FORMATION : "PREVENTION CONTRE LA - Etre

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FORMATION : "PREVENTION CONTRE LA - Etre
FORMATION : "PREVENTION CONTRE LA DROGUE"
LA CULTURE DE LA DEFONCE
Bonjour, et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de la formation dans laquelle nous allons
aborder la culture de la défonce.
LA SOUS CULTURE DE LA DROGUE :
La culture de la défonce est un système très cohérent, que l'on appelle également "La sous
culture de la drogue".
Parce que d'un côté, les gouvernements la combattent, et de l'autre, beaucoup sont prêts à la
défendre. Il s'agit d'un trafic sous terrain, avec des porte-paroles très médiatisés.
Avertissement :
Les images présentées dans cette vidéo ne visent en aucun cas à faire l’apologie de la drogue.
Bien au contraire, elles ont pour objectif d’alerter les participants quant à l’existence sur
Internet de messages incitatifs à la consommation de substances illicites. Nous vous
rappellons que cette formation a pour but de promouvoir la prévention d’usage et l’abstinence
face à toutes les drogues.
− Des porte-parole (politiques, chanteurs, idéologues) : Les porte-parole de la culture du
joint ou de la défonce sont nombreux :
− Bob Marley, artiste connu planétairement, figure emblématique du reggae et du
mouvement rastafari; grand fumeur de shit. Bob Marley a dit un jour "Je fume de l’herbe
depuis l’âge de neuf ans. Mais ce n’est pas un acte gratuit, ni une frivolité. Quand tu fumes
de l’herbe, elle te révèle à toi-même. Tout ce que tu fais de mal, l’herbe te le révèle, t’en
rend conscient, elle te fait voir clairement au fond de toi-même parce que l’herbe fait
méditer. C’est une chose naturelle qui pousse comme les arbres." Bob Marley chantait
toujours en ayant beaucoup fumé, en étant dans une sorte de transe, en dehors de la réalité
pour être en "communion" avec sa musique et son public.
− Rihanna, chanteuse de la barbade très appréciée des ados, s'impose comme une fervante
partisanne de la légalisation du cannabis. Rares sont les photos d'elle où n'apparait pas "son
meilleur ami" (comme elle l'appelle), et les joints sont omniprésents dans ses clips.
− Regardez simplement les clips qui tournent en boucle à la télévision, vous verrez que la
majorité font l'appologie de l'argent, du sexe, de l'alcool et de la drogue... Comme si tout
était lié, et comme si tout était un but en soi.
− Jetez un oeil aux journaux people, et vous verrez le nombre de stars (chanteurs, acteurs, top
models) qui font des séjours en rehab (cure de désintoxication). C'est monnaie courante, ce
n'est même plus un problème pour leur image.
− Amy winehouse, jeune chanteuse britanique très talentueuse, décédée d'une overdose
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d'alcool, a brillé grâce à un tître qui s'appelle justement "Rehab" et qui dit "Ils ont essayé de
m'envoyer en cure de désintox, mais j'ai dis non non non"
− En France, vous connaissez sûrement cette chanson "J'ai tout petit problème dans ma
plantation" de Kana ? Dans cette chanson rien ne pousse, sauf le kana (donc le canabis)
− Et une des chansons préférées des pro-cannabis, c'est ce morceau de Matamatah qui date de
1998 : L'apologie. Ils ont d'ailleurs comparu pour "présentation sous un jour favorable de
l'usage du cannabis". Voici les paroles :
Cette étrange cigarette ne nous rend pas hagard
L'an 2000 approchant rattraper le retard
Vivons à notre époque et dédramatisons
Non bien sûr le pétard n'élève pas la raison
Je le conseille tout de même avec modération
Comme cet alcool qu'on prend jusqu'à la déraison
Et pour quelques noyés est devenu passion
Mais l'église ne dit rien la cirrhose a raison
Voir un homme tituber ne choque pas la morale
Mais l'alcool tant loué vous est parfois fatal
Et le joint si léger dans mon pays natal
Des libertés de l'homme devrait être banal
Malheureusement chez nous il se vend en sous-main
Si peu dangereux qu'il soit L’État lui fait la guerre
Pour une fausse morale parce qu'il n'en touche rien
Voilà la vérité dans cette triste affaire
