Vie de la Régionale - APHG Île de France
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Vie de la Régionale - APHG Île de France
Bulletin de la Régionale de l'Association des professeurs d'histoire et de géographie des Académies de Paris, Créteil et Versailles APHG Île-de-France 45 avril 2000 SOMMAIRE Vie de la Régionale Compte-rendu de la commission pédagogique régionale premier cycle du 19 janvier 2000, par Patricia Ledoux 3 Une mise au point d'Éric Till 4 Information Les projets de concours pour les futurs enseignants de l'école primaire, par Jean Cordier 7 Culture Exposition sur la Géorgie 7 Point de vue À propos de l'enseignement de l'histoire et de l'ECJS dans le techhnique, par Sylvie Rachet 8 Culture Recension de Annie LACROIX-RIZ, Industriels et banquiers français sous l’Occupation,par Denis Saillard 13 L'enseignement de l'histoire de la Shoah 15 A g e n da La Cité des sciences, la Commune à SaintDenis, le Musée de Cluny 16 Voyages de la Régionale Voyage d'été en Birmanie 16 A c t i on Pétitions à signer et à faire circuler 17 Pédagogie Culture Pour une mutualisation des séquences d'ECJS, par Charles Bonizec 8 Conférence d'Historiens & Géographes sur la Chine en 2000 19 Information Voyages de la Régionale La formation continue en histoire-géographie dans l'Académie de Paris, par Marie-Hélène Vannereau 10 Week-end de la Régionale à Amsterdam et en Zélande 20 Pour toute question concernant la Régionale, écrire à : Françoise AMBROSINI 25, boulevard Arago 75013 PARIS Équipe de rédaction et de distribution du Bulletin : Lucien Crochard, Sabine Jansen, Denis Saillard, Pierre Sire, Éric Till L'APHG et la Régionale sur Internet : http://panoramix.univ-paris1.fr/APHG/ DERNIÈRE HEURE 2 Enquête Enquête auprès des conseillers pédagogiques des PLC2 12 Le mercredi 8 mars, une motion de protestation de l'APHG demandant le maintien de l'horaire actuel dans la série scientifique des classes d'enseignement général a été envoyée nominativement aux parlementaires, députés et sénateurs de la région Ile-de-France. Action à compléter en signant et en faisant signer les deux pétitions figurant à la fin de ce Bulletin ! VIE DE LA RÉGIONALE COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION PÉDAGOGIQUE RÉGIONALE PREMIER CYCLE DU 19 JANVIER 2000 Étaient présents : Marîe-Noëlle de Craene (collège F. Truffaut, Gonesse), Pascale Patraud (collège A. de Vigny à Courbevoie), Michel et Chantal Deschamps (École Alsacienne et collègelycée d'Hulst, Paris), Madeleine Siqueira (collège Ste Geneviève, Asnières), Patricia Ledoux (collège La Fontaine, Antony), Eric Till (collège Jean Perrin, Paris). La commission a travaillé sur le Brevet des collèges. En histoire-géographie Eric Till a commencé par rappeler l'action de l'APHG : le conseil de gestion de l'association a examiné le 8 janvier les difficultés de l'épreuve. De même, le président Marconis a rencontré l'inspection générale pour souligner ce qui semble être le problème majeur , à savoir les disparités d'une académie à l'autre, ce qui pose question quant à la façon de préparer nos élèves à l'épreuve, et quant à la nature de l'épreuve elle-même. L'APHG a regretté que le côté rhétorique de l'épreuve, du fait de la répartition des points entre analyse de document et paragraphe argumenté, soit privilégié par rapport au côté disciplinaire, ce qui risque de pénaliser des élèves travailleurs mais besogneux, alors qu'il ne s'agit que d'un diplôme de fin de cycle qui n'intervient pas pour la décision du passage en seconde. Mais sa proposition de renforcer le questionnement sur le document a été refusée. Le tour de table qui a suivi a confirmé ces inquiétudes. Plusieurs intervenants avaient assisté à des réunions d'information organisées par leurs Inspections académiques, et avaient des informations sur celles qui s'étaient tenues en province. Deux fortes disparités apparaissent ainsi : 1) En ce qui concerne le titre Pour certains, il doit cibler le sujet de façon très précise, pour d'autres, il doit au contraire être le plus général possible. 2) En ce qui concerne le paragraphe argumenté Pour certains, il faut s'appuyer uniquement sur le document sans faire état d'aucune autre connaissance .... ce qui semble un exercice impossible! Pour d'autres il doit présenter des idées issues des documents, assorties de citations, et expliquées par les connaissances du cours. Si les idées d'un élève sur les documents sont claires, il doit avoir la moyenne, même s'il n'apporte pas de connaissances personnelles. Il n'est bien entendu pas question de demander par écrit une introduction et une conclusion, mais on peut valoriser les élèves qui le font. 3 VIE DE LA RÉGIONALE 4 Aucun critère véritable n'a été fourni sur la façon de noter ce paragraphe. Un membre de la commission a testé sur ses élèves l'épreuve proposée au cours de la réunion à laquelle elle avait assisté, et elle s'est révélée d'une grande difficulté pour les élèves. Les membres de la commission pédagogique présents soulignent