quelles architectures pour une ville durable

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quelles architectures pour une ville durable
quelles architectures
pour une ville durable ?
exposition conçue et réalisée par la cité
de l’architecture & du patrimoine / IFA
Dossier d’itinérance 2009/2010
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
3
L’EXPOSITION « HABITER ÉCOLOGIQUE »
6
LA FORME DE L’EXPOSITION
10
LES MODALITÉS ET CONDITIONS
11
GÉNÉRIQUE
12
Image de couverture : Scénoparc 10, Valette, Cantal - Atelier 4 architecte
© Christophe Camus
2
AVANT-PROPOS
La prise en compte du développement durable s’est imposée en peu de temps
comme une donnée essentielle de l’architecture. Pas un concours n’a lieu
aujourd’hui en France sans que soit explicitement mentionnée comme critère de
sélection, la prise en compte de cette donnée environnementale. Une évolution
qui a pu susciter de vives interrogations de la part des professionnels de l’architecture, notamment en raison du caractère excessivement normatif des critères
HQE. Si les architectes sont en effet habitués à gérer la contrainte, ils ont tout
lieu de se méfier de règles complexes et standardisées qui brident la création.
La Cité de l’architecture & du patrimoine ne pouvait passer à côté de ce débat. Un
débat qui ne se limite pas à la question de la manière de construire des bâtiments
économes en énergie, mais qui pose plus généralement la question du développement urbain au xxie siècle.
La ville du xixe a été bouleversée par la révolution industrielle, celle du xxe siècle
a été marquée par des grandes interrogations sociales. La ville contemporaine
tout en étant confrontée à la permanence des questions économiques et sociales
est désormais marquée par une ambition nouvelle de respect et d’intégration
dans l’espace naturel.
Pour conduire cette réflexion, nous avons choisi Dominique Gauzin-Müller, spécialiste reconnue de la construction durable, mais également enseignante, particulièrement intéressée par les liens entre architecture et société. Le maître
mot de l’exposition qu’elle nous propose ici est l’approche dite holitisque, une
démarche consistant à prendre en compte le bâtiment dans son environnement
global. L’approche qui est ainsi faite se singularise par une volonté d’élargir la
réflexion à ces champs connexes à l’architecture – la sociologie, l’économie – tout
en ayant le souci de montrer de façon très concrète les matériaux utilisés dans
les constructions écologiques.
Ce souci de la pratique se trouve également concrétisé dans une consultation de
huit équipes d’architectes, auxquelles la Cité a demandé, dans le cadre de cette
exposition, d’imaginer un habitat écologique sur un terrain réel dans la région
parisienne. Un appel à idées a parallèlement été lancé auprès de cinq écoles
d’architecture françaises afin de concevoir des prototypes de logements écologiques de petite taille à vocation sociale.
La scénographie de l’exposition a été confiée à une équipe de jeunes architectes,
Joly et Loiret, lauréats des Nouveaux Albums 2006, dont nous avions pu apprécier
l’ancrage dans la réflexion environnementale tout en portant une vraie ambition
architecturale.
Avec cette exposition, la Cité de l’architecture & du patrimoine entend faire une
large place à la prospective. Aider à penser l’architecture et la ville de demain,
c’est aussi l’ambition de notre Cité.
François de Mazières
Président de la Cité de l’architecture et du patrimoine
3
L’EMPREINTE ARCHITECTURALE DE L’ÉCOLOGIE
Objectif 100% durable. Mais qu’est ce que tout cela va produire ? De « l’ecodevelopment » préconisé dès 1973 par la conférence des Nation unies à Helsinki à
« l’écoresponsabilité » qui s’impose à la terre entière aujourd’hui, l’architecture
essaye de frayer son chemin. Le plus intelligemment possible.
En fait, à y regarder de près, les pionniers que furent les géants F.L. Wright et
Alvar Aalto, sans oublier les Sverre Fehn en Norvège et les Hassan Fathy en
Égypte, ont ouvert la voie sans céder à la dictature de la technologie.
