Le Calendula

Transcription

Le Calendula
Le
Calendula
(Souci des jardins)
Ca l e nd u l a o f f i cin a lis L.
Asteraceae
Fondation d’entreprise pour la protection et la valorisation du patrimoine végétal
Sommaire
03
Histoire de la plante
04
Usages traditionnels et courants
04
Phytothérapie
04
Cosmétologie
04
Effets indésirables et contre-indications
05
Description de la plante
05
Dénomination scientifique
06
Habitat
06
Description générale
10
Falsification
10
Description détaillée de la partie utilisée
10
> Morphologie
11
> Anatomie
12
La plante en pharmacie
12
Composition chimique
14
Données pharmacologiques
14
> Activité anti-inflammatoire
15
> Activité anti-bacterienne
et anti-virale
15
> Action cicatrisante
16
> Action anti-œdémateuse
16
> Activité anti-oxydante
17
> Activité hépatoprotectrice
et rénoprotectrice
18
Toxicité
19
Bibliographie
Calendula officinalis L.
H ISTOIRE
de la plante
Le mot calendula a très probablement
été introduit dans la langue française
au Moyen-Âge. Il vient du latin calendae,
premier jour du mois. Pour certains auteurs,
cette référence à la périodicité du temps
signi­
fierait que la plante fleurit chaque
mois, allusion à la floraison presque perpé­
tuelle de la plante. Pour d’autres, ce mot est
employé avec un sens analogue à calendrier,
almanach, indicateur météorologique.
Le nom français de souci, anciennement
soucie, soulcie, vient du bas latin solsequia
« qui suit le soleil ». Les capitules de la
plante s’ouvrent lorsque le soleil brille et
se ferment par temps nuageux.
L’introduction du souci des champs dans les
régions méditerranéennes date du milieu du
Xe siècle. Il s’est ensuite très spontanément
et abondamment répandu, dans les lieux
cultivés, les champs, les vignes,…
Plante des régions tempérées, le souci
des jardins, d’origine inconnue, est sub­
spontané dans le sud et l’ouest de
l’Europe. Il est généralement cultivé pour
l’ornementation des jardins et pour les
besoins de la thérapeutique, notamment
en Belgique, en Hollande, dans les pays
balkaniques et en Angleterre.
Les soucis sont certainement originaires
d’Asie. Il est incertain qu’ils aient été
connus des grecs et des latins. En effet,
il n’est nullement établi que la plante
appelée caltha par Virgile ou par Pline
corresponde effectivement au souci.
Le souci Calendula officinalis L.
3
uSAGeS tRADitiOnneLS
et COuRAntS
Autrefois on le disait doué de pouvoirs
magiques et on l’utilisait comme talisman
supposé protéger des mauvais esprits et
favoriser la gaîté.
Au XIIe siècle, les sommités fleuries de souci
furent introduites dans la pratique médicale.
Albert le Grand mentionnait son emploi
contre les morsures d’animaux et contre les
obstructions de la rate et du foie.
A la même période, les écrits de Sainte
Hildegarde mentionnent l’usage du souci,
sous le nom de ringula, contre les troubles
intestinaux. Quant à Matthiole, en 1554,
époque où le souci était très répandu en
Italie, aussi bien à l’état sauvage que comme
plante ornementale, il le dit d’emploi courant
aussi bien dans les salades qu’en qualité
d’emménagogue et de collyre. Au cours des
siècles suivants, ont été reconnues au souci
des Jardins, des propriétés sudorifiques,
dépuratives, emménagogues et cicatrisantes.
Les capitules sont aussi mentionnés comme
stimulants, anti-spasmodiques, anti-émétiques
et enfin cholagogues.
Puis, le Souci tomba petit à petit dans un
oubli presque complet.