d'autres difficultés rencontrées par les élèves : celle d'une lecture correcte des documents et des énoncés, celle aussi de la difficulté qu'ils éprouvent à relier documents et paragraphe. Ils soulignent l'intérêt qu'il y a à croiser les documents dans le questionnement (encouragé dans certaines académies). En tout état de cause ils demandent que l'épreuve soit davantage ciblée, au moins pour l'an prochain, puisque les sujets de cette année doivent déjà être prêts. LV2 de la série collège à option technologique (ce qui signifie que les parties ne figurant pas au programme de cette dernière - voir BO n°4 hors série du 22.7.99 peuvent donner lieu à sujet pour la série collège à option LV2). Mais en l'état actuel cette circulaire ne figurant pas au BO, n'est donc pas réglementaire. Il serait souhaitable que ce point soit lui aussi clarifié. La commission souhaite également des précisions sur la notation des repères : en effet, les événements retenus ne sont pas également chargés de sens (ce sens que l'élève doit faire ressortir dans sa réponse). Elle considère d'un abord difficile pour les élèves la partie portant sur l'administration de l'État et les collectivités territoriales. Elle souligne enfin un dernier problème : l'académie de Versailles (d'autres peut-être aussi) vient de faire savoir qu'il convenait désormais de distinguer quatre séries et donc de dissocier la série collège à option En éducation civique La commission souligne le risque réel que les candidats soient tentés de traiter le sujet en donnant leur avis, ce qui ne doit en aucun cas se produire. Elle souhaite que le questionnement insiste systématiquement sur la compréhension des notions afin d'éviter cette dérive. Elle s'étonne du doublon que constitue la partie IV "les débats de la démocratie" avec le programme de seconde, et suggère de le traiter en fin d'année scolaire. P.Ledoux Une mise au point d'Éric Till J’ajoute au compte-rendu de Patricia Ledoux un complément visant à faire le point sur les modalités des nouvelles épreuves du Brevet. La Commission pédagogique nationale du Premier cycle réunie le 29 janvier a longuement abordé cette question, en constatant les contradictions dans l’interprétation du texte officiel paru au B.O. qui ont été relevées d’une académie à l’autre, voire entre les différents IPR d’une même académie. Ces contradictions étaient prévisibles, et somme toute compréhensibles, eu égard au laconisme du texte officiel. C’est pourquoi, dès le mois de novembre, l’APHG a demandé à l’Inspection générale la rédaction d’un texte complémentaire de « cadrage », qui VIE DE LA RÉGIONALE préciserait le plus nettement possible les contenus attendus dans ces nouvelles épreuves, de manière à mettre fin, dans un sens ou dans un autre, aux ambiguïtés et aux divergences d’interprétation, pour les candidats, pour les professeurs enseignant en troisième, et pour les correcteurs. Ce texte de cadrage n’a pas été produit, malgré une nouvelle demande de notre part émise lors du Comité national du 30 janvier. Il ne semble pas devoir jamais l’être. À notre sens, c’est très regrettable. Nous continuons à déplorer son absence et nous regrettons de devoir être renvoyés aux informations fournies par les différentes inspections régionales. Il a été en effet convenu, lors d’une réunion organisée par l’Inspection générale les 26 et 27 janvier et qui regroupait les IPR, de laisser le soin à chaque inspection régionale d’harmoniser la façon de comprendre le texte officiel des nouvelles épreuves. Certaines inspections avaient pris les devants, comme Nantes, ou Lille-Amiens-Rouen, en faisant diffuser par la voie hiérarchique des textes à notre sens constructifs. Il est possible de s’y référer ne consultant les serveurs de ces académies, par exemple celui de Nantes. Au vu de ces documents, on peut considérer comme acquis deux points essentiels qui faisaient l’objet de divergences particulières : 1° à la suite d’un titre très explicite, qui pose d’emblée le sujet à traiter, deux ou trois documents complémentaires (au sens où ils se complètent l’un l’autre tout autant qu’ils complètent le titre) sont proposés de manière à suggérer au candidat une réflexion " argumentée " (c’est-à-dire invitant à ordonner logiquement son propos), démarche amorcée par deux à quatre questions préalables, dont la (ou les) dernière incite " à croiser " le contenu des documents. 