Exposition de photos : Colmar autrement

Transcription

Exposition de photos : Colmar autrement
Exposition de photos : Colmar autrement
Photographies de Christophe Strub
La Galerie Photographe - Etienne Straub - 13 rue des Bains à Colmar
1. Une balade subjective à Colmar
Les fractures du réel. Cette balade subjective à travers Colmar nous montre cette ville sous un jour nouveau.
L'idée est de mettre en valeur des endroits connus ou moins connus de cette ville. Des parkings où l'on ne
s'attarde pas car ils sont sombres et parce qu'on les imagine laids, une vue insolite de la gare qui nous la
montre sous un angle inconnu jusque là. Une scène de rue intemporelle que l'on n'arrive pas à situer, qui
aurait pu être prise dans n'importe quelle ville du monde et qui pourtant a été prise ici à Colmar, entre 2010
et 2012. Et cette vision du bouquiniste de la rue des Marchands qui semble ouvrir vers un monde parallèle
perdu entre Harry Potter et les Sherlock Holmes de Guy Ritchie.
Tout est ambiance, même dans cette photo de voie ferrée, réaliste et réelle, montrant un mur tagué sous un
ciel pesant, bas et lourd. Ou dans cette photo d'un confessionnal de la collégiale Saint-Martin, ancré entre
péché et absolution, entre clair et obscur.
Ces photos semblent se jouer du réel pour nous montrer notre ville autrement.
2. L'expo
Cette expo regroupe une dizaine de tirages numériques réalisés par le photographe sur papier baryté, en
format 30*30 et A3+. Ces tirages sont présentés sous cadre et visibles à compter du 22 octobre 2012 pour
une durée de plusieurs semaines.
Cette expo est soutenue par le CIMA (Collectif Images en Alsace), collectif basé à Colmar, regroupant
photographes et gens d'images, en vue de promouvoir la photo comme mode d'expression et de création
artistique, par le biais notamment de manifestations et d'expositions.
3. Le photographe.
Christophe STRUB www.christophe-strub.com
Christophe STRUB, membre du CIMA (Collectif Images en Alsace) depuis sa création, photographe depuis
une vingtaine d'années, a une approche profondément éclectique, voire opportuniste, de l'acte
photographique. Pour lui, la photo doit s'inscrire dans le quotidien, dans la vie, pour prendre date, comme
pour échapper au temps. Il aime assez l'idée que la photographie ne fait que montrer les fragments d'un
réel, les empreintes laissées par l'homme sur son réel à un moment donné, un réel qui apparaît alors comme
profondément changeant, en perpétuelle mutation, sujet à toutes les interprétations et à tous les
questionnements, un réel qu'on se représente facilement comme connu, évident, intime et intangible mais
qui, peu à peu, se révèle être inconnu et évanescent. Il dépend du regard qu'on porte sur lui. Représentation
abstraite ou figurative, déstructurée ou réaliste, ce regard porté sur le réel participe néanmoins à son
existence et à sa mémoire.