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IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara PROSTITUTION ET DROITS FONDAMENTAUX Quelle liberté sans égalité? Dra. María Macías Jara Profa. en Droit Constitutionnelle Université Pontificia de Comillas - ICADE, Madrid, Espagne [email protected]/[email protected] C/ Calanda, 24, 1º B, 28043, Madrid, Espagne TLF: 687818790 SUMMAIRE PROVISIONALE 1. Le cadre normatif international et europeénne sur la prostitución. La Trate des personnes humaines 2. La Prostitution depuis la perspective de genre 3. L'insignifiance du consentement devant la violation des droits fondamentaux 4. Brèves remarques sur la régulation de la prostitution en Espagne. 5. Quelques conclusions 1. Le cadre normatif international et europeénne sur la prostitución. La Trate des personnes humaines Sur le traitement de la problématique de la Traite, en particulier, à des fins d'exploitation sexuelle, il faut faire allusion au cadre international car il a été la clé pour le voir comme un problème au niveau global, dans lequel ont de s'impliquer tous les États1. Ainsi, l’Assemblée générale a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris, le 10 décembre 1948, comme «l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, 1 CHICANO JÁVEGA, 2007: 1469 y ss. 1 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction». Sûr la Traite, la Déclaration dispose dans leur articule 4: Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. La Déclaration représente la première expression de droits universels pour tout être humain ce qui a servi d'une base à l'élaboration d'instruments internationaux comme des Conventions, des Constitutions et des lois nationales. Après, le premier Texte international qui plaide par l'abolition de la prostitution, a été la Convention pour la répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui, adopté par l'Assemblée Générale de Nations Unies le 2 décembre 1949, en vigueur en 1951 et ratifié par l'Espagne2. Avec la ratification de la Convention, les États part s'engagent à punir toute personne qui, pour satisfaire les passions de l'autre, concorde et exploitez la prostitution de l'autre personne, même avec le consentement de telle personne. Par rapport à la traite des personnes, la Convention oblige les États part à adopter ou à maintenir, en relation avec l'immigration et l'émigration, les mesures qui sont nécessaires pour combattre la traite de personnes de l'un ou un autre sexe pour le but de la prostitution, en particulier aux femmes et aux enfants. D'un autre côté, la Convention interdit le maintenance, une administration, un soutènement ou un financement d'une maison de prostitution, comme donner aussi ou comme prendre sciemment dans une location un édifice ou d'autre local, ou n'importe quelle partie d’ eux, pour exploiter la prostitution d'autrui. D'un intérêt spécial, est le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée de 15 de novembre de 2000, visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, adopté à Palerme (l'Italie) par la Résolution de l'Assemblée Générale un 55/25, et il est entré en vigueur le 25 décembre 2003. Il essaie de faire face à la délinquance comme problème mondial, et c’est une fait historique dans le raffermissement de la lutte 2 REY MARTÍNEZ, MATA MARTÍN, Y SERRANO ARGÜELLO, 2004. 2 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara contre la délinquance organisée transnacional3. Le présent Protocole a pour objet, de prévenir et de combattre la traite des personnes, en accordant une attention particulière aux femmes et aux enfants; de protéger et d’aider les victimes d’une telle traite en respectant pleinement leurs droits fondamentaux et de promouvoir la coopération entre les États Parties en vue d’atteindre ces objectifs. Le Protocole contre la Traite a marqué un pas important pour couper cette problématique dans sa forme contemporaine, en incluant et en clarifiant des concepts importants, bien que ce ne soit pas le premier document international qui a abordé la Traite de personnes au sein de l'ONU4. Le Protocole contient une définition sur la Traite des personnes et l'obligation des États part pour adopter des mesures législatives et de l'autre caractère qu'elles sont nécessaires pour spécifier comme délit dans son Droit interne. En ce qui concerne les causes de la traite des personnes, le Protocole fait référence aux mesures pour mitiger des facteurs comme la pauvreté, le sous-développement et le manque d'opportunités équitables qui font les personnes, spécialement les femmes et les enfants, vulnérables à la traite. Par rapporte à la demande, il recommande l'adoption de mesures législatives ou de l'autre caractère, telles comme mesures éducatives, sociales et culturelles, pour essouffler la demande qui favorise n'importe quelle forme d'exploitation conduisante, à la traite des personnes, spécialement des femmes et des enfants. Un apport destacable et nouvelle de ce Protocole c'était la définition, de l'article 3, de “traite des personnes” et l'insignifiance de la figure du consentement dans cet contexte. Par la suite, elle est importante, la Convention sur l'Élimination de Toutes les Formes de Discrimination Contre la Femme (CEDAW), approuvé par l'Assemblée Générale des Nations Unies en décembre 1979, en vigueur le 3 septembre 1981. Ratifiée par l'Espagne et publiée dans le BOE un nombre 69, du 21 mars 1984. 