N° 735 - L`Affranchi

Transcription

1,30 € - Numéro 735
Off
Si tu ne vas
pas au festival,
le festival
viendra à toi !
l’affranchi
Expositions dans les rues
et les commerces, ateliers
menés avec des associations et des Chaumontais,
visites commentées... Avec
«Chaumont off», le festival
veut aller à la rencontre
des gens. Page 8.
de Chaumont
Hebdomadaire d’informations locales.
15 e année .
Vendredi 6 juin 2008 - 25, rue Croix-Percée - tél : 03 25 01 59 35 - fax : 03 25 01 59 36
Chaumont pour Tous
Thierry Simon se retire...
et ça réagit
Parce qu’il ne se sent plus suivi par
son conseil d’administration, et
parce que les relations avec la municipalité se compliquent, Thierry
Simon estime qu’il n’a plus lieu de
présider l’association «Chaumont
pour tous» qui s’est battue pour le
maintien de l’hôpital.
Aides
agricoles
La mauvaise
conscience
de céréaliers
Gérard Bocquillon est persuadé que
Thierry Simon commet une erreur.
Craignant que cette démission ne
sonne le glas de l’association, Patrick
Lefèvre dresse une liste de regrets,
d’incompréhensions et de désaccords. Pages 2 et 3.
Demandeurs d’asile
Victime
de la décentralisation après le préfet, le ministre
Victime d’un conflit entre la
Région et le rectorat, une agent
TOS placée en retraite pour invalidité se voit privée de rémunération. Page 6.
Soulignant l’explosion des
revenus des céréaliers, la
Confédération paysanne
propose que les aides qui
leurs sont versées soient
redistribuées aux producteurs qui en ont vraiment
besoin. Page 6.
Agenda
Cali et les 24
heures solex
Un rassemblement était prévu ce
vendredi soir sur la place de l’hôtel
de ville pour interpeller le ministre Luc Chatel sur la situation des
demandeurs d’asile. Page 3.
Ils se lèvent tous pour Pisani
Edgard Pisani a eu droit à une
«standing ovation» au lycée agricole qui porte son nom. Son discours n’était pourtant pas si
consensuel... Page 7.
PORTES OUVERTES
Venez découvrir le
Le départ de la 12e édition
des 24 heures solex organisée par la Squadra 52 aura
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Cali. Page 10.
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2 TRIBUNE
Regrets, incompréhensions
et désaccords de Patrick Lefèvre
L’affranchi de Chaumont - 6 juin 2008
P
atrick Lefèvre, ancien adjoint
au maire de Chaumont et actuel conseiller municipal
d’opposition, fait partie du conseil
d’administration de «Chaumont
pour tous». Il faisait partie des rares
membres présents lundi dernier et
il assistait jeudi encore à la conférence de presse animée par Thierry
Simon (voir page ci-contre).
Craignant en fait que la démission
de Thierry Simon ne sonne le glas
de l’association, il a tenu à donner
son point de vue sur la situation.
Voici ce qu’il nous a donné par
écrit :
«Ce que je regrette :
«La défense du maintien des services, publics ou assimilés (l’armée,
l’hôpital et bientôt le tribunal...),
sur Chaumont et ses environs reste
plus que jamais une question d’actualité. C’était le but de l’association. Il n’a pas changé !
«Luc Chatel s’est fait élire en mettant en avant l’obligation d’améliorer le dynamisme économique au
niveau intercommunal. Perdre des
services aussi importants, ce n’est
certainement pas ce qui va inciter
les entreprises à venir s’installer à
Chaumont. Bien au contraire.
«A ce sujet, j’aimerais d’ailleurs
comprendre ce que nos politiques
envisagent au niveau de l’aménagement de notre territoire. Veulent-ils
un pays où les concentrations urbaines vont diminuer en nombre et
augmenter en taille ? ou désirentils s’orienter vers un pays où l’activité économique, et donc la
population, sont réparties de façon
plus harmonieuse sur l’ensemble
du territoire ?
«Ce que je ne comprends pas :
«Quelle est la raison de la défection
des membres de l’actuelle municipalité qui comptaient avant les élections parmi les membres les plus
actifs de l’association ?
«J’ose deux explications :
«- L’association n’a plus de raison
d’être puisque les Chaumontais ont
élu un «homme providentiel» qui a
suffisamment le bras long pour imposer la préservation de tous les
services locaux existants. Mais on a
bien vu ce que cela a donné
lorsqu’il s’est agi de défendre le pôle
d’instruction du tribunal de Chaumont.
«Cette position est d’ailleurs doublement une erreur. même si Luc
Chatel ne manque pas d’influence
au niveau gouvernemental, une association virulente sur Chaumont
pourrait lui être d’un grand secours
pour appuyer ses demandes.
«Et qu’on ne m’avance pas ici la
problématique des compensations.
Dans son programme de campagne,
Luc Chatel s’est engagé à faire venir
des entreprises. Il ne s’est pas engagé à les amener en échange du
départ du 61e RA !
«- Pour ces membres de la municipalité qui siégeaient au CA, continuer à agir au sein de l’association,
cela reviendrait à mettre Luc Chatel
en porte-à-faux. Il se verraient ainsi
dans l’obligation de cautionner une
revendication, au niveau local, qui
contredirait l’action gouvernementale soutenue sans réserve par Luc
Chatel ;
«On mutualise, on regroupe les services publics sur le territoire pour
augmenter leur efficacité, nous diton. Ne soyons pas naïfs ! La raison
principale de ces réorganisations
tous azimuts, c’est bien évidemment la diminution des emplois. Et
lorsqu’on affirme qu’on fera mieux
avec moins de personnel, c’est à
mon sens mépriser les fonctionnaires dont les postes ne seront pas
remplacés (retraite) ou seront tout
simplement supprimés.
«Ce que je n’accepte pas :
«On nous dit que c’est de la faute de
Jean-Claude Daniel si le 61e RA
quitte Semoutiers. L’ancien maire
n’aurait pas entretenu suffisamment de relations avec les militaires
pour que ceux-ci manifestent la volonté de rester en Haute-Marne.
«Ici, il est important d’affirmer une
chose évidente. Lorsque JeanClaude Daniel a passé la main, le
61e RA se trouvait encore à Semoutiers. S’il n’y reste pas, ce sera uniquement du fait du nouveau maire
et du gouvernement auquel il appartient.
«Plus globalement, ce serait de la
faute de Jean-Claude Daniel si les
services publics et l’armée quittent
Chaumont. L’ancien maire n’a pas
su, depuis 95, développer suffisamment sa ville pour que le gouvernement tranche en faveur de
Chaumont pour y installer les services publics regroupés.
«De qui se moque-t-on ici ! Sans
développer, parce que cela ne
trompe personne, je dirai simplement que cet argument ne fera pas
plaisir au collègue bragard du
maire de Chaumont (voir les statistiques INSEE)».
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ACTUALITE 3
Chaumont pour tous :
Thierry Simon se retire
Parce qu’il ne se sent plus suivi par son conseil d’administration,
et parce que les relations avec la municipalité se compliquent, Thierry
Simon estime qu’il n’a plus lieu de présider l’association.
P
our discuter de l’avenir de «Chaumont
pour Tous» - et éventuellement de la nécessité
de se battre ou pas pour le
maintien du 61e RA Thierry Simon a convoqué
les 20 membres de son
Conseil d’administration.
Le jour dit (lundi dernier en
l’occurrence), ils n’étaient
que trois présents, dont
deux personnes extérieures
à Chaumont. Deux Chaumontais avaient quand
même pris la peine de s’excuser et deux sont arrivés à
la fin de la réunion.
Pour le président, qui précise avoir envoyé les convocations 12 jours plus tôt, le
message est clair : la majorité du Conseil d’administration ne souhaite plus le
suivre dans son combat
pour la sauvegarde des services publics à Chaumont.
Il imagine que cette majorité compte sur d’autres
méthodes pour atteindre le
but commun. Et il en tire la
conclusion qui s’impose : il
se retire de la présidence,
tout en restant membre de
l’association. A charge désormais pour le CA de trouver en son sein un nouveau
président.
Observant les explications
qu’il a pu fournir jeudi en
conférence de presse, on a
vu souvent apparaître en filigrane les relations avec la
nouvelle municipalité.
Le silence
de la municipalité
L’affranchi s’était déjà interrogé dans un édito (N° 727
du 11 avril dernier) sur
l’avenir de Thierry Simon
en tant que président de
Chaumont pour Tous. Etant
désigné représentant de la
ville au festival de l’affiche
et pressenti pour le présider
prochainement, nous le
trouvions mal placé pour
prendre la tête de luttes
contre des décisions gouvernementales. Ça aurait pu
le conduire à s’opposer au
ministre Luc Chatel alors
qu’il aurait été, dans d’autres fonctions, représentant
du maire Luc Chatel.
Il affirme cependant que ces
considérations n’ont pas
joué dans sa décision. Il se
sent capable de faire la part
des choses. Pour l’instant
du moins... Car il reconnaît
ne pas vouloir assumer
deux présidences en même
temps, pour des questions
de disponibilité essentiellement.
Le problème en fait vient
plutôt du silence assourdissant de la municipalité vis à
vis de «Chaumont pour
tous».
Auparavant, alors que JeanClaude Daniel, le maire, et
son premier adjoint Henri
le Roux étaient membres de
l’association, les élus de
l’opposition Christine Guil-
lemy et Vincent Galantier
faisaient partie des membres du CA les plus assidus.
Or, c’est leur absence non
excusée lundi dernier qui a
suscité le plus de commentaires. Il faut dire que
Thierry Simon a plusieurs
fois remis en cause leur position. Ils devaient donc
s’attendre à être mis sur la
sellette.
Toujours est-il que jusqu’à
présent l’association a vécu
avec le soutien (y compris
financier) de la ville. Si ses
nouveaux représentants ne
montrent plus d’intérêt, il
n’est pas illogique que le
président estime nécessaire
de se retirer... Il n’est pas facile en tout cas de se battre
pour conserver les services
publics dans une ville si la
municipalité ne souhaite
pas agir dans le même
sens...
L’influence
de Luc Chatel
Lors de sa conférence de
presse, Thierry Simon a
beaucoup parlé de Luc Chatel. Pour lui, la défection
des membres de la municipalité au CA de Chaumont
pour Tous est liée à la position du maire-ministre.
On peut toujours imaginer
que les adjoints chaumontais ne souhaitent pas s’engager dans un combat qui
pourrait mettre en porte-à-
Gérard Bocquillon n’est pas d’accord
P
résent à la conférence
de presse, Gérard Bocquillon, vice-président
de «Chaumont pour Tous»,
est membre de la municipalité conduite par Luc Chatel. Et s’il était absent lui
aussi à la réunion du
Conseil d’administration, il
s’était au moins excusé.
