Fitness - Axis Wellness

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Fitness - Axis Wellness
Le Soir Mercredi 31 décembre 2014 et jeudi 1er janvier 2015
20 MONQUOTIDIEN
Vos bonnes
résolutions
de nouvel an
vous amènent
dans une salle
de sport ? Gare
aux centres
low-cost…
AVANT DE SE LANCER
Du fitness, oui,
mais avec bon sens
si on souffre déjà de problèmes de santé,
on court le risque de les aggraver. »
Ces réserves médicales, Basic-Fit y répond sans sourciller : « Nos machines
sont prévues pour être utilisées en toute
sécurité par tout le monde. Par ailleurs,
nous proposons dans tous nos centres
des cours sur écran, ainsi que des cours
collectifs avec un coach dans la moitié
de nos établissements, moyennant un
supplément mensuel de 9,99 €. Et, à
partir du 1er mars, nous introduirons de
l’entraînement personnalisé par petits
groupes de 6 personnes à 30 € de
l’heure, soit 5 € par participant. » Il n’y
a pas de miracle : un service finement
personnalisé se paye. Mais votre corps
le mérite, non ? ■
Distinguez sport et activité physique.
Rien que d’entendre le mot sport vous
rend malade ? Commencez par vous
montrer plus actif. Allez faire vos
courses à pied, rendez-vous au boulot à
vélo, proposez à votre voisin d’aller
balader son chien. Les experts de la
santé recommandent 30 minutes d’activité physique par jour pour rester en
bonne santé. Après avoir pris cette
habitude, passez à l’étape suivante :
vous (re)mettre au sport qui, lui, permet d’augmenter votre niveau de
condition physique.
Passez une visite médicale. Avant de
vous lancer dans votre activité, allez
voir votre généraliste, surtout si vous
n’avez jamais pratiqué de sport et que
vous avez plus de 35 ans. Il va s’assurer
que vous ne présentez pas de contreindications, notamment cardiovasculaires, au sport. Le cas échéant, il vous
fera passer des tests approfondis.
Choisissez ce que vous aimez. La salle
de fitness, perçue par certains comme
froide et asociale, n’est pas l’unique
voie de l’effort sain. Vous pouvez aussi
choisir la marche, la course à pied, le
vélo, la natation ou une discipline collective. Peu importe, pourvu que le
plaisir et la motivation soient là.
Trouvez la bonne salle. Vous souhaitez
suer en salle ? Encore faut-il choisir la
bonne… Privilégiez avant tout celle qui
dispose d’un personnel d’encadrement
compétent composé de coachs professionnels, de licenciés en éducation
physique ou de kinésithérapeutes. La
qualité du matériel ne doit constituer
que votre deuxième critère de sélection.
Allez-y graduellement. Pour éviter tout
accident, renoncez à vous livrer d’emblée à des efforts conséquents. Dans
une salle de sport disposant d’un bon
encadrement, vous recevrez un programme pour vous y mettre en douceur
et pour évoluer progressivement, d’autant plus si vous êtes un parfait débutant. N’hésitez pas à vous payer les
services d’un coach personnel.
Surmontez vos complexes. Dans les
salles de fitness, vous croiserez des
hommes et des femmes au corps de
rêve. Ventres plats, muscles saillants,
cuisses fermes et gros pectos ne
doivent pas vous décourager de faire
fondre modestement votre masse abdominale et vos fessiers rebondis.
Après tout, vous êtes là pour vous faire
du bien, pas pour vous laisser ronger
par vos complexes.
Soyez régulier. Vous vous y êtes mis ?
Pour bien progresser et ressentir les
effets bénéfiques du sport pour la santé, imposez-vous une certaine discipline réaliste et à longue échéance. S’y
mettre plic ploc, n’importe quand ou
placer la barre beaucoup trop haut
conduit à de la stagnation et de la frustration, causes majeures de démotivation et d’abandon.
