Orchestre National du C apitole de Toulouse | S amedi 12 avril
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Orchestre National du C apitole de Toulouse | S amedi 12 avril
samedi 12 avril – 20h Felix Mendelssohn Concerto pour violon op. 64 entracte Piotr Ilitch Tchaïkovski Symphonie n° 5 Orchestre National du Capitole de Toulouse Tugan Sokhiev, direction Renaud Capuçon, violon Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel. Fin du concert vers 22h. Orchestre National du Capitole de Toulouse | Samedi 12 avril Franz Schubert Rosamunde, ouverture D. 644 Franz Schubert (1797-1828) Rosamunde, ouverture D. 644 Durée : environ 10 minutes. En 1823, Schubert compose une musique de scène pour le drame romantique de Helmina von Chézy Rosamunde, Princesse de Chypre. Le compositeur n’a disposé que de peu de temps pour écrire sa partition et l’a réduite à une dizaine de numéros qui unissent les actes, soutiennent la chorégraphie et donnent ponctuellement un climat psychologique. Il n’a pas composé d’ouverture pour cette musique de scène, mais utilisé une de ses œuvres précédentes, l’ouverture d’Alfonso et Estrella. Plus tard, en 1827, Schubert a publié avec le titre d’Ouverture de Rosamunde une version pour piano à quatre mains de son ouverture La Harpe enchantée, c’est celle qui est connue sous le nom d’Ouverture de Rosamunde. La Harpe enchantée avait été composée en 1820 pour une féerie musicale de Georg von Hofmann dont la postérité n’a pas gardé grand souvenir. Pourtant la musique orchestrale écrite par Schubert dans ces années affirme déjà le grand symphoniste et fait pressentir la Symphonie « inachevée », notamment dans la part faite aux bois. La partition s’ouvre sur de solennels accords introduisant un andante d’une grâce infinie, dont les vents murmurent le thème ; il est suivi d’un allegro vivace dont la mélodie bondissante et légère contraste avec le second thème, d’un lyrisme plus tendre. Felix Mendelssohn (1809-1847) Concerto pour violon et orchestre en mi mineur, op. 64 Allegro molto appassionato Andante – Allegretto non troppo Allegro molto vivace Durée : environ 22 minutes. Artiste aux talents multiples, Mendelssohn fut dessinateur et peintre ; grand voyageur, il parcourut une bonne partie de l’Europe ; musicien, il fut pianiste, compositeur et chef d’orchestre. Directeur artistique curieux et inspiré du Gewandhaus de Leipzig, c’est là qu’il fit revivre les musiques de Bach et Haendel et qu’il créa la Symphonie n° 9 de Schubert. Compositeur, il a abordé la plupart des genres musicaux, piano, musique de chambre, concertos, symphonies, oratorios… Sa musique, entre classicisme et romantisme, allie rigueur de la construction et originalité de l’inspiration. SAMEDI 12 AVRIL En 1838, Mendelssohn, alors en vacances à Berlin, écrit à son ami le violoniste Ferdinand David : « … J’aimerais aussi écrire un concerto pour violon pour toi, l’hiver prochain ; le début me trotte dans la tête et ne me laisse pas en paix. » Pourtant le concerto ne sera achevé que six années plus tard pendant les vacances de la famille Mendelssohn à Soden (près de Francfort). Dernière composition orchestrale de Mendelssohn, le Concerto pour violon est une œuvre d’une très belle inspiration. Elle est conçue avec une connaissance approfondie de l’instrument auquel elle est destinée, comme en témoigne la correspondance de l’auteur avec Ferdinand David qui participa à l’élaboration de la cadence. Dès la deuxième mesure, le violon solo expose le thème célébrissime, qui est ensuite repris par l’orchestre. Le second motif, plus calme, se développe librement jusqu’à la cadence du violon ; le mouvement s’achève dans une coda brillante. L’Andante est un lied d’une grâce rêveuse où le violon solo déploie toute sa délicatesse. Le troisième mouvement est une manière de rondo classique où le soliste dialogue avec l’orchestre en échanges serrés et rapides. Le finale, brillant, plein de fantaisie et virtuose, rappelle le souvenir du Songe d’une nuit d’été. Le Concerto pour violon fut créé le 13 mars 1845 au Gewandhaus de Leipzig par son dédicataire, Ferdinand David. Retenu à Berlin, Mendelssohn n’assista pas à cette création, mais il put entendre son œuvre, un mois avant sa mort, le 3 octobre 1847, interprétée par un jeune prodige, Joseph Joachim. Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Symphonie n° 5 en mi mineur, op. 64 Adagio – Allegro con anima Andante cantabile con alcuna licenza Allegro moderato Andante maestoso – Allegro vivace Durée : environ 50 minutes. Après des études de droit, Tchaïkovski entre au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, où il a pour maître Anton Rubinstein. En 1866, il obtient au Conservatoire de Moscou un poste d’enseignant qu’il conservera douze ans. En 1877, une riche admiratrice, Nadedja von Meck, lui assure un soutien financier qui lui permet de se consacrer à la composition. Son premier opéra, Eugène Onéguine (1878), lui assure une notoriété en Russie et à l’étranger. Plusieurs poèmes symphoniques, six symphonies, trois concertos pour piano, un concerto pour le violon témoignent de son goût pour l’écriture orchestrale et lui assurent une place de choix dans le répertoire des orchestres. Tchaïkovski est en outre le créateur du ballet symphonique, où la musique occupe toute sa place aux côtés de l’œuvre chorégraphique : Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant et Casse-Noisette sont autant de suites symphoniques très prisées du public. Conçue dès mars 1888, à l’époque où Tchaïkovski composait son ouverture Hamlet, la Symphonie n° 5, venant douze ans après la Symphonie n° 4, semble avoir donné quelque peine à son auteur. Il écrivait en juin à Nadedja von Meck : « Je vais à présent travailler très dur pendant un certain temps. J’ai un violent désir de prouver aux autres et à moi-même que je ne suis pas encore vidé. Très souvent, un doute me prend et je me demande : le moment n’est-il pas venu de s’arrêter de composer ? N’ai-je pas surmené mon imagination ? La source n’est-elle pas tarie… ? Je ne sais plus. Je vous ai écrit que j’avais décidé d’entreprendre une symphonie. Au début, cela n’avançait guère, mais à présent, cela va mieux… ». Les esquisses de la partition portent la marque de ces doutes et de son désir de création par des indications d’idées directrices : « Introduction : soumission totale devant le destin ou, ce qui est pareil, devant la prédestination inéluctable de la providence. Allegro : murmures, doutes, plaintes, reproches… Ne vaut-il pas mieux se jeter à corps perdu dans la foi ? Le programme est excellent, pourvu que j’arrive à le réaliser. » Achevée à la fin de l’automne, la Cinquième Symphonie est créée le 5 novembre à SaintPétersbourg. Elle reçoit un bon accueil du public, mais la critique se montre sévère, à tel point que Tchaïkovski est repris par le doute. Mais l’année suivante (mars 1889), cette symphonie obtient un succès enthousiaste du public de Hambourg. Construite en quatre épisodes, la Cinquième Symphonie reprend, en le généralisant, le principe cyclique de la Quatrième : le thème du « fatum » passe sous des aspects divers dans chacun des mouvements. Des tonalités sombres et des motifs désabusés parcourent le premier mouvement et aboutissent à la recherche d’une consolation que traduit le lyrisme majestueux et serein du second mouvement. L’Allegro moderato, en forme de valse, est élégant mais l’inquiétude y passe ; enfin, le dernier mouvement, beaucoup plus long que les autres, tout en rythmes de danses russes, laisse percer un sentiment de triomphe… Ce finale consacre le paradoxe que seul un compositeur russe pouvait réussir : « une défaite irrémédiable au cœur d’une vibrante apothéose » (Alain Surrans). Nicole Lombard SAMEDI 12 AVRIL Renaud Capuçon Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon est admis à 14 ans au Conservatoire de Paris (CNSMDP) et suit l’enseignement de Gérard Poulet et Veda Reynolds. Il travaille ensuite avec Thomas Brandis à Berlin, puis auprès d’Isaac Stern. En 1992, il obtient un premier prix de musique de chambre et, en 1993, un premier prix de violon au Conservatoire de Paris ; en 1995, il obtient un prix de l’Académie des Arts de Berlin. De 1998 à 2000, Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister de l’Orchestre des Jeunes Gustav Mahler, ce qui lui permet