13 - av-buchshop.ch

Transcription

13 - av-buchshop.ch
Leçon 13 4ème trimestre 2006
Etranger et esclave, plongé dans un milieu où régnaient le vice, les tromperies d'un
culte païen, culte rendu plus séduisant encore par la richesse, la culture, le luxe royaux,
Joseph fut inébranlable. Il avait appris à être fidèle à son devoir. La fidélité, dans
quelque situation que ce soit, de la plus humble à la plus glorieuse, prépare au service
suprême.
Lorsqu'il fut appelé à la cour de Pharaon, l'Egypte était la plus grande des nations.
La civilisation, les arts, les sciences y étaient incomparables. Pendant une période
d'extrême difficulté, de grand danger, Joseph dut administrer les affaires du royaume; et
il le fit d'une façon telle qu'il gagna la confiance du roi et du peuple. Pharaon « lui
donna la place de seigneur sur sa maison et de maître sur tout ce qu'il possédait, pour
contraindre à son gré ses ministres, et rendre sages ses anciens ». Psaume 105: 21,
22….Sa fidélité à Dieu, sa foi en Lui, l’Invisible, étaient l’ancre de Joseph. C’était sa
force.
Education, pp. 52, 53 ; Éducation, pp. 63, 64
Sabbat après-midi, le 23 décembre 2006
Dieu nous appelle à une consécration complète et entière, et quoi que ce soit qui n’y
correspond pas est pour Lui inacceptable. Plus votre situation est difficile plus vous
avez besoin de Jésus. L’amour et la crainte de Dieu a permis à Joseph de rester pur et
sans tache à la cour du roi. Il a été élevé à une grande richesse, au grand honneur d’être
proche du roi ; et cette élévation fut aussi soudaine qu’elle fut grande. Or il est
impossible de rester sur une haute position sans danger. La tempête ne fait pas de mal à
la modeste fleur de la vallée, alors qu’elle tourmente les arbres élevés au sommet de la
montagne. Beaucoup d’hommes auraient pu être utilisés par Dieu avec un magnifique
succès s’ils s’étaient trouvés dans la pauvreté. Il aurait pu les rendre utiles ici-bas, et les
couronner de gloire dans l’au-delà. Mais la prospérité les a amenés à la ruine. Ils ont été
tirés jusque dans la fosse parce qu’ils ont oublié d’être humbles. Ils ont oublié que Dieu
était leur force. Ils sont devenus indépendants et propre-suffisants.
Joseph a réussi le test du caractère dans l’adversité, et l’or n’a pas été terni par la
prospérité. Il a montré la même considération sacrée pour la volonté de Dieu quand il
s’est tenu près du trône que lorsqu’il était dans la cellule de la prison. Joseph portait
avec lui partout sa religion. C’était le secret de sa fidélité inébranlable.
Testimonies, vol, 4, p.544
Lundi, le 25 décembre 2006
Quoique Joseph fut élevé à la fonction de dirigeant sur tout le pays, il n’en n’oublia
pas pour autant son Dieu. Sachant qu’il était étranger sur une terre étrangère, séparé de
son père et de ses frères, - ce qui lui causait souvent de la tristesse -, il croyait
fermement que la main de Dieu avait dirigé le cours de sa vie pour le placer dans cette
position importante. Et dépendant continuellement de Dieu, il accomplit avec fidélité
tous les devoirs de sa fonction en tant que gouverneur sur le pays d’Egypte. « Pendant
les sept années de fertilité, la terre rapporta abondamment. Joseph rassembla tous les
produits de ces sept années dans le pays d’Egypte ; il fit des approvisionnements dans
les villes, mettant dans l’intérieur de chaque ville les productions des champs
d’alentour. Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable
que l’on cessa de compter, parce qu’il n’y avait plus de nombre. » (Ge 41 :47-49)
Joseph voyagea à travers tout le pays d’Egypte, donnant l’ordre de construire
d’immenses silos, et utilisant son esprit clair et son jugement excellent pour aider dans
la préparation de mettre de côté de la nourriture nécessaire pour les longues années de
famine. Finalement les sept années d’abondance dans le pays d’Egypte arrivèrent à leur
fin. « Et les sept années d’abondance qu’il y eut au pays d’Egypte s’écoulèrent. Et les
sept années de famine commencèrent à venir, ainsi que Joseph l’avait annoncé. Il y eut
famine dans tous les pays ; mais dans tout le pays d’Egypte il y avait du pain. Quand
tout le pays d’Egypte fut aussi affamé, le peuple cria à Pharaon pour avoir du pain.