JULIEN BOSSELER
J.BO.
E
n cette veille de l’an neuf, c’est
décidé : vous allez enfin soigner
votre petit corps malmené au
fil du temps par vos gros excès
de tabac, d’alcool et de gras.
Pour décupler l’effet de vos futurs efforts alimentaires, vous songez même à
vous (re)mettre sérieusement au sport.
Vous êtes d’ailleurs en train de comparer les offres alléchantes des salles de
sport bon marché qui, partout autour
de vous, se multiplient.
Au royaume du fitness low-cost, Basic-Fit est le roi, avec ses 123 salles (68
ouvertes rien qu’en 2014 et 38 de plus à
venir d’ici août) et ses 300.000 à
400.000 membres. « Nous remarquons
un véritable effet “bonnes résolutions” :
en janvier, nous enregistrons deux et demi à trois fois plus d’inscriptions que
durant les autres mois de l’année, explique Redouane Zekkri, directeur général de Basic-Fit Belgique, France et
Luxembourg. Les motivations de ces
nouveaux adhérents sont la perte de
poids, l’amélioration de la santé et la
compensation de l’arrêt tabagique par le
sport. »
Hélas, les bonnes résolutions ne
durent généralement qu’un temps.
« Nous observons une courbe naturelle :
certains de nos affiliés récents décrochent après 2 à 3 mois, par manque
de motivation, bien qu’en moyenne nos
clients restent chez nous 13 à 16 mois »,
souligne Redouane Zekkri. Pourquoi
cette motivation chute-t-elle si vite ?
« Ce qui décourage de nombreuses personnes, c’est la lenteur du processus de
perte de poids, explique Gilles Goetghebuer, rédacteur en chef des magazines
Zatopek et Sport et Vie. Eblouies par les
publicités des centres de fitness, elles
pensent maigrir vite alors qu’on le sait :
rien ne sert de se précipiter, il faut maigrir longtemps. »
Chez Basic-Fit, on est conscient de ce
phénomène de décrochage précoce.
« Pour y répondre, nous proposons un
abonnement mensuel n’engageant pas
les clients à l’année, glisse Redouane
Zekkri. Ils payent 4 € de plus par mois
mais ils peuvent arrêter quand ils le
veulent et revenir plus tard sans payer à
nouveau les droits d’inscription. Nous
constatons que cela fonctionne : certains
font une pause et puis s’y remettent. »
Reste à voir si les salles de sport bon
Les clubs bon marché disposent de bons équipements mais cela ne suffit pas, estiment les experts de la santé. © D.R.
marché, qui ont permis à un large public de s’adonner au fitness, constituent
la meilleure voie pour retrouver une
bonne condition physique et un indice
de masse corporelle convenable. « Se
(re)mettre au sport est bénéfique, estime
le Dr Jean-Pierre Castiaux, du service de
médecine sportive des Cliniques univer-
sonnalisés, adaptés à l’âge, au profil et
aux pathologies des clients. »
le Dr Castiaux estime que cela peut
déboucher sur des inconvénients plus
ou moins conséquents. « Faute d’encadrement, on peut voir sa condition physique stagner, voire régresser. » Il met
également en garde contre des dangers
« En janvier, nous enregistrons deux et demi à trois fois plus
d’inscriptions que durant les autres mois. » REDOUANE ZEKKRI, BASIC-FIT
sitaires Saint-Luc à Woluwe-SaintLambert. Mais la plupart des centres
low-cost, même s’ils proposent un excellent équipement, ne proposent pas
l’encadrement suffisant pour un entraînement dans de bonnes conditions. Ils
ne dispensent pas assez de conseils per-
pour la santé : « Livré à soi-même face
aux machines, on risque de développer
des pathologies telles que des déchirures
musculaires, des entorses ou des tendinites parce qu’on aurait effectué de
mauvaises répétitions, ainsi que soulever des charges inadaptées. Par ailleurs,
LE CHIFFRE
LA SANTÉ
10 %
Surmontez la gueule
de bois du 1er janvier
Ringarde, cette potiche à fleurs ? Inutile, cet aspirateur de table ? Insupportable cette intégrale de ce
musicien classique néerlandais qui affole le 3e âge ? Allez, direction le net ou les dépôts-ventes physiques pour se débarrasser de tout ce bazar qu’on vient hélas de vous offrir à Noël. L’effet est connu :
en fin d’année, un Belge sur six reçoit un cadeau sous le sapin dont il n’avait pas envie ou besoin,
indiquait un récent sondage de Troc.com. La chaîne de seconde main constate maintenant une augmentation de 10 % de fréquentation dans ses magasins. On prie le petit Jésus dans sa crèche pour
que vos proches se rattrapent l’année prochaine.
