A l`occasion de l`inauguration officielle du Royal hôtel d`Oran

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A l`occasion de l`inauguration officielle du Royal hôtel d`Oran
A l'occasion de l'inauguration officielle du Royal hôtel d'Oran
Le ministre du Tourisme annonce le lancement de 300 projets hôteliers en Algérie
Le ministre du Tourisme, M. Noureddine Moussa, a indiqué que 300 projets d’investissement
dans le domaine de l’hôtellerie ont été lancés à travers plusieurs régions du pays, précisant
que la majorité de ces projets ont atteint déjà un niveau de réalisation de près de 60 %.
M. Noureddine Moussa a affirmé que l’Algérie verra dans les deux prochaines années une
diversité d’hôtels et de projets touristiques haut de gamme. Le ministre a exclu toutefois les
projets d’investissements qui ne répondent pas aux normes exigées, expliquant que les
projets sont prévus uniquement dans les zones réservées à ce genre d’investissements et
dont les caractéristiques environnementales sont réunies, à savoir les ZET.
Le ministre a estimé que le Royal hôtel est un véritable exemple d’établissement hôtelier à
promouvoir dans notre pays. «C’est un hôtel très luxueux avec un service haut de gamme»,
a-t-il lancé en direction des journalistes et des invités présents lors de son inauguration jeudi
dernier à Oran.
Saisissant cette opportunité, M. Noureddine Moussa a révélé que dans la région ouest
quelque 17 hôtels seront réalisés dans les prochaines années. Sur un autre chapitre, le
ministre a révélé que la privatisation de certains hôtels a été relancée, à l’exemple de l’hôtel
Zianide de Tlemcen.
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De même pour les hôtels Corne d’Or de Tipasa et Ryad de Sidi-Fredj que l’homme d’affaires
algérien Djilali Mehri compte racheter. En visite d’inspection et de travail dans la capitale de
l’Ouest, le ministre du Tourisme s’est rendu sur les sites des différents projets de réalisation
d’hôtels, notamment à Cap Falcon (Aïn-Turk).
La renaissance du Royal hôtel Déjà appelée El-Bahia, la ville d’Oran vient d’être encore une
fois embellie par la renaissance de son «gros bébé» dénommé le Royal hôtel, comme voulu
par son «papa» M. Djilali Mehri. On dit dans son entourage que ce richissime homme d’affaires
algérien partage une folle histoire d’amour avec la ville d’Oran.
C’est pourquoi il a toujours aimé désigner le Royal hôtel comme son propre «bébé». Il refuse
totalement l’idée de faire ressembler le Royal hôtel à un autre établissement. Si M. Mehri
considère que le Royal hôtel est un bébé, les autorités locales ainsi que les opérateurs
économiques de la région, rencontrés lors de la cérémonie d’inauguration, s’accordent à dire
que cet hôtel est l’âme même de la capitale de l’Ouest.
Il est situé en plein centre d’Oran, à quelques pas de la célèbre place d’Armes, dans une cité
historique qui se trouve sur un boulevard bordé de palmiers séculaires. Avec une façade
redorée, le Royal hôtel est un véritable pôle de rencontres et de détente, un lieu incontournable
pour nombre de touristes et d’industriels nationaux et étrangers.
Vraisemblablement comblé par cette majestueuse œuvre architecturale très réussie, M. Mehri
affiche sa satisfaction. Il dit : «Je suis heureux d’avoir réussi le pari de redonner sa véritable
valeur à ce magnifique hôtel.» Il promet de faire une autre surprise par la réalisation d’un autre
hôtel de grand standing, un Ibis, en collaboration avec le groupe ACCOR.
Construit en 1906 et repris par M. Mehri en 1963, juste après l’indépendance, cet hôtel est un
événement inattendu pour toute la famille oranaise. Il symbolise le renouveau et le dynamisme
retrouvés de la capitale de l’Ouest. Le Royal hôtel, comprend 5 étages avec 114 chambres
dont 7 suites, un hammam et un sauna.
Il possède tous les atouts pour être aujourd’hui une référence dans l’hôtellerie de luxe 5
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étoiles. M. Mehri, connu pour être le plus grand collectionneur d’œuvres algériennes, a puisé
dans son trésor pour embellir cet hôtel et en faire une véritable galerie d’art.
Les tableaux de maîtres orientalistes accrochés aux murs et la diversité des objets de valeur
exposés, tels que les statuettes, les magnifiques lustres et les vases entreposés épousant le
style et les couleurs choisies montrent combien M. Djilali Mehri aime cultiver l’amour de l’art
dans un secret inviolable.
Sous l'aimable autorisation de A. Timizar
Source Le Jeune Indépendant
Edition du 16 decembre 2006
Photo : Yassine Cherif Mosteghanemi
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