Il est persuadé que Thierry
Simon commet une erreur
en se retirant. Selon lui, il
arrive assez souvent que des
réunions ne puissent pas se
tenir faute d’avoir atteint le
quorum. Or, il est heureusement très rare que
quelqu’un s’en formalise au
point de démissionner.
On convoque alors à nouveau l’association pour lui
permettre de prendre enfin
des décisions.
Gérard Bocquillon estime
que «Chaumont pour tous»
a toujours sa raison d’être.
Il considère même que ses
combats peuvent apporter
de l’eau au moulin de Luc
Chatel s’il est amené à défendre un service public au
plan local.
Toutefois, pressé de questions, Gérard Bocquillon a
précisé qu’il parlait en tant
que membre de l’association et non en représentant
de la municipalité. Il n’avait
pas été mandaté pour s’exprimer en tant qu’élu.
faux le porte parole du gouvernement. Mais Thierry
Simon pense surtout qu’ils
jugent inutile de s’engager
dans l’association parce
qu’ils croient que Luc Chatel est le mieux placé désormais pour régler tous les
problèmes.
Il ajoute qu’il avait demandé que «Chaumont
pour Tous» et ses 550 adhérents soient représentés au
sein de la conférence sanitaire qui évoquera, le 10
juin prochain, l’avenir du
pôle hospitalier. Il pensait
alors disposer de l’appui de
Luc Chatel. Mais il n’en a
rien été et l’association (à
laquelle n’adhère pas Luc
Chatel) restera à la porte.
Raison de plus pour Thierry
Simon de passer le flambeau à ses vice-présidents.
En espérant que son successeur aura plus de chance
avec la municipalité.
L.T.
Et le 61e RA ?
«C
haumont pour tous», qui s’est battue surtout
jusqu’à présent pour le maintien de l’hôpital et
qui s’est un peu intéressée à l’évolution de la
carte judiciaire, se demande aujourd’hui si elle doit œuvrer
contre le possible déménagement du 61e RA.
Certains membres font valoir que l’armée n’est pas un service public au sens où on l’entend localement. Ils jugent
qu’il s’agit d’une question de spécialistes et que le citoyen
n’a pas son mot à dire. D’autres au contraire estiment que
le départ de l’armée induirait une baisse d’activité au plan
local et que ça se traduirait forcément par des retraits de
services publics. Il convient donc de se battre à la base pour
éviter les désagréments suivants.
Thierry Simon regrette que les membres du conseil d’administration ne soient pas venus assez nombreux pour trancher cette question et proposer une attitude ou une action
aux adhérents.
Pour l’anecdote, il raconte qu’il a même trouvé un adhérent persuadé qu’il fallait supprimer l’armée du paysage
français.
Et pour continuer dans la fantaisie, se disant opposé aux
grandes concentrations de population, il déclare craindre
qu’il n’y ait bientôt plus en Haute-Marne que des éoliennes,
puisqu’il n’y aura plus que du vent à brasser
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ACTUALITE 5
Le petit journal de la semaine
VENDREDI. Edgard Pisani, qui vient tout
juste de donner son
nom à l’établissement
public agricole de
Chaumont-Choignes,
commence son discours par un hommage
à la Haute-Marne ; un
département qui lui a :
«presque tout appris».
Il confie cependant
avoir ressenti, en le retrouvant, comme une
blessure grave. Car il
ne l’avait pas imaginé
autant en déclin.
On peut comprendre le
choc, en effet. Lui qui a
assisté - et même participé à son développement - découvre
maintenant avec tristesse que la démographie de la Haute-Marne
est retombée au niveau
où elle se trouvait
quand il est arrivé. Il
l’avait pourtant vue gagner jusqu’à 25 000 habitants !
Il est dur d’admettre
aujourd’hui, à 90 ans,
que les progrès enclenchés 60 ans plus
tôt sont finalement réduits à néant.
VENDREDI. L’Express
publie «Le palmarès
des villes qui recrutent». Un classement
des 348 zones d’emploi
répertoriées par l’INSEE tenant compte de
l’évolution du nombre
d’emplois de 1999 à
2006.
Avec des chiffres légèrement positifs, le
secteur ChaumontLangres décroche la
313e place.
Affichant un résultat
négatif (ce qui ne l’empêche pas d’être toujours cité en exemple
par Luc Chatel), celui
de Saint-Dizier est
classé 336e.
Comme si cela ne suffisait pas, L’Express illustre ce classement
avec un hors texte gentiment intitulé : «Vendre la Haute-Marne, dur
métier…» Et où il est
question du job «pas
facile» du directeur de
Haute-Marne Expansion, Jean-Michel
D’Hondt : «Le mot
challenge, qu’il déteste, n’est pas usurpé
dans ce département :
pas de liaison ferroviaire à grande vitesse,
pas d’aéroport, des activités industrielles en
déclin, comme les fonderies et le matériel
agricole, une offre de
formation supérieure
quasi inexistante, une
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SAMEDI 07 JUIN 2008
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météo capricieuse… La
dernière grosse implantation date de
2000, avec la création
du laboratoire souterrain de l’Agence nationale des déchets
radioactifs à Bure-Saudron».
De profundis.
MARDI. Dans la série
des palmarès, Le Figaro publie celui de
«l’efficacité de la police
ville par ville». Avec un
effectif de 78 policiers
(en comptant les ADS
recrutés sous la forme
d’emplois jeunes) et
une moyenne de 9,1
faits élucidés par policier, le commissariat
de Chaumont est
classé à la 287e place,
sur un total de 402.
Celui de Saint-Dizier
fait légèrement mieux
(9,2), tout en restant en
dessous de la
moyenne nationale
(10,6).
L’affranchi n’osera pas
en conclure que les policiers haut-marnais ne
sont pas très efficaces.
MERCREDI. «Coqueluche des quotidiens et
hebdomadaires nationaux, Luc Chatel incarnerait-il à lui seul le
dynamisme et la cohérence d’un gouvernement confronté à mille
et une misères ?», feint
de s’interroger le JHM
pour qui le maire de
Chaumont «fait aujourd’hui figure de
«Che» de l’action gouvernementale» et «apparaît, de semaine en
semaine, comme
l’homme providentiel
en matière de communication».
Toujours selon le JHM,
«la nouvelle star des
médias», qui n’hésite
pas à «faire taire JeanPierre Elkabbach sur
les ondes d’Europe 1»,
serait «soumis au régime des 130 heures
hebdomadaires». Et le
quotidien local de
conclure : «Xavier Bertrand n’a qu’à bien se
tenir».
Voilà un article digne
d’alimenter la «Brosse
à reluire» du Canard
enchaîné !
JEUDI. Alors que les
Chaumontais ne sont
toujours pas rassurés
sur l’avenir du 61e RA,
qu’une manifestation
rassemblant quelque
700 personnes est organisée ce jour-même
à Langres pour défen-
dre la BSMAT et que
les élus meusiens se
risquent à faire du
chantage sur Bure
pour sauver le 8e RA à
Commercy, le ministre
de la Défense Hervé
Morin est annoncé à la
BA 113 de Saint-Dizier.
Raison de sa visite,
comme l’indique son
agenda publié sur internet : faire un tour
en Rafale !
Bref, pendant que les
élus, les citoyens et les
salariés concernés
s’inquiètent et manifestent, le ministre a
prévu de s’envoyer en
l’air, au-dessus de leur
tête.
Apprenant la nouvelle,
le délégué syndical FO
de la BSMAT Henri Linarès se dit «très choqué». «On lui avait
demandé par courrier
de venir visiter nos
sites», rappelle-t-il.
«Mais on a juste obtenu, à l’arraché, une
audience avec son
chef de cabinet.»
Il ne sera pas dit que le
ministre confronté aux
fermetures de casernes ne cherche pas
à prendre un peu de
hauteur...
Demandeurs d’asile :
après le préfet, le ministre
Un rassemblement était prévu ce vendredi soir à 17 h
30 sur la place de l’hôtel de ville pour interpeller le ministre Luc Chatel sur la situation des demandeurs d’asile.
C
ela fait plusieurs mois
que des représentants
de la Ligue des droits
de l’homme, de la communauté Emmaüs, du collectif
Mosaïque et d’autres associations se réunissent
chaque vendredi, à 17 h 30,
devant la préfecture, pour
rappeler au préfet leur vigilance concernant les demandeurs
d’asile
en
Haute-Marne. Mais jusqu’à
présent, la situation paraît
bloquée, le représentant de
l’Etat n’ayant pas montré le
moindre signe, dans un
sens
(régularisation)
comme dans l’autre (expulsion).
Comme il vaut mieux de
toute façon s’adresser au
Bon Dieu plutôt qu’à ses
saints, les associations ont
décidé de laisser tomber ce
rassemblement devant la
préfecture et d’interpeller le
secrétaire d’Etat et porteparole du gouvernement
Luc Chatel. Un rassemblement est ainsi prévu ce vendredi 6 juin, à 17 h 30, sur
la place de l’hôtel de ville de
Chaumont.
«Nous sommes dans un département où la démographie est en baisse, où les
militaires risquent encore
de partir, et où la question
des demandeurs d’asile ne
peut pas être traitée de la
même manière que dans les
grandes agglomérations»,
explique Jean-François Vilbois, responsable de la section locale de la Ligue des
droits de l’homme. «Nous
demandons que les dossiers
soient examinés au cas par
cas. Et nous nous adressons
donc à quelqu’un qui est en
rapport direct avec Paris et
que l’on dit proche du président Nicolas Sarkozy».
Jean-François Vilbois précise en outre que «depuis
deux ans, il y a en France
moins de demandes d’asile
que d’expulsions». Ce qui
devrait permettre d’examiner ces demandes avec un
autre oeil.
C.P.
6 ACTUALITE
Quand des paysans ont mauvaise
conscience de toucher des aides
Soulignant l’explosion des revenus des céréaliers, la Confédération
paysanne propose que les aides qui leurs sont versées soient redistribuées aux producteurs qui en ont vraiment besoin.
E
st-il décent que les
céréaliers qui ont vu
exploser leurs revenus grâce à la flambée des
cours de 2007 et 2008
continuent de toucher des
aides européennes (environ
85 euros par hectare) alors
que dans le même temps
d’autres
producteurs
(viande bovine, moutons,
porcs, fruits et légumes,
etc.) sont en train de disparaître faute d’un soutien
suffisant ? La Confédération
paysanne, qui a toujours revendiqué une répartition
plus juste des aides agricoles, ne le croit pas. Elle
propose donc que les subventions aux céréales et
protéagineux (1) soient versées dans un fonds de solidarité aux productions en
crise. Ce qui représenterait
la coquette somme d’un
milliard d’euros rien que
pour la France.