Pharaon dit à tous les Egyptiens ; Allez vers Joseph, et faites ce qu’il vous dira. La
famine régnait dans tout le pays. Joseph ouvrit tous les lieux d’approvisionnement, et
vendit du blé aux Egyptiens. La famine augmentait dans le pays d’Egypte. »
(Ge 41 :54-56)
Spiritual Gifts, vol. 3, pp 152, 153
Dimanche, le 24 décembre 2006
Joseph marcha avec Dieu. Il ne permit pas qu'on le détourne du chemin de la justice
et qu'on l'amène à transgresser la loi de Dieu par des appâts ou des menaces. La maîtrise
de soi, la patience dont il fit preuve dans l'adversité et sa fidélité constante ont été
consignées dans la Bible pour le bien de tous ceux qui devaient vivre sur la terre. Et
quand les frères de Joseph reconnurent devant lui leur péché, il leur pardonna
spontanément. Il montra, par ses actes de bienveillance et d'amour, qu'il ne cultivait
aucun ressentiment pour la cruauté dont ils avaient fait preuve autrefois à son égard.
The Story of Redemption, p. 103 ; L’histoire de la rédemption, p. 100
Appelé d’un cachot, serviteur des captifs, proie à l’ingratitude et à la malice, Joseph
se démontra vrai à son allégeance au Dieu du ciel. Et toute l’Egypte s’émerveillait de la
sagesse de l’homme auquel Dieu avait donné instruction. Phararon « l’établit seigneur
sur sa maison, et gouverneur de tous ses biens, afin qu’il puisse à son gré enchaîner ses
princes, et qu’il enseigne la sagesse à ses anciens. » (Ps. 105 :21,22) Non seulement
pour le peuple d’Egypte, mais pour toutes les nations en rapport avec ce puissant
royaume, Dieu se manifesta par Joseph. Il désira faire de lui un grand porte-lumière
pour tous les peuples et Il le plaça près du trône du plus grand empire mondial, afin que
l’illumination céleste puisse s’étendre au près et au loin. Par sa sagesse et sa justice, par
la pureté et la bienveillance de sa vie quotidienne, par son dévouement pour les intérêts
du peuple – une nation d’idolâtres – Joseph fut un représentant du Christ. A leur
bienfaiteur, vers lequel toute l’Egypte se tournait avec gratitude et louange, ce peuple
païen, et par lui toutes les nations avec lesquels il était en rapport, pouvait contempler
l’amour de leur Créateur et Rédempteur.
Testimonies, vol .6, pp. 219, 220
Les trois jours de détention furent d’une amère tristesse pour les fils de Jacob. Ils
réfléchirent à leur mauvais comportement dans le passé, en particulier leur cruauté
contre Joseph. Ils savaient que s’ils étaient reconnus comme espions, et qu’ils ne
pouvaient pas apporter l’évidence pour prouver le contraire, ils devraient mourir ou
devenir esclaves. Ils doutaient que le moindre effort de l’un d’entre eux amènerait leur
père à consentir de laisser partir Benjamin, après la mort cruelle, - comme ils le
1
Web page: www.adventverlag.ch/egw/f
pensaient - que Joseph avait soufferte. Ils avaient vendu Joseph comme esclave, et ils
avaient peur que Dieu veuille les punir en les faisant souffrir comme esclaves à leur
tour. Joseph pensa au fait que son père et les familles de ses frères puissent souffrir de la
faim. Il fut convaincu que ses frères s’étaient repentis du cruel traitement qu’ils lui
avaient donné et qu’en aucun cas ils ne traiteraient Benjamin comme ils l’avaient traité.
tous ceux qui font paître les brebis» - allait favoriser leur désir de rester un peuple
séparé et distinct, préservé de toute participation à l'idolâtrie.
Patriarchs and Prophets, p. 232; Patriarches et prophètes, pp. 209, 210
Un autre fait remarquable dans le caractère de Joseph, qui mérite d’être imité par
chaque jeune, est son profond respect filial. Alors qu’il va à la rencontre de son père
avec des larmes coulant de ses yeux, il se suspendit à son cou en un embrassement
affectueux et plein d’amour. Il semble qu’il a le sentiment de ne pas pouvoir faire assez
pour le confort de son père et veille sur ses années de crépuscule avec le même tendre
amour que celui d’une mère. Il n’épargne aucune peine pour montrer son respect et son
amour en toutes circonstances. Joseph est un exemple de ce que certains jeunes
devraient être.
