Vie de la Régionale - APHG Île de France

Transcription

Vie de la Régionale - APHG Île de France
Bulletin de la Régionale de l'Association des professeurs
d'histoire et de géographie des Académies de Paris, Créteil
et Versailles
APHG Île-de-France
45
avril 2000
SOMMAIRE
Vie de la Régionale
Compte-rendu de la commission pédagogique
régionale premier cycle
du 19 janvier 2000, par Patricia Ledoux 3
Une mise au point d'Éric Till
4
Information
Les projets de concours pour les futurs
enseignants de l'école primaire,
par Jean Cordier
7
Culture
Exposition sur la Géorgie
7
Point de vue
À propos de l'enseignement de l'histoire et de
l'ECJS dans le techhnique,
par Sylvie Rachet
8
Culture
Recension de Annie LACROIX-RIZ,
Industriels et banquiers français
sous l’Occupation,par Denis Saillard
13
L'enseignement de l'histoire de la Shoah 15
A g e n da
La Cité des sciences, la Commune à SaintDenis, le Musée de Cluny
16
Voyages de la Régionale
Voyage d'été en Birmanie
16
A c t i on
Pétitions à signer et à faire circuler
17
Pédagogie
Culture
Pour une mutualisation des séquences d'ECJS,
par Charles Bonizec
8
Conférence d'Historiens & Géographes sur la
Chine en 2000
19
Information
Voyages de la Régionale
La formation continue en histoire-géographie
dans l'Académie de Paris,
par Marie-Hélène Vannereau
10
Week-end de la Régionale à Amsterdam et en
Zélande
20
Pour toute question concernant la Régionale, écrire à :
Françoise AMBROSINI
25, boulevard Arago
75013 PARIS
Équipe de rédaction et de distribution du Bulletin : Lucien Crochard, Sabine Jansen,
Denis Saillard, Pierre Sire, Éric Till
L'APHG et la Régionale sur Internet :
http://panoramix.univ-paris1.fr/APHG/
DERNIÈRE HEURE
2
Enquête
Enquête auprès des conseillers pédagogiques
des PLC2
12
Le mercredi 8 mars, une motion de protestation de l'APHG
demandant le maintien de l'horaire actuel dans la série
scientifique des classes d'enseignement général a été envoyée
nominativement aux parlementaires, députés et sénateurs de la
région Ile-de-France.
Action à compléter en signant et en faisant signer les deux
pétitions figurant à la fin de ce Bulletin !
VIE DE LA RÉGIONALE
COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION
PÉDAGOGIQUE RÉGIONALE
PREMIER CYCLE DU 19 JANVIER 2000
Étaient présents : Marîe-Noëlle de Craene (collège F. Truffaut, Gonesse), Pascale Patraud
(collège A. de Vigny à Courbevoie), Michel et Chantal Deschamps (École Alsacienne et collègelycée d'Hulst, Paris), Madeleine Siqueira (collège Ste Geneviève, Asnières), Patricia Ledoux
(collège La Fontaine, Antony), Eric Till (collège Jean Perrin, Paris).
La commission a travaillé sur le Brevet des
collèges.
En histoire-géographie
Eric Till a commencé par rappeler l'action
de l'APHG : le conseil de gestion de
l'association a examiné le 8 janvier les
difficultés de l'épreuve. De même, le président
Marconis a rencontré l'inspection générale
pour souligner ce qui semble être le problème
majeur , à savoir les disparités d'une
académie à l'autre, ce qui pose question
quant à la façon de préparer nos élèves à
l'épreuve, et quant à la nature de l'épreuve
elle-même. L'APHG a regretté que le côté
rhétorique de l'épreuve, du fait de la répartition des points entre analyse de document et
paragraphe argumenté, soit privilégié par
rapport au côté disciplinaire, ce qui risque de
pénaliser des élèves travailleurs mais besogneux, alors qu'il ne s'agit que d'un diplôme
de fin de cycle qui n'intervient pas pour la
décision du passage en seconde. Mais sa
proposition de renforcer le questionnement
sur le document a été refusée.
Le tour de table qui a suivi a confirmé ces
inquiétudes. Plusieurs intervenants avaient
assisté à des réunions d'information
organisées par leurs Inspections académiques,
et avaient des informations sur celles qui
s'étaient tenues en province. Deux fortes
disparités apparaissent ainsi :
1) En ce qui concerne le titre
Pour certains, il doit cibler le sujet de façon
très précise, pour d'autres, il doit au contraire
être le plus général possible.
2) En ce qui concerne le
paragraphe argumenté
Pour certains, il faut s'appuyer uniquement
sur le document sans faire état d'aucune autre
connaissance .... ce qui semble un exercice
impossible! Pour d'autres il doit présenter
des idées issues des documents, assorties de
citations, et expliquées par les connaissances
du cours. Si les idées d'un élève sur les
documents sont claires, il doit avoir la
moyenne, même s'il n'apporte pas de
connaissances personnelles. Il n'est bien
entendu pas question de demander par écrit
une introduction et une conclusion, mais on
peut valoriser les élèves qui le font.
3
VIE DE LA RÉGIONALE
4
Aucun critère véritable n'a été fourni sur la
façon de noter ce paragraphe. Un membre de
la commission a testé sur ses élèves l'épreuve
proposée au cours de la réunion à laquelle
elle avait assisté, et elle s'est révélée d'une
grande difficulté pour les élèves.