C’est le message qu’ont
tenu à faire passer, ce mardi
3 juin, des représentants
départementaux et natio-
naux du syndicat agricole
en marge d’une réunion des
délégués du Grand Est qui
se tenait à Rolampont. «On
vit très mal ce qui se passe
en ce moment», souligne
Jean-Jacques Bailly, céréalier et porte-parole régional
de la Conf’. «Il n’est pas
normal que nos collègues
soient en train de crever
alors que, nous, nous vivons très bien».
«Que les aides varient
en fonction des cours»
«Vu le niveau des cours, on
n’a plus besoin d’aide supplémentaire pour avoir un
revenu correct», renchérit
Yves Mouillet, également
céréalier en Haute-Marne.
«Ce n’est pas acceptable. Et,
de toute façon, ce n’est pas
durable. Le risque, c’est
qu’en 2013 l’Europe profite
de cette situation pour supprimer toutes les aides».
Dénonçant le «manque de
réactivité» de la PAC, la
Confédération paysanne
suggère «que les aides varient en fonction des
cours». Et que l’Europe se
dote d’outils de régulation
vraiment efficaces : stock de
sécurité suffisamment important pour compenser les
situations de pénurie ou de
spéculation, système d’intervention sur les prix, etc.
«Aujourd’hui, les surplus financiers parfois très importants
de
certains
producteurs ne profitent
pas à l’agriculture», regrette Yves Mouillet. «Ça
part dans l’immobilier ou
dans la surcapitalisation des
exploitations».
«Dans le même temps, la
production de moutons est
en train de crever dans l’indifférence la plus totale»,
ajoute Jean-Jacques Bailly.
Autre volet de la PAC sévèrement critiqué par la
Confédération paysanne :
celui des agro-carburants.
«Dès 2006, on a été à l’encontre du discours dominant en affirmant qu’il y
avait danger à vouloir pro-
duire de l’énergie à partir de
l’alimentation», rappelle
Jean-Jacques Bailly. «Ce qui
n’était pas audible il y a
deux ans l’est fortement aujourd’hui.»
«Un plein d’éthanol
représente l’équivalent
de 1000 baguettes de
pain»
Le problème, c’est que l’Europe a prévu une incorporation de 5,75% (7% en
France) d’agro-carburants
dans les carburants pétroliers en 2010 et de 10% en
2015. Et quand on sait,
comme le souligne Philippe
Collin, secrétaire national
de la Conf’, qu’ «un plein
d’éthanol représente l’équivalent de 1000 baguettes de
pain», ça fait réfléchir…
Le prix actuel du pétrole
(et, par voie de conséquence, de l’azote, des engrais et des produits
phytosanitaires) n’est pas
non plus sans inquiéter la
Confédération paysanne.
Mais elle souligne que «tout
le monde n’est pas logé à la
même enseigne» et que la
situation du céréalier n’est
pas comparable, par exemple, à celle de certains autres
agriculteurs
ou
salariés. Tout en réclamant
des mesures transitoires
pour les plus mal lotis, elle
rappelle que le coût de
l’énergie va forcément
continuer
d’augmenter
dans les années à venir et
que «cette crise nous oblige
à repenser les modes de
production et de consommation».
Bref, les systèmes d’exploitation agricoles énergivores
ne sont pas durables…
C.P.
(1). Pour être précis, il
s’agit de la part «couplée»
des aides aux céréales et
protéagineux, laquelle représente 25% du montant
global des aides.
Privée de rémunération après avoir
été transférée à la Région
Victime d’un conflit entre la Région et le rectorat, une agent TOS
placée en retraite pour invalidité se voit privée de rémunération.
G
râce à l’acte 2 de la
décentralisation,
Anne-Marie Jacquinot se retrouve, à 57 ans et
demi, sans aucun traitement. Employée dans un
lycée de Saint-Dizier, elle a
fait partie des agents TOS
(techniciens et ouvriers de
service) qui ont été transférés par l’Etat à la Région à
compter du 1er janvier
2007. Avec cette particularité : elle était à l’époque en
congé de longue maladie.
Ce qui n’a pas empêché le
Conseil régional de Cham-
pagne-Ardenne d’accepter
son transfert et de prendre
en charge son traitement
jusqu’au 29 mars 2008.
Date à laquelle une commission médicale a reconnu
Anne-Marie Jacquinot «définitivement inapte à toute
fonction» et l’a placée en retraite pour invalidité.
Résultat : depuis deux mois,
elle ne touche plus un
rond ! Car, à l’occasion de
son placement en retraite,
la Région a immédiatement
arrêté de la payer, découvrant subitement qu’elle
n’aurait jamais dû lui être
transférée. La collectivité
s’appuie sur une réponse du
ministère de l’Education
nationale à une question
écrite du sénateur de la
Haute-Marne Bruno Sido,
publiée au Journal Officiel
du 1er novembre 2007 :
«Les agents en longue maladie sont en situation interruptive d’activité. Ils
n’ont donc pas pu être mis à
disposition de la collectivité
territoriale dont relève leur
établissement».
Ce qui a pourtant été le cas
d’Anne-Marie Jacquinot.
De son côté, le rectorat s’affirme totalement impuissant : «Elle est sortie de nos
fichiers, c’est à la collectivité de la prendre en
charge», indique le secrétaire général de l’Académie
de Reims, Michel Domain.
Lequel en profite pour donner un coup de patte à la
Région présidée par la
gauche : «Un personnel n’a
pas à souffrir de ce genre de
situation. La Région aurait
dû maintenir la rémunération, au moins le temps du
contentieux».
Ce contentieux doit désormais être arbitré par le ministère de l’Education
nationale. «Tous les cas de
figure n’ont pas été prévus
par la décentralisation», se
défend le directeur des ressources humaines de la Région, Christian Bouquillon.
«Et Mme Jacquinot n’est
pas la seule…»
Peut-être, mais elle commence à perdre patience. Et
on peut la comprendre.
C.P.
ACTUALITE 7
Ils se lèvent tous pour Pisani
Probablement parce qu’il a su mieux que les autres élever le débat,
Edgard Pisani a eu droit à une «standing ovation» vendredi, au lycée
qui porte son nom. Son discours n’était pourtant pas si consensuel...
Q
uand un homme
comme Edgard Pisani prend la parole,
il se passe forcément
quelque chose d’inhabituel.
C’est ce que disaient ceux
qui l’ont connu en HauteMarne lorsqu’il était préfet
(en 1947) puis sénateur (en
1954 et en 1974). C’est
aussi ce qu’ont redécouvert
jeudi et vendredi derniers
les professeurs et les élèves
du lycée agricole lorsque,
venant donner son nom à
l’établissement (voir L’affranchi de la semaine dernière), l’ancien ministre de
l’agriculture s’est entretenu, à diverses reprises,
avec eux. Et c’est encore ce
qu’ont
constaté
les
quelques centaines d’invités
de la cérémonie du vendredi après-midi, lorsqu’il a
prononcé son discours.
Edgard Pisani est habitué à
analyser les mouvements
qui traversent la société et à
prendre une certaine hauteur de vue pour imaginer
les réponses à apporter. Ça
frappe l’interlocuteur, qui
se trouve très vite entraîné
dans un débat passionnant.
Vendredi donc, sans faire
injure à ceux qui l’ont précédé (il y a eu du bon et du
moins bon), le niveau des
discours a monté d’un ton
lorsqu’il a pris la parole.
«Le monde n’est
pas sûr de pouvoir
nourrir le monde»
Edgard Pisani se dit assez
pessimiste quand il s’interroge sur la capacité de la
terre à nourrir toute la population. Car même si
l’agriculture est toujours
susceptible de progresser,
elle se trouve confrontée au
double problème de la diminution des terres et de
l’augmentation
de
la
consommation.
Rappelant que les populations se sont historiquement regroupées sur les
meilleures terres, il remarque que les villes et
toutes sortes d’infrastructures dévorent chaque
année des centaines de milliers d’hectares fertiles. Et il
ajoute la montée des océans
qui va engloutir des territoires entiers.
Par ailleurs, il s’inquiète de
la raréfaction de l’eau. Et il
prend l’exemple de la Californie dont l’agriculture est
une des plus performantes
au monde, mais qui utilise
2 000 m3 d’eau par hectare.
A tel point qu’elle entre désormais en compétition avec
d’autres activités humaines.
«Tant de gaspillage, tant de
dommages apportés à l’environnement... résume-t-il.
Le monde n’est pas sûr de
«J’aurais voulu être ministre
de l’Education nationale»
S
i le lycée agricole de
Chaumont-Choignes
porte officiellement
depuis vendredi le nom
d’Edgard Pisani, ce n’est pas
seulement parce que ce
grand serviteur de l’Etat a
longtemps exercé en HauteMarne. C’est surtout parce
qu’en tant que ministre de
l’agriculture (de 1961 à
1966), il a lancé et développé l’enseignement agricole moderne.
Vendredi, après avoir participé au «baptême» de l’éta-
blissement haut-marnais, il
a confié n’avoir jamais
voulu devenir ministre de
l’agriculture. Son rêve,
c’était de s’occuper de
l’Education nationale.
L’agriculture était un domaine qui ne lui était pas familier, même s’il avait eu à
s’y intéresser lorsqu’il était
préfet de départements ruraux.
Il s’en est pourtant bien
sorti. Et il a alors eu la satisfaction de pouvoir redéfinir l’enseignement public
agricole. Il fallait donner
aux futurs agriculteurs le
moyen de répondre aux besoins nouveaux de la société
et d’être capable d’évoluer
par eux-mêmes. Des méthodes ont été mises au
point pour favoriser à la fois
l’apprentissage concret et le
développement intellectuel
de l’individu.
Et c’est quand l’expérience
a fini par inspirer l’Education nationale qu’il a véritablement tenu sa revanche...
pouvoir nourrir le monde.
Toute perte de terre, toute
négligence sur les territoires (comme en Afrique
aujourd’hui) met en danger
l’avenir de l’espèce...».
Une consommation
en forte hausse
Parallèlement, la population mondiale augmente.
Peut-être se régulera-t-elle
naturellement un jour. Mais
Edgard Pisani rappelle en
attendant l’échec de la tentative chinoise. Non seulement la restriction à un
enfant par couple a produit
d’innombrables drames individuels et familiaux, mais
on s’aperçoit aujourd’hui
que la population vieillit
dangereusement. Au point
que le gouvernement chinois se voit contraint de
changer de politique.