Testimonies, vol. 5, pp. 124, 125
Spiritual Gifts, vol. 3, pp. 155, 156
C’est Siméon que Joseph choisit pour être lié, parce qu’il avait été l’instigateur et
le principal acteur dans le traitement cruel que ses frères avaient exercé contre lui. Il
commanda ensuite qu’on fournisse généreusement des provisions pour ses frères, et que
l’argent de chacun d’entre eux soit placé dans leurs sacs. Ils reprirent le chemin du
retour à la maison dans la tristesse. Et alors que l’un d’entre eux ouvrit son sac pour
nourrir son animal, il découvrit son argent, exactement comme il l’avait apporté à
Joseph. il le dit à ses frères et il considéra qu’un nouveau malheur surgirait. Ils eurent
peur et se dirent l’un à l’autre :" qu’est-ce que Dieu nous a fait ?" Devons-nous
considérer cela comme une preuve de bonté de la part du Seigneur ou est-ce qu’Il a
permis que cela arrive pour nous punir de nos péchés et nous plonger dans une affliction
encore plus profonde ? Ils reconnurent que Dieu avait vu leurs péchés, qu’Il avait noté
leurs erreurs, et que maintenant Il les visitait pour les punir de leurs transgressions.
Spiritual Gifts, vol. 3, p. 157
La rencontre de Joseph avec son père fut très éprouvante. Joseph laissa son char et
courut à pied pour rencontrer son père. Il l’embrassa et ils pleurèrent tous les deux.
Jacob exprima alors son acceptation de mourir puisqu’il avait de nouveau vu son fils
Joseph, dont il avait si longtemps pleuré la mort.
Spiritual gifts, vol. 3, pp168, 169
Mercredi, le 27 décembre 2006
Sentant sa mort approcher, il fit venir Joseph auprès de lui, et, fort de la promesse
de Dieu relative à la possession de Canaan, il lui dit: «Je t'en prie, ne m'enterre point en
Egypte! Quand je serai couché avec mes pères, tu m'emporteras hors d'Egypte, et tu
m'enseveliras dans leur tombeau». Joseph promit de faire ce qu'il lui demandait; mais
Jacob, non satisfait, exigea de son fils le serment solennel qu'il l'inhumerait dans la
caverne de Macpéla.
«Une autre question importante préoccupait l'esprit du patriarche. Il voulut que les
deux fils de Joseph fussent intégrés en bonne et due forme au nombre des fils d'Israël.
Aussi, lors de sa dernière visite à son père, Joseph amena avec lui ses deux fils, Ephraïm
et Manassé. Par leur mère, ces deux jeunes gens se rattachaient à la plus haute classe de
la sacrificature égyptienne. S'ils avaient voulu choisir la nationalité maternelle, la
position de leur père leur aurait ouvert toute grande la voie de la richesse et des
honneurs. Mais Joseph, qui adhérait fermement aux promesses de l'alliance, désirait que
ses fils s'unissent à la famille de son père, et que, renonçant à toutes les distinctions que
leur offrait la cour d'Egypte, ils viennent prendre leur place parmi les tribus de bergers
auxquels les oracles de Dieu avaient été confiés.
Patriarchs and Prophets, p. 234; Patriarches et prophètes, pp. 211, 212
Mardi, le 26 décembre 2006
Mais un acte d'humiliation restait à accomplir par les dix frères repentants. Ils
confessèrent à leur père l'acte de perfide cruauté qui, durant tant d'années, avait
assombri sa vie et la leur. Jacob ne les aurait pas soupçonnés d'un crime semblable.
Mais voyant que Dieu avait tout fait concourir à leur bien, il pardonna leur égarement, et
il les bénit.
Jacob et ses fils, accompagnés de leurs familles, de leurs troupeaux et de leurs
nombreux serviteurs, se mirent bientôt en route pour l'Egypte. La joie était dans tous les
cœurs. Arrivés à Béer-Séba, le patriarche offrit à l'Eternel des sacrifices d'actions de
grâces, et le supplia de lui donner une marque visible de son approbation et de sa
protection. Dans une vision de la nuit, cette parole lui fut adressée: «Ne crains point de
descendre en Egypte; car je t'y ferai devenir une grande nation. Moi-même je descendrai
avec toi en Egypte; moi-même aussi je t'en ferai sûrement remonter». Cette promesse
était significative. Malgré la promesse faite à Abraham d'une postérité innombrable
comme les étoiles, le peuple choisi ne s'était jusqu'alors accru que lentement. D'ailleurs,
le pays de Canaan ne se prêtait pas à une semblable multiplication. il était occupé par de
puissantes tribus païennes qui ne devaient pas en être dépossédées avant la «quatrième
génération». Les descendants d'Abraham auraient été obligés, ou bien d'en chasser les
habitants, ou de se mélanger à eux, et de se voir entraînés dans l'idolâtrie. Or, ni l'une ni
l'autre de ces solutions n'eût été conforme à la parole divine. L'Egypte, en échange,
présentait les conditions nécessaires à l'accomplissement du plan de Dieu. Un territoire
fertile, bien arrosé et offrant tous les avantages nécessaires à un rapide accroissement, y
était mis à leur disposition. D'autre part, l'antipathie des Egyptiens pour la vocation
pastorale qui était celle des descendants d'Israël - «car les Egyptiens ont en abomination
Les affections de Jacob avaient toujours été ardentes et profondes. Il aimait
tendrement ses fils. Les témoignages qu'il leur rendait en mourant n'étaient dictés ni par
la partialité ni par le ressentiment. Il leur avait pardonné à tous, et il les aima jusqu'à la
fin. Sa tendresse paternelle n'eût trouvé que des accents d'encouragement et d'espérance.
