le greco - ww.isere
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LE GRECO L a Pe nt e c ô t e Un prêt exceptionnel d u m u s é e d u Pra d o D U 4 M A I A U 31 J UIL L E T 2016 CONTACTS PRESSE : Presse régionale Musée de Grenoble - Marianne Taillibert | 04 76 63 44 11 [email protected] Presse nationale & internationale Claudine Colin Communication - Caroline Vaisson | 01 42 72 60 01 I 06 72 01 54 52 [email protected] DOSSIER DE PRESSE LE GRECO L a Pe nt e c ô t e Un prêt exceptionnel d u m u s é e d u Pra d o D U 4 M A I A U 31 J UIL L E T 2016 CONTACTS PRESSE Presse régionale | Musée de Grenoble Marianne Taillibert | 04 76 63 44 11 [email protected] Presse nationale & internationale | Claudine Colin Communication Caroline Vaisson | 01 42 72 60 01 I 06 72 01 54 52 [email protected] SOMMAIRE p. 5 | Communiqué de presse p. 6 | Biographie p. 7 | Le retable du Collège de l’Incarnation à Madrid p. 8 | L’épisode de la Pentecôte p. 9| Autour de l’exposition p. 10 | Informations pratiques p. 11 | Prochainement au musée de Grenoble : la saison 2016-2017 Couverture : El Greco, La Pentecôte, vers 1600 Huile sur toile, 275 cm x 127 cm © Madrid, Museo Nacional del Prado El Greco, La Pentecôte, vers 1600 (détail) Huile sur toile, 275 cm x 127 cm © Madrid, Museo Nacional del Prado LE GRECO Communiqué de presse L a Pe nt e c ô t e Un prêt exceptionnel d u m u s é e d u Pra d o D U 4 M A I A U 31 J UIL L E T 2016 La Pentecôte, un des chefs-d’œuvre du Greco conservé au musée national du Prado à Madrid, est présentée exceptionnellement au musée de Grenoble grâce à un partenariat avec l’institution espagnole qui accueille en contrepartie Saint Jérôme pénitent de Georges de La Tour. Le Crétois Doménikos Theotokópoulos, surnommé le Greco, est un artiste d’une totale singularité dans l’Espagne du XVIe siècle. En 1600, il peint La Pentecôte, un grand tableau faisant partie d’un retable monumental commandé par le collège de l’Incarnation à Madrid. Cette oeuvre monumentale, typique de la dernière période de l’artiste, représente la réunion des apôtres au Cénacle cinquante jours après la résurrection du Christ (Pentecôte signifiant cinquantième jour en grec). Le Saint-Esprit, symbolisé par une colombe, descend vers la mère de Jésus et les apôtres. Au centre de la composition, seule à joindre les mains, Marie rend grâce à Dieu pour ce don. La flamme au-dessus de leur tête figure le feu divin qu’ils sont en train de recevoir. Jouant à l’extrême de la distorsion des figures et de l’espace, le Greco bouleverse les conventions artistiques de son époque. Son style singulier est aussi qualifié d’extravagant en raison de l’exagération des formes, de la palette très contrastée et des compositions audacieuses. A l’occasion de la présentation exceptionnelle de ce tableau à Grenoble, le musée consacre à ce chef-d’œuvre une exposition-dossier. El Greco, La Pentecôte, vers 1600 Huile sur toile, 275 cm x 127 cm © Madrid, Museo Nacional del Prado Contacts presse Presse régionale Presse nationale Marianne Taillibert - musée de Grenoble 5 place de Lavalette 38 000 Grenoble 04 76 63 44 11 [email protected] Caroline Vaisson - Claudine Colin Communication 28 rue de Sévigné 75 004 Paris 01 42 72 60 01 [email protected] 5 Présentation d’un prêt exceptionnel du musée du Prado - La Pentecôte du Greco / / / / / / / / / / / / / 4 mai - 31 juillet 2016 LE GRECO L a Pe nt e c ô t e B I O G RA P H I E Le crétois Doménikos Theotokópoulos (1541-1614), surnommé le Greco, est un artiste d’une totale singularité dans l’Espagne du XVIe siècle. Il est cultivé, doué, ambitieux et son œuvre est perçue par ses contemporains comme particulièrement extravagante. Elle se caractérise par des formes exagérément étirées, des