De toutes façons, même
avec régulation des naissances, la consommation
augmente énormément.
Dans certains pays (asiatiques
surtout)
où,
jusqu’ici, il fallait se contenter essentiellement de végétaux, s’imposent enfin de
plus en plus les viandes de
porc et de volaille. Mais il
faut 5 fois plus de calories
pour produire de la viande
que de la nourriture végétale.
Inutile dès lors de préciser
qu’Edgard Pisani ne croit
guère aux vertus des biocarburants. Il s’insurge contre
les déforestations massives
destinées, comme au Brésil,
à libérer de la terre pour
cultiver des produits nonalimentaires.
«Cultiver l’homme
et la terre»
Ce triste tableau ainsi
dressé, Edgard Pisani veut
croire quand même à un
avenir positif. Et c’est le
sens principal de sa venue
au lycée agricole de Chaumont-Choignes. Son message s’adresse bien sûr aux
politiques, mais il cherche
surtout à toucher les jeunes
qui s’engagent dans une
carrière agricole.
Pour essayer de nourrir le
monde, il faudra savoir utiliser les techniques au
maximum sans jamais aller
au delà de ce que la nature
impose.
Edgard Pisani est opposé au
développement des OGM
dans la nature. Non pas
pour des questions de santé.
Il est persuadé en fait qu’on
apportera bientôt la preuve
de leur innocuité alimentaire. En revanche, il pense
que leur impact sur l’environnement ne sera pas neutre. Il craint qu’on
aboutisse à la destruction
d’une partie des capacités
de production. Et il se méfie
des grandes entreprises internationales qui font main
basse sur le vivant.
En fait, et c’est le titre d’un
de ses prochains articles, il
juge important de bien cultiver à la fois l’homme et la
terre.
S’adressant alors aux lycéens il conclut : «L’agriculture n’est pas une
question marginale. C’est le
problème le plus important
des prochaines années du
monde... Jeunes gens, rêvez
d’aventures africaines...».
L.T.
8 ACTUALITE
Comment rendre le graphisme
accessible à tous ?
Expositions dans les rues et les commerces, ateliers menés avec des
associations et des Chaumontais, visites commentées... Avec
«Chaumont off», le festival veut aller à la rencontre des gens.
L
e graphisme est un
mot qui pour certains
ne signifie pas grand
chose. Voire qui peut faire
peur. Et pourtant, le graphisme est partout. Dès
qu’on commence à lire et à
écrire, on se coltine forcément à lui. Et on le retrouve partout : dans les
affiches, les livres, les pochettes de CD, les panneaux
de signalisation, etc. Mais
si l’on apprend à lire un
texte, on n’apprend pas forcément à lire une image.
C’est pourquoi le service
des publics du Pôle graphisme de Chaumont propose tout au long de l’année
des actions de sensibilisation et de découverte. Le
véritable enjeu étant ainsi
de «rendre à tout le monde
ce qui appartient à tout le
monde».
Le festival international de
l’affiche et du graphisme est
l’occasion de pouvoir montrer à tout un chacun ce
qu’il y a de plus pointu. Et
de rappeler que les objets
graphiques ne se réduisent
pas à la publicité...
Quand un gamin se
met à parler de
Toulouse-Lautrec...
Des visites commentées des
expositions sont ainsi proposées aux individuels et
aux groupes. Premier rendez-vous, ce dimanche 8
juin, à 15 heures, aux Silos,
pour découvrir lex expositions du centre-ville (Silos,
hôtel de ville, musée de la
crèche, chapelle des Jésuites, espace public). D’autres «parcours-découverte»,
ouverts à tous, sans réservation, seront organisés les
22 juin et 6 juillet.
Le service des publics du
pôle graphisme propose
aussi aux écoles, aux associations et aux centres de
loisirs, une «visite atelier».
C’est-à-dire une visite d’une
exposition suivie d’une petite mise en pratique.
Pour interpeller le passant
ou l’automobiliste, il y a des
affiches de la collection Dutailly qui ont été repro-
duites en grand format et
installées sur des équipements municipaux ou des
façades d’immeubles de
Chaumont-Habitat. «L’autre jour, un gamin m’a ainsi
parlé de Toulouse-Lautrec
et de son affiche», raconte
une employée du Pôle graphisme. «Rien que ça, c’est
formidable».
Dans un genre différent, il y
a aussi les photos de figures
chaumontaises exposées
dans le square PhilippeLebon. Et puis l’opération
«Images de marque» chez
les commerçants. Il s’agit
d’une exposition d’affiches
suisses dans les vitrines et
d’un questionnaire grâce
auquel les clients, s’ils répondent avec justesse (il
suffit de bien regarder les
images) peuvent gagner de
nombreux lots tout en se
cultivant.
Cette année, l’opération a
démarré avec une trentaine
de participants. Mais elle
risque d’être généralisée à
tous les adhérents de
l’UCIA, soit une centaine de
commerces.
Des ateliers mobiles
dans différents
quartiers de la ville
«La marmite voyageuse»
(réalisation par des habitants de La Rochotte avec
l’aide d’une graphiste d’un
livre de recettes, puis du
repas sous les halles le jour
de l’inauguration du festival), le «slam graphique»
(fabrication d’un objet graphique réunissant les textes
des slameurs qui participent aux sessions du Nouveau Relax) ou encore les
actions «Millefeuilles» menées dans les collèges ou
«Graphithon» dans
les
écoles, témoignent également de la volonté de valoriser un certain nombre de
projets conduits tout au
long de l’année à l’occasion
du festival.
Cette année, le temps du
festival, le Pôle graphisme
va aussi quitter les Silos
pour investir différents
quartiers de la ville et pro-
poser à des Chaumontais de
découvrir le graphisme au
sein d’ateliers. Des projets
sont prévus avec la cyberbase et le Point commun de
La Rochotte, les Résidences
Jacques-Weill et l’association Edelweiss, le Relais Accueil
Chaumontais,
l’Association des Paralysés
de France, le quartier
Ribot-Loucheur et le Secours catholique.
Ces ateliers mobiles seront
animés par des graphistes
professionnels avec des
thèmes de travail à chaque
fois différents. Une restitution, sous forme d’impression ou d’exposition, étant
prévue à la rentrée.
Il faudra voir à l’usage ce
que cela peut donner. Mais
d’ores et déjà, une association comme l’APF se réjouit
«que le festival, qui n’est
pas toujours un modèle
d’accessibilité, aille à la rencontre des gens et aille
chercher les gens».
C.P.
Handi-boxe : un élève de l’IME
sur un podium national
Romain Viard,15 ans, élève à l’Institut-Médico-Educatif de Brottes, a décroché le weekend dernier une troisième place aux premiers championnats de France handisport.
L
a fédération française
de boxe a mis en place
cette année, pour la
première fois, un challenge
intitulé «Gilbert Joie», réservé aux sportifs handicapés. Ça s’est passé à Bourges
le week-end dernier. Toutes
sortes de handicaps y
étaient représentés.
L’entraîneur du BoxingClub Chaumontais, qui intervient aussi dans diverses
structures extérieures au
club local, a eu l’idée d’emmener un jeune prometteur
qu’il suit à Institut-MédicoEducatif de Brottes. Et ça a
plutôt bien fonctionné.
L’épreuve, très complète,
comprenait deux assauts
(deux combats au cours
desquels il fallait toucher,
mais sans porter les coups),
un passage à la leçon (un
entraînement guidé par un
professionnel) et trois passages au boxing performer
(une machine qui analyse la
puissance, la vitesse et le
nombre de coups portés).
Romain Viard, le jeune
Haut-Marnais (il n’a que
quinze ans) a été confronté
à des boxeurs nettement
plus âgés. Il n’a gagné qu’un
assaut sur les deux. Mais il
s’est bien rattrapé sur les
épreuves techniques.
Il a ainsi eu la chance de
passer à la leçon avec Myriam Chomaz, une championne d’Europe en titre.
Finalement il a décroché
une troisième place, sur
une vingtaine de candidats.
Et il a pu monter sur le po- Romain Viard est passé à la leçon avec la championne
dium..
d’Europe Myriam Chomaz
SPORTS 9
Foot : l’épreuve de vérité
face à une CFA2
Après son échec sur le fil en championnat, puis une première réussite
la semaine dernière en session de rattrapage, le CFC n’a plus qu’à battre St-Quentin samedi à domicile pour monter enfin en CFA2.
L
a montée en CFA2 se
jouera donc samedi à
18 heures au stade
Georges-Dodin. Après avoir
raté l’accession directe il y a
quelques semaines (une défaite lors de la dernière
journée du championnat lui
a fait perdre la première
place), le Chaumont-Football-Club, s’offre une
deuxième chance historique.
Par deux fois déjà, le club a
échoué au stade des barrages. Mais cette année,
ayant eu la bonne idée d’aller battre une autre équipe
de DH deuxième de son
groupe également, il s’est
ouvert une sorte de finale à
domicile face à une CFA2.
Ce sera très difficile. Mais
moins que les autres années. Sur un match, et avec
l’aide peut être des suppor-
ters locaux, l’exploit est
toujours envisageable...
Comme un match
de coupe
Saint-Quentin est un gros
morceau. C’est une équipe
qui évolue habituellement
en CFA mais qui est redescendue l’an dernier en
CFA2. Elle a conservé plusieurs joueurs du niveau
supérieur et a complété l’effectif par des jeunes talentueux issus du club qui
s’étaient distingués en national.
Cette équipe aurait dû effectuer une saison tranquille en CFA2. Elle s’est
mise dans les difficultés de
manière incompréhensible.
C’est ainsi qu’elle a été capable de battre les meilleurs,
mais
d’être
pratiquement la seule à
s’incliner chez les moins
bons. Et si elle doit disputer
samedi à Chaumont un
match de barrages pour éviter une relégation en DH
(inimaginable pour elle),
c’est parce qu’elle a fait encore un faux pas le dernier
jour du championnat, face à
une équipe qui n’avait
pourtant plus rien à jouer.
Le CFC est prévenu. Il va
devoir se battre face à des
joueurs de très bon niveau.
Mais ça ne doit pas l’inquièter. Il a déjà eu l’occasion
d’affronter avec bonheur ce
type d’équipe en Coupe de
France. Il lui faudra tout
donner pour faire douter
l’adversaire et savoir ensuite saisir la moindre opportunité...