3 Il est entré en vigueur le 29 septembre 2003. Elle a été ratifiée par l'Espagne le 21 février 2002 et publiée dans le BOE un nombre 233, du 29 septembre 2003. 4 La Convention pour la Répression de la Traite des blanches (Paris, le 4 mai 1910); La Convention pour la Répression de la Traite des Femmes et les Enfants (Genève, 30 de sep¬tiembre de 1921); La Convention pour la Répression de la Traite des Femmes, l'Âgé (Genève, le 11 octobre 1933). La convention pour la Répression de la Traite des Personnes et de l'Exploitation de la Prostitution d'autrui. (Lake Success, New York, le 21 mars 1950). 3 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara La CEDAW interdit la discrimination contre la femme dans toutes ses formes et établit que les États doivent adopter toute mesure législative ou de l'autre caractère pour identifier et pour éliminer toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe, qui a à un objet ou à un résultat amoindrir ou annuler la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice par la femme, indépendamment de son état civil, sur la base de l'égalité de l'homme et la femme, des droits de l'homme et la liberté fondamentale dans les sphères politiques, économiques, sociales, culturelles et civiles ou dans n'importe quelle autre sphère. Dans l'article 6, la CEDAW fait une référence particulière à l'obligation des États part d'adopter toutes les mesures appropriées, même d'un caractère législatif, pour supprimer toutes les formes de traite des femmes et une exploitation dans la prostitution de la femme. L'Assemblée Générale de l'ONU a adopté en 1993 la Déclaration la Violence contre les Femmes. Ce document est considéré d'une importance spéciale parce qu'il a défini la prostitution comme l'une des formes de violence, en se distinguant, pour la première fois, ce que l'on peut entendre par une prostitution "libre" et une prostitution forcée, en condamnant seulement cette dernière modalité. Ces questions se sont trouvées dans la Déclaration et la Plate-forme d'Action qui a été approuvée après la IV Conférence Mondiale sur les Femmes célébrée à Pékin (la Chine) en 1995. Dans le cadre du Conseil de l'Europe, il faut souligner la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la Traite des Êtres Humains, fait à Varsovie le 16 mai 20055. C'est l'un des instruments juridiques internationaux les plus importants dans la lutte contre la Traite des êtres humains. Elle a un caractère global, ouvert pour la ratification d'autres États qui ne sont pas membres de l'Union Européenne, se concentre sur les droits de l'homme des victimes de la traite et établit un mécanisme de suivi spécifique de l'accomplissement de ses dispositions. Elle est en vigueur dès le 1 février 2008 et elle constitue un instrument d'accomplissement obligé pour les États qui l'ont ratifié. Cette Convention inclut entre les objectifs: prévenir et combattre la traite d'êtres humains, en garantissant l'égalité de genre; protéger les droits de l'homme et des victimes de la traite, dessiner un cadre global de protection et d'aide aux victimes et aux témoins, en garantissant l'égalité des sexes, et assurer des recherches et des rôles pénaux efficaces et promouvoir la coopération internationale dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains. 5 Signé par l'Espagne le 9 juillet 2008, le 23 février 2009 et publié dans le BOE un nombre 219, du 10 septembre 2009. 4 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara La Convention, en suivant la définition du Protocole de Palerme, établit que la traite de personnes peut être national ou transnationale et relative ou non avec le crime organisé, en agrandissant remarquablement le concept du délit de la traite des personnes. Aussi comme le Protocole cité, elle considère comme victime de la traite toute personne, mineur ou un âgé, indépendamment de la forme d'exploitation, en considérant le consentement de la victime insignifiant quand se sont employés les moyens qu'elle marque dans la définition de la traite en cas d'un âgé, et insignifiant le consentement pour mineur, indépendamment des moyens utilisés6. Je crois indispensable tenir en compte ces définitions qui établissent que, dans le cas d'être devant la violation de droits de l'homme, la figure du consentement semble juridiquement insignifiante. La traite d'êtres humains a une combinaison de trois composants basiques. En premier lieu, l'acte, qui suppose l'engagement, le transport, le logement ou l'accueil de personnes. En deuxième lieu, l'instrument, qui implique des menaces, un recours de force ou n'importe quelle autre forme d'obligation, d'enlèvement, de fraude, de mensonge, abus d'autorité ou d'une situation de vulnérabilité ou au moyen de l'offre ou l'acceptation de paiements ou d'avantages pour obtenir le consentement d'une personne qui a une autorité sur une autre personne. Et le but, qui inclut l'exploitation de la prostitution d'autrui ou bien d'autres formes d'exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l'esclavage ou les pratiques similaires à l'esclavage, la servitude ou l'extraction d'organes. Pour qu'une conduite puisse avoir la considération de traite des êtres humains" il est nécessaire que chacun de ces éléments, soient présents. Cependant, une exception existe pour le cas des mineurs. Selon l'article 4.c), l'acte simple, de procéder à "l'engagement, le transport, le logement ou l'accueil d'un enfant aux fins d'exploitation" ce sera suffisant pour qu’il ait la considération de traite des êtres humains. 