Il est bien curieux de constater que l’emploi
du Souci contre la jaunisse et les troubles
hépatiques dans la médecine empirique et
populaire, que l’on avait cru simple effet de
la « doctrine des signatures » en raison de la
couleur des fleurs, se soit trouvé confirmé
par les recherches modernes puisqu’elles
lui reconnaissent une action efficace sur la
sécrétion biliaire (Fournier P., 1948).
phYtOthéRApie
La phytothérapie moderne a reconsidéré
cette plante aux mille vertus, inscrivant à ce
4
Le souci Calendula officinalis L.
titre ses capitules floraux dans la première
édition de la Pharmacopée Française (1818)
où ils figurèrent jusqu’à leur introduction
dans la Pharmacopée européenne ; le
souci y a une monographie à la VIIe édition
(2011). Le souci des jardins est surtout
utilisé en usage local dans le traitement des
petites plaies ainsi que comme traitement
d’appoint adoucissant et antiprurigineux
des affections dermatologiques. Il est également employé comme trophique protecteur
dans le traitement des crevasses, écorchures,
gerçures et contre les piqûres d’insectes. Il
est aussi utilisé contre les coups de soleil,
les brûlures superficielles et les érythèmes
fessiers. De plus, il est employé par voie
locale comme antalgique des affections
buccales.
COSmétOLOGie
Les propriétés médicinales, en usage
externe, ont été en grande partie reprises
par la cosmétologie, qui a trouvé là un
excellent actif pour des formulations
adoucissantes, apaisantes et hydratantes
dans de nombreux savons, crèmes, lotions,
shampooings et huiles solaires.
lotions, shampoings et huiles solaires.
eFFetS inDeSiRABLeS
et COntRe-inDiCAtiOnS
Bien que de réputation anodine, il existe
quelques données récentes en toxicologie
sur la plante. Il faut cependant noter que,
en raison du principe de précaution et
par tradition, les préparations à base de
souci sont réservées au seul usage par
voie locale. Par ailleurs, les fleurs se sont
montrées toxiques chez la femme enceinte,
ce qui restreint leur utilisation pendant la
grossesse.
description
de la plante
DénOminAtiOn SCientiFiQue
Nom latin : Calendula officinalis L.
Famille : Asteraceae
Calendula officinalis L. a été défini dans
“Species plantarum” pour la première fois,
par Linné, en 1753.
> Embranchement : Spermatophyta
En allemand : Garten-Ringelblume,
Goldblume, Ringelblume, Studentenblume,
Totenbleume.
En anglais : Common, Goldbloom,
Marigold, Pot marigold, Salf lower.
En espagnol : Flamenquilla, Flor de
> Sous-embranchement : Angiospermae
Muerto, Flor de todos los meses, Maravilla
> Classe : Dicotyledonae
de Jardin.
> Sous-classe : Gamosépales
> Série : Epigynes
> Sous-série : Isostémones
> Ordre : Astérales
> Famille : Asteraceae
> Genre : Calendula
> Espèce : Calendula officinalis L.
En français : Calendula, Fleur de
Calendule, Fleur de tous les mois, Souci,
Souci des jardins, Souci officinal.
En italien : Calendula coltivada,
Calendula ortense, Fiorrancia calta.
En néerlandais : Goudsbloem.
Le souci Calendula officinalis L.
5
hABitAt
DeSCRiptiOn GénéRALe
Calendula officinalis L. est une espèce
Le souci des jardins est une plante herbacée
cultivée dans de nombreux pays tempérés
annuelle de 30 à 80 cm de hauteur.
notamment pour répondre aux besoins de
Les tiges sont rameuses, anguleuses et
l’herboristerie et des industries pharmavelues. Les rameaux sont couchés ou dressés.
ceutiques et cosmétologiques.