2° dans le « paragraphe argumenté » d’une vingtaine de lignes environ, dont on pourra au besoin accepter le découpage en deux ou trois « sous-paragraphes» , le candidat sera invité à répondre à l’intitulé du sujet par l’utilisation des documents et de connaissances extérieures à ceux-ci et acquises par ailleurs (sans en mentionner l’origine). L’intitulé du sujet pourrait être formulé de la manièr e suivante : « à partir des informations tirées des documents et en vous aidant de vos connaissances personnelles, vous rédigerez un paragraphe argumenté montrant que … (et le sujet retenu) ». Ni introduction ni conclusion ne sont demandées. La correction s’attacherait à évaluer, outre la longueur du paragraphe (un texte nettement inférieur à 20 lignes doit êtr e pénalisé), le respect du sujet, l’organisation et la cohérence de la réponse. Pour le contenu, il convient de bien se souvenir qu’il ne s’agit ni d’une mini-question de cours, ni d’une synthèse, et que l’utilisation des données fournies par les documents reste prioritaire, car fournissant l’essentiel (mais non la totalité) des arguments. Ces remarques sont à reprendre pour l’épr euve d’éducation civique, qui comprend un « paragraphe argumenté » d’une quinzaine de lignes. L’élève est invité à rédiger ce paragraphe en s’appuyant sur les éléments fournis par les documents et sur des exemples de son choix. Nous restons opposés à ce qu’un « avis personnel » soit demandé, même justifié «de manière cohérente ». Toutes ces précisions fournies par des IPR sont les bienvenues, à moins de 5 VIE DE LA RÉGIONALE 6 quatre mois de l’examen réel ! Excepté la réserve sur la sollicitation éventuelle d’un " avis personnel " en éducation civique, elles nous semblent aller dans le bon sens. Elles n’en effacent pas pour autant – et de loin – toute interrogation sur ces nouvelles épreuves : • d’abord en ce qui concerne la correction des « paragraphes argumentés ». Une note globale (10 points en histoiregéographie, 8 points en éducation civique) est prévue. Sur quels critères précis va se faire cette notation ? Au moment de la correction, une notice serat-elle diffusée pour expliciter les critères retenus pour noter ces paragraphes ? En effet, sans de telles recommandations, on peut craindre de très fâcheuses disparités – et par là-même inégalités – dans ces corrections, en, fonction de l’interprétation et de l’expérience de chaque corr ecteur, voire de sa « philosophie » personnelle . • enfin en ce qui concerne la pertinence même de ces nouvelles épreuves qui, rappelons-le, ne correspondent pas aux propositions que nous avions faites (voir les comptes-rendus de la C.P.N. dans Historiens&Géographes), en particulier s’il est pertinent d’évaluer l’ensemble du travail réalisé dans le Premier cycle dans nos disciplines par les « paragraphes argumentés ». Il va de soi que nous suivrons avec la plus grande attention le contenu des sujets de l’examen, et les modalités de sa correction.. Dès à présent, je sollicite tous les collègues intéressés de me faire part de leur expérience actuelle, de leurs réflexions sur la mise en œuvre de la préparation aux nouvelles épreuves et de leurs critiques (positives et/ou négatives), de façon que la Régionale Îlede-France puisse à partir de plusieurs contributions nourrir les discussions à la prochaine réunion du Comité national le 20 mai. N’oubliez pas non plus de venir participer à la prochaine Commission pédagogique régionale le mercredi 10 mai (14 h 30) au lycée Victor-Duruy à Paris (VIIe). Nous y aborderons le programme de troisième. Merci à toutes et à tous pour vos contributions, indispensables à une réflexion collective, qui est un objectif et une préoccupation de toujours de notre Association. Éric Till Vice-président Paris Premier cycle Mon adresse doit être désormais rédigée ainsi, Poste oblige : Éric Till 104bis rue Pelleport, escalier 1 boîte n°15 75020 Paris Cer cle d'étude de la déportation et de la Shoah L'Amicale des déportés d'Auschwitz, en collaboration avec l'APHG, organise une après-midi de travail, autour de Georges Bensoussan et de son texte « Remarques sur l'enseignement de la destruction des juifs d'Europe», le mercredi 24 mai 2000, de 14 h 30 à 18 heures, salle 13 au lycée Edgar Quinet, 63, rue des martyrs Paris (IXe). Pour tous renseignements, écrire à l'Amicale d'Auschwitz, 73 avenue Parmentier Paris (XIe) ou à [email protected] INFORMATION Les projets de concours pour les futurs enseignants de l'école primaire 1. Un semestre de formation en français, en mathématiques et peut-être en EPS. 2. Des épreuves d'admissibilité en février. 3. Une préparation aux épreuves d'admission de février à juin - dont la préparation à l'épreuve optionnelle d'histoire-géographie. 4. Des épreuves d'admission en juin -début juillet. 5. Une seconde année comportant 12 semaines de stage en responsabilité, découpées certainement en trois périodes. Il faut être vigilant pour être sûr que chaque stagiaire suivra bien une formation en histoiregéographie en seconde année, toutes les fois qu'il n'aura pas pris cette matière en option en première année. 6. Une certification en fin de seconde année : après validation du stage en responsabiliité et du mémoire professionnel, et d'un dossier (une épreuve sur les TICE est en vue). 