6 Il est fondamental d'utiliser une définition De Traite des êtres humains égal dans le cadre international. Pour ce motif l'article 4.a), il est identique à l'article 3.a) du Protocole de Palerme. 5 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara Dans l'Union Européenne, il faut mentionner, dans le Droit Dérivé, le Directive 2011/36/UE, du Parlement Européen et du Conseil, du 5 avril 2011, relative à la Prévention et la Lutte contre la Traite des Êtres Humains et à la Protection des Victimes, substitue à la Décision-marque 2002/629/JAI, du Conseil. Depuis un point de vue global et basé sur les droits humains, elle a comme objectif garantir que chaque forme de traite soyez combattu au moyen des mesures plus efficaces. Elle commence par reconnaître que la traite d'êtres humains, en plus d'être un grave délit commis fréquemment dans le cadre de la délinquance organisée, constitue une grave violation des droits humains. Dans son en considérant troisième, la Directive reconnaît que la spécificité du phénomène de la traite en fonction du sexe et le fait dont les femmes et les hommes sont souvent objet de traite à différentes fins. Elle alerte aussi à propos de la vulnérabilité spéciale des mineurs des victimes de traite et établit la nécessité de tenir en compte de l'intérêt supérieur du mineur comme considération principale dans ces cas.En ce qui concerne les Stratégies et les Plans contre la Traite des personnes au cadre international, la lutte contre elle, il requiert la participation d'un ample éventail d'institutions locales, nationales et internationales, de l ‘État o upas de l’État. Pour répondre d'une manière efficace à la problématique dans tous ses composants, de la prévention à la persécution du délit, en passant pour l'aide et la protection des victimes, un rôle collaboratif, multiinstitutionnel est indispensable, à long terme, coordonnée, stratégique et bien planifiée qui se base sur une évaluation correcte du problème et de la capacité de réponse existente. L'Assemblée Générale des Nations Unies a approuvé par la Résolution A/64/L.64, le Plan d'Action Mondiale des Nations Unies pour combattre la traite de personnes, le 30 juillet 2010. L'objectif principal du plan a été de fortifier les actions internationales pour combattre ce crime transnational. Le Plan inclut des actions pour la prévention de la traite des êtres humains de toutes ses formes, protection et aide pour les victimes, une procédure de jugement des délits de la traite et d’ autres relatifs, et un renfort des alliances contre elle fait le commerce des personnes entre des gouvernements, la société civile, le secteur privé et des médias. Selon le Plan, les diverses entités des Nations Unies incluront la traite de personnes comme une question trasversal dans ses politiques et programmes relatifs aux facteurs qui causent, promeuvent ou soutiennent la traite de personnes. Finalement, doit être mentionnée l'Initiative Globale des Nations Unies pour lutter contre la Traite des êtres humains UN.GIFT présenté en mars 2007 par six agences internationales: l'Organisation Internationale du Travail (OIT), le Bureau de Haut-Commissariat de Nations Unies pour les Droits de l'homme (OHCHR), le Fonds de Nations Unies pour les enfants (UNICEF), le Bureau de Nations Unies contre la Drogue et le Délit (UNODC), l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). 6 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara L'initiative citée essaie d'unir les efforts des États et de tous les acteurs non gouvernementaux pour éradiquer la traite d'êtres humains, en réduisant la vulnérabilité des victimes et la demande pour l'exploitation de n'importe laquelle de ses formes, en assurant une protection adéquate et j'appuie les victimes et en appuyant la persécution effective des auteurs du délit. Actuellement on travail selon les directrices du dernier plan stratégique 2012-2014 dans trois aires de travail qui essaient d'augmenter la connaissance et la conscience à propos de la traite des êtres humains, fortifier la formation des États et les acteurs non gouvernementaux, et promouvoir la réalisation des actions conjointes contre elle. De la même manière, le Plan de l'Union Européenne sur de Meilleures Pratiques, les Normes et les Procédures pour Lutter contre la Traite des Êtres Humains et La Prévenir (2005/C un 311/01), a été élaboré dans le cadre du point 1.7.1 du Programme de La Haye, adopté par le Conseil Européen en novembre 2004. Le but du plan est de fortifier le compromis de l'UE et des États membres de prévenir la traite d'êtres humains et lutter contre elle, aux effets de toutes les formes d'exploitation et pour la protection, l'appui et la réhabilitation de ses victimes, en considérant fondamental un établissement intégré, basé sur le respect des droits de l'homme et à travers d'une réponse politique coordonnée et en bénéficiant d'un ample dialogue public et privé. À travers du Plan, l'UE reconnaît l'importance d'adopter un établissement focalisé dans les droits de l'homme et des victimes, et fortifier sa réponse opérationnelle à la Traite des êtres humains, à travers de nouvelles formes de coopération. La Stratégie de l'UE pour l'éradication de la traite des êtres humains (20122016) essaie de fournir un cadre cohérent pour éviter que les