Titres : - Arbres fruitiers : 150 000 plants à reboiser
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Titres : - Arbres fruitiers : 150 000 plants à reboiser
Revue de presse 09 juin 2010 Titres : − Arbres fruitiers : 150 000 plants à reboiser − Magazine :« Info Tourisme », Fianarantsoa est à l’honneur − Sim : Campagne de patriotisme ! − Pois du Cap: Vers une mauvaise récolte − Projet Ambatovy : gérer 12 fois plus de surfaces conservées que la mine − Commune d’Ambano: Absence des feux de brousse depuis 10 ans Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo Revue de presse 09 juin 2010 Titre Résumé Date 09-06-2010 Auteur Navalona R Source Midi Madagasikara Arbres fruitiers : 150 000 plants à reboiser Compte tenu des conditions agro-climatiques favorables à Madagascar, l’arboriculture fruitière est praticable dans toutes les 22 régions de l’île. Raison pour laquelle, le ministère de l’Agriculture a planifié un reboisement de 150 000 plants d’arbres fruitiers à raison de 1 000 pieds par commune en vue d’un renouvellement de la plantation. Les communes qui n’ont pas les moyens de faire une pépinière seront dotées de jeunes plants, a évoqué le ministre de l’Agriculture, Jaona Mamitiana Juscelyno, lors du lancement officiel de ce projet dans la commune rurale d’Ambano à Antsirabe. Cette localité produit environ 450 tonnes de fruits et légumes par an. Mais, « le prix de l’insecticide servant à lutter contre les champignons sur les fruits n’est pas à notre portée car c’est à 14 000Ar/kg », se plaignent les paysans. Les débouchés posent également problème puisque peu de collecteurs se déplacent dans leur commune pour acheter leurs fruits. Lien : http://www.midi-madagasikara.mg/index.php/component/content/article/2economie/2498-arbres-fruitiers--150-000-plants-a-reboiser Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo Revue de presse 09 juin 2010 Titre Résumé Magazine :« Info Tourisme », Fianarantsoa est à l’honneur Fidèle à sa parution, le magazine trimestriel, « Info Tourisme de Madagascar », publié par l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) vient de faire paraître le numéro 8. A la une est la capitale du Betsileo (Fianarantsoa), considérée comme une destination à part. Mais les informations des autres régions touristiques du pays comme Nosy Be, Mahajanga, Toamasina, Antananarivo et Antsiranana ne sont Auteur Andry Rabeson pas non plus en reste. A citer le nouveau site, « le Camp de perroquet », situé à 13 km d’Antsinanana. A noter au passage la réélection de Joël Randriamandranto au poste de président du conseil d’administration de l’ONTM. Le développement du secteur se Source Les Nouvelles fait par le biais d’informations diversifiées. Au niveau international, le calendrier des différents salons internationaux est à souligner. Le Top Resa qui se déroulera du 21 au 24 septembre en France s’annonce dès maintenant à l’horizon. Date 09-06-2010 Lien : http://les-nouvelles.com/spip.php?article1492 Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo Revue de presse 09 juin 2010 Titre Résumé Date 09-06-2010 Auteur Faly R. Source Les Nouvelles Sim : Campagne de patriotisme ! La campagne de patriotisme proposée par le syndicat des industries de Madagascar (SIM) va bon train. Actuellement, bon nombre de gens, surtout ceux qui font leurs courses dans les grandes surfaces, se focalisent sur les produits malgaches, avant de se tourner vers les autres produits importés. Paradoxalement, ce sont surtout les étrangers qui ont eu les premières réactions car ils veulent d’abord goûter aux délices locaux, avant de s’aventurer dans les produits importés dont ils connaissent déjà les caractéristiques. Cette réaction s’explique par le fait que les produits malgaches ont nettement évolué tant en qualité que dans la présentation pour mieux concurrencer les produits importés. Le label « Vita gasy » marque actuellement une nette amélioration par rapport à son appellation antérieure. Pourtant le SIM clame toujours le fait qu’il faudrait sensibiliser les consommateurs à acheter des produits locaux car force est d’affirmer que les produits importés, sans rigueur douanière ni contrôle de qualité, envahissent le marché local et il est plus que difficile de faire face à des prix que ne peuvent concurrencer les produits « vita gasy », sans l’aide des consommateurs et des autorités compétentes. Sensibiliser les Malgaches à acheter des produits malgaches, tel est le but final des membres du SIM. Lien : http://les-nouvelles.com/spip.php?article1494 Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo Revue de presse 09 juin 2010 Titre Résumé Date 09-06-2010 Auteur Fanjanarivo Source La Gazette Pois du Cap: Vers une mauvaise récolte L’offre en pois du Cap risque fort de connaître une baisse significative cette année. L’insuffisance de la pluviométrie