Être en symbiose avec le paysage, en cohérence avec la culture locale, conduit à
travailler avec le climat comme avec le contexte, jusqu’à puiser localement les
ressources pour construire. Le travail d’un Renzo Piano à Nouméa ou celui d’un
Glenn Murcutt pour les aborigènes loin des centres urbains australiens, nous a
apporté par la suite de magnifiques démonstrations en la matière.
On notera que l’architecture contemporaine, pratiquée par les jeunes, ne répugne
pas – bien au contraire – à emprunter aux techniques traditionnelles, comme en
témoignent l’église Kärsämäki en Finlande par Anssi Lassila ou le village de la
vallée de Jade à Lantian en Chine par Ma Qingyun.
En se posant la question de savoir ce que signifie d’habiter “écologique”, l’exposition repositionne le débat architectural sur une donnée essentiellement
éthique, évacuant par la même toute notion de style ou d’esthétique au profit
d’une démarche qui se veut globale. Dès lors, une autre culture de projet se
dessine.
En France, les chocs pétroliers successifs des années 70, on s’en souvient,
avaient enclenché une réflexion sur l’architecture dite « bioclimatique » et fait
naître le village solaire de Nandy en Seine-et-Marne. Peu de temps après, Jourda
& Perraudin livraient des logements en terre sur le territoire de la ville nouvelle
de L’Isle d’Abeau…
25 ans plus tard, la planète entière est entrée dans cette logique d’urgence à
produire une architecture “soutenable” pour retourner le titre du livre d’Augustin
Berque. Ce concept de “durabilité” qui développe sa part d’expérimentation
(jusqu’aux tours écologiques de Kean Yeang en Malaisie) engendre aussi des
logiques de flexibilité totale et de recyclage. Au passage du siècle, souvenonsnous alors, Peter Zumthor envoyait un message des plus clairs avec son installation manifeste : ce labyrinthe de bois plein de senteurs, des madriers de mélèze
et de pin entièrement réutilisables.
Francis Rambert
Directeur de l’Institut français d’architecture
4
VEILLE ET ACTION
La Cité s’est engagée au long cours dans le débat sur l’urbanisme et l’architecture durables, consciente que cette pensée en plein essor concerne tous leurs
acteurs, passionne le public et va modifier considérablement les paramètres de
l’acte de construire et d’aménager le territoire.
La Cité a d’abord observé l’Europe et présenté en 2003 l’architecture pionnière
du Vorarlberg. Cette exposition, qui a connu un succès exceptionnel (300 000
visiteurs en France, 2 ans d’itinérance française et internationale), a suscité aussi un débat très vif. Elle a rendu de ce fait plus visible un enjeu devenu
majeur dans le monde et pour lequel l’Europe a un rôle à jouer. Riche de plusieurs régions-laboratoires, au Nord, à l’Est, en France, l’architecture écologique
européenne est un pôle d’excellence reconnu, pour la qualité des expériences et
leur nature profondément démocratique.
Le concours Gau:di, Student Compétition for Sustainable Architecture, a été
lancé en 2007 par la Cité pour créer dans les écoles d’architecture un outil de
sensibilisation et un lieu d’expérimentation, basé sur la réalisation de prototypes
à grande échelle et la mise en contact des étudiants avec des situations réelles.
Le débat autour du « durable » est devenu très vite mondial et l’on peut observer, aux États-Unis, au Japon et dans les pays du Sud, une architecture contemporaine en pleine vitalité, abordant souvent le développement selon des angles
différents des nôtres.
En créant il y a deux ans le Global Award for Sustainable Architecture*, la Cité
a voulu ouvrir un observatoire sur cette recherche contemporaine mondiale. Ce
prix veut repérer et faire connaître des architectes qui construisent de nouvelles
démarches et surtout un récit pour ce nouveau siècle, à présent que le qualificatif étrangement refermé de « société post-industrielle » s’est effacé derrière un
terme, « développement durable » qui, s’il manque encore de précision, signifie
nettement que des perspectives s’ouvrent.
