Conseil de quartier Citroën Boucicaut
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Conseil de quartier Citroën Boucicaut
COMPTE-RENDU DU CONSEIL DE QUARTIER CITROËN/BOUCICAUT 12 NOVEMBRE 2011 Ordre du jour : La sécurité dans le quartier Etaient présents : Collège des élus : Jean-Baptiste MENGUY, Conseiller de Paris, Délégué auprès du Maire du 15e chargé de la vie locale pour les quartiers Citroën/Boucicaut, Vaugirard/Parc des Expositions et Georges Brassens. Collège des associations : Citroën Cévennes Bien vivre - CCBV, Dominique BAUD ALRBG, Saliha AZZOUZ Collège des habitants : Marie-Christine MERCIER Armelle HALE-SRIKHAMWANG Jean-Claude PEARD Henri HUGUES Stéphanie MASTRONICOLA Jean-Marie METZGER Invités : Hubert MARTINEZ, Adjoint au Maire du 15ème en charge de la tranquillité publique Le Commandant FOREST, Commissariat du 15ème arrondissement Jean-Baptiste MENGUY accueille les nouveaux conseillers de quartier tirés au sort le 30 juin dernier, et ouvre la réunion en rappelant l’importance du thème de la sécurité pour les habitants du quartier. Hubert MARTINEZ indique avoir reçu 49 courriers de plaintes concernant le quartier en 2010, signalant principalement des occupations de hall, attroupements sur la voie publique, vols et agressions, cambriolages, nuisances sur la voie publique (notamment de la part de SDF et de Roms), problèmes de sécurité routière. Il ne constate pas d’augmentation en 2011, les points noirs restent les mêmes : le Jardin Blanc, les feux de poubelle... Récemment une conseillère de quartier est intervenue pour en éteindre un, il la félicite. Le secteur Modigliani est toujours problématique. La Mairie du 15ème y est très attentive depuis janvier 2010. Le GPIS a été sollicité, des habitants des 16 et 6 rue Modigliani ont été reçus, des réunions sont menées tous les 3 mois avec le commissariat, le GPIS, les bailleurs et l’association de prévention ARC 75. Un effort est mené en ce qui concerne l’éclairage des halls et la voirie. Un banc posant problème a été supprimé. ARC 75 s’implique beaucoup auprès des jeunes, notamment au TEP Varet, dont le grand portail a été forcé et n’est pas encore réparé. D’autres points posent problèmes comme le 84 rue Balard : il était nécessaire de trouver le propriétaire des marches pour installer un portillon et éviter les regroupements devant la société Radiocom. Au 36 rue des Cévennes les vérifications du commissariat n’ont pas permis de relever des regroupements. Le problème des skinheads rue de Javel est moins préoccupant cette année, 5 interpellations ont eu lieu en mai pour troubles sur la voie publique. Le responsable du local a été convoqué au commissariat, cependant un courrier du Préfet daté de septembre indique que le commissariat n’a reçu en 2010 à ce sujet que deux appels, deux courriers et mains courantes. Certains SDF et quelques Roms posent également problème. Le 15ème est l’un des premiers arrondissements à avoir interpellé le Préfet sur une certaine mendicité agressive de personnes originaires de Roumanie et Bulgarie. Le Maire a demandé l’interdiction de la mendicité dans certains quartiers commerçants, comme cela est le cas pour les Champs-Elysées. Des flagrants délits de vols devant des distributeurs de billets ont été constatés. C’est un problème européen. Des mineurs de 15 ans sont interpellés et remis en liberté dans la journée. Il indique laisser souvent son numéro de portable, à certains commerçants. Le Commandant FOREST : Le commissariat a identifié les mêmes points noirs. La police passe toutes les nuits avec le GPIS devant la fontaine Modigliani, des opérations y sont menées au moins une fois par semaine. La situation s’est améliorée, mais certaines actions sont encore nécessaires. En dehors des halls d’immeubles, il est difficile de constater des infractions, il s’agit surtout d’une présence gênante. L’année 2011 est marquée par une baisse de 9% de la délinquance, de 6% des vols avec violence, de 46% du vol à la tire et de 24% des cambriolages. Les occupations illicites de halls ont donné lieu à 4 interpellations et placements en garde à vue en 2011. Les vols à la roulotte ont diminué, idem pour le trafic de stupéfiants, pour lequel des policiers en civil sont répartis sur le quartier. Aucune grosse affaire de deal n’a été relevée. Les incendies volontaires sont extrêmement graves, des enquêtes sont en cours. Concernant les Roms, malgré les interpellations, ils sont remis en liberté en raison de problèmes d’entente entre les pays. Hubert MARTINEZ : Deux policiers