initiatives politiques et législatives prévues et en cours, se doublen. De la même manière, on essaie de fixer des priorités, de suppléer aux manques et, par conséquent, de compléter la Directive 2011/36 UE. Les mesures incluses dans cette Stratégie, se présentent comme le résultat d'un examen exhaustif des mesures politiques déjà en vigueur, des travaux du Groupe d'experts, de consultations étendues avec les gouvernements, les organisations de la société civile, les interlocuteurs sociaux, les académiciens, les organisations internationales, les conférenciers nationaux, les mécanismes équivalents et d'autres parties intéressées. On marque que les opinions des victimes de la traite des êtres humains aussi se sont incorporés à la Stratégie. Le document établit cinq priorités sur lesquelles l'UE doit se concentrer pour aborder la question de la traite des êtres humains. Chacune de ces priorités contemple une série d'actions que la Commission Européenne se propose de réaliser le long des cinq années suivantes dans une concertation avec d'autres intéressés, inclus les États membres, le Service Européen d'Action Extérieure, les institutions de l'UE, les agences de l'UE, les organisations internationales, les pays tiers, la société civile et le secteur privé. 7 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara 2. La Prostitution depuis la perspective de genre La prostitution et l'exploitation sexuelle des femmes n'est pas un fait nouveau. À ce qu'il semble, déjà en Mésopotamie Antique, les hommes offraient ses femmes aux hôtes comme symbole d'hospitalité. Cet usage s'étend en Grèce, à Rome, le Moyen Âge et les Royaumes et les Monarchies européennes des XVe à XVIIIe siècles. Même, avec la lutte par le droit au vote des femmes, les femmes de réputation douteuse étaient interdit le droit au vote. Dans le dernière décennie, selon les chiffres qui a les Nations Unies et l'Organisation Internationale des Migrations, plus de quatre millions de femmes et d'enfants sont victimes de la traite et de plus de 500.000 personnes qui arrivent annuellement à Europa Occidental originaires des pays d'Europa Central et Oriental, l'Afrique, l'Amérique latine, Les Caraïbes et l'Asie, jusqu'à 90 pour cent sont objet d'exploitation sexuelle7. Entre 2007 et 2010, les femmes représentaient la majorité des victimes de la traite détectées dans le monde. Si la proportion exacte varie légèrement d’une année sur l’autre, pour la période considérée, on constate qu’entre 55 et 60 % du nombre total de victimes détectées étaient des femmes. Si les femmes constituent la majorité des victimes de la traite dans le monde, leur part dans le total a quelque peu diminué au cours de la période considérée. Pendant la période 2003-2006, sur trois victimes détectées plus de deux étaient des femmes, comme l’indique le Rapport mondial sur la traite des personnes publié en 2009 par l’ONUDC et l’Initiative mondiale des Nations Unies contre la traite des êtres humains (UN.GIFT). La part totale des personnes de sexe féminin de tous âges parmi les victimes de la traite n’a, en revanche, pas beaucoup changé, car la baisse du nombre de femmes victimes détectées a été en partie compensée par l’augmentation de celui des filles. Le nombre de filles a en effet augmenté pendant la période 2007-2010, les filles représentant entre 15 et 20 % du total des victimes détectées. Pendant cette même période, le nombre d’hommes victimes est resté stable ou a légèrement augmenté: entre 15 et 18 % des victimes détectées étaient des hommes. La tendance pour les garçons a été relativement stable au cours de la période considérée. Ils représentaient entre 8 et 10 % du nombre total de victimes détectées. Dans l'environnement de la prostitution, on doit comprendre la situation des femmes depuis une perspective de genre. C'est-à-dire, la femme prostituée divise d'une faible position en cette relation en raison aux stéréotypes historiquement enracinés qui l'identifient avec un objet simple de plaisir sexuel au service des hommes, en 7 DÁVILA, 2001, p. 22. En general, GIMÉNEZ BARBAT, 2008. 8 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara produisant, ainsi, une relation de subordination entre les genres qui se montre comme une une inégalité réelle entre hommes et des femmes8. Par conséquent, depuis une perspective de genre, la prostitution s'explique dans nos sociétés comme une partie de la relation inégale entre les genres, comme un échantillon plus de la domination des hommes sur les femmes9. La prostitution est majoritairement exercée par des femmes. Bien qu'aussi la prostitution masculine existe, il n'est pas possible de comparer la féminine. Cette identité prétendue de suppositions répond aussi à l'ignorance du genre comme de paramètre pour l'effectivité de l'égalité de femmes et d'hommes. Les questions différentiantes qui se trouvent consistent, en premier lieu, en ce que la prostitution masculine est significativement moindre que la féminine mais, de plus, le client, dans la plupart des cas, il continue d'être un homme. De la même manière, les hommes prostituées ont l'oportunité d'entrer et de sortir de la prostitution avec plus facilité, de manière occasionnelle, pour obtenir une argent extra ou temporel. Cela n'a pas l'habitude de succéder dans la prostitution féminine. Les femmes prostituées ont de graves problèmes pour abandonner le monde de la prostitution et sont soumises dans