7. Une troisième année sur le terrain, comprenant des stages en IUFM réservés aux nouveaux titulaires qui vont bénéficier ainsi d'un tutorat. Jean Cordier CULTURE La Géorgie, seize siècles de chrétienté dans le Caucase Une exposition, constituée de 500 photographies commentées et de 50 objets de la vie quotidienne, sera consacrée à la Géorgie. Outre des généralités et des rappels géographiques, elle traitera de l'époque paléochrétienne (IVe-VIIe s.), de la Géorgie après l'arrivée des Arabes (VIIe-Xe s.), et de l'âge d'or de la Géorgie médiévale (XIe-XIIIe s.). Trois conférences sont programmées : • Les influences syropalestiniennes dans la peinture géorgienne (VIe-XIe s.), par Tania Velmans, le 18 avril à 18 h 30 • De l'Athos à Jerusalem. Moines et pèlerins géorgiens (IVe-Xe s.), par Jean-Pierre Mahé, le 19 avril à 18 hh 30 • Les styles régionaux de chants polyphoniques géorgiens, par l'ensemble Marani, le 27 avril à 18 h 30. Exposition ouverte tous les jours de 11 h à 18 h du 20 avril au 1er mai 2000 à la Mairie du XIXe arrondissement place Armand-Carrel 75019 PARIS 7 POINT DE VUE A propos de l'enseignement de l'histoire et de l'E.C.J.S. dans le technique 8 À la lecture du B.O. n° 3 du 20 janvier , je constate avec tristesse et aussi amertume qu'il y est question de l'enseignement de l' E.C.J.S. en classe de première dans l'enseignement général mais point dans le technique. Y-a-t-il des classes qui ont moins besoin de cet enseignement que d'autres? Et si la réponse est oui, sont-ce celles du technique? J' ai été nommée dans l'enseignement technique à une époque où l'épreuve anticipée d'histoire en fin de première n'existait pas et où les élèves n'avaient pas d' histoire en terminale. Je pensais, avec un certain a priori, avoir beaucoup de mal à faire passer mes cours, surtout dans les classes d' adaptation pratiquement privées de cette matière dans leur années de BEP. Or, il s'est passé exactement le contraire de ce que je redoutais: les élèves étaient heureux de retrouver une matière qui leur donnait le statut d' élèves «normaux». En rejoignant le cycle long, on refaisait de l'histoire qui était considérée comme une matière noble. Et ce sont ces élèves là que l'Education nationale veut priver de l'E.C.J.S.! Aux épreuves du bac, ils obtiennent en histoire des résultats très honorables qui leurs font regretter le coefficient ridicule ( 1 ) d' une épreuve pour laquelle ils fournissent un gros travail. Il m'a semblé entendre parler de revalorisation du technique, je dois être comme Jeanne d'Arc, je dois entendre des voix! Sylvie Rachet PÉDAGOGIE Pour une mutualisation des séquences d'ECJS La mise en route de l’ECJS en classe de seconde s’est faite dans la précipitation, sans véritables directives, sans programme, sans manuel. Nous avons dû improviser, réaliser des leçons nouvelles, gérer des débats inédits, bref créer du neuf. Il serait dommage que tout ce travail soit perdu. Nous vous proposons donc de mettre en commun nos expériences. Le but est de créer une " banque de données " qui pourrait être diffusée dans ce Bulletin et sur le site Internet de la Régionale. Au bout du compte, nous pourrions disposer d’un nombre important de fiches ECJS utilisables en classe de seconde. Si vous souhaitez participer à cette " mutualisation " de nos expérimentations, il vous suffit de rédiger une fiche en suivant le modèle proposé page suivante, et de l’envoyer à : Charles Bonizec 22, passage des Petites Écuries 75010 Paris Par avance, merci à tous ! PÉDAGOGIE Fiche ECJS Seconde 1. Généralités NOM : Prénom : Lycée : Adresse : Titre de la leçon : Thème concerné : Objectif : Choix du thème par : les élèves ❏ par le professeur ❏ Bibliographie et sources (professeur) : Nombre et durée des séances : 9 2. Démarche Préparation • Recherche de la documentation (où ? qui ? par groupes ?) : • Liste des documents et des sources utilisés • Organisation des séances : contenu déroulement des débats éventuellement travail à faire entre les séances • Exploitation • Évaluation (éventuellement) 3. Bilan Points positifs : Réactions des élèves : Difficultés rencontrées : Remarques : INFORMATION La formation continue en histoire-géographie dans l’académie de Paris 10 Les formateurs en formation continue (continuée, préfèrent certains) et l’Inspection pédagogique régionale ont été réunis le 17 janvier 200 à l’IUFM des Batignolles par Jean-François Blondeau, nouveau responsable des formations d’histoiregéographie – qu’il cornaque en même temps que celles de philosophie et de SES, sa discipline d’origine – pour faire un point partiel. Tous ont chaleureusement évoqué Mireille Thibaudeau qui, dans la période précédente, a mené avec une efficacité totale cette tâche de responsable des formations, et ont remercié Jean-François Blondeau pour le professionnalisme dont il fait preuve dans la structure nouvelle qui a été créée. La séance a été organisée en deux temps : bilan provisoire de l’année 1999-2000, puis mise en place de l’année 2000-2001. dysfonctionnements graves qui ont pénalisé les formateurs et les inscrits : les convocations ont pu être reçues le matin même de stage, voire après le stage, des formateurs se sont retrouvés sans public, etc. • un problème de fond, grave, puisqu’il touche à la conception même de la formation continue. La relative faiblesse des inscriptions