Les membres de la commission
pédagogique présents soulignent d'autres
difficultés rencontrées par les élèves : celle
d'une lecture correcte des documents et des
énoncés, celle aussi de la difficulté qu'ils
éprouvent à relier documents et paragraphe.
Ils soulignent l'intérêt qu'il y a à croiser les
documents dans le questionnement
(encouragé dans certaines académies). En
tout état de cause ils demandent que
l'épreuve soit davantage ciblée, au moins
pour l'an prochain, puisque les sujets de cette
année doivent déjà être prêts.
LV2 de la série collège à option technologique
(ce qui signifie que les parties ne figurant pas
au programme de cette dernière - voir BO n°4
hors série du 22.7.99 peuvent donner lieu à
sujet pour la série collège à option LV2).
Mais en l'état actuel cette circulaire ne figurant pas au BO, n'est donc pas réglementaire.
Il serait souhaitable que ce point soit lui
aussi clarifié.
La commission souhaite également des
précisions sur la notation des repères : en
effet, les événements retenus ne sont pas
également chargés de sens (ce sens que
l'élève doit faire ressortir dans sa réponse).
Elle considère d'un abord difficile pour les
élèves la partie portant sur l'administration
de l'État et les collectivités territoriales.
Elle souligne enfin un dernier problème :
l'académie de Versailles (d'autres peut-être
aussi) vient de faire savoir qu'il convenait
désormais de distinguer quatre séries et
donc de dissocier la série collège à option
En éducation civique
La commission souligne le risque réel que
les candidats soient tentés de traiter le sujet
en donnant leur avis, ce qui ne doit en aucun
cas se produire. Elle souhaite que le questionnement insiste systématiquement sur la
compréhension des notions afin d'éviter cette
dérive.
Elle s'étonne du doublon que constitue la
partie IV "les débats de la démocratie" avec
le programme de seconde, et suggère de le
traiter en fin d'année scolaire.
P.Ledoux
Une mise au point d'Éric Till
J’ajoute au compte-rendu de Patricia
Ledoux un complément visant à faire le
point sur les modalités des nouvelles
épreuves du Brevet.
La Commission pédagogique nationale du Premier cycle réunie le 29 janvier a
longuement abordé cette question, en
constatant les contradictions dans l’interprétation du texte officiel paru au B.O.
qui ont été relevées d’une académie à
l’autre, voire entre les différents IPR d’une
même académie. Ces contradictions
étaient prévisibles, et somme toute compréhensibles, eu égard au laconisme du
texte officiel. C’est pourquoi, dès le mois
de novembre, l’APHG a demandé à
l’Inspection générale la rédaction d’un
texte complémentaire de « cadrage », qui
VIE DE LA RÉGIONALE
préciserait le plus nettement possible les
contenus attendus dans ces nouvelles
épreuves, de manière à mettre fin, dans
un sens ou dans un autre, aux ambiguïtés
et aux divergences d’interprétation, pour
les candidats, pour les professeurs enseignant en troisième, et pour les correcteurs. Ce texte de cadrage n’a pas été
produit, malgré une nouvelle demande
de notre part émise lors du Comité
national du 30 janvier. Il ne semble pas
devoir jamais l’être. À notre sens, c’est
très regrettable. Nous continuons à
déplorer son absence et nous regrettons
de devoir être renvoyés aux informations
fournies par les différentes inspections
régionales.
Il a été en effet convenu, lors d’une
réunion organisée par l’Inspection
générale les 26 et 27 janvier et qui
regroupait les IPR, de laisser le soin à
chaque inspection régionale d’harmoniser la façon de comprendre le texte
officiel des nouvelles épreuves. Certaines
inspections avaient pris les devants,
comme Nantes, ou Lille-Amiens-Rouen,
en faisant diffuser par la voie hiérarchique
des textes à notre sens constructifs. Il est
possible de s’y référer ne consultant les
serveurs de ces académies, par exemple
celui de Nantes.
Au vu de ces documents, on peut
considérer comme acquis deux points
essentiels qui faisaient l’objet de
divergences particulières :
1° à la suite d’un titre très explicite, qui
pose d’emblée le sujet à traiter, deux ou
trois documents complémentaires (au
sens où ils se complètent l’un l’autre tout
autant qu’ils complètent le titre) sont
proposés de manière à suggérer au
candidat une réflexion " argumentée "
(c’est-à-dire invitant à ordonner logiquement son propos), démarche amorcée
par deux à quatre questions préalables,
dont la (ou les) dernière incite " à croiser
" le contenu des documents.
2° dans le « paragraphe argumenté »
d’une vingtaine de lignes environ, dont
on pourra au besoin accepter le découpage en deux ou trois « sous-paragraphes» , le candidat sera invité à répondre
à l’intitulé du sujet par l’utilisation des
documents et de connaissances extérieures à ceux-ci et acquises par ailleurs
(sans en mentionner l’origine). L’intitulé
du sujet pourrait être formulé de la
manièr e suivante : « à partir des
informations tirées des documents et en
vous aidant de vos connaissances
personnelles, vous rédigerez un paragraphe argumenté montrant que … (et le
sujet retenu) ». Ni introduction ni conclusion ne sont demandées.
