Le groupe national d`investigation cynophile (GNIC)
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Le groupe national d`investigation cynophile (GNIC)
Le groupe national d'investigation cynophile (GNIC) Le Groupe national d'investigation cynophile de la gendarmerie (GNIC) a été créé en 2002. Cette unité, placée sous l'autorité du commandant du Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) à Gramat (Lot), relève pour emploi de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN). Le GNIC est exclusivement engagé pour la recherche de : - Restes humains (RRH) ; - Traces de sang humain (RTSH) ; - Produits accélérateurs d’incendies criminels (RPAIC). Cette unité intervient sur tout le territoire national ainsi qu'à l'étranger, notamment dans le cadre de la disparition de ressortissants français. Moyens et organisation Le GNIC se compose d'un officier et de cinq sous-officiers de gendarmerie. Son cheptel canin opérationnel est actuellement composé de 4 équipes réparties comme suit : - 9 chiens de recherches de restes humains et de traces de sang humains ; - 2 chiens de recherches de produits accélérateur d'incendies criminels. Engagement opérationnel du CNIC Depuis sa création en 2002, le GNIC totalise environ 70 interventions par an de recherches de corps ou de restes humains. Son taux annuel de réussite est passé de 10% les premières années, à près de 20 % actuellement. Le groupe intervient sur les évènements sensibles et médiatisés. Il est projetable dans toute la France métropolitaine, les DOM-TOM mais aussi à l'étranger (Tsunami en ASIE, NEPAL, CONGO).