Rapport Auxiliaire de puériculture de 1e classe

RAPPORT DE LA PRÉSIDENTE DU JURY
du concours d’auxiliaire de puériculture de 1ère classe
Session 2012
Depuis la session 2009, le concours ne comporte plus qu’une unique épreuve orale d’admission d’une
durée de quinze minutes. Il était auparavant doté d’une épreuve écrite d’admissibilité, sous la forme d’un
questionnaire à choix multiples (QCM) de 45 minutes portant à la fois sur les connaissances
professionnelles et sur l’environnement territorial, les sujets proposés comptant généralement une
cinquantaine de questions. L’épreuve orale d’admission était identique à celle qui constitue désormais la
seule épreuve de ce concours.
Aussi, le présent rapport ne reprend que des données à partir de la session 2009, la comparaison avec
des sessions antérieures perdant toute pertinence.
Si les éléments statistiques abordés ci-après laissent apparaître un taux de préparation des candidats par
le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) relativement élevé, les candidats peuvent
également utilement se préparer personnellement à l’aide des annales corrigées publiées par le CIG à la
Documentation française, les sujets de QCM constituant un excellent outil de vérification des
connaissances nécessaires à la réussite de l’épreuve d’entretien.
I- LES PRINCIPALES DONNÉES DE LA SESSION
2009
Postes
300
Inscrits
516
Présents
à l’épreuve
465
Absentéisme
9,88%
Ratio présents
/ poste
1,55
Admis
(seuil)
300
(12,00)
2010
350
975
894
8,31%
2,55
349
(16,75)
400
1 284
1 161
9,58%
2,90
400
(15,75)
300
1 540
1 379
10,45%
5,13
300
(17,50)
2011
2012
On observe une poursuite de l’augmentation du nombre des inscrits. Le nombre de postes étant en
baisse au regard des deux sessions précédentes, la sélectivité du concours augmente fortement.
Le nombre de candidats de sexe masculin demeure faible : 6 inscrits seulement (7 à la session
précédente).
Les candidats appartiennent majoritairement à la tranche des 20 à 30 ans, qui représente 60,39% des
inscrits (60,98% à la session précédente).
La part des candidats domiciliés hors Ile-de-France atteint 31,26%, pourcentage en baisse au regard de
celui de la session 2011 (38,47%).
La proportion de candidats déclarant avoir bénéficié d’une formation de préparation au concours assurée
par le CNFPT s’élève à 29,03% des inscrits, très proche des 30,37% observés en 2011.
II- LE RÉSULTAT DE L’ÉPREUVE ORALE D’ENTRETIEN
A- Les principaux indicateurs
161 des 1 540 inscrits ne se sont pas présentés à l’épreuve, soit un taux d’absentéisme de 10,45%,
légèrement supérieur à ceux constatés lors des précédentes sessions.
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Les résultats traduisent, en 2012, une très légère hausse du niveau des candidats.
Moyenne
générale
Nombre de notes
égales
ou supérieures à
10,00
Nombre de notes
égales
ou supérieures à
15,00
Palette des notes
2009
13,73
14,49
2011
12,88
2012
12,97
219
(47,10%)
476
(53,24%)
452
(38,85%)
550
(39,88%)
3,00 à 20,00
2010
363
(78,06%)
753
(84,23%)
833
(71,75%)
1 001
(72,59%)
2,00 à 20,00
0,00 à 20,00
1,25 à 20,00
On observe également que 144 candidats (10,44%) obtiennent 19,00 ou plus (9,47% en 2011).
Enfin, alors que 39 candidats obtenaient la note de 20,00 en 2011, ils sont 46 en 2012.
B- Le seuil d’admission
Le pourvoi des 300 postes requiert la sélection de 3 des 25 candidats qui ont obtenu la note de 17,25.
Après en avoir délibéré, le jury décide de procéder à ce départage en prenant en compte les points
valorisant d’abord les connaissances et aptitudes professionnelles puis la connaissance de
l’environnement professionnel.
Ayant, sur ces bases, arrêté définitivement les notes, le jury fixe ensuite à 17,50 le seuil d’admission,
rendant ainsi 300 candidats lauréats de la session 2012 du concours d’auxiliaire de puériculture
ère
territorial de 1 classe.