La correction s’attacherait à évaluer,
outre la longueur du paragraphe (un
texte nettement inférieur à 20 lignes doit
êtr e pénalisé), le respect du sujet,
l’organisation et la cohérence de la
réponse. Pour le contenu, il convient de
bien se souvenir qu’il ne s’agit ni d’une
mini-question de cours, ni d’une synthèse, et que l’utilisation des données
fournies par les documents reste prioritaire, car fournissant l’essentiel (mais
non la totalité) des arguments.
Ces remarques sont à reprendre pour
l’épr euve d’éducation civique, qui
comprend un « paragraphe argumenté »
d’une quinzaine de lignes. L’élève est
invité à rédiger ce paragraphe en
s’appuyant sur les éléments fournis par
les documents et sur des exemples de
son choix. Nous restons opposés à ce
qu’un « avis personnel » soit demandé,
même justifié «de manière cohérente ».
Toutes ces précisions fournies par des
IPR sont les bienvenues, à moins de
5
VIE DE LA RÉGIONALE
6
quatre mois de l’examen réel ! Excepté la
réserve sur la sollicitation éventuelle d’un
" avis personnel " en éducation civique,
elles nous semblent aller dans le bon
sens. Elles n’en effacent pas pour autant
– et de loin – toute interrogation sur ces
nouvelles épreuves :
• d’abord en ce qui concerne la correction des « paragraphes argumentés ».
Une note globale (10 points en histoiregéographie, 8 points en éducation
civique) est prévue. Sur quels critères
précis va se faire cette notation ? Au
moment de la correction, une notice serat-elle diffusée pour expliciter les critères
retenus pour noter ces paragraphes ? En
effet, sans de telles recommandations,
on peut craindre de très fâcheuses
disparités – et par là-même inégalités –
dans ces corrections, en, fonction de
l’interprétation et de l’expérience de
chaque corr ecteur, voire de sa «
philosophie » personnelle .
• enfin en ce qui concerne la pertinence
même de ces nouvelles épreuves qui,
rappelons-le, ne correspondent pas aux
propositions que nous avions faites (voir
les comptes-rendus de la C.P.N. dans
Historiens&Géographes), en particulier s’il
est pertinent d’évaluer l’ensemble du
travail réalisé dans le Premier cycle dans
nos disciplines par les « paragraphes
argumentés ».
Il va de soi que nous suivrons avec la
plus grande attention le contenu des
sujets de l’examen, et les modalités de sa
correction.. Dès à présent, je sollicite tous
les collègues intéressés de me faire part
de leur expérience actuelle, de leurs
réflexions sur la mise en œuvre de la
préparation aux nouvelles épreuves et
de leurs critiques (positives et/ou
négatives), de façon que la Régionale Îlede-France puisse à partir de plusieurs
contributions nourrir les discussions à la
prochaine réunion du Comité national le
20 mai.
N’oubliez pas non plus de venir
participer à la prochaine Commission
pédagogique régionale le mercredi 10
mai (14 h 30) au lycée Victor-Duruy à
Paris (VIIe). Nous y aborderons le
programme de troisième.
Merci à toutes et à tous pour vos
contributions, indispensables à une
réflexion collective, qui est un objectif et
une préoccupation de toujours de notre
Association.
Éric Till
Vice-président Paris Premier cycle
Mon adresse doit être désormais rédigée
ainsi, Poste oblige :
Éric Till 104bis rue Pelleport, escalier 1
boîte n°15 75020 Paris
Cer cle d'étude de la déportation et de la Shoah
L'Amicale des déportés d'Auschwitz, en collaboration avec l'APHG, organise une après-midi
de travail, autour de Georges Bensoussan et de son texte « Remarques sur l'enseignement de la
destruction des juifs d'Europe», le mercredi 24 mai 2000, de 14 h 30 à 18 heures, salle 13 au
lycée Edgar Quinet, 63, rue des martyrs Paris (IXe).
Pour tous renseignements, écrire à l'Amicale d'Auschwitz, 73 avenue Parmentier Paris
(XIe) ou à [email protected]
INFORMATION
Les projets de concours pour les futurs
enseignants de l'école primaire
1. Un semestre de formation en français, en mathématiques et peut-être en EPS.
2. Des épreuves d'admissibilité en février.
3. Une préparation aux épreuves d'admission de février à juin - dont la préparation à
l'épreuve optionnelle d'histoire-géographie.
4. Des épreuves d'admission en juin -début juillet.
5. Une seconde année comportant 12 semaines de stage en responsabilité, découpées
certainement en trois périodes.
Il faut être vigilant pour être sûr que chaque stagiaire suivra bien une formation en histoiregéographie en seconde année, toutes les fois qu'il n'aura pas pris cette matière en option en
première année.
6. Une certification en fin de seconde année : après validation du stage en responsabiliité
et du mémoire professionnel, et d'un dossier (une épreuve sur les TICE est en vue).
7. Une troisième année sur le terrain, comprenant des stages en IUFM réservés aux
nouveaux titulaires qui vont bénéficier ainsi d'un tutorat.
Jean Cordier
CULTURE
La Géorgie, seize siècles de chrétienté dans le Caucase
Une exposition, constituée de 500 photographies commentées et de 50 objets de la vie
quotidienne, sera consacrée à la Géorgie. Outre des généralités et des rappels
géographiques, elle traitera de l'époque paléochrétienne (IVe-VIIe s.), de la Géorgie après
l'arrivée des Arabes (VIIe-Xe s.), et de l'âge d'or de la Géorgie médiévale (XIe-XIIIe s.).