J.BO.
LA MODE
Le combi bébête, le must
des fêtes
On appelle ça des combis – onesies ou jumpsuits en
anglais – et oui, c’est pour les adultes. Ces espèces de
pyjamas une-pièce ultra-doux en forme d’animaux de
tout poil (licornes pour les filles, grizzlis pour les garçons) connaissent une popularité grandissante. Sûr
que votre nièce en a réclamé un pour Noël, non ? Doudou tue-l’amour pour certains, accessoire de mode
indispensable pour d’autres, le combi pullule dans les
rayons des magasins branchés et sur le web. La question : on dort avec ou on sort avec ? Miley Cyrus ne
s’encombre pas de telles considérations. Elle si
prompte à dévoiler son anatomie s’affiche indifféremment en combi licorne à sa moindre descente d’avion
ou en continu sur son compte Instagram.
© D.R.
Sept conseils pour vous
remettre sainement au sport
Sensation d’un marteau-piqueur dans le
crâne, nausées, cœur qui bat plus vite ?
Bienvenue en 2015, au lendemain d’un
réveillon bien (trop ?) arrosé ! Pour lutter
contre cette première gueule de bois de
l’année, voici nos conseils.
Hydratez-vous abondamment. Il n’existe
en réalité aucun remède scientifiquement
validé pour prévenir cet état post-festif.
Les spécialistes recommandent cependant de boire beaucoup d’eau,
tant pendant la soirée (alterner
prise d’alcool et d’eau non gazeuse) qu’avant d’aller vous
coucher (au moins 1 litre d’eau).
Renoncez aux boissons caféinées. Contrairement à ce que
d’aucuns prétendent, le
café fort ou salé n’aidera
pas à soulager votre
gueule de bois.
Au contraire, il a des effets diurétiques
qui ne feront que vous déshydrater davantage. De plus, la caféine qu’il contient
peut faire augmenter votre rythme cardiaque déjà modifié par la prise d’alcool.
Privilégiez plutôt une tisane à la menthe
ou une infusion, mais évitez le thé ainsi
que toutes les boissons caféinées (colas).
Evitez les médicaments. L’alcool interagit
négativement avec plus de 150 médicaments. Il est utile de savoir que la prise
d’alcool peut renforcer l’effet toxique du
paracétamol pour votre foie et que l’aspirine ou l’ibuprofène, s’ils soulagent les
maux de tête, peuvent irriter votre estomac et aggraver votre gastrite alcoolique.
Mangez léger. Toasts grillés et bouillon
salé, pas trop gras, vous aideront à passer la journée du lendemain, et au calme.
Rien de tel qu’une bonne sieste pour
attendre la remise en état de votre foie.
Stoppez l’alcool. Rien de tel qu’une
bonne petite bière pour se remettre ?
Que nenni ! Même si vous avez le sentiment que cela peut vous faire du bien,
remettez cela au surlendemain et avec
modération, bien sûr.
MARC VANEL
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terminer 2014 en beauté sur lesvinsdusoir.be
JULIE HUON
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