de parfaire son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboïm et Franz Welser-Moest. En 2000, il est nommé « rising star » et « nouveau talent de l’année » aux Victoires de la musique, puis « soliste instrumental de l’année » en 2005. En 2006, il est lauréat du Prix GeorgesEnesco décerné par la Sacem. En novembre 2002, il fait ses débuts avec les Berliner Philharmoniker et Bernard France, Orchestre de Paris, Ensemble Orchestral de Paris, orchestres de Bordeaux, Lille, Lyon, Monte-Carlo, Strasbourg, Toulouse, orchestres des radios danoise et suédoise, Orchestre Tchaïkovski de Moscou, Academy of St Martin in the Fields, Chamber Orchestra of Europe, Orchestre Symphonique de Birmingham, Mahler Chamber Orchestra, Académie di Santa Cecilia… sous la baguette de Roberto Abbado, Marc Albrecht, Christian Arming, Frans Brüggen, Semyon Bychkov, MyungWhun Chung, Jean-Claude Casadesus, Jesús López Cobos, Thomas Dausgaard, Charles Dutoit, Christoph Eschenbach, Vladimir Fedoseyev, Iván Fischer, Hans Graf, Daniel Harding, Gunther Herbig, Armin et Philippe Jordan, Emmanuel Krivine, Kurt Masur, Marc Minkowski, David Robertson, Dennis RusselDavis, Wolfgang Sawallisch, Leonard Slatkin, Michael Schonwandt, Leif Segerstram, Jeffrey Tate, Hugh Wolff… Passionné de musique de chambre, il collabore avec Martha Argerich, Elena (DGG) ; avec Martha Argerich, chez EMI, les trios de Haydn et Mendelssohn ainsi que le Triple Concerto de Beethoven ; chez Virgin Classics, dont il est artiste exclusif, un disque Berlioz/SaintSaëns/Milhaud/Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie et Daniel Harding, un disque Ravel avec son frère Gautier et Frank Braley, L’Arbre des songes de Dutilleux avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung (Grand Prix de l’Académie Charles-Cros, « Choc » du Monde de la Musique, « Diapason d’or », « Étoile du mois » de Fonoforum), des duos avec son frère, Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns, les trios de Brahms avec son frère et Nicholas Angelich (Prix de la Critique de disques allemande…), La Truite de Schubert, un disque Mendelssohn/Schumann avec le Mahler Chamber Orchestra et Daniel Harding ainsi que les sonates de Brahms avec Nicholas Angelich (un enregistrement largement récompensé). Son dernier disque est consacré aux Haitink, en juillet 2004, avec le Boston Symphony Orchestra et Christoph von Dohnányi. Avec l’Orchestre de Paris et Christoph Eschenbach, il effectue une tournée en Chine en novembre 2004 et une tournée en Allemagne en février 2005. Renaud Capuçon est le soliste de prestigieuses formations : Deutsches Symphonie-Orchester, Orchestre de la Radiodiffusion Bavaroise, Orchestre Symphonique de Bamberg, Radio de Hesse (Francfort), NDR de Hambourg, WDR de Cologne, Budapest Festival Orchestra, Orchestra de Philadelphie, orchestres symphoniques de Montréal, de Houston, de Washington, de Jérusalem, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de Bashkirova, Hélène Grimaud, Katia et Marielle Labèque, Maria João Pires, Nicholas Angelich, Frank Braley, Yefim Bronfman, Mikhaïl Pletnev, JeanYves Thibaudet, Vadim Repin, Maxim Vengerov, Natalia Gutman, Mischa Maisky, Truls Mork, Gérard Caussé, Yuri Bashmet, Antoine Tamestit, Paul Meyer, Emmanuel Pahud… dans les grands festivals – Berlin, Davos, Mostly Mozart de Londres, Édimbourg, Tanglewood, Salzbourg, Saratoga, Jérusalem, Lockenhaus, Lucerne, Verbier, Lugano, Aix-en-Provence, La Roque-d’Anthéron, Saint-Denis, Strasbourg… En 1995, il crée son propre festival à Chambéry. Sa discographie comprend le Quintette de Schumann avec Maria João Pirès trios de Schubert avec Gautier Capuçon et Frank Braley. Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern, acheté pour lui par la Banque Suisse Italienne (BSI). Tugan Sokhiev Né en Ossétie du Nord en 1977, Tugan Sokhiev étudie au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Élève d’Ilya Musin puis de Yuri Temirkanov, il est diplômé en 2001. En 2000, il remporte le Premier Prix du Concours international Prokofiev et devient chef principal de l’Orchestre Symphonique de Russie et directeur artistique de l’Orchestre Philharmonique d’Ossétie du Nord (postes qu’il occupe jusqu’à la fin de la saison 2002/2003). Il débute au Théâtre Mariinsky de SaintPétersbourg avec Le Voyage à Reims (2001), puis il y dirige Eugène Onéguine, Le Coq d’or, Iolanta et Samson et Dalila. En 2000/2001, il fait ses débuts à l’Opéra d’Islande (La Bohème) et dirige l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et l’Orchestre de Toscane. La saison suivante, il dirige l’Orchestre de la Bayerische Staatsoper et l’Orchestre Philharmonique de la BBC. Il débute également avec l’Orchestre Symphonique de Birmingham, l’Orchestre National de Montpellier et le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin. En 2002, il fait ses débuts avec succès à la tête du Philharmonia Orchestra de Londres et retourne au Royaume-Uni pour ses débuts au Royal Festival Hall puis pour des concerts avec Mikhaïl Pletnev (2003). En 2003/2004, il fait ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise, l’Orchestre Symphonique de la Radio Autrichienne, l’Orchestre Radio-Symphonique de Francfort et également pour la première fois à l’Opéra de Houston. En 2006/2007, il dirige l’Orchestre National du Capitole à Toulouse et en tournée (Salle Pleyel à Paris, Espagne et Concertgebouw d’Amsterdam), l’Orchestre RadioSymphonique de Vienne, l’Orchestre Symphonique de Bournemouth, l’Orchestre de la Bayerische Staatsoper et le Philharmonia Orchestra. Il dirige Katerina Ismaïlova de Chostakovitch en version de concert à la tête de l’Orchestre National de France au Théâtre du Châtelet à Paris, ainsi que des opéras au Théâtre Mariinsky. Il fait ses débuts dans la fosse du Théâtre du Capitole avec le ballet Casse-Noisette. En 2007/2008, il débute avec la Fondazione Arturo-Toscanini, l’Orchestre National d’Espagne, l’Orchestre de La Scala de Milan, les orchestres symphoniques d’Euskadi et de la RAI (Turin). Il dirige de nouveau l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise, le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, l’Orchestre Symphonique de enregistrement, regroupant Pierre et le loup de Prokofiev et des pièces de Liadov et Rimski-Korsakov, avec la participation de Valérie Lemercier, est paru le 30 octobre 2007. l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Très remarqué au Festival d’Aix-en-Provence en 2004 dans L’Amour des trois oranges, il a été salué par la critique ; il dirige cette production au Luxembourg (2005) et à Madrid (2006). En 2004/2005, citons également une invitation au Philharmonia Orchestra de Londres et ses débuts avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm et l’Orchestre Symphonique de Sydney. En 2005/2006, il dirige les orchestres philharmoniques de Radio France, Oslo, Munich, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam et l’Orchestre National du Capitole à Toulouse et au Théâtre des Champs-lysées de Paris. Il dirige Bournemouth, l’Orchestre National de France et le Philharmonia Orchestra. En janvier/février 2008, il dirige pour la première fois un opéra dans la fosse du Théâtre du Capitole : La Dame de pique. Depuis le 1er septembre 2005, Tugan Sokhiev est premier chef invité et conseiller musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. En juin 2006, il est nommé « révélation musicale de l’année » par le Syndicat Professionnel de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse. Le premier disque de Tugan Sokhiev avec l’ONCT, consacré aux Tableaux d’une exposition de Moussorgski et à la Symphonie n° 4 de Tchaïkovski, est sorti en 2006 chez Naïve classique. Le second France une importante discographie. L’effectif de l’orchestre est passé à 104 musiciens dans le cadre du plan du renouveau musical lancé par Marcel Landowski et, en 1980, le ministre de la culture lui a décerné le titre d’orchestre national. Michel Plasson a quitté la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en août 2003, et en est chef d’orchestre honoraire. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse assure la saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse et la saison lyrique du Théâtre du Capitole, ainsi que de nombreux concerts de décentralisation régionale. Il est l’invité régulier de festivals : en 2007/2008, il est notamment présent à Piano aux Orchestre National du Capitole de Toulouse Le chef russe Tugan Sokhiev a été nommé premier chef invité et conseiller musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse pour une période de 3 ans à compter du 1er septembre 2005. Créé au début du XIXe siècle pour les saisons d’opéra du Théâtre du Capitole, l’Orchestre du Capitole de Toulouse s’est affirmé comme orchestre symphonique après 1945. André Cluytens et Georges Prêtre l’ont dirigé. L’arrivée de Michel Plasson en 1968 a été une étape décisive dans la vie de l’orchestre. Sous sa direction, sa vocation symphonique s’est considérablement développée. Il a entrepris de nombreuses tournées hors de France et a constitué avec Emi SAMEDI 12 AVRIL Jacobins, Toulouse les orgues, Présences de Radio France, aux Chorégies d’Orange… De nombreuses tournées à l’étranger lui permettent de se faire connaître par un public international. Depuis l’arrivée de Tugan Sokhiev, l’orchestre s’est produit en Espagne ou en Europe de l’Est. Cette saison, il donne des concerts en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse… L’Orchestre National du Capitole a enregistré de très nombreux disques avec des artistes prestigieux tels que Nicolai Gedda, Alfredo Kraus, Gabriel Bacquier, Régine Crespin, Teresa Berganza, José Carreras, José Van Dam, Jessye Norman, Hildegard Behrens, Barbara Hendricks, June Anderson et Thomas Hampson. Parmi les derniers enregistrements avec Michel Plasson, citons Carmen avec Angela Gheorghiu et Roberto Alagna, qui a obtenu un grand succès auprès du public et de la critique, et a reçu une Victoire de la Musique classique 2004 dans la catégorie « enregistrement classique de l’année », ou un DVD de Flûtes François Laurent Florence Fourcassie-Tardy Claude Roubichou Werther de Jules Massenet (version pour baryton), enregistré au Théâtre du Châtelet avec Thomas Hampson et Susan Graham (2006). Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du Capitole ont récemment signé un contrat avec Naïve Classique. Le premier fruit de cette collaboration était consacré aux Tableaux d’une exposition de Moussorgski et à la Symphonie n° 4 de Tchaïkovski (2006). Le second enregistrement, Pierre et le loup de Prokofiev, avec la participation de Valérie Lemercier, est paru en octobre 2007. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse soutient la candidature de « Toulouse 2013 ». René-Gilles Rousselot Jean-Paul Alirol Sébastien Natali Hautbois Christian Fougeroux Serge Krichewsky Clarinettes David Minetti Pierre Rembert Bassons Christophe Vivies Cécile Hardouin Cors Jacques Deleplancque Jean-Pierre Bouchard Daniel Daure Hervé Lupano Arnaud Bonnetot Joël Lasry Premier violon solo Malcom Stewart Violons I Daniel Rossignol Laurent Pellerin Blagoja Dimchevsky Nicole Boussinot Maryse Ursule Jacqueline Bourdarias Ion Georgescu Guergana Ricard Sylvie Mougeat Jean-Claude Cadres Mary Randles Aline Marciacq Sébastien Plancade Olivier Amiel Violons II Fabien Mastrantonio Daniel Bayle Mohamed Makni Christine Bayle François Drouhin Yves Sapir Trompettes Marie-José Fougeroux Ingrid Martinez Alexandre Dalbigot Anne-Laure Cornet Edwige Farenc Frédéric Pazio Laurence Dubois Rose-Anne Couturier Trombones David Locqueneux Patrick Dubarry Paul Roques Tuba Sylvain Picard Timbales Jean-Loup Vergne Violoncelles Pierre Gil Sarah Iancu Vincent Pouchet Philippe Tribot Annie Ortet Christophe Waltham Alain Bes Benoît Chapeaux Jacqueline Llorens Gaël Seydoux Contrebasses Damien-Loup Vergne Gilbert Dinaut Jean-Baptiste Fraysse Daniel Massard Gérard Pons Michel Renault Daniel Bensoussan Meherban Gillet Président : Laurent Bayle Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correctrice : Angèle Leroy Stagiaire : Émilie Moutin Maquettiste : Elza Gibus Mécène de l’art de la voix Les partenaires média de la Salle Pleyel Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences 7503078, 7503079, 7503080 Altos Domingo Mujica Bruno Dubarry Roger Montoya Michel Raynaud Laurence Jaboulay Cyrile Robert Vincent Cazanave-Pin Isabelle Mension Tymoteusz Sypniewski Gilles Apparailly Claire Pelissier Juliette Gil