Trois conférences sont programmées :
• Les influences syropalestiniennes dans la peinture géorgienne (VIe-XIe s.), par
Tania Velmans, le 18 avril à 18 h 30
• De l'Athos à Jerusalem. Moines et pèlerins géorgiens (IVe-Xe s.), par Jean-Pierre
Mahé, le 19 avril à 18 hh 30
• Les styles régionaux de chants polyphoniques géorgiens, par l'ensemble Marani, le
27 avril à 18 h 30.
Exposition ouverte tous les jours de 11 h à 18 h du 20 avril au 1er mai 2000
à la Mairie du XIXe arrondissement
place Armand-Carrel 75019 PARIS
7
POINT DE VUE
A propos de l'enseignement de l'histoire et de
l'E.C.J.S. dans le technique
8
À la lecture du B.O. n° 3 du 20 janvier , je constate avec tristesse et aussi amertume qu'il
y est question de l'enseignement de l' E.C.J.S. en classe de première dans l'enseignement
général mais point dans le technique. Y-a-t-il des classes qui ont moins besoin de cet
enseignement que d'autres? Et si la réponse est oui, sont-ce celles du technique?
J' ai été nommée dans l'enseignement technique à une époque où l'épreuve anticipée
d'histoire en fin de première n'existait pas et où les élèves n'avaient pas d' histoire en
terminale. Je pensais, avec un certain a priori, avoir beaucoup de mal à faire passer mes cours,
surtout dans les classes d' adaptation pratiquement privées de cette matière dans leur années
de BEP. Or, il s'est passé exactement le contraire de ce que je redoutais: les élèves étaient
heureux de retrouver une matière qui leur donnait le statut d' élèves «normaux». En rejoignant
le cycle long, on refaisait de l'histoire qui était considérée comme une matière noble. Et ce
sont ces élèves là que l'Education nationale veut priver de l'E.C.J.S.!
Aux épreuves du bac, ils obtiennent en histoire des résultats très honorables qui leurs font
regretter le coefficient ridicule ( 1 ) d' une épreuve pour laquelle ils fournissent un gros travail.
Il m'a semblé entendre parler de revalorisation du technique, je dois être comme Jeanne d'Arc,
je dois entendre des voix!
Sylvie Rachet
PÉDAGOGIE
Pour une mutualisation des séquences d'ECJS
La mise en route de l’ECJS en classe de seconde s’est faite dans la précipitation, sans
véritables directives, sans programme, sans manuel. Nous avons dû improviser, réaliser des
leçons nouvelles, gérer des débats inédits, bref créer du neuf. Il serait dommage que tout ce
travail soit perdu.
Nous vous proposons donc de mettre en commun nos expériences. Le but est de créer une
" banque de données " qui pourrait être diffusée dans ce Bulletin et sur le site Internet de la
Régionale. Au bout du compte, nous pourrions disposer d’un nombre important de fiches
ECJS utilisables en classe de seconde.
Si vous souhaitez participer à cette " mutualisation " de nos expérimentations, il vous suffit
de rédiger une fiche en suivant le modèle proposé page suivante, et de l’envoyer à :
Charles Bonizec
22, passage des Petites Écuries 75010 Paris
Par avance, merci à tous !
PÉDAGOGIE
Fiche ECJS Seconde
1. Généralités
NOM :
Prénom :
Lycée :
Adresse :
Titre de la leçon :
Thème concerné :
Objectif :
Choix du thème par : les élèves ❏ par le professeur ❏
Bibliographie et sources (professeur) :
Nombre et durée des séances :
9
2. Démarche
Préparation
• Recherche de la documentation (où ? qui ? par groupes ?) :
• Liste des documents et des sources utilisés
• Organisation des séances :
contenu
déroulement des débats
éventuellement travail à faire entre les séances
• Exploitation
• Évaluation (éventuellement)
3. Bilan
Points positifs :
Réactions des élèves :
Difficultés rencontrées :
Remarques :
INFORMATION
La formation continue en histoire-géographie
dans l’académie de Paris
10
Les formateurs en formation continue
(continuée, préfèrent certains) et l’Inspection
pédagogique régionale ont été réunis le 17
janvier 200 à l’IUFM des Batignolles par
Jean-François
Blondeau,
nouveau
responsable des formations d’histoiregéographie – qu’il cornaque en même temps
que celles de philosophie et de SES, sa
discipline d’origine – pour faire un point
partiel.
Tous ont chaleureusement évoqué Mireille
Thibaudeau qui, dans la période précédente,
a mené avec une efficacité totale cette tâche
de responsable des formations, et ont remercié
Jean-François
Blondeau
pour
le
professionnalisme dont il fait preuve dans la
structure nouvelle qui a été créée.
La séance a été organisée en deux temps :
bilan provisoire de l’année 1999-2000, puis
mise en place de l’année 2000-2001.
dysfonctionnements graves qui ont pénalisé
les formateurs et les inscrits : les convocations
ont pu être reçues le matin même de stage,
voire après le stage, des formateurs se sont
retrouvés sans public, etc.
• un problème de fond, grave, puisqu’il
touche à la conception même de la formation
continue. La relative faiblesse des inscriptions
en histoire-géographie peut en effet
s’expliquer par le cumul de trois raisons que
tous les formateurs ont relevées :
¶ la politique de certains chefs
d’établissement qui, sous la pression du
Rectorat, découragent les demandes
individuelles de formation, au profit de stages
d’établissements sur site. Ces derniers sont
parfois demandés par la direction, sans
consultation des personnels concernés et,
globalement, l’analyse de la demande a été
bâclée cette année.