torsions, des raccourcis et une palette contrastée. C’est un mélange de maniérisme et de réminiscences de l’art byzantin aux sources de sa formation de peintre d’icônes. En 1586, L’Enterrement du Comte d’Orgaz marque une étape après laquelle le Greco renonce à la plupart des conventions picturales de son époque, pour réaliser un art d’une originalité extrême, qui ne fera pas école. Son langage formel est assez mal compris des grands commanditaires de son époque et les œuvres qu’il livre sont souvent critiquées car peu conformes aux critères iconographiques en vigueur. Pourtant, son système esthétique et poétique rend presque palpable l’expression de la spiritualité. Son activité de portraitiste semble par contre plus appréciée. Autoportrait supposé du Greco Détail de La Pentecôte. Tombé dans l’oubli après sa mort, il n’est redécouvert qu’à la fin du XIXe siècle. 6 Présentation d’un prêt exceptionnel du musée du Prado - La Pentecôte du Greco / / / / / / / / / / / / / 4 mai - 31 juillet 2016 LE GRECO L a Pe nt e c ô t e LE RETABLE DU COLLEGE DE L’INCARNATION A MADRID Qu’est-ce qu’un retable ? Un retable est, à l’origine, un simple meuble de bois ou de pierre placé derrière l’autel, destiné à recevoir des objets liturgiques. La dimension décorative liée à sa fonction religieuse se développe à partir du Moyen Âge. Son iconographie évoque la vie du Christ, de la Vierge et des Saints, mais c’est aux XVIIe et XVIIIe siècles que le retable prend de l’importance et devient une véritable œuvre d’art composée de trois parties : la caisse, la prédelle (soubassement de la caisse) et les volets. Il est fréquent qu’un retable se compose de plusieurs volets : deux pour un diptyque, trois pour un triptyque voire davantage pour un polyptyque. Proposition de restitution du retable par Antonio Almagro. En 1596, le Conseil royal de Castille commande au Greco le retable du maître-autel de l’église du collège madrilène des Augustins dédié à la Vierge de l’Incarnation. Ce séminaire est aussi connu sous le nom de collège Doña María de Aragón qui en a parrainé la fondation. L’artiste s’engage à livrer le retable au plus tard à Noël 1599. Délai qu’il dépassera de sept mois sans doute en raison d’autres commandes à honorer. L’atelier du Greco est à même de réaliser la totalité des éléments d’architecture, de sculptures et de peintures qui composent un retable, ce qui n’est alors pas le cas de tous les ateliers d’artistes. L’exécution d’un retable nécessite en effet la participation de plusieurs corps de métier (ébéniste, doreur, menuisier, peintre et sculpteur). Le Greco a signé les six toiles connues du retable, contrairement à celui de Santo Domingo el Antiguo ou sa signature n’apparaît que sur l’œuvre centrale. Il est possible que le contrat - aujourd’hui perdu - pour la commande de Madrid ait spécifié que toutes les peintures devaient être de la main de l'artiste. Sa signature sur chacune d'entre elles pourrait ainsi être comprise comme la garantie de sa réelle participation. En 1808, Joseph Bonaparte, alors roi d’Espagne, décrète la réduction du nombre de couvents dans le cadre d’une réforme des ordres monastiques. Le séminaire ferme et le bâtiment est réaffecté au Parlement. Le retable est démonté et, suite à plusieurs déménagements (il a même été entreposé, un temps, dans une cave à charbon), les éléments d’architecture et les sculptures sont perdues. Cinq peintures sont confiées au musée du Prado, la sixième est vendue plusieurs fois avant d’intégrer le Musée national d’art de Roumanie à Bucarest, la septième est perdue. 