DRAWING NOW PARIS - LE SALON DU DESSIN CONTEMPORAIN

DRAWING NOW PARIS - LE SALON DU DESSIN CONTEMPORAIN
Témoignages : 10 éditions - 4 galeries toujours présentes
Christian Berst Art Brut
Mon attachement à Drawing Now - et ma présence à toutes ses éditions - n’est pas simplement dû au fait que le
dessin est le medium de prédilection dans l’art brut. C’est davantage que nous nous sommes en quelque sorte
reconnus, le salon et la galerie, comme opérant chacun dans un territoire à (re-)conquérir, une perspective à
enrichir. Comme si nous travaillions, chacun à notre manière, à dépasser les présupposés du marché : le salon
en battant en brèche l’idée selon laquelle le dessin est un médium mineur, et moi-même en invitant le monde
de l’art contemporain à la prise en compte de l’art brut.
Une décennie plus tard, le dessin comme l’art brut ont changé de statut, et ce qui aurait pu n’apparaître que
comme une prise de position audacieuse est désormais salué comme une évidence.
Christian Berst, Directeur
Galerie Bernard Jordan, Paris – Zürich
10 ans de Drawing Now
2007-2008
Dès la première année, beaucoup de monde et beaucoup d’enthousiasme pour cette nouvelle idée
de consacrer un salon au dessin contemporain. Nouveau public aussi. Le choix d’une foire nomade les deux
premières années donne à ce salon un côté décalé
2009
Un vrai lieu, très bien placé, mais délabré, le Carreau du Temple, dont le souvenir marquant reste le
froid cuisant. Mais c’est déjà une vraie foire avec des cimaises sur lesquelles, j’accroche un dessin d’Elmar
Trenkwalder de 200 kg
20010-2013
Carousel du Louvre, Drawing Now devient incontournable, le public croît, les collectionneurs
viennent de plus en plus nombreux de l’étranger. Le salon du dessin contemporain devient un pilier de la
semaine du dessin à côté du salon de la Bourse
2014-2016
Retour à la lumière au Carreau du Temple à 200 mètres de la galerie. Dans ce lieu magnifiquement
rénové, le salon continue, plébiscité par un public de plus en plus nombreux et international.
Bernard Jordan, directeur
Galerie Jean Fournier, Paris
C’est toujours avec envie et plaisir que la galerie Jean Fournier participe à Drawing Now depuis dix années
maintenant.
Le dessin sous-tend la majorité des démarches des artistes de la galerie, dans ses multiples définitions. Des
premiers Masquages de Pierre Buraglio aux papiers découpés de Frédérique Lucien et aux All over de Gilgian
Gelzer, le dessin est présent sous toutes ses formes.
Drawing Now est pour la galerie un événement important pour fidéliser sa clientèle française et européenne sur
un marché aux prix abordables. Le public de Drawing Now est singulier, on peut ressentir une vraie connivence
avec les collectionneurs, une vraie attention émotionnelle et intellectuelle.
Chaque année, nous concevons notre stand minutieusement, comme un cabinet d’amateur idéal, en variant les
prix, les échelles et les générations, à l’image de l’identité de la galerie.
Pour commémorer les dix ans du salon, nous avons choisi de mettre en focus Pierre Buraglio, artiste historique
de la galerie et immense dessinateur. Ce sera l’occasion de présenter un panorama de son oeuvre dessiné. Pour
Master Now, nous avons sorti un sublime papier de Michel Parmentier. C’est ce que Drawing Now permet : faire
des découvertes, tant chez les jeunes artistes que chez les artistes confirmés.
Emilie Ovaere-Corthay, directeur
Galerie Papillon, Paris
Dans les années 80, à Cologne chez Michael Buthe qui venait d’investir un atelier immense, une ancienne gare
routière, Claudine a vécu une expérience fondatrice de ses liens vitaux avec les œuvres sur papier. « C’était un si
fragile équilibre entre la démesure des lieux, la fragilité des œuvres, la liberté absolue, l’intimité partagée....».
Cet amour du dessin fait partie de l’identité de la Galerie. Le dessin, là où tout grouille, là où tout se crée.
Frédérique Loutz, François Ribes, Didier Trenet, Cathryn Boch… s’expriment principalement par le dessin ; Erik
Dietman en faisait son «jogging quotidien”.
Depuis 10 ans, participer à Drawing Now a donc été une évidence pour montrer la face la plus secrète des
artistes et aussi parce que le dessin provoque une rencontre privilégiée avec le regardeur, lui demandant de
l’attention voire de la concentration. Le dessin parle à voix basse, mais il parle à ceux qui savent voir.
Claudine & Marion Papillon, directeurs