gall-David (Rennes) Modulation of circulating dendritic cells by bacterial and inflammatory factors involved in the pathogenesis of periodontitis Philippe Lesclous (Nantes) Identification de biomarqueurs bactériens et parodontaux dans l'aggravation de la fibroses hépatiques chez les patients atteints de stéatopathies métaboliques du foie Vincent Blasco-Baque (Toulouse) L'impact économique des pathologies bucco-dentaires associées aux maladies chroniques en France Anne-Charlotte Bas (Paris) Présentation de l'appel à projets 2017 Programme scientifique Congrès ADF 2016 Depuis 16 ans, l'IFRO est de plus en plus en exergue pour son soutien à la recherche en médecine bucco-dentaire. Ceci est possible grâce au soutien indéfectible de l'ADF, de partenaires industriels (Pierre Fabre Santé, Colgate), et grâce à l'expertise incontournable de son conseil scientifique. Comme chaque année, les lauréats sélectionnés après appel à projets exposeront les résultats de leur recherche au cours de cette séance. Et pour la première fois, la tribune sera donnée aux sponsors sur leurs activités de recherche et de développement en médecine bucco-dentaire. Ainsi, Ali Nassif, lauréat d'une bourse individuelle nous parlera de ses travaux portant sur la localisation des cellules post-migratoires dérivées des crêtes neurales dans les tissus conjonctifs oraux. Béatrice Thivichon-Prince, abordera la problématique de l'agénésie dentaire par une approche originale sur un modèle pertinent, le crocodile du Nil. Rémi Esclassan cherchera à comprendre l’apparition de certaines pathologies corrélées avec un microbiote spécifique aux populations anciennes pré-industrielles. Johan Samot Johan utilisera la spectrométrie de masse MALDI-TOF afin de suivre les espèces persistantes dans le temps dans un modèle de biofilm pluri-espèces et d'observer l'impact de ce biofilm et des modifications de son environnement sur l'expression protéique. Endodontie Un point - 14h/17h B35 Simplification et efficacité en endodontie : oui c’est possible ! Objectifs Apprendre les gestes simples d’un traitement endodontique de qualité Savoir choisir une instrumentation et des protocoles adaptés à sa pratique Evaluer le coût de sa pratique endodontique Responsable scientifique : Fabienne Pérez (UFR de Nantes) Modérateur Raphaël Devillard (Université Bordeaux Segalen) Comment simplifier l'accès à l'apex ? N'oubliez pas la cavité d'accès. Tara Mc Mahon (Bruxelles, Belgique) Et si maintenant on pouvait aussi simplifier l'obturation ? Anne Claisse-Crinquette (UFR de Lille) Endodontie en omnipratique : impératifs de qualité et réalisme économique Philippe de Jaegher (Evry) Réaliser un acte endodontique est souvent considéré par le praticien comme difficile et fastidieux. Cependant un traitement de qualité peut être réalisé dans le respect des procédures tout en allégeant à la fois l’instrumentation et les protocoles. Les séances du Mercredi 23 novembre - 10 - L’accent sera mis sur les points essentiels à respecter à chaque étape du traitement pour progresser sereinement et en toute sécurité vers l’apex et pour obtenir et maintenir d’un point de vue endodontique une dent fonctionnelle sur l’arcade. Outre l’aspect opératoire, le choix de l’instrumentation notamment à usage unique sera discuté en termes médico-économiques et d’efficience d’organisation pour le praticien et l’assistante. Le praticien pourra ainsi faire le choix le plus adapté à sa pratique. Parodontologie Un point - 14h/17h B37 Sourire harmonieux, un challenge parodontal Implantologie et radiologie Un point - 14h/17h B36 Le CBCT : un outil formidable qu'il faut comprendre Responsable scientifique : Caroline Fouque (Marseille) Modérateur Jean-Marc Glise (Toulon) Objectifs Connaître les normes et les différents types de machines en matière d'examen CBCT Identifier les effets de l'irradiation inhérente à l'utilisation de ces machines et adapter les réglages pour minimiser les effets délétères Responsable scientifique : Eric Bonnet (Limonest) Modérateur Paul Cattanéo (Paris) De la 2D à la 3D : quels bénéfices thérapeutiques ? Benjamin Salmon (Issy-Les-Moulineaux) & Francesca Mangione Entre dents et sinus : nouvelle approche de la sinusite dentaire Claude Hodez (Nancy) Cone beam : que choisir et comment obtenir une bonne image diagnostique ? Reinhilde Jacobs (Louvain, Belgique) L’imagerie issue des cone beam nous permet d’accéder à la 3e dimension qui s’avère actuellement indispensable à un diagnostic précis, lorsque l’imagerie bidimensionnelle