7 Présentation d’un prêt exceptionnel du musée du Prado - La Pentecôte du Greco / / / / / / / / / / / / / 4 mai - 31 juillet 2016 LE GRECO L a Pe nt e c ô t e L’EPISODE DE LA PENTECÔTE El Greco, La Pentecôte, vers 1600 (détail) Huile sur toile, 275 cm x 127 cm © Madrid, Museo Nacional del Prado El Greco, La Pentecôte, vers 1600 (détail) Huile sur toile, 275 cm x 127 cm © Madrid, Museo Nacional del Prado Un épisode de la vie du Christ La Pentecôte (cinquantième jour en grec) est la réunion des disciples au Cénacle cinquante jours après la résurrection du Christ. Le Cénacle de Jérusalem, situé au sommet du Mont Sion, est l’endroit où auraient eu lieu la Cène, la Pentecôte et d’autres événements importants des premiers temps de l’Église. Le jour de son ascension, le Christ dit à ses disciples de « ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait promis » (Actes 1, 4-5). Il leur demande de demeurer ensemble pour recevoir le don de l’Esprit : « vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1, 8). « Quand les jours de la Pentecôte furent accomplis » nous disent les Actes des Apôtres « les disciples étaient tous ensemble en un même lieu, et soudain un bruit s’entendit venant du ciel : et il emplit toute la maison ; et ils virent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues comme l’esprit leur donnait de s’exprimer » (Actes II, 1, 2). Un thème nouveau pour le Greco À l’exception de La Pentecôte, aucun des sujets du retable n’était nouveau pour lui. L’iconographie traditionnelle montre l’Esprit saint descendant sous forme de langue de feu sur la Vierge Marie et les douze Apôtres alors que le Greco représente deux femmes supplémentaires. On sait, d’après l’Évangile de Luc, que Marie-Madeleine, Suzanne, Jeanne, Marie, mère de Jacques, ont suivi Jésus depuis la Galilée. La flamme au-dessus de leur tête figure le feu divin qu’ils sont en train de recevoir. Au centre de la composition, seule à joindre les mains, Marie rend grâce à Dieu pour ce don. La position de son corps évoque une mandorle, cette forme d’amande dans laquelle s’inscrivent symboliquement les êtres sacrés. En plaçant les protagonistes sur un escalier, le Greco permet de bien les individualiser tout en soulignant la verticalité du format qui conduit le regard vers la colombe immaculée, symbole de l’Esprit saint. La scène est serrée dans un espace clos et la composition baigne dans une lumière spectrale qui révèle des personnages très expressifs. Les formes et les visages sont simplifiés, les touches marquées à longs coups de pinceau. Jouant à l’extrême de la distorsion des figures et de l’espace, l’artiste bouleverse les conventions artistiques de son époque. La palette contrastée et la touche très libre de la peinture sur des constructions anatomiques puissantes définissent parfaitement le style du Greco dans sa dernière période. 8 Présentation d’un prêt exceptionnel du musée du Prado - La Pentecôte du Greco / / / / / / / / / / / / / 4 mai - 31 juillet 2016 LE GRECO L a Pe nt e c ô t e AUTOUR DE L’EXPOSITION >Nuit des musées Le Greco à la loupe Samedi 21 mai Valérie Huss, conservatrice, vous donne rendez-vous de 20h30 à 23h30 autour d’une “ mise en détails ” de l’oeuvre sur écran. Entrée libre > Conférences Autour du Greco Jeudi 2 juin de 17 h à 20 h à l’auditorium. À l’initiative de l’Université Grenoble Alpes. Avec Leticia Ruiz Gómez (musée du Prado), Pierre Géal (Université Grenoble Alpes) et Fabrice Quero (Université Paris-Est). Entrée libre, dans la limite des places disponibles. > Concert Chansons indignées Vendredi 10 et samedi 11 juin à 20 h 30 à l’auditorium Avec Antonio Placer et Angélique Ionatos Dans le prolongement d’une découverte du tableau à partir de 19 h. Hors les murs du Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas Réservations : 04 76 42 86 11 > Visites guidées Les thématiques du dimanche La peinture