Les feuilles alternes, sessiles, oblongues et
En France, les régions productrices sont
spatulées embrassent très légèrement la tige.
surtout le Maine-et-Loire, la région de MillyL’inflorescence est un capitule hétérogène
la-Forêt et la région lyonnaise. En Europe,
solitaire, terminal, de 3 à 7 centimètres de
les pays producteurs sont principalement
diamètre, de coloration jaune safrané ou
l’Angleterre, la Belgique, la Hollande et les
jaune orangé (photo 2). Chaque capitule
pays balkaniques.
floral est muni à sa base d’un involucre de
La culture du souci se
deux rangs de bractées
pratique très aisément,
sensiblement égales
L’inflorescence est un capitule
en particulier sous le
entre elles, velues et
composé de deux types de
climat méditerranéen.
verdâtres. À sa face
fleurs : ligulées femelles à
Elle se développe norsupérieure, plane, il
la périphérie et tubullées
malement à partir de
porte des fleurs à co+6°C. Les sols souples,
rolle gamopétale de
hermaphrodites au centre.
de bonne fertilité, à pH
deux types (photos 1
compris entre 6,5 et 7,
et 3B).
et susceptibles de conserver la fraîcheur lui
conviennent. Il végète dans les terres très
acides.
Au centre, les fleurs sont hermaphrodites,
actinomorphes, à corolle tubuleuse, terminée par cinq dents égales. L’androcée, à
cinq étamines, est fixé sur les pétales. Le
gynécée a deux carpelles antéro-postérieurs
terminés par un style renflé et conique
(photos 3A et 4B).
1 : Calendula officinalis L.
Capitule floral sectionné
longitudinalement
6
Le souci Calendula officinalis L.
3A : Calendula officinalis L.
Capitule floral - vu de dessus
3B : Calendula officinalis L.
Capitule floral - vu de dessous
2 : Calendula officinalis L.
Capitule floral
À la périphérie se situent plusieurs cercles
de fleurs ligulées, ou demi-fleurons, femelles.
Elles sont formées d’un tube surmonté
par une languette de 1,5 à 3 centimètres,
à quatre nervures longitudinales, qui se
termine par trois dents (photo 3A et 4A).
Il n’y a pas d’étamine. Le gynécée a deux
carpelles antéro-postérieurs surmontés
d’un style légèrement enflé et bifurqué à
son extrémité. Les stigmates dépassent
nettement le tube de la corolle.
4A : Calendula officinalis L.
Fleurs ligulées, périphériques
4B : Calendula officinalis L.
Fleurs tubulées, centrales
Le souci Calendula officinalis L.
7
Les fruits sont des akènes de types différents
suivant leur position sur le capitule.
- Ceux du cercle externe sont épineux sur
la face dorsale et recourbés en arc. Ces akènes
simulent des chenilles par leur forme et leur
couleur verte à l’état jeune. Leurs aspérités
leur permettent de s’accrocher aux toisons
des animaux.
- Ceux du centre, en ballonnet, peuvent
être disséminés par le vent.
- Les plus internes sont lisses, enroulés
en anneaux. Tombés sur le sol, ils germent
sur place.
Par la culture, le souci des jardins
a été l’objet de très nombreuses
modifications. Les variétés et
les cultivars se différencient
par le nombre et la coloration
des fleurs ligulées, par l’abondance
de la floraison ou encore par
la dimension des plants.
Parmi les cultivars les plus connus citons :
> des cultivars pour fleurs coupées :
Les graines sont sans albumen.
Les cotylédons sont volumineux et chargés
de lipides.
Les soucis fleurissent toute la belle
saison ; leurs fleurs s’épanouissent assez
régulièrement entre 9 et 10 heures du
matin et se referment entre 4 et 5 heures
du soir. L’odeur du souci est caractéristique :
elle est plutôt désagréable, balsamique et
résineuse.
Ball’s Lemon, Lemon Queen
à fleurs ligulées jaunes et à fleurs
centrales de couleur brune
Ball’s Supreme, Orange King
à fleurs ligulées orange foncé et à fleurs
centrales noires
D’Ollioules
à fleurs ligulées orange et à fleurs
centrales de couleur verte
> des cultivars pour bordures et pour
potées dont la hauteur ne dépasse
pas 30 cm.
Gitana à fleurs jaunes
Anagoor à fleurs orangées
> des cultivars pour l’herboristerie
(photo 5A)
Corniche d’or
à nombreuses fleurs ligulées (photo 5B)
8
Le souci Calendula officinalis L.
5B : Calendula officinalis L.