atteint ses limites. Il s’avère que la qualité d’image issue de ces machines doit être extrêmement précise pour nous donner les informations recherchées. Un fois l’acquisition réalisée, le temps de lecture de ces images, sur l’ensemble de la zone concernée par l’irradiation, doit nous permettre de valider le diagnostic évoqué lors de l’examen clinique. Objectifs Comprendre les indications et les techniques opératoires de l’alignement des collets par élongation coronaire ou recouvrement radiculaire. Le parodonte, pilier d’une esthétique retrouvé Virginie Monnet Corti (UFR de Marseille), Cyril Goubron (Marseille) Canine à canine : prévoir et comprendre pour réussir Charles Micheau (Université Paris Diderot), Aurore Blanc (Boulogne-Billancourt) Face à une demande de réhabilitation esthétique du secteur antérieur, le challenge est maximal car de très nombreux paramètres sont à prendre en considération. Parmi eux, la proportion des dents, la santé parodontale, l’alignement des collets, la présence de restaurations existantes ou encore la présence de récessions gingivales. Pour mener à bien ce projet, l’approche sera le plus souvent pluridisciplinaire. Les différents aspects thérapeutiques seront passés en revue. Prothèse amovible Un point - 14h/17h B38 Réussir sa prothèse amovible : priorité aux aménagements pré-prothétiques Objectifs Optimiser le choix de ses concepts en prothèse amovible Se réapproprier l'utilisation de l'articulateur pour une meilleure conception prothétique Responsable scientifique : Maxime Helfer (Nancy) Modérateur Jean-Paul Louis (UFR de Nancy) Les améloplasties en prothèse amovible partielle: une étape incontournable! Jean-Marie Cheylan (UFR Paris Descartes) Préparer le parodonte et les tissus ostéo-muqueux : comment faire ? Michel Ruquet (Marseille) Modèles d'étude et évaluation des données occlusales : créer le cadre prothétique Anne-Sophie Vaillant-Corroy (Nancy) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mercredi 23 novembre - 11 - En prothèse amovible, le succès thérapeutique est plurifactoriel : une étude attentive du cas clinique, la conception rigoureuse d’un plan de traitement et sa mise en œuvre en respectant des protocoles validés. Nous proposons aux praticiens d’insister sur les étapes préliminaires souvent sous estimées. En premier lieu, la réalisation de modèles d’étude, si possible montés sur un articulateur, permet d’analyser les données occlusales existantes, les rapports inter-arcades, les couloirs prothétiques, la valeur du plan d’occlusion, etc. Un projet prothétique matérialisé par un montage directeur est une étape indispensable pour «avancer» plus loin. En prothèse amovible partielle, une conception minutieuse du châssis et des préparations coronaires appropriées doivent être mises en œuvre pour assurer l’équilibre de la prothèse et répondre aux principes de Housset. Enfin, les tissus ostéomuqueux nécessitent souvent une préparation : régularisation de crêtes, d’exostoses, suppression de crêtes flottantes, allongements coronaires, etc. Prothèse fixe Un point - 14h/17h B39 La CFAO comme alliée de la stabilisation tissulaire en prothèse implantaire Objectifs Maîtriser les notions parodontales actuelles permettant et favorisant la stabilisation et le maintien des tissus péri-implantaires Connaitre les évolutions d’acquisition et de concaténation des données numériques assurant l’intégration du volume tissulaire à la chirurgie guidée Comprendre l’apport de la technologie CFAO du stade initial au stade final, dans l’anticipation et la stabilisation des tissus péri-implantaires au travers de situations cliniques en secteur antérieur et en secteur postérieur Responsable scientifique : Arnaud Soenen (Bordeaux) Modérateur François Duret (Fleury d’Aude) Le parodonte : bien le comprendre pour mieux l'aborder François Vigouroux (Cadaujac) Le flux numérique en implantologie impacte-t-il la cicatrisation des tissus périimplantaires ? Nicolas Boutin (Paris) L'apport de la CFAO dans le maintien de l'environnement péri-implantaire en secteur molaire, de l'extraction à la réhabilitation prothétique Gary Finelle (Paris) Intégration de la CFAO en secteur esthétique dans la gestion des tissus périimplantaires Antoine Popelut (Courbevoie) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Ces dernières années, nous avons assisté à une énorme évolution de la chirurgie guidée et une amélioration de l’ostéointégration. L'étage osseux est de plus en plus contrôlé. Dorénavant, le challenge des cliniciens