une multitude de cas aux agressions de composant sexuel qui ne se trouve pas normalement dans la prostitution masculine. Bien que la Traite considère les personnes comme objets, la prostitution féminine suppose un supplément dans la considération de la femme comme un objet de désir sexuel en vertu de l'enracinement de stéréotypes et les patrons qui survivent dans notre société sur l'image féminine. Cette question est essentiellement nuisible pour les femmes mais non seulement, donc elle fait que les stéréotypes sur la masculinité, par lesquels l'homme se présente comme un dominateur dans les relations sexuelles, affectent tous les hommes qui n'ont pas pourquoi répondre à ce patrón. Dans ce contexte, il semble particulièrement intéressant d'établir trois idées basiques pour comprendre que la prostitution constitue une forme de violence et une violation des droits humaines des femmes. En premier lieu, la prostitution, comme on a dit, c’est un phénomène essentiellement féminin et, même, quand il s'agit d'une prostitution 8 BARRÉRE UNZUETA, 2001. “La prostitución. Claves básicas para reflexionar sobre un problema”. Ed. APRAMP/Fundación Mujeres, España, 2005. Depuis une perspective féministe, la prostitution est définie comme la "l'Institution masculine patriarcale selon laquelle un nombre limité de femmes n'arrivent jamais à être distribués aux hommes concrets par le collectif d'hommes pour qu' elles restent à la merci non de l'un seul, mais de tous les hommes qui désirent avoir un accès à celles-ci, par une compensation économique".Diccionario ideológico feminista. Vol. I. Icaria Editorial, 1981. CARRACEDO BULLIDO, VIGIL y VICENTE, http://www.aboliciondelaprostitucion.org/documentos.htm. 9 9 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara masculine, les clients sont, en majorité, hommes. Pour tant, j'entends que l'ostentation du pouvoir que l'on présente dans la figure de la personne qui paie est, à 99 % des cas, masculine. En deuxième lieu, quand une parcelle intime, comme c'est la sexualité d'une personne, dans ce cas, des femmes et des filles, devient en remède pour la survie, des séquences importantes de ses vies peuvent être abîmées, tant à un niveau psychique et émotionnel, comme physicien alors qu'en transgressant ses droits fondamentaux. C’est pour cela que la prostitution, comme une occupation habituelle, dans laquelle, les femmes prostituées offrent leurs corps au lieu d'un prix, constitue un forme plus de la violence de genre dans laquelle un sujet soumet et subjugue l'autre à réaliser ses désirs dans un plan d'inégalité. En plus de constituer une activité impropre des actuelles sociétés démocratiques, on se présente comme une violation de droits les plus essentiels de ces femmes comme le droit à l'intégrité physique et morale et, même, à l'intimité personnelle et, de la même manière, la dignité de la personne et au développement libre de la personnalité dans une connexion avec l'égalité et la non discrimination. Ainsi, j'entends que la prostitution n'est pas une expression de liberté sexuelle de la femme, mais une situation de subordination que, pour être femme, la fait un sujet de violence, de marginalisation, de difficulté économique et de culture sexiste enracinée dans les cánones de la société patriarcale. Il semble que les droits de citoyenneté universelle que notre société démocratique promouvoir sont interdit pour les femmes prostituées. 3. L'insignifiance du consentement devant la violation des droits fondamentaux Actuellement, le débat sur la réponse que le Droit doit donner sur la question de la prostitution est divisé en deux grands positions de débat. Il pourrait se parler de la position qui veut légaliser l'activité et de la position abolitionniste. La premier part de la considération de que la prostitution est un fait inévitable et que, par conséquent, ce qui semble plus convenable c'est d'établir un système de contrôle de l'activité qui pourrait inclure des questions relatives à la santé et à la protection de la législation du travail comme s'il s'agissait d'un travail pour le compte d'autrui ou freelance. Ce serait le cas de pays comme la Hollande, l'Allemagne ou les États-Unis. Dans ceux-ci la prostitution forcée reste expressément interdit10. 10 REY MARTÍNEZ, MATA MARTÍN Y SERRANO ARGÜELLO, 2004. 10 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara Le système abolitionniste, a surgi comme conséquence des débats au sein de la Fédération Abolitionniste Internationale, fondée sous les auspices de la féministe Joséphine Butler, pour lutter contre la réglementation de la prostitution11. Dans ce système, la femme prostituée est considérée la victime et on a l'habitude de punie la conduite et, pour tant, a ceux qui bénéficient de l'activité (des proxénètes). C'est le cas de la Suède. Dès cet point de vue, c’est insignifiante la figure du consentement de la femme prostituée. Un point faible de ce système pourrait se trouver dans la possibilité de favoriser l'exercice clandestin de la prostitution en produisant une plus grande vulnérabilité des femmes prostituée. C’est pour cela que l’État doit adopté des politiques pour aider cettes femmes trouver une otre forme de vie. En résumé, il semble que le débat sur la prostitution n'est pas résolu d'une forme satisfaisante. On pourrait être considéré que la clé est la figure du consentement. C'està-dire, la prostitution libre pourrait être légalisée