roumains ont été affectés auprès de la Préfecture il y a un an, quatre autres et un magistrat sont également attendus. Deux Roumains ont également été affectés auprès du Ministère. Questions : Dominique BAUD : Parfois il n’est pas facile de porter plainte, l’accès au commissariat n’est pas évident. Le Commissaire MEYER avait initié un partenariat avec les associations du quartier, initiative bien accueillie par celles-ci et le Conseil de quartier, mais il fut difficile ensuite de le mettre en place et de maintenir un contact direct avec la police. Le nouveau commissaire serait-il d’accord pour relancer ce processus ? Le commissariat installé rue Balard va-t-il y rester ? Une antenne de police rue Linois est-elle toujours prévue ? Le Commandant FOREST : le Commissariat est intéressé, c’est une bonne chose d’avoir des relais privilégiés. Des contacts seront pris par la suite. Il y aura bien une antenne de police au centre Beaugrenelle. Le Commissariat ne connaît pas la destinée de l’antenne rue Balard, le dossier est traité au niveau de la Préfecture. Une habitante : il y aura un commissariat de 208 m² rue Linois, comptant entre 8 et 12 policiers. Henri HUGUES : Les Roms renvoyés chez eux reviennent en France. C’est un problème roumain, des chefs dirigent les délinquants depuis la Roumanie. Le Commandant FOREST ne peut répondre à la place du gouvernement roumain. Un partenariat est mis en place avec la police roumaine afin de démanteler les réseaux, les mendiants sont souvent des victimes. Un habitant : Deux incendies d’immeubles se sont produit rues de la Convention et Emile Zola. Le laboratoire scientifique a-t-il rendu un rapport d’enquête ? Le Commandant FOREST : Le laboratoire s’est déplacé, les deux incendies sont sans nature criminelle, contrairement aux feux de containers qui ont failli se propager aux immeubles, et aux incendies de scooters. Yveline FOURMANOIR, directrice de l’école maternelle Gutenberg : Des cintres métalliques sont projetés avec un lance-pierre sur les élèves de l’école, depuis un appartement. Elle a déposé plainte. Hubert MARTINEZ : La création de l’antenne rue Linois est une certitude, elle sera reliée au poste de contrôle du centre commercial. Environ 100 caméras seront déployées dans le centre, qui sera ouvert de 4h à minuit. La Mairie du 15ème a demandé la présence de 2 maîtres-chiens la nuit, et semble avoir été entendue. Elle a été appuyée par le commissariat pour obtenir un effort particulier sur la sécurité durant les premiers mois d’ouverture. Personne n’a d’information sur la destinée de l’antenne Balard. Le Préfet souhaite que les policiers soient le plus possible sur le terrain. Jean-Baptiste MENGUY indique être attentif à la sécurité dans les écoles et autour. La répression appartient aux forces de l’ordre, mais les pouvoirs publics ont la responsabilité de sécuriser les établissements. Les collèges ont élaboré des diagnostics locaux de sécurité, entrainant des travaux de remise aux normes et de sécurisation (palissade plus haute, contrôle vidéo renforcé…). Tous ont demandé des travaux de sécurisation supplémentaires, en plus de la remise aux normes. La Mairie du 15ème a demandé que les demandes transmises au Département de Paris aient une réponse positive, et a également demandé des travaux complémentaires de sécurisation pour l’école rue Varet, dans laquelle des individus ont pénétré. Un drapeau tricolore a été volé et brulé. La barrière de l’école rue Saint-Charles est trop basse, il est nécessaire de faire des travaux, mais le coût supplémentaire doit être partagé avec la Mairie de Paris. Saliha AZZOUZ représente l’association des locataires de la rue Balard. Ils demandent également la sécurisation par du plexiglas de la grille qui relève de la RIVP, mais qui refuse. Une habitante : Des Roms sont présents en permanence rue de la Convention, notamment devant la poste au 102. Une femme avec un landau y mendie. Les SDF du centre Oscar Roty consomment beaucoup d’alcool dans la rue. La voirie est endommagée devant l’immeuble du 90 rue de la Convention. La Directrice de l’école du 197 rue Saint-Charles : Le terrain d’entraînement physique Varet est occupé par des jeunes et n’est plus sécurisé, le gardien n’est plus là tous les jours. Elle hésite à y envoyer les élèves. Une habitante : le square Duranton souffre de nombreux problèmes : occupation par les jeunes, pénétration dans les cours adjacentes, drogue, alcool la nuit, toilettes non réparées depuis longtemps et SDF déféquant dans les résidences adjacentes. Le