Mais à ce moment-là, la puissance de Dieu reposait sur lui, et il fut obligé, sous
l'inspiration d'en haut, de prononcer des vérités qu'il lui eût été douloureux de proférer
de son chef.
Après avoir prononcé les dernières bénédictions, Jacob répète la recommandation
relative à sa sépulture: «Je vais être recueilli auprès des miens ; enterrez-moi avec mes
2
Web page: www.adventverlag.ch/egw/f
pères... Dans la caverne du champ de Macpéla... Là furent ensevelis Abraham, avec
Sara, sa femme. Là aussi furent ensevelis Isaac et Rébecca, sa femme; et c'est là que j'ai
enseveli Léa». L'acte final de son existence révélait sa foi en la promesse de Dieu.
Les dernières années de Jacob nous apparaissent comme un soir paisible et serein
après une journée d'orage et de tempête. Si de sombres nuages se sont amoncelés sur
son sentier, son soleil se couche radieux, et ses dernières heures sont illuminées de
célestes clartés. «Sur le soir, la lumière apparaîtra». «Observe l'homme intègre et
regarde l'homme droit; car il y a un avenir pour l'homme de paix».
Patriarchs and Prophets,p. 237; Patriarches et prophètes, p. 215
vie à un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai, vous et vos
enfants. Et il les consola en parlant à leur cœur. » (Gen. 50 :15-21)
Joseph ne pouvait pas supporter la pensée que ses frères le soupçonnent d’avoir un
esprit de vengeance envers eux, alors qu’il les aimait tant.
Joseph représente Christ. Jésus vint vers les siens, mais les siens ne le reçurent pas.
Il fut repoussé et méprisé parce que ses oeuvres étaient justes. Sa vie conséquente et
pleine d’abnégation était un reproche continu pour ceux qui professaient la piété mais
dont la vie était corrompue. L’intégrité et la vertu de Joseph furent terriblement
attaquées mais la femme qui voulut le faire chuter ne triompha pas. Aussi, sa haine
contre la vertu et l’intégrité qu’elle ne pût corrompre grandit, et elle témoigna
faussement contre lui. L’innocent souffrit à cause de sa droiture. Il fut jeté en prison à
cause de sa pureté. Joseph avait été vendu à ses ennemis par ses propres frères contre
une petite somme d’argent. Le Fils de Dieu fut vendu à ses ennemis les plus acharnés
par un de ses propres disciples. Jésus était doux et saint. Sa vie d’abnégation de bonté et
de sainteté était sans égal,. Il ne fut coupable d’aucune faute. Cependant, de faux
témoins furent soudoyés pour qu’ils témoignent contre lui. Il fut haï parce qu’il avait
fidèlement dénoncé le péché et la corruption. Les frères de Joseph lui prirent sa tunique
multicolore. Les bourreaux de Christ tirèrent au sort sa tunique sans couture
Les frères de Joseph se proposaient de le tuer, mais finalement, ils décidèrent de le
vendre comme esclave, afin de l'empêcher de devenir plus grand qu'eux. De cette façon,
ils pensaient le mettre dans une situation où il ne les troublerait plus avec ses songes et
où ceux-ci ne pourraient pas se réaliser. Mais Dieu fit échouer leur plan destiné à
empêcher que Joseph ne domine sur eux.