s'est reporté au niveau des tissus mous. L'anticipation et la stabilisation tissulaire autour des implants restent aujourd'hui la véritable difficulté. De nombreux protocole tentent d’y remédier. Les meilleurs résultats apparaissent lorsque la gestion du profil de l'étage muqueux se fait de façon précoce. Finalement, seul l’emploi de protocole intégrant la technologie CFAO permet d’accomplir ce contrôle dès le stade initial du traitement. Le but de cette séance est d'établir un éclairage sur les différentes stratégies de CFAO actuellement mises au point à cet effet, et de présenter des procédures utilisables à la fois pour le secteur antérieur mais également pour le secteur postérieur. Pluridisciplinaire Atelier d'urgence - 9h/17h B40 Formation aux soins d'urgence sur simulateurs haute-fidélité Droits d’inscription complémentaire : 170 € Objectif Savoir prendre en charge les urgences médicales en pratique quotidienne Responsable scientifique : Yvon Roche (Université Paris Diderot) Intervenants : Jean-Pierre Tourtier, Benoît Frattini (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris), Raymond Tournemelle (Alfortville), Bruno Courrier, Géraldine Lescaille, Philippe Casamajor, Cédric Mauprivez, Orlando Goncalves (Université Paris Diderot), Michel Legens (UFR de Brest), Alain Pelissier, Fabienne Robichon, Claude Fuilla (Paris) Face aux urgences médicales, le praticien doit être préparé de façon efficace et performante. Pour cela, il doit non seulement connaître et savoir évaluer les différentes situations d'urgence mais aussi en évaluer la gravité. Dans le cadre de cette séance, le praticien sera placé en situation d'urgences médicales et invité à les gérer. Les premiers gestes : descente du fauteuil, mise en position latérale de sécurité, surveillance des signes vitaux, réanimation cardio-pulmonaire et défibrillation seront pratiquées en réponse à des mises en situation faisant appel à des simulateurs haute fidélité. Ainsi, les situations d'urgence médicale les plus fréquentes : malaise vagal, malaise hypoglycémique... mais aussi les plus graves : AVC, arrêt ventilatoire, arrêt cardiaque... seront simulés et proposés aux praticiens qui auront à les gérer. Les séances du Mercredi 23 novembre - 12 - Odontologie conservatrice Démonstration TV en direct sur patient - 9h/12h B41 Réhabilitation esthétique d'un secteur polycarié Intervenants : Sara Laurencin (UFR de Toulouse), Loïc Calvo (Quint Fonsegrives), Ronan Barre (Vic Fezensac), Guillaume Anduze Acher (Paris), Véronique Honnorat (Pins Justaret), Rémi Changey (Angers), Julie Ménard (Rezé), Jacques Hassid (Colmar) Objectifs Aborder les difficultés pour un patient souffrant de polycaries Maitriser les techniques opératoires de la prise en charge d'un secteur en une séance Les thérapeutiques non chirurgicales englobent une synergie d’action qui doit être conduite avec méthode et chronologie : - enseignement de l’hygiène et réduction de l’indice de saignement, - phase thérapeutique mécanique (action du praticien) et médicamenteuse (prescription médicale), - phase de thérapeutique de soutien dite de maintenance parodontale. Les inserts ultrasonores permettent d’assurer les phases mécaniques initiales de débridement ainsi que la phase thérapeutique de soutien. Leur utilisation nécessite quelques bases fondamentales et pratiques afin d'optimiser les résultats souhaités. La séance aura pour but d'aborder les thèmes suivants: - rappel sur les maladies parodontales, le biofilm et le contrôle de plaque, - effets cliniques de la thérapeutique étiologique, - tutoriel vidéo sur les différents inserts à ultrasons et leur utilisation, - manipulation par les cliniciens du matériel fourni sur des dents extraites et montées sur socle en plâtre ou résine, - démonstration en direct sur dents extraites à l’aide d’une retransmission vidéo sous microscope opératoire. Responsable scientifique : Franck Decup (Université Paris Descartes) Intervenants : Jean-Jacques Lasfargues (Université Paris Descartes-Hôpital Bretonneau) & Fleur Beres Après plus de 15 ans d’application clinique et de suivi scientifique, les principes de « minimal invasive dentistry » ont vu leur application se généraliser et se sont étendus aux traitements des lésions les plus avancées avec pour objectif de repousser les indications de l’endodontie et préserver l’organe dentaire. Les connaissances biologiques et nos capacités d’analyse clinique nous permettent de développer les traitements chirurgicaux amélo-dentinaires, non plus à