Variété « Corniche d’or »
5A : Calendula officinalis L.
Divers hybrides
Le souci Calendula officinalis L.
9
FALSiFiCAtiOn
Le souci des jardins, Calendula officinalis L.,
ne doit pas être confondu avec ou remplacé
par le souci des champs, Calendula
arvensis L., espèce spontanée dont les
capitules ne dépassent pas 20 mm de
diamètre (photo 6). Les fleurs extérieures
ont une languette bien plus longue que
l’involucre, mesurant au moins deux fois la
longueur de ce dernier. Les fruits extérieurs
sont bordés d’une membrane non dentée
ni déchiquetée.
DeSCRiptiOn DétAiLLée
De LA pARtie utiLiSée
morphologie
« Le souci est constitué par la fleur
entièrement épanouie, détachée du
réceptacle et séchée, entière ou coupée,
des formes cultivées à fleurs doubles
de Calendula officinalis L. » (photo 7).
Pharmacopée Européenne
(01/2007:1297)
7 : Calendula officinalis L.
Fleurs séchées et détachées
du capitule
Seules les fleurs, détachées du réceptacle,
sont retenues par la Pharmacopée européenne. La drogue végétale, à l’état sec, est
donc constituée exclusivement par :
6 : Calendula arvensis L.
Plante entière
10 Le souci Calendula officinalis L.
- les fleurs ligulées : composées d’une ligule
jaune ou jaune orangé à 3 dents, d’une
largeur d’environ 3 à 5 mm (et d’environ
7 mm au niveau médian), prolongeant un
tube velu plus ou moins falciforme, brun
jaune ou brun, avec parfois un ovaire
brun jaune ou brun orangé plus ou moins
recourbé.
des poils tecteurs bisériés, pluricellulaires et
coniques (photo 9) et des poils sécréteurs à
pied pluricellulaire uni ou bisérié et à tête
ovoïde bisérié et pluricellulaire (photo 10) ;
des grains de pollen sphériques mesurant
jusqu’à 40 µm de diamètre à exine fortement échinulée et à 3 pores germinatifs.
- les fleurs tubulées (toujours présentes) :
d’une longueur d’environ 5 mm et se
composant d’une corolle jaune, rouge
orangé ou violet rouge à 5 lobes et d’un
tube brun jaune ou brun orangé, velu à la
base, avec en général un ovaire brun jaune
ou brun orangé plus ou moins recourbé.
Anatomie
L’examen microscopique de la fleur de souci
pulvérisée met en évidence différents
fragments dont ceux de la corolle contenant des gouttelettes huileuses jaune
clair (photo 8), certains avec des stomates ;
9 : Calendula officinalis L.
Épiderme de la corolle
Poils tecteurs
Stomate
8 : Calendula officinalis L.
Fleur liguléeÉpiderme
Poil sécréteur
10 : Calendula officinalis L.
Épiderme de la corolle
Poils secréteurs et stomates
Le souci Calendula officinalis L. 11
LA PLANTE
EN P H ARMACIE
Le souci des champs, Calendula arvensis L.,
est inscrit dans la première édition de la
Pharmacopée Française (1818). Il est rapidement remplacé par le souci des jardins,
Calendula officinalis L., qui est également
introduit dans de nombreuses pharmacopées, notamment celles d’Autriche, du
Danemark, d’Espagne, des Pays-bas, de
Roumanie ou encore des Etats-Unis. La
Pharmacopée Européenne (7e édition, 2011)
a retenu « la fleur entièrement épanouie,
détachée du réceptacle et séchée, entière
ou coupée, des formes cultivées à fleurs
doubles ».
En homéopathie, la matière première
retenue est la sommité fleurie fraîche
(Pharmacopée française, Xe Ed., supplément
2005) ou la partie aérienne fleurie
(Pharmacopée homéopathique allemande,
HAB, éd. 2000).
Composition chimique
La fleur de souci est riche en saponines
et triterpènes ; les caroténoides et les
flavonoïdes en donnent la couleur. L’odeur
est produite par une huile essentielle.