L’entraîneur chaumontais
Stéphane Mazzolini est
assez satisfait de la prestation de ses joueurs, la semaine dernière. Il explique
qu’ils sont restés prudents
et costauds défensivement
tout au long du match. Faisant preuve de beaucoup de
patience, ils ont attendu
qu’une opportunité se présente. Et ils l’ont saisie en
toute fin de rencontre.
Montrer
qu’ils méritent la CFA2
Voilà comment il imagine
qu’il sera possible de l’emporter une nouvelle fois.
De toutes façons, les
joueurs locaux n’ont rien à
craindre. S’ils ne vont pas
au bout du challenge, on se
consolera en disant que décidément cette équipe
n’avait pas le niveau suffisant pour espérer tenir
toute une saison en CFA2.
Et s’ils gagnent, les finances
du club étant ce qu’elles
sont, ils seront à peu près
assurés de jouer en CFA2.
Le CFC n’aura guère les
moyens d’aller chercher de
gros renforts. Il comptera
sur les jeunes locaux qu’il
devra cependant faire travailler plus...
Seule
peut-être
cette
crainte de devoir multiplier
les séances d’entraînement
pourrait les faire réfléchir.
Mais on sait qu’ils ne sont
pas dans cet état d’esprit.
On peut être certain qu’ils
donneront le maximum samedi soir et que le match
sera plaisant à suivre.
L.T.
Volley : déjà huit dont cinq anciens
Le passeur français Sébastien Dunand et le central Sébastien
Pellissier viennent étoffer un effectif déjà très francophone.
S
ébastien Dunand vient
de Saint-Jean de Braye
où il évoluait en N2.
Mais ce jeune passeur de
grande
DVO
Véhicules
occasions
toutes
marques
Nouvelle
adressReN19
FOULAIN -
03 25 31 86 60
06 80 62 54 26
taille (1,95 m), qui possède
aussi des talents de réceptionneur-attaquant,
est
connu surtout pour avoir
fait partie des clubs de
Harnes et Saint-Quentin en
Pro B. Il a rejoint l’an dernier une équipe de N2 qui
avait pour objectif de monter. Mais il n’a pas souhaité
y rester, estimant que le
club ne se donnait pas les
moyens de ses ambitions.
A 23 ans, il vient à Chaumont pour jouer encore le
rôle ingrat de deuxième
passeur. Toutefois, à l’instar
de Cristian Bartha l’an dernier, l’entraîneur Pompiliu
Dascalu précise avoir bien
l’intention de lui donner du
temps de jeu. Il reste sur
l’idée de concurrence pour
chaque poste. Il se dit d’ailleurs persuadé que Sébas-
tien Dunand a les qualités
techniques et humaines
pour assumer pleinement le
rôle chaque fois qu’il le faudra.
Une autre signature est intervenue dans la semaine,
c’est celle du central Sébastien Pellissier. Le Chaumontais envisageait de
quitter le club pour répondre à une proposition lui offrant un reclassement
professionnel. Mais, apparemment séduit par le nouveau projet du CVB 52 HM,
il a finalement décidé de
rester.
Du coup, le club semble
s’organiser mieux que les
autres années puisqu’il parvient à récupérer 5 anciens
joueurs locaux (le réceptionneur attaquant et capitaine Constant Tchouassi, le
libero François Mérel, les
centraux David Ogungbémi
et Sébastien Pellissier et un
central encore plus ancien :
Vadim Evtoukhovitch).
Par ailleurs, si on considère
les deux autres nouvelles
recrues réalisées jusqu’ici
(les réceptionneurs-attaquants Davy Chedemail et
Igor Jérôme), on constate
que legroupe de base, auquel s’ajouteront deux
joueurs de l’équipe réserve
pour compléter surtout les
effectifs à l’entraînement,
est entièrement français ou
francophone. La communication devrait s’améliorer
nettement.
Il ne reste plus maintenant
qu’à trouver un passeur et
un pointu. Mais pour ces
postes très importants, le
club explique qu’il prend
Sébastien Dunand
bien le temps de réfléchir.
Ça tombe bien car cette
année, à cause notamment
des annonces faites autour
d’un nombre réduit d’étrangers dans chaque club, tout
le monde est plutôt resté en
attente.
10AGENDA
C’est quand le bonheur ?
Ce week-end avec les 24 h solex !
Le départ de la 12e édition des 24 heures solex organisée par la
Squadra 52 aura lieu ce samedi 7 juin à 15 heures sur le site
Gagarine. La soirée sera marquée par le concert en plein air de Cali.
L
a Squadra 52 organise
ce week-end la 12e
édition des 24 heures
solex. Une grande fête populaire, mêlant sport mécanique et musique, qui attire
chaque année des milliers
de personnes.
Le départ sera donné ce samedi 7 juin, à 15 heures,
sur le site Gagarine. Côté
course, il y aura cette année
55 équipages, dont 12 extérieurs au Nord-Est de la
France, certains venant parfois de très loin (Tarbes).
Parmi les 24 «Super Protos», le n°7 (Groupama 1)
cherchera à conserver son
titre. Mais il aura fort à faire
avec le n°51 (Sox Racing)
qui a terminé 1er aux 10
heures de Troyes.
Le n°69 (Les Coyottes) aura
aussi très certainement son
mot à dire. Et il y aura peutêtre des surprises...
La course promet en tout
cas d’être très ouverte.
Dans la catégorie des «Prototypes» (au nombre de 12),
le n°37 (Groupama 2), vainqueur de l’an dernier, a terminé 1er de sa catégorie à
Troyes. Mais il devra compter avec plusieurs outsiders
tels que les n°44 et 43.
Parmi les 5 «Promo», le
n°36 (Diabolo), un équipage
purement féminin qui a fini
1er à Troyes, fait figure de
favori.
Enfin, du côté des «origines» (un seul concurrent)
et «origines améliorées»
(13), les organisateurs jettent un oeil favorable sur
les n°26 et 30 qui ont respectivement fini 1er et 2e à
Troyes. Mais, comme le rappelle Dany Channaux, viceprésident de la Squadra 52,
«c’est une course de 24
heures, avec beaucoup
d’aléas. La régularité va primer sur la vitesse qui peut
être atteinte sur quelques
tours».
Si la manifestation des 24
heures solex est tellement
populaire, c’est aussi parce
qu’il y a une grande partie
festive : buvette, restauration et concerts.
5 euros seulement
pour les concerts
Côté
spectacle,
trois
groupes se produiront sur
la grande scène du stade
Daniel-Louis, à partir de 19
heures. Dans l’ordre, Casarrecio, une formation marnaise mêlant les rythmes
cubains et la chanson réaliste, en passant par le
EN BREF
Lire et faire lire aux Silos
Quel plaisir, la lecture. Surtout quand on s’y met à plusieurs. Plusieurs ? Les bénévoles de «Lire et faire lire»
de la Ligue de l’Enseignement, qui vont lire toutes les
semaines des livres aux enfants dans les écoles, ont
choisi de faire partager au public la douceur d’une correspondance entre Ludmilla (8 ans) et sa grand mère,
d’après le livre d’Elisabeth Brami «Ta Lou qui t’aime».
Cette lecture-spectacle mise en scène par Evelyne Beighau de la Compagnie Théarto et durant environ une
heure sera suivie d’un petit goûter pour partager d’autres douceurs : à la Bibliothèque de Langres, le vendredi 6 juin à 18 heures ; au secteur jeunesse de la
médiathèque des Silos à Chaumont, le samedi 7 juin à
15 heures.
Pour tout renseignement, contacter la Ligue de l’Enseignement au : 03 25 03 28 20
Le chanteur Cali, qui devrait se produire vers 22 h 30 ou
23 h, est réputé pour ses prestations scéniques.
swing manouche et les sons tion du concert. «L’associajamaïcains ; le groupe de tion prend en charge, par
pop-rock haut-marnais Ca- exemple, la sécurité, mais
sius Belli devrait monter c’est la ville qui paie le casur scène vers 21 heures ; et chet des artistes et s’occupe
le chanteur Cali est attendu des entrées», précise Dany
aux alentours de 22 h 30 ou Channaux. «Ça devenait
trop lourd pour nous».
23 heures.
L’interprète de «C’est quand La Squadra 52 va néanle bonheur ?» et de «1000 moins mobiliser quelque
cœurs debout» est réputé 180 bénévoles durant tout
pour ses prestations scé- le week-end. Et elle espère
niques. Et les spectateurs la présence d’au moins
auront bien de la chance 15 000 personnes (le stade
puisque le tarif de la soirée peut accueillir jusqu’à
12 000 personnes).
est limité à 5 euros.
Il faut dire que, cette année, Faut juste espérer, pour la
il y a une vraie collabora- qualité du spectacle et la sétion entre la ville de Chau- curité de la course, que le
mont (service culturel) et la temps soit de la partie.
Squadra 52 pour l’organisa-
Enragés du foot en 1968 :
François-René Simon au Pythagore
D
evant son téléviseur,
observant le match
de préparation à
l’Euro, France-Colombie,
François-René Simon ne
peut s’empêcher de bondir.
Il vient d’entendre un commentateur expliquer que si
l’entraîneur a effectué un
changement assez bizarre
c’est probablement pour
brouiller les pistes. Celui-ci
se sent forcément observé
et il ne veut pas dévoiler
trop tôt ses options.
François-René Simon, jour-
naliste-écrivain, frère de
Thierry Simon, est un passionné de football. Il y joue
d’ailleurs encore à Ymet
(Dordogne) en compagnie
d’Anglais qui ne s’embarassent pas de fioritures et de
tactiques fumeuses.
Il est co-auteur d’un petit
livre rafraîchissant sur les
événements de mai 68 tels
qu’ils ont été vécus dans le
monde du football (voir L’affranchi N° 729). Ouvrage
préfacé avec intelligence par
Daniel Cohn-Bendit. On y
apprend que les footballeurs
professionnels
ont,
à
l’époque, occupé la fédération et que les fruits de leur
action se récoltent encore
aujourd’hui.
François-René Simon viendra samedi dédicacer le livre
au Pythagore, à partir de 15
heures. Et il sera invité à
animer une petite causerie
sur le sujet.
Ce sera l’occasion d’évoquer
l’évolution de ce sport, le
plaisir qu’il procure, mais
aussi ses travers actuels.
AGENDA 11
Conférence du mardi : «De Gaulle
et la résistance intérieure»
L
a prochaine «Conférence du mardi» se
déroulera le 10 juin à 20 h 30 au
Conseil général, salle Niederberger
(entrée par la rue du Capitaine Tassard). Au
programme, à la veille de l’achèvement du
Mémorial de Colombey-les-deux-Eglises :
«De Gaulle et la résistance intérieure», avec
Olivier Wieviorka, professeur à l’Ecole normale supérieure de Cachan et spécialiste de
l’histoire de la Seconde guerre mondiale.