l’échelle cavitaire mais à l’échelle tissulaire, par un curetage sélectif et contrôlé des tissus atteints. L’approche est plus histologique qu’anatomique et on peut parler de traitements bioconservateurs de la lésion carieuse. Cette évolution s’appuie sur de nombreuses publications et recherches cliniques qui nous autorisent à en proposer une démonstration clinique vidéo retransmise afin d’en établir la faisabilité et l’intérêt thérapeutique. L’objectif de cette séance est de faire évoluer les habitudes de prise en charge des caries profondes et de montrer et expliquer tous les moyens cliniques permettant d’y accéder tant par les gestes cliniques que par le plateau technique à y associer. Prothèse amovible Atelier de démonstration - 9h/12h B43 Le tracé d'armature, la conception de châssis ? Facile ! Droits d’inscription complémentaire : 90 € Parodontologie Atelier de travaux pratiques - 9h/12h B42 Les thérapeutiques non chirurgicales en parodontie Droits d’inscription complémentaire : 150 € Objectifs Savoir utiliser le paralléliseur à bon escient pour déterminer l'axe d'insertion prothétique idéal Découvrir la CAO Apprendre à réaliser les coronoplasties nécessaires en accord avec les concepts de préservation tissulaire Objectifs Savoir utiliser les techniques de débridement mécanique de la poche parodontale Comprendre les principes d’utilisation et les effets des différents inserts à ultrasons sur le biofilm Responsable scientifique : Isabelle Fouilloux (Université Paris Descartes) Intervenants : Anne-Laure Charreteur, Caroline Gorin (Paris), Eléonore Demozay (Massy), Jean-François Nguyen, Jean-Marie Cheylan, Isabelle Fouilloux (Université Paris Descartes), Christophe Jeannin (UFR de Lyon) et Christophe Barbou (La Rochelle) Responsable scientifique : Antoine Sancier (Toulouse) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mercredi 23 novembre - 13 - Cette séance propose trois ateliers: Atelier n°1 : Savoir réaliser un tracé prospectif en toute situation Après avoir déterminé l’axe d’insertion prothétique à l’aide du paralléliseur, des tracés « pas à pas » sur planches et sur modèles sont effectués. Cette démarche reposant sur les principes biomécaniques et sur une réflexion par fonction permet au praticien de pouvoir résoudre les dessins d’armature métallique quelle que soit la situation clinique à laquelle il est confronté. Atelier n°2. Conception assistée par ordinateur en PAP A l’aide de logiciel spécifique pour la prothèse amovible partielle, le praticien pourra visualiser l’axe d’insertion prothétique, les zones de dépouille et de contre-dépouille. Après la conception du tracé prospectif, le design de la plaque métallique est effectué sur le logiciel préfigurant ensuite le fichier informatique envoyé à la machine-outil. Atelier n°3 : Les améloplasties : mise en œuvre clinique Afin d’assurer une bonne intégration du châssis et la pérennité de la construction prothétique et des dents restantes, une fois le tracé prospectif réalisé, il est nécessaire de procéder à des corrections des dents. Ces améloplasties seront réalisées en direct sur des modèles pédagogiques d’arcades partiellement édentées. Dès la reprise de son exercice clinique, le praticien pourra mettre en œuvre de manière aisée toutes les améloplasties. Implantologie et radiologie Démonstration TV en direct sur patient - 14h/17h B44 Greffe et chirurgie assistée par ordinateur : tunnelisation et blocs allogéniques Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Connaître les indications, les taux de succès et de complications des différentes méthodes de greffes osseuses pré-implantaires Comprendre les perspectives ouvertes par les méthodes de CFAO pour la réalisation de greffes osseuses pré-implantaires sur mesure Responsable scientifique : Sylvain Catros (UFR de Bordeaux) Modérateur : Christophe Deschaumes (UFR de Clermont-Ferrand) Intervenants : Laurent Venet (Lyon), Francesco Mangano (Université de Varese, Italie), Michel Perriat (Lyon), Baptiste Renard (Chalon sur Saône) Les blocs d’allogreffes osseuses représentent aujourd’hui une alternative aux greffes osseuses autologues dans le domaine de la régénération osseuse pré-implantaire. Ces matériaux permettent de réduire la morbidité des interventions et de disposer d’un Programme scientifique Congrès ADF 2016 volume important pour les reconstructions osseuses. Cependant, la mise en forme précise de ces blocs avant implantation est nécessaire pour obtenir une adaptation fine sur le site receveur. Ainsi, l’utilisation