y joue un grand rôle. Dans la région du Menabe, connue pour être le leader dans la production du pois du Cap, la pluviométrie enregistrée pendant la dernière période des pluies est seulement de 210 mm selon des professionnels du secteur. Ce n’est pas suffisant pour donner une bonne récolte et ce problème n’est pas nouveau. Il tend à se répéter sur ces 5 dernières années. Auparavant, la région recevait une moyenne de 750 à 900 mm de pluviométrie, de quoi faire pousser correctement les cultures dont celles du pois du Cap. Le changement climatique est passé par là et la donne change. Dès octobre prochain donc, période de récolte, le pois du Cap ne se déversera pas en masse sur le marché. Il est fort probable qu’il y ait des tensions sur les prix. L’année dernière, bon nombre de producteurs étaient d’ailleurs découragés par le manque de fermeté des contrats dénichés par le défunt projet MCA financé par les Américains. Ces contrats noués en 2008 avec des opérateurs mauriciens n’ont pas donné les résultats escomptés d’après nos sources. Cette année-là, une bonne partie de la production destinée à l’exportation n’était pas expédiée. C’est ce qui explique l’abondance de pois du Cap sur le marché national. Ce produit n’est pas le seul à souffrir des résultats mitigés du projet MCA. On peut également citer le maïs et la filière des huiles essentielles. Quant au pois du Cap, les exportations n’ont pas rencontré des problèmes en 2007, contrairement à celles de 2008. Le climat n’arrange pas les choses en 2009 et en 2010. En ce qui concerne les relations avec les Mauriciens, il faut aussi noter que ce n’est pas pour la première fois que des opérateurs malgaches rencontrent des problèmes avec leurs homologues de l’île voisine. D’aucuns se rappellent les exigences d’hygiène jugées ridicules par la partie malgache pour les premières exportations de pommes de terre dans les années 2003-2004. Il s’agissait notamment de frotter chaque produit avec un chiffon. Et lorsque la quantité à essuyer se compte par containers, la tâche est tout simplement impossible à effectuer. Des opérateurs de la filière agroalimentaire ont également connu la malheureuse expérience de travailler avec des Mauriciens dont le marché fait encore l’objet d’un protectionnisme en béton truffé de barrières non tarifaires. Parmi ces barrières, il y a l’obligation pour l’importateur mauricien d’avoir une autorisation avant toute commande à l’extérieur de produits dans plusieurs filières agroalimentaires. La demande mauricienne en pois du Cap est pourtant de 5 000 tonnes par an. A Madagascar, la filière pois du Cap a compté sur le projet MCA son redressement. Mais ce dernier n’a pas répondu à sa mission. Jusqu’au milieu des années 70, la région du Menabe en a exporté jusqu’à 40 000 tonnes par vers le marché de Londres. A partir de 1975, c’est le déclin, sans parler de la vétusté du port de Morondava déserté par les gros navires. La ville elle-même est en décrépitude avancée avec ses rues défoncées et dépourvues du moindre goudron sauf pour une petite portion de la rue principale, ses côtes érodées dangereusement par la mer… Lien : http://www.lagazetteChambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo Revue de presse 09 juin 2010 dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3205:pois-du-cap-versune-mauvaise-recolte&catid=45:newsflash&Itemid=58 Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo Revue de presse 09 juin 2010 Titre Résumé Date 09-06-2010 Auteur Source La Gazette Projet Ambatovy : gérer 12 fois plus de surfaces conservées que la mine Lors d’une conférence-débat à Ambatovy dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin dernier, le projet Ambatovy a affirmé qu’il restaurait plus qu’il n’abîmait. Outre la réhabilitation progressive des zones minières, il gère 12 fois de surfaces conservées et protégées que la surface concernée directement par l’empreinte de la mine laquelle couvre 1 300 ha. Autour de la mine, la zone de conservation s’étend, par exemple, sur une superficie 4 fois plus importante que la mine… Le projet Ambatovy est l’une des rares compagnies dans le monde à être auditées régulièrement par des organismes internationaux indépendants dans le domaine de la biodiversité. Mais au niveau national, les spécialistes de la conservation de l’environnement constatent l’insuffisance des ressources humaines et financières de l’Etat et des organismes publics pour faire le suivi et le contrôle de l’application des Plans de gestion environnementale et sociale des grands projets. En attendant, les grands projets tels le projet Ambatovy et Rio Tinto QMM à FortDauphin communiquent beaucoup sur leurs stratégies et actions. Il n’en est pas de même pour la plupart des compagnies de l’industrie extractive (pétrole et mines). Personne n’entend parler de l’exploitation de