en histoire-géographie peut en effet s’expliquer par le cumul de trois raisons que tous les formateurs ont relevées : ¶ la politique de certains chefs d’établissement qui, sous la pression du Rectorat, découragent les demandes individuelles de formation, au profit de stages d’établissements sur site. Ces derniers sont parfois demandés par la direction, sans consultation des personnels concernés et, globalement, l’analyse de la demande a été bâclée cette année. Dans cette première mi-temps, deux ¶ l’IUFM ne répond qu’à la commande points-clés ont émergé et ces stages sont rarement disciplinaires pour des raions d’effectifs ; ils concernent • un problème administratif, qui a donc surtout la vie scolaire et commencé à se régler avec le temps. Sans l’interdisciplinarité. Ces domaines, sont épiloguer sur la mise en place à la rentrée évidemment incontournables, mais pas au 1999 de la partition entre le Rectorat (maître détriment du disciplinaire. d’ouvrage) et l’IUFM (maître d’œuvre) dans ¶ Certes il y a eu un recensement des la formation continue, il faut bien reconnaître demandes de formation dans les que cette bicéphalie a constitué un handicap. établissements, mais demander aux gens Concrètement, celui qui gère les stages (J.-F. (quand on le leur demande) d’imaginer la Blondeau à l’IUFM du boulevard des formation qu’ils voudraient avoir – question Batignolles) n’envoie plus les convocations ouverte – est bien plus difficile que de se (elles partent du Rectorat avenue Gambetta). déterminer par rapport à un stage proposé, L’absence d’équipe à la rentrée de septembre dans lequel on est appâté par les thèmes ou au Rectorat, puis la mise en place d’une par les intervenants. équipe néophyte, ont provoqué des INFORMATION La sonnette d’alarme a donc été vigoureusement tirée : la formation continue doit exciter l’appétit intellectuel. Il est important de sortir de son établissement pour se renouveler . Ne reproche-t-on pas suffisamment aux enseignants de vivre dans leur bulle ? Le grand succès de la formation cette année qu’a été le stage sur la démocratie en témoigne, ainsi que la réponse unanime à la question des fiches d’évaluation après stage : " que voulez-vous comme formation ?". Commencer , certes, par faire un point systématique sur les nouveaux programmes, mais aussi avoir des stages proposés, avec un contenu de haut niveau, pas forcément rentable sur-le-champ, mais qui nourrit la culture de chacun. La maîtrise d’un savoir participe tout autant (pas plus, mais pas moins) que la pédagogie à la maîtrise d’une classe, y compris dans les zones les plus difficiles. Le plus important est d’établir un lien entre les deux. Cela relève aussi de la vie scolaire. Quand verra-t-on que ce sont les champs de ce savoir qu’il est urgent de redéfinir, et non sa qualité et sa profondeur ? Et, pour l’année prochaine, un point-clé Il n’y aura pas d’axes disciplinaires, mais 23 axes thématiques. Voici ceux qui devraient permette une entrée pour nos disciplines. Les propositions de formations ont dû être rendues dans la précipitation le 23 février 2000 : Nouveaux programmes, nouvelles pratiques, nouvelles options Mise en œuvre de l’aide individualisée en Seconde TPE en classe de première ECJS Actions de formation décloisonnées en STI Articulation des enseignements généraux et de professionnels Singularité et convergences entre les disciplines Hétérogénéité des élèves, prise en charge des élèves en grande difficulté Évaluation par l’approche " compétence" : bulletins, livrets… Éducation à la citoyenneté Prévention de la violence Accompagnement de la prise en charge de tous les élèves : parcours diversifiés Éducation à l’orientation Liaisons CM2-6e, 3e-2e, cycle terminalpost-bac Maîtrise des outils Intégration des TICE dans les disciplines Formation des personnes "ressources" Adaptation à l’emploi : enseignants débutants Préparation aux concours Approfondissement disciplinaire de questions d’ordre didactique ou pédagogique (volet 2 de l’axe 23). Attendons. Nous verrons les résultats dans le PAF 2000-2001. Dans les prochains Bulletins, d’autres membres de la Régionale aborderont à nouveau ce qui doit redevenir un domaine essentiel et riche, la formation continue. Marie-Hélène Vannereau Vice-présidente Paris 11 ENQUÊTE Enquête auprès des PLC2 12 des conseillers Question 1 Le rôle du PCP 1. Définir le rôle du PCP en quelques phrases (3 ou 4) Question 2 La préparation de l'année 2. Etes vous convoqué (e) en début d'année pour une réunion de concertation ? Par qui ? OUI NON Par : 3. Souhaitez-vous cette réunion ? OUI NON 4. Quelle en est la portée ? Question 3 Votre action auprès du stagiaire 5. Nombre de séances dans l'année, auxquelles vous avez assisté réellement dans la classe de votre stagiaire: 6. Nombre de séances annuelles auxquelles votre stagiaire a assisté dans une de vos classes : 7. Les leçons étaient-elles convenues d'avance ? Question 4 Votre rôle à l'IUFM 8. Intervenez-vous dans la formation à I'IUFM ? 9. Si oui, à quel niveau ? 