Les chefs des prêtres et les anciens étaient jaloux de Jésus craignant qu’il détourne
l’attention du peuple sur Lui. Ils savaient qu’il opérait de plus grandes oeuvres qu’ils ne
pourraient jamais accomplir ; Ils savaient que s’ils lui permettaient de poursuivre son
enseignement, son autorité dépasserait la leur, et qu’il pourrait être proclamé roi des
Juifs. Ils se mirent d’accord que pour éviter cette situation, ils l’arrêteraient, loin de la
foule, et qu’ils engageraient des faux témoins contre lui afin de pouvoir le condamner et
de le mettre à mort. Ils ne l’accepteraient pas comme leur roi. Au contraire ils crièrent,
« Crucifiez-le, crucifiez-le ! » Les juifs croyaient qu’en tuant le Christ ils pourraient
l’empêcher de devenir roi. Mais en assassinant le Fils de Dieu, ils attiraient sur eux
précisément ce qu’ils voulaient éviter. Joseph en étant vendu par ses frères et étant
déporté en Egypte, devint le sauveur de la famille de son père. Cependant cet acte ne
diminua en rien la culpabilité de ses frères. La crucifixion du Christ par ses ennemis en
fit le libérateur de l’humanité, le Sauveur de la race déchue et le roi du monde entier. Le
crime de ses ennemis était aussi odieux. Mais Dieu, par sa main providentielle, tourna
les événements à sa gloire et pour le bien de l’homme.
Spiritual Gifts, vol. 3, pp. 173-176
Vendredi, le 29 décembre 2006
A la dernière extrémité, on convoqua tous les fils de Jacob autour de son lit.
Lorsqu'ils furent réunis, il parla en ces termes: «Rassemblez-vous, et je vous ferai
connaître ce qui vous arrivera dans la suite des jours». Que de fois, avec angoisse, il
avait songé à l'avenir, et s'était demandé quelle serait l'histoire de leurs diverses tribus.
Mais à ce moment-là, entouré de ses enfants réunis pour recevoir sa dernière
bénédiction, l'esprit de l'inspiration divine repose sur lui, et l'avenir de ses fils se déroule
devant ses yeux dans une vision prophétique. L'un après l'autre, il les nomme par leurs
noms, décrit leur caractère et prédit leur histoire
Patriarchs and Prophets, p. 235 ; Patriarches et prophètes, pp. 212, 213
Jacob était un père affectueux. Les paroles qu’il prononça vis-à-vis de ses enfants
n’étaient pas celles d’un homme qui avait gardé dans le fond de son cœur un esprit de
rancune du fait de leurs erreurs : (en effet) il leur avait pardonné. Il les avait aimés
jusqu’au dernier. Il avait profondément souffert de la perte de Joseph, et lorsque Siméon
fut retenu en Egypte, il manifesta de la douleur et exprima le désir intense que ses
enfants retournent en sécurité d’Egypte avec leur frère Siméon. Il n’eut pas de
ressentiment vis-à-vis de ses enfants dans la douleur. Mais Dieu, par l’esprit de
prophétie, éleva l’esprit de Jacob au-dessus de ses sentiments naturels. Lors de ses
dernières heures, les anges l’entouraient, et la puissance de la grâce de Dieu brilla sur
lui. Ses sentiments paternels l’auraient amené à ne prononcer dans son témoignage de
vie que des expressions d’amour et de tendresse. Mais sous l’influence de l’inspiration il
prononça la vérité, aussi pénible soit-elle.
Spiritual Gifts, vol. 3, pp. 172, 173
Jeudi, le 28 décembre 2006
Après la mort de Jacob, les frères de Joseph furent remplis de tristesse et
d’angoisse. Ils pensèrent que Joseph avait caché ses ressentiments jusqu’à ce moment
par respect pour leur père, et que maintenant qu’il était mort, il se vengerait des mauvais
traitements qu’il avait subis jadis de leur part. « Quand les frères de Joseph virent que
leur père était mort, ils dirent : Si Joseph nous prenait en haine, et nous rendait tout le
mal que nous lui avons fait ! Et ils firent dire à Joseph : Ton père a donné cet ordre
avant de mourir : Vous parlerez ainsi à Joseph : Oh ! pardonne le crime de tes frères et
leur péché, car ils t’ont fait du mal ! Pardonne maintenant le péché des serviteurs du
Dieu de ton père ! Joseph pleura en entendant ces paroles. Ses frères vinrent eux-mêmes
se prosterner devant lui, et ils dirent : Nous sommes tes serviteurs. Joseph leur dit :
Soyez sans crainte, ; car suis-je à la place de Dieu ? Vous aviez médité de me faire du
mal ; Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la
Pour aller plus loin :
Patriarches et prophètes, chapitre. 21 pp. 210-218.
3
Web page: www.adventverlag.ch/egw/f
4
Web page: www.adventverlag.ch/egw/f

Documents pareils