Saponosides
Il s’agit d’hétérosides de l’acide oléanique.
H
H
HO HO
H
H
H COOH
COOH
H
Acide oléanique
Triterpènes
Dérivés du lup-20(29)-ène, de l’oléan-12(13)ène, du tarax-20(30)-ène, du tarax-20(21)ène, de l’urs-12(13)-ène : α et β Amyrine,
arnidiol, faradiol, ursadiol, canlenduladiol,
heliantriols.
OH OH
HO HO
Faradiol
12 Le souci Calendula officinalis L.
Flavonoïdes (0,3 à 1,5 %)
Il s’agit d’hétérosides en position 3 du quercétol et de l’isorhamnétol.
OR
OH
HO
O
OH
OH
O
R = H : Quercétol
R = CH3 : Isorhamnétaol
Caroténoïdes (carotènes, xanthophylles)
19 constituants ont été identifiés dont 4 sont trouvés uniquement dans cette plante
(Kishimoto S., 2005).
OH
ß-carotène
(5Z,9Z)-lycopène,
(5Z,9Z,5’Z,9’Z)-lycopène,
(5’Z) gamma carotène,
(5’Z,9Z) –rubixanthine
OH
O
OH
Anthéraxanthène
présents en grande proportion.
Huile essentielle (2-3 ml/kg) à sesquiterpènes dont le cadinol.
H
Polysaccharides
OH
H
Cadinol
Autres constituants :
Loliolide, ionones, manganèse.
Le souci Calendula officinalis L. 13
DONNéES
PHARMACOLOGIQUES
dium. Cet eczéma a été traité avec un
émollient comme véhicule, avec ce même
émollient enrichi (à hauteur de 5%) en différents extraits de calendula ou esters de
faradiol en comparaison avec l’hydrocortisone. Même s’il n’y a pas eu de différence
statistiquement significative avec le véhicule utilisé seul, l’eczéma a été notablement
réduit après utilisation des crèmes enrichies en extraits de calendula ou esters de
faradiol (Fuchs, 2005).
Activité anti-inflammatoire
Les extraits de fleurs de Calendula
officinalis L. sont connus pour leur activité
anti-inflammatoire. Cette propriété de
l’extrait aqueux serait due, au moins pour
partie, aux saponosides.
Le ß-carotène ainsi que le manganèse
prennent égale­ment part aux activités anti-­
inflammatoire et anti­-sep­­tique. Ces com- Pour clarifier le rôle des composés lipoposés restaurent l’équilibre physiologique
philes dans l’acti­vité de l’extrait de calendula,
de la peau, diminuent
un extrait CO2 super­
les rougeurs dues à
critique de calendula
des frottements et
En raison de ses utilisations en
a fait l’objet d’un fraccalment les irritations
médecine populaire, les travaux extionnement bioguidé
(Bruneton, 1999).
périmentaux sur le souci des jardins
en utilisant le test de
ont surtout porté sur les activités
l’œdème de l’oreille
Différentes publications
anti-inflammatoire, anti-œdémateuse,
induit par l’huile de
récentes en font état :
anti-septique, anti-virale, cicatrisante
croton chez la souris.
- Un extrait lipidique
et anti-oxydante.
Une fraction enrichie
(extrait au CO2 super­
en triterpènes a été
critique) a été testé
isolée et son activité
en topique (test de
mesurée. Le composé
l’œdème de l’oreille induit par l’huile de
le plus actif est le faradiol (testé en parallèle)
croton chez la souris) en comparaison avec
mais c’est le faradiol estérifié [moins actif
l’indométhacine comme médicament de
que le faradiol non estérifié significativeréférence. L’inhibition de l’œdème est
ment présent dans l’extrait (19% de l’extrait
mesurée au cours du test et l’indométhabrut)] qui semble être le principal composant
cine, qui est un des plus puissants antiactif de l’extrait. La quantité de monoester
inflammatoire non stéroïdien, s’est révélée
de faradiol semble même pouvoir être choiseulement 10 fois plus active que l’extrait
sie comme paramètre de contrôle de qualité
testé (Della Logia,1990).
des extraits préparés (Della Loggia, 1994).