10. Préparez-vous les séances avec les stagiaires à l'IUFM ? 11. Préparez-vous les séances avec les stagiaires en dehors de l'IUFM ? Question 5 Préparation des séances avec les stagiaires pédagogiques 12. Recherche d'information 13. Recherche de documents 14. Analyse des programmes 15. Recherche des problématiques 16. Recherche des méthodes 17. Recherche de remédiations Question 6 Préparez-vous un devoir avec vos stagiaires ? 18. Recherche du sujet : 19. Évaluation : Question 7 Votre rôle pour le mémoire professionnel 20. Aidez-vous vos stagiaires ? 21. Recherche du sujet ? 22. Suivi régulier ? 23. La direction du mémoire vous paraîtelle intéressante ? Avez-vous des suggestions à faire ? APHHG - Commission IUFM CULTURE Annie LACROIX-RIZ, Industriels et banquiers français sous l’Occupation. La collaboration économique avec le Reich et Vichy, Armand Colin, 1999, 662 p. Il y a trois ans, dans Le Vatican, l’Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre froide, Annie Lacroix-Riz nous avait guidés dans les méandres de la diplomatie pontificale; elle y décrivait ses ambiguïtés vis-à-vis des régimes fascistes et nazi. Nul doute que son dernier livre sur la « collaboration économique », qui développe plusieurs travaux antérieurs (cf. Revue d’Histoire de la Shoah, n°159, janvier-avril 1997, pp.8-123), ne suscite de nouvelles polémiques. Le sujet bien entendu, mais aussi la forme utilisée par l’auteur, notamment dans sa présentation et sa conclusion, s’y prêtent particulièrement. Annie Lacroix-Riz ne mâche en effet pas ses mots et attaque de front les conceptions de plusieurs historiens, dont des chercheurs de l’IHTP. Elle dénonce aussi la communion « dans la vénération de l’entreprise qui règne aujourd’hui en histoire économique », ainsi que « la criminalisation du marxisme », perceptible jusque dans les manuels de terminale (1) . Le débat de fond porte sur la réalité ou non de la « collaboration économique » des milieux d’affaires français avec l’occupant nazi. Annie Lacroix-Riz s’attache à la démontrer. Henry Rousso et Dominique Barjot la rejettent et parlent d’« une collaboration en grande partie forcée des entreprises [...] dans le cadre d’une politique d’ensemble, la collaboration économique et financière d’État »; ils voient même dans la thèse concurrente le risque d’une exploitation réactionnaire, puisque elle aboutit à dédouaner Vichy d’une partie de ses responsabilités. On voit par là l’importance de cette « querelle d’historiens». Il serait en tout cas bien dommage que l’âpreté du ton employé (2) et la technicité de maints passages du livre, contrairement à ce qu’annonce la 4e de couverture, nous dissuade de le lire. En effet le travail d’archives est considérable et entièrement nouveau. Et, autant le dire franchement, les démonstrations sont souvent convaincantes. En effet, Annie LacroixRiz confronte pour la première fois les témoignages a posteriori, litanie de plaidoyers pro domo de la part d’industriels et de banquiers craignant l’épuration, avec les sources historiques. Le bilan en est accablant pour les hautes sphères économiques françaises, toutes activités et zones nord et sud confondues. Si ce livre n’efface pas de nombreux points d’interrogation, comme l’auteur le reconnaît volontiers, et si certaines de ses interprétations ne manquer ont pas d’être nuancées et contestées, il apporte néanmoins la preuve que la plupart des industriels et des banquiers français se sont empressés de conclure des affaires avec l’Allemagne nazie. Annie LacroixRiz développe longuement cet aspect pour 1940-1941 (pp.83-425), en présentant le cadre général des « commandes allemandes », puis en détaillant de très nombre ux secteurs: automobile, sidérurgie, céramique (mais oui!), grande distribution, banques, assurances, etc. L’aryanisation des biens économiques est fréquente; on lira notamment à ce sujet l’analyse du cas des galeries Lafayette (pp.362-371). L’ouvrage décortique aussi les différentes méthodesdemontagefinancier, parfois illégales, pour marier les activités d’entreprises françaises avec celles de leurs homologues allemandes. Les exemples, minutieusement analysés, de l’industrie chimique (Rhône-Poulenc, Ugine, Péchiney, …) constituent l’un des points forts du livre. 