gardien indique qu’il n’est responsable de rien. Le quartier se dégrade au niveau de la propreté. Yveline FOURMANOIR, directrice de l’école maternelle Gutenberg : Y a-t-il moins de dépôts de plaintes en raison du découragement des habitants ? Elle indique être consciente du fait que la Mairie du 15ème œuvre du mieux qu’elle peut. Le Commandant FOREST : Les chiffres sont analysés régulièrement. En absence de plainte les faits sont difficilement connus. Pour les indicateurs cités, les gens déposent plainte. La main courante permet de signaler des faits, gênants mais ne relevant pas du pénal. La mendicité n’est pas pénalisable sauf quand elle est exercée avec un enfant car cela est considéré comme un mauvais traitement. La personne citée a été interpellée mais remise en liberté, car seule en mesure de s’occuper de ses enfants d’après la justice. Le commissariat comporte une mission de prévention et de communication qui intervient auprès des écoles. Hubert MARTINEZ : Le directeur de cabinet du Maire a demandé la sécurisation du portail du terrain Varet. Cette demande sera renouvelée. Le terrain devrait être fermé à 21h mais ne l’est pas et est occupé. Il n’a pas été alerté sur les problèmes du square Duranton. En cas de problème dans un square la nuit, les inspecteurs de la Direction de la Prévention et de la Protection peuvent effectuer des passages durant 5 / 6 jours pour évaluer le problème et procéder à des évictions, avec l’intervention du commissariat si nécessaire. Cette direction ne compte que 700 fonctionnaires, sans augmentation depuis 5 ans. 200 ont un rôle administratif et 100 inspecteurs sont affectés à la protection de la Mairie de Paris et du Maire de Paris. Cela laisse peu d’effectifs pour la protection des autres lieux qui relèvent de la Mairie. Jean-Baptiste MENGUY : De nombreux SDF étaient présents autour de Félix Faure pendant l’été, suite à l’installation du centre Oscar Roty. Ce fut le début des problèmes square Duranton. Beaucoup de structures sociales viennent en aide aux SDF, mais les personnes qui en bénéficient ne respectent pas la loi. Les élus sont allés sur place discuter avec eux. Les bancs qui servaient de points de fixation ont été retirés. Le problème est réglé à Félix Faure mais pas au square Duranton. Il faut identifier les personnes qui mendient, ce qui n’est pas répréhensible, et les personnes qui commettent des actes illégaux, notamment en présence d’enfants. Le gardien du square Duranton doit saisir les agents de la DPP. Jean-Claude PEARD : Il est moins cher pour les entreprises de travaux de laisser des engins ou des algecos sur le trottoir plutôt que de les rapatrier à l’entrepôt. Cela est dangereux car les personnes qui doivent traverser n’ont aucune visibilité. Il serait facile de recenser ces algecos et engins et de les retirer quand ils ne sont plus utilisés. Le Commandant FOREST : Le commissariat les fera recenser. Christiane ARROYO, secrétaire de l’association des locataires du square Duranton et ancienne conseillère de quartier : L’association connaît bien le problème et a effectué des signalements. Les grilles ont été rehaussées à 2,50m lorsque Madame de Clermont-Tonnerre était Adjointe en charge des Parcs et Jardins, mais il est toujours possible de passer par les sorties d’évacuation du parking, qui ne peuvent être fermées pour raisons de sécurité. Le précédent Conseil de quartier a envisagé la réfection du square Duranton, notamment des jeux pas adaptés. Le square ne dispose pas d’arrosage, en raison d’un problème d’infiltration dans le parking. La Direction des Espaces Verts et de l’Environnement a indiqué que ce sera étudié sous la mandature suivante, car à l’époque il n’y avait pas de projet. Les problèmes ont été signalés au commissariat, mais se déplacent quand ils sont résolus à un endroit. Une riveraine du TEP Varet : De la drogue est vendue sur le terrain la nuit. Le TEP est fermé la nuit depuis une semaine, mais les problèmes existent aussi en journée. Les jeunes rentrent dans l’école maternelle. Son fils a été racketté. Ils essaient d’ouvrir le local de matériel sportif, en journée. Ils peuvent écarter les barreaux pour entrer. Les écoles ne peuvent plus y emmener leurs élèves. Le président de l’association de locataires Lourmel / Cévennes / Lacordaire indique que les travaux de Boucicaut se déroulent de 7h30 à 19h30, la concasseuse de gravats étant très bruyante. Il était prévu que les gravas soient arrosés, pour éviter l’envahissement de poussière, mais c’est insuffisamment