- Les effets protecteurs de différents extraits
de calendula ont été testés sur 20 volontaires chez qui un eczéma de contact avait
été provoqué avec du laurylsufate de so14 Le souci Calendula officinalis L.
- Dans des extraits méthanoliques de fleurs
d’Astreraceae (dont Calendula officinalis L.),
11 alcools triterpéniques ont été identifiés
parmi lesquels : α et β amyrine, lupéol,...
L’effet inhibiteur de ces 11 triterpènes a été
testé sur des œdèmes d’oreille de souris
induits par du 12-O-tétradécanoyl phorbol
13-acétate (TPA). Tous ont présenté une
activité anti-inflammatoire marquée. Les
tests étaient effectués en comparaison
avec l’indométhacine et l’hydrocortisone,
et bien que l’effet inhibiteur de ces triterpènes soit plus faible que l’hydrocortisone,
9 d’entre eux (dont l’α et β amyrine et le
lupéol) ont présenté un niveau d’inhibition
comparable à celui de l’indométhacine
(Akihisa, 1996).
L’action topique de Calendula officinalis L.
a été récemment démontrée sur un cas de
cheilite exfoliatrice.
Un jeune homme de 18 ans atteint de
lésion chronique des lèvres, pouvant avoir
des conséquences esthétiques importantes,
a été traité dans un premier temps par
de la cortisone. Puis, le traitement par la
cortisone a été suspendu et remplacé par
des applications, ad libitum, de pommade
contenant 10% de calendula. Les résultats
présentés permettent aux auteurs de considérer C. officinalis comme une thérapeutique potentielle dans les cas de cheilite
exfoliatrice (Roveroni-Favarretto, 2009).
- Dans le but de prouver la véracité des données traditionnelles, un millier de plantes à
réputation anti-inflammatoire a été étudié.
Seulement neuf plantes parmi lesquelles
Calendula officinalis L. ont montré de réelles
activités dans ce domaine (Cravotto, 2010).
Activités anti-bactérienne et anti-virale
Les alcools et les lactones terpéniques sont
en partie responsables de ces activités.
L’extrait éthanolique présente une action
anti-bactérienne vis-à-vis de Staphylococcus
aureus, Streptococcus foecalis, Escherichia
coli et Pseudomonas aeruginosa. La teinture
mère de Calendula officinalis L. possède
une action antivirale vis-à-vis du virus de la
grippe et entrave la croissance du virus de
l’herpès (Vannier in Fournier, 1948).
21 extraits hydro-alcooliques de plantes ont
été testés vis-à-vis de Helicobacter pylori,
agent responsable de gastrites aiguës et
chroniques et vis-à-vis de Campylobacter
jejuni, agent responsable d’entérites provo­
quant de fortes diarrhées. Parmi ces extraits,
celui de Calendula officinalis L. a montré
une très forte inhibition de croissance
de C. jejuni montrant ainsi l’intérêt de
l’utilisation de phyto-médicament dans le
domaine gastro-intestinal (Cwikla C., 2010).
Action cicatrisante
Une pommade contenant 2% d’extrait
aqueux et 2% d’extrait hydroalcoolique
à 70% stimule l’épithélisation des plaies
cutanées induites expérimentalement chez
le rat albinos. L’association d’alantoïne à
ces extraits potentialise leurs effets. Ils stimulent le métabolisme des glycoprotéines,
nucléoprotéines et des protéines du collagène pendant la période de régénération
tissulaire.
Les effets d’extraits de fleurs de souci sur les
coupures ont été étudiés par voies externe
et orale. Les paramètres observés sont
l’épithélisation et le pourcentage de ferLe souci Calendula officinalis L. 15
meture de la plaie. La teneur en hydroxyproline et en hexosamine dans le tissu
de la blessure est également mesurée.