Un pétard ou un Ricard, si t'as vraiment le cafard
A choisir y'a pas photo, moi je choisis le maroco
Les alcool ont leurs soûlards, le cana c'est le panard
Y'en a qui le mystifient, moi j'en fais son apologie
Ce serait pourtant si simple de le légaliser
Deux petits joints par jour c'est anti-dépresseur
Si L’État dans ce cas n'était pas l'agresseur
Le peuple tout entier pourrait mieux respirer
C'est encore cette fois par l'argent que le bat blesse
Si au moins le hachiche pouvait emplir les caisses
Nos dirigeants affables fermeraient bien les yeux
Et parfois avec nous s'envoleraient aux cieux
L'alcool et le tabac ont le droit de tuer
Car aux comptes de l’État apportent leurs deuniers
Messieurs dames mourrez donc d'alcool et de fumée
La patente est payée, la mort autorisée
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- Cécile Duflot, ministre du logement en 2013 à l'heure où j'enregistre cette vidéo, clame
haut et fort son engagement en faveur de la dépénalisation du cannabis
− Des relais (maisons d’édition, lobbies, associations) :
− NORML est un très grand lobby né en 1970 aux Etats Unis. Il s'agit de "the National
Organisation for the Reform of Marijuana Law" que l'on pourrait traduire par
"l'Organisation Nationale pour la Réforme des Lois sur le Cannabis". Il existe des
antennes aux USA, en Espagne, aux Royaumes Unis et en Norvège et en France depuis
2012. Leur but ? Lutter avec acharnement pour renverser l'opinion publique de ces
pays en faveur de la légalisation du Cannabis
− Editions du Lézard ont publié en 92 et réédité en 2012 "Fumée clandestine" de Jean
pierre Galand.
− "Je cuisine au cannabis" est un livre de recettes qui encourage à la consommation du
cannabis dans la vie de tous les jours.
− L'association CIRC (Collectif d'Information et de Recherche Cannabique) a été fondée
par Jean Pierre Galand (l'auteur du livre "Fumée clandestine" que l'on vient de voir cidessus) en 1991. Cette association réclame entre autre le retrait du cannabis et de ses
dérivés du tableau des stupéfiants et une sortie de la prohibition des drogues.
− Une philosophie, une vision spirituelle et mystique : Outre ses propriétés médicinales,
le cannabis ou ganja, est parfois associé au culte de la divinité Hindoue Shiva. Fumer le
chanvre dans des pipes se pratique encore dans certains peuples africains et indiens
d'Amérique.
Les chamanes d'Asie centrale et chinois utilisaient le cannabis pour "communiquer avec les
esprits et pour que le corps devienne léger". Le mouvement Rastafari utilise le cannabis
comme une aide à la méditation. Ils voient même le cannabis comme une plante sacrée comme
l'Arbre de Vie mentionné dans la Bible.
− Des codes vestimentaires, un look physique : Souvent, on a en tête les personnes un peu
marginales qui s'habillent de vêtements amples et colorés, qui portent des coiffures
originales (dredlocks à la Bob Marley, ou cheveux à moitié rasés), souvent également des
tatouages et des piercings... Disons que cela est à moitié un cliché.
Parce que d'un côté, il est vrai que souvent, les personnes qui fument le cannabis sont en
recherche d'une vie plus proche de la nature, à l'écart de la société de consommation. Mais de
l'autre côté, il faut savoir que sur les 4 millions de consommateurs de cannabis, tous ne sont
pas des délinquants, et tous ne se font pas remarquer par un code vestimentaire particulier.
− Des codes de couleur : Toujours dans un besoin d'appartenance, tout comme certains
deviennent gothiques, il y a ceux qui deviennent pro-cannabis, en arborant fièrement les
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couleurs du drapeau jamaïcain (rouge, jaune et vert) sur leurs vêtements ou sur leurs
accessoires (bijoux, ceintures, bob, sac...)
− Les ennemis désignés (la police, la justice, l’Etat « totalitaire », les «fachos ») : Les procannabis accusent l'Etat de ne pas vouloir légaliser le cannabis parce qu'il se ferait
beaucoup d'argent lors des saisies. Ils considèrent que si l'Etat légalise l'alcool et le tabac
qui tuent bien plus que le cannabis, c'est qu'ils ont leur intérêt dans tout ça.