Dans cette première mi-temps, deux
¶ l’IUFM ne répond qu’à la commande
points-clés ont émergé
et ces stages sont rarement disciplinaires
pour des raions d’effectifs ; ils concernent
• un problème administratif, qui a donc surtout la vie scolaire et
commencé à se régler avec le temps. Sans l’interdisciplinarité. Ces domaines, sont
épiloguer sur la mise en place à la rentrée évidemment incontournables, mais pas au
1999 de la partition entre le Rectorat (maître détriment du disciplinaire.
d’ouvrage) et l’IUFM (maître d’œuvre) dans
¶ Certes il y a eu un recensement des
la formation continue, il faut bien reconnaître demandes de formation dans les
que cette bicéphalie a constitué un handicap. établissements, mais demander aux gens
Concrètement, celui qui gère les stages (J.-F. (quand on le leur demande) d’imaginer la
Blondeau à l’IUFM du boulevard des formation qu’ils voudraient avoir – question
Batignolles) n’envoie plus les convocations ouverte – est bien plus difficile que de se
(elles partent du Rectorat avenue Gambetta). déterminer par rapport à un stage proposé,
L’absence d’équipe à la rentrée de septembre dans lequel on est appâté par les thèmes ou
au Rectorat, puis la mise en place d’une par les intervenants.
équipe néophyte, ont provoqué des
INFORMATION
La sonnette d’alarme a donc été
vigoureusement tirée : la formation continue
doit exciter l’appétit intellectuel. Il est
important de sortir de son établissement pour
se renouveler . Ne reproche-t-on pas
suffisamment aux enseignants de vivre dans
leur bulle ? Le grand succès de la formation
cette année qu’a été le stage sur la démocratie
en témoigne, ainsi que la réponse unanime à
la question des fiches d’évaluation après stage
: " que voulez-vous comme formation ?".
Commencer , certes, par faire un point
systématique sur les nouveaux programmes,
mais aussi avoir des stages proposés, avec un
contenu de haut niveau, pas forcément
rentable sur-le-champ, mais qui nourrit la
culture de chacun.
La maîtrise d’un savoir participe tout autant
(pas plus, mais pas moins) que la pédagogie
à la maîtrise d’une classe, y compris dans les
zones les plus difficiles. Le plus important est
d’établir un lien entre les deux. Cela relève
aussi de la vie scolaire.
Quand verra-t-on que ce sont les champs
de ce savoir qu’il est urgent de redéfinir, et
non sa qualité et sa profondeur ?
Et, pour l’année prochaine,
un point-clé
Il n’y aura pas d’axes disciplinaires, mais
23 axes thématiques.
Voici ceux qui devraient permette une entrée
pour nos disciplines. Les propositions de
formations ont dû être rendues dans la
précipitation le 23 février 2000 :
Nouveaux programmes, nouvelles
pratiques, nouvelles options
Mise en œuvre de l’aide individualisée
en Seconde
TPE en classe de première
ECJS
Actions de formation décloisonnées en
STI
Articulation des enseignements généraux
et de professionnels
Singularité et convergences entre les
disciplines
Hétérogénéité des élèves, prise en charge
des élèves en grande difficulté
Évaluation par l’approche " compétence"
: bulletins, livrets…
Éducation à la citoyenneté
Prévention de la violence
Accompagnement de la prise en charge
de tous les élèves : parcours diversifiés
Éducation à l’orientation
Liaisons CM2-6e, 3e-2e, cycle terminalpost-bac
Maîtrise des outils
Intégration des TICE dans les disciplines
Formation des personnes "ressources"
Adaptation à l’emploi : enseignants
débutants
Préparation aux concours
Approfondissement disciplinaire de
questions d’ordre didactique ou
pédagogique (volet 2 de l’axe 23).
Attendons. Nous verrons les résultats dans
le PAF 2000-2001.
Dans les prochains Bulletins, d’autres
membres de la Régionale aborderont à
nouveau ce qui doit redevenir un domaine
essentiel et riche, la formation continue.
Marie-Hélène Vannereau
Vice-présidente Paris
11
ENQUÊTE
Enquête auprès
des PLC2
12
des
conseillers
Question 1
Le rôle du PCP
1. Définir le rôle du PCP en quelques
phrases (3 ou 4)
Question 2
La préparation de l'année
2. Etes vous convoqué (e) en début d'année
pour une réunion de concertation ? Par qui
?
OUI NON
Par :
3. Souhaitez-vous cette réunion ? OUI
NON
4. Quelle en est la portée ?
Question 3
Votre action auprès du stagiaire
5. Nombre de séances dans l'année,
auxquelles vous avez assisté réellement
dans la classe de votre stagiaire:
6. Nombre de séances annuelles auxquelles
votre stagiaire a assisté dans une de vos
classes :
7. Les leçons étaient-elles convenues
d'avance ?
Question 4
Votre rôle à l'IUFM
8. Intervenez-vous dans la formation à
I'IUFM ?
9. Si oui, à quel niveau ?
10. Préparez-vous les séances avec les
stagiaires à l'IUFM ?
11. Préparez-vous les séances avec les
stagiaires en dehors de l'IUFM ?
