Les grands enjeux de la durabilité du nucléaire

Pour répondre aux trois critères de durabilité définis par le Conseil Mondial de l’Energie, le nucléaire se doit d’être accessible, disponible et acceptable. C’est pourquoi la question de l’excellence technologique, de
l’approvisionnement, de l’acceptabilité, des déchets et du recyclage ainsi
que les enjeux de la sûreté et les problématiques de non-prolifération
sont au cœur de l’activité nucléaire et donc des préoccupations des acteurs de la filière.
Les grands enjeux de la
durabilité du nucléaire
APPROVISIONNEMENT
L’approvisionnement est au cœur des problématiques de disponibilité. L’uranium étant
une ressource limitée, il s’agit à présent de développer l’exploration minière ainsi que
des solutions alternatives à l’utilisation d’uranium naturel.
15 000 000 de tonnes, c’est l’estimation des ressources primaires
conventionnelles d’uranium en 2005.
La consommation mondiale est inférieure à 70 000 tonnes par an.
Le combustible représente environ 5 % du coût de production global d’un KWe
nucléaire
http://www.areva.com/FR/activites-635/l-activite-mines-exploration-extractionet-%20traitement-de-l-uranium.html
EXCELLENCE TECHNOLOGIQUE
L’excellence technologique, l’investissement dans la recherche et l’innovation sont à la
base de la durabilité du nucléaire. De nouvelles technologies nous permettront d’optimiser la consommation de combustible, de garantir un niveau de sûreté et de sécurité
toujours plus important mais aussi de trouver des solutions encore plus sûres dans le
traitement du combustible et dans le stockage des déchets.
Le réacteur EPRTM peut être alimenté à 100% par du combustible MOX.
La technologie de la surgénération pourrait permettre de faire
80 fois plus d’énergie avec la même quantité d’uranium.
�http://www.areva.com/FR/activites-1572/les-atouts-du-reacteur-nucleaireepr.html
http://www.areva.com/FR/activites-1173/la-fabrication-du-combustible-moxl-energie-nucleaire-recyclee.html
SÛRETÉ
Enjeu crucial aux yeux du public, la sûreté est au cœur de l’activité électronucléaire et
des préoccupations des exploitants comme EDF et AREVA. Des autorités internationales (comme l’AIEA) et nationales (l’ASN en France, la NRC aux Etats-Unis, etc.)
sont chargées de contrôler mais aussi d’encadrer les installations nucléaires ainsi que
les pratiques des industriels.
740 inspections menées par l’ASN en 2008 dont 200 étaient inopinées
7 niveaux sur l’échelle INES
151 états membres de l’AIEA
http://www.areva.com/FR/groupe-1281/engagement-la-surete-nucleaire.html
http://www.areva.com/FR/groupe-1286/les-referentiels-des-priorites-partageespar-salaries-clients-et-fournisseurs.html
RECYCLAGE ET DÉCHETS
Comme toute activité humaine, l’industrie nucléaire est source de déchets. Ils sont
caractérisés par une décroissance de leur radioactivité au cours du temps. Le danger
que peut représenter cette radioactivité, si des précautions ne sont pas prises, pose la
question du recyclage des combustibles usés et la gestion des déchets nucléaires au
cœur du débat sur le nucléaire et sa durabilité. Il existe en France une agence dédiée
à la gestion des déchets : l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets
radioactifs).
5 grammes de déchet haute activité par an et par habitant
20 ans de consommation électrique d’une famille de 4 personnes représentent
un volume de déchets de haute activité équivalent à 1 tube de rouge à lèvres.
http://www.areva.com/FR/activites-1232/domaines-d-activite-recyclage-etvalorisation-du-combustible-use.html
http://www.areva.com/FR/activites-1370/traitement-et-recyclage-des-dechetsnucleaires.html
ACCEPTABILITÉ
Les sujets énergétiques et le nucléaire en particulier suscitent des interrogations de la
part du grand public. L’acceptabilité sociétale passe par un dialogue permanent et la
diffusion d’une information complète, régulière et rigoureuse aux citoyens ainsi qu’aux
parties prenantes.
�http://www.ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_271_fr.pdf
NON-PROLIFÉRATION
On parle de non-prolifération pour désigner les moyens politiques ou techniques mis
en œuvre pour combattre la prolifération. Question centrale pendant la Guerre froide,
la non-prolifération reste aujourd’hui un enjeu majeur dans l’équilibre mondial. L’énergie nucléaire civile contribue maintenant au désarmement nucléaire.
5 puissances nucléaires militaires officielles (Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni,
France et Chine)
183 pays avaient ratifié le Traité de Non-Prolifération nucléaire (TNP) en 2000