journal SDIS A4

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journal SDIS A4
EDITO
SOMMAIRE
La dimension représentée par le Service
Départemental d'Incendie
et de Secours des Landes, tant au
niveau de l’importance de la mission
de service public exercée, que par les
financements mis en œuvre,
notamment au plan local, nécessitait
d’apporter une information de qualité,
tant auprès des élus qu’auprès des
citoyens et des personnels.
■ C’EST DANS L’AIR .....................P.3
C’est cette volonté de transparence et
les liens privilégiés à maintenir au plan
local qui seront le fil conducteur et
l’âme de ce bulletin d’information du
SDIS.
■ EN PÔLE POSITION .................P.11
Au travers de ce support de communications, chacun pourra prendre
conscience des efforts réalisés, tous
azimuts, pour que la population
landaise soit dotée d’un service public
moderne et efficace, tourné vers
l’exigence de sécurité civile, qui reste
le credo de la société française du
troisième millénaire.
Le plan ambitieux adopté par le
Conseil d'Administration, tant au plan
de la construction de casernements
que de l’équipement en matériels de
secours, témoigne de cet engagement
unanime des élus pour cette noble
cause.
Le fait que le département des Landes
fasse partie du cartel de ceux qui
seront représentés à la Conférence
Nationale des Services d’Incendie et
de Secours est le signe de la
reconnaissance de cette dynamique
de progrès.
Ensemble, nous parachèverons cette
ardente obligation d’intérêt général.
Le Président du Conseil
d'Administration,
Robert CABÉ
- Actualités du SDIS des Landes
■ SOUS LE CASQUE .....................P.4
- Interview exclusive du DDSIS
■ RETOUR D’EXPÉRIENCE ............P.9
- Incendie de l’Office Notarial de
Gabarret
- Le pôle de Mimizan/Pontenx/Mézos
■ LE GROS CAMION ROUGE .........P.16
- Le FPTSR
■ DOSSIER BRÛLANT .................P.18
- Le Règlement Opérationnel
■ UN JOUR AU SDIS ..................P.22
- 24 heures au CSP Marsan
■ UDSP 40 ..............................P.26
- Les pages de l’Union Départementale
■ SERVICE SDIS ........................P.28
- Le SSSM
■ MOUVEMENTS INTERNES .........P.30
■ DANS LE PROCHAIN ÉPISODE ...P.32
«SDIS D LAND’» magazine N°1 - Janvier 2005
SDIS40 - Rond Point de St-Avit - BP 42 - 40001 MONT-DE-MARSAN
cedex - Tél. 05 58 51 56 56 - Fax : 05 58 51 56 91
E-mail : [email protected]
Directeur de la publication : M. Robert CABÉ
Rédacteur : Fabrice GAUJACQ
Crédit photos : SDIS40/Nelly LOPEZ (Incendie Gabarret)
Les pages de l’UDSP40 sont publiées sous la responsabilité de
l’Association
Comité Editorial : Colonel Olivier BOURDIL • Pierre BROULHET •
Lieutenant-Colonel Richard DESBIEYS • Lieutenant-Colonel Jean-Marc
ANTONINI • Capitaine Jean-Yves PEREZ • Major Daniel PUJOS
Merci à tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de ce premier
numéro et à tous ceux qui nous ont proposé un titre de magazine
Impression / Réalisation :
Imprimerie Lacoste-Roque 05 58 46 08 08
N° ISSN en cours - Dépôt légal à parution
C’est dans l’air
Actualités du SDIS des Landes
Et de deux qui font dix-neuf !
19 c’est le nombre de pylônes qui quadrillent la zone forestière sur l’ensemble
du département.
Les deux derniers chantiers sont en cours. Il s’agit du pylône de Biscarrosse
qui remplace le point haut situé sur le château d’eau de Sanguinet, et celui de
St Pierre du Mont qui supplantera dans le système opérationnel l’utilisation du
pylône situé dans la cour du SDIS.
Dès le début de la saison, en mars prochain, les dix-neuf tours seront
opérationnelles….
Des C SAT dans les CPIR !
Ou pour être plus clair des systèmes d’alerte informatisés dans les centres
d’Incendie et de Secours renforcés (cf. définition dans la rubrique « Dossier
Brûlant).
Comme il réforme sur le terrain les vieux GMC, le SDIS des Landes va
s’employer dans les mois à venir à remplacer les ordinateurs Micro Sis installés
dans les centres de secours.
Depuis l’an 2000, le SDIS des Landes a doté certains centres d’ordinateurs C
SAT, système informatique à dimension opérationnelle fournis par SYSTEL. Ces
ordinateurs à l’ergonomie bureautique, ont un rôle essentiel dans la gestion de
l’alerte. Ils déclenchent l’alerte, actionnent les BIPS, gèrent les effectifs, le
personnel de garde, les astreintes, le parc véhicules disponibles. Ils sont enfin
des outils informatiques efficaces et rapides dans la rédaction des rapports
d’intervention.
Pour qu’il soit rentable et productif, le système C SAT sera installé dans les
centres dont le nombre d’interventions par an justifie son utilisation.
Ainsi, après avoir équipé les centres de secours principaux (Biscarrosse, Dax,
Mont de Marsan), les centres de secours (Capbreton, Aire sur Adour, Mimizan,
Tyrosse, Pissos, Hagetmau, Morcenx, St Paul les Dax, Labouheyre, Léon, St
Justin, Soustons, Labrit et Pomarez) le SDIS des Landes devrait équiper en
2005 les 24 centres répertoriés en centres de première intervention
renforcés. L’opération devrait atteindre les 100.000 €.
Adishatz Philippe Scohy !
Un parisien chez les « croque maïs », c’était déjà une hérésie, mais un parisien
assimilé « croque maïs » chez les bérets rouges c’est comme une garbure sans
abats ! Inconcevable !
Et pourtant Philippe Scohy a osé…Dans trois mois, il franchira l’Adour pour
prendre ses fonctions comme directeur financier de l’agglomération du BAB
(Bayonne – Anglet – Biarritz).
Il y a huit ans, quand Philippe a accepté le poste de responsable des finances
au sein du SDIS des Landes, il était déjà considéré comme un « pionnier ».
Lorsqu’il est arrivé en 1996, il était le premier cadre administratif et
technique à être employé par le SDIS et donc le seul « civil » au milieu des
pompiers.
Détenteur d’un DESS Administration et gestion des collectivités
territoriales, Philippe Scohy a su par ses compétences, sa disponibilité,
sa souplesse et sa volonté, mettre en place un système de gestion
indispensable au bon fonctionnement d’un SDIS.
Le SDIS des Landes en chiffres
(Au 1ER Décembre 2004)
Nombre d’interventions
14900
Nombre d’incendies
1847
Nombre de secours
à personnes
10860
Nombre d’interventions diverses
2193
Nombre de feux de forêts
264
Superficie totale brûlée
447 ha
Nombre de Sapeurs Pompiers
Professionnels
309
Nombre de Sapeurs Pompiers
Volontaires
1749 (dont 129 Sapeurs
pompiers professionnels)
Nombre de Personnels
Administratifs et Techniques
54
(+ 39 Guetteurs
du 01/03 au 31/10)
3
Sous le casque
Interview exclusive
du DDSIS des Landes
Le Colonel Bourdil est un homme de terrain. Chef de
garde, officier d’état major, chef de centre de
secours, commandant de compagnie, commandant
de groupement, directeur départemental, en vingt
ans de carrière ce diplômé es Sciences est passé
par toutes les strates opérationnelles d’un corps
départemental. Chacune de ses expériences a été
pour lui un palier supplémentaire dans sa
connaissance du terrain et dans sa gestion des hommes.
Aujourd’hui, après avoir passé trois ans en Guyane, il revient sur des
terres sudistes, à 150 km de sa ville rose natale. Le voilà désormais
Directeur du Service d’Incendie et de Secours des Landes !
Il est gascon donc fier, exigeant, téméraire, perfectionniste et droit
et nous verrons bien si, tel un cadet de Gascogne, à la fin de
l’interview, ….il touche !
4
?
Colonel, devenir Directeur du Service d’Incendie et
de Secours des Landes, c’est un défi personnel,
une façon indirecte de rallier la case départ ou
simplement l’opportunité de revenir en métropole ?
Bien que je sois profondément toulousain et très
attaché à ma région natale, mon arrivée dans les
Landes n’est pas pour moi une façon indirecte de
revenir en Haute Garonne. Je ne suis pas du
genre à faire des calculs de carrière !
Devenir directeur dans les Landes représentait
pour moi une excellente opportunité de revenir en
métropole. Quand vous êtes en Outre-mer, il faut
bien un jour envisager de rentrer et dans notre
organisation, ce n’est pas toujours évident. Dans
ce contexte, ce poste était extrêmement
intéressant. C’est simplement une opportunité,
elle était là, je l’ai saisie ! Ce qui est certain, c’est
que je suis sudiste et que je n’irais jamais en
Meurthe et Moselle…. Maintenant, je suis ici, j’y
suis bien et je ne sais pas de quoi demain sera fait !
?
Que saviez-vous du SDIS des Landes avant votre
arrivée ?
Je ne savais pas grand-chose du SDIS des
Landes. Je suis arrivé ici sans aucune idée
préconçue mais on m’avait dit que c’était un peu
compliqué (rires….) !
?
Dans quel état avez-vous trouvé le SDIS des
Landes à votre arrivée ?
Je pense que le SDIS des Landes a vraiment les
moyens de répondre à ce qu’on attend de lui en
terme de moyens matériels, de volonté
Sous le casque…suite
d’investissement mais aussi et surtout de moyens humains. A ce
niveau là, c’est clair, nous avons un potentiel important. Ce que je
pense sincèrement c’est qu’il faut fédérer tout le monde autour d’une
volonté commune d’appartenance à un corps départemental, autour
d’une volonté de recherche permanente de qualité de service public.
Aujourd’hui, compte tenu des moyens engagés en matière
d’investissement, de matériel, de casernement et de formation, nous
avons les moyens d’atteindre cet objectif. J’ai découvert tout cela en
arrivant ici, je ne le savais pas !
« Il ne faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour
même » semble être votre devise. Est-ce parce que le chantier qui
vous est proposé est important ou avez-vous simplement le désir
d’être rapidement efficace ?
Parce que j’ai envie d’être efficace tout de suite et qu’il n’y a pas de
phase d’attente. On y va, on avance, un petit peu comme un rouleau
compresseur et il faut que ça suive !
?
Dès les premiers mois suivant votre prise de fonction, vous avez fait
l’effort de vous rendre aux quatre coins du département au contact
de vos hommes. Quels ont été les enseignements que vous avez
retirés de cette expérience de proximité ?
Ce rapprochement m’a permis de faire une sorte d’état des lieux et de
constater que nous étions dans d’excellentes conditions pour réussir.
Il m’a permis de connaître les hommes et surtout de me rasséréner
un petit peu notamment auprès du volontariat. Ici, je retrouve des
pompiers volontaires qui ont la vocation.
Bien que je garde un excellent souvenir de mon séjour en Guyane, je
dois reconnaître que là-bas, un certain nombre de Sapeurs Pompiers
Volontaires s’engageaient pour des raisons économiques, pour
subsister ! Ici, j’ai retrouvé ce que je connaissais en Haute Garonne,
c'est-à-dire des Sapeurs Pompiers Volontaires motivés par le désir de
s’investir pour les autres. Retrouver cet état d’esprit m’a fait
beaucoup de bien car c’est l’essence même du volontariat.
En ce qui concerne les Sapeurs Pompiers Professionnels, je les ai
sentis un petit peu déstabilisés par la refonte de la filière, aspirant
désormais à plus de stabilité mais globalement j’ai noté un bon état
d’esprit. La plupart ont semble t-il compris l’intérêt de ce grand
mouvement.
?
De la Guyane aux Landes, vous passez de la plus vaste forêt du monde
à la plus grande d’Europe, cette expérience forestière vous permet
elle aujourd’hui de mieux définir l’efficacité opérationnelle en matière
de lutte contre le feu de forêt ?
Pas du tout, la problématique des Landes est différente. Je l’ai
découverte en arrivant. Dés le début, je me suis entouré de gens
d’expérience, de ce qu’on peut appeler des « spécialistes » du feu de
forêt. Grâce à leurs conseils, nous allons tenter ensemble d’être plus
performant en matière de stratégie et de gestion sur les feux
d’envergure. Aujourd’hui, on est excellent dans 99,9% des cas de feux
naissants mais par contre on doit s’améliorer en ce qui concerne la
stratégie à appliquer pour le feu qui nous échappe, qui commence à
prendre de l’ampleur et sur lequel on doit être mieux organisé pour
limiter son épanouissement !
?
5
Sous le casque…suite…Sous le cas
En 1980, le futur Colonel
Bourdil roulait sur Yamaha
250 cm3 et participait aux
grands prix internationaux ….
Il était ce que l’on appelait à
l’époque « Gentleman Driver
sur le Continental Circus » !
6
?
Vous êtes un ancien pilote de course de vitesse
moto. Etes-vous, dans votre façon de travailler,
comme Valentino Rossi, le champion du monde,
c'est-à-dire fougueux, très rapide et souvent
vainqueur ?
(rires)….Et bien on verra, on fera le bilan dans deux
ou trois ans ! Fougueux oui, rapide je l’espère,
vainqueur, le terme ici n’est pas approprié, quand on
réussit à la tête d’un SDIS, on n’est jamais vainqueur
seul ! Et puis franchement, si j’avais le don de
Valentino Rossi, à mon avis je ne serais pas là !
?
A peine installé, vous vous attaquez au règlement
intérieur alors que le SDIS des Landes a toujours
fonctionné « sans ». Quel est le but d’une
implication aussi rapide dans ce domaine ?
Un corps départemental, pour qu’il trouve son régime
de croisière, a besoin de 3 documents majeurs : le
SADCR, c’est fait, le Règlement Opérationnel, c’est
fait depuis Août 2004 et donc le dernier document
important c’est le Règlement Intérieur qui doit être le
document de référence pour l’ensemble des Sapeurs
Pompiers mais aussi du Personnel Administratif et
technique. J’engage ce chantier dans l’idée d’avoir au
sein du corps départemental une organisation et une
culture commune autour desquelles doivent se réunir
l’ensemble des pros et des volontaires de ce
département.
Le règlement intérieur, c’est la Bible ! Cette bible on
essaie de la rédiger ensemble à travers des réunions
de travail ouvertes aux représentants des Sapeurs
Pompiers du corps départemental. Il faut absolument
que l’on valide ce document au printemps !
?
Au SDIS, vous arrivez souvent le matin avant la
relève de la garde et vous n’hésitez pas le soir à
fixer des réunions tardives. Est-ce que c’est pour
donner l’exemple des 12h de travail comptées 10h
appliquées pour les Professionnels dans les
Centres de Secours ?
(rires…) Ce n’est pas pour donner l’exemple,
c’est juste pour répondre aux exigences
qu’impose le travail ici c’est tout ! Je ne pense
rien des 12h comptées 10h et je l’ai dit aux
syndicats. Dans ce domaine, je n’ai pas
d’états d’âme ! Aujourd’hui, la règle c’est
24=16 et 12=10, tant que la règle sera celle
là, je l’appliquerai ! Si un jour cette règle devait
changer, alors j’appliquerai celle qui sera mise
en place. A l’heure actuelle, nous travaillons à
partir de ces axiomes. A partir de là, je le
répète, je n’ai pas d’états d’âme !
?
Que pensez-vous de la mobilité des effectifs ?
Certains disent que c’est un excellent moyen pour
que…suite…Sous le casque…suite…
les hommes de se remettre en question, d’autres avancent les limites de
la méthode dans la méconnaissance du terrain en terme opérationnel,
quel est votre sentiment ?
Les deux ont raison ! En intervention, c’est vrai qu’il est nécessaire de
connaître le secteur c’est pourquoi j’ai demandé au groupement
opérationnel d’axer ses efforts sur la cartographie de façon à donner à
l’ensemble des Centres de Secours les moyens de bien connaître les sites
sur lesquels ils devront intervenir. Ceci étant, je l’avoue, rien ne peut être
aussi efficace qu’un pompier du cru ! En contrepartie, rester dix ans dans
un même centre peut avoir un effet pervers, celui de tomber dans une
certaine routine. Aussi, je crois qu’il est bon de temps en temps d’aller
voir ailleurs, de se remettre en question, et cette régénérescence passe
inévitablement par la mobilité. Donc les deux arguments sont valables.
Et puis, en terme de mobilité, je pense être un bon exemple : je suis parti
pendant trois ans à 8000 km de chez moi pour découvrir un SDIS en
grande difficulté, et je peux vous assurer que ça n’a pas été facile tous
les jours. Cette expérience fut pour moi un beau défi, une sacrée remise
en question. Et puis, au final, ça ne m’a pas empêché de revenir sur mes
terres !
Quelles nouveautés opérationnelles pouvez-vous nous annoncer pour
2005 ?
En terme opérationnel, la nouveauté c’est le travail en équipe avec la mise
en place de réunions de direction tous les quinze jours et de réunions
d’officiers tous les 3 mois.
Ces réunions de cadres sont l’occasion de délivrer des messages forts,
d’échanger des points de vue, de prendre des grandes décisions
opérationnelles, et surtout de faire adhérer tout le monde à une culture
commune en terme d’organisation, de sectorisation, et surtout en terme
d’anticipation. Il faut insister sur l’anticipation.
Autre nouveauté, c’est la création prochaine d’une CIT (cellule
informatique et transmissions) qui aura une vocation à la fois
administrative et opérationnelle. Aujourd’hui, elle a surtout une vocation
administrative. On va la recentrer sur l’opérationnel et nommer à sa tête
un officier. Dans l’organigramme, cette cellule sera extraite du
groupement des moyens généraux pour intégrer le groupement
opérationnel.
Enfin, comme je l’ai dit précédemment, nous allons doter le service d’un
outil cartographique adapté. L’idée est de donner, avant la saison feu de
forêts, à l’ensemble des Centres de Secours du département, des
documents cartographiques précis de façon à ce que tout le monde
puisse intervenir en ayant une meilleure connaissance du secteur. A ce
niveau, le SDIS fait un gros effort financier d’environ 30 000 €.
?
Au fil des années, la part des volontaires et des PAT (Personnel
Administratif et Technique) augmente au sein des effectifs alors que le
taux de SPP (Sapeurs Pompiers Professionnels) faiblit, est ce que vous
pensez que les SPP dans les SDIS sont en voie de disparition ?
Pas du tout, les SPP ont un rôle majeur à jouer, notamment dans les CS
importants mais aussi dans l’encadrement des volontaires.
Par contre, les SPP dans les rôles administratifs et techniques, ce n’est
peut-être pas l’idéal et c’est pour cela qu’on voit des PAT remplacer des
SPP qui partent à la retraite mais ils remplacent des pros sur des postes
non-opérationnels.
Les SPP dans les centres de secours et les PAT dans les bureaux, c’est
?
7
Sous le casque…suite…Suite et Fin
un peu ça l’idée !
Quant aux volontaires, après un effort important en
matière de recrutement, il faut commencer à
imaginer la régulation du nombre. Nous allons nous
diriger désormais vers le renouvellement des
effectifs. Une embauche d’environ 100 SPV par an
paraît cohérente à raison de deux recrutements
par an, un en Janvier et un en Juillet, ce serait
l’idéal !
8
?
Quand vous êtes arrivé en Juillet dernier, qu’est ce
qui vous a le plus surpris dans le mode de
fonctionnement du SDIS des Landes ?
Ce qui m’a le plus surpris c’est la dichotomie entre
l’administratif et l’opérationnel. Ca m’a même
choqué ! On est tous dans le même bateau ! Il faut
se battre pour une culture commune, nous
appartenons tous à la même famille, nous
cohabitons dans la même maison, nous devons
avoir la même volonté commune d’aboutir et ce
avec des gens de qualité à tous les postes, c’est
ça la notion de corps départemental….
?
Quel est votre personnage contemporain de
référence ?
Sans hésitation, Ernest Hemingway : pour
l’ensemble de son œuvre et sa personnalité, pour
son mode de vie surtout, pour Pampelune mais
aussi Cuba !
?
Quel est votre film culte ?
« Les Aventuriers » de Robert Enrico avec Lino
Ventura, Alain Delon et Johanna Shimkus. J’y
retrouve tout ce que j’apprécie, l’aventure, le
sport, les voyages, l’amitié et l’action.
?
Qu’est ce que vous ne ratez jamais à la télévision ?
Je n’ai pas d’émission préférée par contre je n’ai
jamais manqué les matches de l’équipe de France
de rugby ni les grands prix du championnat du
monde moto !
?
Quel est le dernier CD que vous avez acheté ?
Je crois que je n’ai jamais acheté de CD de ma vie,
ce sont mes amis ou ma famille qui me font ce
genre de cadeau. Le dernier CD qu’on m’a offert,
c’est un coffret de 10 CD sur le jazz de 1898 à
1943 ! Sinon, je suis vraiment ouvert à toutes les
tendances musicales même le rap. Ce que je ne
supporte pas ce sont les musiques modernes qui
vous cassent la tête ! Je ne sais plus comment ça
s’appelle, ce qu’on entend dans les « raves » ….
ça fait BOM ! BOM !……
retour d’expérience
Incendie de l’Office Notarial de Gabarret
Novembre a été un mois agité en interventions pour le Centre de
Secours de Gabarret. Outre les nombreux départs sur la D933 sur
des accidents routiers, les pompiers du Gabardan ont vécu un
important incendie au cœur même de leur cité.
Le 24 Novembre dernier, à 11h33, le CTA/CODIS des Landes reçoit
un appel d’urgence. L’établissement notarial de Gabarret est en feu.
A 11h46, six pompiers de Gabarret arrivent sur les lieux. Le
lieutenant Eric Mathon, chef de centre, assure le COS. Il nous
raconte le déroulement des opérations.
«Il est 11h46, le CCI et le VTU Gabarret arrivent
sur les lieux de l’incendie. Le feu intéressait un
bâtiment R+1 (un étage avec combles). La toiture
était embrasée, d’épaisses fumées sortaient des
volets fermés et des flammes montaient à l’arrière
du bâtiment. J’ai vérifié dans un premier temps s’il
n’y avait personne à l’intérieur et si les fluides
étaient coupés. Ensuite, j’ai demandé d’attaquer le
feu depuis l’extérieur en établissant deux petites
lances sur division alimentée. La première, à l’aide
d’une échelle à coulisses, du côté d’une maison à
usage d’habitation inoccupée et la deuxième, de
plain pied, par la porte d’accès de l’étude notariale.
L’opérateur CODIS, qui avait anticipé la demande de
moyens supplémentaires, nous avait débloqués le
FPT Cazaubon (SDIS 32), l’échelle aérienne et le
V.A.R d’Eauze (SDIS 32). Je demandais également
en renfort le FPT St Justin.
18
A 11h52, le FPT Cazaubon arrive sur les lieux. Il
tire une ligne d’alimentation d’environ deux cents
mètres et établit deux petites lances sur division
mixte. La première, sur échelle à coulisses, du côté
d’un bâtiment à usage de magasin de presse et la
deuxième par une fenêtre du rez-de-chaussée de
l’étude notariale. Etablies de cette façon la
première et troisième lance enrayaient la
propagation, tandis que la seconde et la quatrième
attaquaient le foyer principal.
A 11h57, l’échelle aérienne d’Eauze se présente
sur les lieux. Elle se positionne parallèlement au
bâtiment en feu et établit une grosse lance en
utilisant la division établie par le FPT Cazaubon.
L’échelle, située au-dessus de la toiture embrasée
peut ainsi attaquer le foyer principal.
Ce dispositif en place, le feu est circonscrit !
Après avoir pris contact sur les lieux avec le notaire
et suivant ses requêtes, nous avons dégagé et mis
à l’abri, deux unités centrales informatiques et
9
Retour d’expérience…Suite et Fin
l’ensemble des actes notariaux, indispensables à la
vie sociale de Gabarret et de ses environs.
A 13h50, l’officier de groupement, le Capitaine
Lespiaucq, organise les déblais et l’étaiement du
1er étage. Entre temps, nous continuons à arroser
les points chauds. La nuit tombant, un groupe
d’éclairage mobile arrive du CSP Marsan afin que
nous puissions continuer les déblais.
L’opération se termine à 19h. Je décide
d’organiser une surveillance du site en cas de
reprise. Une ronde est menée à minuit et à
quatre heures du matin».
18
MOYENS MATÉRIELS ENGAGÉS :
b
b
b
b
b
CS Gabarret : ................1
CS Cazaubon (SDIS 32) : .1
CS Eauze (SDIS 32) : ......1
CS St Justin : ................1
CSP Marsan : ................1
1
CCI et 1 VTU
FPT
EPS et 1 VAR
FPT en renfort
VAR – 1 GEM –
VLHR
EFFECTIFS ENGAGÉS :
b
b
b
b
b
(une relève a été effectuée)
BILAN DE L’INTERVENTION :
PL : petite lance
GL : grosse lance
PRESSE
3ème PL
GL
HABITATION
4ème PL
2ème PL
EPS EAUZE
FPT
CAZAUBON
CCI
GABARRET
PLACE DE L'EGLISE
10
CS Gabarret : ................6
CS Cazaubon : ...............8
CS Eauze :.....................3
CS St Justin : ................4
CSP Marsan : ................4
1ÈRE PL
b Coordination efficace des moyens engagés par
le SDIS 40 et le SDIS 32
b Bonne anticipation de l’opérateur CODIS qui a
permis le déploiement rapide des moyens
gersois
b L’ensemble des actes notariés a été
sauvegardé et mis à l’abri par les sapeurs
pompiers dans un bâtiment voisin.
En pole position
Le pôle de
Mimizan - Pontenx - Mézos
A l’OM, quand les résultats ne suivent pas, le public gronde et
l’organigramme explose. Au Paris Saint Germain, quand la crise couve,
les « taupes » sont placées sur la liste des transferts. Sur le pôle de
Mimizan – Pontenx – Mézos, la thérapie est plus homéopathique. Quand
le système vacille, on touche peu aux hommes par contre on refait les
vestiaires, le stade, les terrains d’entraînements et on change les ballons.
A l’image de ces grands clubs de foot, le pôle du Born a vécu il y a trois ans
à peine une douloureuse et profonde crise intestine ! Les résultats étaient
là, fort heureusement, mais les hommes étaient arrivés à saturation et
commençaient à remplir l’infirmerie.
Le cumul des interventions, un effectif restreint qui peinait à tourner, du
matériel peu adapté, des casernes vieillies par les années, tous les
ingrédients étaient réunis pour que de la plage surgissent les pavés !
Mézos était un centre oublié, Pontenx était déserté par ses pros qu’on avait
mutés, et Mimizan encerclé par les épouses des pompiers volontaires trop
souvent casernés !
Pour éviter la mutinerie, le pôle dut se mettre à la page. Le spectre de la
descente en division inférieure tournoyait au-dessus des trois centres
comme les mouettes sur l’océan.
Pour atteindre de nouveau des hauteurs plus conformes à son rang, le pôle
se dota, comme les clubs modernes, d’un système à l’anglaise très
hiérarchisé. Il fit appel à une sorte de manager général, le flegmatique Major
Pujos nommé chef de pôle, tout en maintenant sa confiance aux trois
entraîneurs issus du centre de formation, les caporaux chefs Darriet à
Mézos et Lafitte à Pontenx, le sergent Grué à Mimizan. Après avoir choisi
ces hommes, le pôle vit tomber comme une aubaine les deniers publics de
généreux mécènes, ceux d’un SDIS restructuré mais aussi ceux des
communes concernées, qui pour fêter ce nouveau départ, régalèrent les
pompiers d’une tournée générale de casernes neuves et de matériels
appropriés.
Aujourd’hui, le souffle du boulet est passé et le pôle
côtoie régulièrement la « Ligue des champions » de
l’intervention. Les volontaires de Mimizan ont vécu
l’arrivée des pros de Pontenx comme une véritable
libération partageant désormais leurs gardes en toute
mixité. A Mézos, le Caporal Chef Darriet a trouvé à qui
parler et à Pontenx, le nombre de volontaires a triplé !
Quand on demande au chef de pôle par quel
stratagème ce pôle s’est remis à fonctionner, celui
ci répond que « tous les systèmes marchent mais ce
sont les hommes qui les font marcher ! ».
Justement, qui sont ces hommes (et ces femmes)
qui font marcher le pôle ? Nous sommes allés les
rencontrer. Revue d’effectif …..
Le staff du pôle
Mimizan - Pontenx Mézos
11
en pole position…suite…en pole
☞ Sergent Didier TENDERO dit « Didou », 41 ans,
SPP depuis 1989
36 kilomètres, c’est la distance qui sépare les buts du Stade
Morcenais qu’il a farouchement défendu dans les années 90 des
spots 36-37 qu’il a surfé dans sa jeunesse à « La Garluche ».
36 kilomètres, c’est le trajet qui sépare ses treize ans de carrière le
long de l’A10 des vingt-cinq premières années de sa vie.
36 kilomètres, c’est la distance qui sépare Morcenx, son lieu de vie, de
Mimizan, son centre de secours.
En quinze ans de service, « Didou » n’a pratiquement jamais fait
d’infidélité aux deux cités landaises. A une époque, seul le défunt centre
d’Uza a tenté de le débaucher, il fut condamné à la cessation d’activité !
Aujourd’hui, « Didou » est l’un des 6 responsables de jour du CS de
Mimizan et dans la « hiérarchie Pujos », responsable de jour est une
marque de confiance. Son intégrité et son professionnalisme en ont
même fait une des pièces maîtresses du centre en terme
d’encadrement et de gestion sur l’intervention.
De retour au bercail depuis deux ans, Didier semble avoir trouvé à
Mimizan la possibilité de mettre à profit son expérience forestière et
urbaine. Ici, il est un peu comme à la maison et il avoue finalement qu’au
CS de Mimizan, « c’est le bien être ! »
☞ Sapeur 1ère Classe Stéphanie GUILLAUD, 23 ans,
Population défendue :
10 480 habitants environ
(hors période estivale)
Communes défendues :
Mimizan,
Aureilhan,
Bias,
Mézos,
Pontenx,
St-Paul en Born,
Ste-Eulallie en Born
SPP depuis 2002
En saut d’obstacles, on appellerait ça un parcours sans faute.
Aucune barre tombée, pas de dépassement de temps, cette
Girondine franchit pas à pas les étapes d’un cursus professionnel
sans faille.
Forte d’une expérience de deux ans de JSP et quatre ans de SPV à la
Réole, détentrice d’un bac S et d’un DUT d’Hygiène Sécurité
Environnement, Stéphanie intègre à 21 ans le corps départemental. Elle
fait ses premières armes comme UMD sur le groupement de
Biscarrosse. En neuf mois, elle accouche d’une énorme capacité
d’adaptation. Tous les centres y passent. Elle trimbale sa détermination
de Morcenx à Biscarrosse, décale sur le VASV de Labouheyre, veille une
reprise du côté de Sabres, intervient sur un AVP à Ygos, et monte la
garde à Lesperon.
En Janvier 2003, elle pose enfin ses bottes à Mimizan. Pour le Major
Pujos, Stéphanie est le « type même de personnel féminin qu’il faut à la
profession ». Ca tombe bien, la seule femme pro du pôle ne compte pas
s’arrêter en si bon chemin et a surtout la farouche volonté de gravir les
échelons ! Dès le début de l’année 2005, elle devrait accéder au grade
de Caporal. Pour parvenir à ses fins, cet ailier de poche a « le bras long
», surtout le droit, celui qu’elle muscle depuis l’âge de 12 ans en
propulsant des ballons de handball dans les cages adverses ! Pour
l’instant, c’est l’équipe de Mimizan qui en profite !
☞ Sergent Laurent BRUNE, 37 ans, SPP depuis 1993
12
Laurent Brune n’est pas du genre à calculer. « J’ai besoin d’être bien
tout de suite » revendique l’arcachonnais. Pourtant, comme un fait
exprès, le parcours du sergent semble suivre scrupuleusement la
même règle arithmétique, la fameuse règle de Trois !
Il joue au foot à Parentis et porte le numéro 3. Il y signe un contrat de
position…suite…en pole position…
volontaire, l’aventure dure 3 ans. Il entre au corps départemental à Ychoux et
au bout de 3 ans, il est muté. Entre temps, il fait 3 enfants, et là encore 3
garçons !
Soudain, c’est le Bug ! Il intègre Biscarrosse et la calculette s’emballe. Là-bas,
la fameuse règle de trois n’aura pas lieu. Il multiplie les années comme son CSP
les interventions et se retrouve à faire sept ans au lieu de trois. Mais c’est bien
connu quand il aime, Laurent ne compte pas !
Cela fait maintenant un an qu’il est à Mimizan et il en a profité pour remettre
les compteurs à zéro. Sa philosophie a changé et ses épaules ont pris du grade
! « Je ne me prends plus pour le sauveur du monde » tempère t-il ! A Mimizan,
il n’est pas trop dépaysé et retrouve un peu la même activité qu’à Biscarrosse,
celle d’un centre à la fois urbain et côtier.
Si l’on en croit les statistiques, il ne reste plus que deux ans avant que Laurent
Brune ne se remette à compter jusqu’à trois. Il pourrait alors retourner à
Biscarrosse, à moins qu’il soit muté dans l’Aube ….à Troyes !
☞ Sergent Jean Philippe GRUÉ dit « Féfé », 44 ans,
SPV à Mimizan depuis 1987
A une lettre près, « Féfé » devenait talonneur international à Agen. A
une lettre près, « Féfé » se retrouve à pousser derrière la moto-pompe
à Mimizan.
Le crâne poli par des années de rentrées en mêlée, ce lanceur de «
pizzas mimizanaises » est devenu le fidèle bras droit du Major au
physique de 2ème ligne.
La distance qui séparait la papeterie de Mimizan, son lieu de travail, du centre
de secours ne dépassait pas un alignement complet en touche alors « Féfé »
ne s’est pas fait prier et a traversé la route.
Pour une fois, le lancer restait dans la ligne droite, celle de la tradition familiale.
Neveu d’un ancien SPP, chef de centre à Sabres, « Féfé » avait déjà goûté aux
frissons des camions rouges en servant la patrie chez les pompiers de la base
de Cazaux.
Désormais responsable des SPV à Mimizan, « Féfé » a toujours fait partie de
ces talonneurs qui lancent d’une main car dans l’autre ils ont leur cœur, un
cœur qu’il offre régulièrement au service de la « misère humaine ».
« On est pompier par vocation pas par vacation ! » lance finalement « Féfé ».
Avec une telle règle de conduite, le major Pujos peut dormir sur ses deux
oreilles. Tant que « Féfé » sera à la tête des SPV, le centre de Mimizan sera
bien gardé !
Nombre d’interventions en 2004
Mézos : 29
Pontenx : 120
Mimizan : 517
Effectifs :
Mimizan : 15 SPP/45 SPV
Pontenx : 18 SPP
Mézos : 14 SPV
☞ Major Daniel PUJOS, 47 ans, SPP depuis 1981
et chef du pôle depuis 2002
Du haut de son mètre quatre-vingt-six, le Major au teint britannique n’a
eu aucun mal à capter l’appel du 1er Février 2002 ! Ce jour-là, il
quittait Pissos, laissant derrière lui vingt ans de carrière, son centre de
secours mais aussi son chien, son fusil, et sa palombière pour libérer
les volontaires de Mimizan d’une trop lourde occupation opérationnelle. «
Je vous ai compris » lançait l’homme et demi devant une vingtaine de
pompiers surmenés.
Le Major Pujos ne s’en cache pas, il a toujours aimé le pouvoir. Il le dit lui même :
« Chef de pôle, c’est comme un super chef de centre, c’est la meilleure place,
on est près du terrain et pas loin de la hiérarchie ! ».
Mais pour le Major Pujos, aimer le pouvoir ne veut pas dire regarder de haut
le bas de l’échelle. Au contraire, le major n’hésite pas à courber sa longue
13
en pole position…suite…en pole
échine pour écouter ce qui se dit au niveau de ses mollets. Au sein du pôle,
ça ne fait plus aucun doute, il fait l’unanimité. Ses hommes le décrivent
perfectionniste et rigoureux mais ils le reconnaissent loyal et disponible.
A Mimizan et sur le pôle, le Major Pujos est un peu le maître de ballet,
c’est lui qui structure le bal et mène la danse aidé par de fidèles cavaliers.
Maître de ballet certes mais aussi maître de balai. Dans le monde
magique du Major Pujos, tout est propre, tout est rangé, structuré et
surtout hiérarchisé. Le major le reconnaît lui même : « Je suis exigent
avec moi-même donc avec les autres, je veux que les choses soient bien
faites et surtout bien comprises ». Alors quand le Major dit qu’il faut que
le pôle cristallise toutes les demandes pour être le générateur des
constantes hiérarchiques….je ne sais pas si c’est bien compris mais en
tout cas le Major, il parle comme ça, et on l’aime comme ça !
☞ Caporal Chef Alain LAFITTE, 49 ans, SPV à Pontenx depuis
Risques particuliers
• Risque forestier majeur
• La population mimizanaise
atteint 45.000 habitants
en période estivale
• Il n’y a pas de
centre hospitalier
à moins de 80 km
• Risque Industriel majeur
avec la Papeterie de Gascogne
(Mimizan) et les usines de
parqueterie et de bois
(Mimizan – Pontenx)
• Le camping « Le village tropical
Sen-Yan » à Mézos
• Le lac d’Aureilhan
• Risque côtier
hors saison estivale
1996, Chef de Centre de Pontenx
Le Caporal Chef Lafitte est à Pontenx ce que Panoramix est au village
d’irréductibles Gaulois : le druide, détenteur d’une potion magique qui
décuple les forces de ceux qui goûtent au breuvage ! Pour ce
chaudronnier de formation, il n’y avait rien de plus naturel que de
s’initier à la préparation de solutions miracles.
Pourtant il est parti de loin le caporal chef. En 2002, il a fallu qu’il
recommence tout à zéro, ou plutôt à cinq, c’est le nombre de volontaires
qui lui restait lorsque les pros ont déserté le centre. C’est à ce momentlà qu’il a eu l’idée de plonger les survivants dans la marmite.
Petit à petit, la recette a commencé à déplacer des menhirs, puis des
montagnes : un soupçon de JSP motivés, quelques recrues rapidement
formées, une pointe d’anciens expérimentés, et le tour était joué !
Mais la sauce n’a pas pris du jour au lendemain et il a fallu près de deux
ans au caporal chef Lafitte pour la porter à ébullition.
Aujourd’hui, ses efforts sont récompensés, il prépare sa mixture entouré
de dix-sept volontaires, dans une caserne neuve, avec du matériel
adapté. Il est devenu un peu le « papa » du centre, à la fois respecté par
sa ténacité, son dévouement mais aussi par son mauvais caractère.
Il le reconnaît, c’est un chef de centre «râleur». Mais il fallait qu’il le soit
pour faire avancer les choses. Aujourd’hui encore, le centre de Pontenx
a besoin de se replonger de temps en temps dans la marmite! Comme
une petite gourde qu’ils s’accrochent à la ceinture en cas de coup dur le
caporal-chef Lafitte est devenu pour les pompiers de Pontenx, le fortifiant
permanent.
☞ Lieutenant Valérie CAULE, 39 ans,
14
Infirmière SPV à Pontenx depuis 2002
Dans le jargon pompier, VSAV signifie Véhicule de Secours Aux
Victimes…. A Pontenx, VSAV veut dire Valérie porte Secours Aux
Volontaires !
Cela faisait près de huit ans que le centre de secours de Pontenx
fonctionnait sans infirmière. Il fallait en trouver une d’urgence. Valérie
fut bipée, elle était la plus proche du lieu d’intervention. Lorsqu’elle arriva
au centre de secours, la victime venait de subir une hémorragie
importante de personnel avec le départ des professionnels et seuls
quelques volontaires continuaient à lutter pour que la caserne reste en
vie ! « Vous pouvez bouger l’extrémité de vos membres ? » demanda telle. Le centre était conscient mais encore trop faible pour se relever.
position…suite…en pole position…
Alors, Valérie mit tout le monde sous perfusion dans laquelle elle injecta 50cm3
de bonne humeur, 50 cm3 de sérieux, 50 cm3 de relationnel et 50 cm3 d’une
énorme envie d’apprendre et d’échanger !
Aujourd’hui le centre est en phase de rééducation avancée et Valérie dans une
phase d’apprentissage régulier.
« Ici je suis la plus gradée, alors que c’est moi qui aie tout à apprendre d’eux !
» dit elle, gênée d’être lieutenant sans avoir la culture pompier ! Aussi, pour
gagner la confiance de ses collègues, elle n’hésite pas à participer à toutes les
manœuvres et s’investit sans compter dans la vie du centre.
Aujourd’hui, tous les pompiers de Pontenx pourront vous le certifier, Valérie est
VSAV, Vraiment Sympa Avec les Volontaires !
☞ Caporal Chef Christian DARRIET, 58 ans, SPV depuis 1985,
chef de centre à Mézos
Les belles bacchantes du coiffeur de Mézos ne paraissent pas avoir
trop souffert des soucis que Christian Darriet a cumulé ces dernières
années pour sauver son centre de secours du naufrage. A Mézos, on
sait que le coiffeur est plus du genre à lutter qu’à se plaindre !
Pourtant, il a souffert le Caporal Chef Darriet : il a médicalisé comme il
pouvait son VTU, usé de toutes les ruses pour démarrer le vieux GMC et partir
sur les feux de forêt, bravé la tempête de 99 la nuit en pleine forêt avec pour
seules défenses une tronçonneuse et son ami Philippe Cubilier. Depuis qu’il est
chef de centre, il n’a cessé de se battre pour que le Centre de Mézos ait enfin
du matériel adapté.
Après avoir passé 40 ans à couper des « scalps » dans cette bourgade du
Born, Christian aspire désormais au repos du sage. Il aimerait pouvoir partir
pêcher tranquillement à l’océan en laissant derrière lui le meilleur des
héritages.
Dans un an, le caporal chef Darriet prendra une retraite bien méritée. Dans
son centre vétuste, sur le comptoir en bois qui lui sert de bureau, il expose
fièrement les plans du nouveau centre de secours. Sur ces plans, la
consécration ! Sur deux emplacements réservés aux véhicules, il y a inscrit
deux sigles magiques : FPTL et VSAV ! Christian en a déjà les moustaches qui
frémissent. Mézos en rêvait, Darriet l’a fait !
☞ Sapeur 2ème Classe Francine CUBILIER, 42 ans, SPV à Mézos
depuis 2001 et Caporal Chef Philippe CUBILIER dit « Cucu »,
46 ans, SPV à Mézos depuis 1985
Pendant quinze ans, Francine Cubilier a regardé avec envie son mari
décaler. Pendant quinze ans, Francine a eu des fourmis dans les jambes
mais des enfants à faire grandir. Pendant quinze ans, quand « Cucu »
était bipé, elle lui ouvrait le garage, lui démarrait la voiture mais restait à
quai ! Francine attendait son heure l’oreille collée aux transmissions, suivant à
distance les exploits de celui qui vivait sa passion par procuration !
Il y a trois ans, l’heure de Francine a sonné et son bip aussi par la même
occasion. Elle part désormais avec « Cucu » et en tenue s’il vous plaît ! Toutes
les astreintes, ils les montent ensemble et lorsque l’alerte est donnée, la course
s’engage entre les époux Cubilier.
« C’est le premier à la voiture et je gagne à chaque coup ! » se vante Francine.
« Cucu » sourit avec toute la pudeur de son expérience. De toute façon, « Cucu
» sait qu’il aura toujours un coup d’avance, rien qu’en tennis il est classé 30/2
alors que Francine n’est que 30/4 !
En réalité, l’envie de Francine associée à l’expérience de Philippe vaut bien plus qu’un
classement de 4ème série et que ce soit sur AVP ou feu de forêt, la paire de double
mixte Cubilier c’est ce qui se fait de mieux à Mézos, chez les pompiers !
Sans oublier…
les soixante-dix autres sapeurs
pompiers volontaires et
les onze professionnels du pôle
qui méritaient tout autant
qu’on leur tire
notre coup de chapeau
à défaut
de leur tirer le portrait…….
15
le gros camion rouge
Le FPTSR
(Fourgon Pompe Tonne Secours Routier)
Depuis le premier trimestre de l’année 2003, cinq nouveaux
fourgons pompe tonne de secours routier (FPTSR) ont été
progressivement mis en service au SDIS des Landes. Le FPTSR est
un véhicule mixte pouvant assurer les missions liées au FPT
Classique et au véhicule de secours routier. A l’heure actuelle, les
centres d’Incendie et de Secours d’Hagetmau, de Morcenx, d’Aire
sur Adour, de Labrit et de Léon bénéficient de la polyvalence de ce
véhicule. Au plan d’équipement 2005, un FPTSR est prévu pour le
centre de secours de Pissos.
Châssis Cabine : Renault V.I Midlum
270.15
Prix : 201 083,48 €
•
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•
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•
•
Equipement : ....................CAMIVA
Puissance : ......................195 kW (265 ch)
Empattement :...................3,73 m
PTAC :..............................15 tonnes
Cabine double : ..................8 places
Carrosserie structure tubulaire acier traité,
recouvert de tôle d’aluminium
INCENDIE
• Capacité en eau :...............3300 litres
• Capacité en émulseur: ........200 litres
• Pompe:.............................1500 litres/mn
sous 15 bars
• Amorceur Automatique à anneau d’eau
du type débrayable
• Mélangeur additif Injecteur proportionneur
• Dévidoirs : 1 dévidoir PS et 2 dévidoirs mobiles
dont 1 possédant la division mixte à demeure
• Installations hydrauliques 5 orifices de
refoulement (2 x 100 mm ; 2 x 65 mm ; 1 x 40mm )
le dévidoir tournant est équipé d’une lance à
débit variable, de tuyaux semi rigides de
diamètre 22 (4 x 20 + 2m).
L’enroulement s’effectue par un moteur
électrique
Lances à débit variable
Pièces de jonction
1 rack de rangement lances
1 division mixte 65/1 x 65 et 2 x 45 fixée sur
un dévidoir arrière.
SECOURS ROUTIER
• Eclairage fixe – 3 projecteurs de 500 W sur
mât télescopique de 3 m – Projecteur fixe sur
le porteur commandé depuis la cabine
16
le gros camion rouge…SUITE…et fin
• Eclairage mobile:
1 projecteur halogène de 500 W
1 projecteur 220 volts sur trépied et un enrouleur de 25 mètres
de câble électrique 220 volts
2 projecteurs à main rechargeables
• Electricité:
1 groupe électrogène de 3 kVA sur tiroir coulissant
• Balisage mobile:
6 balises de chantiers K5
2 triangles de signalisation
8 gilets haute visibilité
• Désincarcération :
1 groupe hydraulique thermique 4 temps moulé sur tiroir
coulissant avec 2 pompes à étage,
1 groupe de secours portable thermique avec 5 m de flexible,
1 cisaille modèle lourd,
1 cisaille écarteur modèle léger,
1 écarteur,
2 tambours avec flexibles,
1 jeu de chaînes complet,
1 vérin télescopique,
1 mallette protection Airbag conducteur,
2 réservoirs polyéthylène
2 couvertures ignifugées
1 coupe pédale
1 coupe pare brise
1 coupe ceinture
1 poinçon.
• Levage: 1 coussin 5 tonnes – 1 coussin 2O tonnes
– 1 coussin 25 tonnes + organes de distribution
(2x10 m de flexible – mono détendeur et pièce
NFE)
• Calage: Jeu de cales polyméthane complet (24 pièces)
2 escaliers de calage – 1 cale d’angle pour vérins
• Sur le toit: échelle à coulisses, échelle à crochets, gaffe, ….
• Matériels supplémentaires: Matériel d’exploration
(ARICO, ligne de vie, liaisons personnelles,
explosimètre) – Matériel de sauvetage (lot de
sauvetage
lot portable d’oxygénothérapie) – Matériel de déblai
Supports ARI et ARI en cabine.
ATOUTS DU FPTSR :
• Engin unique à double vocation
• Facilité et souplesse d’emploi
• Disponibilité immédiate des agrès sur intervention
• Ergonomie appliquée à l’accessibilité des matériels
• Regroupement des matériels par famille (incendie,
secours routier)
17
Dossier brûlant
Le règlement Opérationnel
Le 16 Septembre dernier, le Préfet des Landes approuvait par
arrêté le nouveau Règlement Opérationnel du SDIS des Landes. Ce
document publié au recueil administratif de la préfecture et du
service départemental d’Incendie et de Secours a été notifié à tous
les maires du département.
Ce nouveau règlement opérationnel a été proposé par le Directeur
Départemental des Services d’Incendie et de Secours par intérim,
le Lieutenant Colonel Desbieys et présenté pour avis à toutes les
instances du SDIS (Comité technique paritaire, commission
administrative et technique, comité consultatif départemental des
sapeurs pompiers volontaires et conseil d’administration) avant
d’être approuvé par Pierre Soubelet, Préfet des Landes.
LA CLASSIFICATION DES CENTRES
(Annexe 1)
Centres de Secours Principaux (3)
Biscarrosse
Dax
Mont de Marsan
Centres de Secours (14)
Aire sur Adour
Capbreton
Hagetmau
Labouheyre
Labrit
Léon
Mimizan
Morcenx
Pissos
Pomarez
Soustons
St Justin
St Paul les Dax
St Vincent de Tyrosse
Centres de Première Intervention
Renforcés (24)
Castets
Gabarret
Grenade
Lencouacq
Lesperon
Luxey
Magescq
Moliets
Montfort
Parentis
Peyrehorade
Pontenx
Pouillon
Roquefort
Sabres
Sanguinet
St Julien en Born
St Martin de Seignanx
St Sever
Tartas
Vieux Boucau
Villeneuve
18
Ychoux
Ygos
Abrogeant l’ancien document de référence qui
datait de Juin 1985, ce Règlement Opérationnel,
issu du SDACR (Schéma départemental d’analyse
et de couverture des risques), est un acte
administratif réglementaire qui fixe les consignes
opérationnelles relatives aux différentes missions
du SDIS et détermine l’effectif et les matériels
nécessaires à l’accomplissement des missions du
service.
A partir du texte original, nous avons voulu extraire
la « substantifique moelle » opérationnelle afin que
chaque sapeur pompier intervenant sur le terrain,
mais aussi chaque élu puisse comprendre le rôle
de chacun, les moyens mis en place et
l’organisation opérationnelle dans ses généralités.
Dans un réel souci d’efficacité et pour obtenir une
coordination optimale des compétences sur le
terrain, le Règlement Opérationnel fixe tout d’abord
le rôle des autorités :
- Sous contrôle du Préfet, le Maire est chargé de
la police municipale et rurale. A ce titre, il doit
avoir le soin de prévenir ou faire cesser, par la
distribution des secours nécessaires, les
accidents, fléaux calamiteux, pollutions, incendies,
inondations, rupture des digues, éboulements ou
autres accidents naturels, maladies épidémiques
et contagieuses, et épizooties. Il doit également
pourvoir d’urgence à toutes les mesures
d’assistance et de secours, et provoquer, s’il y a
lieu, l’intervention de l’administration supérieure.
Sur le territoire communal, la direction des
opérations de secours appartient au maire sauf
lorsqu’il y a déclenchement d’un plan de secours.
- Le Préfet a le pouvoir de prendre sur le territoire
du département toutes les mesures relatives au
Dossier brûlant…suite…
maintien de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité publiques. Pour
les sinistres excédant le territoire communal ou en cas de
déclenchement d’un plan de secours, la direction des opérations de
secours est assurée par le Préfet.
Pour remplir ces missions, le Maire et le Préfet disposent des moyens du
SDIS placé sous l’autorité du DDSIS (Directeur Départemental des
Services d’Incendie et de Secours).
- Le Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours,
sous l’autorité du Préfet, assure la direction opérationnelle du corps
départemental des sapeurs pompiers et la direction des actions de
prévention relevant du SDIS. Pour ces missions, il peut recevoir
délégation de signature du préfet. Sous l’autorité du Préfet ou du Maire,
agissant dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police, il est
chargé de la mise en œuvre opérationnelle de l’ensemble des moyens de
secours et de lutte contre l’incendie. Le commandement des opérations
de secours relève, sous l’autorité du Préfet ou du Maire, du DDSIS.
Il définit ensuite les missions du SDIS :
- Il est chargé de la prévention, de la protection et de la lutte
contre les incendies.
- Il concourt avec les autres services et professionnels concernés
aux secours d’urgence aux personnes et leur évacuation, à la
protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et
catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques
technologiques ou naturels.
- Il intègre le cadre opérationnel des plans « ORSEC » et plans
d’urgence.
En cas de carence, le SDIS pourra être amené à établir des conventions
(ex.Convention SDIS/SAMU) définissant les modalités d’intervention, les
responsabilités des parties, et des financements.
Au delà de la répartition des rôles et des missions de chacun, le
Règlement Opérationnel fixe l’organisation opérationnelle du SDIS.
Il répartit les centres de secours en trois groupements territoriaux
(Biscarrosse, Dax et Mont de Marsan) qui doivent organiser, coordonner
et gérer sur le secteur qui leur est confié l’ensemble des affaires
opérationnelles (interventions, prévention, prévision, logistique, formation)
et administratives.
Il classe ces mêmes centres de secours en trois catégories (voir annexe 1) :
les centres de secours principaux (CSP), les centres de secours (CS) et
les centres de première intervention (CPI). En complément de ce
règlement opérationnel, l’équipe de direction du SDIS intègre la notion de
CPIR (Centre de première intervention renforcé) qui tient compte de
l’activité opérationnelle plus importante de certains CPI (nombre
d’interventions dans l’année). Ces 24 CPIR bénéficient alors d’une dotation
en matériel et en habillement plus importante que les CPI.
Chaque centre doit pouvoir assurer des missions suivant sa classification :
- Un CSP doit assurer simultanément 1 départ incendie + 2 départs
secours à personne + 1 autre départ en intervention.
- Un CS doit assurer 1 départ incendie ou 1 départ secours à personne
+ 1 autre départ en intervention.
LA CLASSIFICATION DES CENTRES
(Annexe 1) - SUITE
Centres de Première Intervention
(19)
Amou
Brocas
Geaune
Habas
Laluque
Linxe
Lit et Mixe
Losse
Messanges
Mézos
Mugron
Onesse Laharie
Pontonx
Rion des Landes
Samadet
Sore
Souprosse
Taller
Tosse
19
Dossier brûlant…suite…Dossier
- Un CPI doit assurer 1 départ en intervention.
L’un des chapitres les plus importants de ce Règlement
Opérationnel définit à la fois l’armement matériel minimum des
centres de secours, l’effectif minimum journalier et l’armement
minimum par véhicules (voir annexe 2).
L’équilibre de ces trois ratios est essentiel à l’efficacité du SDIS
dans sa couverture opérationnelle.
Pour qu’un CSP soit considéré comme opérationnel, il doit être
équipé au minimum d’un FPT, d’un engin pompe tonne équivalent,
de 2 VSAV et d’un VTU et son effectif minimum journalier doit être
de 15 sapeurs pompiers (9 à la garde, 6 d’astreinte). Seul le CSP
Biscarrosse peut réduire, en dehors de la période estivale, son
personnel de garde jusqu’à 6 sapeurs pompiers tout en
maintenant son effectif minimum journalier.
ARMEMENT MINIMUM PAR VÉHICULES
(Annexe 2)
Fourgon Pompe Tonne
6 sapeurs pompiers
Fourgon Pompe Tonne Léger ou Engin
Pompe Tonne équivalent
4 sapeurs pompiers
Fourgon Pompe Tonne ou Fourgon Pompe
Tonne Secours Routier
(engagé comme FPTL)
4 sapeurs pompiers
Véhicule Première Intervention
4 sapeurs pompiers
Camion Citerne Incendie
3 sapeurs pompiers
Camion Citerne Feux de forêts
2 sapeurs pompiers
Véhicule de Secours aux Asphyxiés et
Blessés / Véhicule de Secours Aux
Victimes
3 sapeurs pompiers
Véhicule de Secours Routier / Fourgon
Pompe Tonne Secours Routier
(engagé comme VSR)
3 sapeurs pompiers
Engin Pompe Tonne + RSR
(engagé comme VSR)
3 sapeurs pompiers
Echelle Aérienne
2 sapeurs pompiers
Véhicule Tout Usage
2 sapeurs pompiers
Berces sur porteur / Bateau de
reconnaissance et de Sauvetage /
Bateau Léger de Sauvetage
2 sapeurs pompiers
20
Pour qu’un CS mixte soit considéré comme opérationnel, il doit
être équipé au minimum d’un FPT ou équivalent, d’un VSAV et d’un
VTU et son effectif minimum journalier doit être de 6 sapeurs
pompiers dont la répartition garde/astreinte sera spécifique à
chaque centre.
Pour qu’un CS volontaire soit considéré comme opérationnel, il
doit être équipé au minimum comme un CS mixte et son effectif
minimum journalier doit être de 6 sapeurs pompiers d’astreinte.
Pour qu’un CPI soit considéré comme opérationnel, il doit être
équipé au minimum d’un engin pompe tonne et d’un VTU et son
effectif minimum journalier doit être de 2 ou 3 sapeurs pompiers
d’astreinte. Certains CPI pourront disposer sur certains créneaux
d’un effectif de garde afin de couvrir certains risques particuliers
(tourisme, feu de forêt).
Il faut bien préciser que l’armement en personnel minimum
journalier se définit à partir des départs simultanés que doit
assurer le centre de secours et non pas par rapport à
l’ensemble du matériel dont il dispose.
En ce qui concerne la couverture opérationnelle, ce règlement
établit un délai de réponse (temps qui s’écoule entre le début de la
réception de l’appel au CTA et l’arrivée sur les lieux du sinistre ou
de l’accident, des premiers moyens de secours). Il comprend le
délai de réception de l’alerte, le temps de réponse des personnels
et le délai de route.
Un temps total de l’ordre de 20 minutes demeure l’objectif à
atteindre.
Dans son contenu, le règlement opérationnel est le document de
référence en terme d’organisation opérationnelle du SDIS mais il
annonce un certain nombre de documents complémentaires qui
viendront statuer sur des domaines plus spécifiques, tels que : les
départs types par nature d’intervention, l’organisation opérationnelle
de la chaîne de commandement, l’ordre de base départemental des
transmissions, l’ordre départemental feux de forêts, le règlement de
la cellule de reconnaissance risque chimique, le règlement sauvetage
aquatique de surface, la convention SDIS/SAMU et enfin, le
règlement sur le soutien sanitaire
brûlant…suite……suite…suite…et fin
Interview du Lieutenant-Colonel Desbieys
(Chef du Groupement Territorial de Dax)
Pourquoi un Règlement Opérationnel ?
Tout d’abord parce que les textes de lois imposent à tous les SDIS
de disposer d’un Règlement Opérationnel. Ce règlement
opérationnel est impératif pour bien cadrer notre organisation
opérationnelle notamment dans chaque centre de secours du
département, leur classification, et les matériels dont ils doivent
disposer et les missions qu’ils doivent assurer.
Le R.O. définit également les responsabilités de chacun sur les
interventions. Il valide enfin le maillage opérationnel des 331 communes
du département.
Qui a travaillé sur son contenu et quel a été son cheminement ?
Au départ, nous avons mis en place un groupe de travail restreint
composé du commandant Groisillier, qui était à l’époque chef du
groupement opérationnel, du Lieutenant Colonel Antonini, chef du
groupement formation et moi-même. Nous avons rédigé ce document
dans le prolongement du SDACR. Dès que ce document a pris forme, il a
été soumis aux chefs de groupements territoriaux et fonctionnels pour
ensuite faire l’objet de consultations obligatoires (CTP, CATSIS, CCDSPV et
CA) durant le deuxième trimestre 2004. Le point final fut ensuite donné
par la signature du Préfet, le 16 Septembre dernier.
Quelles ont été les thèmes sur lesquels vous avez rencontré des difficultés ?
Un des thèmes sensibles fut l’armement minimum par véhicules. Les
syndicats SPP revendiquaient des armements plus conséquents que ceux
qui étaient proposés. Notre idée était de proposer un armement par
véhicule plus réaliste sans négliger les règles de sécurité tout en favorisant
l’envoi d’un plus grand nombre de véhicules, si nécessaire. Plus le nombre
de sapeurs pompiers est élevé plus il est difficile d’engager ces agrès,
notamment si on tient compte des difficultés des disponibilités des
volontaires. Ces effectifs par véhicule constituent le minimum mais
n’interdisent pas un armement plus conséquent si la ressource immédiate
du centre le permet. Au final, en engageant simultanément 2 voire 3
centres sur une intervention, la mission est assurée avec l’effectif
adéquat. Le débat avec les volontaires, c’était l’obligation de réponse des
centres avec des effectifs associés. Les centres avaient la crainte d’engager
des ressources en hommes dont ils ne disposaient pas tout le temps,
notamment la journée. Il y a eu débat sur l’organisation des astreintes. Ce
sujet est actuellement affiné dans la rédaction du règlement intérieur.
Au final, y a t-il une réelle cohérence entre ce document et la réalité sur
le terrain ?
Une chose est sûre. Ce document a le mérite de se rapprocher de la
réalité du terrain et d’abroger l’ancien règlement opérationnel de 1985,
totalement inadapté voire même dangereux.
Ensuite, on ne devrait pas être loin de la vérité lorsque le règlement
intérieur viendra compléter ce document.
Le règlement opérationnel a en tout cas rattrapé la cohérence
opérationnelle que nous souhaitions atteindre. Maintenant tout est clair,
nos règles opérationnelles ainsi que la couverture des communes sont
traduites par cet arrêté préfectoral reconnu par les autorités du
département.
ARMEMENT MINIMUM PAR VÉHICULES
(Annexe 2) - SUITE
Dévidoir Automobile /
Véhicule Chimique
3 sapeurs pompiers
Véhicule d’Assistance Respiratoire
2 sapeurs pompiers
Véhicule de Liaison Hors Route
1 sapeur pompier
21
Un jour au SDIS
24 heures au CSP Marsan
Jeudi 25 Novembre 2004. C’est une journée comme les autres qui
débute au Centre de secours principal de Mont de Marsan. Comme
l’exige le règlement opérationnel, ils sont neuf à monter la garde.
Aujourd’hui, six « pros » de l’effectif montois, reçoivent le renfort
du Sergent Ducamp, professionnel à Labrit, du Sergent Mallet,
volontaire à St Sever, et du Sapeur 1ère Classe Hernandez,
volontaire à Lencouacq.
Nous allons passer 24 h à leurs côtés…..
Le sergent Duru se
réchauffe
en vérifiant le FPT
Concentration de matières
dangereuses en salle de
formation, le Sergent Chef
Larrouy respecte le
périmètre de sécurité…
22
07H30
C’est l’heure de la prise de garde, tous les « bips »
sont activés ! La machine à café est en surchauffe
et les équipiers VSAV fument déjà comme des
pompiers. Aujourd’hui, c’est « Dédé » Plassin le
chef de garde, il s’installe derrière le comptoir du
foyer et répartit « les piquets ».
Le premier café délie les langues. On commente la
dernière CAP et on spécule déjà sur la prochaine.
Le Sergent-Chef Larrouy et l’Adjudant-Chef Dauga
vivent l’une de leurs dernières gardes à Mont de
Marsan. En Janvier, le premier intégrera le centre
de Mimizan, le second celui de Capbreton.
L’ambiance est taquine, ça chambre de tous les
côtés. Soudain le « Dogs » ouvre la première vanne
de la journée : « Qu’est ce qui est noir, blanc, noir,
blanc, noir ?…Une nonne qui fait des roulades ! ».
La garde est lancée….
08H30
Première activité d’une journée de garde, la
vérification du matériel. Le hangar s’active et les
échappements vomissent leurs grasses toux
matinales. Christophe Malet répertorie l’armement
du VSAV, Laurent Dauga déploie la grande échelle,
Philippe Duru désincarcère le FPT du
garage…premiers signes de vie au CSP Marsan !
10H00
Le sergent chef Larrouy réunit l’ensemble de la
garde en salle de formation pour ce qu’on appelle
le maintien quotidien des acquis.
« Et si on parlait des conduites à tenir sur les
interventions qui impliquent les matières
dangereuses ? » propose l’élément formateur.
Olivier Larrouy a le marqueur agile, il enchaîne les
schémas au tableau. Codes dangers, périmètre de
sécurité, risques de blèves, mesures de
prévention, moyens engagés, alerte des autorités,
tout y passe, rien ne sera sous estimé!
11H00
C’est l’heure du sport et des « soins corporels »
prévient l’emploi du temps fixé au mur dans le
Un jour au SDIS… Suite…
bureau du chef de garde. L’épais brouillard qui tombe
sur le CSP et les six degrés relevés dans la matinée
ne favorisent pas le port du short ! Olivier Larrouy,
Bernard Maque, «Toto» Ducamp et Alain Carrasse
optent finalement pour une partie de badminton
entre les véhicules casernés. Laurent Dauga et
Philippe Duru choisissent les soins corporels : l’un
part muscler ses bras en soulevant de la fonte,
l’autre ses jambes en courant dans les bois.
Après le sport, le réconfort. Il ne faut pas plus
d’une minute aux pompiers du CSP pour avaler les
quelques mètres qui séparent la caserne de la
cantine du SDIS. Au menu, saucisses chétives et
farandole de petit pois !
A l’issue du festin, la lourdeur des estomacs
impose celle des paupières. Dans la salle télé, le
Journal de 13 heures tente de maintenir la garde
éveillée. La révolte du peuple ukrainien en a déjà
assommé deux, les disputes internes du parti
socialiste sur la constitution européenne finit
d’anesthésier le reste !
12H00
Le retour de sieste est douloureux. C’est l’heure
des corvées ! Certains sont désignés chef d’agrès
serpillière, d’autres conducteurs de balais !
14H00
Départ du VSAV 1 pour une urgence vitale à
domicile. Le CTA prévient : une dispute a
dégénéré, la victime a reçu un coup de couteau.
Les sergents Carrasse, Ducamp et Malet arrivent
sur les lieux, la police est déjà sur place. La victime
est choquée, en pleurs, elle s’est battue avec son
petit ami. La blessure est finalement superficielle :
une simple entaille au doigt. Les premiers soins
sont donnés. Méthodique, le Sergent Carrasse
prend contact avec le SAMU mais la faible gravité
de la blessure ne nécessite pas de transfert
hospitalier. Après un dernier briefing avec la
police, le VSAV quitte les lieux. Retour au centre….
14H06
Départ du VSAV 2 pour une télé alarme sans
réponse.
L’équipe arrive sur les lieux de l’intervention.
Adrienne, 90 ans, est tombée chez elle et n’a pu
répondre au contre-appel du CTA. L’adjudant chef
Dauga relève Adrienne, le sergent Maque lui prend
la tension.
Adrienne va mieux, le VSAV 2 peut rentrer à la
caserne.
Prises de consignes dans les services – L’adjudant
chef Dauga, les sergents Maque et Carrasse
sortent leurs batteries de surligneurs et leurs
escadrilles de crayons de couleurs pour s’attaquer
Les Sergents Carrasse et
Mallet viennent d’intervenir
pour la première fois de la
journée
14H22
15H00
Instant exceptionnel
immortalisé :
Alain Carrasse et
Laurent Dauga en train
de dessiner !
« Dédé » Plassin et
ses hommes en stage
d’oxygénation dans le
V.A.R
23
2
Un jour au SDIS… Suite…Un jour a
à une mémorable séance d’établissements
répertoriés. L’instant est surréaliste, le trio aux
E.R c’est un peu comme si Jean Claude
Vandamme intégrait l’ENA !
Pendant ce temps, le sergent chef Larrouy
prépare sa formation FOR 2, et Philippe Duru du
carburant pour petits moteurs. Au fond des
hangars, « Dédé » ré oxygène les connaissances
du reste de l’effectif avec un petit exercice sur la
recharge des appareils respiratoires isolants.
17H33
Le VSR est appelé en renfort sur la
départementale 933. Le CTA annonce : deux
véhicules légers sont entrés en collision avec un
poids lourd. Il y a des victimes à désincarcérer.
Après une trentaine de kilomètres avalés dans un
épais brouillard, la radio demande au VSR Marsan
de faire demi-tour. Sur place, le FPTL et le VSAV St
Justin sont suffisamment armés pour gérer la
situation. Au moment même du message, l’équipe
montoise atteint le lieu de l’intervention. L’Adjudant
chef Dauga descend du véhicule et s’enquiert du
déroulement des opérations. Le Major Lavigne, qui
assure le COS sur place, demande finalement au
VSR Marsan de déverser de l’absorbant sur la
chaussée. Dix minutes plus tard, Laurent Dauga et
ses hommes remontent dans le véhicule…. Il est
18h33 et l’Adjudant chef Dauga prévient le CTA
que le VSR Marsan est de retour au centre !
19H02
Malaise dans une salle de sport à St Pierre du
Mont, le VSAV 1 décale….Ginette, 68 ans, s’est
effondrée en plein cours de gym! La victime est
consciente, elle est conditionnée par nos hommes
et transportée à l’hôpital Layné.
En quittant les urgences, le VSAV croise un
véhicule du SAMU qui débarque un homme
grièvement touché. Il est conscient mais porte de
sérieuses blessures à la tête. Ce sera la seule
victime de la collision de Saint Justin.
19H06
Comme dans l’après-midi, un VSAV peut en cacher
un autre ! Le VSAV 2 intervient pour une urgence
vitale à domicile. Paulette, 74 ans, est victime d’un
malaise. Elle se plaint de fortes douleurs
thoraciques. Elle est mise sous oxygène et
transportée en urgence à l’hôpital Layné.
20H00
Les deux VSAV rentrent au centre en même
temps….Le sergent Malet finit sa garde de 12h, il
rentre chez lui à Saint Sever. Sarah Urbain, 2ème
classe SPV à Mont de Marsan prend le relais. Elle
prend le poste de stationnaire et le 1ère classe
Hernandez glisse équipier VSAV 1.
La D933 dans le
brouillard : l’adjudant
chef Dauga déverse de
l’absorbant
sur la chaussée
Ginette n’est pas au
mieux, les Sergents
Ducamp et Carrasse
prennent
les constantes….
2ème Classe
Sarah Urbain, SPV
à Mont de Marsan
24
u SDIS… Un jour au SDIS… Suite et Fin
Extinction des feux ! Comme d’habitude, l’adjudant
chef Dauga est le premier à se coucher, « Dédé »
et le reste de la garde suivent peu après. Seuls les
sergents Ducamp et Carrasse traînent leurs
bottes dans la salle télé.
« Nuit Blanche » pour la garde. En ville, les
Catherinettes n’ont fait aucun excès, sur la rocade
le brouillard a calmé les ardeurs des excités, et
apparemment ce jour là les montois avaient
ramonés leurs cheminées !
22H00
07H30
La boucle est bouclée ! Il y a embouteillage dans le
couloir principal. L’équipe de « Dédé » se disperse,
celle de l’adjudant Jean Luc Balhadère prend le
relais…..
Dans le prochain épisode, l’hiver ne sera plus qu’un lointain souvenir !
Nous prendrons la direction du centre de secours de Capbreton où
nous passerons le jeudi de l’Ascension en compagnie du Capitaine
Laborde et de sa garde rapprochée….
LA GARDE au grand complet!
Adjudant Chef André
Plassin dit « Dédé »
Adjudant Chef Laurent
Dauga dit « Le Dogs »
Sergent Chef Olivier
Larrouy
Sergent Bernard Maque
Sergent Alain Carrasse
Sergent Philippe Duru
Sergent Christophe
Malet, SPV à St Sever
Sergent Pierre Ducamp
dit « Toto », SPP à Labrit
1ère Classe Jean Pierre
Hernandez, SPV à Lencouacq
25
AIDER
INFORMER
FÉDÉRER
AIDER
INFORMER
FÉDÉRER
UDSP 40
Aider - Informer - Fédérer
Le Sport dans le département des Landes
L’année 2004, riche en événements sportifs, a consacré l’équipe de rugby,
dirigée par Joël Dauba, championne de France à La Rochelle, le 12 Juin
dernier.
De plus huit sapeurs pompiers de notre département ont été sélectionnés
pour rejoindre les rangs de l’Equipe de France des pompiers. Il s’agit de Gilles
LAHILLADE (CS Peyrehorade), Carlos FERREIRA (CSP Mont de Marsan),
Franck LAPEYRE (CS Villeneuve), Grégory MARQUET et Jean Philippe DULIN
(CS Labouheyre), Franck NADAL (UMD Groupement Biscarrosse), Pierre
LANSAMAN et Richard GARDESSE (CS Hagetmau).
L’équipe de basket a également été sacrée championne de France le 4
Septembre dernier sur ses terres, à Mont de Marsan. Nous tenons à féliciter
l’équipe qui a entouré Jean Luc BALHADERE pour l’acquisition du titre mais
aussi pour l’excellente organisation de cet événement.
AGENDA SPORT :
- Le Samedi 26 Février 2005,
le premier cross départemental
aura lieu à Aire sur Adour
- Les épreuves départementales du
parcours sportif et des épreuves
athlétiques sont prévues le Samedi
12 Mars 2005 à Peyrehorade,
la veille du congrès départemental
- Les épreuves régionales du PS et EA
auront lieu le 21 Mai 2005 à la
Rochelle, l’épreuve nationale se
déroulera le 25 Juin 2005 à Auch.
Il faut savoir qu’à compter du 1er Janvier 2005, le sport service (parcours
sportif, épreuves athlétiques et cross) sera organisé par le groupement
formation section sport.
Major Patrick LABEYRIE
Président de la Commission Sportive Départementale
Les Jeunes Sapeurs Pompiers (JSP)
La Commission que je préside depuis ce début d’année est chargée de suivre
l’évolution et surtout d’aider les deux sections de jeunes pompiers.
La section qui se situe à Pontenx les Forges a été créée à la fin 1995. Elle a
commencé son activité à Mimizan sous l’égide du Sergent Chef Gomez. Elle
est maintenant dirigée par Monsieur Pons ; cette association regroupe des
garçons et des filles de treize à dix sept ans.
La deuxième section créée l’année dernière est, elle, dirigée par le sous
officier Campoy; elle est dans les murs du C.S. de Saint Sever.
Ces deux sections sont affiliées à la Fédération Nationale des Sapeurs
Pompiers de France, et placées sous tutelle de l’Union Départementale des
Sapeurs Pompiers des Landes.
La formation est fixée par la Fédération et basée sur quatre modules. La
validation du brevet de J.S.P. est faite après examen. Le diplôme est délivré
par la Préfecture et reconnu au niveau national.
Plusieurs réunions ont été nécessaires pour mettre en place une vraie
politique départementale afin d’encadrer et soutenir ces J.S.P. qui sont un
vivier pour former les sapeurs pompiers volontaires du département.
Effectivement, les jeunes qui sont passés dans l’une de ces deux sections
sont, à 17 ans, aptes à rentrer dans les centres de secours, car ils ont
maintenant la totalité de la formation pour pouvoir intervenir tant pour le
secours à personne que pour la défense incendie.
Au cours de l’année 2004, plusieurs décisions importantes ont été prises en
faveur des jeunes sapeurs pompiers.
26
Pour permettre une évolution plus rapide, le Président du SDIS a demandé au
service patrimoine de faire aménager des locaux bien adaptés pour les deux
sections de J.S.P. Cette année, c’est la section de Pontenx les Forges qui a
été réhabilitée, les murs mais aussi le mobilier et les vestiaires.
Le SDIS a pris en charge également la dotation en habillement, pour la partie
enseignement, les personnels encadrant ont, cette année, été inscrits à des
stages, qui leur permettent d’obtenir l’agrément de la fédération pour former
UDSP40…suite…UDSP40…suite et fin
les jeunes.
Beaucoup de choses ont changé cette année dans la structure et la gestion de la
commission des jeunes sapeurs pompiers, ceci pour permettre aux deux sections
d’évoluer.
Grâce à une décision du Conseil d’Administration du SDIS, les J.S.P., une fois leur
formation terminée, peuvent dès l’âge de 17 ans, être sapeur pompier dans un
centre de secours des Landes, une avancée importante pour tous ces jeunes qui
attendent toujours avec impatience le jour de leur intégration.
AIDER
INFORMER
FÉDÉRER
AIDER
INFORMER
FÉDÉRER
Je tiens à remercier et à assurer de mon soutien les responsables des sections
de Pontenx les Forges et de Saint Sever, qui ne comptent ni le temps passé
bénévolement, ni la patience et l’enthousiasme dont ils font preuve ; ils vont en plus,
en 2005, organiser le brevet de cadet qui se déroulera à Pontenx les Forges les
vendredis 6 et samedi 7mai 2005, en collaboration avec le Service Formation qui
sera pilote de cet examen et qui rassemblera les sections de jeunes sapeurs
pompiers de Tonneins, Duras, Saint Sever, Pontenx les Forges.
Lieutenant BIDOT Christian - Commission des J.S.P
Le Congrès National Sapeurs Pompiers 2004 à Montpellier
C’est une délégation importante représentant le département des Landes qui a
participé au Congrès national des Sapeurs pompiers. Du Colonel aux simples
sapeurs, du Président du SDIS aux personnels civils de la direction, du médecin
chef aux médecins, pharmaciens, infirmiers du SSSM, du Président de l’UD 40 aux
membres du conseil d’administration, des représentants des anciens sapeurs
pompiers à ceux des Jeunes Sapeurs Pompiers, c’est une soixantaine de
personnes qui ont fait en car, en voitures le déplacement dans l’Hérault.
C’est pratiquement l’ensemble des carrefours, colloques et autres forums, qui ont
été couvert par les représentants Landais. En parallèle la délégation « Matériel »
faisait le tour des fournisseurs exposants (400 stands), découvrant et négociant
l’achat des futurs matériels qui équiperont bientôt les Services d’incendies et de
secours de notre département.
Ainsi au cours de ses trois journées les grands thèmes abordés peuvent se
résumer ainsi :
COMMISSION CALENDRIERS :
- L’UD remercie chaleureusement les
pompiers de Linxe pour l’organisation
de la livraison des calendriers 2005
- Le président Tastet donne rendezvous en février au CS de Lencouacq
pour l’organisation de l’assemblée
générale concernant les calendriers
2006
Carrefour des sapeurs pompiers professionnels : formation et loi de sécurité civile
Carrefour secourisme : des changements
Forum politique : sauver oui, périr non
Carrefour des jeunes sapeurs pompiers : plus proche des SPV et des SPP
Forum SSSM : DSA pour le grand public une gageure ?
SSSM : Urgences collectives,
Carrefour des volontaires : climat apaisé, une nouvelle loi, un nouveau tremplin.
Pour clôturer les travaux, Monsieur le Ministre de l’Intérieur venait exposer le
contenu de la nouvelle loi de sécurité civile et s’engager sur un calendrier de
publication de décrets destinés à sa mise en application.
Joignant l’utile et l’agréable, c’est au cours d’une soirée commune entre Landais,
dans un restaurant du centre de Montpellier, que les congressistes mêlaient dans
la convivialité d’un excellent repas égayé d’un défilé de mode, leurs impressions
et leurs expériences du travail de ces journées.
De retour dans notre département, enrichis des nombreux échanges vécus lors
de ces journées, qui ont renforcé leur fierté d’être pompiers Landais, parés un
peu plus pour faire face aux difficultés futures, les congressistes participants sont
prés à repartir en septembre 2005 à Bourges où se tiendra le 112ème congrès
de la Fédération Française des Sapeurs Pompiers. Un grand merci aux
organisateurs de ce déplacement qu’ils soient du Service Départemental ou de
l’Union départementale.
Capitaine Honoraire Michel ROUMEGOUX
Le Président Tastet remet un
chèque à l’ODP (Œuvre des
Pupilles) lors du congrès
national à Montpellier
27
Service S.D.I.S.
Le Service de Santé et de Secours Médical
(S.S.S.M.)
Un service qui surgit au bout de plusieurs années d’autonomie,
Court au secours des pompiers au galop,
Son nom il le signe en pointant son VSAV
De 3 S et d’un M qui veut dire Service de Santé et de Secours
Médical !
L’équipe du SSSM
(de gauche à droite) :
- Capitaine Bertaud du Chazaud
(pharmacien),
- Lt Colonel Garnier
(médecin chef),
- Joëlle Dion (secrétaire),
- Sergent-chef Fayet (logistique)
28
Malgré les défiances qu’on lui a hâtivement
accordées, le service du Médecin chef Garnier n’est
pas arrivé comme un Zorro sur la soupe, au
contraire. Depuis maintenant trois ans que l’équipe
est en place, le SSSM n’avance plus masqué.
Au début, le SSSM pour les pompiers, c’était un peu
comme le dentiste pour les enfants.
On préférait esquiver, ça faisait peur et ça pouvait
faire très mal ! La découverte de graves pathologies,
l’annonce de l’inaptitude au métier, le SSSM
consultait avec l’image du chat noir qu’on évitait de
croiser !
Les temps ont changé et le SSSM est devenu un allié
pour les pompiers. La preuve, ils défilent un par un
désormais dans l’officine du Médecin-chef, on a
même installé devant son bureau une chaise en cas
de forte affluence. Le SSSM fait aujourd’hui partie
intégrante du service départemental d’Incendie et de
Secours. C’est sa branche médicale. Qui dit branche
dit ramifications et le SSSM n’a pas attendu le
printemps pour que bourgeonnent ses missions.
Au-delà du personnel (105 médecins, 35
infirmiers) qu’il détache sur tout le département
pour intervenir auprès des pompiers sur le
secours à personnes, le SSSM organise la
surveillance de la condition physique des sapeurs
pompiers (volontaires et pros) dans ce qu’il
appelle la médecine d’aptitude (visite médicale
annuelle).
Il intervient ensuite auprès des sapeurs
pompiers sur les interventions d’envergure dans
le cadre du soutien sanitaire (soutien médical,
psychologique et alimentaire). Il donne des
conseils en matière de médecine préventive,
d’hygiène et de sécurité. Il participe à la
formation des sapeurs pompiers au secours à
personne. Quand on sait que près de 70% des
interventions engagent le VSAV (Véhicule de secours
aux victimes), on comprend mieux l’importance des
médecins et des infirmiers auprès des pompiers.
Il est également chargé de la surveillance de l’état de
l’équipement
médico-secouriste
du
service
départemental, du matériel médical embarqué dans
le VSAV, du fonctionnement du matériel électrique
(défibrillateur), et dix pharmaciens gèrent le stock
médicamenteux du service.
Service SDIS.…suite…Service SDIS.suite…et fin
Le SSSM intervient dans les opérations concernant la chaîne alimentaire et
les missions de prévision, prévention et interventions impliquant certaines
matières dangereuses.
Enfin, les 3 vétérinaires du SSSM participent aux opérations impliquant des
animaux.
Il ne faut pas se masquer la face, bien qu’il soit enfin reconnu par ses
collègues pompiers, le SSSM a encore du chemin à faire pour augmenter
son capital sympathie. Des infirmiers et infirmières automatiquement
nommés lieutenants, un corps de médecins généralistes dont le niveau
social diffère de la base des sapeurs pompiers, le SSSM souffre encore de
l’image élitiste qu’on n’hésite pas à lui coller.
C’est encore et toujours une question de temps. Mais compte tenu de son
organisation décentralisée, de son implication sur le terrain, de sa présence
dans tous les centres de secours, le SSSM devrait apercevoir le bout du
tunnel.
En attendant les dossiers avancent. La médecine d’aptitude est acquise, la
convention SDIS/SAMU vit ses premières heures, le soutien sanitaire se
met en place, la restructuration du « plan rouge » (plan fonctionnel en cas
d’accident grave occasionnant plus de 10 victimes) se profile à l’horizon.
En tout cas, à voir le Médecin-chef Garnier arpenter les couloirs du SDIS
et participer aux réunions de direction, on se dit que ce n’est pas
seulement Zorro qu’on reconnaît, c’est surtout l’importance d’un service
tout entier désormais indispensable à la dimension opérationnelle des
pompiers…..
Mini interview du Lieutenant-Colonel Garnier
1 - Quelles difficultés rencontre à l’heure actuelle le SSSM? La principale difficulté provient d’un effectif
de médecins SP limité ; ceci ne concerne pas le volet « secours à personne » où la quasi-totalité des 105
MSP est disponible : par contre pour assurer les visites médicales d’aptitude, je ne peux compter que sur
une demi-douzaine de médecins dans chaque groupement, qui sont, de ce fait, très sollicités. Je
m’efforce donc, de recruter des M.S.P. en leur expliquant qu’outre leur mission de SAP, j’attends d’eux une
participation aux visites médicales d’aptitude des SP.
2 – Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les 2 derniers gros chantiers du SSSM : la Convention
SDIS/SAMU et le soutien sanitaire? En fait, il vaudrait mieux parler des conventions, puisque, une fois
signée la convention liant le SDIS et le SAMU, il a fallu se remettre au travail afin de rédiger une convention
tripartite intégrant les transporteurs sanitaires au dispositif d’aide médicale urgente.
Aujourd’hui cette convention est sur le point d’être signée. J’espère que le grand bénéficiaire sera la
victime, ce dispositif devant permettre d’apporter dans les meilleurs délais la meilleure réponse à tout
appel au secours, que ce soit sur la voie publique comme à domicile.
Je suis ravi de voir bouclé le dossier du SSAN, premier fruit d’une étroite collaboration entre services
opérationnels du SDIS, et SSSM représenté par le Dr Guillaume DARMAILLACQ et son groupe de travail.
Sur les feux de forêts, mais aussi pour toute intervention engageant un certain nombre de sauveteurs, le
SSSM assurera l’alimentation, l’hydratation, premiers soins.
Pour ce faire, médecins SP et infirmiers SP disposeront d’un VSAV, d’un véhicule de soutien sanitaire, d’un
véhicule de soutien logistique, bref, les outils nécessaires à une bonne exécution de cette mission.
3 - Quel est votre vœu pour l’année 2005? Un SSSM a l’effectif renforcé, bien intégré dans le SDIS,
capable de répondre à toutes les sollicitations. Nous y sommes presque à ce jour…………..
29
NOMS
SPP - MUTATIONS
POSTE D'ORIGINE
Caporal Chef Jean Jacques LASSERRE ......CSP Mont de Marsan................................
Caporal Chef Emmanuel COURALET ..........CTA/CODIS..............................................
Caporal Chef Jean Charles MARQUET .......Pôle Dax - Pontonx ....................................
Adjudant Chef Hervé ROUER ....................CSP Mont de Marsan................................
Adjudant Chef Bernard LABORDE .............Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................
Adjudant Marcel BIANCHI ........................UMD / Groupement opérationnel ...............
Adjudant Max BACQUE ...........................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos..................
Sergent chef Laurent PINAUD .................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos..................
Adjudant Philippe BASTIAT .......................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos..................
Sergent Chef Eric DUHOURQUET ..............Pôle Labouheyre - Sabres ..........................
Sapeur 1ère Classe Virginie FLOCH...........Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet .........
Caporal Chef Joël DUPEYRON ..................Pôle Dax - Pontonx ....................................
Sergent Chef Vincent LARRIEU .................Pôle Labrit - Lencouacq .............................
Sergent Denis AUDUREAU.......................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos..................
Sergent Gilles DUHOURQUET ...................Pôle Pissos - Luxey ..................................
Sergent Laurent DENGUILHEM .................Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet .........
Caporal Sandy LEROY..............................Pôle Morcenx - Ygos - Lesperon .................
Sergent Chef Olivier LARROUY..................CSP Mont de Marsan................................
Sergent Chef Patrick FOHANNO................Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet .........
Caporal Chef Jean François SOULU...........CSP Mont de Marsan................................
Caporal Thierry LAMOTHE .......................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................
Adjudant Chef Laurent DAUGA .................CSP Mont de Marsan................................
Sergent Pierre BARSACQ ........................Pôle Dax - Pontonx ....................................
Adjudant Chef Christian LAMOTHE ............Pôle Dax - Pontonx ....................................
Sergent Patrice LABADIE.........................Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos..................
Sapeur 1ère Classe Pascal VAN ACKER ....UMD Biscarrosse .....................................
Sergent Didier LABENNE .........................Pôle Pissos - Luxey ...................................
Caporal Chef Jacques Alain CURCULOSSE..Service Patrimoine ....................................
Sergent Joël LAPIQUE .............................Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx
Adjudant Chef Philippe LOUSTALOT ...........CTA/CODIS..............................................
SPP - DÉPARTS
Caporal Chef Patrice CAZALETS ...............Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx
Sergent Didier SAUBESTY........................Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet .........
1ère Classe Jean François DESTENAVE .....Pôle Labouheyre - Sabres ..........................
Capitaine Patricia BERNARDEAU ..............Groupement Opérationnel ..........................
SPP - ARRIVÉES
Sergent Pascal LAUVERJON ....................SDIS 64 ..................................................
2ème Classe Christophe PAUWELS ..........Recrutement ............................................
2ème Classe Vincent LADISSE .................Recrutement ............................................
Caporal Sébastien ESCOFFIER...................SDIS 91 ..................................................
SPP - RETRAITE
Capitaine Gérard SUBSOL ........................Groupement de Dax ...................................
Lieutenant Daniel RITOUX ........................Groupement Opérationnel ...........................
Adjudant Chef Bernard CHIBRAC ..............Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos ..................
Sergent Jean Pierre SALLES ....................SSSM - Logistique .....................................
Adjudant Chef Jacques DARENGOSSE .......Atelier mécanique......................................
Sergent Dominique PORTET .....................Pôle Labouheyre - Sabres ...........................
Major Alain ABIGNON..............................Service Magasin........................................
PAT - DÉPARTS
Mademoiselle Nathalie KAUFFMANN.........Chef du service Volontariat.........................
PAT - ARRIVÉES
Monsieur Lionel CAZALIS .......................................................................................
Madame Catherine LARROUTURE ...........................................................................
Monsieur Olivier VERGER .......................................................................................
SPV - NOMINATIONS
Sergent Jean Philippe GRUE.....................Adjoint au chef de centre de Mimizan ..........
Sergent Chef Nicolas BARRERO................Biscarrosse .............................................
Sergent Chef Patrice BAUDRY .................Soustons .................................................
Sergent Thierry BELESTIN........................St Martin de Seignanx ...............................
Sergent Christian BOGNENKO ..................Moliets ....................................................
Sergent Chef Jean Paul CAPDEVILLE .........Dax.........................................................
Sergent Bernard DONGIEUX.....................St Martin de Seignanx ...............................
Sergent David FLECK ..............................Mimizan ..................................................
Sergent Dominique GAUTIER ....................Rion des Landes .......................................
Sergent David PALLAS ............................Roquefort ................................................
Sergent Chef Bernard LAFARGUE .............Chef de centre de Samadet .......................
Sergent Chef Guy LOUSTAUNAU ...............Chef de centre de Habas ...........................
Sergent Olivier MORESMAU .....................Vieux Boucau ...........................................
Adjudant Chef Michel LAMOLIATE .............Chef de centre de Messanges ....................
Adjudant Chef Jean Paul LAMOULIE ..........Chef de centre de Roquefort ......................
Adjudant Jean Philippe AZPIAZU ...............Chef de centre de Parentis .......................
Lieutenant Henri CASTAGNET...................Chef de centre de Peyrehorade ..................
Lieutenant Jean Claude LARRUE...............Chef de centre de Vieux Boucau .................
SPP - NOMINATIONS
Mouvements
internes
30
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Chef
Jean-Charles MARQUET .......Pôle Léon - Magesq ..................................
Jean Paul LANDUCCI ...........CSP Mont de Marsan................................
Paul SANS ..........................CSP Mont de Marsan................................
Rémi BOUGUE .....................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................
Philippe MICALLEF ...............Pôle Dax - Pontonx ...................................
Saïd LAMSIKA .....................Pôle Labrit - Lencouacq .............................
Thierry DOGA ......................Pôle Léon- Magesq ...................................
Jean-Claude LESPES.............Pôle Labrit - Lencouacq .............................
Yves CAPDEGEL...................Pôle Labrit - Lencouacq .............................
Thierry LUPE .......................Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx
Bertrand ARRAT..................Pôle Labrit - Lencouacq .............................
Hervé ADO .........................Pôle Léon - Magesq .................................
Didier DUPRAT ....................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................
Michel CAZAUMARTIN .........Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx
David LAFARGUE .................Pôle St Justin - Gabarret - Losse ................
Jean-Jacques LASSERRE ......CTA/CODIS..............................................
Thierry DUPOUY ..................Pôle Labrit - Lencouacq .............................
Pierre DENUCH ...................Pôle Pissos - Luxey ..................................
AFFECTATION
DATE DE L'AFFECTATION
.......CTA/CODIS ........................................................................1er novembre 2004
.......Chef de salle CTA/CODIS (Sergent)........................................31 décembre 2004
.......Pôle Léon - Magescq ...........................................................1er novembre 2004
.......Service Magasin .................................................................1er octobre 2004
.......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005
.......UMD Mont de Marsan.........................................................1er novembre 2004
.......Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx ....................1er janvier 2005
.......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005
.......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er janvier 2005
.......Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos (Adjudant) .............................1er janvier 2005
.......CTA/CODIS ........................................................................1er février 2005
.......CSP Mont de Marsan (Sergent) ............................................1er janvier 2005
.......Pôle St Justin - Gabarret - Losse ...........................................1er janvier 2005
.......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005
.......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er novembre 2004
.......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er janvier 2005
.......Pôle Labouheyre - Sabres .....................................................1er janvier 2005
.......Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos (Adjudant) .............................1er janvier 2005
.......Pôle Mimizan - Pontenx - Mézos (Adjudant) .............................1er janvier 2005
.......Pôle Dax - Pontonx (Sergent) ................................................1er janvier 2005
.......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005
.......Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx ....................1er janvier 2005
.......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005
.......CSP Mont de Marsan ..........................................................1er janvier 2005
.......Pôle Labrit - Lencouacq........................................................1er janvier 2005
.......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005
.......Pôle Biscarrosse - Ychoux - Sanguinet....................................1er janvier 2005
.......Pôle Morcenx - Ygos - Lesperon (Sergent) ..............................1er janvier 2005
.......Pôle Dax - Pontonx ..............................................................1er janvier 2005
.......Groupement Prévention........................................................1er novembre 2004
.......SDIS
.......SDIS
.......SDIS
.......SDIS
64.............................................................................1er
33.............................................................................1er
31.............................................................................1er
85.............................................................................1er
septembre 2004
septembre 2004
décembre 2004
décembre 2004
.......Pôle Capbreton - Tyrosse - St Martin de Seignanx ...........................1er septembre 2004
.......Ecole (FIA) ..........................................................................10 janvier 2005
.......Ecole (FIA) ..........................................................................10 janvier 2005
.......Pôle Morcenx - Ygos - Lesperon ............................................1er février 2005
...............................................................................................5 janvier 2004
...............................................................................................19 avril 2004
...............................................................................................5 avril 2004
...............................................................................................7 juillet 2004
...............................................................................................2 septembre 2004
...............................................................................................4 octobre 2004
...............................................................................................31décembre 2004
.......Disponibilité Ministère de l’Education Nationale ........................1er novembre 2004
.......Agent d'entretien - Atelier Mécanique.....................................6 septembre 2004
.......Rédacteur territorial - Chef du Service Volontariat ....................1er février 2005
.......Agent technique principal - Service patrimoine.........................1er décembre 2004
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Adjudant ............................................................................1er
.......Major ................................................................................1er
.......Major ................................................................................1er
.......Lieutenant ..........................................................................1er
.......Capitaine ..........................................................................1er
.......Capitaine............................................................................1er
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
novembre
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novembre
novembre
décembre
novembre
novembre
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
.......Sergent
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.............................................................................1er
2004
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Mouvements
internes
31
DANS LE PROCHAIN
ÉPISODE…
… EN JUIN 2005.