Il s’est avéré qu’au bout de 8 jours, le
pourcentage de fermeture de la plaie est
d’environ 90% pour le groupe traité avec
l’extrait de calendula contre seulement
51% pour le groupe témoin. L’épithélisation
est d’environ 17 jours pour le groupe témoin. Le traitement par une dose de 20 ou
de 100 mg/Kg de poids réduit cette période
de 14 et de 13 jours, respectivement. Par
ailleurs une diminution significative de
l’hydroxyproline et de l’hexosamine est
constatée. Ces données montrent que
l’extrait de calendula possède une réelle
activité cicatrisante (Preethi KC., 2009).
Activité anti-oxydante
- Au cours de tests sur les espèces réactives
de l’oxygène (radicaux libres), l’extrait
de Calendula officinalis L. a montré de
puissantes propriétés à éliminer ces espèces
actives et à moduler le métabolisme
oxydatif (Herold, 2003).
Action anti-œdémateuse
Une publication décrit l’obtention et la
séparation de 2 esters de faradiol et du
psi-taraxastérol, présents dans les fleurs
de calendula, ainsi que le test de l’activité
anti-œdémateuse de ces 3 composés à
l’aide du test d’inhibition de l’œdème de
l’oreille induit par l’huile de croton chez
la souris. Les 2 esters de faradiol isolés
sont les composés principaux des extraits
lipophiles de fleurs de calendula. L’activité
de chaque ester ainsi que du psi-taraxastérol est mesurée et comparée à celle du
mélange de ces esters, à un témoin, au
faradiol et à l’indométhacine. Il ressort de
ces tests que le faradiol est plus actif que
ces esters (eux-mêmes plus actifs que le
psi-taraxastérol) et montre le même effet
qu’une dose équimolaire d’indométhacine
(Zitterl- ­Eglseer,1997).
- L’activité anti-oxydante vis à vis des radicaux superoxydes et des radicaux hydroxyl
de plusieurs caroténoides (en particuler
lycopène, beta-carotène, zéaxanthine et
lutéine) a été testée dans cette étude. Par
rapport aux radicaux superoxydes, le bétacarotène et le lycopène sont plus efficaces
que les xanthophylles (zéaxanthine et lutéine). Tous les caroténoides testés sont plus
efficaces sur les radicaux hydroxyls que sur
les superoxydes (Trevithick-Sutton, 2006).
16 Le souci Calendula officinalis L.
- Un extrait de calendula a été évalué pour
son activité anti-oxydante in vitro et in vivo
chez la souris, un extrait de gingembre
(antioxydant standard) étant utilisé comme
comparatif. Les tests effectués montrent
que le Calendula officinalis L. a un effet
profond sur le système de défense antioxydant à la fois in vitro et in vivo (Preethi,
2006).
- Les polyphénols, les flavonoïdes, la rutine
et la narcissine contenus dans un extrait
de souci ont été évalués respectivement à
28.6 mg/g, 18.8 mg/g, 1.6 mg/g et 12.2 mg/g.
L’évaluation de leur activité anti-oxydante
in vitro a mis en évidence un effet dose
dépendant de l’extrait vis-à-vis de différents radicaux. Après avoir montré
que cet extrait ne possédait pas d’effet
cytotoxique, les auteurs ont traité des
souris nues avec 150 et 300 mg/kg d’extrait
par voie orale dans le but d’étudier l’effet
protecteur de l’extrait de calendula vis-à-vis
du stress oxydatif dû aux UVB. Des résultats encourageants ont été constatés mais
des compléments d’étude devront être réalisés pour une compréhension complète du
mécanisme de l’effet protecteur du souci
sur la peau (Foncesca, 2010).
Les marqueurs de la fonction rénale
comme l’urée ou la créatinine sont nettement abaissés chez les animaux traités
par le cisplatine. Leur taux est nettement
moins bas dans le groupe prétraité (100
et 250 mg/kg). Ces extraits contiennent
différents caroténoïdes tels la lutéine, la
zéaxanthine et le lycopène. La réduction
des radicaux oxygénés et une activité antioxydante pourraient être envisagées pour
comprendre le mécanisme d’action
(Preethi KC , 2009).