et la prostitution forcée resterait absolument interdit. Cependant, il semble que les deux pourraient être des formes de transgresser les droits humains des femmes. Le problème réside ici dans la difficulté d'obtenir une réponse fiable sur les femmes qui s'occupent de la prostitution par une propre volonté12.. Il semble compliqué de conclure sur l'existence de la prostitution comme d'une option librement choisie et, mème en étant tel, il faudrait voir si, au nom de l'exercice de la liberté, le consentement légitime n'importe quelle activité bien que cela soit préjudiciable pour la personne. Des exemples existent dans le système juridique espagnole, dans lesquels la confluence de droits dans un conflit, font incliner la balance en faveur de la liberté, comme c'est le cas de la liberté religieuse des Témoins de Jehová dans le refus aux transfusions de sang en face de la détérioration possible de son intégrité et, même, de sa vie. Cependant, dans d'autres cas, le système juridique espagnole limite les transactions, puisque non toutes les options peuvent être objet d'un contrat estimé entre des particuliers si des droits fondamentaux sont transgressés comme dans le cas de l'esclavage mais pas non plus, même en faisant attention à une fin légitime, comme il pourrait être de sauver une vie dans le cas de la vente d'organes. Au contraire de ce qui arrive avec le conflit de droits dans l'exemple établi sur les Témoins de Jehová, dans tous ces autres cas, l'insignifiance du consentement au détriment de la liberté a une claire raison d'une sauvegarde de l'égalité parce que les parties qui réalisent la transaction ne se trouvent pas dans des plans d'égalité, mais d'une subordination de l'une à l'autre. Il y ai ici une clé, la liberté sans égalité n'est pas liberté. 11 12 CARMONA CUENCA, 2007: 54 y ss. CARMONA CUENCA, 2007: 60 y ss. 11 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara Depuis ce point de vue, la connexion de la prostitution avec la Traite qui est celle qu'obtenu un type de réponse pour la considérer comme prostitution forcée, basée sur le mensonge, la soustraction de documents d'indentidad ou des extorsions, verrait abordée depuis tous les angles. Mais aussi cette prostitution qui, même ne provenant pas de la Traite, constitue un nombre important de cas et suppose également une violation de droits fondamentaux, puisque la personne qui choisit par présomption réaliser cette activité, possiblement, se trouve dans une situation de vulnérabilité ou d'exclusion sociale qui la laisse à la dérive sans la capacité réelle de décider et sans liberté. Por ello, el argumento de la libertad no siempre puede argüirse como legitimador de todo, al margen de la situación real. Creo que la prostitución forzosa no se realiza bajo parámetros de libertad, pues la libertad implica disponer de un abanico de opciones suficientes para satisfacer las propias necesidades desde la autoestima y la dignidad. No se trata de anteponer argumentos moralistas en torno al tabú del sexo. Se trata de exponer que la sexualidad forma parte de la autodeterminación del que quiere vivirla y no de quien tiene el deseo de consumirla o de quien quiere comprarla. Es ahí donde reside la libertad, en la confluencia del deseo personal, no del deseo de otro. Par cela, l'argument de la liberté non peut toujours argüirse comme légitimateur de tout, à la marge de la situation réelle. Je crois que la prostitution forcée n'est pas réalisée sous des paramètres de liberté, puisque la liberté implique disposer d'un éventail d'options suffisantes pour satisfaire les propres nécessités depuis l'estime de soi et la dignité. Il ne s'agit pas de mettre devant des arguments des moralistes autour du tabou du sexe. Il s'agit d'exposer que la sexualité fait partie de l'autodétermination de celui qui veut la vivre et non de qui a le désir de la consommer ou qui veut l'acheter. C'est là où la liberté réside, dans la confluence du désir personnel, non du désir de l'autre. Plus loin, bien qu'existât un petit pourcentage d'une troisième modalité de ce qui pourrait se nommer prostitution "libre", c’est à dire, l'exercée par une personne freelance que, devant d'autres possibilités et offres de caractéristiques similaires, en incluant la rémunération économique, préfèrent choisir la prostitution comme mode de vie, conformément à sa considération depuis la perspective de genre et la violation de droits fondamentaux, je crois que dans le cas dans celui qui existe, nous serions devant l'une un cas d'insignifiance du consentement, comme succède, par exemple, avec la vente d'organes. L'État intervient pour remarquer que les individus ne peuvent pas disposer de son corps pour profiter de ses organes parce qu'il attente aux droits humains, comme droits irrenunciables. 12 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara Dans la ligne d'Anne de Miguel, en plus de parler d'une liberté et l'insignifiance du consentement, bien sûr dans la Traite mais aussi dans la prostitution, je crois qu’on doit parler du “prostituidor” et pas de client. Déjà le mot est intéressant parce qu'il implique la consommation de quelque chose comme comme quelque chose de normal, mais les femmes ne sont pas un objet. Il est important de faire un appel au consommateur de prostitution que dans le 99 % des cas sont masculins, soyez la personne prostituée un homme ou une femme parce que sans demande, l'offre verrait potencialmnete réduit. Il est nécessaire de réaliser un change dans la masculinité parce que les stéréotypes de genre nuisent aussi les hommes. Mais quand l'homme devient prostituidor, la sanction est nécessaire parce que cet homme est de plus un citoyen d'un État, lié, par conséquent à son système juridique et comme un citoyen de cet État, il est responsable de la conduite qui viole des droits fundametaux. 