L’exposition « Habiter écologique » est prise dans cette action continue d’observation et de questionnement. Elle présente l’actualité d’une architecture en
pleine transformation, et en particulier une scène française qui a entamé une
profonde évolution.
Marie-Hélène Contal
Directeur-adjoint de l’IFA, responsable des programmes GAU:DI et Global Award
for Sustainable Architecture
« Pallet house »
Gregor Pils & Claus Andreas Schnetzer
Projet lauréat 2008 du concours Gau:di
Installation à la Biennale de Venise © Heribert Brumnik
* Une exposition présentant les 15 lauréats des Global Award for Sustainable Architecture est
disponible à l’itinérance à partir d’octobre 2009.
5
L’EXPOSITION « HABITER ÉCOLOGIQUE »
L’architecture contemporaine écologique est une réalité en devenir. Si des
démarches sont déjà très abouties, de l’habitat auto-construit d’un Alejandro
Aravena aux traités d’architecture solaire d’un Thomas Herzog, ces grandes
figures elles-mêmes se définissent toujours comme des défricheurs. « Habiter écologique » fut une recherche passionnante sur un concept à la fois tangible et en plein mouvement : l’adaptation du monde à la rupture énergétique et
climatique. L’exposition présente ces recherches sans les clore ; la prochaine
décennie sera encore plus foisonnante.
Cette scène d’architecture est déjà universelle. Elle émerge, extrêmement
diverse, dans de multiples foyers de création. Les pays du Sud, confrontés à
l’urgence climatique et énergétique, innovent. Les échanges sont intenses. Les
projets ne peuvent plus s’élaborer dans les limites d’un pays alors que l’eau ou la
forêt deviennent un “bien commun”. Aux derniers avatars du style international
de la fin du xxe s’oppose l’universalité d’une architecture qui « assume, de nouveau, une valeur éthique fondatrice et est responsable d’un rapport de confiance
différent entre actions humaines et nature »(1).
Cette architecture se fonde à nouveau sur une interprétation du monde, c’est-àdire sur une philosophie. La pensée holistique est une pensée de la complexité :
conservation ET innovation, développement ET préservation, liberté de l’individu ET valeurs collectives. Elle redéfinit l’architecture comme « dépositaire de la
responsabilité de la sauvegarde du monde physique et de la compréhension des
causes et des conséquences des phénomènes de mutation »(1). Le projet, fragment de monde, ordonne le monde. Du plus profond d’un lieu, il est garant de
l’équilibre global.
Cette architecture renoue enfin aussi avec une vision politique. Défendre un
usage raisonné des ressources, un partage équitable, changer le contenu des
mots “progrès”, “nature”, c’est attaquer l’ordre établi du xxe siècle. L’éco-rationalisme européen est nourri d’écologie politique : décentralisation, bottom up,
filières courtes... Au sud, les architectes pratiquent l’auto-développement modélisé par Muhammad Yunus(2). Aucun des concepteurs exposés n’a nié qu’il combat de lourds conservatismes.
L’architecture française, pionnière du bio-climatique dans les années 70, rejoint
ce puissant flux mondial. Les projets présentés sont stimulants par leur nombre
et leur qualité. Leurs architectes ont travaillé avec des élus, des entreprises et
des industriels conscients de l’ampleur des réformes à mener et des responsabilités à prendre. Cette exposition veut soutenir leur engagement.
Dominique Gauzin-Müller, commissaire de l’exposition
(1)
Benno Albrecht – Holistique, durabilité et architecture
Muhammad Yunus (né en 1940, Bengladesh), économiste, fondateur du micro-crédit et de
sa 1ère banque, la Grameen Bank, Prix Nobel de la Paix en 2006.