d’une réplique en résine du site à greffer permet de mettre en forme le greffon avant implantation et donc de réduire le temps opératoire et d’utiliser des tracés d’incision peu invasifs, ce qui améliore de manière significative la néoformation osseuse. Lors de cette séance nous vous présenterons toutes les étapes de modélisation et les étapes cliniques permettant de réaliser une régénération osseuse pré-implantaire par la technique d’allogreffe osseuse mise en forme sur un modèle imprimé en 3D et implanté par la technique de tunellisation. Parodontologie Atelier de travaux pratiques -14h/17h B45 Gestion esthétique du secteur antérieur : du projet prothétique à l’aménagement parodontal Droits d’inscription complémentaire : 150 € Objectifs Apprendre à monter un projet prothétique en fonction des critères esthétiques (rapport longueur largeur des dents). Réaliser à partir de cires diagnostic un masque (Mock-up) en bouche (modèles pédagogiques) validant le projet avec le patient. Responsable scientifique : François Bodic (Nozay) Intervenants : Dominique Marion, Eric Chaberlin, Guillaume Campard (Nantes), Edouard Lanoiselée (Nozay), Aurélien Fruchet (Olonne sur Mer), Bertrand Bouetel (Les Herbiers), Thibaud Clée (Angers), Franck Lautrédou (Saint Sébastien sur Loire) L’esthétique est devenue un élément important de notre activité quotidienne. L’exigence des patients est grande dans ce domaine et la simulation du résultat apporte un élément primordial de communication entre l’omnipraticien, le patient et le prothésiste. Une des techniques simples, sures et directement applicables au cabinet ou en collaboration avec le prothésiste consiste à réaliser un projet en cire ajoutée sur des modèles issus de la bouche du patient. Pour rendre la simulation plus réaliste, un masque temporaire en bouche sera dupliqué à l’aide d’un guide pour que le patient puise visualiser le résultat en condition réelle (longueur, largeur, position des dents, lèvres gencive marginale…). Ce masque, s’il est amovible, est ensuite réutilisable dans le cadre d’un aménagement parodontal grâce à la visualisation directe en bouche de la position des collets par rapport à l’os alvéolaire, avec la réalisation d’un lambeau gingival. Le remodelage de l’os étant réalisé en suivant le contour du masque avec un résultat parfaitement prédictif sur la position des futurs collets après cicatrisation. Les séances du Mercredi 23 novembre - 14 - Cette technique, réalisable par tous, a pour but de sécuriser notre décision, en accord avec le patient, et d’obtenir les résultats attendus pour une restauration des secteurs antérieurs. Vie professionnelle Atelier de démonstration - 14h/17h B46 Apprendre à gérer son stress et celui des autres Droits d’inscription complémentaire : 90 € Objectifs Reconnaître les principaux signes du stress professionnel Se familiariser avec des méthodes simples et efficaces pour diminuer ou éviter le stress Responsable scientifique et intervenant : Laurent Lesavre (Ecole de management Grenoble) L'objectif de la séance est de développer ses capacités d'écoute et d'action en situation de stress. Pour ce faire, le théâtre, par son approche ludique, est un moyen qui permet de développer rapidement des comportements nouveaux Il s'agit d'expliquer comment le travail corporel du comédien, via la respiration et l'écoute corporelle, lui permet d'identifier et d'exploiter ses émotions. Ainsi, en transférant ces techniques vers toute personne en situation de stress, ou devant faire face au stress d'autrui, nous lui permettrons de développer une plus grande aptitude à recevoir et exploiter les émotions générées. Au cours de l’atelier, les participants seront impliqués dans des exercices pratiques et démonstratifs, d'où le terme de « conférence agitée » : travail sur la respiration, comment je respire et comment respire l'autre. Quelle conséquence sur ma voix et son impact sur autrui, travail sur les émotions, à travers le regard et la voix, les exercices permettront d'exprimer ses émotions et de comprendre les émotions de l'autre. Nous vous remettrons un mini guide d'exercices rapides à pratiquer chez soi, au quotidien, notamment pour se sentir mieux face aux patients en souffrances ou dans tout autre état émotionnel incontrôlé. Le théâtre n'étant qu'un moyen, il n'y a pas de jugement sur ce qui est produit, il s'adresse à tous quels que soient leurs appréhensions face à un public. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mercredi 23 novembre - 15 -