effectué. Comment la Mairie du 15ème peut intervenir ? Hubert MARTINEZ : Les chantiers sont autorisés entre 8h et 22h en semaine, tolérés le samedi jusque 20h et interdits le dimanche. En cas de problème de santé publique, comme pour l’arrosage, il en référera au cabinet du Maire. Une rencontre aura lieu avec le chef de chantier sur place pour demander des précautions. Jean-Baptiste MENGUY : Certains chantiers, comme celui de Balard, se déroulent bien. Lors de gros travaux de la CPCU en début de mandature, la Mairie du 15ème a obtenu la mise en place d’une information auprès des riverains et de précautions durant les travaux. Cela a fait jurisprudence. ERDF, la voirie, le chantier Balard, adressent des lettres aux riverains. Pour Boucicaut, des mesures ont été mises en place. Les gravas sont détruits sur place, la poussière est arrosée. La Mairie du 15ème a obtenu de la SemPariSeine la prise en compte de l’horaire de sieste de la crèche. La demande des riverains a bien été prise en compte, est en cours de traitement et sera renouvelée. Le Commandant FOREST : Il faut déterminer si les nuisances du square Duranton relèvent du domaine pénal ou non. Il a pris note des regroupements sur le TEP Varet. Armelle HALE-SRIKHAMWANG n’est pas satisfaite des chiffres donnés. Beaucoup de gens âgés qui se font voler leur porte monnaie sur le marché ne se rendent pas au commissariat. Les plaintes et courriers ne servent à rien. Les habitants ne se sentent plus en sécurité. Les motos envahissent les trottoirs avenue Félix Faure, ne sont jamais verbalisées, alors qu’elles sont enlevées dans le 9ème arrondissement. Le carrefour Convention Lacordaire, où se trouvent une crèche et une structure pour handicapés, doit être sécurisé, elle propose l’installation d’un panneau lumineux triangulaire pour ralentir les voitures. Le local des skinheads a déménagé mais ils sont encore présents. Le 8 mai un jeune homme a été agressé. Jean-Baptiste MENGUY : Les services de voirie doivent effectuer des opérations pour sécuriser l’ensemble des infrastructures du carrefour Lacordaire. En aucun cas il ne peut laisser dire que la Mairie n’obtient pas de résultats. Elle est composée d’élus responsables qui se battent au quotidien quelque soit leur opinion politique. Ils étaient présents avenue Félix Faure et vont encore travailler sur ce sujet. Un projet d’aire de gens du voyage était prévu à Balard, ils ont obtenu qu’elle ne soit pas installée. Concernant les skinheads, il y a des procédures et des lois à respecter. Marie-Christine MERCIER : La rue Lefebvre a été fermée aux véhicules, les commerçants se sont adaptés, mais une fois la rue aménagée remarquablement, les bancs ont été enlevés car ils généraient beuveries et nuisances. Les ados roulaient en skate sur les barres et les granits, également enlevés. Des terrasses ont été installées, il y a beaucoup de passage. Les mauvaises herbes ne sont jamais enlevées et accueillent les déjections canines, les grilles d’arbres sont emplies de mégots, la saleté est importante. Les vélos circulent vite. Des pierres et des bulles dépassent de la voirie et font chuter les personnes âgées. Les tags ont été retirés et les jeunes se sont lassés. Comment interviennent les services de la voirie et à quel rythme ? Comment les espaces verts sont gérés dans les rues piétonnes ? Dans le Val d’Oise où elle était Conseillère municipale, les Roms étaient un problème récurrent. L’aire de stationnement qui leur était réservée n’était pas assez importante. Une partie d’entre eux sont commerçants et ne posent pas de problème. Une autre partie prend les trains de banlieue et viennent mendier avec des béquilles. Des voitures passent régulièrement et récoltent la monnaie. Comment les empêcher de venir ? Jean-Baptiste MENGUY : Le Conseil peut se saisir de certains sujets. La réhabilitation de la rue Lefebvre pourrait être un point abordé. Charlotte PAVIS : Il faut renforcer le passage dans le square, mais aussi la propreté. Les mamans n’y vont pas car il est sale, et laissent la place à d’autres personnes. Les squares Duranton et Cévennes sont moins entretenus que les grands parcs. Comment les parcs sont-ils entretenus ? Madame GREGOIRE, gardienne d’immeuble rue des Cévennes : Les rue Lefevre et Myionnet sont dégoutantes. Elle ne voit pas le personnel de la Ville de Paris dans le quartier. Les problèmes se poursuivent au 36 rue des Cévennes : nuisances sonores, tessons de verre, scooters qui ne ralentissent pas à proximité des enfants qui sortent de la crèche rue Clément