(2)
6
LA TRAME DE L’EXPOSITION
L’exposition est structurée en 7 « séquences » thématiques :
[S1] : POURQUOI EST-IL URGENT D’AGIR ?
[S2] : APPROCHE HOLISTIQUE DE L’ARCHITECTURE ET DE L’URBANISME
[S3] : LES PRÉCURSEURS DE L’ARCHITECTURE ÉCORESPONSABLE
[S4] : PANORAMA INTERNATIONAL DES PRATIQUES ACTUELLES
[S5] : L’APPROCHE FRANÇAISE
[S6] : APPELS À IDÉES LANCÉS PAR LA CITÉ
[S7] : PASSAGE À L’ACTE !
[S1] : POURQUOI EST-IL URGENT D’AGIR ? Cette “nouvelle” architecture
puise forcément ses racines dans l’histoire du xxe siècle : grands événements
politiques, économiques, catastrophes naturelles ou industrielles… Un tableau
retrace en introduction les faits et pensées qui ont marqué le siècle dernier et
fait naître la prise de conscience actuelle. Une planisphère donne à voir l’ampleur
des catastrophes environnementales et urbaines.
[S2] : APPROCHE HOLISTIQUE DE L’ARCHITECTURE Cette approche est
illustrée par l’exemple du parc résidentiel de Sandgrubenweg à Bregenz de
Wolfgang Ritsch. Pour bien comprendre le choix et la pertinence des projets présentés, il était essentiel de montrer le mécanisme d’élaboration et de conception, incluant l’ensemble des acteurs, du maître d’ouvrage à l’usager. Dans toute
l’exposition, chaque projet est ainsi “éclairé” par une grille de lecture pour rendre
plus lisible leur dimension écoresponsable : Démarche / Références ; Site / Territoire ; Matériaux / Techniques ; Énergies / Ambiance ; Humain / Usages.
[S3] : LES PRÉCURSEURS L’exposition entame ensuite une relecture de l’his-
toire de l’architecture sous l’angle « écologique », et révèle sous un autre jour le
travail de 9 Architectes internationaux connus, qui font figure de précurseurs.
7
FRANK LLOYD WRIGHT – Taliesin, Spring Green – Taliesin West, Scottsdale, États-Unis
ALVAR AALTO – Villa Mairea, Noormarkku, Finlande
SVERRE FEHN – Maison à Norrköping, Norvège
PIERRE LAJUS – Maison et agence à Mérignac, France
JOSÉ ZANINE – Maison de Marcia Haydée, Brésil
GLENN MURCUTT – Maison Meagher, Australie
PAOLO SOLERI – Arcosanti, “Ville du Futur”, États-Unis
HASSAN FATHY – Village de Gourna, Égypte
BALKRISHNA DOSHI – Aranya, lotissement lowcost, Inde
[S4] : PANORAMA INTERNATIONAL DES PRATIQUES ACTUELLES Du Chili
à la Finlande, des États-Unis aux Pays-Bas et du Danemark à la Chine, l’exposition montre que les questions, les moyens et les priorités sont fort différents mais
les réponses toujours convaincantes quand elles puisent dans les ressources et
la culture locales.
TEGNESTUEN VANDKUNSTEN – Teglvaerkshavnen, Danemark
ALEJANDRO ARAVENA – Quinta Monroy, Chili
RURAL STUDIO – La maison en fiches cartonnées recyclées, États-Unis
ANNA HERINGER – DESI, Bangladesh
MARTIN RAUCH – Maison en terre, Autriche
WANG SHU – Maison-galerie, five scattered houses, Chine
SARAH WIGGLESWORTH - Maison-Agence en paille, Grande-Bretagne
OLAVI KOPONEN – Villa Lena, Finlande
WALTER UNTERRAINER – Maison Längle, Autriche
WERNER SOBEK – Maison R128, Allemagne
[S5] : L’APPROCHE FRANÇAISE De la France pionnière du bioclimatique et du
solaire des années 70 aux réalisations récentes qui démontrent toutes la vivacité
et l’engagement réel des concepteurs, malgré le soit disant “retard français”.