4. La régulation de la prostitution en Espagne En Espagne, exercent la prostitution entre 300.000 et 400.000 femmes en majeure partie étrangères, des âges compris entre 18 et 30 ans, sous un niveau économique et culturel, et une nécessité impérieuse de gagner de l'argent pour payer la dette de sa venue à l'Espagne, en plusieurs ocasions e dans une situation illégale13. Il y a certainement une situation de vide de développement normatif en Espagne mais cela ne signifie pas qu'on manque absolument de régulation. Une norme intégrale serait désirable sur toute espèce de Traite et sur la prostitution comme forme de violence de genre, contre les femmes, pour lui être. Mais à la marge de cette aptitude, on ne peut pas se parler d'un vide complet normatif parce que l'Espagne a ratifié le Protocole de Palerme sur la Traite, ce qui signifie qu'à travers de l'article 10.2 de la Constitution espagnole, l’Espagne est obligée par la Convention. En Espagne, le Code Pénal de 1995 seule a spécifié la prostitution de mineurs et incapables et la prostitution forcée. À partir de la réforme de 2003, le proxénétisme est puni dans l'article 188 CP bien que cela ait subi des critiques tant par son indétermination autour de si la conduite punie inclut seulement le "lucre direct" ou aussi le "lucre indirect" et par les difficultés que son application projette. 13 MARTÍNEZ ALARCÓN, 2003. Les chifres, http://www.inmujer.es/ss/Satellite?c=Page&cid=1264005678228&language=cas_ES&pagename=Institut oMujer%2FPage%2FIMUJ_Estadisticas 13 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara Certainement, il semble que ce double fil existe puisque la prostitution et les maffias, ne descendent pas significativement. Il semble que, en tout cas se déplace des clubs vers les domiciles. En tout cas, apporter des chiffres fiables et actualisés dans ce sujet, il est complexe14. Il semble que les provenances principales des femmes qui exercent un travail sexuel en Espagne sont: l'Amérique latine (colombiennes, dominicaines, brésiliennes et équatoriennes), l'Europe de l'Est (la Roumanie, la Russie, l'Ukraine) et l'Afrique sous-saharienne (le Nigeria, la Sierra Leone). Il y a aussi quelques femmes maghrébines, bien que dans une moindre quantité. Dans beaucoup de cas, elles sont entrés en Espagne comme touristes et non comme clandestines. Entre celles-ci les femmes abondent avec des responsabilités familières à sa charge et sans un appui paternel. Sauf des exceptions, ses filles et des enfants résident dans les pays d'origine au compte de ses familles. Malgré le profil général suggéré, on doit tenir en compte qui à l'intérieur du collectif des travailleuses sexuelles immigrées existe une variété interne. Il y a des femmes avec une formation réglée et une formation moyenne, des femmes analphabètes originaires de moyens ruraux, des femmes d'extraction sociale moyenne originaire de domaines urbains, avec une éducation secondaire ou avec études universitaires terminées et une haute qualification. Bien qu'il semble y avoir une évolution dans la sensibilisation et la sensibilisation sociale et existent des actions importantes de désarticulation de maffias, le problème à l'heure d'appliquer la réglementation existante consiste en ce que l'affaire de la prostitution suppose une spirale sans sortie pour les femmes prostituidas qui contractent des dettes économiques avec les maffias d'entre 20.000 et 45.000 Euros. En étant, en majorité, femmes dans une situation irrégulière en Espagne, elles ont peur de dénoncer et sans des dénonciations il est complexe d'initier les recherches qui, dans beaucoup de cas, ont l'habitude d'être commencées à la suite des protestations des voicins. Il semble que les Municipalités qui ont opté pour des aides pour réinsérer les femmes prostituées et pour les doter d’autre occupation, comme le cas de Barcelone, spécialement dans la zone du Raval, ont obtenu les meilleurs résultats que quand l'offre de services sexuels est choisie de sanctionner15. À nouveau la contradiction est servie. D'autres Municipalités comme La Jonquera, ont étudié condamner à une amende avec 3000 Euros les femmes prostituée et les clients dans la rue, tandis que bénéficiait de l'ouverture du plus grand prostíbule de l'Europe. 