«Au lendemain de la défaite des armées
françaises devant la stratégie de Blitzkrieg
employée par les forces nazies, De Gaulle
incarne la résistance extérieure», soulignent les organisateurs. «En France,
d’abord progressivement puis plus intensément avec la mise en place du STO, une résistance se forme et s’organise contre
l’occupant. Ce mouvement, De Gaulle, en
quête de légitimité aux yeux du peuple français et des Alliés, cherche à le coordonner.
Son délégué général en France, Jean Moulin, y travaille activement. Le Conseil na-
tional de la Résistance, l’assemblée consultative de la Résistance et le gouvernement
provisoire de la République doivent assurer
la cohérence de la Résistance réunifiée par
De Gaulle.
En 1944, l’armée française est engagée aux
côtés des forces alliées et la Résistance intérieure sera associée aux combats pour la
Libération avant de s’effacer devant le rétablissement de l’autorité de l’Etat».
Entrée libre.
EN BREF
Journée tous à vélo, dimanche 8 juin
Le dimanche 8 juin se déroulera la Journée tous à vélo
dont le but est de faire découvrir aux cyclistes le petit
patrimoine rural.
La ville de Chaumont, l’Office de tourisme, l’association
des cyclotouristes du Pays chaumontais et le collectif
Chaumont à vélo s’impliquent à nouveau localement
dans l’organisation de cette journée qui propose de
conduire les participants de Chaumont à Marnay-surMarne.
Comme à l’accoutumée, l’OTSI assurera la visite commentée de quelques monuments situés sur le parcours
(stèle de La Vendue, aperçu sur le château et chapelle
castrale de Neuilly-sur-Suize, ferme de Rochevilliers,
lavoirs de Villiers-sur-Suize et de Marnay, aperçu sur
le château de Marnay et son colombier).
Les cyclistes intéressés par cette promenade-découverte ne présentant qu’une difficulté (côte de Villierssur-Suize) pourront se rassembler dès 9 heures sur le
parking d’Intermarché ou sera donné le départ à 9 h 30
précises. Pique-nique aux bords du canal. Retour à
Chaumont par le chemin de halage vers 16 h 30.
Renseignements au 03 25 03, 80 80 ou au 03 25 32 36
87 ou au 03 25 01 13 69.
«Bachmania» par Akadémia
Arc-en-Barrois sur la route
des orgues
L
Dans le cadre de «La route des orgues», l’association
Arc musical accueillera le dimanche 8 juin à 17 heures
à l’église d’Arc-en-Barrois l’ensemble Joseph Samson,
héritier d’une longue tradition chorale en Bourgogne.
Le programme proposé est éclectique et de haut niveau, le chant choral alternant avec l’orgue seul :
l’orgue avec Mendelssohn, Frescobaldi et un auteur
contemporain, Andrew Carter ; le chœur soutenu par
l’orgue dans des œuvres de César Franck, Jean-Louis
Gand (le directeur), William Byrd, Edward Elgar et Benjamin Britten.
La soprano Fabienne Conrad fera entendre sa voix
dans des pièces de César Franck, Jean-Louis Gand,
Elgar et Britten.
’association Fugue à
l’opéra organise une
représentation
de
«Bachmania, une soirée
chez le Cantor de Leipzig»
par Akadémia, le mercredi
11 juin à 21 heures à l’auditorium de l’Espace Bouchardon
(ancienne
bibliothèque), rue Victoirede-la-Marne.
Ce concert est un coup de
projecteur sur le travail de
jeunes artistes en fin
d’étude musicale (huit
chanteurs, quatre musiciens et un comédien) pour
qui Akadémia organise une
formation complémentaire
et offre la possibilité de se
produire sur scène.
«Bien avant Jean-Sébastien,
le clan Bach a pris l’habitude d’un rendez-vous annuel,
occasion
d’une
réunion de plusieurs dizaines de cousins, tous musiciens. A Leipzig, dans la
maison du Cantor se perpétue cette tradition : aux
membres de la nombreuse
famille s’ajoutent les élèves,
les amis, les collègues ou les
visiteurs de passage. A la
veillée, on fait honneur aux
ancêtres (dont Jean-Sébastien conserve précieusement un grand nombre de
partitions) mais on écoute
et commenté également des
extraits des nouvelles compositions du pater familias.
Les femmes trouvent naturellement leur place dans
ces réunions familiales, en
particulier la seconde
femme de Jean-Sébastien,
Anna Magdalena, et sa fille
aînée.»
Tarifs : 15 euros ; 12 euros
pour les choristes et demandeurs d’emploi ; 10
euros pour les adhérents de
Fugue à l’opéra ; 10 euros
pour les moins de 30 ans ;
gratuit pour les moins de 18
ans.
Renseignements et réservations à l’office de tourisme,
place de la gare, tél. 03 25
03 80 80 ou auprès de l’association Fugue à l’Opéra,
tél. 06 08 45 24 15.
Les Trimazos chantent au Cavalier
L
e concert annuel de la
chorale de Chaumont
«Les Trimazos» aura
lieu le samedi 7 juin à 20 h
45 en l’église Notre-Dame
du Rosaire au Cavalier.
Dirigés par Jean-Louis Protin, les choristes seront accompagnés au piano par
Frédérique Bonneaux et par
un ensemble d’instruments
à cordes dirigés par Domi-
nique Manière.
Les instrumentistes interprèteront une sérénade de
Schubert pour piano et
flûte et le concerto en la mineur de Vivaldi.
Le programme choral sera
varié : des poèmes d’Aragon, de Baudelaire et
d’Anne Sylvestre mis en
musique, un chant populaire de Noël, mais aussi le
menuet du Bourgeois Gentilhomme de Lully, l’Ave
Maria de Schubert et Laudate Jehovam – Psaume 117
de Telemann.
Entrée : 10 euros pour les
adultes ; 5 euros entre 12 et
18 ans ; gratuit en dessous
de 12 ans.
Renseignements
auprès
d’Annick Louvet en téléphonant au 03 25 32 10 24.
Rencontre d’écrivain avec
Dominique Fernandez
Les Silos organisent une rencontre d’écrivain avec Dominique Fernandez le jeudi 12 juin à 18 h 30 à la librairie Apostrophe, rue Laloy.
Ancien élève de Normale Sup, agrégé d’italien et docteur ès lettres, Dominique Fernandez est l’auteur de
plus d’une soixantaine d’ouvrages.
Autant romancier qu’essayiste, il a obtenu le prix Médicis en 1974 avec «Porporino ou les mystères de Naples» et le Goncourt en 1982 avec «Dans la main de
ll’ange».
Membre de l’Académie française depuis 2007, Dominique Fernandez a publié récemment «Place rouge»
(Grasset).
Comme d’habitude, la rencontre sera animée par l’écrivain Georges-Olivier Châteaureynaud et suivie d’une
«Dédicace dégustative». Entrée libre.
Visite animée de la glacière
de Chaumont-le-Bois
L’Office de Tourisme de Chaumont propose une visite
animée de la Glacière de Chaumont le Bois le samedi
14 juin à 17 heures. Durant cette visite, différents personnages en costumes d’époque feront revivre la
construction de ce bâtiment à l’histoire méconnue.
Le nombre de places pour cette représentation étant limité, il est impératif de venir retirer ses billets à l’Office
de Tourisme aux heures habituelles d’ouverture.
Prix du billet 4 euros par personne.
12AGENDA
EN BREF
Fermeture de l’Office de tourisme
Amis Nature organise
trois ateliers
Dans le souci de promouvoir la ville et sa région, l'Office de Tourisme de Chaumont tiendra un stand d'in’association Amis Naformations lors des 24 heures solex les 7 et 8 Juin.
ture organise trois ateLe Bureau d'Accueil de la place de la gare sera donc
liers différents le
ferm le samedi 7 Juin à partir de 12 h 30, ainsi que le
week-end prochain :
dimanche 8 juin.
- «Astrologie énergétique»
(comprendre l’homme à
Piscine sans parking
partir de la formation de
La piscine Gagarine sera ouverte aux horaires habi- l’univers et analyser sa
tuels les samedi 7 et dimanche 8 juin. Mais son parking structure énergétique à trasera exceptionnellement mobilisé par la manifestation vers l’organisation du sysdes 24 heures solex.
tème solaire), avec Charles
Dimitriou, le samedi 14 juin
Séance découverte «Les ateliers
de 10 h à 13 h à l’espacedu mouvement»
rencontre du Cavalier.
Le Centre culturel haut-marnais (CCHM) propose une Participation : 25 euros
séance découverte gratuite de l’activité «Les ateliers du
mouvement» le samedi 7 juin, de 14 h à 15 h 30, à la
ETAT CIVIL
salle de danse du Cavalier, rue des platanes à Chaumont.
NAISSANCES
Catherine Buté, professeur diplômée d’Etat, proposera 28.05. Charles Denis Mades «exercices simples autour de la gestuelle naturelle nuel, de Christophe Bodo,
de l’être humain permettant de réactiver les forces vi- militaire, et de Marie-Aude
tales et dénouer les tensions». Inscriptions obligatoires Blanchard, militaire, domiau 03 25 31 51 42.
ciliés à Chaumont, 27 Parc
Bau Site.
Dédicace de François-René Simon
28.05. Théo, de Nina Schuau Pythagore
meng, sans profession, domiciliée à Chaumont, 2/02
François-René Simon, co-auteur du livre «Les enragés
rue Robespierre.
du football, l’autre mai 68» (Editions Calmann-Lévy)
29.05. Lucie Lucienne Jeasera présent à la librairie Le Pythagore le samedi 7 juin,
nine, de Christophe Mouà partir de 15 heures, pour une causerie et une séance
loud, maçon, et de Amanda
de dédidaces.
Toussaint, sans profession,
son épouse, domiciliés à
Sortie nature à Dancevoir
Nully, 5 rue d’Aux Près.
Le Conservatoire du patrimoine naturel de Cham- 29.05. Arthur Olivier Ropagne-Ardenne propose une sortie nature le samedi 7 bert, de Vincent Petion, mijuin à Dancevoir. .Au programme : les orchidées et au- litaire, et de Fanny
tres fleurs de printemps. Rendez-vous à 14 h 30 devant Desrumaux, vendeuse, son
la mairie de Dancevoir. Prévoir des chaussures de épouse, domiciliés à Blesmarche. Renseignements au 03 25 02 76 73.