LES PIONNIERS : DES ARCHITECTURES EN “EMPATHIE” AVEC L’ENVIRONNEMENT :
ANDRÉ RAVÉREAU – Villa M à Ghardaïa, Algérie
JEAN-PIERRE WATEL – Le domaine de Brigode, Nord
LE GEA – Ensemble de villas de vacances à Ciapilli, Corse
EDMOND LAY – Maison Auriol à Gabaston, Pyrénnées-Atlantiques
ROLAND SCHWEITZER – Maison à Brest
JOURDA & PERRAUDIN – Maisons à Lyon-Vaise, Rhône-Alpes
JEAN-YVES BARRIER – Maison “domotique” à Chambray-les-Tours, Touraine
ATELIER DE L’ENTRE – Maisons Giraud-Ruet à Monsols, Rhône-Alpes
SONIA CORTESSE – Maisons à Autheuil-Tourouvre, Corse
LES PRATIQUES ACTUELLES, DOUZE PROJETS ÉCORESPONSABLES : PO ARCHITECTES ET
THOMAS CANTIN / MARJOLIJN & PIERRE BOUDRY / PEIROLO ET LEGRAND / GRAAM ARCHITECTURE / ALEXANDRE DUPOUY / GUINÉE*POTIN / CUSY MARAVAL ARCHITECTES / DLW /
RÉGIS MURY / ATELIER DA.U / GILBERTO PELLEGRINO / JAKOB + MACFARLANE
8
[S6] : APPELS À IDÉES LANCES PAR LA CITÉ Pour souligner l’importance de
la recherche et de la prospective, la Cité a lancé deux appels à idées afin d’imaginer de nouveaux modèles de logements sociaux écoresponsables, l’un auprès de 8
équipes d’architectes européens : Brochet-Lajus-Pueyo, Fabienne Bulle, Mario
Cucinella, Hérault et Arnod, Olavi Koponen, Lipsky et Rollet, Philippe Madec et
Wolfgang Ritsch. Et l’autre auprès d’étudiants de 5 écoles d’architecture
françaises en partenariat avec la fondation Abbé Pierre. La Cité a aussi lancé
en 2007, un concours étudiants européen dans le cadre du réseau culturel Gau:di.
Un des 3 projets lauréats, Palett House, a été réalisé et, depuis la biennale de
Venise, a entamé un tour d’Europe.
[S7] : PASSAGE À L’ACTE ! Tous les acteurs doivent participer au mouvement :
des décideurs aux usagers en passant par l’ensemble de la filière. Une sélection d’une vingtaine de projets à venir, tous programmes confondus cette fois (et
toutes les générations), sont choisies pour convaincre le plus grand nombre.
TECTÔNE / PHILÉAS / INTÉGRAL LIPSKY + ROLLET / KOZ / TECTONIQUES / BRUNO MADER /
PHILIPPE MADEC / LIPA & SERGE GOLDSTEIN / PATRICK BOUCHAIN / BNR / LECLERCQ ET
LEPLAT / 2AD / TOA / JACQUES FERRIER / PROJECTILES / JEAN-LOUP PATRIARCHE / INCA
/ CHRISTIAN HAUVETTE / ÉDOUARD FRANÇOIS / JEAN DE GIACINTO ET DUNCAN LEWIS /
ATELIER 4 / ARCHITECTURE ENVIRONNEMENT PM / TRÉVELO & VIGER-KOLHER / TÉTRARC
/ DUSAPIN & LECLERCQ
En contrepoint de cette dense plongée au cœur l’architecture écoresponsable,
des « salons » donnent la parole à différents acteurs et experts. De la théorie
holistique, qui pense la complexité – conservation et innovation, développement
et préservation, liberté de l’individu et valeurs collectives à la pratique – à son
application concrète, quelle voie spécifiquement française se dessine ?