13 CULTURE 14 L’auteur revient (pp.163-166 et ill., pp.632-636) par exemple sur la fabrication du gaz Zyklon B dans l’usine d’Ugine à VillersSaint-Sépulcre (Oise). Les livraisons vers l’Allemagne à la filiale d’IG-Farben, Degussa, sont avérées. Reste à déterminer la destination précise. Birkenau? La coïncidence entre la forte progression de la production en février-mai 1944 et la pénurie de gaz à Auschwitz après le bombardement allié sur l’usine allemande de Dessau en mars, est très troublante. Annie Lacroix-Riz souhaite que l’enquête historique, entravée jusqu’à présent par l’impossibilité d’accéder à certaines archives privées, puisse être menée à terme. Dans une dernière partie, l’auteur livre une analyse politico-militaire et sociale de la collaboration économique, en étudiant en particulier les doutes et les revirements de certaines élites avec l’évolution du conflit. Enfin, Annie Lacroix-Riz rappelle les intuitions développées par Marc Bloch dans L’Étrange Défaite. Elle revient donc sur la « synarchie », c’est-à-dire cette alliance qu’auraient passée des hommes politiques réactionnaires et une partie des élites économiques afin de contrer une République jugée un peu trop démocratique et sociale. Pour appuyer cette thèse, qui pour elle n’est pas un mythe (p.559), Annie Lacroix-Riz montre les alliances conclues entre firmes françaises et allemandes de 1933 à 1939, l’ aryanisation idéologique et la propagande de certains milieux d’affaires en faveur de « l’Europe allemande » pendant la guerre. Autrement dit, l’application de la règle du business as usual n’explique pas toute la collaboration économique. Pourtant, l’auteur pense que, à l’instar de ce qui se passa dans beaucoup de pays européens, ce fut son principal moteur. En affirmant cette idée le plus clairement possible, l’auteur sait qu’elle s’expose à de vertes critiques. Chacun jugera. Mais Annie LacroixRiz est à mille lieues de vouloir réhabiliter en quoi que ce soit Vichy. Son dernier chapitre, qui détaille le renforcement du contrôle social et politique dans les entreprises, le démontre amplement. C’est l’étude des archives qui la conduit à distinguer les questions et à rejeter fermement l’idée d’une contrainte exercée par Vichy sur les milieux d’affaires: « Dire cela n’est pas innocenter ce régime si dur aux faibles et aux parias, juifs, communistes, fra ncs-maçons, démocrates divers, ouvriers et “petits”, hanté, comme Bousquet, par le spectre de 36: c’est constater que l’État dans lequel les élites financières ne rencontraient plus de contrepoids ou de gêneurs (partis, syndicats, parlement, etc.) se comporta à leur égard comme un ventre mou et une vache à lait » (p.563). « Querelle d’historiens » à coup sûr, le débat sur la collaboration économique présente, contrairement à nombre de « coups éditoriaux » récents, l’immense intérêt de s’établir entre des historiens sérieux et à partir de véritables dossiers d’archives. Dossiers souvent ardus pour le profane, mais que la compétence et la verve d’Annie Lacroix-Riz savent rendre passionnants en en montrant tous les enjeux historiques. Les analyses à venir des adversaires des thèses développées dans Industriels et banquiers français sous l’Occupation ne devraient pas l’être moins. Denis SAILLARD (1) Elle se fonde ici sur un article de Diana Pinto, paru dans notre revue nationale (1985, n°303). (2) Annie Lacroix-Riz, qui se confronte toujours à des sujetshautementsensibles(leVatican,l’ouverturedesarchives, la fabrication de Zyklon B en France, … ) n’est pas une néophyte dans l’art de la polémique, mais il ne faudrait pas croire que son livre est un essai; son appareil documentaire est impressionnant. CULTURE L’enseignement de l’histoire de la Shoah Université d’été 9-13 juillet 2000 – Paris organisée par le Centre de Documentation juive contemporaine en partenariat avec l’APHG et le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France Cinquante-cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s’agit de comprendre Auschwitz non plus dans la compassion mais dans l’histoire. Comprendre comment une partie de l’Europe développée a conçu puis réalisé le meurtre de masse qui marque une "tradition rompue" (H. Arendt). Il s’agit d’enseigner le génocide juif comme l’événement historique qu’il est. Faut-il, par exemple, inscrire le régime nazi dans le concept (discuté) de totalitarisme, faut-il l’amalgamer au communisme ? L’antisémitisme suffit-il à rendre compte de la tragédie ? ? Faut-il inscrire le judéocide dans le discours eugéniste allemand et européen,lerelieràl’impérialisme,auxmassacres des Tziganes, à l’assassinat des malades mentaux et des ""non-conformes " (programme " 14 "), aux projets nazis de Lebensraum à l’Est de l’Europe enfin ? Comment aborder les questions controversées de la passivité, de la résistance, des " Conseils juifs" et de l’information ? Quelle place réserver aux témoins dans le récit de cette histoire ? Quelle place faire aux lieux de mémoire (Drancy, Pithiviers, etc.) ? Faut-il aborder la question du négationnisme ? Comment la pédagogie, au collège et au lycée, ; doit-elle traiter ces problèmes ? Enfin, à travers l’historiographie du génocide, comment entendre les liens de la mémoire et de l’histoire ? C’est à l’étude de ces questions que le CDJC, en partenariat avec l’APHG et le soutien de la Région Île-de-France, convie les enseignants à une université d’été organisée à Paris, dans les locaux du CDJC, du 9 au 13 juillet 2000. Thèmes : La vie juive en Europe avant la guerre De l’antijudaïsme à l’antisémitisme L’Allemagne et les juifs Du "plan Madagascar " aux ghettos La destruction planifiée : des Einsatsgruppen à Auschwitz-Birkenau Vichy et les juifs Vie quotidienne, résistance et sauvetage