L
Assemblée générale des Amis
de Buxières
(adhérents) et 30 euros
(non adhérents).
- «Alimentation bio-énergétique» (il s’agit d’apprendre
à composer un menu qui
permet d’équilibrer le yin et
le yang et de respecter les 5
saveurs, elles-mêmes stimulant les 5 organes et les
5 émotions) animé
par
Charles Dimitriou, le samedi 14 juin, de 14 h 30 à
17 h 30, à l’espace-rencontre
du
Cavalier.
Participation : 15 euros
(adhérents) ou 18 euros
(non adhérents).
- «Plantes et usages» (découverte et usages de
splantes sauvages), avec Céline Sciacqua, le dimanche
15 juin de 9 h 30 à 17 h 30,
à Pressigny.
Participation : 25 euros
(adhérents) et 30 euros
(non adhérents).
Renseignements et inscriptions au 03 25 03 62 48.
sonville, 41 rue principale.
30.05. Mathys Julien Anthony Laurent, de Betty
Transler, sans profession,
domiciliée
à
Jessains
(Aube), 3 voie creuse.
30.05. Lilou, de Marc Deras,
enseignant, et de Mélanie
Binet, opératrice, son
épouse, domiciliés à Chaumont, 16 rue Mareschal.
31.05. Léo Bruno Pierre, de
Richard Bailly, magasinier
automobile, et de Sabrina
Goégan, aide-soignante, domiciliés à Froncles, lotissement de la Haute-Borne.
01.06. Apolline Jo Eve, de
Luc Schlatter, ouvrier, et de
Laure Struzik, éducatrice,
son épouse, domiciliés à
Froncles, 38 rue Maurice-
Paillot.
03.06. Stecy Josiane Christine, de Stéphane Fache, intérimaire, et de Sarah Altié,
demandeur d’emploi, domiciliés à Chaumont, 3 bis rue
du Docteur Roux.
03.06. Benjamin, de Philippe Dos Santos, ouvrier, et
de Véronique Brisbare,
commerçante, domiciliés à
Mussey-sur-Marne,
17
grande rue.
MARIAGE
31.05. Thomas Lamontre,
ingénieur informatique, domicilié à Proverville (Aube),
36 grande rue, et Fanny
Hiernaux, responsable environnement et sécurité, domiciliée à Chaumont, 1
avenue Gabrielle.
ECHECS
Jouez comme les amateurs
chaumontais : Didier Mouriot
L’association des Amis de Buxières, désormais installée à Autreville-sur-la-Renne, organise son assemblée
générale le samedi 7 juin à partir de 18 h 30 à la salle
Didier, sympathique comdes fêtes de Richebourg. Il sera notamment question
merçant du centre-ville,
du prochain spectacle prévu fin août à Aubigny.
père d’un de mes jeunes
est l’un des piliers du
Hommage aux Morts pour la France élèves,
club. Toujours sport, ce n’est
en Indochine
Dans le cadre de la Journée nationale d’hommage aux
Morts pour la France en Indochine, une cérémonie se
déroulera au monument aux Morts du boulevard Thiers
(Cours de la Légion d’Honneur) le dimanche 8 juin à
11 h 30.
Droits des femmes et des familles
Le Centre d’information sur les droits des femmes et
des familles (CIDFF) tiendra son assemblée générale le
jeudi 12 juin à 18 h 30 à l’espace-rencontres du Cavalier.
Alcool et solitude
La réunion mensuelle du mouvement Vie libre se tiendra le vendredi 13 juin à 20 h 30 dans les locaux du
Foyer des jeunes travailleurs, rue de Carcassonne.
Thème retenu : «Alcool et solitude».
pas lui qui risque d’oublier
que les échecs sont d’abord
un jeu ! mais il sait aussi
être efficace,
jugez en vous même en résolvant le diagramme de la
Diagramme 335:
semaine.
Les noirs jouent et prennent un
Amis de Chess
avantage matériel décisif
2000, soyons ce
week-end
en
pensée avec les
Solution du
diagramme 335 :
Loiseau,Pierre Ducceschi,Leana
tournoi interne
Chaumont,
28.05.2008
12...Cxf4! 13.Dxf4
Fxc3+ 14.Rd1
Fxa1 et les noirs
gagnèrent
collégiens de Saint-Saens,
qui vont à Cergy Pontoise
défendre les couleurs de la
Champagne-Ardenne aux
championnats de France
Scolaires.
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- 2 500€
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- 3 500€
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* Dans la limite des stocks et sur véhicules disponibles.
*** "bonus écologique" applicable sur les modèles émettant de 121 à 130g/km de CO2 maximum dans les limites de la loi de Finance 2008.
**** "bonus écologique" applicable sur les modèles émettant de 120g/km de CO2 maximum dans les limites de la loi de Finance 2008
AGP DIFFUSION
ROUTE DE NEUILLY 52000 CHAUMONT 03 25 03 83 36
déduite
14AGENDA
Les mots fléchés locaux
Vont se
retrouver
route de
Langres
Mal de
mer
Musique
Agent
d’union
Abris
Lié
à l’hôpital
Village lié
à Madagascar
Repaire
d’enfants
Annonce
la suite
Observées
Capable
Petit
Supplément
Fatigué
Idiot
Route
Orifices
Instrument
Objectifs
Chaud
Infinitif
Sujet
Abandonnée
Cubes
Accès
Appris
Recueils
Canon
Retenons
Symbole
Possessif
Fleur
d’oranger
Chandelle
Partie du
corps
Syndicat
Aperçu
Avis
Jumelle
Chuchotte
Note
Institut
Thierry
Simon
s’en passerait
bien
Note
Illusion
Mois
Choisi
Numéro
un
Succédané
Solution du n° précédent
PLOMBIER H/F
Chaumont. Vous aurez en charge l’installation et le dépannage d’équipements sanitaires chez des particuliers sur
le secteur Chaumont-Langres. Vous serez amené à travailler seul en fonction du planning d’intervention. Permis B
exigé. Expérience souhaitée de 2 à 3 ans en installation et
dépannage. CDI de 35 heures hebdomadaires. Salaire de
8.63€ à négocier.
OE N° 597740H.
METALLIER-SERRURIER H/F
Neuilly-sur-Suize. Vous travaillerez essentiellement en atelier à la fabrication de fermetures en acier (portes, gardecorps, mains courantes), vous assemblez par soudure les
différents éléments à partir d’un plan de fabrication. Travail
en équipe. Formation B.E.P ou BAC PRO Métal.serrurerie
souhaité. Expérience exigée de 2 à 4 ans dans ce domaine.
CDI de 35 heures hebdomadaires. Salaire horaire de 10 à
12€ + prime + RTT.
OE N° 597741H.
CARRELEUR H/F
Chaumont. Pose de revêtements de murs et de sols, intérieurs ou extérieurs, dans les bâtiments neufs ou dans le
cadre de travaux de rénovation. CDD de 6 mois de 35
heures hebdomadaires, possibilité de CDI. Formation C.A.P
Carrelage mosaïque souhaité. Expérience exigée si pas de
diplôme. Salaire horaire de 9.5€.
OE N° 595075H.
ERGOTHERAPEUTE H/F
Chaumont. Diplôme d’état BAC+3 Ergothérapie exigé,
vous prenez en charge des patients en psychiatrie. CDD de
3 mois de 35 heures hebdomadaires, possibilité de CDI. Salaire mensuel de 1597€ (grille fonction publique hospitalière).
OE N° 815678H.
Refuge
Dans un
diplôme
Si vous êtes intéressé(e) par une de ces offres, vous
devez contacter non pas L’affranchi mais l’ANPE de
Chaumont, en vous y présentant ou bien en appelant
(uniquement l’après-midi) au 03 25 35 38 28
AIDE-SOIGNANT H/F
Bourmont. Au sein d’un établissement d’hébergement de
personnes âgées dépendantes, (EHPAD) de 42 lits, vous
aidez aux soins, hygiène et confort des résidents. CDD de
12 mois de 35 heures hebdomadaires, renouvelable si vous
n’êtes pas titulaire de la fonction publique. Diplôme d’état
exigé. Salaire mensuel de 1460€ au 1er échelon.
OE N° 596199H.
Production
Maison
du livre
Régiment
Problème
offres d’emplois
POSEUR DE REVETEMENTS DE SOLS H/F
Brainville-sur-Meuse. Vous installerez des revêtements
caoutchouc dans des bâtiments d’élevages bovins. Travail
physique frais de déplacements pris en charge par l’entreprise. 2 postes à pourvoir en CDD de 35 heures hebdomadaires dont 1 possible en CDI à l’issue. Salaire mensuel de
1350€ +15€ / jour + primes de déplacement.
OE N° 598318H.
service urgences
l’affranchi
de Chaumont
“Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il
est de porter la plume dans la plaie.” Albert Londres
SARL l’Affranchi au capital de 7622,45 €
RC B 395 047 848
25, rue Croix-Percée - 52 000 Chaumont
tél : 03 25 01 59 35 - fax : 03 25 01 59 36
Principaux associés : Lionel Thomassin,
Christophe Poirson et Bertrand Puysségur.
Directeur de publication : Lionel Thomassin
Publicité : Valérie Baira tél. 03 25 01 59 35.
Commission paritaire : 0910 C 87102
Dépôt légal : 255
Imprimerie : Imprimerie du Petit-Cloître
Z.A. de Sabinus 52200 LANGRES
40 bis, rue Faraday 52000 CHAUMONT
Pharmacies de garde
- samedi 7 et dimanche 8 juin :
pharmacie LAROCHE
avenue de la République ..............tél. 03 25 03 02 90
- lundi 9 juin : pharmacie JACTEL
rue Victoire-de-la-Marne..............tél. 03 25 35 05 05
- mardi 10 juin : pharmacie JEAUGEY
rue Victoire-de-la-Marne..............tél. 03 25 03 00 41
- mercredi 11 juin : pharmacie LAGNEAU
La Rochotte ..................................tél. 03 25 03 22 83
- jeudi 12 juin : pharmacie SCHNEIDER
Géant Casino ................................tél. 03 25 03 88 91
- vendredi 13 juin : pharmacie STAHLI
rue Lévy-Alphandéry....................tél. 03 25 35 07 35
Dentiste de garde ..........................tél. 03 25 02 97 64
Médecin de garde ........................... faire le 15
Infirmier de garde (les 7 et 8 juin)
M. Bruley........................................tél. 03 25 31 48 25
SIDA - DROGUE
24 heures sur 24
L’Escale 34, rue Félix-Bablon.........tél. 03 25 02 82 82
AGENDA 15
divers
spectacles
expos
cinéma
La MJC en AG
Les caf’conc’
à l’affiche
Aux Silos
Indiano Jones et le royaume du crâne
de cristal
La MJC tiendra son assemblée générale annuelle le
vendredi 6 juin, à 20 h 30,
dans ses locaux, 7 rue Damrémont.