Myionnet. Il est difficile d’éviter les occupations de halls. Mamadou NDIAYE, suppléant, demande plus d’informations sur le fonctionnement du Conseil. Jean-Baptiste MENGUY : Des réunions préparatoires permettent de préparer les réunions publiques. Le Conseil peut mener des opérations, d’investissement ou d’animation. En matière de propreté, un Conseil a mis en place des sacs à déjections canines. Le Conseil a également un rôle d’information, il permet d’améliorer la connaissance de ce qui se passe au quotidien. Une habitante de la rue des Cévennes : le bruit des travaux de Boucicaut est intenable. Trois réverbères ont été retirés entre les 71 et 91 rue des Cévennes, ce qui pose un problème de sécurité. Les tôles servent de support à graffitis. Jean-Baptiste MENGUY : Un point sera fait avec la voirie et les forces de l’ordre. Si des problèmes sont constatés la luminosité sera améliorée. Un habitant : Il y a 5 ans les policiers déambulaient dans les rues avec des élèves policiers. Cela a été supprimé. Les jeunes qui vendent de la drogue square Duranton rentrent par l’immeuble situé avant la sortie Félix Faure, et se positionnent derrière les murailles d’aération du garage. Motos et vélos occupent les trottoirs. Les passages cloutés Convention / Lourmel et Convention / Sarasate sont dangereux et des personnes âgées trébuchent. Hubert MARTINEZ : Quand une personne âgée est victime d’une infraction et ne peut se déplacer au commissariat, il prend rendez-vous avec le commissariat qui dépêche un enquêteur à son domicile, il faut dans ce cas le contacter. La Mairie du 15ème effectue un travail très important. Il est lui-même joignable la nuit, et tout le mois d’août. Le premier réflexe est de se rapprocher du commissariat, mais il est également possible d’écrire au Maire en cas de difficulté. Les échanges avec le commissariat sont journaliers. Le Commandant FOREST : Le commissariat du 250 rue de Vaugirard est ouvert 24h/24, 7 jours sur 7. L’antenne de Balard ferme à 20h. Il invite à déposer plainte, pouvoir les comptabiliser permet d’être conscient des problèmes, qu’ils ne peuvent deviner. Saliha AZZOUZ : Tous les problèmes qu’elle a présentés à la Mairie du 15ème ont été réglés. Elle invite les habitants à adhérer aux associations de locataires de leurs immeubles, elles jouent un rôle de relais et ont alors plus de poids. Gilles FREYSSINET, ancien conseiller de quartier, encourage à déposer une plainte ou une main courante. Cela prend du temps, mais la police intervient ensuite plus vite en cas de soucis de voisinage quand une main courante a été déposée. En cas d’arrestations, les suspects sont souvent relâchés, mais cela est difficile à accepter pour la police aussi. Les travaux de Boucicaut ont été présentés par la SemPariSeine avec légèreté. Il espère que le problème sera relayé par la Mairie du 15ème, mais doute que le Maire de Paris écoute ce qui émane des Mairies d’arrondissements. Le problème de la Mairie de Paris vis-à-vis du 15ème est la surpopulation. Il n’est pas possible d’augmenter la population sans donner aux services des parcs et jardins les moyens de les entretenir. Il y a 10 ans, un gardien était présent, les agents passaient même pour du sable tombé des bacs à sable. Aujourd’hui leur état est lamentable. Au square Duranton, les doses de drogue sont cachées dans les tuyaux d’aération. Le trafic a même lieu en journée. Une habitante rappelle que Boucicaut était à l’ordre du jour du précédent Conseil de quartier. De 7h30 à 19h30 il est impossible de rester chez soi. Certains immeubles n’ont pas eu de référé préventif car la SemPariSeine se pense au dessus des lois. Il détient des photos. Madame HIDALGO fait de la communication sur un chantier vert. Il n’y a eu de mur anti-poussière que durant la grande démolition, et sans savoir s’il y avait de l’amiante. La réutilisation sur place des gravas génère moins de transports, mais une nuisance pour les riverains en raison de la concasseuse. On est incapable de prendre aujourd’hui à bras le corps les problèmes de sécurité, or une nouvelle barre d’immeubles est prévue. Eric FROGER, suppléant : Armelle HALE-SRIKHAMWANG exagère un petit peu, Monsieur MARTINEZ est toujours à l’écoute et est réactif. Un très bon travail a été mené auprès du groupe de travail du Conseil « tranquillité ». Il est difficile de résoudre rapidement tous les problèmes, et ce surtout lorsque des questions de droit s’appliquent. La police doit pouvoir faire son travail. Il espère maintenir ce bon contact avec Monsieur MARTINEZ.