des juifs sous l’Occupation Les outils pédagogiques à disposition Les expériences pédagogiques en matière d’enseignement de la Shoah Programmes et manuels en France depuis 1945 L’enseignement de la Shoah en Allemagne et en Israël Cinéma et Shoah Mémoire et histoire Le négationnisme Problématique politique du génocide juif Visite du Mémorial et du CDJC Visite du quartier juif du Marais Visite du Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme Visite des sites de Drancy et de Pithiviers Témoignage de deux déportés Avec la participation de d’universitaires, de témoins. chercheurs, Pour tout renseigner, téléphoner au ( 01 42 77 44 72 (télécopie : 01 48 87 12 50) ou écrire au Centre de Documentation juive contemporaine 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris 15 AGENDA À la cité des sciences Dans le programme Oser le savoir : Nouvelles technologies et vie privée, le mercredi 3 mai de 14 heures à 18 heures; le climat sous surveillance, le mercredi 7 juin de 14 heures à 18 heures. De septembre à décembre, thènes prévus : Vivre vieux, vieillir jeune (13/9), Production alimentaire (4/10), Recherche dans l'Univers (8/11), Bricoler le vivant (6/12). Ces demi-journées d'activités sont proposées gratuitement aux enseignants de l'APHG. Renseignements au ( 01 40 05 75 42 À propos de la Commune de Paris 16 Bruno Braquebais (1823-vers 1874) est l'auteur d'un des plus importants reportages photographiques sur la Commune. Une exposition rassemble jusqu'au 19 juin 2000 une centaine de ses clichés, parmi lesquels la destruction de la Colonne Vendôme, les ruines des Tuileries et de l'Hôtel de Ville. Le Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, acquéreur du fonds Braquebais, présente en outre le nouvel aménagement de ses salles consacrées à la Commune. Une visite couplée avec l'exposition du Musée d'Orsay sur Courbet et la Commune aura lieu le 11 mai. Réservation obligatoire. Musée d'Art et d'Histoire 22 bis, rue Gabriel Péri 93200 SAINT-DENIS ( 01 42 43 05 10 (standard), 01 48 20 84 09 (réservations) Au Musée de Cluny Les dimanches gratuits : tous les premiers dimanches du mois. Le jardin médiéval, où l'on pénètrera par des entrées aménagées boulevard St-Michel et boulevard St-Germain, offrira une succession d'espaces comme la forêt de la licorne, le ménagier avec ses choux, ses oignons, etc., le jardin des simples, le jardin céleste, le jardin d'amour (courtois et sensuel…). Il sera ouvert dans le courant du mois de septembre 2000. D'avril à juin, un cycle de conférences sur «la sculpture architecturale (XIVe-XVe s.) » Visites-conférences : L'Hôtel de Cluny et les collections médiévales, t.l.j. sauf le mardi et le dimanche a.m. (1 h ou 1 h 30), Les thermes antiques de Lutèce (à partir du mois de juin). Visites thématiques : Les arts, La société médiévale, La flore médiévale, le bestiaire, t.l.j. sauf le mardi et le dimanche a.m. (1 h ou 1 h 30). Musée national du Moyen Âge - thermes et hôtel de Cluny 6, place Paul-Painlevé 75005 Paris renseignements sur les activités culturelles (groupes et individuels) : ( 01 53 73 78 16 VOYAGES DE LA RÉGIONALE La Régionale Ile-de-France met sur pied un voyage d'été en Birmanie. Il aura lieu dans la seconde quinzaine de juillet 2000. Envoyez toute demande de renseignements, avec une enveloppe timbrée à 4,50 F pour la réponse, à Hélène Papadopoulos 23, rue Édouard-Jacques 75014 PARIS ACTION 17 ACTION 18 CULTURE 19 VOYAGES DE LA RÉGIONALE WEEK-END AUX PAYS-BAS La Régionale Île-de-France organise à Amsterdam les 13 et 14 mai 2000 un week-end consacré à l'exposition La gloire de l'âge d'or à Amsterdam. Le Rijksmuseum réunit les plus grandes œuvres du XVIIe siècle néerlandais (Franz Hals, Rembrandt, Ruysdaël, Vermeer, etc.), des sculptures, des dessins, des gravures. Outre ses propres collections, il a emprunté beaucoup d'autres œuvres à des musées et à des collectionneurs privés. Le prix (660 F) comprend : - l'aller-retour en car avec deux chauffeurs - la nuit en chambre double* et le petit déjeuner à l'hôtel Ibis de Rotterdam - l'entrée à l'exposition. Le samedi après-midi sera consacré à la visite de la Zélande du Sud. 20 * Supplément pour chambre individuelle : 180 F. Fiche d'inscription NOM : ………………………………………………………………………………………………… Prénom : ……………………………………………………………………………………………… N° et rue : ………………………………………………………………………………………… Code postal : ……………… Ville : ……………………………………………………… Téléphone : ……………………………… déclare m'inscrire au week-end A.P.H.G. Amsterdam les 13et 14 mai 2000. À ………………………………………… Signature : le ……………………… 2000 Éventuellement nom et prénom d'une personne accompagnant : NOM : …………………………………… Prénom : ……………………………… Prière d'envoyer dans le même courrier cette fiche d'inscription, le chèque de règlement de 660F (au nom d'Hélène Papadopoulos) et une enveloppe timbrée portant votre nom et votre adresse, à Hélène Papadopoulos 23, rue Édouard-Jacques 75014 PARIS Prière aussi de bien vouloir remplir le cadre ci-dessous : Chèque bancaire/postal Numéro Date Montant