Allons-nous vers un effondrement du modèle des sociétés occidentales ?
Faut-il quantifier la démarche environnementale ?
Sommes-nous toujours les héritiers de Descartes ?
La France est-elle en retard dans le passage à la nouvelle économie durable ?
La maison individuelle, un rêve sans avenir ?
La tour est-elle un bâtiment durable ?
catalogue
Habiter écologique. Quelles architectures pour une ville durable ?
Co-édition Actes Sud / Cité de l’architecture & du patrimoine, juillet 2009
21 x 23 cm, 400 pages, Français, édition séparée en Anglais, 45 € TTC
9
La forme de l’exposition
Une scénographie signée Joly & Loiret, agence d’architecture
L’exposition étant découpée en 7 Séquences et 6 « Salons » autonomes, elle peutêtre recomposée ou dissociée à loisir, selon les souhaits et les configurations
de chaque lieu. Les possibilités sont multiples : un lieu peut choisir d’accueillir
chaque séquence les unes après les autres comme un feuilleton, un autre de
présenter uniquement les 3 séquences françaises ou les 2 séquences internationales, ou bien encore les 6 « Salons » en support à une série de débats, etc.
Les Séquences sont composées de panneaux autoportants, faciles à installer.
Certains projets comprennent un écran photo numérique (fourni). Les « Salons »
seront disponibles sur supports dvd pour être diffusés sur moniteurs ou écrans
à la convenance des exposants.
Les Séquences (cf. p. 7)
L’exposition, conçue pour être itinérante, est réalisée avec un matériau unique* :
des panneaux de bois alvéolaires de marque Egger®, imprimés directement sur
une face. Ils se disposent en accordéon pour être auto-stables et sont raccordés
entre-eux à l’aide de pattes de fixation en métal. Les maquettes sont en option
(séquence 6).
2 dimensions de panneaux :
Soit “double” : 1m86 x 2m45h (ép.38 mm), poids à l’unité : 60 kgs.
Soit “simple“ : 0m93 x 2m45h (ép.38 mm), poids à l’unité : 30 kgs.
N°
Nb
simple
Nb
double
linéaire
à plat
Surface
m2
Poids
Volume
m3
Cadres
photos
S1*
—
—
—
—
—
—
—
S2
6
2
9,50 ml
25 / 40
300 kgs
0,86
1x 15”
S3
10
11
28 ml
65 / 80
960 kgs
2,77
10
S4
11
11
31 ml
65 / 100
990 kgs
2,86
10
S5
19
17
49,50 ml
100 / 150
1590 kgs
4,59
2
S6
11
11
31 ml
75 / 110
990 kgs
2,86
0
S7
24
16
52 ml
110 / 190
1680 kgs
4,85
6
Totaux
81
68
201 ml
440 / 670
6510 kgs
18,79
29
*Exception faite de la S1 : fichiers PDF des textes, tableau chronologique et planisphère à
imprimer par l’exposant sur papier dos bleu ou adhésif.
10
Les Salons (cf. p. 9)
L’intégralité des interviews vidéos réalisées pour les 6 Salons thématiques sera
fournie sur 1 DVD à diffuser, avec 6 textes de présentation en PDF à imprimer sur
papier. Matériel audiovisuel non fourni, nécessite de 1 à 6 écrans ou moniteurs
avec son.
Les modalités et conditions d’accueil
Une convention sera établie avec l’exposant.
Celui-ci devra s’acquitter d’un montant compris entre 5 000 et 17 500 euros TTC*
pour la location de l’exposition, incluant les droits d’auteurs et les outils de communication sur support numérique (communiqué, dossier de presse et images
presse, visuel pour l’invitation).