l’ilménite dans l’Analanjirofo, alors que des informations dérangeantes circulent sous le manteau sur ce projet dirigé par une compagnie chinoise. Si le gouvernement ne fait pas attention, l’exploitation du fer de Soalala risque de basculer dans la même opacité, une situation préoccupante tant pour la population locale que pour l’Etat et l’environnement. En attendant, la région Alaotra-Mangoro joue le jeu de la transparence et du dialogue en organisant vendredi dernier sur le site minier d’Ambatovy la conférence-débat dont le thème est « Biodiversité et développement pour un avenir commun ». Conservation international a rappelé à cette occasion que le corridor forestier Ankeniheny Zahamena était en cours d’être mis sous statut de nouvelle aire protégée. Ce corridor est doté d’une superficie de 425 000 ha. Au départ, il était censé être traversé par le pipeline du projet Ambatovy, mais ce dernier a tout fait pour contourner les espaces à haute teneur en biodiversité. Sinon, les menaces qui pèsent sur cette biodiversité sont nombreuses. Conservation international a cité la culture sur brûlis, la déforestation à grande échelle, la production de charbon, les activités minières non maîtrisées, etc. Malgré tout, si le taux de déforestation au niveau national est de 0,5%, il est de 0,1% dans les aires protégées. Quant à Madagascar national park (MNP), il a évoqué à la conférence son rôle économique, écologique et socioculturel à travers la conservation des aires protégées et le développement de microprojets de développement qui sont actuellement au nombre de 74. En fait, la conférence a été un outil pour comprendre l’évolution de l’environnement et de la biodiversité dans le monde, à Madagascar et surtout au niveau de la région Alaotra-Mangoro. Selon les participants, cette évolution exige plus de synergie entre les différents acteurs. Lien : http://www.lagazettedgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3204:projet-ambatovy-gerer-12-fois-plus-de-surfaces-conservees-que-lamine&catid=45:newsflash&Itemid=58 Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo Revue de presse 09 juin 2010 Titre Résumé Date 09-06-2010 Auteur Fanjanarivo Source La Gazette Commune d’Ambano: Absence des feux de brousse depuis 10 ans Etendue sur 16 000 ha, cette commune rurale d’Antsirabe II connue pour sa production fruitière ne connaît aucun feu de brousse depuis 10 ans. La population maîtrise également la coupe pour le bois de chauffe et la production de charbon de bois. Les responsables de la commune expliquent que les gens sont conscients de l’importance de l’environnement. Cette prise de conscience ne se fait pas à partir des mots des scientifiques comme la dégradation de la couche d’ozone ou de la menace qui pèse sur telle ou telle biodiversité. Elle est le fruit de campagnes de sensibilisation liées directement au quotidien des paysans. Au lieu de leur parler du réchauffement climatique, les responsables de la commune les sensibilisent sur la nécessité de ne pas brûler les herbes. Celles-ci servent dans la fabrication de compost. Concernant les forêts, la commune ne connaît pas non plus le phénomène de la déforestation. Ici, la sensibilisation porte sur les impacts négatifs qu’aurait ce problème sur les collines et le bas-fond. Les collines sont exploitées par les paysans pour une partie de leurs cultures vivrières, tandis que le bas-fond sert à la riziculture et aux cultures de contre-saison comme la pomme de terre, les carottes et le blé. La marge brute dans la culture de carotte est de 385 ariary/m2 sur une superficie cultivée de 20 m2 d’après les données du Centre d’expérimentation et de formation en fruits et légumes (CEFFEL). Pour la pomme de terre, cette marge brute approche des 750 ariary/m2. Les paysans ne crachent pas sur ces revenus des cultures de contresaison qui viennent étoffer ce qu’ils gagnent avec la riziculture. La culture fruitière vient s’y ajouter. Les paysans peuvent investir dans l’achat de zébus grâce à cette filière et ce, malgré la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. En 1965, le kilo de la pomme s’achetait à 25 ariary mais à l’époque, 1 franc français valait 10 ariary. A l’heure actuelle, le même produit peut coûter plus de 1 000 ariary/kg, mais 1 euro vaut plus de 2 000 ariary. Cette forte dépréciation de la monnaie locale traduit une importante inflation et donc une grande chute du pouvoir d’achat étant donné qu’une bonne partie de l’inflation est importée. Elle provient, en effet, de la cherté des produits de première nécessité comme les produits pétroliers, les produits alimentaires. Lien : http://www.lagazettedgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3202:commune-dambanoabsence-des-feux-de-brousse-depuis-10-ans&catid=45:newsflash&Itemid=58 Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo