journal SDIS A4
Transcription
journal SDIS A4
EDITO SOMMAIRE La dimension représentée par le Service Départemental d'Incendie et de Secours des Landes, tant au niveau de l’importance de la mission de service public exercée, que par les financements mis en œuvre, notamment au plan local, nécessitait d’apporter une information de qualité, tant auprès des élus qu’auprès des citoyens et des personnels. ■ C’EST DANS L’AIR .....................P.3 C’est cette volonté de transparence et les liens privilégiés à maintenir au plan local qui seront le fil conducteur et l’âme de ce bulletin d’information du SDIS. ■ EN PÔLE POSITION .................P.11 Au travers de ce support de communications, chacun pourra prendre conscience des efforts réalisés, tous azimuts, pour que la population landaise soit dotée d’un service public moderne et efficace, tourné vers l’exigence de sécurité civile, qui reste le credo de la société française du troisième millénaire. Le plan ambitieux adopté par le Conseil d'Administration, tant au plan de la construction de casernements que de l’équipement en matériels de secours, témoigne de cet engagement unanime des élus pour cette noble cause. Le fait que le département des Landes fasse partie du cartel de ceux qui seront représentés à la Conférence Nationale des Services d’Incendie et de Secours est le signe de la reconnaissance de cette dynamique de progrès. Ensemble, nous parachèverons cette ardente obligation d’intérêt général. Le Président du Conseil d'Administration, Robert CABÉ - Actualités du SDIS des Landes ■ SOUS LE CASQUE .....................P.4 - Interview exclusive du DDSIS ■ RETOUR D’EXPÉRIENCE ............P.9 - Incendie de l’Office Notarial de Gabarret - Le pôle de Mimizan/Pontenx/Mézos ■ LE GROS CAMION ROUGE .........P.16 - Le FPTSR ■ DOSSIER BRÛLANT .................P.18 - Le Règlement Opérationnel ■ UN JOUR AU SDIS ..................P.22 - 24 heures au CSP Marsan ■ UDSP 40 ..............................P.26 - Les pages de l’Union Départementale ■ SERVICE SDIS ........................P.28 - Le SSSM ■ MOUVEMENTS INTERNES .........P.30 ■ DANS LE PROCHAIN ÉPISODE ...P.32 «SDIS D LAND’» magazine N°1 - Janvier 2005 SDIS40 - Rond Point de St-Avit - BP 42 - 40001 MONT-DE-MARSAN cedex - Tél. 05 58 51 56 56 - Fax : 05 58 51 56 91 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : M. Robert CABÉ Rédacteur : Fabrice GAUJACQ Crédit photos : SDIS40/Nelly LOPEZ (Incendie Gabarret) Les pages de l’UDSP40 sont publiées sous la responsabilité de l’Association Comité Editorial : Colonel Olivier BOURDIL • Pierre BROULHET • Lieutenant-Colonel Richard DESBIEYS • Lieutenant-Colonel Jean-Marc ANTONINI • Capitaine Jean-Yves PEREZ • Major Daniel PUJOS Merci à tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de ce premier numéro et à tous ceux qui nous ont proposé un titre de magazine Impression / Réalisation : Imprimerie Lacoste-Roque 05 58 46 08 08 N° ISSN en cours - Dépôt légal à parution C’est dans l’air Actualités du SDIS des Landes Et de deux qui font dix-neuf ! 19 c’est le nombre de pylônes qui quadrillent la zone forestière sur l’ensemble du département. Les deux derniers chantiers sont en cours. Il s’agit du pylône de Biscarrosse qui remplace le point haut situé sur le château d’eau de Sanguinet, et celui de St Pierre du Mont qui supplantera dans le système opérationnel l’utilisation du pylône situé dans la cour du SDIS. Dès le début de la saison, en mars prochain, les dix-neuf tours seront opérationnelles…. Des C SAT dans les CPIR ! Ou pour être plus clair des systèmes d’alerte informatisés dans les centres d’Incendie et de Secours renforcés (cf. définition dans la rubrique « Dossier Brûlant). Comme il réforme sur le terrain les vieux GMC, le SDIS des Landes va s’employer dans les mois à venir à remplacer les ordinateurs Micro Sis installés dans les centres de secours. Depuis l’an 2000, le SDIS des Landes a doté certains centres d’ordinateurs C SAT, système informatique à dimension opérationnelle fournis par SYSTEL. Ces ordinateurs à l’ergonomie bureautique, ont un rôle essentiel dans la gestion de l’alerte. Ils déclenchent l’alerte, actionnent les BIPS, gèrent les effectifs, le personnel de garde, les astreintes, le parc véhicules disponibles. Ils sont enfin des outils informatiques efficaces et rapides dans la rédaction des rapports d’intervention. Pour qu’il soit rentable et productif, le système C SAT sera installé dans les centres dont le nombre d’interventions par an justifie son utilisation. Ainsi, après avoir équipé les centres de secours principaux (Biscarrosse, Dax, Mont de Marsan), les centres de secours (Capbreton, Aire sur Adour, Mimizan, Tyrosse, Pissos, Hagetmau, Morcenx, St Paul les Dax, Labouheyre, Léon, St Justin, Soustons, Labrit et Pomarez) le SDIS des Landes devrait équiper en 2005 les 24 centres répertoriés en centres de première intervention renforcés. L’opération devrait atteindre les 100.000 €. Adishatz Philippe Scohy ! Un parisien chez les « croque maïs », c’était déjà une hérésie, mais un parisien assimilé « croque maïs » chez les bérets rouges c’est comme une garbure sans abats ! Inconcevable ! Et pourtant Philippe Scohy a osé…Dans trois mois, il franchira l’Adour pour prendre ses fonctions comme directeur financier de l’agglomération du BAB (Bayonne – Anglet – Biarritz). Il y a huit ans, quand Philippe a accepté le poste de responsable des finances au sein du SDIS des Landes, il était déjà considéré comme un « pionnier ». Lorsqu’il est arrivé en 1996, il était le premier cadre administratif et technique à être employé par le SDIS et donc le seul « civil » au milieu des pompiers. Détenteur d’un DESS Administration et gestion des collectivités territoriales, Philippe Scohy a su par ses compétences, sa disponibilité, sa souplesse et sa volonté, mettre en place un système de gestion indispensable au bon fonctionnement d’un SDIS. Le SDIS des Landes en chiffres (Au 1ER Décembre 2004) Nombre d’interventions 14900 Nombre d’incendies 1847 Nombre de secours à personnes 10860 Nombre d’interventions diverses 2193 Nombre de feux de forêts 264 Superficie totale brûlée 447 ha Nombre de Sapeurs Pompiers Professionnels 309 Nombre de Sapeurs Pompiers Volontaires 1749 (dont 129 Sapeurs pompiers professionnels) Nombre de Personnels Administratifs et Techniques 54 (+ 39 Guetteurs du 01/03 au 31/10) 3 Sous le casque Interview exclusive du DDSIS des Landes Le Colonel Bourdil est un homme de terrain. Chef de garde, officier d’état major, chef de centre de secours, commandant de compagnie, commandant de groupement, directeur départemental, en vingt ans de carrière ce diplômé es Sciences est passé par toutes les strates opérationnelles d’un corps départemental. Chacune de ses expériences a été pour lui un palier supplémentaire dans sa connaissance du terrain et dans sa gestion des hommes. Aujourd’hui, après avoir passé trois ans en Guyane, il revient sur des terres sudistes, à 150 km de sa ville rose natale. Le voilà désormais Directeur du Service d’Incendie et de Secours des Landes ! Il est gascon donc fier, exigeant, téméraire, perfectionniste et droit et nous verrons bien si, tel un cadet de Gascogne, à la fin de l’interview, ….il touche ! 4 ? Colonel, devenir Directeur du Service d’Incendie et de Secours des Landes, c’est un défi personnel, une façon indirecte de rallier la case départ ou simplement l’opportunité de revenir en métropole ? Bien que je sois profondément toulousain et très attaché à ma région natale, mon arrivée dans les Landes n’est pas pour moi une façon indirecte de revenir en Haute Garonne. Je ne suis pas du genre à faire des calculs de carrière ! Devenir directeur dans les Landes représentait pour moi une excellente opportunité de revenir en métropole. Quand vous êtes en Outre-mer, il faut bien un jour envisager de rentrer et dans notre organisation, ce n’est pas toujours évident. Dans ce contexte, ce poste était extrêmement intéressant. C’est simplement une opportunité, elle était là, je l’ai saisie ! Ce qui est certain, c’est que je suis sudiste et que je n’irais jamais en Meurthe et Moselle…. Maintenant, je suis ici, j’y suis bien et je ne sais pas de quoi demain sera fait ! ? Que saviez-vous du SDIS des Landes avant votre arrivée ? Je ne savais pas grand-chose du SDIS des Landes. Je suis arrivé ici sans aucune idée préconçue mais on m’avait dit que c’était un peu compliqué (rires….) ! ? Dans quel état avez-vous trouvé le SDIS des Landes à votre arrivée ? Je pense que le SDIS des Landes a vraiment les moyens de répondre à ce qu’on attend de lui en terme de moyens matériels, de volonté Sous le casque…suite d’investissement mais aussi et surtout de moyens humains. A ce niveau là, c’est clair, nous avons un potentiel important. Ce que je pense sincèrement c’est qu’il faut fédérer tout le monde autour d’une volonté commune d’appartenance à un corps départemental, autour d’une volonté de recherche permanente de qualité de service public. Aujourd’hui, compte tenu des moyens engagés en matière d’investissement, de matériel, de casernement et de formation, nous avons les moyens d’atteindre cet objectif. J’ai découvert tout cela en arrivant ici, je ne le savais pas ! « Il ne faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même » semble être votre devise. Est-ce parce que le chantier qui vous est proposé est important ou avez-vous simplement le désir d’être rapidement efficace ? Parce que j’ai envie d’être efficace tout de suite et qu’il n’y a pas de phase d’attente. On y va, on avance, un petit peu comme un rouleau compresseur et il faut que ça suive ! ? Dès les premiers mois suivant votre prise de fonction, vous avez fait l’effort de vous rendre aux quatre coins du département au contact de vos hommes. Quels ont été les enseignements que vous avez retirés de cette expérience de proximité ? Ce rapprochement m’a permis de faire une sorte d’état des lieux et de constater que nous étions dans d’excellentes conditions pour réussir. Il m’a permis de connaître les hommes et surtout de me rasséréner un petit peu notamment auprès du volontariat. Ici, je retrouve des pompiers volontaires qui ont la vocation. Bien que je garde un excellent souvenir de mon séjour en Guyane, je dois reconnaître que là-bas, un certain nombre de Sapeurs Pompiers Volontaires s’engageaient pour des raisons économiques, pour subsister ! Ici, j’ai retrouvé ce que je connaissais en Haute Garonne, c'est-à-dire des Sapeurs Pompiers Volontaires motivés par le désir de s’investir pour les autres. Retrouver cet état d’esprit m’a fait beaucoup de bien car c’est l’essence même du volontariat. En ce qui concerne les Sapeurs Pompiers Professionnels, je les ai sentis un petit peu déstabilisés par la refonte de la filière, aspirant désormais à plus de stabilité mais globalement j’ai noté un bon état d’esprit. La plupart ont semble t-il compris l’intérêt de ce grand mouvement. ? De la Guyane aux Landes, vous passez de la plus vaste forêt du monde à la plus grande d’Europe, cette expérience forestière vous permet elle aujourd’hui de mieux définir l’efficacité opérationnelle en matière de lutte contre le feu de forêt ? Pas du tout, la problématique des Landes est différente. Je l’ai découverte en arrivant. Dés le début, je me suis entouré de gens d’expérience, de ce qu’on peut appeler des « spécialistes » du feu de forêt. Grâce à leurs conseils, nous allons tenter ensemble d’être plus performant en matière de stratégie et de gestion sur les feux d’envergure. Aujourd’hui, on est excellent dans 99,9% des cas de feux naissants mais par contre on doit s’améliorer en ce qui concerne la stratégie à appliquer pour le feu qui nous échappe, qui commence à prendre de l’ampleur et sur lequel on doit être mieux organisé pour limiter son épanouissement ! ? 5 Sous le casque…suite…Sous le cas En 1980, le futur Colonel Bourdil roulait sur Yamaha 250 cm3 et participait aux grands prix internationaux …. Il était ce que l’on appelait à l’époque « Gentleman Driver sur le Continental Circus » ! 6 ? Vous êtes un ancien pilote de course de vitesse moto. Etes-vous, dans votre façon de travailler, comme Valentino Rossi, le champion du monde, c'est-à-dire fougueux, très rapide et souvent vainqueur ? (rires)….Et bien on verra, on fera le bilan dans deux ou trois ans ! Fougueux oui, rapide je l’espère, vainqueur, le terme ici n’est pas approprié, quand on réussit à la tête d’un SDIS, on n’est jamais vainqueur seul ! Et puis franchement, si j’avais le don de Valentino Rossi, à mon avis je ne serais pas là ! ? A peine installé, vous vous attaquez au règlement intérieur alors que le SDIS des Landes a toujours fonctionné « sans ». Quel est le but d’une implication aussi rapide dans ce domaine ? Un corps départemental, pour qu’il trouve son régime de croisière, a besoin de 3 documents majeurs : le SADCR, c’est fait, le Règlement Opérationnel, c’est fait depuis Août 2004 et donc le dernier document important c’est le Règlement Intérieur qui doit être le document de référence pour l’ensemble des Sapeurs Pompiers mais aussi du Personnel Administratif et technique. J’engage ce chantier dans l’idée d’avoir au sein du corps départemental une organisation et une culture commune autour desquelles doivent se réunir l’ensemble des pros et des volontaires de ce département. Le règlement intérieur, c’est la Bible ! Cette bible on essaie de la rédiger ensemble à travers des réunions de travail ouvertes aux représentants des Sapeurs Pompiers du corps départemental. Il faut absolument que l’on valide ce document au printemps ! ? Au SDIS, vous arrivez souvent le matin avant la relève de la garde et vous n’hésitez pas le soir à fixer des réunions tardives. Est-ce que c’est pour donner l’exemple des 12h de travail comptées 10h appliquées pour les Professionnels dans les Centres de Secours ? (rires…) Ce n’est pas pour donner l’exemple, c’est juste pour répondre aux exigences qu’impose le travail ici c’est tout ! Je ne pense rien des 12h comptées 10h et je l’ai dit aux syndicats. Dans ce domaine, je n’ai pas d’états d’âme ! Aujourd’hui, la règle c’est 24=16 et 12=10, tant que la règle sera celle là, je l’appliquerai ! Si un jour cette règle devait changer, alors j’appliquerai celle qui sera mise en place. A l’heure actuelle, nous travaillons à partir de ces axiomes. A partir de là, je le répète, je n’ai pas d’états d’âme ! ? Que pensez-vous de la mobilité des effectifs ? Certains disent que c’est un excellent moyen pour que…suite…Sous le casque…suite… les hommes de se remettre en question, d’autres avancent les limites de la méthode dans la méconnaissance du terrain en terme opérationnel, quel est votre sentiment ? Les deux ont raison ! En intervention, c’est vrai qu’il est nécessaire de connaître le secteur c’est pourquoi j’ai demandé au groupement opérationnel d’axer ses efforts sur la cartographie de façon à donner à l’ensemble des Centres de Secours les moyens de bien connaître les sites sur lesquels ils devront intervenir. Ceci étant, je l’avoue, rien ne peut être aussi efficace qu’un pompier du cru ! En contrepartie, rester dix ans dans un même centre peut avoir un effet pervers, celui de tomber dans une certaine routine. Aussi, je crois qu’il est bon de temps en temps d’aller voir ailleurs, de se remettre en question, et cette régénérescence passe inévitablement par la mobilité. Donc les deux arguments sont valables. Et puis, en terme de mobilité, je pense être un bon exemple : je suis parti pendant trois ans à 8000 km de chez moi pour découvrir un SDIS en grande difficulté, et je peux vous assurer que ça n’a pas été facile tous les jours. Cette expérience fut pour moi un beau défi, une sacrée remise en question. Et puis, au final, ça ne m’a pas empêché de revenir sur mes terres ! Quelles nouveautés opérationnelles pouvez-vous nous annoncer pour 2005 ? En terme opérationnel, la nouveauté c’est le travail en équipe avec la mise en place de réunions de direction tous les quinze jours et de réunions d’officiers tous les 3 mois. Ces réunions de cadres sont l’occasion de délivrer des messages forts, d’échanger des points de vue, de prendre des grandes décisions opérationnelles, et surtout de faire adhérer tout le monde à une culture commune en terme d’organisation, de sectorisation, et surtout en terme d’anticipation. Il faut insister sur l’anticipation. Autre nouveauté, c’est la création prochaine d’une CIT (cellule informatique et transmissions) qui aura une vocation à la fois administrative et opérationnelle. Aujourd’hui, elle a surtout une vocation administrative. On va la recentrer sur l’opérationnel et nommer à sa tête un officier. Dans l’organigramme, cette cellule sera extraite du groupement des moyens généraux pour intégrer le groupement opérationnel. Enfin, comme je l’ai dit précédemment, nous allons doter le service d’un outil cartographique adapté. L’idée est de donner, avant la saison feu de forêts, à l’ensemble des Centres de Secours du département, des documents cartographiques précis de façon à ce que tout le monde puisse intervenir en ayant une meilleure connaissance du secteur. A ce niveau, le SDIS fait un gros effort financier d’environ 30 000 €. ? Au fil des années, la part des volontaires et des PAT (Personnel Administratif et Technique) augmente au sein des effectifs alors que le taux de SPP (Sapeurs Pompiers Professionnels) faiblit, est ce que vous pensez que les SPP dans les SDIS sont en voie de disparition ? Pas du tout, les SPP ont un rôle majeur à jouer, notamment dans les CS importants mais aussi dans l’encadrement des volontaires. Par contre, les SPP dans les rôles administratifs et techniques, ce n’est peut-être pas l’idéal et c’est pour cela qu’on voit des PAT remplacer des SPP qui partent à la retraite mais ils remplacent des pros sur des postes non-opérationnels. Les SPP dans les centres de secours et les PAT dans les bureaux, c’est ? 7 Sous le casque…suite…Suite et Fin un peu ça l’idée ! Quant aux volontaires, après un effort important en matière de recrutement, il faut commencer à imaginer la régulation du nombre. Nous allons nous diriger désormais vers le renouvellement des effectifs. Une embauche d’environ 100 SPV par an paraît cohérente à raison de deux recrutements par an, un en Janvier et un en Juillet, ce serait l’idéal ! 8 ? Quand vous êtes arrivé en Juillet dernier, qu’est ce qui vous a le plus surpris dans le mode de fonctionnement du SDIS des Landes ? Ce qui m’a le plus surpris c’est la dichotomie entre l’administratif et l’opérationnel. Ca m’a même choqué ! On est tous dans le même bateau ! Il faut se battre pour une culture commune, nous appartenons tous à la même famille, nous cohabitons dans la même maison, nous devons avoir la même volonté commune d’aboutir et ce avec des gens de qualité à tous les postes, c’est ça la notion de corps départemental…. ? Quel est votre personnage contemporain de référence ? Sans hésitation, Ernest Hemingway : pour l’ensemble de son œuvre et sa personnalité, pour son mode de vie surtout, pour Pampelune mais aussi Cuba ! ? Quel est votre film culte ? « Les Aventuriers » de Robert Enrico avec Lino Ventura, Alain Delon et Johanna Shimkus. J’y retrouve tout ce que j’apprécie, l’aventure, le sport, les voyages, l’amitié et l’action. ? Qu’est ce que vous ne ratez jamais à la télévision ? Je n’ai pas d’émission préférée par contre je n’ai jamais manqué les matches de l’équipe de France de rugby ni les grands prix du championnat du monde moto ! ? Quel est le dernier CD que vous avez acheté ? Je crois que je n’ai jamais acheté de CD de ma vie, ce sont mes amis ou ma famille qui me font ce genre de cadeau. Le dernier CD qu’on m’a offert, c’est un coffret de 10 CD sur le jazz de 1898 à 1943 ! Sinon, je suis vraiment ouvert à toutes les tendances musicales même le rap. Ce que je ne supporte pas ce sont les musiques modernes qui vous cassent la tête ! Je ne sais plus comment ça s’appelle, ce qu’on entend dans les « raves » …. ça fait BOM ! BOM !…… retour d’expérience Incendie de l’Office Notarial de Gabarret Novembre a été un mois agité en interventions pour le Centre de Secours de Gabarret. Outre les nombreux départs sur la D933 sur des accidents routiers, les pompiers du Gabardan ont vécu un important incendie au cœur même de leur cité. Le 24 Novembre dernier, à 11h33, le CTA/CODIS des Landes reçoit un appel d’urgence. L’établissement notarial de Gabarret est en feu. A 11h46, six pompiers de Gabarret arrivent sur les lieux. Le lieutenant Eric Mathon, chef de centre, assure le COS. Il nous raconte le déroulement des opérations. «Il est 11h46, le CCI et le VTU Gabarret arrivent sur les lieux de l’incendie. Le feu intéressait un bâtiment R+1 (un étage avec combles). La toiture était embrasée, d’épaisses fumées sortaient des volets fermés et des flammes montaient à l’arrière du bâtiment. J’ai vérifié dans un premier temps s’il n’y avait personne à l’intérieur et si les fluides étaient coupés. Ensuite, j’ai demandé d’attaquer le feu depuis l’extérieur en établissant deux petites lances sur division alimentée. La première, à l’aide d’une échelle à coulisses, du côté d’une maison à usage d’habitation inoccupée et la deuxième, de plain pied, par la porte d’accès de l’étude notariale. L’opérateur CODIS, qui avait anticipé la demande de moyens supplémentaires, nous avait débloqués le FPT Cazaubon (SDIS 32), l’échelle aérienne et le V.A.R d’Eauze (SDIS 32). Je demandais également en renfort le FPT St Justin. 18 A 11h52, le FPT Cazaubon arrive sur les lieux. Il tire une ligne d’alimentation d’environ deux cents mètres et établit deux petites lances sur division mixte. La première, sur échelle à coulisses, du côté d’un bâtiment à usage de magasin de presse et la deuxième par une fenêtre du rez-de-chaussée de l’étude notariale. Etablies de cette façon la première et troisième lance enrayaient la propagation, tandis que la seconde et la quatrième attaquaient le foyer principal. A 11h57, l’échelle aérienne d’Eauze se présente sur les lieux. Elle se positionne parallèlement au bâtiment en feu et établit une grosse lance en utilisant la division établie par le FPT Cazaubon. L’échelle, située au-dessus de la toiture embrasée peut ainsi attaquer le foyer principal. Ce dispositif en place, le feu est circonscrit ! Après avoir pris contact sur les lieux avec le notaire et suivant ses requêtes, nous avons dégagé et mis à l’abri, deux unités centrales informatiques et 9 Retour d’expérience…Suite et Fin l’ensemble des actes notariaux, indispensables à la vie sociale de Gabarret et de ses environs. A 13h50, l’officier de groupement, le Capitaine Lespiaucq, organise les déblais et l’étaiement du 1er étage. Entre temps, nous continuons à arroser les points chauds. La nuit tombant, un groupe d’éclairage mobile arrive du CSP Marsan afin que nous puissions continuer les déblais. L’opération se termine à 19h. Je décide d’organiser une surveillance du site en cas de reprise. Une ronde est menée à minuit et à quatre heures du matin». 18 MOYENS MATÉRIELS ENGAGÉS : b b b b b CS Gabarret : ................1 CS Cazaubon (SDIS 32) : .1 CS Eauze (SDIS 32) : ......1 CS St Justin : ................1 CSP Marsan : ................1 1 CCI et 1 VTU FPT EPS et 1 VAR FPT en renfort VAR – 1 GEM – VLHR EFFECTIFS ENGAGÉS : b b b b b (une relève a été effectuée) BILAN DE L’INTERVENTION : PL : petite lance GL : grosse lance PRESSE 3ème PL GL HABITATION 4ème PL 2ème PL EPS EAUZE FPT CAZAUBON CCI GABARRET PLACE DE L'EGLISE 10 CS Gabarret : ................6 CS Cazaubon : ...............8 CS Eauze :.....................3 CS St Justin : ................4 CSP Marsan : ................4 1ÈRE PL b Coordination efficace des moyens engagés par le SDIS 40 et le SDIS 32 b Bonne anticipation de l’opérateur CODIS qui a permis le déploiement rapide des moyens gersois b L’ensemble des actes notariés a été sauvegardé et mis à l’abri par les sapeurs pompiers dans un bâtiment voisin. En pole position Le pôle de Mimizan - Pontenx - Mézos A l’OM, quand les résultats ne suivent pas, le public gronde et l’organigramme explose. Au Paris Saint Germain, quand la crise couve, les « taupes » sont placées sur la liste des transferts. Sur le pôle de Mimizan – Pontenx – Mézos, la thérapie est plus homéopathique. Quand le système vacille, on touche peu aux hommes par contre on refait les vestiaires, le stade, les terrains d’entraînements et on change les ballons. A l’image de ces grands clubs de foot, le pôle du Born a vécu il y a trois ans à peine une douloureuse et profonde crise intestine ! Les résultats étaient là, fort heureusement, mais les hommes étaient arrivés à saturation et commençaient à remplir l’infirmerie. Le cumul des interventions, un effectif restreint qui peinait à tourner, du matériel peu adapté, des casernes vieillies par les années, tous les ingrédients étaient réunis pour que de la plage surgissent les pavés ! Mézos était un centre oublié, Pontenx était déserté par ses pros qu’on avait mutés, et Mimizan encerclé par les épouses des pompiers volontaires trop souvent casernés ! Pour éviter la mutinerie, le pôle dut se mettre à la page. Le spectre de la descente en division inférieure tournoyait au-dessus des trois centres comme les mouettes sur l’océan. Pour atteindre de nouveau des hauteurs plus conformes à son rang, le pôle se dota, comme les clubs modernes, d’un système à l’anglaise très hiérarchisé. Il fit appel à une sorte de manager général, le flegmatique Major Pujos nommé chef de pôle, tout en maintenant sa confiance aux trois entraîneurs issus du centre de formation, les caporaux chefs Darriet à Mézos et Lafitte à Pontenx, le sergent Grué à Mimizan. Après avoir choisi ces hommes, le pôle vit tomber comme une aubaine les deniers publics de généreux mécènes, ceux d’un SDIS restructuré mais aussi ceux des communes concernées, qui pour fêter ce nouveau départ, régalèrent les pompiers d’une tournée générale de casernes neuves et de matériels appropriés. Aujourd’hui, le souffle du boulet est passé et le pôle côtoie régulièrement la « Ligue des champions » de l’intervention. Les volontaires de Mimizan ont vécu l’arrivée des pros de Pontenx comme une véritable libération partageant désormais leurs gardes en toute mixité. A Mézos, le Caporal Chef Darriet a trouvé à qui parler et à Pontenx, le nombre de volontaires a triplé ! Quand on demande au chef de pôle par quel stratagème ce pôle s’est remis à fonctionner, celui ci répond que « tous les systèmes marchent mais ce sont les hommes qui les font marcher ! ». Justement, qui sont ces hommes (et ces femmes) qui font marcher le pôle ? Nous sommes allés les rencontrer. Revue d’effectif ….. Le staff du pôle Mimizan - Pontenx Mézos 11 en pole position…suite…en pole ☞ Sergent Didier TENDERO dit « Didou », 41 ans, SPP depuis 1989 36 kilomètres, c’est la distance qui sépare les buts du Stade Morcenais qu’il a farouchement défendu dans les années 90 des spots 36-37 qu’il a surfé dans sa jeunesse à « La Garluche ». 36 kilomètres, c’est le trajet qui sépare ses treize ans de carrière le long de l’A10 des vingt-cinq premières années de sa vie. 36 kilomètres, c’est la distance qui sépare Morcenx, son lieu de vie, de Mimizan, son centre de secours. En quinze ans de service, « Didou » n’a pratiquement jamais fait d’infidélité aux deux cités landaises. A une époque, seul le défunt centre d’Uza a tenté de le débaucher, il fut condamné à la cessation d’activité ! Aujourd’hui, « Didou » est l’un des 6 responsables de jour du CS de Mimizan et dans la « hiérarchie Pujos », responsable de jour est une marque de confiance. Son intégrité et son professionnalisme en ont même fait une des pièces maîtresses du centre en terme d’encadrement et de gestion sur l’intervention. De retour au bercail depuis deux ans, Didier semble avoir trouvé à Mimizan la possibilité de mettre à profit son expérience forestière et urbaine. Ici, il est un peu comme à la maison et il avoue finalement qu’au CS de Mimizan, « c’est le bien être ! » ☞ Sapeur 1ère Classe Stéphanie GUILLAUD, 23 ans, Population défendue : 10 480 habitants environ (hors période estivale) Communes défendues : Mimizan, Aureilhan, Bias, Mézos, Pontenx, St-Paul en Born, Ste-Eulallie en Born SPP depuis 2002 En saut d’obstacles, on appellerait ça un parcours sans faute. Aucune barre tombée, pas de dépassement de temps, cette Girondine franchit pas à pas les étapes d’un cursus professionnel sans faille. Forte d’une expérience de deux ans de JSP et quatre ans de SPV à la Réole, détentrice d’un bac S et d’un DUT d’Hygiène Sécurité Environnement, Stéphanie intègre à 21 ans le corps départemental. Elle fait ses premières armes comme UMD sur le groupement de Biscarrosse. En neuf mois, elle accouche d’une énorme capacité d’adaptation. Tous les centres y passent. Elle trimbale sa détermination de Morcenx à Biscarrosse, décale sur le VASV de Labouheyre, veille une reprise du côté de Sabres, intervient sur un AVP à Ygos, et monte la garde à Lesperon. En Janvier 2003, elle pose enfin ses bottes à Mimizan. Pour le Major Pujos, Stéphanie est le « type même de personnel féminin qu’il faut à la profession ». Ca tombe bien, la seule femme pro du pôle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et a surtout la farouche volonté de gravir les échelons ! Dès le début de l’année 2005, elle devrait accéder au grade de Caporal. Pour parvenir à ses fins, cet ailier de poche a « le bras long », surtout le droit, celui qu’elle muscle depuis l’âge de 12 ans en propulsant des ballons de handball dans les cages adverses ! Pour l’instant, c’est l’équipe de Mimizan qui en profite ! ☞ Sergent Laurent BRUNE, 37 ans, SPP depuis 1993 12 Laurent Brune n’est pas du genre à calculer. « J’ai besoin d’être bien tout de suite » revendique l’arcachonnais. Pourtant, comme un fait exprès, le parcours du sergent semble suivre scrupuleusement la même règle arithmétique, la fameuse règle de Trois ! Il joue au foot à Parentis et porte le numéro 3. Il y signe un contrat de position…suite…en pole position… volontaire, l’aventure dure 3 ans. Il entre au corps départemental à Ychoux et au bout de 3 ans, il est muté. Entre temps, il fait 3 enfants, et là encore 3 garçons ! Soudain, c’est le Bug ! Il intègre Biscarrosse et la calculette s’emballe. Là-bas, la fameuse règle de trois n’aura pas lieu. Il multiplie les années comme son CSP les interventions et se retrouve à faire sept ans au lieu de trois. Mais c’est bien connu quand il aime, Laurent ne compte pas ! Cela fait maintenant un an qu’il est à Mimizan et il en a profité pour remettre les compteurs à zéro. Sa philosophie a changé et ses épaules ont pris du grade ! « Je ne me prends plus pour le sauveur du monde » tempère t-il ! A Mimizan, il n’est pas trop dépaysé et retrouve un peu la même activité qu’à Biscarrosse, celle d’un centre à la fois urbain et côtier. Si l’on en croit les statistiques, il ne reste plus que deux ans avant que Laurent Brune ne se remette à compter jusqu’à trois. Il pourrait alors retourner à Biscarrosse, à moins qu’il soit muté dans l’Aube ….à Troyes ! ☞ Sergent Jean Philippe GRUÉ dit « Féfé », 44 ans, SPV à Mimizan depuis 1987 A une lettre près, « Féfé » devenait talonneur international à Agen. A une lettre près, « Féfé » se retrouve à pousser derrière la moto-pompe à Mimizan. Le crâne poli par des années de rentrées en mêlée, ce lanceur de « pizzas mimizanaises » est devenu le fidèle bras droit du Major au physique de 2ème ligne. La distance qui séparait la papeterie de Mimizan, son lieu de travail, du centre de secours ne dépassait pas un alignement complet en touche alors « Féfé » ne s’est pas fait prier et a traversé la route. Pour une fois, le lancer restait dans la ligne droite, celle de la tradition familiale. Neveu d’un ancien SPP, chef de centre à Sabres, « Féfé » avait déjà goûté aux frissons des camions rouges en servant la patrie chez les pompiers de la base de Cazaux. Désormais responsable des SPV à Mimizan, « Féfé » a toujours fait partie de ces talonneurs qui lancent d’une main car dans l’autre ils ont leur cœur, un cœur qu’il offre régulièrement au service de la « misère humaine ». « On est pompier par vocation pas par vacation ! » lance finalement « Féfé ». Avec une telle règle de conduite, le major Pujos peut dormir sur ses deux oreilles. Tant que « Féfé » sera à la tête des SPV, le centre de Mimizan sera bien gardé ! Nombre d’interventions en 2004 Mézos : 29 Pontenx : 120 Mimizan : 517 Effectifs : Mimizan : 15 SPP/45 SPV Pontenx : 18 SPP Mézos : 14 SPV ☞ Major Daniel PUJOS, 47 ans, SPP depuis 1981 et chef du pôle depuis 2002 Du haut de son mètre quatre-vingt-six, le Major au teint britannique n’a eu aucun mal à capter l’appel du 1er Février 2002 ! Ce jour-là, il quittait Pissos, laissant derrière lui vingt ans de carrière, son centre de secours mais aussi son chien, son fusil, et sa palombière pour libérer les volontaires de Mimizan d’une trop lourde occupation opérationnelle. « Je vous ai compris » lançait l’homme et demi devant une vingtaine de pompiers surmenés. Le Major Pujos ne s’en cache pas, il a toujours aimé le pouvoir. Il le dit lui même : « Chef de pôle, c’est comme un super chef de centre, c’est la meilleure place, on est près du terrain et pas loin de la hiérarchie ! ». Mais pour le Major Pujos, aimer le pouvoir ne veut pas dire regarder de haut le bas de l’échelle. Au contraire, le major n’hésite pas à courber sa longue 13 en pole position…suite…en pole échine pour écouter ce qui se dit au niveau de ses mollets. Au sein du pôle, ça ne fait plus aucun doute, il fait l’unanimité. Ses hommes le décrivent perfectionniste et rigoureux mais ils le reconnaissent loyal et disponible. A Mimizan et sur le pôle, le Major Pujos est un peu le maître de ballet, c’est lui qui structure le bal et mène la danse aidé par de fidèles cavaliers. Maître de ballet certes mais aussi maître de balai. Dans le monde magique du Major Pujos, tout est propre, tout est rangé, structuré et surtout hiérarchisé. Le major le reconnaît lui même : « Je suis exigent avec moi-même donc avec les autres, je veux que les choses soient bien faites et surtout bien comprises ». Alors quand le Major dit qu’il faut que le pôle cristallise toutes les demandes pour être le générateur des constantes hiérarchiques….je ne sais pas si c’est bien compris mais en tout cas le Major, il parle comme ça, et on l’aime comme ça ! ☞ Caporal Chef Alain LAFITTE, 49 ans, SPV à Pontenx depuis Risques particuliers • Risque forestier majeur • La population mimizanaise atteint 45.000 habitants en période estivale • Il n’y a pas de centre hospitalier à moins de 80 km • Risque Industriel majeur avec la Papeterie de Gascogne (Mimizan) et les usines de parqueterie et de bois (Mimizan – Pontenx) • Le camping « Le village tropical Sen-Yan » à Mézos • Le lac d’Aureilhan • Risque côtier hors saison estivale 1996, Chef de Centre de Pontenx Le Caporal Chef Lafitte est à Pontenx ce que Panoramix est au village d’irréductibles Gaulois : le druide, détenteur d’une potion magique qui décuple les forces de ceux qui goûtent au breuvage ! Pour ce chaudronnier de formation, il n’y avait rien de plus naturel que de s’initier à la préparation de solutions miracles. Pourtant il est parti de loin le caporal chef. En 2002, il a fallu qu’il recommence tout à zéro, ou plutôt à cinq, c’est le nombre de volontaires qui lui restait lorsque les pros ont déserté le centre. C’est à ce momentlà qu’il a eu l’idée de plonger les survivants dans la marmite. Petit à petit, la recette a commencé à déplacer des menhirs, puis des montagnes : un soupçon de JSP motivés, quelques recrues rapidement formées, une pointe d’anciens expérimentés, et le tour était joué ! Mais la sauce n’a pas pris du jour au lendemain et il a fallu près de deux ans au caporal chef Lafitte pour la porter à ébullition. Aujourd’hui, ses efforts sont récompensés, il prépare sa mixture entouré de dix-sept volontaires, dans une caserne neuve, avec du matériel adapté. Il est devenu un peu le « papa » du centre, à la fois respecté par sa ténacité, son dévouement mais aussi par son mauvais caractère. Il le reconnaît, c’est un chef de centre «râleur». Mais il fallait qu’il le soit pour faire avancer les choses. Aujourd’hui encore, le centre de Pontenx a besoin de se replonger de temps en temps dans la marmite! Comme une petite gourde qu’ils s’accrochent à la ceinture en cas de coup dur le caporal-chef Lafitte est devenu pour les pompiers de Pontenx, le fortifiant permanent. ☞ Lieutenant Valérie CAULE, 39 ans, 14 Infirmière SPV à Pontenx depuis 2002 Dans le jargon pompier, VSAV signifie Véhicule de Secours Aux Victimes…. A Pontenx, VSAV veut dire Valérie porte Secours Aux Volontaires ! Cela faisait près de huit ans que le centre de secours de Pontenx fonctionnait sans infirmière. Il fallait en trouver une d’urgence. Valérie fut bipée, elle était la plus proche du lieu d’intervention. Lorsqu’elle arriva au centre de secours, la victime venait de subir une hémorragie importante de personnel avec le départ des professionnels et seuls quelques volontaires continuaient à lutter pour que la caserne reste en vie ! « Vous pouvez bouger l’extrémité de vos membres ? » demanda telle. Le centre était conscient mais encore trop faible pour se relever. position…suite…en pole position… Alors, Valérie mit tout le monde sous perfusion dans laquelle elle injecta 50cm3 de bonne humeur, 50 cm3 de sérieux, 50 cm3 de relationnel et 50 cm3 d’une énorme envie d’apprendre et d’échanger ! Aujourd’hui le centre est en phase de rééducation avancée et Valérie dans une phase d’apprentissage régulier. « Ici je suis la plus gradée, alors que c’est moi qui aie tout à apprendre d’eux ! » dit elle, gênée d’être lieutenant sans avoir la culture pompier ! Aussi, pour gagner la confiance de ses collègues, elle n’hésite pas à participer à toutes les manœuvres et s’investit sans compter dans la vie du centre. Aujourd’hui, tous les pompiers de Pontenx pourront vous le certifier, Valérie est VSAV, Vraiment Sympa Avec les Volontaires ! ☞ Caporal Chef Christian DARRIET, 58 ans, SPV depuis 1985, chef de centre à Mézos Les belles bacchantes du coiffeur de Mézos ne paraissent pas avoir trop souffert des soucis que Christian Darriet a cumulé ces dernières années pour sauver son centre de secours du naufrage. A Mézos, on sait que le coiffeur est plus du genre à lutter qu’à se plaindre ! Pourtant, il a souffert le Caporal Chef Darriet : il a médicalisé comme il pouvait son VTU, usé de toutes les ruses pour démarrer le vieux GMC et partir sur les feux de forêt, bravé la tempête de 99 la nuit en pleine forêt avec pour seules défenses une tronçonneuse et son ami Philippe Cubilier. Depuis qu’il est chef de centre, il n’a cessé de se battre pour que le Centre de Mézos ait enfin du matériel adapté. Après avoir passé 40 ans à couper des « scalps » dans cette bourgade du Born, Christian aspire désormais au repos du sage. Il aimerait pouvoir partir pêcher tranquillement à l’océan en laissant derrière lui le meilleur des héritages. Dans un an, le caporal chef Darriet prendra une retraite bien méritée. Dans son centre vétuste, sur le comptoir en bois qui lui sert de bureau, il expose fièrement les plans du nouveau centre de secours. Sur ces plans, la consécration ! Sur deux emplacements réservés aux véhicules, il y a inscrit deux sigles magiques : FPTL et VSAV ! Christian en a déjà les moustaches qui frémissent. Mézos en rêvait, Darriet l’a fait ! ☞ Sapeur 2ème Classe Francine CUBILIER, 42 ans, SPV à Mézos depuis 2001 et Caporal Chef Philippe CUBILIER dit « Cucu », 46 ans, SPV à Mézos depuis 1985 Pendant quinze ans, Francine Cubilier a regardé avec envie son mari décaler. Pendant quinze ans, Francine a eu des fourmis dans les jambes mais des enfants à faire grandir. Pendant quinze ans, quand « Cucu » était bipé, elle lui ouvrait le garage, lui démarrait la voiture mais restait à quai ! Francine attendait son heure l’oreille collée aux transmissions, suivant à distance les exploits de celui qui vivait sa passion par procuration ! Il y a trois ans, l’heure de Francine a sonné et son bip aussi par la même occasion. Elle part désormais avec « Cucu » et en tenue s’il vous plaît ! Toutes les astreintes, ils les montent ensemble et lorsque l’alerte est donnée, la course s’engage entre les époux Cubilier. « C’est le premier à la voiture et je gagne à chaque coup ! » se vante Francine. « Cucu » sourit avec toute la pudeur de son expérience. De toute façon, « Cucu » sait qu’il aura toujours un coup d’avance, rien qu’en tennis il est classé 30/2 alors que Francine n’est que 30/4 ! En réalité, l’envie de Francine associée à l’expérience de Philippe vaut bien plus qu’un classement de 4ème série et que ce soit sur AVP ou feu de forêt, la paire de double mixte Cubilier c’est ce qui se fait de mieux à Mézos, chez les pompiers ! Sans oublier… les soixante-dix autres sapeurs pompiers volontaires et les onze professionnels du pôle qui méritaient tout autant qu’on leur tire notre coup de chapeau à défaut de leur tirer le portrait……. 15 le gros camion rouge Le FPTSR (Fourgon Pompe Tonne Secours Routier) Depuis le premier trimestre de l’année 2003, cinq nouveaux fourgons pompe tonne de secours routier (FPTSR) ont été progressivement mis en service au SDIS des Landes. Le FPTSR est un véhicule mixte pouvant assurer les missions liées au FPT Classique et au véhicule de secours routier. A l’heure actuelle, les centres d’Incendie et de Secours d’Hagetmau, de Morcenx, d’Aire sur Adour, de Labrit et de Léon bénéficient de la polyvalence de ce véhicule. Au plan d’équipement 2005, un FPTSR est prévu pour le centre de secours de Pissos. Châssis Cabine : Renault V.I Midlum 270.15 Prix : 201 083,48 € • • • • • • Equipement : ....................CAMIVA Puissance : ......................195 kW (265 ch) Empattement :...................3,73 m PTAC :..............................15 tonnes Cabine double : ..................8 places Carrosserie structure tubulaire acier traité, recouvert de tôle d’aluminium INCENDIE • Capacité en eau :...............3300 litres • Capacité en émulseur: ........200 litres • Pompe:.............................1500 litres/mn sous 15 bars • Amorceur Automatique à anneau d’eau du type débrayable • Mélangeur additif Injecteur proportionneur • Dévidoirs : 1 dévidoir PS et 2 dévidoirs mobiles dont 1 possédant la division mixte à demeure • Installations hydrauliques 5 orifices de refoulement (2 x 100 mm ; 2 x 65 mm ; 1 x 40mm ) le dévidoir tournant est équipé d’une lance à débit variable, de tuyaux semi rigides de diamètre 22 (4 x 20 + 2m). L’enroulement s’effectue par un moteur électrique Lances à débit variable Pièces de jonction 1 rack de rangement lances 1 division mixte 65/1 x 65 et 2 x 45 fixée sur un dévidoir arrière. SECOURS ROUTIER • Eclairage fixe – 3 projecteurs de 500 W sur mât télescopique de 3 m – Projecteur fixe sur le porteur commandé depuis la cabine 16 le gros camion rouge…SUITE…et fin • Eclairage mobile: 1 projecteur halogène de 500 W 1 projecteur 220 volts sur trépied et un enrouleur de 25 mètres de câble électrique 220 volts 2 projecteurs à main rechargeables • Electricité: 1 groupe électrogène de 3 kVA sur tiroir coulissant • Balisage mobile: 6 balises de chantiers K5 2 triangles de signalisation 8 gilets haute visibilité • Désincarcération : 1 groupe hydraulique thermique 4 temps moulé sur tiroir coulissant avec 2 pompes à étage, 1 groupe de secours portable thermique avec 5 m de flexible, 1 cisaille modèle lourd, 1 cisaille écarteur modèle léger, 1 écarteur, 2 tambours avec flexibles, 1 jeu de chaînes complet, 1 vérin télescopique, 1 mallette protection Airbag conducteur, 2 réservoirs polyéthylène 2 couvertures ignifugées 1 coupe pédale 1 coupe pare brise 1 coupe ceinture 1 poinçon. • Levage: 1 coussin 5 tonnes – 1 coussin 2O tonnes – 1 coussin 25 tonnes + organes de distribution (2x10 m de flexible – mono détendeur et pièce NFE) • Calage: Jeu de cales polyméthane complet (24 pièces) 2 escaliers de calage – 1 cale d’angle pour vérins • Sur le toit: échelle à coulisses, échelle à crochets, gaffe, …. • Matériels supplémentaires: Matériel d’exploration (ARICO, ligne de vie, liaisons personnelles, explosimètre) – Matériel de sauvetage (lot de sauvetage lot portable d’oxygénothérapie) – Matériel de déblai Supports ARI et ARI en cabine. ATOUTS DU FPTSR : • Engin unique à double vocation • Facilité et souplesse d’emploi • Disponibilité immédiate des agrès sur intervention • Ergonomie appliquée à l’accessibilité des matériels • Regroupement des matériels par famille (incendie, secours routier) 17 Dossier brûlant Le règlement Opérationnel Le 16 Septembre dernier, le Préfet des Landes approuvait par arrêté le nouveau Règlement Opérationnel du SDIS des Landes. Ce document publié au recueil administratif de la préfecture et du service départemental d’Incendie et de Secours a été notifié à tous les maires du département. Ce nouveau règlement opérationnel a été proposé par le Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours par intérim, le Lieutenant Colonel Desbieys et présenté pour avis à toutes les instances du SDIS (Comité technique paritaire, commission administrative et technique, comité consultatif départemental des sapeurs pompiers volontaires et conseil d’administration) avant d’être approuvé par Pierre Soubelet, Préfet des Landes. LA CLASSIFICATION DES CENTRES (Annexe 1) Centres de Secours Principaux (3) Biscarrosse Dax Mont de Marsan Centres de Secours (14) Aire sur Adour Capbreton Hagetmau Labouheyre Labrit Léon Mimizan Morcenx Pissos Pomarez Soustons St Justin St Paul les Dax St Vincent de Tyrosse Centres de Première Intervention Renforcés (24) Castets Gabarret Grenade Lencouacq Lesperon Luxey Magescq Moliets Montfort Parentis Peyrehorade Pontenx Pouillon Roquefort Sabres Sanguinet St Julien en Born St Martin de Seignanx St Sever Tartas Vieux Boucau Villeneuve 18 Ychoux Ygos Abrogeant l’ancien document de référence qui datait de Juin 1985, ce Règlement Opérationnel, issu du SDACR (Schéma départemental d’analyse et de couverture des risques), est un acte administratif réglementaire qui fixe les consignes opérationnelles relatives aux différentes missions du SDIS et détermine l’effectif et les matériels nécessaires à l’accomplissement des missions du service. A partir du texte original, nous avons voulu extraire la « substantifique moelle » opérationnelle afin que chaque sapeur pompier intervenant sur le terrain, mais aussi chaque élu puisse comprendre le rôle de chacun, les moyens mis en place et l’organisation opérationnelle dans ses généralités. Dans un réel souci d’efficacité et pour obtenir une coordination optimale des compétences sur le terrain, le Règlement Opérationnel fixe tout d’abord le rôle des autorités : - Sous contrôle du Préfet, le Maire est chargé de la police municipale et rurale. A ce titre, il doit avoir le soin de prévenir ou faire cesser, par la distribution des secours nécessaires, les accidents, fléaux calamiteux, pollutions, incendies, inondations, rupture des digues, éboulements ou autres accidents naturels, maladies épidémiques et contagieuses, et épizooties. Il doit également pourvoir d’urgence à toutes les mesures d’assistance et de secours, et provoquer, s’il y a lieu, l’intervention de l’administration supérieure. Sur le territoire communal, la direction des opérations de secours appartient au maire sauf lorsqu’il y a déclenchement d’un plan de secours. - Le Préfet a le pouvoir de prendre sur le territoire du département toutes les mesures relatives au Dossier brûlant…suite… maintien de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité publiques. Pour les sinistres excédant le territoire communal ou en cas de déclenchement d’un plan de secours, la direction des opérations de secours est assurée par le Préfet. Pour remplir ces missions, le Maire et le Préfet disposent des moyens du SDIS placé sous l’autorité du DDSIS (Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours). - Le Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours, sous l’autorité du Préfet, assure la direction opérationnelle du corps départemental des sapeurs pompiers et la direction des actions de prévention relevant du SDIS. Pour ces missions, il peut recevoir délégation de signature du préfet. Sous l’autorité du Préfet ou du Maire, agissant dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police, il est chargé de la mise en œuvre opérationnelle de l’ensemble des moyens de secours et de lutte contre l’incendie. Le commandement des opérations de secours relève, sous l’autorité du Préfet ou du Maire, du DDSIS. Il définit ensuite les missions du SDIS : - Il est chargé de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. - Il concourt avec les autres services et professionnels concernés aux secours d’urgence aux personnes et leur évacuation, à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels. - Il intègre le cadre opérationnel des plans « ORSEC » et plans d’urgence. En cas de carence, le SDIS pourra être amené à établir des conventions (ex.Convention SDIS/SAMU) définissant les modalités d’intervention, les responsabilités des parties, et des financements. Au delà de la répartition des rôles et des missions de chacun, le Règlement Opérationnel fixe l’organisation opérationnelle du SDIS. Il répartit les centres de secours en trois groupements territoriaux (Biscarrosse, Dax et Mont de Marsan) qui doivent organiser, coordonner et gérer sur le secteur qui leur est confié l’ensemble des affaires opérationnelles (interventions, prévention, prévision, logistique, formation) et administratives. Il classe ces mêmes centres de secours en trois catégories (voir annexe 1) : les centres de secours principaux (CSP), les centres de secours (CS) et les centres de première intervention (CPI). En complément de ce règlement opérationnel, l’équipe de direction du SDIS intègre la notion de CPIR (Centre de première intervention renforcé) qui tient compte de l’activité opérationnelle plus importante de certains CPI (nombre d’interventions dans l’année). Ces 24 CPIR bénéficient alors d’une dotation en matériel et en habillement plus importante que les CPI. Chaque centre doit pouvoir assurer des missions suivant sa classification : - Un CSP doit assurer simultanément 1 départ incendie + 2 départs secours à personne + 1 autre départ en intervention. - Un CS doit assurer 1 départ incendie ou 1 départ secours à personne + 1 autre départ en intervention. LA CLASSIFICATION DES CENTRES (Annexe 1) - SUITE Centres de Première Intervention (19) Amou Brocas Geaune Habas Laluque Linxe Lit et Mixe Losse Messanges Mézos Mugron Onesse Laharie Pontonx Rion des Landes Samadet Sore Souprosse Taller Tosse 19 Dossier brûlant…suite…Dossier - Un CPI doit assurer 1 départ en intervention. L’un des chapitres les plus importants de ce Règlement Opérationnel définit à la fois l’armement matériel minimum des centres de secours, l’effectif minimum journalier et l’armement minimum par véhicules (voir annexe 2). L’équilibre de ces trois ratios est essentiel à l’efficacité du SDIS dans sa couverture opérationnelle. Pour qu’un CSP soit considéré comme opérationnel, il doit être équipé au minimum d’un FPT, d’un engin pompe tonne équivalent, de 2 VSAV et d’un VTU et son effectif minimum journalier doit être de 15 sapeurs pompiers (9 à la garde, 6 d’astreinte). Seul le CSP Biscarrosse peut réduire, en dehors de la période estivale, son personnel de garde jusqu’à 6 sapeurs pompiers tout en maintenant son effectif minimum journalier. ARMEMENT MINIMUM PAR VÉHICULES (Annexe 2) Fourgon Pompe Tonne 6 sapeurs pompiers Fourgon Pompe Tonne Léger ou Engin Pompe Tonne équivalent 4 sapeurs pompiers Fourgon Pompe Tonne ou Fourgon Pompe Tonne Secours Routier (engagé comme FPTL) 4 sapeurs pompiers Véhicule Première Intervention 4 sapeurs pompiers Camion Citerne Incendie 3 sapeurs pompiers Camion Citerne Feux de forêts 2 sapeurs pompiers Véhicule de Secours aux Asphyxiés et Blessés / Véhicule de Secours Aux Victimes 3 sapeurs pompiers Véhicule de Secours Routier / Fourgon Pompe Tonne Secours Routier (engagé comme VSR) 3 sapeurs pompiers Engin Pompe Tonne + RSR (engagé comme VSR) 3 sapeurs pompiers Echelle Aérienne 2 sapeurs pompiers Véhicule Tout Usage 2 sapeurs pompiers Berces sur porteur / Bateau de reconnaissance et de Sauvetage / Bateau Léger de Sauvetage 2 sapeurs pompiers 20 Pour qu’un CS mixte soit considéré comme opérationnel, il doit être équipé au minimum d’un FPT ou équivalent, d’un VSAV et d’un VTU et son effectif minimum journalier doit être de 6 sapeurs pompiers dont la répartition garde/astreinte sera spécifique à chaque centre. Pour qu’un CS volontaire soit considéré comme opérationnel, il doit être équipé au minimum comme un CS mixte et son effectif minimum journalier doit être de 6 sapeurs pompiers d’astreinte. Pour qu’un CPI soit considéré comme opérationnel, il doit être équipé au minimum d’un engin pompe tonne et d’un VTU et son effectif minimum journalier doit être de 2 ou 3 sapeurs pompiers d’astreinte. Certains CPI pourront disposer sur certains créneaux d’un effectif de garde afin de couvrir certains risques particuliers (tourisme, feu de forêt). Il faut bien préciser que l’armement en personnel minimum journalier se définit à partir des départs simultanés que doit assurer le centre de secours et non pas par rapport à l’ensemble du matériel dont il dispose. En ce qui concerne la couverture opérationnelle, ce règlement établit un délai de réponse (temps qui s’écoule entre le début de la réception de l’appel au CTA et l’arrivée sur les lieux du sinistre ou de l’accident, des premiers moyens de secours). Il comprend le délai de réception de l’alerte, le temps de réponse des personnels et le délai de route. Un temps total de l’ordre de 20 minutes demeure l’objectif à atteindre. Dans son contenu, le règlement opérationnel est le document de référence en terme d’organisation opérationnelle du SDIS mais il annonce un certain nombre de documents complémentaires qui viendront statuer sur des domaines plus spécifiques, tels que : les départs types par nature d’intervention, l’organisation opérationnelle de la chaîne de commandement, l’ordre de base départemental des transmissions, l’ordre départemental feux de forêts, le règlement de la cellule de reconnaissance risque chimique, le règlement sauvetage aquatique de surface, la convention SDIS/SAMU et enfin, le règlement sur le soutien sanitaire brûlant…suite……suite…suite…et fin Interview du Lieutenant-Colonel Desbieys (Chef du Groupement Territorial de Dax) Pourquoi un Règlement Opérationnel ? Tout d’abord parce que les textes de lois imposent à tous les SDIS de disposer d’un Règlement Opérationnel. Ce règlement opérationnel est impératif pour bien cadrer notre organisation opérationnelle notamment dans chaque centre de secours du département, leur classification, et les matériels dont ils doivent disposer et les missions qu’ils doivent assurer. Le R.O. définit également les responsabilités de chacun sur les interventions. Il valide enfin le maillage opérationnel des 331 communes du département. Qui a travaillé sur son contenu et quel a été son cheminement ? Au départ, nous avons mis en place un groupe de travail restreint composé du commandant Groisillier, qui était à l’époque chef du groupement opérationnel, du Lieutenant Colonel Antonini, chef du groupement formation et moi-même. Nous avons rédigé ce document dans le prolongement du SDACR. Dès que ce document a pris forme, il a été soumis aux chefs de groupements territoriaux et fonctionnels pour ensuite faire l’objet de consultations obligatoires (CTP, CATSIS, CCDSPV et CA) durant le deuxième trimestre 2004. Le point final fut ensuite donné par la signature du Préfet, le 16 Septembre dernier. Quelles ont été les thèmes sur lesquels vous avez rencontré des difficultés ? Un des thèmes sensibles fut l’armement minimum par véhicules. Les syndicats SPP revendiquaient des armements plus conséquents que ceux qui étaient proposés. Notre idée était de proposer un armement par véhicule plus réaliste sans négliger les règles de sécurité tout en favorisant l’envoi d’un plus grand nombre de véhicules, si nécessaire. Plus le nombre de sapeurs pompiers est élevé plus il est difficile d’engager ces agrès, notamment si on tient compte des difficultés des disponibilités des volontaires. Ces effectifs par véhicule constituent le minimum mais n’interdisent pas un armement plus conséquent si la ressource immédiate du centre le permet. Au final, en engageant simultanément 2 voire 3 centres sur une intervention, la mission est assurée avec l’effectif adéquat. Le débat avec les volontaires, c’était l’obligation de réponse des centres avec des effectifs associés. Les centres avaient la crainte d’engager des ressources en hommes dont ils ne disposaient pas tout le temps, notamment la journée. Il y a eu débat sur l’organisation des astreintes. Ce sujet est actuellement affiné dans la rédaction du règlement intérieur. Au final, y a t-il une réelle cohérence entre ce document et la réalité sur le terrain ? Une chose est sûre. Ce document a le mérite de se rapprocher de la réalité du terrain et d’abroger l’ancien règlement opérationnel de 1985, totalement inadapté voire même dangereux. Ensuite, on ne devrait pas être loin de la vérité lorsque le règlement intérieur viendra compléter ce document. Le règlement opérationnel a en tout cas rattrapé la cohérence opérationnelle que nous souhaitions atteindre. Maintenant tout est clair, nos règles opérationnelles ainsi que la couverture des communes sont traduites par cet arrêté préfectoral reconnu par les autorités du département. ARMEMENT MINIMUM PAR VÉHICULES (Annexe 2) - SUITE Dévidoir Automobile / Véhicule Chimique 3 sapeurs pompiers Véhicule d’Assistance Respiratoire 2 sapeurs pompiers Véhicule de Liaison Hors Route 1 sapeur pompier 21 Un jour au SDIS 24 heures au CSP Marsan Jeudi 25 Novembre 2004. C’est une journée comme les autres qui débute au Centre de secours principal de Mont de Marsan. Comme l’exige le règlement opérationnel, ils sont neuf à monter la garde. Aujourd’hui, six « pros » de l’effectif montois, reçoivent le renfort du Sergent Ducamp, professionnel à Labrit, du Sergent Mallet, volontaire à St Sever, et du Sapeur 1ère Classe Hernandez, volontaire à Lencouacq. Nous allons passer 24 h à leurs côtés….. Le sergent Duru se réchauffe en vérifiant le FPT Concentration de matières dangereuses en salle de formation, le Sergent Chef Larrouy respecte le périmètre de sécurité… 22 07H30 C’est l’heure de la prise de garde, tous les « bips » sont activés ! La machine à café est en surchauffe et les équipiers VSAV fument déjà comme des pompiers. Aujourd’hui, c’est « Dédé » Plassin le chef de garde, il s’installe derrière le comptoir du foyer et répartit « les piquets ». Le premier café délie les langues. On commente la dernière CAP et on spécule déjà sur la prochaine. Le Sergent-Chef Larrouy et l’Adjudant-Chef Dauga vivent l’une de leurs dernières gardes à Mont de Marsan. En Janvier, le premier intégrera le centre de Mimizan, le second celui de Capbreton. L’ambiance est taquine, ça chambre de tous les côtés. Soudain le « Dogs » ouvre la première vanne de la journée : « Qu’est ce qui est noir, blanc, noir, blanc, noir ?…Une nonne qui fait des roulades ! ». La garde est lancée…. 08H30 Première activité d’une journée de garde, la vérification du matériel. Le hangar s’active et les échappements vomissent leurs grasses toux matinales. Christophe Malet répertorie l’armement du VSAV, Laurent Dauga déploie la grande échelle, Philippe Duru désincarcère le FPT du garage…premiers signes de vie au CSP Marsan ! 10H00 Le sergent chef Larrouy réunit l’ensemble de la garde en salle de formation pour ce qu’on appelle le maintien quotidien des acquis. « Et si on parlait des conduites à tenir sur les interventions qui impliquent les matières dangereuses ? » propose l’élément formateur. Olivier Larrouy a le marqueur agile, il enchaîne les schémas au tableau. Codes dangers, périmètre de sécurité, risques de blèves, mesures de prévention, moyens engagés, alerte des autorités, tout y passe, rien ne sera sous estimé! 11H00 C’est l’heure du sport et des « soins corporels » prévient l’emploi du temps fixé au mur dans le Un jour au SDIS… Suite… bureau du chef de garde. L’épais brouillard qui tombe sur le CSP et les six degrés relevés dans la matinée ne favorisent pas le port du short ! Olivier Larrouy, Bernard Maque, «Toto» Ducamp et Alain Carrasse optent finalement pour une partie de badminton entre les véhicules casernés. Laurent Dauga et Philippe Duru choisissent les soins corporels : l’un part muscler ses bras en soulevant de la fonte, l’autre ses jambes en courant dans les bois. Après le sport, le réconfort. Il ne faut pas plus d’une minute aux pompiers du CSP pour avaler les quelques mètres qui séparent la caserne de la cantine du SDIS. Au menu, saucisses chétives et farandole de petit pois ! A l’issue du festin, la lourdeur des estomacs impose celle des paupières. Dans la salle télé, le Journal de 13 heures tente de maintenir la garde éveillée. La révolte du peuple ukrainien en a déjà assommé deux, les disputes internes du parti socialiste sur la constitution européenne finit d’anesthésier le reste ! 12H00 Le retour de sieste est douloureux. C’est l’heure des corvées ! Certains sont désignés chef d’agrès serpillière, d’autres conducteurs de balais ! 14H00 Départ du VSAV 1 pour une urgence vitale à domicile. Le CTA prévient : une dispute a dégénéré, la victime a reçu un coup de couteau. Les sergents Carrasse, Ducamp et Malet arrivent sur les lieux, la police est déjà sur place. La victime est choquée, en pleurs, elle s’est battue avec son petit ami. La blessure est finalement superficielle : une simple entaille au doigt. Les premiers soins sont donnés. Méthodique, le Sergent Carrasse prend contact avec le SAMU mais la faible gravité de la blessure ne nécessite pas de transfert hospitalier. Après un dernier briefing avec la police, le VSAV quitte les lieux. Retour au centre…. 14H06 Départ du VSAV 2 pour une télé alarme sans réponse. L’équipe arrive sur les lieux de l’intervention. Adrienne, 90 ans, est tombée chez elle et n’a pu répondre au contre-appel du CTA. L’adjudant chef Dauga relève Adrienne, le sergent Maque lui prend la tension. Adrienne va mieux, le VSAV 2 peut rentrer à la caserne. Prises de consignes dans les services – L’adjudant chef Dauga, les sergents Maque et Carrasse sortent leurs batteries de surligneurs et leurs escadrilles de crayons de couleurs pour s’attaquer Les Sergents Carrasse et Mallet viennent d’intervenir pour la première fois de la journée 14H22 15H00 Instant exceptionnel immortalisé : Alain Carrasse et Laurent Dauga en train de dessiner ! « Dédé » Plassin et ses hommes en stage d’oxygénation dans le V.A.R 23 2 Un jour au SDIS… Suite…Un jour a à une mémorable séance d’établissements répertoriés. L’instant est surréaliste, le trio aux E.R c’est un peu comme si Jean Claude Vandamme intégrait l’ENA ! Pendant ce temps, le sergent chef Larrouy prépare sa formation FOR 2, et Philippe Duru du carburant pour petits moteurs. Au fond des hangars, « Dédé » ré oxygène les connaissances du reste de l’effectif avec un petit exercice sur la recharge des appareils respiratoires isolants. 17H33 Le VSR est appelé en renfort sur la départementale 933. Le CTA annonce : deux véhicules légers sont entrés en collision avec un poids lourd. Il y a des victimes à désincarcérer. Après une trentaine de kilomètres avalés dans un épais brouillard, la radio demande au VSR Marsan de faire demi-tour. Sur place, le FPTL et le VSAV St Justin sont suffisamment armés pour gérer la situation. Au moment même du message, l’équipe montoise atteint le lieu de l’intervention. L’Adjudant chef Dauga descend du véhicule et s’enquiert du déroulement des opérations. Le Major Lavigne, qui assure le COS sur place, demande finalement au VSR Marsan de déverser de l’absorbant sur la chaussée. Dix minutes plus tard, Laurent Dauga et ses hommes remontent dans le véhicule…. Il est 18h33 et l’Adjudant chef Dauga prévient le CTA que le VSR Marsan est de retour au centre ! 19H02 Malaise dans une salle de sport à St Pierre du Mont, le VSAV 1 décale….Ginette, 68 ans, s’est effondrée en plein cours de gym! La victime est consciente, elle est conditionnée par nos hommes et transportée à l’hôpital Layné. En quittant les urgences, le VSAV croise un véhicule du SAMU qui débarque un homme grièvement touché. Il est conscient mais porte de sérieuses blessures à la tête. Ce sera la seule victime de la collision de Saint Justin. 19H06 Comme dans l’après-midi, un VSAV peut en cacher un autre ! Le VSAV 2 intervient pour une urgence vitale à domicile. Paulette, 74 ans, est victime d’un malaise. Elle se plaint de fortes douleurs thoraciques. Elle est mise sous oxygène et transportée en urgence à l’hôpital Layné. 20H00 Les deux VSAV rentrent au centre en même temps….Le sergent Malet finit sa garde de 12h, il rentre chez lui à Saint Sever. Sarah Urbain, 2ème classe SPV à Mont de Marsan prend le relais. Elle prend le poste de stationnaire et le 1ère classe Hernandez glisse équipier VSAV 1. La D933 dans le brouillard : l’adjudant chef Dauga déverse de l’absorbant sur la chaussée Ginette n’est pas au mieux, les Sergents Ducamp et Carrasse prennent les constantes…. 2ème Classe Sarah Urbain, SPV à Mont de Marsan 24 u SDIS… Un jour au SDIS… Suite et Fin Extinction des feux ! Comme d’habitude, l’adjudant chef Dauga est le premier à se coucher, « Dédé » et le reste de la garde suivent peu après. Seuls les sergents Ducamp et Carrasse traînent leurs bottes dans la salle télé. « Nuit Blanche » pour la garde. En ville, les Catherinettes n’ont fait aucun excès, sur la rocade le brouillard a calmé les ardeurs des excités, et apparemment ce jour là les montois avaient ramonés leurs cheminées ! 22H00 07H30 La boucle est bouclée ! Il y a embouteillage dans le couloir principal. L’équipe de « Dédé » se disperse, celle de l’adjudant Jean Luc Balhadère prend le relais….. Dans le prochain épisode, l’hiver ne sera plus qu’un lointain souvenir ! Nous prendrons la direction du centre de secours de Capbreton où nous passerons le jeudi de l’Ascension en compagnie du Capitaine Laborde et de sa garde rapprochée…. LA GARDE au grand complet! Adjudant Chef André Plassin dit « Dédé » Adjudant Chef Laurent Dauga dit « Le Dogs » Sergent Chef Olivier Larrouy Sergent Bernard Maque Sergent Alain Carrasse Sergent Philippe Duru Sergent Christophe Malet, SPV à St Sever Sergent Pierre Ducamp dit « Toto », SPP à Labrit 1ère Classe Jean Pierre Hernandez, SPV à Lencouacq 25 AIDER INFORMER FÉDÉRER AIDER INFORMER FÉDÉRER UDSP 40 Aider - Informer - Fédérer Le Sport dans le département des Landes L’année 2004, riche en événements sportifs, a consacré l’équipe de rugby, dirigée par Joël Dauba, championne de France à La Rochelle, le 12 Juin dernier. De plus huit sapeurs pompiers de notre département ont été sélectionnés pour rejoindre les rangs de l’Equipe de France des pompiers. Il s’agit de Gilles LAHILLADE (CS Peyrehorade), Carlos FERREIRA (CSP Mont de Marsan), Franck LAPEYRE (CS Villeneuve), Grégory MARQUET et Jean Philippe DULIN (CS Labouheyre), Franck NADAL (UMD Groupement Biscarrosse), Pierre LANSAMAN et Richard GARDESSE (CS Hagetmau). L’équipe de basket a également été sacrée championne de France le 4 Septembre dernier sur ses terres, à Mont de Marsan. Nous tenons à féliciter l’équipe qui a entouré Jean Luc BALHADERE pour l’acquisition du titre mais aussi pour l’excellente organisation de cet événement. AGENDA SPORT : - Le Samedi 26 Février 2005, le premier cross départemental aura lieu à Aire sur Adour - Les épreuves départementales du parcours sportif et des épreuves athlétiques sont prévues le Samedi 12 Mars 2005 à Peyrehorade, la veille du congrès départemental - Les épreuves régionales du PS et EA auront lieu le 21 Mai 2005 à la Rochelle, l’épreuve nationale se déroulera le 25 Juin 2005 à Auch. Il faut savoir qu’à compter du 1er Janvier 2005, le sport service (parcours sportif, épreuves athlétiques et cross) sera organisé par le groupement formation section sport. Major Patrick LABEYRIE Président de la Commission Sportive Départementale Les Jeunes Sapeurs Pompiers (JSP) La Commission que je préside depuis ce début d’année est chargée de suivre l’évolution et surtout d’aider les deux sections de jeunes pompiers. La section qui se situe à Pontenx les Forges a été créée à la fin 1995. Elle a commencé son activité à Mimizan sous l’égide du Sergent Chef Gomez. Elle est maintenant dirigée par Monsieur Pons ; cette association regroupe des garçons et des filles de treize à dix sept ans. La deuxième section créée l’année dernière est, elle, dirigée par le sous officier Campoy; elle est dans les murs du C.S. de Saint Sever. Ces deux sections sont affiliées à la Fédération Nationale des Sapeurs Pompiers de France, et placées sous tutelle de l’Union Départementale des Sapeurs Pompiers des Landes. La formation est fixée par la Fédération et basée sur quatre modules. La validation du brevet de J.S.P. est faite après examen. Le diplôme est délivré par la Préfecture et reconnu au niveau national. Plusieurs réunions ont été nécessaires pour mettre en place une vraie politique départementale afin d’encadrer et soutenir ces J.S.P. qui sont un vivier pour former les sapeurs pompiers volontaires du département. Effectivement, les jeunes qui sont passés dans l’une de ces deux sections sont, à 17 ans, aptes à rentrer dans les centres de secours, car ils ont maintenant la totalité de la formation pour pouvoir intervenir tant pour le secours à personne que pour la défense incendie. Au cours de l’année 2004, plusieurs décisions importantes ont été prises en faveur des jeunes sapeurs pompiers. 26 Pour permettre une évolution plus rapide, le Président du SDIS a demandé au service patrimoine de faire aménager des locaux bien adaptés pour les deux sections de J.S.P. Cette année, c’est la section de Pontenx les Forges qui a été réhabilitée, les murs mais aussi le mobilier et les vestiaires. Le SDIS a pris en charge également la dotation en habillement, pour la partie enseignement, les personnels encadrant ont, cette année, été inscrits à des stages, qui leur permettent d’obtenir l’agrément de la fédération pour former UDSP40…suite…UDSP40…suite et fin les jeunes. Beaucoup de choses ont changé cette année dans la structure et la gestion de la commission des jeunes sapeurs pompiers, ceci pour permettre aux deux sections d’évoluer. Grâce à une décision du Conseil d’Administration du SDIS, les J.S.P., une fois leur formation terminée, peuvent dès l’âge de 17 ans, être sapeur pompier dans un centre de secours des Landes, une avancée importante pour tous ces jeunes qui attendent toujours avec impatience le jour de leur intégration. AIDER INFORMER FÉDÉRER AIDER INFORMER FÉDÉRER Je tiens à remercier et à assurer de mon soutien les responsables des sections de Pontenx les Forges et de Saint Sever, qui ne comptent ni le temps passé bénévolement, ni la patience et l’enthousiasme dont ils font preuve ; ils vont en plus, en 2005, organiser le brevet de cadet qui se déroulera à Pontenx les Forges les vendredis 6 et samedi 7mai 2005, en collaboration avec le Service Formation qui sera pilote de cet examen et qui rassemblera les sections de jeunes sapeurs pompiers de Tonneins, Duras, Saint Sever, Pontenx les Forges. Lieutenant BIDOT Christian - Commission des J.S.P Le Congrès National Sapeurs Pompiers 2004 à Montpellier C’est une délégation importante représentant le département des Landes qui a participé au Congrès national des Sapeurs pompiers. Du Colonel aux simples sapeurs, du Président du SDIS aux personnels civils de la direction, du médecin chef aux médecins, pharmaciens, infirmiers du SSSM, du Président de l’UD 40 aux membres du conseil d’administration, des représentants des anciens sapeurs pompiers à ceux des Jeunes Sapeurs Pompiers, c’est une soixantaine de personnes qui ont fait en car, en voitures le déplacement dans l’Hérault. C’est pratiquement l’ensemble des carrefours, colloques et autres forums, qui ont été couvert par les représentants Landais. En parallèle la délégation « Matériel » faisait le tour des fournisseurs exposants (400 stands), découvrant et négociant l’achat des futurs matériels qui équiperont bientôt les Services d’incendies et de secours de notre département. Ainsi au cours de ses trois journées les grands thèmes abordés peuvent se résumer ainsi : COMMISSION CALENDRIERS : - L’UD remercie chaleureusement les pompiers de Linxe pour l’organisation de la livraison des calendriers 2005 - Le président Tastet donne rendezvous en février au CS de Lencouacq pour l’organisation de l’assemblée générale concernant les calendriers 2006 Carrefour des sapeurs pompiers professionnels : formation et loi de sécurité civile Carrefour secourisme : des changements Forum politique : sauver oui, périr non Carrefour des jeunes sapeurs pompiers : plus proche des SPV et des SPP Forum SSSM : DSA pour le grand public une gageure ? SSSM : Urgences collectives, Carrefour des volontaires : climat apaisé, une nouvelle loi, un nouveau tremplin. Pour clôturer les travaux, Monsieur le Ministre de l’Intérieur venait exposer le contenu de la nouvelle loi de sécurité civile et s’engager sur un calendrier de publication de décrets destinés à sa mise en application. Joignant l’utile et l’agréable, c’est au cours d’une soirée commune entre Landais, dans un restaurant du centre de Montpellier, que les congressistes mêlaient dans la convivialité d’un excellent repas égayé d’un défilé de mode, leurs impressions et leurs expériences du travail de ces journées. De retour dans notre département, enrichis des nombreux échanges vécus lors de ces journées, qui ont renforcé leur fierté d’être pompiers Landais, parés un peu plus pour faire face aux difficultés futures, les congressistes participants sont prés à repartir en septembre 2005 à Bourges où se tiendra le 112ème congrès de la Fédération Française des Sapeurs Pompiers. Un grand merci aux organisateurs de ce déplacement qu’ils soient du Service Départemental ou de l’Union départementale. Capitaine Honoraire Michel ROUMEGOUX Le Président Tastet remet un chèque à l’ODP (Œuvre des Pupilles) lors du congrès national à Montpellier 27 Service S.D.I.S. Le Service de Santé et de Secours Médical (S.S.S.M.) Un service qui surgit au bout de plusieurs années d’autonomie, Court au secours des pompiers au galop, Son nom il le signe en pointant son VSAV De 3 S et d’un M qui veut dire Service de Santé et de Secours Médical ! L’équipe du SSSM (de gauche à droite) : - Capitaine Bertaud du Chazaud (pharmacien), - Lt Colonel Garnier (médecin chef), - Joëlle Dion (secrétaire), - Sergent-chef Fayet (logistique) 28 Malgré les défiances qu’on lui a hâtivement accordées, le service du Médecin chef Garnier n’est pas arrivé comme un Zorro sur la soupe, au contraire. Depuis maintenant trois ans que l’équipe est en place, le SSSM n’avance plus masqué. Au début, le SSSM pour les pompiers, c’était un peu comme le dentiste pour les enfants. On préférait esquiver, ça faisait peur et ça pouvait faire très mal ! La découverte de graves pathologies, l’annonce de l’inaptitude au métier, le SSSM consultait avec l’image du chat noir qu’on évitait de croiser ! Les temps ont changé et le SSSM est devenu un allié pour les pompiers. La preuve, ils défilent un par un désormais dans l’officine du Médecin-chef, on a même installé devant son bureau une chaise en cas de forte affluence. Le SSSM fait aujourd’hui partie intégrante du service départemental d’Incendie et de Secours. C’est sa branche médicale. Qui dit branche dit ramifications et le SSSM n’a pas attendu le printemps pour que bourgeonnent ses missions. Au-delà du personnel (105 médecins, 35 infirmiers) qu’il détache sur tout le département pour intervenir auprès des pompiers sur le secours à personnes, le SSSM organise la surveillance de la condition physique des sapeurs pompiers (volontaires et pros) dans ce qu’il appelle la médecine d’aptitude (visite médicale annuelle). Il intervient ensuite auprès des sapeurs pompiers sur les interventions d’envergure dans le cadre du soutien sanitaire (soutien médical, psychologique et alimentaire). Il donne des conseils en matière de médecine préventive, d’hygiène et de sécurité. Il participe à la formation des sapeurs pompiers au secours à personne. Quand on sait que près de 70% des interventions engagent le VSAV (Véhicule de secours aux victimes), on comprend mieux l’importance des médecins et des infirmiers auprès des pompiers. Il est également chargé de la surveillance de l’état de l’équipement médico-secouriste du service départemental, du matériel médical embarqué dans le VSAV, du fonctionnement du matériel électrique (défibrillateur), et dix pharmaciens gèrent le stock médicamenteux du service. Service SDIS.…suite…Service SDIS.suite…et fin Le SSSM intervient dans les opérations concernant la chaîne alimentaire et les missions de prévision, prévention et interventions impliquant certaines matières dangereuses. Enfin, les 3 vétérinaires du SSSM participent aux opérations impliquant des animaux. Il ne faut pas se masquer la face, bien qu’il soit enfin reconnu par ses collègues pompiers, le SSSM a encore du chemin à faire pour augmenter son capital sympathie. Des infirmiers et infirmières automatiquement nommés lieutenants, un corps de médecins généralistes dont le niveau social diffère de la base des sapeurs pompiers, le SSSM souffre encore de l’image élitiste qu’on n’hésite pas à lui coller. C’est encore et toujours une question de temps. Mais compte tenu de son organisation décentralisée, de son implication sur le terrain, de sa présence dans tous les centres de secours, le SSSM devrait apercevoir le bout du tunnel. En attendant les dossiers avancent. La médecine d’aptitude est acquise, la convention SDIS/SAMU vit ses premières heures, le soutien sanitaire se met en place, la restructuration du « plan rouge » (plan fonctionnel en cas d’accident grave occasionnant plus de 10 victimes) se profile à l’horizon. En tout cas, à voir le Médecin-chef Garnier arpenter les couloirs du SDIS et participer aux réunions de direction, on se dit que ce n’est pas seulement Zorro qu’on reconnaît, c’est surtout l’importance d’un service tout entier désormais indispensable à la dimension opérationnelle des pompiers….. Mini interview du Lieutenant-Colonel Garnier 1 - Quelles difficultés rencontre à l’heure actuelle le SSSM? La principale difficulté provient d’un effectif de médecins SP limité ; ceci ne concerne pas le volet « secours à personne » où la quasi-totalité des 105 MSP est disponible : par contre pour assurer les visites médicales d’aptitude, je ne peux compter que sur une demi-douzaine de médecins dans chaque groupement, qui sont, de ce fait, très sollicités. Je m’efforce donc, de recruter des M.S.P. en leur expliquant qu’outre leur mission de SAP, j’attends d’eux une participation aux visites médicales d’aptitude des SP. 2 – Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les 2 derniers gros chantiers du SSSM : la Convention SDIS/SAMU et le soutien sanitaire? En fait, il vaudrait mieux parler des conventions, puisque, une fois signée la convention liant le SDIS et le SAMU, il a fallu se remettre au travail afin de rédiger une convention tripartite intégrant les transporteurs sanitaires au dispositif d’aide médicale urgente. Aujourd’hui cette convention est sur le point d’être signée. J’espère que le grand bénéficiaire sera la victime, ce dispositif devant permettre d’apporter dans les meilleurs délais la meilleure réponse à tout appel au secours, que ce soit sur la voie publique comme à domicile. Je suis ravi de voir bouclé le dossier du SSAN, premier fruit d’une étroite collaboration entre services opérationnels du SDIS, et SSSM représenté par le Dr Guillaume DARMAILLACQ et son groupe de travail. Sur les feux de forêts, mais aussi pour toute intervention engageant un certain nombre de sauveteurs, le SSSM assurera l’alimentation, l’hydratation, premiers soins. Pour ce faire, médecins SP et infirmiers SP disposeront d’un VSAV, d’un véhicule de soutien sanitaire, d’un véhicule de soutien logistique, bref, les outils nécessaires à une bonne exécution de cette mission. 3 - Quel est votre vœu pour l’année 2005? Un SSSM a l’effectif renforcé, bien intégré dans le SDIS, capable de répondre à toutes les sollicitations. Nous y sommes presque à ce jour………….. 29 NOMS SPP - MUTATIONS POSTE D'ORIGINE Caporal Chef Jean Jacques LASSERRE ......CSP Mont de Marsan................................ Caporal Chef Emmanuel COURALET ..........CTA/CODIS.............................................. Caporal Chef Jean Charles MARQUET .......Pôle Dax - Pontonx .................................... Adjudant Chef Hervé ROUER ....................CSP Mont de Marsan................................ Adjudant Chef Bernard LABORDE .............Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................ Adjudant Marcel BIANCHI ........................UMD / Groupement opérationnel ............... Adjudant Max BACQUE ...........................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos.................. Sergent chef Laurent PINAUD .................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos.................. Adjudant Philippe BASTIAT .......................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos.................. Sergent Chef Eric DUHOURQUET ..............Pôle Labouheyre - Sabres .......................... Sapeur 1ère Classe Virginie FLOCH...........Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet ......... Caporal Chef Joël DUPEYRON ..................Pôle Dax - Pontonx .................................... Sergent Chef Vincent LARRIEU .................Pôle Labrit - Lencouacq ............................. Sergent Denis AUDUREAU.......................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos.................. Sergent Gilles DUHOURQUET ...................Pôle Pissos - Luxey .................................. Sergent Laurent DENGUILHEM .................Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet ......... Caporal Sandy LEROY..............................Pôle Morcenx - Ygos - Lesperon ................. Sergent Chef Olivier LARROUY..................CSP Mont de Marsan................................ Sergent Chef Patrick FOHANNO................Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet ......... Caporal Chef Jean François SOULU...........CSP Mont de Marsan................................ Caporal Thierry LAMOTHE .......................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................ Adjudant Chef Laurent DAUGA .................CSP Mont de Marsan................................ Sergent Pierre BARSACQ ........................Pôle Dax - Pontonx .................................... Adjudant Chef Christian LAMOTHE ............Pôle Dax - Pontonx .................................... Sergent Patrice LABADIE.........................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos.................. Sapeur 1ère Classe Pascal VAN ACKER ....UMD Biscarrosse ..................................... Sergent Didier LABENNE .........................Pôle Pissos - Luxey ................................... Caporal Chef Jacques Alain CURCULOSSE..Service Patrimoine .................................... Sergent Joël LAPIQUE .............................Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx Adjudant Chef Philippe LOUSTALOT ...........CTA/CODIS.............................................. SPP - DÉPARTS Caporal Chef Patrice CAZALETS ...............Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx Sergent Didier SAUBESTY........................Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet ......... 1ère Classe Jean François DESTENAVE .....Pôle Labouheyre - Sabres .......................... Capitaine Patricia BERNARDEAU ..............Groupement Opérationnel .......................... SPP - ARRIVÉES Sergent Pascal LAUVERJON ....................SDIS 64 .................................................. 2ème Classe Christophe PAUWELS ..........Recrutement ............................................ 2ème Classe Vincent LADISSE .................Recrutement ............................................ Caporal Sébastien ESCOFFIER...................SDIS 91 .................................................. SPP - RETRAITE Capitaine Gérard SUBSOL ........................Groupement de Dax ................................... Lieutenant Daniel RITOUX ........................Groupement Opérationnel ........................... Adjudant Chef Bernard CHIBRAC ..............Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos .................. Sergent Jean Pierre SALLES ....................SSSM - Logistique ..................................... Adjudant Chef Jacques DARENGOSSE .......Atelier mécanique...................................... Sergent Dominique PORTET .....................Pôle Labouheyre - Sabres ........................... Major Alain ABIGNON..............................Service Magasin........................................ PAT - DÉPARTS Mademoiselle Nathalie KAUFFMANN.........Chef du service Volontariat......................... PAT - ARRIVÉES Monsieur Lionel CAZALIS ....................................................................................... Madame Catherine LARROUTURE ........................................................................... Monsieur Olivier VERGER ....................................................................................... SPV - NOMINATIONS Sergent Jean Philippe GRUE.....................Adjoint au chef de centre de Mimizan .......... Sergent Chef Nicolas BARRERO................Biscarrosse ............................................. Sergent Chef Patrice BAUDRY .................Soustons ................................................. Sergent Thierry BELESTIN........................St Martin de Seignanx ............................... Sergent Christian BOGNENKO ..................Moliets .................................................... Sergent Chef Jean Paul CAPDEVILLE .........Dax......................................................... Sergent Bernard DONGIEUX.....................St Martin de Seignanx ............................... Sergent David FLECK ..............................Mimizan .................................................. Sergent Dominique GAUTIER ....................Rion des Landes ....................................... Sergent David PALLAS ............................Roquefort ................................................ Sergent Chef Bernard LAFARGUE .............Chef de centre de Samadet ....................... Sergent Chef Guy LOUSTAUNAU ...............Chef de centre de Habas ........................... Sergent Olivier MORESMAU .....................Vieux Boucau ........................................... Adjudant Chef Michel LAMOLIATE .............Chef de centre de Messanges .................... Adjudant Chef Jean Paul LAMOULIE ..........Chef de centre de Roquefort ...................... Adjudant Jean Philippe AZPIAZU ...............Chef de centre de Parentis ....................... Lieutenant Henri CASTAGNET...................Chef de centre de Peyrehorade .................. Lieutenant Jean Claude LARRUE...............Chef de centre de Vieux Boucau ................. SPP - NOMINATIONS Mouvements internes 30 Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Caporal Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Chef Jean-Charles MARQUET .......Pôle Léon - Magesq .................................. Jean Paul LANDUCCI ...........CSP Mont de Marsan................................ Paul SANS ..........................CSP Mont de Marsan................................ Rémi BOUGUE .....................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................ Philippe MICALLEF ...............Pôle Dax - Pontonx ................................... Saïd LAMSIKA .....................Pôle Labrit - Lencouacq ............................. Thierry DOGA ......................Pôle Léon- Magesq ................................... Jean-Claude LESPES.............Pôle Labrit - Lencouacq ............................. Yves CAPDEGEL...................Pôle Labrit - Lencouacq ............................. Thierry LUPE .......................Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx Bertrand ARRAT..................Pôle Labrit - Lencouacq ............................. Hervé ADO .........................Pôle Léon - Magesq ................................. Didier DUPRAT ....................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................ Michel CAZAUMARTIN .........Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx David LAFARGUE .................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................ Jean-Jacques LASSERRE ......CTA/CODIS.............................................. Thierry DUPOUY ..................Pôle Labrit - Lencouacq ............................. Pierre DENUCH ...................Pôle Pissos - Luxey .................................. AFFECTATION DATE DE L'AFFECTATION .......CTA/CODIS ........................................................................1er novembre 2004 .......Chef de salle CTA/CODIS (Sergent)........................................31 décembre 2004 .......Pôle Léon - Magescq ...........................................................1er novembre 2004 .......Service Magasin .................................................................1er octobre 2004 .......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005 .......UMD Mont de Marsan.........................................................1er novembre 2004 .......Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx ....................1er janvier 2005 .......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005 .......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er janvier 2005 .......Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos (Adjudant) .............................1er janvier 2005 .......CTA/CODIS ........................................................................1er février 2005 .......CSP Mont de Marsan (Sergent) ............................................1er janvier 2005 .......Pôle St Justin - Gabarret - Losse ...........................................1er janvier 2005 .......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005 .......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er novembre 2004 .......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er janvier 2005 .......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er janvier 2005 .......Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos (Adjudant) .............................1er janvier 2005 .......Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos (Adjudant) .............................1er janvier 2005 .......Pôle Dax - Pontonx (Sergent) ................................................1er janvier 2005 .......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005 .......Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx ....................1er janvier 2005 .......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005 .......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005 .......Pôle Labrit - Lencouacq........................................................1er janvier 2005 .......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005 .......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005 .......Pôle Morcenx - Ygos - Lesperon (Sergent) ..............................1er janvier 2005 .......Pôle Dax - Pontonx ..............................................................1er janvier 2005 .......Groupement Prévention........................................................1er novembre 2004 .......SDIS .......SDIS .......SDIS .......SDIS 64.............................................................................1er 33.............................................................................1er 31.............................................................................1er 85.............................................................................1er septembre 2004 septembre 2004 décembre 2004 décembre 2004 .......Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx ...........................1er septembre 2004 .......Ecole (FIA) ..........................................................................10 janvier 2005 .......Ecole (FIA) ..........................................................................10 janvier 2005 .......Pôle Morcenx - Ygos - Lesperon ............................................1er février 2005 ...............................................................................................5 janvier 2004 ...............................................................................................19 avril 2004 ...............................................................................................5 avril 2004 ...............................................................................................7 juillet 2004 ...............................................................................................2 septembre 2004 ...............................................................................................4 octobre 2004 ...............................................................................................31décembre 2004 .......Disponibilité Ministère de l’Education Nationale ........................1er novembre 2004 .......Agent d'entretien - Atelier Mécanique.....................................6 septembre 2004 .......Rédacteur territorial - Chef du Service Volontariat ....................1er février 2005 .......Agent technique principal - Service patrimoine.........................1er décembre 2004 .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Adjudant ............................................................................1er .......Major ................................................................................1er .......Major ................................................................................1er .......Lieutenant ..........................................................................1er .......Capitaine ..........................................................................1er .......Capitaine............................................................................1er novembre novembre novembre novembre novembre novembre novembre novembre novembre novembre novembre novembre décembre novembre novembre décembre novembre novembre .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent .......Sergent janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er .............................................................................1er 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 Mouvements internes 31 DANS LE PROCHAIN ÉPISODE… … EN JUIN 2005.