14 http://www.inmujer.es/ss/Satellite?c=Page&cid=1264005678228&language=cas_ES&pagename=Instit utoMujer%2FPage%2FIMUJ_Estadisticas 15 http://www.bcn2011.es/2011/03/11/el-numero-de-multas-a-prostitutas-triplica-el-de-ayudas/ 14 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara Ainsi, malgré les progressions dans une coordination et l’élaboration de Plans et de rôles par les Gouvernements, les intérêts ne sont pas clairs à poursuivre et non plus le chemin qui désire être adopté dans l'éradication de la prostitution. Dans le domaine local, il faut mentionner l'action municipale qui aborde tangentiellement le problème de la prostitution depuis la réglementation de l'usage de l'espace public dans le contexte de la cohabitation citadine. Cela a fait dévier le problème mais ne peut pas réussit à éliminer la pratique de la prostitution. Une de ces normes a seulement influé sur la prostitution exclusivement, comme c'est le cas de l'Ordonnance Municipale sur les Établissements Dédiés à la Prostitution, de la ville du Bilbao de 1999 et le Décret du Gouvernement Catalan et l'Ordre un 335/2003, du 14 juillet par que les locaux d'assistance publique sont réglés où la prostitution est exercée. Il est destacable le Plan d'Action Intégrale pour promouvoir l'éradication d'elle fait le commerce, la prostitution et d'autres formes d'exploitation sexuelle qui a approuvé le Conseil municipal de Séville pour la période 2010 - 2015. Des mesures sont reprises comme la protection des femmes prostituidas depuis l'optique de victimes avec ce qu'il est prétendu élaborait une ordonnance qui condamne à une amende les clients mais non les femmes prostituées. De la même manière, des mesures consistantes essaient d'être adoptées dans offrir aux femmes prostituées d'autres ressources ou occupations ainsi que la possibilité d'être destinataires prioritaires de l'accès à la demeure, entre autres. Cependant, les ordonnances municipales, ce ne sont pas, à mon avi, les meilleurs instruments pour aborder cette marque laissée par une maladie sociale et cet problème juridique. Elles peuvent contribuer à contempler des aspects multiples mais je crois que cela a à se rendre dans un cadre normatif qui offre une sécurité juridique comme c'est une Loi Organique, puisque l'éradication de la prostitution et de la Traite aux fins d'exploitation sexuelle attachée aux divers droits fondamentaux qui doivent être abordés par ce type de norme. Devant la situation analysée, je crois que, en Espagne, un débat devrait être abordé au plan national qui culminait à l'élaboration d'un Texte normatif contre la Traite, la prostitution et l'exploitation sexuelle. Cette norme réaliserait un parcours transversal, avec perspective de genre, du traitement de la prostitution, en partant de la considération de ce que l'on est devant une violation des droits les plus élémentaires de la personne connectés avec sa égalité et sa liberté effective et dignité et son intimité, en plus d'une intégrité physique et morale, la vie et la santé sexuelle. 15 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara 5. Quelques conclusions Les différentes modèles et approches réglementaires sur le problème de la prostitution en Europe, ont provoqués des débats constants dans la société. Le cadre réglementaire international et européen fournit une base juridique suffisante pour que les États puissent agir pour éradiquer ce fléau social. Le traitement de la prostitution ne peut pas être séparé de la Traite des femmes, des enfants et de l'exploitation sexuelle. Ces pratiques sont une façon d'esclavage et sont dégradantes pour la condition humaine, de sorte que la tolérance zéro doit être encouragée sur elles. Les puissants intérêts économiques, autant pour ceux qui font avancer l'industrie du sexe en pleine expansion que pour certains gouvernements, qui obtiennent un revenu grâce à une taxe sur un négoce légalisé, ont contribué à créer une culture où la prostitution est perçue comme un fait standardisée sur le plan sociopolitique. Du point de vue de la perspective de genre, la prostitution est le plus souvent effectuée par des femmes et, bien que la prostitution masculine soit en augmentation, les consommateurs sont majoritairement des hommes. Ainsi, la prostitution est présenté comme une forme de violence impliquant l'utilisation de la femme comme une marchandise et un objet sexuel, en la plaçant dans un processus de déshumanisation qui est absolument contre la dignité et les droits fondamentaux de liberté, égalité, intégrité physique, mentale et santé sexuelle et, dans de nombreux cas, à la vie. La réglementation de la prostitution met aussi à l'homme dans une sorte de catégorie, comme prédateur impassible, injuste et stigmatisant, faisant réfléchir sur la nécessité de revoir également les stéréotypes de la masculinité. Le discours sur la prostitution ne peut pas se concentrer sur la division entre prostitution forcée et libre et volontaire, car il détourne la réalité du problème et sert les intérêts des exploiteurs. Il faut dissiper le mythe de la prostitution «libre» parce qu'il n'y a pas de liberté sans égalité. Et, en tout cas, en supposant qu’un petit pourcentage va développer volontairement (mais pas librement), ne peut pas être analysé indépendamment des conditions de vie, rôle culturel, social, économique et sexe, hypothèse qui affectent ces femmes et ont pu les pousser dans la prostitution. En bref, tant la prostitution forcée comme forcé, sont une manifestation de violence et de discrimination contre les femmes. De cette façon, l'existence d'une lueur de choix librement pris et consenti comme un mode de vie ne devrait pas être non plus accepté, pour sa considération comme une violation des droits et une forme de violence. 16 IXE CONGRÈS MONDIAL. Atelier 7. Droits de la santé sexuelle et reproductives: liberté, dignité et égalité Communication María Macías Jara BIBLIOGRAPHIE BARRÉRE UNZUETA, M. A., “Problemas del Derecho Antidiscriminatorio: subordinación versus discriminación y acción positiva versus igualdad de oportunidades”, Revista Vasca de Administración Pública, núm. 60, 2001. 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