espagnole au XVIIe siècle Dimanches 12 et 19 juin à 11 h Réservations : 04 76 63 44 44 /47 > Vacances d’été - programme à venir 9 Présentation d’un prêt exceptionnel du musée du Prado - La Pentecôte du Greco / / / / / / / / / / / / / 4 mai - 31 juillet 2016 LE GRECO L a Pe nt e c ô t e INFORMATIONS PRATIQUES Musée de Grenoble 5, place Lavalette 38000 Grenoble Téléphone : 04 76 63 44 44 www.museedegrenoble.fr Le musée est ouvert Tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30 Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre Tarifs d’entrée (exposition temporaire et collections permanentes ) Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 € Gratuit pour les moins de 26 ans, pour les détenteurs de la carte d’abonnement et pour tous, le premier dimanche du mois Tarif : 5 € auxquels s’ajoute le droit d’entrée La bibliothèque Du lundi au vendredi (sauf le mardi) de 14h à 18h La librairie-boutique RMN Tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h30 Les Amis du musée de Grenoble Permanences : les lundi, mercredi et jeudi de 14h30 à 18h, sauf jours fériés Téléphone : 04 76 63 44 29 www.amismuseegrenoble.org Musée en musique Permanences : les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h30. Téléphone : 04 76 87 77 31 www.museeenmusique.com Café-comptoir Le «5» Le café-restaurant Le «5» est ouvert tous les jours, sauf le mardi Téléphone : 04 76 63 22 12 www.le5.fr 10 Présentation d’un prêt exceptionnel du musée du Prado - La Pentecôte du Greco / / / / / / / / / / / / / 4 mai - 31 juillet 2016 SAISON 2016-2017 WASSILY KANDINSKY - LES ANNÉES PARISIENNES (1933-1944) 29 octobre 2016 - 29 janvier 2017 En partenariat avec le Musée national d’art moderne - A l’occasion du 40eme anniversaire du Centre Pompidou Wassily Kandinsky, Bleu de ciel, 1940 Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou Inventeur de l’art abstrait, Wassily Kandinsky (1866 - 1944) fait partie des plus importantes figures de l’art moderne. Le musée de Grenoble présente une exposition consacrée à la dernière décennie de la vie de l’artiste (1933 - 1944) nommée généralement « La période parisienne ». Réfugié à Paris après avoir quitté l’Allemagne en décembre 1933, Kandinsky s’installe avec son épouse Nina, dans un appartement à Neuilly-surSeine. C’est là qu’il va développer un style tout à fait original, synthèse du vocabulaire géométrique des années du Bauhaus et des tracés aléatoires et ondulants de la décennie précédente. Cette période de l’artiste, qui demeure la moins connue du grand public, riche de ses échanges avec les milieux artistiques parisiens, de son intérêt accru pour les sciences, d’une spiritualité plus vive, fut peu à peu marquée par un sentiment d’exil qui eut une influence profonde sur son art. Première manifestation en France consacrée spécifiquement à cette ultime phase de l’oeuvre de Kandinsky, elle bénéficie d’un partenariat exceptionnel du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou. HENRI FANTIN-LATOUR 10 mars – 11 juin 2017 En collaboration avec la Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais et le musée du Luxembourg Première rétrospective de l’oeuvre de Henri Fantin-Latour (1836-1904) depuis l’exposition de référence consacrée au peintre dans les galeries nationales du Grand Palais en 1982, cette exposition met en lumière les oeuvres les plus emblématiques d’un artiste surtout connu pour ses natures mortes et ses portraits de groupe, et révèle également la part importante occupée dans son oeuvre par les peintures dites « d’imagination ». Henri Fantin-Latour, Capucines doubles, 1880. Londres, Victoria & Albert Museum 11 Musée de Grenoble 5 place Lavalette - 38000 Grenoble museedegrenoble.fr Merci à nos partenaires