Question 5
Préparation des séances avec les
stagiaires
pédagogiques
12. Recherche d'information
13. Recherche de documents
14. Analyse des programmes
15. Recherche des problématiques
16. Recherche des méthodes
17. Recherche de remédiations
Question 6
Préparez-vous un devoir avec vos
stagiaires ?
18. Recherche du sujet :
19. Évaluation :
Question 7
Votre rôle pour le mémoire professionnel
20. Aidez-vous vos stagiaires ?
21. Recherche du sujet ?
22. Suivi régulier ?
23. La direction du mémoire vous paraîtelle intéressante ?
Avez-vous des suggestions à faire ?
APHHG - Commission IUFM
CULTURE
Annie LACROIX-RIZ,
Industriels et banquiers français sous l’Occupation.
La collaboration économique avec le Reich et Vichy, Armand Colin, 1999, 662 p.
Il y a trois ans, dans Le Vatican, l’Europe et le
Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre
froide, Annie Lacroix-Riz nous avait guidés
dans les méandres de la diplomatie pontificale;
elle y décrivait ses ambiguïtés vis-à-vis des
régimes fascistes et nazi. Nul doute que son
dernier livre sur la « collaboration économique »,
qui développe plusieurs travaux antérieurs (cf.
Revue d’Histoire de la Shoah, n°159, janvier-avril
1997, pp.8-123), ne suscite de nouvelles
polémiques. Le sujet bien entendu, mais aussi
la forme utilisée par l’auteur, notamment dans
sa présentation et sa conclusion, s’y prêtent
particulièrement. Annie Lacroix-Riz ne mâche
en effet pas ses mots et attaque de front les
conceptions de plusieurs historiens, dont des
chercheurs de l’IHTP. Elle dénonce aussi la
communion « dans la vénération de l’entreprise
qui règne aujourd’hui en histoire économique »,
ainsi que « la criminalisation du marxisme »,
perceptible jusque dans les manuels de terminale
(1) .
Le débat de fond porte sur la réalité ou
non de la « collaboration économique » des milieux
d’affaires français avec l’occupant nazi. Annie
Lacroix-Riz s’attache à la démontrer. Henry
Rousso et Dominique Barjot la rejettent et
parlent d’« une collaboration en grande partie
forcée des entreprises [...] dans le cadre d’une
politique d’ensemble, la collaboration économique
et financière d’État »; ils voient même dans la
thèse concurrente le risque d’une exploitation
réactionnaire, puisque elle aboutit à dédouaner
Vichy d’une partie de ses responsabilités. On
voit par là l’importance de cette « querelle
d’historiens».
Il serait en tout cas bien dommage que
l’âpreté du ton employé (2) et la technicité de
maints passages du livre, contrairement à ce
qu’annonce la 4e de couverture, nous dissuade
de le lire. En effet le travail d’archives est
considérable et entièrement nouveau. Et, autant
le dire franchement, les démonstrations sont
souvent convaincantes. En effet, Annie LacroixRiz confronte pour la première fois les
témoignages a posteriori, litanie de plaidoyers
pro domo de la part d’industriels et de banquiers
craignant l’épuration, avec les sources
historiques. Le bilan en est accablant pour les
hautes sphères économiques françaises, toutes
activités et zones nord et sud confondues.
Si ce livre n’efface pas de nombreux points
d’interrogation, comme l’auteur le reconnaît
volontiers, et si certaines de ses interprétations
ne manquer ont pas d’être nuancées et
contestées, il apporte néanmoins la preuve que
la plupart des industriels et des banquiers
français se sont empressés de conclure des
affaires avec l’Allemagne nazie. Annie LacroixRiz développe longuement cet aspect pour
1940-1941 (pp.83-425), en présentant le cadre
général des « commandes allemandes », puis en
détaillant de très nombre ux secteurs:
automobile, sidérurgie, céramique (mais oui!),
grande distribution, banques, assurances, etc.
L’aryanisation des biens économiques est
fréquente; on lira notamment à ce sujet l’analyse
du cas des galeries Lafayette (pp.362-371).
L’ouvrage décortique aussi les différentes
méthodesdemontagefinancier, parfois illégales,
pour marier les activités d’entreprises françaises
avec celles de leurs homologues allemandes.
Les exemples, minutieusement analysés, de
l’industrie chimique (Rhône-Poulenc, Ugine,
Péchiney, …) constituent l’un des points forts
du livre.
13
CULTURE
14
L’auteur revient (pp.163-166 et ill.,
pp.632-636) par exemple sur la fabrication du
gaz Zyklon B dans l’usine d’Ugine à VillersSaint-Sépulcre (Oise). Les livraisons vers
l’Allemagne à la filiale d’IG-Farben, Degussa,
sont avérées. Reste à déterminer la destination
précise. Birkenau? La coïncidence entre la forte
progression de la production en février-mai
1944 et la pénurie de gaz à Auschwitz après le
bombardement allié sur l’usine allemande de
Dessau en mars, est très troublante. Annie
Lacroix-Riz souhaite que l’enquête historique,
entravée jusqu’à présent par l’impossibilité
d’accéder à certaines archives privées, puisse
être menée à terme. Dans une dernière partie,
l’auteur livre une analyse politico-militaire et
sociale de la collaboration économique, en
étudiant en particulier les doutes et les
revirements de certaines élites avec l’évolution
du conflit.