24 heures solex
La Squadra 52 organise les
24 heures solex du samedi 7
juin à 15 h au dimanche 8
juin à 15 h sur le site Gagarine.
Histoire
haut-marnaise
A l’occasion de l’assemblée
générale d’Adiamos, Romain Grandjean présentera
son travail de master à
l’Université de Bourgogne
sur «La désindustrialisation
du bassin de Nogent» et
Maxime Etienne son travail
sur «La guerre de 1870 en
Haute-Marne» le samedi 7
juin, à partir de 14 h 30, à
l’espace Bouchardon, rue
Victoire-de-la-Marne.
Vide-grenier
2e vide-grenier aux Jardins
de l'Hippodrome (Buxereuilles) le dimanche 8 juin,
à partir de 8 h 30.
Journée tous à vélo
Tous à vélo, promenade familiale dans les vallées de la
Suize et de la Marne (40
km) le dimanche 8 juin, à
partir de 9 heures. Inscription et départ sur le parking
Intermarché.
Infos 03 25 32 36 87
En marge du festival de
l’affiche, des cafés-concerts
sont organisés à différents
endroits de la ville :
- vendredi 6 juin, à partir
de 21 h 30 : Trent (poprock) et VS (rock électro)
au Parisien ;
- jeudi 12 juin, à partir de
21 h : Belooga (électrorock) et Tio Manuel (rock
latin) chez les Frères Berthom ;
- vendredi 13 juin, à partir
de 21 h 30 : Experimental
Karma System (dub experimental) et The Olympics
Dragons (pop-garage) au
Khédive Café.
Chanson française
salle Niederberger
Spectacle des classes musicales du collège SaintSaëns avec le groupe
professionnel Les Papillons
le vendredi 6 juin à 20 h 30
à la salle Niederberger, au
Conseil général.
Les Trimazos
au Cavalier
La chorale «A cœur joie»
les Trimazos donnera son
concert annuel le samedi 7
juin à 20 h 45 à l’église
Notre-Dame du Rosaire, au
Cavalier, à Chaumont.
Entrée : 10 euros pour les
adultes, 5 euros entre 12 et
18 ans, gratuit en dessous
de 12 ans.
Cali au stade
Conférence du mardi Daniel-Louis
sur De Gaulle
Dans le cadre des 24
La prochaine conférence du
mardi aura lieu le 10 juin à
20 h 30 au Conseil général,
salle Niederberger. Thème
retenu : «De Gaulle et la résistance intérieure» avec
Olivier Wieviorka.
Entrée libre.
Rencontre
d’écrivain
Les Silos organisent une
rencontre d’écrivain avec
Dominique Fernandez autour de son dernier roman
«Place Rouge» le jeudi 12
juin à 18 h 30 à la librairie
Apostrophe, rue Laloy.
Entrée libre.
Vide-grenier
4e Brocante - vide grenier
en semi-nocturne à partir
de 14 h le samedi 7 juin à
Chauffourt.
heures solex, le chanteur
Cali se produira au stade
Daniel-Louis (ex-Gagarine)
le samedi 7 juin. Avec en
première partie, dès 20 h :
Casius Belli et Casareccio.
Tarif unique : 5 euros.
Réservations des places au
03 25 30 60 57.
Art lyrique
à l’Espace
Bouchardon
Fugue à l’opéra organise
une représentation de
«Bachmania, une soirée
chez le Cantor de Leipzig»
avec l’ensemble Akadémia
le mercredi 11 juin à 21 h à
l’auditorium de l’espace
Bouchardon.
Tarifs : 15, 12 et 10 euros.
Réservations des places
au 03 25 03 80 80 ou au
06 08 45 24 15.
- Au rez-de-chaussée : «fer
à gauche toute», hommage
au graphiste suisse Josef
Müller-Brockman ;
- au 1er étage : «La passion
Jarry» ;
- au 2e étage : «Climats en
péril».
A la Chapelle
«Uncle Toby’s BowlingGreen», carte blanche au
graphiste français Paul
Cox.
Au Garage
«Cervelatica», exposition
de la scène graphique zurichoise contemporaine.
A l’hôtel de ville
«Le cri du papier», sélection croisée d’affiches de la
collection Dutailly et de
productions des mouvements de 1968, salle du
conseil municipal.
Aux Subsistances
Le concours international
d’affiches, le concours
«Etudiants, tous à Chaumont !» sur le thème des
rapports hommes /
femmes et les travaux réalisés dans le cadre des
workshops sur le même
thème.
Au musée
de la crèche
«Oaxaca, des mots aux
images», exposition des
travaux réalisés dans le
cadre d’un workshop d’affiches, au Mexique, en
2007.
A la Maison
des Carmélites
Monique Livenais, peintre
sculpteur de Bourgogne,
expose jusqu’au 8 juin à La
Maison des Carmélites, rue
Victoire-de-la-Marne.
Pendant son exposition
elle travaille la terre et initie les personnes intéréssées à la sculpture.
Au château
de Vaudrémont
«Dialogue poétique», exposition des sculptures d’Angela Glajcar et des
peintures et dessins de
Rémy Trévisan au Forum
d’art franco-allemand,
Château de Vaudrémont,
jusqu’au 17 août, tous les
week-ends de 15 h à 18 h
et sur rendez-vous.
Durée : 2 h 15. Un film de Steven Spielberg avec Harrison
Ford, Cate Blanchett.
Le quatrième épisode des aventures du célèbre archéologue
Indiana Jones, lancé sur les traces des légendaires crânes
de cristal. A ses trousses, la cruelle et somptueuse Irina
Spalko et ses sinistres sbires russes...
VOX Vendredi : 20 h 30 ; samedi : 14 h 30, 17 h, 19 h 45 et
22 h 20 ; dimanche : 14 h 30, 17 h et 20 h 30 ; lundi : 20 h
30 ; mardi : 20 h 30.
Sex and the city
Durée : 2 h 30. Un film de Michael Patrick King avec Sarah
Jessica Parker, Kim Cattrall.
Avec "Sex and The City", les tabous et les hypocrisies ont
explosé. Contrairement à d'autres secteurs, en matière
d'écran, la taille est importante... Il est temps de découvrir
tout ce qu'un petit écran ne peut montrer !
EDEN 1 Vendredi : 20 h 20 ; samedi : 14 h 05, 16 h 45, 19
h 30 et 22 h 10 ; dimanche : 14 h 05, 16 h 45 et 20 h 20 ;
lundi : 20 h 20 ; mardi : 20 h 20.
Affaire de famille (sortie nationale)
Durée : 1 h 30. Un film de Claus Drexel avec André Dussollier, Miou-Miou.
Un père sans histoire, une femme dévouée, une fille studieuse. Une famille en apparence bien tranquille voit sa
vie bouleversée par la découverte d'un sac de sport rempli
de billets. Bientôt l'image se fissure, le jeu des faux-semblants commence...
EDEN 2 Vendredi : 20 h 15 ; samedi : 16 h 40 et 19 h 35 ;
dimanche : 20 h 15 ; lundi : 18 h 05 (Eden 1).
Cleaner
Durée : 1 h 35. Un film de Renny Harlin avec Samuel L.
Jackson, Eva Mendes.
Ancien policier de Trenton, Tom Cutler se recycle comme
nettoyeur de scènes de crimes, un métier qui lui permet
d'élever sa fille. Lors d'une mission, il s'aperçoit que le
crime dont il a effacé les traces n'a jamais été signalé à la
police...
EDEN 2 Samedi : 14 h 15 et 22 h ; dimanche : 14 h 15 ;
lundi : 20 h 15.
Le premier venu (Eden Duo)
Durée : 2 h 05. Un film de Jacques Doillon avec Clémentine Beaugrand, Gérald Thomassin.
La fille a vingt ans, elle est issue d'un milieu bourgeois.
Elle cherche à donner un peu de lumière et de légèreté à
sa vie, qu'elle voit comme très insuffisante et inutile.
Sans l'intensité qui lui est nécessaire. Elle décide de donner son amour...
EDEN 2 Dimanche : 16 h 40 ; lundi : 18 h ; mardi : 20 h
15.
divers
Football
Match de barrage DH / CFA entre Chaumont et SaintQuentin le samedi 7 juin à 18 heures au stade GeorgesDodin.
Théâtre amateur à Semoutiers
La troupe de théâtre de Semoutiers Animations présente
«Un ouvrage de dames» de Jean-Claude Danaud le mardi
10 juin à 21 heures à la salle des fêtes de Semoutiers.
Entrée gratuite (déconseillé aux moins de 12 ans).
Croqu’albums aux Silos
«Coups de coeur, nos albums préférés» avec Sandrine, lecture d’albums pour les enfants de 2 à 6 ans le mercredi 11
juin à 16 h 30 aux Silos, section jeunesse. Entrée libre.
16 ACTUALITE
Monique Livenais
aux Carmélites
A
ncienne
HautMarnaise vivant
aujourd’hui
en
Bourgogne, à Montmain, petit village perdu
dans la forêt de Cîteaux,
Monique Livenais expose ses peintures et
sculptures à la Maison
des Carmélites, rue Victoire-de-la-Marne,
jusqu’au dimanche 8
juin inclus, tous les
jours de 14 h à 19 h .
Le vernissage s’est déroulé mercredi soir
d’une manière fort sympathique, en présence
d’un vigneron bourguigon.
Ancien
professeur
d’éducation physique,
Monique Livenais a ap-
pris à dessiner, à peindre
et à sculpter de façon
autodidacte. «J’ai toujours fait ça», raconte-telle. «Mais je m’y suis
mis d’une façon plus intensive depuis une quinzaine d’années. J’expose
pas mal dans le Midi, j’ai
même été jusqu’à Naples.»
Le regard de l’homme sur la femme.
Dans le très beau site
des Carmélites, elle présente une série de nus :
«Le regard de l’homme
sur la femme». Ainsi
que des paysages marins
(Honfleur, la baie d’Arcachon, la côte sauvage
de Quiberon, Etretat,
etc.). Et quelques sculptures en terre.
Monique Livenais, qui
vient d’ouvrir un atelier
en Bourgogne où elle
accueille une quinzaine
d’élèves, travaillera d’ailleurs la terre pendant
toute la durée de cette
exposition et initiera les
personnes intéressées à
l’art de la sculpture.
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à partir de
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N° 735 - L`Affranchi

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