Activités hépatoprotectrice
et rénoprotectrice
Les effets de l’extrait de fleur de Calendula
officinalis L. sont évalués chez le rat visà-vis de l’hépatotoxicité aiguë induite par
le CCL4 et vis-à-vis de la néphrotoxicité
induite par le cisplatine. L’activité d’en­
zymes sériques, marqueurs de la souffrance
hépatique comme la glutamate pyruvate
transaminase, la glutamate oxaloacétate
transaminase et la phosphatase alcaline est
nettement diminuée par un prétraitement
avec l’extrait de fleur de calendula aux
doses de 100 mg et 250 mg/kg. De même,
la péroxydation lipidique du foie et la
teneur totale en bilirubine dans le sang
s’avèrent être à un faible taux dans le
groupe prétraité, montrant ainsi l’effet
protecteur du calendula.
Le souci Calendula officinalis L. 17
TOXICITé
> Sur des rats Wistar mâles et femelles, un
extrait de calendula a été administré. Une
seule administration, par gavage, à la dose
de 2000 mg/kg a servi pour déterminer la
toxicité aiguë, tandis que des doses de 50,
250 et 1000 mg/kg/jour ont été introduites
dans l’eau de boisson pour évaluer la toxicité sub-chronique. A la fin de l’expérience,
les différents paramètres toxicologiques
généralement concernés ont été évalués.
Il en est conclu que, dans l’étude de toxicité aiguë, aucune mortalité ni aucun
signe de toxicité n’ont été constatés. Dans
l’étude de toxicité sub-chronique, au bout
de 90 jours, plusieurs éléments du sang
ont été affectés, de même que plusieurs
paramètres biochimiques (ALT, AST, phosphatase alcaline). L’examen histologique
des tissus a également montré de petites
anomalies du parenchyme hépatique. Les
auteurs concluent toutefois que les toxicités aiguë et sub-chronique de l’extrait de
Calendula officinalis L. étudié sont faibles
(Lagarto A, 2010).
> L’extrait de calendula, à la concentration
de 15 mg/ml, ne présente pas de cytotoxicité vis-à-vis des cellules L929 et HepG2
(Foncesca Y.M., 2010).
18 Le souci Calendula officinalis L.
> Les effets d’un extrait hydroalcoolique
de fleur de souci ont été mesurés sur la
fonction reproductrice de rats Wistar.
Quatre groupes de rats mâles adultes ont
été traités par voie orale avec respecti­
vement 0.0, 0.2, 0.50 et 1.0g/kg pendant
60 jours consécutifs ; au bout de ce temps,
les rats ont été placés en présence de rates
femelles non traitées. Par ailleurs, des
rates gestantes ont été traitées avec les
mêmes doses pendant les périodes de préimplantation, organogénique ou fœtale.
Les résultats de cette étude montrent
que l’extrait de calendula n’affecte pas
les paramètres de la reproduction chez le
mâle, et n’a aucune toxicité vis-à-vis de la
femelle en période de pré-implantation
ou organogénique. Toutefois, l’extrait de
calendula provoque une diminution du
poids maternel lorsqu’il est administré aux
rates gestantes durant la période fœtale,
montrant ainsi une certaine toxicité à cette
période (Silva E.J., 2009).
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Le souci Calendula officinalis L. 21
édité par l’institut Klorane, Fondation d’entreprise pour la protection et la Valorisation du patrimoine végétal
Direction de la publication
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Coordination du projet
Nawal Saïchi
Rédaction
Professeur Isabelle Fourasté (Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Toulouse)
Crédit photos
Professeur Isabelle Fourasté (Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Toulouse)
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Illustration : André Boos
maquette et impression
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l’Institut Klorane œuvre pour la protection et
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En partenariat avec des Pharmaciens d’officine,
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de brochures et posters est également réalisée.
Des expositions nationales consacrées à
la botanique et à la mycologie sont régulièrement
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485072 - Art & Caractère - 81550 LAVAUR - 08/2011
Fondation d’entreprise pour la protection
et la valorisation du patrimoine végétal

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