Enfin, Annie Lacroix-Riz rappelle les
intuitions développées par Marc Bloch dans
L’Étrange Défaite. Elle revient donc sur la «
synarchie », c’est-à-dire cette alliance qu’auraient
passée des hommes politiques réactionnaires et
une partie des élites économiques afin de contrer
une République jugée un peu trop
démocratique et sociale. Pour appuyer cette
thèse, qui pour elle n’est pas un mythe (p.559),
Annie Lacroix-Riz montre les alliances conclues
entre firmes françaises et allemandes de 1933 à
1939, l’ aryanisation idéologique et la
propagande de certains milieux d’affaires en
faveur de « l’Europe allemande » pendant la
guerre. Autrement dit, l’application de la règle
du business as usual n’explique pas toute la
collaboration économique. Pourtant, l’auteur
pense que, à l’instar de ce qui se passa dans
beaucoup de pays européens, ce fut son principal
moteur.
En affirmant cette idée le plus clairement
possible, l’auteur sait qu’elle s’expose à de vertes
critiques. Chacun jugera. Mais Annie LacroixRiz est à mille lieues de vouloir réhabiliter en
quoi que ce soit Vichy. Son dernier chapitre,
qui détaille le renforcement du contrôle social
et politique dans les entreprises, le démontre
amplement. C’est l’étude des archives qui la
conduit à distinguer les questions et à rejeter
fermement l’idée d’une contrainte exercée par
Vichy sur les milieux d’affaires: « Dire cela n’est
pas innocenter ce régime si dur aux faibles et aux
parias, juifs, communistes, fra ncs-maçons,
démocrates divers, ouvriers et “petits”, hanté,
comme Bousquet, par le spectre de 36: c’est constater
que l’État dans lequel les élites financières ne
rencontraient plus de contrepoids ou de gêneurs
(partis, syndicats, parlement, etc.) se comporta à
leur égard comme un ventre mou et une vache à
lait » (p.563).
« Querelle d’historiens » à coup sûr, le
débat sur la collaboration économique présente,
contrairement à nombre de « coups éditoriaux
» récents, l’immense intérêt de s’établir entre
des historiens sérieux et à partir de véritables
dossiers d’archives. Dossiers souvent ardus pour
le profane, mais que la compétence et la verve
d’Annie Lacroix-Riz savent rendre passionnants
en en montrant tous les enjeux historiques. Les
analyses à venir des adversaires des thèses
développées dans Industriels et banquiers
français sous l’Occupation ne devraient pas
l’être moins.
Denis SAILLARD
(1) Elle se fonde ici sur un article de Diana Pinto, paru
dans notre revue nationale (1985, n°303).
(2) Annie Lacroix-Riz, qui se confronte toujours à des
sujetshautementsensibles(leVatican,l’ouverturedesarchives,
la fabrication de Zyklon B en France, … ) n’est pas une
néophyte dans l’art de la polémique, mais il ne faudrait pas
croire que son livre est un essai; son appareil documentaire est
impressionnant.
CULTURE
L’enseignement de l’histoire de la Shoah
Université d’été 9-13 juillet 2000 – Paris
organisée par le Centre de Documentation juive contemporaine en partenariat
avec l’APHG et le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France
Cinquante-cinq ans après la fin de la Seconde
Guerre mondiale, il s’agit de comprendre
Auschwitz non plus dans la compassion mais
dans l’histoire. Comprendre comment une partie
de l’Europe développée a conçu puis réalisé le
meurtre de masse qui marque une "tradition
rompue" (H. Arendt).
Il s’agit d’enseigner le génocide juif comme
l’événement historique qu’il est. Faut-il, par
exemple, inscrire le régime nazi dans le concept
(discuté) de totalitarisme, faut-il l’amalgamer au
communisme ? L’antisémitisme suffit-il à rendre
compte de la tragédie ? ? Faut-il inscrire le
judéocide dans le discours eugéniste allemand et
européen,lerelieràl’impérialisme,auxmassacres
des Tziganes, à l’assassinat des malades mentaux
et des ""non-conformes " (programme " 14 "),
aux projets nazis de Lebensraum à l’Est de
l’Europe enfin ? Comment aborder les questions
controversées de la passivité, de la résistance,
des " Conseils juifs" et de l’information ? Quelle
place réserver aux témoins dans le récit de cette
histoire ? Quelle place faire aux lieux de mémoire
(Drancy, Pithiviers, etc.) ? Faut-il aborder la
question du négationnisme ? Comment la
pédagogie, au collège et au lycée, ; doit-elle
traiter ces problèmes ? Enfin, à travers
l’historiographie du génocide, comment entendre
les liens de la mémoire et de l’histoire ?
C’est à l’étude de ces questions que le CDJC,
en partenariat avec l’APHG et le soutien de la
Région Île-de-France, convie les enseignants à
une université d’été organisée à Paris, dans les
locaux du CDJC, du 9 au 13 juillet 2000.