Ils accusent aussi l'Etat d'être totalitaire car empêche les personnes d'être libres et de
consommer quelque chose qui leur rendrait leur pleine conscience. Ils disent que l'Etat les
asservit pour qu'ils restent des "moutons" qui travailleront pour leur patron jusqu'à la fin de
leur vie. Où est la part de vrai ? Où commence la paranoïa ?
− Des slogans, des revendications (« legalize it ») : Vous les trouverez partout : sur les
murs tagués, sur les t-shirt
Regardez ces photos.Ce ne sont que quelques exemples, en plus c'est fait avec beaucoup
d'humour)
C'est qu'elles sont mignonnes ces petites feuilles et ces jolis champignons... On en oublierait
presque les dégâts qu'ils peuvent causer.
LES ENJEUX DE LA MANIPULATION : L'ARGENT
Les jeunes de 18 ans consacrent plus de 50 % de leurs revenus à l’achat de cannabis, alcool
et tabac (OFDT – oct 2004)
Les jeunes de 17-18 ans vivant en France ont dépensé en moyenne, par mois, près de 94
millions d'euros en 2003 pour leur consommation de cannabis, de tabac et d'alcool (au total
1,1 milliards d’euros pour l’année 2003)
Dépenses de cannabis par personne et par mois :
L'usager régulier de cannabis (au moins dix fois dans le mois): 54 euros
Le consommateur quotidien : 80 euros.
Dépenses de tabac par personne par mois
Le fumeur quotidien : 58 euros
Celui consommant plus de dix cigarettes par jour: 88 euros.
Dépenses d’alcool par personne par mois
Le buveur régulier: 65 euros
Celui consommant tous les jours: 130 euros.
Source: Etude de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT ) réalisée en mai
2003, portant sur la santé et les consommations de substances psychoactives des jeunes
français de 17-18 ans et leurs dépenses.
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Avec ces chiffres, vous vous rendez un peu plus compte de la réalité de ce marché sous terrain,
et les montants réels versés par des jeunes qui consomment régulièrement. Alors nous avons
une question à vous poser :
Ou se procurer l’argent nécessaire pour payer ses consommations ? Comment, un jeune de 18
ans, encore scolarisé, qui ne travaille pas, trouve-t-il le budget nécessaire à sa consommation?
Plusieurs réponses sont possibles :
− son argent de poche,
− les sous qu'il vous demande pour "aller au ciné" avec ses copains,
− la vente de ses objets personnels (même ceux qu'il aiment). Et aujourd'hui, avec les
appareils high tech souvent offerts à noel ou aux anniversaire, il est facile de revendre
son Ipad, sa Kinnect, ou ses nouvelles chaussures Timbaland
− le vol : voler de l'argent dans le porte-feuille des parents, ou voler dans les magasins, ou
sur les marchés pour ensuite revendre et avoir du liquide
− l'endettement auprès d'un autre : copain, dealer...
Et oui, malheureusement, il n'y a pas que le cerveau ou la vie sociale qui en prend un coup.
L'engrenage risque d'être très rapidement fatal. Mais je vous rassure, il n'y a aucune fatalité. Le
but de cette vidéo était de vous faire prendre conscience que partout autour de lui, votre jeune
est attiré. Ses stars préférées lui envoient le message que ce n'est pas si mal que ça.
Des personnes de son entourage lui feront se poser beaucoup de questions, il arrivera à
douter, à croire que ses parents, l'Etat, la société veulent l'embrigader et l'empêcher d'être
libre...
Etre conscient de tout cela permet de mieux communiquer avec son enfant, et de mieux parler
des drogues avec lui. Le but est de lui dire toujours la vérité. Pas seulement le négatif, puisqu'il
découvrira le positif ailleurs et aura l'impression de s'être fait berner.
Notre rôle, en tant que parent, est de leur parler ouvertement, afin qu'ils soient pleinement
conscients le jour où il feront le choix de dire oui ou non face à la drogue.
Alors vous allez me demander "oui, mais comment parler de drogues à son enfant" ? C'est
justement ce que nous verrons en détails dans la prochaine vidéo. Alors je vous dis à très vite,
pour le prochain cours.
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