En outre, l’exposant a en charge l’ensemble des dépenses afférentes à la présentation de l’exposition sur son site, notamment : les dépenses de montage et
démontage, d’emballage, de transport aller et retour, le stockage éventuel, l’assurance, la maintenance et le gardiennage, ainsi que les dépenses de promotion
et de communication.
*Détail du tarif de location de l’exposition
Le tarif varie en fonction du nombre de séquences présentées par l’exposant, la
séquence 1 et les films des Salons sont systématiquement inclus.
7 séquences : 17 500 € TTC (totalité)
6 séquences : 15 000 €
5 séquences : 12 500 €
4 séquences : 10 000 €
3 séquences : 7 500 €
2 séquences : 5 000 €
Séquence 1 : incluse
CONTACTS
Myriam Feuchot, responsable du service Production IFA / Cité
T. +33 (1) 58 51 52 70 / [email protected]
Tove Wallsten, chef de projet, service Production IFA / Cité
T. +33 (1) 58 51 52 12 / [email protected]
Cité de l’architecture & du patrimoine
Palais de Chaillot
1, Place du Trocadéro et du 11 novembre, 75116 Paris
www.citechaillot.fr
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GÉNÉRIQUE
Une exposition conçue et réalisée par la Cité de l’architecture & du patrimoine
/ Institut français d’architecture
Commissariat général
Dominique Gauzin-Müller, architecte, avec Christelle Lecœur
Commissariat associé
Marie-Hélène Contal, Jean-Pierre Ménard, journaliste et Rafaël Magrou, journaliste
Coordination générale et production
Myriam Feuchot, responsable du pôle production (Ifa) et Tove Wallsten, chef de projet (Ifa)
Assistance commissariat et iconographie
Fred Chung, Anne Roumet (Ifa) et Margotte Lamouroux et Maëlle Viard, stagiaires
Conseil scientifique historique : Corinne Bélier, conservateur (Cité / MMF)
Recherches archives audiovisuelles : Aude Mathé (Cité / MMF)
Scénographie
Joly & Loiret, agence d’architecture – Paul-Emmanuel Loiret et Serge Joly
Avec Bérenger Marinot, architecte et Perrine Compain, stagiaire
Création graphique
B•W Studio de création – Olivier Waissmann et Claire Bardainne
COMMUNICATION CITÉ
Jean-Marie Guinebert, directeur de la communication et des partenariats
DÉVELOPPEMENT ET MÉCÉNAT CITÉ
Guillaume de la Broïse, directeur
L’OPÉRATION A BÉNÉFICIÉ
DU SOUTIEN du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable
et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT)
DU MÉCÉNAT de la Fondation d’entreprise Bouygues Immobilier,
de la Fondation EDF Diversiterre et de la Compagnie de Saint-Gobain
DU CONCOURS des sociétés Egger, Utram, iGuzzini, Moniflex, Point.P, Samsung France
et Tollens
DE LA COLLABORATION ET DES COMPETENCES
de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) ; de l’Union régionale
des CAUE d’Ile-de-France (Urcaue) ; de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), des Écoles
nationales supérieures d’architectures de Paris Val-de-Seine, Versailles, Clermont-Ferrand,
Grenoble et de l’École spéciale d’architecture ; de la Fondation Abbé Pierre ; du Groupe pour
l’Education Permanente des Architectes (GEPA), D’envirobat-Méditerranée.
DES RESSOURCES DOCUMENTAIRES ET DES CONTRIBUTIONS DES INSTITUTIONS ET DES
PERSONNES SUIVANTES :
Du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne ; du Centre de création industrielle et
bibliothèque Kandinsky, du FRAC Centre, de la Fondation Le Corbusier ; de l’Institut National
de l’Audiovisuel (INA) ; Archivision / Scott Gilchrist ; Jacques Anglade ; Renato Caldas ; Jean
Englebert ; Françoise Fromonot ; Gabs ; Titane Galer ; Olivier Sidler.
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