Thèmes :
La vie juive en Europe avant la guerre
De l’antijudaïsme à l’antisémitisme
L’Allemagne et les juifs
Du "plan Madagascar " aux ghettos
La destruction planifiée : des Einsatsgruppen
à Auschwitz-Birkenau
Vichy et les juifs
Vie quotidienne, résistance et sauvetage des
juifs sous l’Occupation
Les outils pédagogiques à disposition
Les expériences pédagogiques en matière
d’enseignement de la Shoah
Programmes et manuels en France depuis 1945
L’enseignement de la Shoah en Allemagne et
en Israël
Cinéma et Shoah
Mémoire et histoire
Le négationnisme
Problématique politique du génocide juif
Visite du Mémorial et du CDJC
Visite du quartier juif du Marais
Visite du Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme
Visite des sites de Drancy et de Pithiviers
Témoignage de deux déportés
Avec la participation de
d’universitaires, de témoins.
chercheurs,
Pour tout renseigner, téléphoner au ( 01 42 77 44 72 (télécopie : 01 48 87 12 50)
ou écrire au Centre de Documentation juive contemporaine
17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris
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AGENDA
À la cité des sciences
Dans le programme Oser le savoir : Nouvelles technologies et vie privée, le mercredi 3 mai de
14 heures à 18 heures; le climat sous surveillance, le mercredi 7 juin de 14 heures à 18 heures.
De septembre à décembre, thènes prévus : Vivre vieux, vieillir jeune (13/9), Production alimentaire (4/10), Recherche dans l'Univers (8/11), Bricoler le vivant (6/12). Ces demi-journées
d'activités sont proposées gratuitement aux enseignants de l'APHG.
Renseignements au ( 01 40 05 75 42
À propos de la Commune de Paris
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Bruno Braquebais (1823-vers 1874) est l'auteur d'un des plus importants reportages
photographiques sur la Commune. Une exposition rassemble jusqu'au 19 juin 2000 une centaine
de ses clichés, parmi lesquels la destruction de la Colonne Vendôme, les ruines des Tuileries et
de l'Hôtel de Ville. Le Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, acquéreur du fonds Braquebais,
présente en outre le nouvel aménagement de ses salles consacrées à la Commune.
Une visite couplée avec l'exposition du Musée d'Orsay sur Courbet et la Commune aura lieu le
11 mai. Réservation obligatoire.
Musée d'Art et d'Histoire
22 bis, rue Gabriel Péri 93200 SAINT-DENIS
( 01 42 43 05 10 (standard), 01 48 20 84 09 (réservations)
Au Musée de Cluny
Les dimanches gratuits : tous les premiers dimanches du mois.
Le jardin médiéval, où l'on pénètrera par des entrées aménagées boulevard St-Michel et
boulevard St-Germain, offrira une succession d'espaces comme la forêt de la licorne, le
ménagier avec ses choux, ses oignons, etc., le jardin des simples, le jardin céleste, le jardin
d'amour (courtois et sensuel…). Il sera ouvert dans le courant du mois de septembre 2000.
D'avril à juin, un cycle de conférences sur «la sculpture architecturale (XIVe-XVe s.) »
Visites-conférences : L'Hôtel de Cluny et les collections médiévales, t.l.j. sauf le mardi et le
dimanche a.m. (1 h ou 1 h 30), Les thermes antiques de Lutèce (à partir du mois de juin).
Visites thématiques : Les arts, La société médiévale, La flore médiévale, le bestiaire, t.l.j. sauf
le mardi et le dimanche a.m. (1 h ou 1 h 30).
Musée national du Moyen Âge - thermes et hôtel de Cluny
6, place Paul-Painlevé 75005 Paris
renseignements sur les activités culturelles (groupes et individuels) : ( 01 53 73 78 16
VOYAGES DE LA RÉGIONALE
La Régionale Ile-de-France met sur pied un voyage d'été en Birmanie. Il aura lieu
dans la seconde quinzaine de juillet 2000.
Envoyez toute demande de renseignements, avec une enveloppe timbrée à 4,50 F
pour la réponse, à
Hélène Papadopoulos
23, rue Édouard-Jacques 75014 PARIS
ACTION
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ACTION
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CULTURE
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VOYAGES DE LA RÉGIONALE
WEEK-END AUX PAYS-BAS
La Régionale Île-de-France organise à Amsterdam les 13 et 14 mai 2000 un
week-end consacré à l'exposition La gloire de l'âge d'or à Amsterdam.
Le Rijksmuseum réunit les plus grandes œuvres du XVIIe siècle néerlandais
(Franz Hals, Rembrandt, Ruysdaël, Vermeer, etc.), des sculptures, des dessins,
des gravures. Outre ses propres collections, il a emprunté beaucoup d'autres
œuvres à des musées et à des collectionneurs privés.
Le prix (660 F) comprend :
- l'aller-retour en car avec deux chauffeurs
- la nuit en chambre double* et le petit déjeuner à l'hôtel Ibis de Rotterdam
- l'entrée à l'exposition.
Le samedi après-midi sera consacré à la visite de la Zélande du Sud.
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* Supplément pour chambre individuelle : 180 F.
Fiche d'inscription
NOM : …………………………………………………………………………………………………
Prénom : ………………………………………………………………………………………………
N° et rue : …………………………………………………………………………………………
Code postal : ……………… Ville : ………………………………………………………
Téléphone : ………………………………
déclare m'inscrire au week-end A.P.H.G. Amsterdam les 13et 14 mai 2000.
À …………………………………………
Signature :
le ……………………… 2000
Éventuellement nom et prénom d'une personne accompagnant :
NOM : …………………………………… Prénom : ………………………………
Prière d'envoyer dans le même courrier cette fiche d'inscription, le chèque de
règlement de 660F (au nom d'Hélène Papadopoulos) et une enveloppe timbrée portant
votre nom et votre adresse, à
Hélène Papadopoulos
23, rue Édouard-Jacques 75014 PARIS
Prière aussi de bien vouloir remplir le cadre ci-dessous :
Chèque bancaire/postal
Numéro
Date
Montant