C- Le profil des candidats admis
Sur les six candidats du sexe masculin inscrits à cette session 2012 du concours d’auxiliaire de
ère
puériculture de 1 classe, deux seulement sont admis.
50,33% des admis appartiennent à la tranche des 21 à 30 ans (55,50% en 2011).
24,33% des lauréats sont domiciliés hors Ile-de-France (27% en 2011), soit une sous représentation
notable au regard de leur proportion parmi les inscrits (31,26%).
La sur représentation des franciliens parmi les admis est logiquement avérée : 75,33% des admis sont
franciliens, alors qu’ils représentaient 68,74% des inscrits.
Alors que 29,03% des inscrits déclarent une préparation assurée par le Centre national de la fonction
publique territoriale (CNFPT), ils représentent 36,33% des admis (40% en 2011).
Le taux de réussite constitue un bon indicateur de l’efficacité de cette formation : alors que le taux de
réussite de l’ensemble des inscrits est de 19,56%, il s’élève à 24,38% pour les candidats inscrits
déclarant avoir bénéficié d’une formation assurée par le CNFPT.
Enfin, les admis titulaires d’un titre ou diplôme supérieur au niveau requis sont légèrement sur
représentés, puisque, constituant 47,98% des inscrits qui ont indiqué lors de leur inscription leur niveau
de diplôme, leur proportion atteint, en 2012, 52,33% des admis (54,25% en 2011).
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III- L’ÉVALUATION DE L’ÉPREUVE
L’unique épreuve orale d’admission de ce concours consiste en un entretien avec le jury permettant
d’apprécier les capacités professionnelles du candidat, ses motivations et son aptitude à exercer les
missions incombant aux membres du cadre d’emplois concerné.
La grille d’entretien adoptée par le jury de la session 2012 afin de garantir un égal traitement de tous les
candidats était la suivante, identique à celle retenue à la session 2011.
I- Connaissances et aptitudes professionnelles
12 min
14 points
3 min
4 points
tout au long de
l’entretien
2 points
II- Connaissance de l’environnement professionnel
III - Motivation du candidat
Chaque entretien a débuté par une rapide présentation du parcours et du projet professionnel du
candidat en réponse à une question du jury.
Au moins deux mises en situation étaient ensuite proposées à chaque candidat, afin d’évaluer ses
aptitudes et ses connaissances professionnelles.
Dans les réponses apportées par chaque candidat, les jurys ont été attentifs à apprécier à la fois :
- son savoir-faire technique,
- son savoir-être.
Ils ont également évalué :
- la capacité du candidat à donner du sens à sa réponse,
- sa capacité à prendre le recul nécessaire par rapport à sa pratique professionnelle,
- le soin apporté dans la construction de son propos.
En outre, une question ouverte permettant d’évaluer les capacités de réflexion et le positionnement
professionnel a été posée à chaque candidat.
Enfin, l’épreuve s’achevait avec quatre questions destinées à mesurer la connaissance de
l’environnement professionnel.
Précisons également que les deux points que le jury peut allouer au titre de la motivation du candidat
entendent notamment valoriser la curiosité professionnelle de celui-ci, son intérêt pour des expériences
innovantes, son envie d’apprendre, sa capacité à communiquer son enthousiasme, sa volonté de
convaincre, son comportement pendant l’épreuve.
__________________________
En conclusion de ses travaux, le jury tient à souligner la difficulté d’opérer une sélection pertinente des
candidats au moyen d’une épreuve orale d’une durée de quinze minutes.
L’épreuve disparue de questionnaire à choix multiples permettait, en vérifiant de manière objective la
maîtrise de savoirs de base nécessaires à l’exercice du métier dans le cadre de la fonction publique
territoriale, d’éviter de faire subir l’épreuve orale à des candidats manifestement impréparés et
garantissait un socle de connaissances que l’épreuve orale ne permet pas toujours suffisamment
d’évaluer.
Le jury souligne toutefois que les supports proposés par le service pédagogique de la Direction des
concours du CIG ont permis un bon déroulement de l’épreuve, sur des bases garantissant un égal
traitement des candidats.
Fait à Pantin, le 12 juin 2012
La présidente du jury
Catherine HERVÉ,
Conseillère municipale de Maisons-Alfort
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